Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 25 Juin. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/0z70v8bf4v/
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2H" ANN^E.— Série nouvelle.—N9593 X,e numéro ! 10 Centimes (-5 C2HTÏMES AS F2S5MT) «»■ iM^1^TtTMWni*IWfc^«'«ii*'i*> ' ■yltiTOTttf .».r« *»r i . iftfMTWWm—i Dimanche 25 Jttîn 1916 RÉDACTION & ADMINISTRATION 28ter, rua de la Bourse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n° 14.05 Siresteur : FERRARS H1SEA? T'eûtes les communications concernant la (rédaction doivent être adressées28ltt,rue de la Bourse, Le Havre. LONDON OFFICE : 2-1, PANTON STREET L,sicester Square, S. W. LE XXe SIECLE ABONNEMENTS Fronts© 2 fr. 50 par mois » 7 fr. 50 par trlmestf e Angleterre,. 2 sh. 6 d. par mois » .. 7 sî». 6 d. par trimestre Autres pays- 3 fr. — par mois » « 8 fjp. — par trimestre PUBLICITÉ S'adresser ^ J»?Ld œinlstiration du journal Havre os À Londres Annonces 4® page: 0 fr. 40 la ligne Petites annonces 4* page: Ofr.SO !a ligne Les petites annonces sont également reçues à Ut. Société Ewrayfceane do PubJlcïté, /O. rus de la Victoire, Paris, gui en a le fi tos iopole pour Paris. Quotidien belge peraiasônt au Havre '■llLil"'^Enig'ga^'la''cra"aN La patrie au-dessusdetout »o« Comment faut-il juger un Belge qui, hostile à toute discussion de la question noi-lando-belge de la liberté de l'Escaut, fonae son opposition sur la nécessité de conserver aux liamingants Y appui de l'opinion hollandaise ? I-'aisons-lui la charité de ne point le nommer. Et bornons-nous à essayer de lui fa ire-cômpr endre la gravité et les conséquences de son erreur. -Contester aux Flamands le droit de s élever, .au sens plein' de ce mot, dans leur langue maternelle, depuis l'école primaire jusqu'à l'Université inclusivement serait une injustice e{t, pis encore, un attentai contre la paix publique. L'opinion du XX° Siècle n'a jamais varié sur ce point. Nous sommes fier d'avoir défendu l'Université flamande, notamment à une époque où 3a plupart des journaux de langue française manifestaient à son endroit de l'aversion •ou tout au- moins de la tiédeur. Quant à. la Hollande,. nous n'avons cessé de soutenu' l'idée d'une alliance hollando-beLgie que le jour où le caractèe ohimérique^de CG projet est devenu évident. Depuis la guerre, on ne trouverait pas dans le XX0 Siècle une seu.e ligne amère ou seulement désagréable pour le gouvernement et le peuple hollandais. Si nous ne nous défendons pas d'espérer que les servitudes imposées à l'Escaut à'la suite <d'une guerre malheureuse disparaîtront un .jour, c'est de la bonne volonté et de l'amitié -de nos voisins du Nord, admis à discuter ; librement les intérêts de leur pays, que nous • attendons le dégrèvement de notre gran'! fleuve. Les gens qui disent le contraire, er> Hollande et ailleurs, ne nous ont pas lu o'.' nous ont mal lu. C'est sur des versions défigurées qu'ils ont jugé et condamné nos ar Mes. DYm il suit que nous ne pourrions, ea.ns nous contredire et sans nous démentir, fol&rner un Belge ni de rechercher, en Hollande, des 'concours intellectuels en vue fie faire triompher les légitimes revendications ■du peuple flamand, ni de travailler à étouf fer dans l'œuf toute espèce de conflit entre ïes deux nations. ~Le tort de notre compatriote — et il n'est ■♦pas fretit à nos yeux, nous prenons la liberté de Je lui dire franchement — est de subordonner à un intérêt linguistique, resnecta-.'3>le en lui-même assurément, un intérêt, na-( tioimL Ce serait déjh une faute de les mettre ' sur le même plan. Qu'il pense ce qu'il veut des revendications flamandes et de la liberté de l'Escaut. Qu'il soutienne--même, s'il le croit, qu'il n'y a pas de question de l'Escaut, et que la.dignité de la Belgique et la prospérité d'Anvers trouvent leur compte au régime actuel. Ce ne serait qu'une erreur de jugement. Mais refuser d'examiner une (Question de cette importance, et qui intéresse la nation tout entière, sous prétexte f^ue les amitiés flamandes se refroidiraient .Du se raréfieraient en Hollande. : c'est. l<i une hérésie nationale au premier chef-•Qu'elle trouve des sectateurs, et l'on verra •pulluler des sectes et des chapelles rivales, ioutes vouées à supplanter comme elle, au profit, de divinités secondaires, le culte de Ta Patrie. , Les catholiques diront : nous ne voulons pas que notre frontière de l'Est- soit reculée : cela ferait de la peine aux catholiques allemands, qui tiennent yune grande place dans l'Eglise, et de crui nous pouvons, après »a . paix, espérer,beaucoup de choses... Augmenter l'armée, fermer le pays aux es/pions allemands et aux cûmmis-vova£eurs allemands? Jamais nous n'y consentirons, diront les socialistes. Il n'en faudrait pas (davantage pour nous brouiller avec les genossen d'Outre-Fihin, hommes aussi vindicatifs que puissants. Nous ne voulons pas qu'ils nous traitent en parents pauvres dans ies congrès internationaux. De même '>es anticléricaux, de même les commerçants et les industriels. Au moment 'de décide/f 'd'une question d'intérêt national on de r^alut public : armée, marine, frontière, traité d'alliance ou de commerce, ceîr(t_ci pensera ci sa loge, celui-là à sa b°u-£><ïue, le troisième à son bilan de fin d année ou à ses dividendes. Cette déchéance de l'intérêt national, souverain ainsi détrôné au profit des intérêts de caste, de classe ou de parti, a toujours été, l'histoire le prouve «à l'évidence, le prélude de l'asservissement. ÎDémosthènes te prédisait déjà — avec quelle ! -éloquence ! — aux Crées du iv° siècle avant ( •notre ère. Bien qu'en une autre langue et "d'une autre manière, certains Grecs d'au- ; ijourd'hui le démontrent, à rebours, aussi ; éloquemment. La guerre, l'invasion et l'op-pression ont enseigné au peuple belge le : prix de l'égoïsme national et l'obligation de jiuii subordonner, sous peine de mort, toutes les divisions, touites. les passions politiques. Une révolution, aussi durable que profonde. ' -du système métrique sentimental et moraf s'est-accomplie narrni les captifs de M. von Bissing.Les intérêts de parti et de.classe,sur «quoi la majorité de nos concitoyens avaient coutume de régler, avant la catastropha-leurs sentiments et leurs opinions; sont en train de subir le sort des vieilles mesures locales • aunes, nieds, pouces^ etc. qui survivent éncQre dans nos provinces, mais a titre purement secondaire et surérogatpire. En dehors des t"ès vieilles gens, personne ne les emploie plus sans les rapporter et, les soumettre au système décimal triom phant.Sous peine de détonner, Monsieur et c her * concitoyen, quand vous rentrerez au r>ays. gardez-vous de mesurer n'importe que', intérêt national à l'aune de vos revendications de partisan, si légitimes et si noble/j soienl-rellés. Soyez flamingant et hollandor ,hile tant .que vous voulez; soyez-le avec, obstination, avec passion, avec fureur. C'est "votre droit. Mais ne fondez ni votre flamim/antisme sur ie contentement, des Hollandais ni votre hol-landnph.ilie sur l'appui qu'en pourrait, recevoir la cause flamande. Fort /fier-les de mo-tifs nationaux exclusivement ; et invoquez h l'appui de l'un et- de l'autre l'intérêt de la patrie uniquement. Sinon, tant pis pour Vous,- pour vos opinions et pour vos amitiés. ' Vous leur ferez plus tort, à vous tout seul, que tous leurs adversaires. Fernaud NEURAY. La résistance héroïque des Ouvriers belges ' »o«—- On ne saurait trop rendre hommage à la magnifique résistance des civils belges. Voici qu'un nouveau témoignage vient s'a#-jouter à tous ceux qui ont été apportés dans cet ordre d'idées. Il émane de M. H. Hubert, professeur à 1 Université de Liège. M. Hubert, dans un travail qu'il vient de publier répartit les 150,000 ouvriers de l'arrondissement de Liège en ces trois catégp-*ries : Un peu plus du tiers travaillent dans la grande industrie ; un peu moins du tiers chôment complètement ; un tiers est à l'armée, prisonniers civils en Allemagne ou : tués par l'envahisseur. Parlant de l'état d'esprit des: ouvriers liégeois, M. Hubert s'exprime ainsi : <t La population du bassin de Liège est irréductible. Après quatorze mois d'occupa-" lion, son attitude envers l'autorité et l'armée mnemies a été s'assombrissant, malgré les efforts tentés pour l'amadouer, efforts tou-| jours maladroits et, généralement suivis par :n redoublement de cruauté et un régime de terreur. Si, dans les grandes villes, où : leurs crimes ont été moins nombreux et où [ ils ont senti qu'il était de leur intérêt de ne \ pas pousser à bout une population nom-; breu.se, la haine des envahisseurs est restée vivaoe, c'est dans les régions dévastées du J p'.aleaù .d** Hervé, de Visé et d'Andenne. ? c'est autour des usines silencieuses qu'il "Faut aller pour sentir palpiter d'une aver-! siorî et d'un mépris profonds et inextingufc J bles, le cœur de nos fiers travailleurs liô-r geois. » geois. » L ieiipe renoncerait à enrôler les Belges Une dépèche de La Haye annonce que !a ' Légation d'Allemagne publie un comniuni- ■ du gouverneur généra1} de la Belgique démentant catégoriquement que le gouverno-■ liant altem'aoid ait l'intention d'«a«61er de ;>rce les Belges dans l'armée alleniande. ! rq nrnhlÀmAC Les problèmes ; de l'Europe de demain —o«— ;; LES DANGERS DU DEME\ÎBRE1MENT d DE L'AUTRICHE c M. Jacques Bainviile les met très bien en *-lumière dans un article de 1' « Action fran- c; çaise » (n* du 23 juin) : (t II ne faut pas oublier ceci, écrit-il. Dans r la. guerre de 1870, d'après le grand état-major prussien, le point faible de- l'armée aile- : mande a été le contingent bavarois. Partout où les Allemands ont subi des échecs, c^ ' 1870, le giand état-rnajor a malignement relevé la présence de Groupes bavaroises % Qr, la Bavière autonome -était alors allié ^ & ]a Prusse, comme l'Airtriche est aujourd'hui l'alliée de l'Empire allemand.Dans guerre actuelle, il n'y a plus., au point d r, Vue de la valeur militaire, de : différence à, faire entre la Prusse et ses confédérés. P<ar contre, il n'est pas douteux que l'Autriche a des ar- ! mées inférieures à celles de l'Allemagne, \ qui doit, à chaque instant,'venir.au secours ; de son alliée.Qu'auronfi-nôu^, gagné,qu'aura gagné l'Europe-, quand l'organisation allemande aura donné la mênv3 vaieur militaire à toutes les populations germaniques? J'ai peur qu'on ne réponde; à celte question que par de la.« théorie ». On nous dit que les^ 'nouveaux Etats slaves qui natront de r Autriche démembrée formeront à toutes 1er j frontières orientales du germanisme une «' enclave forte )>. Où est la garantie de cette force? S'imàgine-t-on que ces Etats enc^ >re à naître auront des cheveux et des der its en venant au monde? Qu'ils sortrrpnt ''tout armés des décisions d'un Gongrès?... Si l'on répond oui, ce n'est même plus de ia théorie : c'est du roman historique, de la mauvaise littérature qui risque, commi s celle du xix° siècle, de se paver en déce ptions sanglantes. Nous ne de utons ni de la bonne volonté, ni de la loyauté des nopulatiori? nu'il s'agit d'affranchir.. Nous demandons d'abord "si <( toutes )> les populai'-'.ns non allemandes et non magya res qui composent l'Empire aus-tro-hongroîs ont un égal désir d'être libérées. \'ou;s demandons ensuite si l'on est sûr, mais, !à; vraiment bien sûr, assez sûr ■nour nous en apporter des garanties formelles, que jamais cea futurs "Etats ne se connaîtront ni entre eux ni avec les puissances de l'Entente, aucrjn intérêt opposé, si l'on ne ut nous répondre qu'ils ne seront jamais '^xoosés à la tcn'iation de s'appuyer sur une Mlemagne éte/idue jusqu'à Viemie' et jusqu'à Budapest. On nous Pr.rle d'Eiats nou v-aux à consti-nerJusqu'y ci, l'histoire nous enseigne que :es Etats n'ouveau-nés, éiant. faibles, redou-lent 1 inflr.ence de lçurs libérateur. autant que celle de leurs anciens oppresseurs. Us -ont en général conduits à une pcli'îque d^ orudr1!? ce pt d'ingratitude .dont il y sa. des nxetnrjles fameux. A l'heure où la France, 'a B'issie et. l'Angleterre, en sont à briser la rés'.stançe de la Grèce qu'el'es ont affran-ch io, où elles son! en guerre avec la Bulga-r'ic délivrée par Alexandre II et. amiée ' * ' 'Gladstone,- c'est une triste"'plaisanterie d? fonder l'avenir de l'Europe sur la ree'on-- naissance de personne. Si'l'Europe doit ôtri remaniée, s'il doit être au-pouvoir def Allié • r 'd'en refaire un jour la carte, il fauTira qu-S „ ce soil d'après les données d'une a-'.tre èx-périer-ce de ia politique et des affaires eue s celle dont proeèri^'Ie nlan de la. •( ceinture ». \ et de la « confédération » des nationalités t affranchies. Sinon,'et si c'est tout ce qu'on' nous offre, oiprisque de faire porter à la victoire des fruits "d'une eru^lie amort . me r Jacques BAIi\VILLE. — Cinq cents-sujcis espagnols venant'de " Belgique, où ils-étaient demeurés depuis le ■ a début de la guerre, sont arrivés à Genève r après un long voyage à travers l'Allemagne — Un des sujets allemands du Cameroun , récemment internés en territoire espagnol après la conquête de cette colonie par les Alliés. vient de faire don au rai d'Espagne d'un superbe gorille. Le souverain a accepté ce cxdea-J. ' Pour Verdun et pour Lemberg a Samedi 24- juiii. j* En attendant que d'autres événements plus grands encore tassent trembler les fronts de ? bataille, il n'est pas sans intérêt de compa- 1 rer la défense da Verdun et celle de Lembcrg, oar Lemberg est aujourd'hui menacée com-.? me Verdun T'est depuis le 21 février. a Devant Verdun, la défense est « directe >: l'armée française couvre tous les boulevards qui mènent -à !a place et elle les défend tac- S1 a tiquement pied à .pied. C'est l'homme qui tr f pousse devant .le voleur le verrou de sa mai-son et qui, le verrou forcé, areboute un épieu 11 contre le chambranle. Devant Lemberg, i l , contraire, la défense est « indirecte ». I-' " p, mée du général Broussilof, ayant rompu \e front aotricMen sur l'Ikwa, marchait en di si ît reution de Brody et de Lemberg, c'est-à-dire i- en direction sud-ouest, gardée sur sa droite, ^ :e devant le Styr par un crochet défendit au >s lane-ga rde, lorsque le général atlemand von H i- Linsit>gen l'obligea brusquement à inter-ir >mp<.'è sa marche et. à opérer une conver- . m» -i. 'il vers le nord-ouesf, pour conjurer le pé- 11 iù -1. Linsingen ne pouvait agir au'.rement et si iij sr. défense stratégique de Lemberg vaut la .. ie défense tactique de Verdun par les Français i- Il ne pouvait agir autrement car il n'avait B •■e point le temps de courir au sud et d'aller J tu placer entre Lomberg et l'armée russe : di i e_ plus, une pareille marche de flanc eût été ■ ■ fi pleine de dangers et elle aurait-, -par surcroît, ]•_ l'omrpu l'unité du front qui couvre Wladinnr-iji_ Wolynski, Kovel et Brest-I;,towsk et qui se t'._ relie à celui des armées de, von Hindenburg. Linsigen a fait ce qi'.e fait l'homme qui, — voyant le voleur se diriger vers sa maiso.i lui sauite à la gorgii sur le chemin. Mais si telles sont les affiriités de ces deux batailles pour Verdun et pour Lemberg lorsqu'on les |Ç compare en sr,i, combien les conséquences qu'elles comportent sont différentes. Verdun pris, ce. ne serait que le front retranché re-la oorté a quelques kilomètres en amont et en-,'j. jambeant,'la Meuse, près de Saint-Mihiel, au ' ue lieu de l'enjamber à Vacherauville. Par con- ' l0. tre ,1a route de Lemberg ouverte par un3. < de victoire russe sur le Styr et le Stocliod, c'est > le couloir de la Galiciè ouvert du môme coup > _ à .toutes les entreprises. Devrait Verdun, la dernière journée a été i fâcheuse car,, sur la rive est de la Meuse, les < Allemands, t'.ui ont attaqué avec des effectifs _ évalués à trois ou quatre divisions, sont, par-' I venin à s'empnrer de l'ouvrage fortifié de Thiaumorii, près de la route qui mène du fort de rxmaumont au village de Fleuri-, et r de la p-vernière ligne de tranchées entre la c-6te 3v,'d et 321. Ils avaient même pénétré, en dans Vleurv, qui est à 5 kilomètres de Ver-n. aun, mais "ils en furent reietés par une vi- gôu-réuse contre-attaque. Pour rép-arer cetie . „„ f;V -heuse journée, il v a Ifv réaction locale et , ia- ''.action .gené.aie. Nul.ne pourra^, dire quel le- wra le mode de réparation. )U( Sur la bataille entre Styr et Stocbod. les ■ f ' -'enseignements soçt. confus. A s'en tenir au bulletin de PcVrograd, des ncombats locaux»  sont engagés sur tout le front de l'armée 'lu général Brôùésilof. L'expression doit, induire •h„, h croire qu'une pause se produit dans le "rand choc. Cette impression se conrfirme 3® nar l'annonce de l'arrivée de nombreux ren r.'î forts allemands, ce pair quoi l'état-maicr il russe entend justifier cette « pause ». Par ' r, 1 outre, une déioéche du corres.poivd.ant du ry i Diiiy Telegraph » à Petrograd et une au-: i.re dépêche privée datée de'cette ville a.n-ion-lent que -l'aile droite russe, près de So-llV koul et Grusiaitin (entre Styr ert Stochod), au-; j,. rait avanicé de 6 à 7 kilomètres et que l'enne-T'ài mi en serait réduit ' à. une pure défensive m» nuoiqu'i.1 en soit, il e>st à espérer que la ba-taille ne se eristAisexa pas en Volhvnie. -ta- -alors qu'à l'extrême aile gaucherasse.en Bu-kovine, la jwursuite continue avec vigueur et i(ps si'ccès ést Paul CROKAERT. -nn Avis aux Belges 0*n nous communique cette note intéres- ! sant les Belges habitant ta France et c ayant besoin d'un sauf-conduit : « Nous prévenons nos compatriotes, titulaires d'un carnet d'étranger et qui sollicitent un sauf-conduit, qu'aucune demande j n'est prise en considération par le Bureau Militaire de surveillance des étrangers si le carrtet n'est pas signé (Page 1: par l'intéressé, ou la déclaration de résidence visée (Page 7) par le maire ou le commissaire de police. Les demandes de changements de résidence, saufs-conduits ou permis de séjour doivent être établis suivant-le formulaire . prescrit pages 57 et 58 du carnet. Dans leurs demandes, nos compatriotes ne craindront pas de détailler les motifs de leur déplacement ou de leur changement de résidence : la stricte observation de ces rè-gles leur évitera le retour de ces demandes pour complément d'informations ou du carnet pour sa mise en règle. » 1 U1E DEUXIÈME LISTE ' DE PRISONNIERS BELGES | NOUS VENONS DE METTRE SOUS PRESSE UNE DEUXIEME LISTE DE PRISONNIERS BELGES CAPTIFS EN ALLE- ' MAGNE. CETTE LISTE COMPREND DES ' NOMS ALLANT DE DET A L INCLUS. [ ELLE SERA EXPEDIEE FRANCO CONTRE L'ENVOI DE 0 fr. 00 (SOIXANTE CENTIMES) EN UN BON POSTAL,AU BUREAU DU JOURNAL, RUE DE LA BOURSE, 28ter, LU HAVRE. NOUS NE DOUTONS PAS QUE CETTE LISTE OBTIENNE AUTANT DE SUCCES QUE LA PRECEDENTE. AUSSI PRIONS-NOUS CEUX QUI DESIRENT SE LA PROCURER DE NOUS ENVOYER SANS RE-TftWJ LEUR SOUSCRIPTION. i Des magasins économipss pour les Belges du Havre En vue de remédier à la cherté toujours croissante de la vie, un groupe de Belges f a pris l'initiative d'ouvrir au Havre, à Vin- j tention de leurs compatriotes, des magasins où on pourra se procurer à des prix très réduits, les denrées alimentaires qui leur sont nécessaires. Ces magasins de caractère purement privé s'ouvriront incessamment, rue Ca-simir-Périer.Nous ne doutons pas que cette nouvelle réjouisse les nombreux Belges établis au | Havre. Nous leur donnerons prochainement des , . indications bien précises sur cette organisation. DERNIERE Ç ~ t Communiqué officiel français j Paris, samedi, 15 heures. ( Sur la RIVE GAUCHE de la Meuse, l'acti- \ vite de l'artillerie s'est, maintenue très in- , tensè dans le bois d'Avocourt, à la cote 304 , et au Mort-Homme. Une attaque allemande ] à la. grenade sur nos positions de la cote 304 , a été repoussée. Sur la RIVE DROITE, la bataille a conti- ' nué avec acharnement pendant toute la nuit -d'ans la partie ouest du front d'attaque. ! Nos contre-offenshies, menées avec vigueur, nous ont permis de reprendre, dans la région de la cote 321 et de la cote 320, une grande partie du terrain perdu, et de refouler l'ennemi jusqu'aux abords de l'ouvrage de Thiaumont, qu'il occupe encore. La lutte a pris un caractère d'e violence particulière aux abords du village de Flteury. lintre le bois de Fumin et le Chenois, nos con):.re-aittaques nous ont rendu la totalité des éléments de tranchées que l'ennemi avait enlevés dans la nuit du 21 au 22 juin. Le bombardement ennemi a été contrebattu énargiqjemenit par nos batteries ; il s'est poursuivi avec une égale ratensi'ié depuis la Meuse jusqu'à l'Est de Chenois. Dés derniers renseignements il résulte que les actions offensives de la journée d'hier sur la rive droite, ont été menées pa.r des foi-ces allemandes supérieures à six divisions. Aux EPARGES, les Allemands ont fait exploser trois fourneaux de mines qui n'ont causé aucun dégèt. »o«—•— LA ROUMAN5E ET LES ALL3É5 Bucarest, 24 juin. Le gouvernement de la Grande-Bretagne a consenti à fournir à la Roumanie le sulfate de cuivre nécessaire aux vignobles. Cette décision a produit ici une excellente-impression.—-— — £a journée Serbe 1 ■Une journée serbe est organisée aufo^r-aliui dans la plupart des viUles de fîfwnçe. Pour le Havre, elle est fixée au dimamïhe 9 juillet Jl est superflu de recommande? ■ cette manifeslatioii à. la générosité de mos ' lecteurs. Aucun peuple ne comprend mieux nne le peuvl-c belge les souffrances de la. Serbie, aucun ne peut avoir pour lui une sympathie plus ardente. La fraternité d'armes et la communaklé du malheur irais sent à jamais nos deux nations-martyres.Que notre sympathie soit aujourd'hui agissante et qu'elle exvrime, en attendant notre commune libération, le « Vive la Serbie ! » qui est au fond de tous les cœurs . belges. LES FAITS DU JOUR ha création des commissaires -aux armées sera prochainement envisagée par la Chambre française à la suite de la décision consignée dans Tordre du jour de jeudi dans'les termes suivants : « La Chambre décide d'instituer et d'organiser une délégalic directe qui., exercera, avez le contrôle / gouvernement, le contrôle effectif place de tous les services ayant my ja pourvoir aux besoins .de U armée n" WWUVttVVV La coHférénce des nalio/ u t . , , . a voté, ^ de la proposition de y f ; . G le vilement. Pro.vlso. re de ^Tiion irZ. daise. / l\VVWVl.-vVV , " sstole de deviner queUe sera la repeicv.sï (0)l cies vici0lres russes sur la pohticfue rc ,umaine. lin grand meetina inter- *?l\ r ™ sle a pu lieu lundi- à Bucarest ■ MM. ur rr,m- Hioesco et faite .Ionesco on'l fait (f .clamer la gueri-e A l'Autriche. — A la suite de l'explosion mystérieuse de. la pyrotechnie (le Bucarest, le gouverne. Vient roumain a exigé le rappel du ministre de Bulgarie. M. Siméon Radell, qui avait ' organisé fe complot. Le saccès de l'Université | de von Bissing ® —— SIX PROFESSEURS ET UN ELEVE I Nous apprenons de bonne source que la fameuse université créée à. Gand par von Bis- (( sing contre ie vœu de tous les Flamands n a jusqu'ici obtenu qu'UNE'" SEULE. INSCRIPTION. On demande le nom de cet oiseau rare. . j Cet étudiant est assuré jusqu'ici des soins " de six professeurs exactement. I./: recteur Hoffmann dont nous avons signalé 1 enrôle-ment dans la cohorte boche y sera, entouré '' d'un Herr Do.ktor Stoftber et de quatre pro- ^ fesseurs dont le ". Tel-egraaf » nous apporte 0 les noms dans ce bille t de Gand : 1 « Le gouverneur général yon Bissing i fixé l'ouverture de l'univérsité au mois doc-tobre. Le proi'esseur Hoffman. originaire du Luxembourg, est nommé recteur. Les pro- t fesseurs suiv ants enseigneront : Arends, s science techniaues; T. Obrie, droils; Van r den Berg ehii ïïI«-s Lahousse. médecine et i Stembér, minéralogie. M. Van der Linden, < administrateur et inspecteur, a été démis ; de ses fonction*. » t L' « Echo befg<' » écrit à ce propo ; : -l ii Nous ignorons jusqu'ici si ce* "servi- • tours de l'AÏlema^n e étaient fonctionnaires, ' iaclis, du gouvernen>ent belge. Il n'y a pas le moindre doute — pour autant qu'il en fut j ainsi _ que, de Suinte-Adresse, partiront bientôt des décrets de mise, à pied. Il ferait inconcevable qtl'ayant démissionné De Cle.rcq et. Jacob, on laisse pj-ofesser, à. une université embochéa .sans priendre de sanction contre eux, des fonctionnaires 'je l'Etat belge. Il est vrai aus si d'ajouter q'ie le traître Auguste Borms n'a pas été chassé de l'Athénée royal d'Arrvers et qu'on a oublié de le rayer de l'ordre de Léranold II dont il est _ paraît-il — chevalier. 11 ne faut pas qu'on puisse âirp, entre B figes, qu'il y a des raisons politiques à ce tt<; mansuétude exagérée.C'est lve lwuit que font courir aussi les amis hollandais des ren égals 'ie. l'ex « Vlaamsehe Stem »,— nui n' appartiennent pas au même parti politiqu c qu'Auguste Borms. Il est certain que ; ji un individu pareil continue à porter un o rdre qui se décerne aux héros, sur le cha mp de bataille. ■ il y a là une fâcheuse ironi e. C'est une observation qui nous a été tr-op fréquemment transmise pour nue nous r.ie la notions pas ici, impartialement. » Nous ne pourvoiis que nous associer aux réflexions de notre cor .frère. Il y va de l'honneur du nom bel/ ^e et du nom flamand même. Quand or; voit le sort réserve! par les Boches à def. Flamands comme Fons Sevens, Païul 'Frédéricq ou Victor Delille. arrivé b ier en Suisse après seize mois de captivité au camp de Holzrnunden. on comprend trop ce qui mérite à d'autres la faveur du gouvernement allemand. Ce qui vaut aux De Clercq, Jacob, Kinipe, Borms et C" le patronage de l'Allemagne leur mérite à co-up sûr les rigueurs de la Belgique. Il n'y a pas deux avis là-dessus dans nos provinces opprimées, qu'elles soient flamandes ou wallonnes. Le pangermanisme est de tous les partis Qllemands jhNGORti UNE C SIGNIFICATIVE BtvOie u^e ciiaUon ql5i prouve quc iLS .-y^ands de tous les partis sont atteint-/ «€■ la môme maladie pangermam ste Une brochure sur la Belgique vient ùc paran-re à Munich (Librairie I.-F liell-niann^, sous la signQ.t-uire d'uji des orate- trs J es plus connus du Keichs'tag, M. M aller-Meininger. q'ui est en f^néral le porte-pa-role -du groupe dos progressistes de gauche bortsclirittliche VoJ^spartei). Dans cette brochure il raconte jGs impressions ressen-ties lors d un Voyage qu'il fit erk Septembre 1 tl 1 «), en Belgique ct. dans le nord de la r-rance. De qu façon ce chef « démocratique » envrs'ag!C.t.ii l'avenir de la Belgique? Quelques -r^inases nous le disent •: « Le rétablissement complet tles anciennes conditions politiques conspuerait, d'après mon avii, une impossibilité, cou- personne-, parmi ceux qui connaissent réellement l'état de choses, ne doute qu'il ne pourrait plus être question, après les événements de ces dernières années, d une indépendance et d'une liberté de la Bel-gique en face des puissances de l'Entente. La Belgique ne serait, ûprès cette guerre, qu'une colonie lianQaise anglaise... Ce qui fit le mal-neur de ia ce fut la soi-disant garan tie de 1 nidepenyjince cjll pays par cinq grande^ jiuiasances. Gv.fe structure renfermait les ge:-|nes a un co'nfljt permanent. Le développement intérieur pan.iuille, pacifique do ce pays riche et DOiiy ^ de la })ont de i [rllr0pei ne pe,;! ® . assuré que par la garantie d'un seul EUt !°r. g et puissant. Des garants qui sont en même temps des adversaires et des concurrents n'assurent au pays aucune protection, aucune sauvegarde. Ils constituent au-contraire un'foyer permanent de craintes et'de menaces! Le!pa3-s neutre pareillement protégé est en réalité un volcan qui menace à chaque moment de faire éruption. La protection' ne peut - être constituée que par une seule puissance conlineniale voisine, fortement supérieur", qui garantisse au pays la paix et 1a. sûreté, le développement tranquil n et la liberté intérieure nécessaires, non par un papier, mais par un pouvoir réel. » u Ce n'est pas un chef de la droite, un pangermaniste, un_ adversaire du /-Jianee-lier -pli proclame ainsi la .nécessité de faire de la Belgique une dépendance « intérieurement libre i» de l'Allemagne, ^'est le docteur Muller-Meininger. un de's chefs les plus c contés de laga.uche bourgeoise ! On comprend qu'un ' journal aussi ultra-annexionniste que la c' Rheinisch-Westfaelische Zei-tung " l'applaudisse dans son numéro du 8 juin. Attendons ce que vont dire les journaux socialdémocrates majoritaires, qui n'attaquant que les annexionnistes de ia droite," de cette tlrèse « démocratique » qui consiste à apporter à la Belgique le bonheur. la paix et la liberté par le pouvoir de l'empire allemand ! » Où en est I'Allemagne ? COMTÀTMS m TSBI01 —^>0<(— « L'ALLEMAGNE EST EPUISÈE EN HOî'jMES »... L'article ci-dcssovs est traduit du Times du jeudi 22 fuin. Son auteur vient de quitter l'Allemagne après un séjour de deux ans. Les impressions émises dans cet article portent toutes la marqua dv vu et 'du vécu. Encore faut-il noter que ia disette s'est sin-rjulicremcnl aggrarce, depuis quelques semaines, ainsi que fy prouvent les lamentations. du roi de Bis cidre, doiut notis parlons plus loin. Depuis les jurs de la. ga-ande mofeilisa-tuon, wotiW y.é voyageur, quand; ia, nation se rangea sc>u;< ]es dra.peG-n.\. a.Vec joie et enJlïpusiasBi.e, il y a eit du cliur^pmem t dans 1 ctat rt espnf et u,n ,acoroissie/n«nt. graduel dos inconvAJijçnts ei des e haraes de la guerre, l'orgueil des exr toits''de l'Allemagne et foconfftnt? dans !,- , victoire fïna'e ■iwa-aisse^t encore inébranlat ,ies !,a dép"—î saon o- ,j aurait, pu se forme r a ^ pour rinslant. g,.flce £°r^ey* elé.nus e n ,-ireu^ti.on dans f aites les villes et village s sur victoiw i navale du Juttand. On c roit r'.nn-, le »mm<r . nltom-anij. que la flotte brit..Jnnicme Ist au , fond de eau et ou au beat de ùeu de se'-, marnes il y aura aboï îdrince de nou-rntunft . pou«r tout le monde. ! l A S''»M pf S - GOM- e MENT 8N F/1(î PATfEtrrER ] 3 -EUPLS s II y avait en fév r;er pjus do a sujet de la nouri ji,lre t«ulJ11-es au e aujouird'hui C'est œ nmillà que la prSn -i non^a réene' fflent à se fâre seÀtir ; Tes , PJaJntes étaient, Vîves 4* générales t pommes de ter re éiséeUt >• ,£» -- que d a,voar yé ai ces derniers nrois In ABe-ma^ne il est .mpossible de se rendre compte ^?Ia P!eine signification d'«ue 'tefe^feï On se sert des pommes de terre de fa fa s 'W^ieuse. Elles - lmgjwdien» pran.sipaî dans la • abr-r-Pil0, p<»n ; cites doivent faire contrepoids «u^ £ pertes portions de viande <jue l'on sert ^ e «i.e-s figurent de t'u-ae ou l'autre L- dans presçjue tous les pjats qui sur la table. On vous sert même desrir/S ef de terre en salade de XwSfZÏLCSSÎ r si habilement dégwisées que vous ^ «9n® e facilement ne pas les-reconnaît*» rv?1 T-ez 1. que la pénurie de pommes die 'f™ 1- de Va consternation jusqu'au mois de mars I. ou d énormes approvisionnemOTts fu™r J •, amenes de Roumanie, de Bulgarie et di T? e quie Le gouvernement prit texte de a abondance temporaire pour invite» «etto s p,e. à la patience. Les fonctionna - ") P«u-s à ceux qui muimuraient : „ • ^ros disaient nous vous avons obfp- v"ous voyez que terre ; bientôt nous * _*iu des pommes ae - vous désirez. •* , vous aurons to«t ce que I^es ré^: ' ^ la ■- Bensationinels de la l>atnille de -«sr Su Nord ont considérohlement. a.ccrii Ift sentimè-nt unanime que les rigueurs 4u biocus toii-client à leur fin, et que les rations Ih seront, bientôt auigime,niées en* variété et en [\ quantité. Une autre méthode pour étouffp-f les plaintes est de faire remarquer les souf- ' fiances des soldïats au front, et de d'écâareî1 que le moins que. puissent faire ceux qui rj, sont chez eux en sûreté est de consentir à quelques sacrilices. es liv' COMMENT ON SOUTIENT L'ENTHOUSIASME PCPULASRE ie li- Pour ce qud est de maintenir le ii.tveara ix '.'s l'esiprit du peuple, l'organisation gouverne--r- mentale est admirable. Chaque petit village a- a son canon, et quand le gouvernement vi donne le signal on tire le canon, chacun se ' te hâte d'arborer le drapeau avant même de n- demander quel est le succès que l'on célè-fe ire. Quand le fort de Vaux a été pris ies ia réjouissances ont duré deux jours, * a- On ne sait lien des pertes essuyées près de Verdun. Naturellement, ce n'est pas facile de se réjouir de fout cœur, 91 ce n'est « dians l'espoir qu'une victoire allume de nou-m veaux espoirs en une paix prochaine. Après :i la chu,te de. Verdun on envisage la prisé de s, Belfort, laquelle doit être suivie de la marche n, sur Paris et de la fin de la guerre avec la s, France. :1- L'EPUISEMENT DES RESERVES ALLE-,e MANDES. — DES SOLDATS BE QUATORZE ANS. — L'ENTRAINE MENT MILITAIRE DANS LES ECOLES 11 1111e reste jjlus dans les villages d'hommes ou de jeunes gons aptes au service. Les gar-ç'ons de 17 ans ont déjà été officiellement appelés et sont à l'entraînement dans les :e dépôts. De plus il y a aujourd'hui au front s" des garçons plus jeunes. Si uji gars est gros l> et tari, 011 le prend, quel que soit son âge. r" On m'a parlé d'un enfant' de quatorze ans qui a tait- six mois de front. n Les travaux des champs sont faits entiè-rement par les femmes. Eiles^font fout, môme le labourage, 'sauf qu'elîês attèlent '' des bœufs au lieu de chevaux. D'aiiieurs, on I Voir rarement un cheval aujourd'hui. . ,, Dans les petites villes, il est également presçjue impossible de trouver un homme « en âge de servir. Les hommes de loi sont i. parmi les derniers qu'on appelle, mais dans ■c une localité où il y avait 70 avocats avant la .. guerre, il n'en reste que quatre aujourd'hui. Dans les villes on rencontre beaucoup s d'hommes en uniforme, mais jl n'y a plus que dans les bureaux des administrations, • i. ' dons tes établissements financiers :et aux i. compagnies d'assurance qu'on voit des civils II en âge de servir. On les considère comme -. indispensables à la conduite des opérations ii financières du pays. a Tous les commerçants, tous les employés ■ i d'industrie sont partis. — MON AVIS* V I- MOI EST QUE L'ALLEMAGNE EST ËPUI-e SÉE EN HOMMES. Il n'y a pas.de réserves au moment où nous sommes. Les petiis gar-

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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