Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 29 Mars. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/wd3pv6cc5k/
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TjmAUTCHE 29 MARS 1914 L'UNION DAIMS L'ACTIOIN VINGTIEME AIVnfEt — n»° tJO ABONNEMENTS Pour toute la Belgique . Dn an ,,-Ù. 9.00 Six moif » • • • » M» Trois mois • • • «• i-/. s.» CZI ■ ■ ■ ■ Gr.-DuchodeLmsmfj. 20.00 Union porta!#. . • .[ -i\ « 80.QC V~~0v - '! Directeui&i •- J Fernand NEOR/^Y Editlcn *** (6 h.toir) Edition 10 h. loir) Edition if- (minuit) LE XXe SIÈCLE ANNONCE8 Annonces «rdi».. petite ligne . Ml Réclames (3* page), la ligue. 1.5# Faits divers oorps . . » 4.00 Faits divers fin. . , a 3.00 ■tfarations Judiciaire! » 3.00 Nécrologie» . . . > » 2.00 Le* annonces sont reçues au bureau du Journal 5 centimes le numéro Téléphonas 3G46 et 3B80 Instar-are omnia in Christ* Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles E DITION •¥ LA POLITIQUE ANGLAISE N'A PLUS DE CONSERVATEURS! >—« L'idée que tout le monde se faisaii hier encore, de l'Angleterre Tous ceux qui, sur la "foi des manuel d'histoire et des souvenirs du règne de Vi( toria, vivaient sur la conception d'une Angle terre modèle des nations parlementaires e type de l'esprit politique, sont doublemerj stupéfaits de la crise qu'elle traverse à ce instant. Chose paradoxale, ce n'est pas le pari radical qui se montre présentement le moin gouvernemental des partis anglais ; c'est 1 parti conservateur. Le parti radical s'es borné à être faible, ce qui est bien, san doute, lorsqu'on est au^pouvoir, une façoi d'être peu gouvernemental. Mais le part conservateur fait pis : il sape directement par esprit de parti, la base de tout gouverne ment, en jouant coptrele cabinet Asquitl de la défection des officiers destinés à l'Ul flter. Et ainsi, c'est l'Angleterre tout entière qu est mise sens dessus dessous. Sans en excep ter aucun parti, même celui que son idéa attachait le plus aux principes de conserva lion politique. l'Angleterre est emportée pai un vent de iolie démagogique ; elle tour billonne sans boussole ; sa politique inté rieure a littéralement le vertige ! U faut ouvrir les yeux tout grands sur ur phénomène si considérable et si peu attendu. L'Angleterre a exercé depuis cent ans une influence prépondérante dans les affaires du monde. C'est elle qui fut, depuis la fin de l'épopée napoléonienne, non point la dominatrice, mais 'a régente ou, mieux encore, la modératrice des Etats de civilisation chrétienne et occidentale, et par elle, de la politique internationale universelle. Une seule règle, il est vrai, ^y avait guidée : l'intérêt anglais ; mais l'intérêt anglais étant essentiellement insulaire, commercial et disséminé ' dans toutes les parties du monde, l'Angleterre avait pour devoir de veiller à ce qu'aucune nation continentale ne dominât les autres; l'intérêt anglais ne cessa ainsi de se confondre av.ee celui de l'équilibre européen ou plutôt avec celui d'une neutralisation réciproque et constante des influences continentales ; par là, la politique anglaise servit, en général, la cause de la paix, spécialement dans les rapports des nations situées à l'ouest de l'Europe. La constance même de cet intérêt anglais, garantie par la fixité particulière des conditions économiques de rétablissement' politique anglais dans le monde, cette constanoe formait, à nos yeux de continentauxj'un des traits essentiels,sinon le trait le plus caractéristique de la figure morale de la nation britannique. Elle communiquait à sa physionomie quelque dhose de romain. Et comme cette constance de la politique extérieure n'eût pi s'expliquer ni se maintenir sans une conti nuité particulière des affaires extérieures di Pays ni ceHe-ci sans une fermeté spéciale d< esprit politique de ses citoyens, nous avion: pris l'habitude mentale, justifiée d'ailleuri par le cours presque séculaire des événe ments, de classer la nation anglaise au ranj de personnage unique sur -la scène politiqu< du monde. IH nous semblait voir en elle Pune des réus sites les plus heureuses de la chimie orga nique des nations : un composé eictraordinai rement stable de liberté individuelle et d< discipline patriotique, d'esprit d'indépen dance et de vertu civique, d'aptitude parle mentaire et de caractère gouvernemental L'Etat britannique, dans son activité inté rieure et extérieure, nous paraissait être une merveille d"équilibre, quelque chose comme l'équation idéale réglant l'alternance d'édhap peinent des forces d'impulsion et de modéra tion qui gouvernent la vie intérieure des Etats. 'La loi constitutionnelle tempérée par les mœurs; les mœurs, émanation concrète de la vie, infusant à la loi, œuvre idéale de la raison, le réalisme nécessaire à la fécondité de l'acte politique ; le sens gouvernemental inné des citoyens offrant à 1 homme d'Etat, en dehors des constructions fragiles et périssables des partis, ¥ appui permanent indis pensable à la projection dans l'espace et dans le temps de ses conceptions les plus hardies et la garantie de continuité requise pour la réalisation des grands desseins nationaux : quelles meilleures conditions de santé et de prospérité eussent pu être réunies ? Et l'Angleterre, _ effectivement, les réunissait. jEt il semblait qu'elle fût bâtie pour durer ainsi des siècles!..* Le chancre de l'Ulster et l'attitude des conservateurs Cela en aura tout juste duré un. Le « mirade anglais » — car on peut parler, quoique dans u nautre sens, d'un « miracle quoique dans un autre sens, d'un « miraele grec s — aura pris fin avec le xix6 siècle ou aivec le début au xx®. Pour peu qu'on e*anine attentivement les incidents de dette métamorpheyse, o'est à l'avènement des radicaux au pouvoir qu'on est obligé de fixer le commencement de la décadence. A'h! sans doute, il n'est pas dans notre pensée d'approuver l'attitude des conservateurs anglais dans la question du home raie. Jl y a quelque chose de lamentable et de démoralisant dans cet acharnement d'us grand parti à attacher sa fortune à la consommation officielle de la plus criante peut-être de toutes tes iniquités historiques qu'ur Etat ait commises vis-à-vis d'une nationalité plus faible. L'Ulster, te ahaiicxe de l'Ulsfeer, c'est, en somme, la violence e^ la rapine protestantes qui l'ont ouvert, H ^ a deux siècles demi, au flanc ensanjiante de la malheureuse et catholique IHaride. Tout se paie, entre nations comme entre hommes : il est rare qu'un temps ne vienne pas où le Destin renverse sa roue et où 1*oppresseur ne tombe au Douveir ele l'eppsimé. Les protestants de i Ulster connaissent aujourd'hui l'un de ces retours justiciers de la volonté providentielle 9ui gouverne les destinées des peuples, b obscure eonscienoe do Fiftjustioe q«i engendra leur possession les inquiète sur la conservation du bien mal acquis et, quoiaue te légitime possesseur leur donne valable caution de sa générosité, ils affectent de craindre que, sous le régime du home rule, ja-prescription du crime ne soit pas toujours indiscutée. Les conservateurs anglais ont eu le tort 8r^e> à notre avis, de ne pas s'employer à canner les esprits. Ils avaient un beau rôle «e médiateurs et de négociateurs d'apaisement a jouer entre tes héritiers e>t les victimes «es politiques criminels du xvii* siècle. Us ont préféré celui de fomentateurs de la volte et d'excitateurs de la méfiance. C'est leur faute, et il serait paradoxal d s rendre les radicaux responsables. ;- Mais il faut savoir ausi s'élever pl-us h !- que l'événement et arracher aux faits du j t leur masque de péripétie ou d'épisode p t découvrir l'âme qui les anime, t ^ La crise de l'Ulster n'est, en réalité, < l'une des manifestations d'un état de trou î plus profond dont les indices se sont mu s pliés depuis dix ans d'une manière effraya s en Angleterre. t Pas plus dans l'ordre de la politique < 3 dans l'ordre de la nature, il n'y a de h î sans cause. Les faits sont d'une gravité i ceptionnelle. Tout un parti, et justement , parti conservateur, organise, instigue ou s - tient la rébellion armée d'une province, p i voquo les démissions d'officiers, les enc - rage à discuter l'opportunité des ordres Sir Arthur Paget, générai en chef des forces anglaises - leurs chefs : les approuve d'en refuser l'ea î cution ou d'y poser des conditions et s'a ; p'iaudît, à la face du pays stupéfait, de v< remettre publiquement en question, par d - sotaafcs, les fondements mêmes de la dis pflme militaire!... On ne trouve d'ordinaire d'exemples d' : tel phénomène qu'en des pays non enco ■ sortis de la phase inchoative d'organisati< ou retombés à l'état d'anarchie. Voyez bien i'énormité de oe qui se passe La discussion de son devoir d'obéissan : par le soldat, c'est proprement la manifest ; iïion caractéristique de l'état de révolutk Il est, en effet, le symptôme de la déserti ie la Loi par la Force ; c'est l'indice l'anéantissement, aux mains de l'autorité, la vertu de contrainte consubstantielle à 8 décrets ; «'est l'attentat essentiel à la ir jesté impérative du Droit; c'est le Pouv< que l'on découronnc de sa prérogative commandement ; c'est la volonté nation* que 'l'on dépouille de la faculté de s'acco, plirj c'est le groupe politique que l'on pri du moyen d'agir comme tel, donc de vivre tant que groupe ; c'est l'Etat que l'on frap tout entier de paralysie. La discussion de l'ordre par le soldat, c*e Faete élémentaire de la décomposition l'ordre social. La responsabilité du parti radical Que ce phénomène éclate soudain dans nation qui passait depuis cent ans pour plus saine et de tête la plus solide, politiqu ment parlant, de PJEurope, il faut donc q quelque chose s'y soit passé qui en soit cause et t'explique. Ce quelque c'hose, c'est le changement d bases de sa politique intérieure, c'est l'av nement des radicaux au ministère, ou, pl axactemeat, c'est la substitution des conce taons et des mœurs radicales aux eïonoeptio •t aux mœurs des partis classiques da: Pexiorcioe du pouvoir. Le propre des radicaux, comme de tous I partes populaires, c'est de faire de la sure chère électorale le principal ressort de l'i fluence politique et l'arbitre des résohitioi de l'autorité. Prenant à la lettre l'axiome fondament de la politique moderne que la source c pouvoir est dans la nation, le radical éri{ ea postulat pour les citoyens, à leur se tiire de citoyens, le droit d'exercer la prér gafcive du contrôle politique, et en règle c conduite pour leurs élus de se retremper plus continûment possible à la source mên de leur mandat. Certes, si, de fait, l'éducation politique 6 la masse était achevée et son maintien ci ranti au niveau de la difficulté variable de affaires publiques, une organisation de < type serait supportable. Il ns faut pas chercher ailleurs que dar ua fait historique de cette qualité la raiso ei* la supériorité politique relative de l'Eta anglais au cours du xix° sioole : la mass investie du droit é4ectoral y fiufc, duru<nt cett période, formée en majorité d'individus af parvenant à une classe d'aristocratie boui geoise, ay.ant des intérêts solidement fixé par l'hérédité ou stables de nature ; au reste assez susceptible d'accroissement uature pour que la cause du progrès social ne fû point compromise et trop attachée, d'autr part, à ses intérêts pour cesser d'être intelli gemment conservatrice. Mais voici que la population général augmente; le droit de suffrage s'étend; de ciasses nouvelles de niveau économique plu bas et d'intérêts plus mobiles et plus diver aCoedent à la vie politique : aussitôt l'ax de l'influence se déplace ; le flot popuiair LES NOUVELLES Le veyage du Roi à Ostende a été marqué, vendredi, par un incident asse grave. Un peu avant l'arrvée à Bruges, un des bielles de la locomotive d-u ti-ain cou IB. voyant le Roi. se rompit ainsi .qu'un essieu La présence a'esprit du mécanicien évita u déraillement et le train .entra en gare san t autre incident, mais avec un certain retard. re" La locomotive avariée fut aussitôt rempla , cée et le Roi, qui était descendu sur le qua eD pour examiner l'essieu brisé, put continue , son voyage après une attente d'un bon quai ZI d'heui'& 3111 Le général de Ceunlnck me vient de solliciter sa mise à la retraite dan ble trois mois. Iti- La décision prise par l'honorable chef d Qte corps d'état-raajor n'a aucune corrélatior nous assure-t-on, avec l'incident Monviîle juc Elle est motivée par des raisons de santé. ex Un jubUé professoral à l'Université le de Louvain ou- M. 'Charles Mœller vient d'achever h ro- cinquantième année de son professorat du- l'Aima Mater. A cette occasion, l'Associa de tion des anciens membres du Séminaire his torique dont il est un des présidents d'hon neur, a décidé de faire appel à tous les col lègues, anciens élèves et amis du vénérabl professeur pour célébrer un aussi rare jubilé A cet effet, le Séminaire historique n'a cri pouvoir joieux faire que de demander au: erudits formés par les soins de l'Universit de Louvain, l'hommage de leur science e de leur talent. Ils sont eient.dont les mémoi res, qui parcourent toute l'histoire depui l'étude de M. le professeur Van Hoonacke sur Sennaohérib, en 701 avant Jésns-Christ jusqu'à la contribution, à l'histoire du réa lisme littéraire par M. l'abbé P. Halflants seront réunis en deux grands volumes. Ce volumes seront offerts à M. Mœller, le lund 30 mars, en une séance solennelle qui aun lieu dans la grande salle de la Bibliothèque aux Halles. Le comité organisateur, sous le patronagi du cardinal Mercier, de M. le ministre Poul let et de Mgr Ladeuze, est assuré d'avance du succès de cette manifestation d'ordre scientifique faite à un maître éminent, qui par ses publications, par son enseignement par la, fondation et la direction de la confé rence d'histoire, par les travaux et l'ensei gnement de ses élèves, a si puissammen' contribué à la formation des historiens e des docteurs en droit sortis de notre Almf Mater, en même temps qu'il a agrandi l'in fluence et le renom scientifique de l'Univer sité catholique. Les Belges en Turquie Nous avons reproduit hier une informa tion du « Journal des Débats » annonçani que deux Belges et deux Néerlandais ve naient d'être chargés par le gouvernement ottoman de la .réorganisation de la Turquie d'Asie. Cette information se rapporte évi demment à la désignation des officiers qu seront appelés à s'occuper de la réorganisa tion de l'Arménie et par conséquent à la mission dont Boghos Pacha Nubar fui chargé il y a quelque temps auprès du gou vernement belge. La nouvelle du «Journal des Débats i :e" nous paraît sujette à caution. Il ne s'agil P" pas en effet de désigner pour l'Arménie )ir « cjuatre » mais « deux » officiers et d'autre J® part ces officiers devront appartenir tous 21~ j deux à la même nationalité. ; Jusqu'à présent le gouvernement belge n'a 111 i pas été informé de ce qu'une décision soit re intervenue. U ne paraît d'ailleurs pas que )D la solution de cette question doive être imminente.Aux gens d'affaires Un bureau réalisant tout le confort mo-n- derne rend le travail facile et agréable. Aux personnes désireuses d'installer ou jC de moderniser un bureau, nous conseillons de s'adresser à la maison Yanderborght frères, rue de l'Ecuyer, qui s'est spécialisée dans cette branche; elles obtiendront sans '}r aucun frais plans et devis et recevront sans engagement pour elles, un catalogue très eomplet, récemment composé. CHRONIQUE DU JOUR z\ « ALLEZ L'DEHAflDER A GERBO 3 U a suffi qu'on mît le nez de M. Massor — dans le favoritisme qu'il dénonçait à granc . fracas, en lui prouvant que ce favoritisme i était libéral et non clérical, pour que le dé s puté de Mons éprouvât le besoin de changei d'air. Pour dissimuler sa reculade, il se livre à i toutes sortes de cabrioles. Tout d'abord, i r lâche complètement son ami de l'enregistre t ment; :1 n'essaie même plus de justifier se nomination indéfendable; il se contente d< débitev quelques-unes de ces pantalonade: par lej uelles il a l'habitude de masquer se: s défaite dans le Borinage et autres lieux. U lâohe donc son financier; et d'un. x : U a bien soin de ne plus reparler de la répart; ion des hauts grades au ministère ' des finances, pour la plupart aux mains d'anticléricaux; et de deux. Il se garde prudemment de répondre è i notre question sur les chemins de fer; et df ' trois. ^ Enfin au suret de la Société des Chemin? j, de fer vicinaux, au sujet de laquelle il était _ revenu trois fois à la charge, il exécute une _ de ces retraites qui sentent la panique. _ t II ne s'agit plus maintenant de « nomina-. 'tion scandaleuse ». Non; M. Masson ne con-3 teste plus le talent ni l'honorabilité du nou; " veau titulaire ; il avoue ingénûment ce qui j le chagrine; on n'a pas nommé un de ses c amis, un ami,eiui avait toutes les qualités 1... i On a pu voir au cours de cette polémique b que les amis de M. Masson ont toujours tou-_ tes les qualités, tandis que les gens qui ont 5 le malheur d'être catholiques ne méritent , .que d'être mis au rancart. i Voilà où en est le député de Mons! ' j Nous fui avions demandé compte du ré-' tablissement d'un poste, jugé inutile pen-5 dant plus de quinze ans, au profit d'un de i ses protégés^ dont coût : dix mille francs ^ par an extraits de la caisse de*s Vicinaux. i Cette question le gêne fort : Pour s'en ' ' tirer, il fait le ketje et nous répond : « Al ; liez 1' demander à Gen-bo! » . J Le public a déjà Jugé les accusations de j • M.^ Masson au sujet du favoritisme clérical; j il jugera les dérobades auxquelles il se livre | 1 quand on lui parle, preuves à l'appui, du fa-' ; voritisme libéral. -i FIN DE SÉANCE > •' Certes, si l'on s'en laisse imposer par la i majesté du lieu, les séances de la Chambre > sont passe-temps fort grave. Mais à consi-• dérer objectivement les choses, depuis que !rintelligente obstruction faite au projet scolaire oblige le Parlement à siéger jusqu'à 11 heures du soir, pour discuter les budgets, les séances-sont, véritablement, farces sans < agrément. ' ; Cependant,par instants,nos honorables re-" i trouvant quelque force pour s'égayer de fugi-» tives ^'aisanteries. Voici un spécimen descon-' ; ®epi^i>0eturiïes qu'ils échangent en ces oc-' , casions. Nous citerons )'*Analytique» de ven-L drecli : « M. Van Damme. — Je vous prie de ne ; point m'interrompre, car il est déjà 9 heures . du soir. M. de Jonche d'Ardoye. — Mais c'est pair-> fait ! En Angleterre on siège la nuit. M. Van Damme. — Nous ne sommes pas des lords anglais .(Rires.) A droite. — Ça se voit. (Nouveaux rires.) ' M. Van Damme. — D'ailleurs même, si on 1 m'interrompt, je n'en ferai pas moins mon discours, car je ne peux tout de même plus . '■ rentrer chez moi. (Hilarité. ) M. Franck. — L'assemblée est, du reste, fort distinguée : A droite, il n'y a plus que j des ministres et des anciens ministres. (On rk.) j A droite. — Ou des futurs ministres ! (Nou-J velle hilarité. ) » Yoilà au moins qui prouve de la belle I humeur ! Pendant ce temps-là, la majorité des jour-{nalistes parlementaires se demandant à quelle heure elle ira souper, agite en son esprit des pensées homicides. Les plus raisonnables, adonnés à la sooiologie, songent avec mélancolie au bel article qu'ils vont faire sur la limitaion des heures de travail des terrassiers. p" monte ; il porte au pouvoir ses hommes, les radicaux, et leurs méthodes. st Le ministère, d'abord, cesse d'être i'ex-ie pression forte et unitaire de classes fondues ou fusionnées en grands partis d'opinion ; il devient le commis d'exécution d'une multitude de groupes économiques ou moraux coalisés pour la satisfaction de leurs appétits la particuliers. Conséquence : la notion de l'intérêt géné-e" ral et, avec elle, celle de l'ordre, s'affaiblit élans la conscience publique. [Les membres du ministère libéral cessent gs d'avoir un programme doué d'unité ; ils se bornent à faire le dénombrement de toutes Jg les exigences particulières des groupes dont __ l'addition numérique seule leur assure uue Jg majorité et ils s'assigneut pour idéal et pour 1S tâohe de les réaliser l'une ajprès l'autre avec l'appui intéressé de chaeuiu ÎS Une fois eette formule arrêtée, tout l'inté-[î- rêt de ta rivalité parlementaife des jkfartis Q. est, du coup, épuisé. Le résultat est connu 1S d'avance : la coalition majoritaire répond à tout et de tout * la conjuration des égoïsmes a,l est la garantie de la satisfaction des appétits i-, de dhaoun. La partie saine et intelligente du re pays se désintéresse de la lutte. L'intérêt \] général est livré au dépeçage dos factions : 5- les classes riches, la Constitution, les grands e principes eîe la vie publique feront les frais ;e de cette cicitation du patrimoine moral et e matériel de la nation. Satisfaction aux libéraux,dans la question e scolaire ; satisfaction aux démagogues, dans l- la question de la réforme financière et des is impôts; satisfaction aux partis ouvriers, e dans les questions de lois dites sociales (assurances, rachat des terres,, etc.); satisfaction s aux Irlandais, dans la question du rôle cons-n titutionnel de la >Ohambre des lords ; satisfac-t tion aux pacifistes radicaux, dans la question i e de la réduction des armements et du rappro-e chôment angdo^allemamd, etc. « Quand M. As- , quith, a-t-on dit, aura ainsi fait le tour de sa - majorité, elle se dissoudra d'eltle-même... et ] s 2 n'y aura plus rien de rien en Angleterre. » , Ou plutôt si, H y aui'a encore quelque i cliose r il 3' aura la- désorganisation de la vie t publique; il restera ce que l'on commence à 3 voir clairement : les rouages faussés de la . - machine gouvernementale, le pays sans ins- 1 titutions pofatiemer, d'ensemble, le ex>rps po- j a litique en état de desagrégation. s 1 Les conséquences!... 3 Les conséquences, en effet, sont déjà là < b qui pointent. A l'extérieur, une baisse de l'influence anglaise dans les conseils des puissances a coïncidé avec le ralentissement de ses armements navals, imprudemment pratiqué par les radicaux de 1904 à 1908; et corrélativement la paix européenne a marqué des soubresauts annonciateurs de ruptures d'équilibre. A l'intérieur, la démoralisation politique a inévitablement gagné le parti conservateur. Puisque le niveau de l'influence politique descendait dans les couches sociales, et que les institutions devenaient de plus en plus populaires, les conservateurs ont cru utile de se rapprocher, eux aussi, du peuple et des façons de la politique populaire. Ils ont rajeuni leurs cadres : leurs chefs, jadis tous issus de l'aristocratie bourgeoise, ont cédé la place à d'autres pris dans les rangs moins élevés de la société : M. Bonar La*v a succédé à M. Baîfour, héritier du marquis de Salisbury. Leur tactique s'est à sem tour modifiée : croyant lutter ainsi moins désavan-tageusement, ils ont emprunté les méthodes de combat aes partis extrêmes. Comme les radicaux, ils se sont mis à faire de la surenchère électorale et de la démagogie. Et, une fois entrés dans cette voie, poussés ; par cette logique des faits qui est toujours | ®t partout plus forte que les pauvres combi-aaisons des Giroudins, ils sont allés d'emblée plus loin, étant parti d'opposition, que les radicaux eux-mêmes, un peu tonifiés que sont ceux-ci par 1e contact des réalités et responsabilités du pouvoir. Résultat net : la politique intérieure anglaise, les luttes des partis en Angleterre; l'ont maintenant plus rien qui les distingue le la politique, des parlements, des luttes politiques du reste de l'Europe. L'Angleterre n'a plus de vrais conserva-;eurs clans son personnel politique. Elle ne pourrait plus ^ être maintenant proposée ïornnie le modèle des Etats parlementaires. (Là comme partout ailleurs, sous l'influence les mêmes ca.uses, et l'apparition dii phé-lomène coïncidant de même avec l'avene-nent du radicalisme au pouvoir, l'évolution >n pire s'est accomplie. Une seule différence : elle a été plus rapide.Que dix années seulement de politique de surenchère radicale aient suffi pour désor-nter complètement une nation aussi magni-iquement douée de sens politique que prouva 'être la nation anglaise durant le xixe siècle, »t pour amener ce pays au bord des abîmes lémagogiques, il y a là de quoi iaire réfléchir quelques esprits légers et de quoi refroi-lir certaines têtes sur ie continent. BELGA. Bulletin politique ! Rien n'a transpiré au sujet de Ventre-vue de Venise où se sont rencontrés l'Empereur d'Allemagne et le roi d'Italie, i Cette entrevue laquelle assistait le mar-'• quis di San Gialiano, a eu évidemment \ un caractère politique et les deux souve-. rains ont dû s'entretenir des questions politiques du jour. Les journaux admet-• tent — et avec eux les journaux français ■ qui s'en occupent — que la politique italienne s'oriente de plus en plus vers les \ questions méditerranéennes et colonia-1 les. Ils en concluent qu'à Venise il a dû ' être question principalement d'une extension des principes politiques de la Triple Alliance à ce domaine qui jusqu'à : présent lui était étranger. Il y a quelque '■ temps déjà le ministre italien des affaires étrangères avait déclaré que la Tri-pie Alliance avait été renouvelée telle quelle, mais ceci n'est qu'une formule diplomatique qui ne dissipe pas l'équivo-' que. Ajoutons qu'à Trieste l'empereur a eu une longue entrevue avec l'archiduc héritier d'Autriche. —La situation du cabinet anglais reste singulièrement difficile et la démission maintenant officielle des généraux Fren-che et Stewart n'est pas faite pour la consolider. Dam, les cercles de Londres on considère que le cabinet se ralliera maintenant à la proposition d'élections générales avant l'échéance normale, dans cette pensée qu'il aurait tout à gagner à engager la bataille sur la question soulevée par l'attitude des officiers irlandais. Il s'agirait moins de se prononcer pour ou contre le « home rule » que de demander aux électeurs s'ils sont pour l'armée ou pour le Parlement. — Le conflit soulevé à Constautino-ple par Varrestation dans les bâtiments de la légation néerlandaise de Vex-député Basri bey vient d'être entièrement réglé. Déjà le gouvernement turc avait promis la punition des soldats qui s'étaient rendus coupables de cette violation de l'immunité diplomatique\ mais la Hollande avait déclaré celte satisfaction insuffisante. Elle vient d'obtenir gain de cause sur toute la ligne : le cabinet turc a remis Basri-bey en liberté et Va gracié. O11 se souviendra qu'en pareille circonstance un condamné réclamé par l'ambassade de Russie pour avoir été pris à bord d'un paquebot russe fut trouiSé pendu dans sa cellule. H y avait été « suicidé». Etrennes Pontificales »o«—— TRENTE-QUATRIEME LISTE. Report des listes précédentes : fr. 82,625.6i Superior èn lecraars, Klein Seminarie, Rousselaere, 120; En l'honneur do la Bienh. Sophie Bara, 1CJD ;oOmte et comtesse Edouara de Meeus, Kerokom., 100; Geestclijkoid en Congrégation, Moorseele, 140; 3fe-Père, accordez-moi votre bénédiction, 25 ; Anonyme, Willebroeck, 25; Mme D. Van den Bossdie, St-Antelinckx, 50; St-Père, bénissez-nous tous quatre, 100; Un prêtre de Hoogstrae ten, 50; A., de Gand, 30; M. T. A. H. N. A., 25; M. Alf. Gusbin, 25; Anonyme, Eecloo. 50; V. H. F., 30; Conferentie der onderpas-toors, Lier, 26; M. e»t Mme Victor Lefebvre, Tournai, 50; O. K., 40; Abbé L,rvan don Berghe, Mouscron, 20; Juff. Vercruysse, Kortryk, 20; Anonyme, Courtrai, 20; Id., 10; Une veuve, 1; Une famille éprouvée, Isoghem, 1; Onbekend uit R., 2; Voor ons Viktorken, 5; M. M. J. J., ^St-Denis, 12; Eener tolbeampte voor cio welgelukk*n van examens, 5; H. A n ton i us ter eere, 1 ; Indien 't mij zalig is, 1; Naamloos, Moere, 5; Pour obtenir une guérison, Engsbergen, 5; M. V. D., Ostende, 2; Pour deux vocations et une guérison, 5; A la mémoire de Pie IX, 1; F. V. D. 0., Isoghem, 4; Anonyme, 1.46; Abonné de Florzé par Sp-rim<)nt, 2 ; St-Père, bénissez-moi, 1; St-Joaeph, je vous recom mande mon avenir, 1; Un enfant du Sacré-Cœur, 5; M. Eug. Desseilles, Fouches, 20: M. F. M. cc. D., 10; En l'honneur de St-An-toine de Padoue, reconnaissance, 10; Mlle C. D., 5; A l'honneur de S t-Joseph, 5; Pour le repos de l'âme d'un cher défunt, 2; Famille J. L., Tubize, 2 ; Pour obtenir une guérison, 1; H., pensionné, R-esfceigne, 1.50; Pour la guérison de notre enfant, 2; Onbekend, 2; Uit Turnhout, 2; Onbekend, Lierd, ë; O. S., id., 10; Anonyme, Barry, 2. Total : fr. 83,821.59 *•* On peut adresser les souscriptions wu bu reav du journal 0*1 à M. TAon M ALLIE, secrétaire, 7, rue de la Tète d'or, Tournât. LE PELERINAGE* DE LA PRESSE CATHOLIQUE à Rome quittera Bruxelles le 20 avril au soir. L'itinéraire prévoit l'aller par la Suisse, lignes du Loetschberg et du Simplon, le lac Majeur, Gêne et Pise, avec un arrêt à Pallanza, la traversée du iac Majeur en bateau, et une journée de promenade dans la ville de Gênes. On arrivera à Rome le 23 avril au soir, et i'on y restera trois jours. Le 27 au soir, arrivée à Naples ; visite de la ville,de Pompéi, de Cafri, etc. Le 30, arrivée à Florence cjue l'on quittera le 2 mai pour Venise. Visite de la célèbre ville le 3 mai, de Milan le 4 mai; puis retour par la Suisse t'iae de Çôme, lac de Lu-gano, Saint-Gothard, lac des IV canton, Lu-cerne). Le pélérinage rentrera à Bruxelles le 8 mai au matin. Les personnes qui désirent prendre part à ce magnifique voyage peuvent se renseigner et s'inscrire à l'Alliance Catholique (voyages François), 45, boulevard du Nord, à Bruxelles. Prix du voyage par personne : en première classe, 690 francs; en deuxième classe, 560 francs; les pourboires, entrées des monuments et le vin aux repas de midi et du soir sont compris dans ce prix. En cas d'empêchement, les fonds sont remboursés intégralement. L'OBSERVATOIRE. Uccle, samedi matin. Le baromètre desœnd sur l'Irlande, le pays de Galles, les Cornouailles, la Bretagne, le sud-ouest de la France et la péninsule hispanique; il monte sur le reste de l'Europe. ■Le vent est faible ou modéré de directions variées sur notre pays où la température e*st commise entre 1° et 4°5. Prévisions : vent sud faible; (beau réchauffement.Déclinaison magnétique : 12° 53'.; 3., Le cri de ralliement des Blocards français f»£<o>S<« LE MYSTERIEUX CHEF D'ORCHESTRE. — UN VOYAGE DECOMMANDE. — LES BLOCARDS SE SOLIDARISENT DE PLUS EN PLUS AVEC M. CAILLAUX. — LES HONNEURS RENDUS A M. THA- LAMAS. — LE BENEFICIAIRE DU COUP DE BOURSE SUR LA RENTE {De notre correspondant) Paris, le 27 mars 1914. La police veille avec un soin touchant à ce que les oreilles et les yeux des blocards ne soient choqués par aucun spectacle réactionnaire. Défense avait été faite, dès le premier jour, aux cinématographes de représenter les traits de la « dame » Caiîlaux. Cette mesure arbitraire a été étendue aux concerts et aux bc>îtes à chansons. C'est ainsi que dans une pièce satirique jouée sur un petit théâtre, l'on a supprimé le nom d'un personnage çiue l'auteur avait baptisé Oaillot.Or, cette pièce, écrite avant le drame de la rue Drouot, ne contient aucune allusion à la vie privée de l'ancien ministre des finances. Le même ordre a été signifié aux chansonniers de Montmartre et élu quartier Latin qui n'en sont pas encore revenus.Jamais; au temps où sévissait la censure, l'on n'était allé aussi loin dans l'arbitraire. Les ciseaux d'Anastasie étaient moins courtisans que le préfet de police. Il est vrai que M. Hennion a pour chef immédiat, M. Malvy, ministre de l'intérieur. Or, le lendemain du crime, Mme Malvy portait des fleurs à Mme Caiîlaux.A propos de ce drame, l'on a évoqué certains souvenirs de l'affaire Dreyfus. On y retrouve, en effet, les procédés familiers aux défenseurs de l'ex-traître. Ils insistent à créer la légende, avec des notes publiées dans les journaux étrangers, notes qui par leur concordance mensongère,indiquent nettement l'organisation du complot. Un mys térieux chef d'orchestre dirige les étranges musiciens qui sont Isidore Cahen, dit de Lara, Mme Heine, princesse ele Monaco, et notre distingué confrère,la princesse de Me-sagne- rataqouère. On en devine d'autres, non moins bizares, qui donnent leur petite note en sourdine. *** Le conseil des ministres avait décidé, le 17 mars dernier, que M. Doumergue se rendrait, dimanche prochain, dans la circonscription de M. Caiîlaux, à La Ferté-l^r-nard, pour y prononcer un grand discours politique. -Ce voyage vient d'être décommandé,^ président du conseil ne tenant pas à être reçu a coups de pommes cuites. Les blocards n'en continuent pas moins à se solidariser avec M. Oaillaivx. O» connaît la triple démarche faite, dans la nuit du crime, par ses collègues pour le supplier de retirer sa démission. On se souvient de l'adresse de sympathie que lui votait, le lendemain, le comité de la rue do Valois. Qui n'a remarqué les efforts désespérés de la majewifeé de la commission d'enquête pour le sauver, ou du moins pour atténuer les révélations écrasantes en créant des diversions? M. Gustave Hervé croit répondre au sentiment unanime d<ïs blocards, radicaux et socialistes, on leur proposant comme cri de guerre et de ralliement dans la bataille électorale, celui de « Vive Caiîlaux 1 » « On ne choisit pas ses cris de guerre, écrit- il. On prend ceux qui sont les plus clairs, les plus outrageants pour l'ennemi. Il y a des heures — nous sommes à une de ces heures-là — où 1e cri de : « Vive Jaurès ! » est beaucoup moins clair et moins subversif que le cri de : « Vive Caiîlaux 1 », comme il est des heures où le cri de : « Vive la République sociale ! » ne vaut pas le simple cri de : a Vive la République 1 » Je fais des vœux bien sincères pour que radicaux unifiés et socialistes unifiés poussent ce cri do guerre de tous leurs poumons. Un peu de l'admiration que les blocards professent pour* M. Caiîlaux devait descendre sur M. Thalamas qui a écrit à la pri' sonnière do Saint Lazare la lettre que l'on sait. J'apprends, en effet, par une petite feuille de banlieue, qu'un grand banquet gras, à l'occasion du * vendredi dit saint > aura lieu sous la présidence d'honneur de M. Thalamas, et sous la présidence effective de M. Félix Hautfort, directeur ele la « Lanterne ». On ne nous dit pas si M. Flachon a été invité. En attendant le saucisson laïque, et le toast que le vaniteux et grote6Cfue crétin de Versailles ne manquera pas de porter à Mme Caiîlaux -il serait intéressant que M. Caiîlaux répondît à ces questions très précises que lui poso le journal socialiste du citoyen AHemane, le <« Cri du Peuple » : « M. Rosenherg ne serait-Il pas le continuateur affaires Rocheite? Le même M. lAosen&erg ne serait-il pas, en même temps, le distributeur de publické des journaux qui soutinrent Rochette et qui, par une étrange et troublante coïncidence, se font, \ l'heure actuelle, les défenseurs les plus zélés de M. Caiîlaux? Et, en particulier, le même M. R.osenberg ie serait-il pas d'une part, le principal commanditaire d'un très littéraire journal du main ; d'autre part, un des administrateurs du t Courrier Européen », journaux qui se dis-inguent par leur dévouement et leur fidélité 1 la politique et à la personne de M. Caiîlaux? Le même M.Rosenberg ne serait-il pas,enfin, 'heureux bénéficiaire du coup de Bourse (un nillion environ )opéré récemment à la faveur les variations et des vohes-faces multiples et nattendues de M. Caiîlaux à la Chambre et 111 Sénat, au sujet de l'imposition de la Rente? » M. Jaurès ne cherchera point la réponse 1 ces questions et les Ceccaldi, les Franklin-Bouilion, les Dumesntf, les Painlevé seront lussi discrets que lui. Mais j'ai l'impression ^ue d'autres seront plus curieux. A. Vlrey. r*bTotx*<e CZ3<olo2xi«s LE CURE DE BOMA La malle congolaise « Albertville » rentrée lundi à Anvers a ramené un des plus an-?iens missionnaires des Pcres Blancs de Scheut, le R. P. Croonenbcrghs,curé à Borna depuis 16 ans pendant lesquels il n'est pas L-emtré en Belgique. A son départ de Borna où il est très aimé, le P. Oroonenberghs a été l'objet ei'une touchante manifestation de sympathie ele la part des noirs aussi bien que des blanea».

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