Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 24 Decembre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/736m03zt81/
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21e ANNEE.— Série nouvelle — N* 408 Y » . m r»nfi,t,0c /R »ï? TOAIU>I<\ on t\,;„«aie RÉDACTION & ADMINISTRATION JJtii me lit la Bourse — LS HA75E Téléphone. Le Havre n* 14.05 Directeur : FSK3M8 NEH14T Tontes les communications concerr.ant la rédaction doivent être adressées 38*', rue de la Bourse, Le Havre. L.ONDON OFFICE: 21sPanton Street (Leicester Square s.w). LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS France 2 rr. 50 par mois. » 7 fr. 60 par trlm»«6r* Angleterre.... 2 su.Gd. par mois. • .... 7 jh. ® d. par fcrlmeetr# Hollande.. 1.25 florin par mois. » ..3.75 flor. par trimestre.. Autres pays.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trimestre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal aj Havre ou à Londres Annonces <i* pages 0 fr. 40 la ligne ^etitesannonces^ page: Ofr.SOta ligne Les petites annonces sont égalemen t reçues à La Société Européenne de publf* oité, fo, raeie ta Victoire, Paris, qui en Quotidien belge paraîsisent au Havre L'ORGUEIL ALLEMM par Maurice MURET »o« En un livre si substantiel que presc chaque page serait à citer, M. Maurice.J ret dresse un tableau saisissant des phé: mènes extraordinaires déterminés par 1 gueil chez la nation germanique et n< montre leur répercussion dans l'espace et temps et en particulier sur les éveneme qui se sont déroulés depuis la fin de jui 1914 . L'orgueil, mais un certain orgueil, est dispensablo à un peuple : l'orgueil qui U en éveil l'amour-propre et stimule le se tment de la dignité, mais ce n'est point de arteueïl là dont parle M. Muret à propos 'Allemands. L'orgueil allemand est bien 1 des sept péchés capitaux définis par le p catéoh-isine et représentés par un grj «sombre d'artistes, mais ce que la pri gieuse imagination d'un Goya, pan- exenr a • pu inventer pour représenter ce pé «outre l'esprit, n'est que de la Sam-t-J' auprès du monistre façonné de toutes pie ■par urne nation que la victoire a emvo comme un die ces alcools redoutables, Jauge d'éther et de vitriol, qu on donne : Boddats teutons pour les lancer en co^on id'assaut sous les rafales de feu. On nou imonitré ces troupiers ivres, hagards et mente, se tenant par la main et s avan< vers nos lignes en chantant : Deustclu ■iiber AUes ; c'est l'image rnéme de u 'l'Allemagne en marche depuis plus d un mi siècle pour affirmer sa puissance et e ser le monde. Et ainsi qwï l'explique M. Muret, cet gueil né du pays des monstres, qui est deux comme le dragon Fafner et le comme Hounding, a été entretenu et o ioppé, non par le peuple même, mais pa plus haute intellectualité allemande. To tes ressources des méthodes scientiiw ont été détournées de leurs finalités j flatter la vpnàté du plus odieux des pa ■mus lui faire croire à une prédestinatio justifier d'avance ses forfaitures enver. autres nations, ses crimes en1 vers le &' ^Mvthis des Nièbelungen, religion Christ, biologie, détermmasme, scie: historiques, jusq-ues et y compris la p iogie germanique, ont été mis à conti tion, ont été triturés, malaxes, pour ét< ie droit des Boches à opprimer 1 umvei à prouver l'incurable déohéance du res de l'humanité. Voilà 'quelque temps de]à que i !v»yoins clair dans le jeu des ambuions inarides ; nous n'en restons pas moins < nés qu'après tant de complètes de 1 e Jrumain. sur la barbarie, la barbarie ai ee servir de ces conquêtes mêmes et de l'appareil scientifique qu'elles ont crée, chercher il anéantir tout ce que la civi <àom a épuré et a anobli dans 1 homme. Pourtant, bien avant la. guerre, M. P Lasserre, ce sera son éternel honneur, avait renseigné sur les buts reels de la tur. On ne Pavait pas assez écoute. Au te on rencontre encore, à 1 heure aoti des iliusioranistes qui se refusent a se idre à la plus cruelle des evidences. lions-nous espérer que le livre de M. i rice Muret leur ouvrira les yeux ? n î vraiment que ceux qua prétendent à ' force rester aveugles, qui ne verront p danceir qui ne cessait de grandir à no tés . car ce danger, l'auteur de l'Orgueil 'nul-nd le montre par une série d exen concrets et n»us le rend pour ainsi dire ^Tandis que nos historiens, nos criti< nos « semeurs d'idées », nos « profess d'énergie » dissociaient nos forces en parlant de pacifisme, d'humanitari d'internationalisme, £ egotisme, de N eliéisme,de brachycéphale.de dohchocép et d'uni tas d'articles intellectuels sente camelote allemande, les Fichte, les H tes SciieSing, les von Trertsohke, les -mann, les Lam.precht sollicitaient les tes tripatouillaient l'histoire, comme marck ta dépêche d'Ems, pour justifiei avance les pires infamies auxquelles , vreraiont la caste de leurs junkers « soudiards de leur Kaiser. Pour pre tau'ils avaient le droit de régir le mi ils s'annexaient les gémes de lhum »ar quelques tours de passe-passe ph Siques. Vinci, selon eux nest autre q Vtatike allemand, Titien = Vetzel, Bi rotiti = Bûhnrodt, Arouét = Arovède, rot n'est autre que Tietroh, _ et Ar Briand provient des Brandt. n nest pa. «u*à Jésus-Christ qui.ne soit d origine maniqme. Quant à Dieu le père on sa mais longtemps que cela ne fait aucun te; il appartenait à la famille des Hi aolleni. * *• Ainsi l'orgueil pharisien 3ans tou prétention et dans toute sa hideure «arné par l'Allemagne : 1 orgueil histoi l'orgueil économique, lorgueil racique, eueil militaire, l'orgueil mystique, 1 oi ecieaïtifique, l'orgueil du trône, monstrueux, à lui seul, que les seipt p capitaux réunis. , ■ Le terrain ainsi prépare par les sa cui n^liésiiteott pas h affirmer les pire Susdites pour établir la mission dm ieui' Germanie, les Clausewitz, leBer] les Hartmann, ne se gênent plus pota l'apologie du massacre, du pillage, di ■cendie systématiques, comme des m-de guerre les plus légitimes pour r< rennemL Louvain, Aerschot, V isé, Ane Tamines, Duiant, Reims, Soissons, et< sont pas le fait d'une soldatesque eruva victoire et d'alcool, mais celui de tout tellectualité allemande arrivée à ui d'aberration sans exemple dans 1 nisti Le livre de M. Maurice Muret p avec abondance que la mentalité de magne depuis cinquante ans est une n lité de cabanon. Aussi ne peut-il èlre -tion de demi-mesure ou de cote mal entre eux et nous. Nous devons v, complètement ou nous serons vaincus dix ans ou dans vingt ans; il n'y a pas tre alternative et tous ceux qui essau faire croire le contraire trahissent cause et celle de la civilisation. Sais, «une folie de puissance et de richesse, i 0 guerre mondiale qui devait donner à son pays de vastes territoires, des colonies opulentes, des marchés commerciaux illimités et établir sa supériorité de telle façon que les individus des autres races n'eussent pdut été que des sortes d'esclaves corvéables f) merci. fue Aussi gardons-nous de nous laisser en dormir encore par le nepentfyès du paicifis no" me et l'opium de l'internationalisme. A k or" façon dont nous avons été trompés, mesu 3^s rofis combien nous pourrions l'être encore ^ VOrgueil allemand, de M. Maurice Muret nous guidera dans ce devoir ; aussi devrait .llet u £},re lu par tous pour que de la compré hension et de la fermeté de chacun, le: 1T3" grands desseins des Alliés s'accroissent di .ent forces sans cesse renouvelées. ^et ' Maurice des OMBIAUX. des l un < r »eiit ' it Signe des temps S * —,,cki— Ss LA «GUERRE SOCIALE « CHANGE DE TITRE ' Dans la Guerre Sociale du jeudi 23 d< lit œmhire, M. Gustave Hervé explique à se „ ï lecteurs pourquoi il change désormais I °ia titre de son journal, qui va s'appeler no ,,nt Plus la Guerre Sociale, mais La Victoire. Après s'être excusé dB sa phrase fameus ,:Jz relative au di-apsau de Wagram plan! dans le fumier, et après avoir affirmé qu r le parti socialiste et Jaurès avaient, avar 01 a" la guerre, réclamé les moyens de défens qui auraient préservé le pays de l'invasuD pa-ussieoine (?. .), M. Gustave Hervé écrit « La Guerre Cociale correspondait à usr °r- situaition politique, intérieure et extérieur t hi- qrLÛ a disparu. r^e n En abandonnant ce tittre qui sent ' vï gueive civiJe, je désire souligner la ruptui "t" entre notre sociaJisme français, revenu u ses glorieuses traditions, et Le socialisir ^ues allemand qui, intelltecfcueflement et moral mBmt' a ^ banqueroute. ^ et » Je tiens à affirmer, quant à moi, qi à les nous avons dépouillé l'Ame de vaincus q enre avait mis, depuis 1871, notre socialism français à ta remorque du socialisme ail du mand. nces „ je. tiens à proclamer que nous noi hilo- ' sentons plus près du patriote français tibu- pius clérical et le plus réactionnaire q ablir vent la guerre jusqu'à l'écrasement cîu mi re €'t torisme prussien que des pseudo-socialist itaîit âe Hiimierwald qui ont l'air tout dispos à accepter la paix allemande. n<jP3 » De guerre sociale, de guerre civile nous n'en voulons plus, ni pour aujou ®t(®r d'toui, ni pour demain. sprit ■ it pu » Pour aujourd'hra, 1a. guerre tiom coni tout » pour demain. la concorde entre Fra pour çais pour faire régner parmi nous et s' ilisa- toute la terre plus de bien-être, plus de ju lice et plus de fraternité. » ierre nous — "• irS Gouvernement et Parlemei nielle, reïîr »o« Ose- Mew- Il n y a pas que nos lecteurs qui no l'y a fassent savoir qu'ils partagent notre co toute ception des rôles respectifs du .gouverr as le ment et du parlement. s cô- Voici ce que nous lisons en -tête i aile- « Courrier de la Meuse n du 15 décembre : " Nous suivons avec un vif intérêt la disci ' * sion engagée entre plusieurs confrères sur réforme du parlementarisme. M. Fernand N( qu/es, ray dans le <( XXe Siècle » a attaché le grel seurs Dans une série d'articles très bien pensés, m: nous ques au coin d'une saine notion des nécessi i^me, de la vie nationale, M. Neuray a montré les îetzs- convénients du régime actuel et préconise >hailf svstème qui assure à l'autorité une indépt dance indispensable au bon gouvernement , , pays et au parlement une liberté oui lui don leëe*> un contrôle sûr des actes de l'autorité, sans q >chei- (43 second se substitue au premier, au risq tex- d'amener le gâchis politique. » Bis- r par Et après avoir résumé fidèlement se &- thèse du » XXe Siècle », le journal de Mai ït les tricht conclut pour son compte personne onxkf " D'aucune se sont élevés contre cette théo .anâiti qu'ils disent contraire au principe de la sou rameté nationale. ladodo- CQtte appréciation, selon nous, procède d'i [ue le conception inexacte de la réforme réclamée < uona- vise non la souveraineté que nul ,n'oserait » Dide- ger à 'bat-Ire en brèche mais l'exercice de c« istidîe souveraineté. La nation à ^a lumière des évé s iuS- ments et dans îa plénitude do ses droits, ipr pourrait^Lie donc pas restreindre elle-même dhamp d'action de ceux à qui elle confie j charge de représenf-ej' ses intérêts dans les dou' maines où il est démontré que leur incom ohen- tence ou leur ingérence excessive lui ont nuisibles. . . Traitant le sujet, le célèbre écrivain an^l H. G. Wells n'exclut de son jugement mot iIa qa aucune des démocraties modernes qu'il I; f. sauver du « politicien de parti ». Le nml n . certes pas plus grave en Belgique qu'aiWe nque, ma^ oserait-on soutenii- fiu'il n'existe pas... , l'or- S'a est une nation où quelque réforme poun rguei-1 s'introduire sous ce rapport, il semble que 1 plus soit là où le Parlement a donné au monde vàehés la veille de l'épouvantable catastrophe qui al s'abattre sur notre sol, le spectacle d'une un , sacrée de laquelle on peut dire qu'elle ne fut ] vamts ^ yain ,mofc> „ ne de Nous sommes heureux de cette adhés hardi, de notre confrère à des principes auxqu • faire sont liés, c'est notre conviction profon e l'in- l'avenir de notre pays. Nous le rernercir oyens sincèrement de n avoir pas cherché à i éduire articles d'autre inspiration que le patr lieime, tisme et le bon sens qui suffisent à ies c... ne pliquer. ree ae , - I: Snr le Iront Mtamiip l'Aile- —»oi( ques- L'ECHEC DE L'OFFENSIVE SUR YPB taillée aincre L'attaque que les Allemands firent, le ; dans décembre dans la région d'Yprœ, sous i d'au- couvert de gaz asphyxiante, eut pour i ent de un résultat désastreux. Les pertes allem notre des auraient été très élevées et les sold i par du kaiser auraient été liltéraiement pan .1 n'est sés par la violence du feu de l'artillerie Vient de paraître : Une nouvelle liste de nrisonnîers belce a o Le premier fascicule de notre nouvelle liste de militaires belges prisonniers Allemagne VIENT DE SORTIR DE PRESSE. Il contient, en 24 PAGES GRAND Fi MAT, les noms de quelques milliers de militaires dont les noms sont compris ENT LA LETTRE A ET D E T inclus. Cette brochure, d'un si grand intérêt pour les Belges, sera expédiée franco coi l'envei de 0 fr. 66 EN UN DON POSTAL a|i bureau du journal, rue de la Bou | 28 ter, Le Havre. Les demandes pour l'Angleterre doivent être adressées à notre London Ofl 21, Panton Street (Leicester Square) London S. W. Joindre 6 PENCES. ■ Pour les viotii» î de 'explosion É Mie e »o« e La 9* liste porte le total des souscriptions n à 79.628 (r. 90. Nous la publierons demain e ERRATUM . Dans la liste puibliée mercredi, lire î a Collecte faite au consulat d'Angleterre ai Havre i ^ MM. Churchill, consul général, £r. 50.— 16 James Walsh 25-_ 3" Ronald Southey e 100.- Mlle Yeadon \~ ie Mlle Yorke ai M. Bulock 5-_ a "M. Aertssen J-_ e». Capitaine du « East Wales » »•- 1 Chez les sociaslites du kaise] bi«- »oo-~— ÎS u nous faut noter quelques faits non y-eaux dans l'attitude des socialistes d" . Reichstag. r- Au vote du nouveau crédit de guerre p. dix ) Qilliards de mark, vingt députés socis , listes l'ont repoussé. Savoir : Bernstein, Bock, Buechner, Conn, Dit" n- mann. Geyer, Haase, Herzfeld, Henk< ir Horn, Kunert, Ledebour, Liebknech" s- Bruehne, Schwartz, Stadthager, -Stolile Vogtherr, Wurm et Zubeil. Aussitôt après ce vote, le groupe socte ~~ liste s'est réuni et a infligé, par 63 voix cor .-j- tre 15, un blâme aux vingt membres qi IL avaient repoussé les crédits, « commettai ainsi une infraction à la discipline ». D< vant ce blâme, M. Haase, qui se trouva parmi les députés ainsi condamnés, a dôi 1S né sa démission de président du grouj parlementaire. e~ Evidemment, il ne faut pas exagérer 1 , portée de ces incidents. Ils accentuent c m pendant le mouvement de divergence qi se manifeste parmi les socialistes ail jg. mands sur des questions essentielles à J la vie de l'Empire. Ils donnent aussi à pens.-:u- que les débats du Reichstag ont été pli i>t. mouvementés que la censure n'a permis c le dire. ■te Avaaiit lie vote-, M.,ET.bert avait expitimé JJr nouveau les \"ues de la majorité du grouf socialiste tandis que M. Geyer avait expo* du l'avis de la minorité. ne Les progrès de la minorité socialiste soi ue intéressants, mais la majorité du par ue reste résolument asservie à la politique in périale. La démission de M. Haase, qi avait été réclamée à maintes reprises m la majorité, le prouve clairement. Vingt d j pûtes seulement, sur une grosse centain * ont osé se soustraire à la discipline qi rie met les socialistes du Reichstag à la disp /e- sition du gouvernement impérial. Celui-peut donc continuel* à compter sur eu tfe Aussi an nonce-t-on. de La Haye l'arrivée d* ÎU1 rîîéTmAéfi Stohe.fderrmiun. et, Rhe.rt,... >n- tte — ♦ __ I It $ «sacrcs l't no*i lo- Pf: ■ UN MILLION DE VICTIMES e Les MARTYRS dans le HAUT CLERGÉ h'e La « CanHspondenza » de Rome, reçc lut des détails terribles sur les massacres a '«t méniens. Sur deux millions d'Arméniei 'rs vivant en Turquie, la moitié au moins a J",; , rait été tuée par les Turcs. L'évêque aim 'ce nien. Mgr Israélian, a été massacré en m fi me temps <jue tout son clergé et que 1 :ait sœurs ; trois autres évêques ont été tué ion On n'a aucune nouvelle de huit autres év 'as ques qui ont suivi leur sort. On sait se U.ment que Mgr Wasliion est sauvé. g LES RENCONTRES ;no! ENTRE GRECS ET BULGARE iO- )XD« 3X- LES ALBANAIS ONT AIDE les BULGAB1 On reçoit des détails sur l'engagement e i tre avant-postes grecs et bulgares à Ror za. Il y a eu du côté grec, une vingtaine Llœsés, dont on annonce' l'entrée dans 1 hôpitaux de Calabaca. Ces détails indiquent au surplus que l ES Bulgares . ont été aidés par les Albana dans leur attaque déloyale. 19 Le commandant bulgare a exprimé ses i le grets au commandant de la troupe grecqi ,,)x -«• an- — Petrograd, 21 déc. — L'empereur ats reçu, à ïsarskoïe-Sélo le général Pau.' :ly- L'impératrice Marie-Féodarovna a reçu Mi- contre-amiral Phillimore, attaohé au qu£ LES ALLIES dans les Balkan: • >mn . LE GOUVERNEMENT ALLEMAND FUSERAIT D'ARRETER LliS OPËR TIONS CONTRE SALOMQUE. LA LOI MARTIALE EN GRECE. LE MECONTENTEMENT DANS L'ARMÉE GRECQUE. On ne connaît pas encore officielle! - le résultat dles négociations poursuivies - tre la Grèce et les Puissances centrale; . sujet de l'affaire de Salonique. Mais i . croire le Lokal-Anzeiger, le gouverne: - d'Athènes formulera une protestation . tre l'envalhissement du territoire grec Ses troupes amstro-allerinfanides, "mais pirendlra pas de mesiUireM énergiques. D'autre .part, le . correspondant du . ' nal à Londres télégraphie que le gouv ment allemanid aurait riausé de pre l'engagement de ne pas continuer en ■ toâre hellénique les opérations contr< - Alliés. i II parait que, précédemment, l'Allen avait promis que les Bulgares et les' 1 s n'entreraient pas en Grèce. Elle cherch - (maintenant à tourner cette promessi déclarant qu'ils seront employés sii - mjerat comme résen,'e des troupe® , mandes. , L'expédition confire Salonàfue serait , sous une apparence allemande, mai inéalité les contingents q'ui rexécuier - seraient surtoui composés dte Bulgar' . accessoirement de Turcs. i Enfin, suivant, des nouvelles de soi t grecques, l'Allemagne insiste en ce mo . auprès du gouvernemni bulgar pour t s'associe ériergiquement à une action . taire comtlre Salonique. e Selon des renseignements publiés p [j presse grecque, la Chambre grecque : j. convoquée pour la semaine prochair 'a Le gouvernement aurait l'tatentta ,r proolamer la loi martiale. ^ D'après le correspondant du Daily " qraph à. Salonique, 'um sourd mécon ment règne dans l'armée grecque. 1> ^ diats demanidient à liaute voix à être en-contre les Bulgares ou à êfre démobili; , renvoyés dans leurs foyers. Les sévérités de l'hiver qui vieinri® , sie faire sentir, jointes à llabsence de J? ments ohauds et de campements a ™ priés, ont encore augmenté le méconi 1 ment. Plusieurs cas de mutinerie se " produits. Il y a trois jours, une comp 'r grecque tout entière, avec armes et ba e" et accompagnée de ses officiers, s'e: B: voltée e^. s'est avancée jusqu'aux ligne 11 Alliés, demandant à être incorporée > l'armée française. -1 Le corps des officiers n'est pas du partisan de la oolitiique suiive par 1 ® Gonstan&in. L'idée que l'ennemi détesit BuJgaras, pourrait entrei- en Grèce, e _ toléraMe à la plupart. Si la mobilisatic maintenir, encore longtemps, les se se démobiliseront eux-mêmes. Ils s'en et regagneront leuirs foyers, et le m ment sera si général que les officiers £ dams l'impossibilàté de s'y apposer. LA GUERRE AÉRIENNE it r- Amsterdam, 23 décembre. — Le « îs graaf » confirme l'exactitude du coi ii- niqué allemand annonçant qu'un aéi é- ne anglais a été abattu près de Bruge &- Son occupant a été tué, mais on a ?s aussi rqu'un avion allemand est tomb s. L'aéroplane anglais avait lancé des i- bes sur Hichtervékle. faisant sauter d u- pôts de munitions. Un avion allemaïi lerva alors pour lui livrer bataille. Le - tat fut que les deux appareils s'abat sur le sol et que leurs occupants f tués. S LES PIRATES A L'ŒUVRE Port-Saïd. 23 décembre. — Tous les 3S sagers et l'équipage du paquebot ja.p « Yawata-Maru » (et non le Sadro-Ma n- coulé en Méditerranée, ont été sauvés, it- « es NOUVELLES BRÈV es " s" — Amsterdam. — On télégraphie dt ' Kn que le kaiser a remis sa visite au v_ ocddental à la saiite d'uine légère iiidi tioa qui l'oblige à garder la chambre - — Aux obsèques de M. Vaillant, qi a eu lieu mercredi et auxquelles étaiei - présentés MM. Poincaré, Briand et i\ le I et présents MM. Viviàni, Painlevé, Coi ir- Sembut et Jules Guesd.e( neuf discour ■ l - —,t i _ a* \7:— LA SITUATION MILITAIRE rwAMm Jeudi 23 décembre. Dans le jugement — souvent téméraire — que l'on porte sur les événements, 011 oublie trop souvent le but môme poursuivi par les Allemands : Ce but, c'était la conquête du monde', — et cette conquête devait être rapide, foudroyante. Or, où en sont-ils? en Leurs navires ont été chassés de toutes les , mers ; .leurs colonies, sauf deux, ont déjà capitulé. Au Cameroun, ils agonisent, en-RE tourés de toutes parts sur le plateau central par les colonnes françaises, britanniques et belges. L'Afrique Orientale Alle-,tre mande, — 1" joyau le plus précieux de leur rse, éerin colonial). "— est menacé de toutes parts, du nord, de l'ouest et du sud, par les Belges du Congo, les Anglais de l'Uganda, 'ce, (es Sud-Africains de la Pchodésie et, h l'est, par les croiseurs britanniques qui bloquent les côtes. Pour tâcher en Europe de rompre — le carcan de fer, ils ont tenté de se don-net un peu d'air en Orient ; malgré les apparences, ils n'y ont pas réussi puisqu'ils n'v ont point encore atteint la mer libre. Ils n'ont donc conquis ni le Monde, ni même l£ Vieux Monde. De dépit, ils ont lancé â t'ra-2 vers les mers, à la façon des vaisseaux cor-J saires de jadis, leurs sous-marins ; mais pas plus que les vaisseaux corsaires ni coulaient les bâtiments de haut bord, les RE- sous-marins allemands n'ont pû s'en pren » dre aux flottes de guerre des Alliés. Mais fei flottes de commerce- devaient être leur proii et ils annoncèrent le blocus des Iles britan niques, voire de la France et de la Médi terranée. Où en sont-ils ? Comme pour 1; conquête du monde, ils sont quinauds. Tl: ont bien pu eà et là couler un cargo, jete à la côte un " trois-mâts, semer la paniqu dans un port ; mais celà n'a point dur longtemps et, aujourd'hui, leur' guerre d neail corsaires sous-marins se meurt. Sans doute ■ en- elle fit des ravages, mais que-^ pèsent-ii 5 au dans la biilance, au regard de l'espoir kc i en lossal fondé par l'ennemi sur sa méthode d nent guerre navale. Torpillés, pris au filet, ae con culés, détraqués, — car les submersible Par sont des joujoux mécaniques très. délicats °e —: les sous-marins allemands en sont ri duits aux expédients. Ceux qui naviguer 'our- encore sont rares et leur prudence est e? ;rne- trême. On en construit sans doute d'aï ndre très ; mais l'événement a prouvé qu'ils n'< ierri- taient point si redoutables qu'on le prêter ■es dait et qu'on peut les harponner. sans tro de peine, ni de péril. î1?110 Le printemps, à moins que ce ne soit l'éti unes verra sans doute de grandes choses ; 1 e; era't sentiel d'ici là pour les Alliés est de dom ! 60 ner complètement les mers et de barre nlP}e- toutes les routes de l'Orient. C'est pourqui a',^e" nombreux sont ceux qui demandent le rei forcement des troupes ailiees à Saloniqui faite en Albanie, en-Egypte, en Mésopotamie. I i.en, situation là-bas doit être nette pour pe: îient mettre aux Alliés, tant à .l'est qu'à l'oue: -s et et sur jes ,\Ipes, de donner simultanémei de grands coups de bélier ^ la murail. irees deg Empires Centraux. Cette murail me".î trouée, la tâche sera rude encore ; mais Victoire sera certaine pour les pêrsévéram mJl1" et les énergiques. Paul Crokaert. P LES FAITS DU JOUI e- »0« 1 de rRé tondant à une question posée pi if!f" M. Greulich au Conseil fédéral au nqm t . parti socialiste, M. Hoffmann, chef du d. parlement politique du gou-verneme ■SI 1 suisse, a formulé des réserves sur une i tervention éventuelle de la Suisse en fave1 , . de la paix. Une pareille démarche, a-t », déclaré, est. vouée d'avance à l'insuccès veut être mal interprétée. ppro- r jen>toe- ivwwwi% agn.ie Le prince de llatzfcld et le prince Hen Sages kelfDorinersmarck ont, ces derniers temp it "ré- rendu visite au prince de Biilow à Lucern s des Cette démarche a provoqué une vive su dans prise. Dans les milieux bien informés on voit la preuve que certaines personnalit tout de la haute aristocratie financière de Prus e roi s'emploient à seconder les efforts du prin \ les de Bûlow dans sa mission. 5t m- wwvvwv* n est Mate Dix-huit grands financiers britanniqw iront ont signé un manifeste comparant la situ Q'Uve- tion financière des deux groupes de bcllig eronl rants et faisant appel à toutes les classes la société pour la mobilisation des re sources financière qui. doit assurer la v, toire finale aux Alliés. mvwwwi Tele- Après le note des crédits et des impi mu- (j,, guerre, le Reichstag a entendune al i ■opla- cution du président Kaempf, puis s'e s- aiourné au 11 janvier. .joute »Té: Condamnation d'aae religieux B es Alsace urent ->•—-o- _ Sœur Valentine (Berta Judlin), de ia m< son mère de Niederbronn, établie à Rieci: heim, a comparu devant le tribunal militi re extraordinaire de Mulhouse, sous linci ; pas- pation de tentative de trahison. onais On a reproché à l'accusée d'avoir chas ru »), du couvent un soldat allemand grièvème blessé, tandis que'les lits n'étaient occup que par des Français non blessés, ej qi T~"C" y avait encore des places libres. Le trâi iiO ment et l'alimentation des blessés alleman auraient beaucoup laissé à désirer Lorsq „ les Allemands occupèrent le couvent, l'ace yJer" sée voulut s'erû'uir avec les Français, m; iront ejje jnj rotenue et mise en état d'arrestatio 3-posi- Au de l'interrogatoire, des témoi de Riedisheirn ont prétendu que l'accus li ont avait tiré du couvent sur les Allemands ; it re- tribunal a laissé tomber cette accusatii létin, comme trop peu fondée. Mais il a décla nies, l'accusée coupable dans deux cas de téni s ont tive de trahison et l'a candaimiée à cinq a DERNIERE HEURE Communiqué oficis! français Jeudi 23 décembre, 15 heures. Nuit relativement cufme sur L'vmsemblfa du front. Au SUD D'ARRAS, daH> la région de Beawpains, notre artillerie a poursuivi son, tir de destruction sur les ouvrages ennemis. En CHAMPAGNE, combats à coups de grenades à l'est de la ferme Navarin et dans te secteur de la côte 193. Dans les Vosges à l'Harlmansu'AUerkopJ situation sans chan-ge,ment à notre gav~ elle ou se sont produites les contre-attaques enmemies. Notre droite a continué à p*ro-, gresser au cours de la fournée d'hier. IÏOK EXPLOSION D'UNE POUDRIÈRE EN TURQUIE Amsterdam, 23 décembre. — Une dëpè-1 che officielle de Constantinople annonce | que l'humidité a provoqué l'explosion d'un i tas de dynamite dans la poudrerie de Has-: koï. Cinq soldats et dix civils ont été tués. Uni " grand nombre de civils ont été blessés. Un incendie s'en est suivi, détruisant des I ^maisons- ^ i ' »o<' LES RUSSES AUP^ÎENT DÉBARQUÉ A VARNA Londres, 23 décembre. — La Daily Ch.ro-9 jiiiclo est informée que les Russes auiraieot - débarqué à Varna. s Le débarquement s'est effectué, dit le , le corne.sporidant de ce journal, isous la - protection' des canons dte la flotte russe, t dont le feu a détruit toute la ville et réduit - au silence les batteries de la défense. -I ; LA NOËL dans un camp de )i prisonniers de guerre 1- en Allemagne — ... »Ot(— it it La douce et tendre fête que tant de fois e nous vécûmes dans l'intime tiédeur de la ■e famille, que doraient nos rêves d'enfant, que ^ réchauffait le contact de toutes les bonnes ;s aJïéctions de chez nous, nous devions, l'an dernier, la passer dans la froideur morne, hostile de notre triste camp", au fond de la Wesphalie. On nous avait dit et chanté, dans une can-v tilène pressante : »< Rauvre prisonnier, ré-f jouis-toi. — Pour Noël tu seras en France!-) ^ Hélas voilà le#Noël à nos portes et notre fol espoir évanoui 1 Mais tout de même nous aurions notre ir fête et cette journée bénie s'écoulerait plus V1 rapide, plus gaie que toutes les autres jour-e" nées de notre captivité. 'l* Nous convînmes de donner les prémisses rî" au Dieu Enfant,dans notre petite chapelle de lT. planches ; puis, l'après-midi, d'aller en ma-tinée, au concert, et le soir, autour de notre ^ bougie, entre deux rondes de Boches, de festoyer dans l'intimité. La dernière semaine se passa dans les apprêts fiévreux de tout ce beau program-c- me et ce ne fut pas sans peines, sans drplo-5, matie ni ruse que nous obtînmes les indis*» e. pensables autorisations de nos geôliers. r- Le 25 décembre, de grand matin, nous y eûmes tôt fait de quitter la. paillasse, dun is cœur plus léger. Noël faisait tinter en nous se ses mille clochettes joyeuses. . :e La chapelle, que nous avait fait enger l'évêquë de P... avait un air inaccoutumé de fête, décorée de branches de sapin, illuminée de quelques cierges, avec son humble >s crèche en verdure'et sa pauvreté parée de a. pauvres présents. é. Tous les soldats se tenaient debout, car y n'y avait ni bancs,ni prie-Dieu, mais jamais s_ prière ne s'y fit plus fervente, , méditation c. plus recueillie. C'est là que nçus passions, d'ailleurs, nos meilleurs moments ; c'est le, que nous secouions le morne ennui de notra vie sans issue et que l'amertume de l'heure t* s'échappait en un soupir de nos cœurs, se n noyait dans les larmes que tous ces hçm-s~t mes essuyaient furtivement diu revers de leur capote trouée. Et 1 on nous chantait : « Minuit, — tiens, c'est l'heure solennelle ! » ainsi i 1 jadis dans nos élises. L'office se dérou.ait |fi comme en ce moment, il se disait pour les nôtres dans nos paj-oisses.Le .prêtre, prisou-nier comme nous, en paroles profondes et mystiques, retrouvait ail fond de nous mes les reàiques de toutes nos émotions passées et nous parlait de nos femmes, de nos d- endants, de nos mères, qui, à cette heure s- solennelle et grave, étaient si procib*»s de li- nous dans l'adoration commune de Oehii qui il- -seul réunit ceux que l'infortune sépare et oonsole cçux qui souffrent. De longs sari-sé glots secouaient toutes ces poitrines rte pri-nt sonniers et de pères, chacun se blotissaib és dans le nid perdu et 6e sentait meilleui- en 'il lui-même. /e- Bien peu n'allèrent pas à la chapelle ce :1s matin-là ; et parmi ceux qui avaient Laissé _••• s'éteindre en eux la douce piété de leur en-u- fan ce, beaucoup sentirent "passer sur leur is cœur un reflet de la bonne flamme du bon n Dieu de jadis. is La grande matinée était annoncée pour êe deux heures de relevée. Dès une heure, les le prisonniers se pressaient aux portes do la >n salle du mess que les Allemands avaient ré mise à notre disposition ; les cfraisos étant a- rares et réservées aux notabilités du camp, is les spectateurs arrivaient munis de leura Kon/»o foiic H o fmia l-wAnfe (nilunz-lw.

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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