Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 25 Mai. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/696zw19m32/
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20" ANNÉE. - Série nouvelle. N° 194 xsœmœssxstiBuzz'Ji Le numéro : 10 Centimes (5 SENTIMES MJ PEONT) Mm-HI 1* Mai 1915 RÉDACTION & ADMINISTRATION ÎSttr rnB de la Bourse — LE HAVRE Téléphone: Le Havre a' 14.05 Directeur : FERME KSÏÏEA7 Tentes les communications concernant la rédaction doivent être adressées s>8l",rac de la Bourse, Le Havre* LOiMDON OFFICEî 21, Panton Street (Broadmead House) LE XXe SIÈCLE Quotidien befioe paraissant ay Havre ABONNEMENTS Pranoe 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trlmastra HorsFranoo.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trimastro Angleterre.... 2 sh. 6 d. par mois. 8d. par trlmo3tr# PUBLICITÉ CorrespondancQ de réfugiés «f communications personnelles : Sur le Continent: Les 3 lignes 0 fr. 50 La ligne supplémentaire O fr. 25 Angleterre : la ligne..... 3d, LE MEMOIRE BANKING ililllililllii II (1) Lu défense militaire de la Belginue eit coi ditionnéo par la situation géographique i IJoStiq.ua du pays : cet axiome incontestabli mais non incontesté,domine tout le mémoii fianning. Etant donnés les intérêts, les trad tions, les aspirations de nos voisins, qu'a vons-nous à c-raindre et il espérer de chacu d'eux ? Quel chemin la rapidité et la sûrel de marche commanderont-elles de pr-ei tire, le cas échéant, à l'envahisseur ? Tellt étaient les données du problème national qi cet homme éminent s'attacha à résoudre, c 1881 ii 188G. Puissent les Belges qui auroi ,1e redoutable honneur de présider à la re tauration de la Belgique s'inspirer de se réalisme. Ce n'est pas pour une nation li naire ou hypothétique qu'il s'agira de trae( des frontières, de négocier des traités, d'à rèler le plan d'un réseau de voies ferrées i fluviales; c'est pour le pays traversé pî l'Escaut et la Meuse, obligé d'exporter poi vivre, nourri par un grand port, borné p; la France et la Prusse, sans frontières nati relies, mutilé en 1839 et ouvert de tout< parts fi l'invasion, ainsi que nous venons c l'éprouver si cruellement. Voilà les réalitc tfui s'imposent à tous nos recon&truc tours, divisés qu'ils puissent être par les senl menjs, les idées religieuses ou les opinioi politiques. C'est sur ce solide terrain qu'i sont tenus de bâtir s'ils veulent faire ur œuvre nationale et durable. ■ *± 1.8 premier des trois chapitres dont i compose lo mémoire Banning est intitulé »< la France et l'Allemagne devant la guer: (le revanche: les roules d'invasion et h champs de bataille futurs ». Pour l'aïuteu un second conflit franco-germanique e certain; l'offensive viendra probablement < l'Allemagne « que les embarras extérieur ainsi que les difficultés économiques et no tiques acculeront peut-être à la diversk d'une guerre » ; et c'est par la vallée de Meuse que se fera l'agression. Pourquoi ? ( qui s'est fait en 1870 ne se refera pas. I route de Metz ù Paris est trop bien gardé Dès les premiers pas, il faudrait commenci des &i<i^es.c'est-à-dire perdre tout le bénéfn de l'offensive. Passer par la Suisse étant ur matérielle, il uo îvste que roule par la Belgique comme base principa de l'attaque. Et la vallée de la Meuse, larg do Verriers à Givct, d'une trentaine < lieues, sillonnée de routes de chemins de 1' et do ponts, débouchant sur la section la pli vulnérable de la frontière française, ent: Maubouge et Montmédy,semble là voie tou tracée. h L'Allemagne n'a pas de motif politiqi pour \ iokT la neutralité de la Belgique, éci vait, 1e i mars 1882, la u Norddeutsche Allg meine Zeitung », l'un des organes officiel rie la eharif-ellene allemande; mais il se po /que l'avantagé-qui peut en résulter au poi de vue militaire L'Y OBLIGE «... Ainsi était I racée, dès 1882, par une feu il d'Ouire-Rhin, la voie qui devait mener l'Ail magne à la théorie du chiffon do papie lirulal et cynique démenti à l'un des prini pes fondamentaux do la civilisation. Ain était annoncés par Banning, trente-trois ai ■\ l'avance, les causes, lo plan, les premici événements de là guerre qui dévaste aujou d'irui l'Europe. . ;Sc T.e chapitre II a pour litre : importa» stratégique. de Liège et de Namur; plan i défense de ces places cri eus de passai d'armées belligérantes. Il débute par le ra pél du principe énoncé par Jomini : « qui c maître de la'Meuse est maître de la Belf que ». De bons esprits hésitèrent cependa à admettre l'évidence do cet axiome. Dai le, système défensif de 1815, les forts et '■ places de Dinant, Namur, Huy, Liège, Mae iricht, Venloo assuraient la possession i ilauvc au Royaume des Pays-Bas. Apr 1830, Liège en demeure la position don liante. Le général Renard, ministre de guerre, refuse de consentir à sa destructio Parmi nos écrivains militaires, l'unanimi est complète : Liège est la clef de la val! de la Meuse. Néanmoins,- c'est la fortification d'Anve qui prévalut, on 1817, dans les délibératioi <Ju comité de dôîensie.Amvers dievint,en 18E la place forte dont l'enceinte ne devait èt condamnée qu'en 1905, après lo vote du pr iet gigantesque dont l'oxéeution n'était p: encore achevée quand la guerre éclata. Po: plusieurs de nos hommes d'Etat, et non d moindres,' Anvers devait être à la fois pivot et le réduit de notre défense national A l'abri du canon de la forteresse, le gouve nement et l'année devaient attendre pas; veinent à Anvers la fin de la guerre et libéral ion du territoire. Frèrè-Orban, q avait fait voler les fortifications de 1859, d rnem a fidèle à cette conception. Nous avoi 'déjà dit que les forts de la Meuse trouvère on lui, en 1887, un adversaire aussi achari qu'éloquent. Est-il besoin d'ajouter que patriotisme do ce grand homme d'Etat i saurait recevoir la moindre atteinte de cet opposition. Son erreur procédait sans dout en môme temps que d'une paternelle, et e cessive tendresse pour l'œuvre qu'il avait < tant de peine à imposer au Parlement, d'ui appréciation inexacte des changements i •traduits par la guerre, de 1870 dans la po tique européenne. La pusillanimité ni l'été toralismc n'y eurent la moindre part. Dans le-monde militaire par contre, 1. .plus hautes autorités se prononçaient l'envi pour la fortification de la Meuse. 1 plan d'un camp retranché à Liège et à N mur fut élaboré, avec l'assentiment de Ch za1 par les généraux Weileret Leclercq. L généraux Guillaume et Renard en défera renl énergiquement le principe. Enfin Li gre et Ilrialrnont lui donnèrent sa forme d finilive. Nous avons raconté (voir « XXe Si ele " du 8 mai) les conseils et les exhorti lions prodigués au gouvernement belge, i 1855 il 1870, pour le décider à fortifier Meuse, par les attachés militaires d'Allem «ne à Bruxelles.La presse d'Outrc-Rliin s'e nrudeninieni. gardée de relever noire a. Ix! Elle n'y a répondu que par un silence un niine. Elle n'en continuera pas moins, : en lient être sûr, d'accuser ta Belgique d' voir obéi aux suggestions des ennemis t l'Allemagne en mettant en état de .défen (l Voit le XX' Siècle du 21 mai. aes lorieresses reciamees avec les pius vive: instances, par lo gouvernement allemand pendant plus de vingt ans ! qe e * Après avoir exposé à grands Iraits 'i projet du général Brialmont, Banning termi . nait le deuxième chapitre de son mémoir ; par ces paroles véritablement prophétiques J « Ces deux places (Liège et Namur) rem pfiiraient l'office que leur situation géogre pliique et le droit international nous impe sent. Une armée allemande ou une armé i- firainçaise rue pourrait occuper Liège ou Ne ■I miur, ni en faire des bases d'opération, son s astreindre à un siège régulier. Le but d o passage serait dès lors manqué ou du moin L. compromis. Les difficultés politiques qui na i. traient de la violation du territoire belge a n dant, il est probable qu'on y renoncerait; ! 0 glt la vertu préventive de la fortification d i- Liège. :s » AlsKmettona toutefois que les circon: e tances seraient plus fortes, rirniptran in< e vitable ; un siège, ne durât-il qu'une dizain it de jours, aurait dans ce cas donné une sani s- lion ù, notre neutralité et sauvé le prestifl n du nom belge ; peut-être même aura.it-i- fermé à l'armée concentrée entre l'Escaut ( :i la Meuse l'occasion d'intervenir utilement. Donné une sanction à notre neutralité < sauvé le prestige du nom belge !... Ce qu r Banning avait prévu s'est réalisé; ce qu' " avait voulu s'est accompli. Du modeste ci lI" binet de travail où s'écoutait sa vie lab< 1- rieuse, ce penseur a préparé et dirigé le événements qui devaient sauver, avec l'ii 8 dépendance, le prestige de son pays. ® Nous analyserons dans un prochain m r maro la troisième partie dn Mémoire ; c'es l" do loin, la plus intéressante et la plus in f* portante. 13 Fernand Neuray. te • LES FAITS DO JOUI •e ■s »o« r, ^t Maintenant que l'Italie a pris parti, li le journaux allemands et autrichiens ne ga 3, dent plus aucun ménagement et donnent I .i- bie cours à leur haine contre la « fourl n alliée n. Les journaux viennois publient ur la note officieuse s'attachant à laver le goi ^e vernement autrichien des reproches que li ■a a adressés le gouvernement italien, e. Une dépêche de Vienne à la Gazette i 'r Francfort dit que l'exaspération et le mépr x soulevés dans la capitale autrichienne pc m l'attaque soudaine de l'Italie et par sa pr la tendue >"?Hliration fto'nl indescriptibles, t le la Serbie, ni la Russie, mal-gré la guerre lot e, gué et coûteuse qu'elles imposent, ne soi l'objet d'une pareille haine. ;r „ L'Italie, ajoute la Gazette de Francfor ls ou plutôt les pseudo-politiciens hommes d'à 0 faires italiens qui violentent la paisible mt te jorilc, if,u peuple italien, sont délestés avt une haine si profonde et si intransigeant 10 que la guerre ne peut être que terrible. » Il est plaisant que l'Allemagne se meU e" ainsi en colère sous le prétexte que que 15î qu'un n'aurait pas respecté un traiié. On n , savait pas qu'elle attachât encore autar d'importance à ces chiffons de papier... le .viAvmi e" r, Une dépêche de Pelrograd dit qu'on cro ■i- là-bas aboutir très rapidement à «n accor s.1 avec In Roumanie. La Russie a déjà fait de sérieuses conce: 'S sions au cabinet de Itucarest dans la Bukt r- vine orientale revendiquée par ce cabàiet, L question de l'attribution de Czernowitz resi à trancher. Plus importante semble la question du ht ]° nat de Temesvar, que la Roumanie a d'aboi réclamé en totalité cl que la Serbie rever ' dique de son côté, en alléguant la nécessi: L" de donner une couverture ù Belgrade. Cet i capitale se trouve, en effet, à la. frontièr serbe actuelle, juste en face du banal. I tlVWWV* s- , Signalons sous réserves une dépêche d lu correspondant de Berlin au New-Yor is World télégraphiant à son journal que l'A li- lemagne a été fortement frappée par l'entri la de l'Italie dans ce conflit et que la rêpnm a. de l'Allemagne à la note du président Wilsc té accordera iout ce qu'elle demande tout, e ;e suspendant dès à présent la guerre sous-mi I rine contre VAngleterre. « Le ton absoli rs I ment conciliant <ïe la note, ajoute ce corre ls pondant, la nécessité ainsi que le désir i 9, l'Allemagne d'éviter toute complication avi "e l'Amérique permettront d'établir une enter 0- le amicale que la presse et l'opinion publ is que allemandes aliénaient. » ir uvvvww le Des correspondances de Pékin apprennei R- que le gouvernement de Washington a pr■ venu, la Chine de prendre garde que le Ir ai, avec le Japon ne lieurtdl pas les droits dt Américains en Chine. I1! Cet incident fait l'objet de nombreux con e" mentaires à Tohio. is rt ~ ! Un ailier te® mort 'i SIM Nos aumôniers qui remplissent avt • tant de vaillance et de coeur leur missio ' auprès de nos soldats comptent déjà pli sieurs tués et blessés, ,s 11 y a quelcfues jours, un obus ia tué \ Pypegaele, près -'e Reniuge, ài quelque 'c kilomètres de Dixmude, M. l'abbé Camill ^ Duron alors qu'il était à son poste au m a- lieu des soldats, en plein combat. Il a él \s frapp£ iau moment où il se consacrait a [i- soin des blessés,soulageant leurs souffrai a- ces et les réconfortant. é- Ancien professeur à l'Institut Sain è- Léon, à Bruges, et vicaire à Dentergen 1- au moment de la guerre, il avait fait toi le te la campagne avec nos troupes. Le 1 la août, il avait été fait prisonnier par le a- ÀilJjenuanxl's à I-IaiiUiem-Saintc-Margiueriti st tandis qu'il assistait les blessés et les moi • rants, mais il avait pu plus tard être libi a- ré comme non combattant. n La mort de ce prêtre héroïque tombé a i- champ d'honneur dans l'exercice môme d le ce dévouement qui remplissait toutes se - journées a profondément ému les soldai - qui vivaient avec lui et avaient éprouvé 1 noblesse de son caractère. Au front belge (De notre envoyé spécial) Le vote des Chambres italiennes GOMMENT LA NOUVELLE FUT REÇUE DANS LES TRANCHÉES DE L'ARMÉE BELGE. Jeudi soir, se répandit soudain le bruit qne les CSuamibres italiennes venaient, à une énorme majorité, d'accorder carte blanche au cabinet Salandra, décidé à l'intervention armée aux côte des ALies. Un ci uni les chiffre® dlçs votes : ceux-ci n'étaient pas toujours les mêmes, mais la proportion die £ contre 1 était toujours respectée. Par télégraphe et par téléphone, l'information se glissait partout ; chaouin sortait de ahez soi avec l'a lionne nouvelle et la communiquait à son voisin. Autos et motos ra-I lentiseaiont en croisant les fantassins pour ' tour communiquer la bonne nouvelle. Def ' drapetets aux couleurs italiennes sortaienl , on ne sait d'où. , A peine la nouvelle était-elle arrivée ans [ états-majors, que <iéjà les soldats, dans les tranchées, étaient avertis. Le premier moment d'hôsitalion et j (toute passé, les « hourrahs ! », les « Viw l'Italie lu éclatèrent. Des boateiiles de Champagne. soigneusement mises de côté depuis . iiôini.fem.ps, détonnèrent en éaurnant. Les musiciens des fanfares militaires se réuni-; rent spontanément et donnèrent die joyeuses siérénades jusque tard dans la nuit, jouanl aveo onlrain l'hymne italien. En signe de joiç nos fantassins dirigèrent un feu rapidt sur les positions ennemies, tandis que des batteries envoyaient quelques salves — salve ! — bien- ajustées sur les cantonne mente do l'ennemi. Les shrapncls que les t Allemands envoyèrent en riposte ressem bloient, ce soir-lïi, plutôt à des fusées- d'arti fice qu'à dos projectiles. A son tour, l'Italie ost debout pour I< s diroit contre les barbares ; à son tour. ell< - va venger Louvain, Reims et les victimes di i- Lusitania. 3 Et tandiis que les gais propos s'échangen 3 dans les tranchées, là-bas, sur la rive droit< - de t'Yser ,les Allèmandis lancent haut dam i le oiel elles- boules lumineuses. Or, elles son rouges, blanches et vertes, — couleurs d< » l'Italie ! Ah 1 s'ils savaient 1 . Los cris de « Vive l'Italie ! » redoublen r et. se répercutent au, loin jusqu'aux tran _ ehées allemandes..^ i ' 15 t REVUE DE NOTRE 1" DIVISION DE CAVALERIE - Le lieutenant général commandant lf . 1" division de cavalerie vient de passeï ; celle-ci en revue. t Cavaliers et cyclistes se sont présenté; devant leur chef dans un état superbe. Les 3 chevaux étaient eu excellente forme le; ! défilés an trot et au galop ont eu lieu sans , accroc, les lanciers se faisant remarque! » par leur fougue impétueuse, les guides pai leur souci de l'alignement impeccable. A la fin dé la cérémonie, le lieutenant général a procédé à la reconnaissance de plu sieurs officiers, notamnnant d'un nouveai t liefaileinan-t-colwiel, suivant le cércinonia l (l'usage. Entre deux bans sonnés" par les trompettes, il a prononcé les paroles sacra - mente-Iles : « De par le Roi, majors, capi - taines-commanetantsi capitaines en second. i lieutenants., sous-lieutenants, sous-officiers, > brigadiers, cavaliers et trompettes, vous recoinnaltrez comme lieutenant-colonel M. '( . baron Bu-ffin, ici présent, et vous lui obéire! I en tout ce qu'il vous commandera pour le _ bien de l'armée et l'exécution des règlements i militaires. » , Le général a ensuite réuni tous les oui ^ «jiers sous ses ordres autour des étendards iqui étaient venus se grouper en face de sor état-major ; puis, dans un discours éner gique et prononcé avec conviction, leur r dit. combien il était heureux de conmiandei ' à un corps d'officiers sur lesquels la patrie v (pouvait toujours compter et combien, il étai' " ifier aussi des superbes soldats que ces offi û itsieis avaient exercés. Il a terminé en expri 3 .rnant l'espoir qu'une fois la trouée faite. If i temps dés galops en avant, toujours plu» et 1 avant, reviendrait définitivement. ; LES FUNERAILLES DE M" DEPAGE s Jeudi dernier, à 11 heures du matin, ï c l'église dé X.. ont ou lieu les funérailles de - Mme Depage. S. M. la Reine y assistait , accompagnée de sa darne d'honneur, l£ oomlesse d'Oultrernont, et du rnainr du Ro? de Rliequy. Assistaient également à la cérémonie : le; t généraux Btomheim. Mélis. Andringa, Cloo . t-en, Pety (le Thozéc, Eeyzerslcv. le lieute t ruant-colonel Buffin.l'allacbé militaire russe ç maiors Letort et Van Lon^cndonck. les oonimandants Tinant, de Villlers, Orhan ■Philippson, etc., les docteurs Thooft. Du pont. Keersmac'kers, I-Ienrard, DeraeJie, 1< bourgmestre et les échevins de la localité ■ tons les officiers et médecins et toutes les ambulancières libres de service, au nombri d'une soixantaine Le cortège funèbre s'est dirigé ve«*s le; dicnes. où une fosee avait été cfeusée. L< ) cercueil y fut descendu. D'innombrables • gerbes dé fleurs, parmi lesquelles une su iie'-be couronne de rosos rouge sombre of fe-rte par la Camiite royale, furent disposée; 3 -tout à l'entour. 1 M. te ci.«tenir Dopage, en tenue de mects " oin principal militaire, conduisait le deuil,, avec ses deux fils, engagés volontaires, i Et maintenant, à marée haute, la mer 5 complice involontaire des pirates, jette -5 suprême hommage t — son écume blanche " sur la tombe de sa victime, î A. M. Le contingent de 1915 ■ En raison des retards apportés dans la " publication de l'arrété-loi dans certaines lo-i calùtés le délai d'inscription, pour tous lei 3 Belqes nési entre 1e 1" janvier 1890 et le . 31 décembre 1890, a été prorogé ^usqu ar Voir en têle de la 3J page : ' Ci LA PAIX ALLEMANDE » Intéressante confession d'un pacifiste suis se sur la îaçoïi dont les pacifistes aile ' mands on! toujours compris la paix. / DERNIERE HEURE Commuaiquê cffisisl fraaoais Paris, 24 mai, 1-1 h. 45. Sur plusieurs points, ENTRE STEEI< STRAETE ET YPRES, l'ennemi a pronom des attaques, après avoir fait usage de go asphyxiants. Ces attaques ont été repou. DANS LA RÉGION DU NORD D'ARRAt les combats cmt continué toute la nuit ; new avons fait 120 prisonniers. AU NORD D VILLAGE DE NEUVILLE-SA1NT-VAAS', l'ennemi a prononcé plusieurs eontre-atti ques qui ont été arrêtées par notre feu. I. lutte d'artillerie se poursuit avec intensih Des nouveaux renseignements reçus for ressortir l'étendue de l'échec sn.fi/ dans ceti région par les Allemands, pendant la seiri du 22 mai et la nuit du 22 au 23. Malgi l'importance des renforts amenés en tout hâte et viçpueur, les efforts renouvelés à deu et trois reprises, l'ennemi a échoué dans (or les ses tentatives cl subi des pertes considi rablcs. Rien à signaler sur le reste du front. ilOH LES OPERATIONS RUSSES Communiqué de l'état-major russe Pelrograd, Si mai. — Dans la région ( Chavh, l'ennemi maintient la position de B; bie. Nous avons repoussé (les forcesi consid rables qui ont passé sur la rive gauche e la Doubissa. Sur la rive gauche de la Vislute, l'enaeir appuyé par l'artillerie, a essayé vainemei de refouler nos détachements, qui se mai: i tiennent sur la rive gauche de la Rawlca. Dans la région de Klimontoff, nous avoi ■ repoussé uns contre-attaque ennemie dai ■ lu nuit du 22 mai, capturant plus de 1,0< 1 prisonniers et 4 mitrailleuses. Entre, la Vistule et Przemysl, nous ovot s progressé légèrement siur ia rive gaucl du .San inférieur. Entre Przemysl et le marais du Dniestr l'ennemi a essayé inutilement, le 21 me d'enfoncer notre front -entre Goussakoff ivi'ukenika. Dans la nuit du 22 mai, nous avons pr l'offensive dans la région plos proche c Dniester. Nous avons pris 900 prisonnie: et des mitrailleuses. Sur la rive droite du Dniester, dans la. r .gion du Stans'ko, nous avons repoussé l'ei ncmii, capturant 17 officiers et 040 soldats. : BEATJX EXPLOITS D'UN SOUS-MARI ANGLAIS DANS LES DARDANELLES Londres, 24 mai. — L'amirauté annoni qu'elle a reçu un rapport détaillé sur les r contes opérations clu sous-marin angla n E-14 », qui a coulé, le -29 avril, dans la nu de Marmara, un transport ennemi, le 2 ma un très grand transport chargé de troupe le 3 mai, une canonnière, et qui a enfin, 13 mai, obligé un petit vapeur à s'échoue k$ JlflMis itiHIi M cempfeiiîlïdti?ayi-Si5 Récemment, avec l'autorisation de l'aut rité allemande, on mettait en vente en Uc giqjue une carte, de provenance .allemand donnant le tracé des différentes voies qu'oi ; suivies, d'après les données officielles, 1< armées allemandes pour pénétrer en 13c gique, en août, septembre et octobre, et g. ' gner lo front occidental. Or, ele l'un des it ^ néraires indiqués,il semble apparaître qr ' le territoire hollandais aurait été « écorné prés cite W'aals, à l'extrémité sud-est 5 Limibourg hollandais. Dès qu'il fut informé de ce fait'qui fit ses sation à Bruxelles, le ministre des Pays-Ba M. Van Volteniiovcn, se mit en relatior avec les autorités allemandes à Bruxelles • ! obtint la saisie de tous les exemplaires de : carte en-question. 11 fut procédé sans retair< par ta police, à cette saisie. ■ âtofêit? Inja Ifiti ? Il s'agit de la {iste des soldais belges pi sonniers en Allemagne, publiée par . XX® Siècle. Il y a Uios à parier Qu'en i parcourant vous y trouverez le nom d'u ; parent ou d'un ami dont vous ignorez > sort. C'est une œuvre de charité de h envoyer le réco\ fort d'un souvenir a[(e i lueux et même jj vous le pouvez, de soî ; laçjer sa■ détresse. Procurez-vous donc cet i liste de prisonniers et faites-le sans r clan . car le tirage s'en épuise rapidement. Publiée en 16 pages du format de la me ; lié de noire tournai, elle contient plus c 9,000 noms de militaires, classés par grac et l'tir ordre alphabétique ci est mise c vente dans les bureaux du journal ain que cher, tous nos vendeurs cl dépositaire au prix de 0 /r. 25 l'exemplaire, .. 3 penct pour VAngleterre (0 fr. 20 seulement poi ; nos soldats au iront). Moyennant l'envoi préalable d'une soran de 0 h\ 30 par exemplaire, l'Administratic du journal (28ter, rue de Ici Bourse, L Havre, ou 21. Panton Street, Broadmea House. l.ondres), se charge également c l'expédition de celte liste par la poste. * *: -M De nombreux lecleurs et abonnés d journal nous demandent, en môme temj ' que la liste des militaires belges tombi aux mains de l'ennemi, celle de nos o// ciers cl soldats morts au champ d honneu Une première liste de ce genre a été public en supplément du Moniteur belge (minislôi de la Justice, 4, place Frédéric-Sauvage, Sainte-Adresse, Le Havre), où on peut i la procurer au prix de fr. O.GO l'exemptai] de 98 pages grand formai. J.cs demande par écrit adressées an ministère jouisse1 de la franchise de ?r-rl. L'Italie a déclaré la guerre ! A L'AUTRICHE Les premiers coups 'WVWWWVWWWl r: Lundi matin e ?- Rome. = L'état de guerre ) entre l'Italie et l'Autriche l commencera aujourd'hui. \ L ambassadeur d'Autriche \t * ee a reçu ses passeports et l partira aujourd'hui. i- . - u . «ai» Un télégramme de M. Millerand \c> 1 Paris, 0 li. 15. — Le ministre) de la guerre vient d'adresser aux généraux le Jcffre et Gouraud, 1e télégramme sui-i, vant : Jî « Nous recevons de notre ambassadeur à Rome, la dépêche suivante : « A ls PARTIR DE DEMAIN 24 MAI l'Italie st X) considère en état de guerre avec l'Au-triche-Hongrie. » u Nos troupes accueilleront avec un joyeux enthousiasme la nouvelle de l'en-r, trée en action de notre soeur latine. » Fidèle à son glorieux héritage,l'Italie se lève pour mener aux côtés de nos al-liés et au nôtre, le combat de la civili-■s sation contre la barbarie. n En adressant à nos frères d'armes d'hier et de demain, une cordiale bienvenue, nous saluons dans leur intervention, un nouveau gage de victoire défi-N nitive. » MILLERAND. » | LA DÉCLARATION l DE GUERRE e c- Lundi midi Une idépêche de Rome annonce que la Tri-U buna, dans sa quatrième édition, a publié, ® lundi matin, l'information suivante : f d En exécution de la délibération du Gon-» seil des ministres, tenu hier après-midi. M. Sonnino a télégraphié au duc d'Avarna, l'ambassadeur d'Italie à Vienne, le texte d< ?" la déclaration de guerre. A la suite de l'interruption des commu-^ nicattoms, oette note n'est pas parvenue i !S l'ambassadeur. 1- En conséquence, M. Sonnino a remis hiei i- soir au baron Macchio, ambassadeur d'Au-i- triche-Hongrie à Rome, le texte de la décla-® ration de guerre avec les passeports poui " tout le personnel diplomatique et consulaire a de l'Autriche-Hon grie. L'ambassadeur partira par la Suisise. , Le duc d'Avarna ot le personnel de l'am-,s -bassaaie d'Italie à Vienne suivront la même ;t route, n a De son côté, te Corrcspondenz Bureau, de 'i Vienne, a publié dimanche soir, la note soixante : « Le duc d'Avarna, ambassadeur d'Italie ii Vienne, a remis clans la soirée au ba-rco Bu-rian, ministre des alfaiiras étrangères, la déclaration de .guerre à l'Autriche, qui se termine ainsi : ci Le Roi, fermement résolu, i pourvoir I' » par tous les moyens dont il .dispose ii la ® « sauvegarde des -droits et des intérêts ita-n » liens, ne saurait manquer à son devoir 'e n ele prendre contre toutes les menaces ac-ù ii luettes et futures tes mesures que les évé. > ii duemenls- lui imposent, pour l'accomplis- » s-ement des aspirations nationales. e ii Le Roi déel-are se considérer dès demain ' ii en état de guerre -avec l'Autriche-Hon-j. » grie. » 'e L'Allemagne aux câiês de l'Autriche Une vdépêche idie Bâle dill qne> l'agence ^ Wolff publie une note officieMe du gouver-^ nement aHiemand .lequel déclare que, fidèle au pacte avec TAutriche-Hongrie, malgré e l'apostasie du trois.ième allié, il a ordonné à n l'ambaissadeuir de Bulow de quitter Rome e avec l'ambassadeur d'Autriche ï La loMllsatiaii st l'état ils perre u Romo, 22 mai. i s is Le roi a signé le décret ordonnant la mo- i- bilisation générale tiso armées de terre et r -e de mer du royaume et ordonnant la rérçui-e sition de tous véhicules et animaux servant aux transports. •g Rome, 22 mai. — Aux termes du décret, i.ç le premier jour de la mobilisation générale it est le 23 mai. On annonce que le service des trains de 1e fusil sur les Alpes ivwwwwwmawv voyageurs et de marchandises continuera régulièrement. (La mobilisation est, en effet, déjà virtuellement terminée.) A partir du 23, seront considérées comme en état de guerre les prorinces de Sondria, Breseia, Vérone, Vicence, Betlune, Udine, Venise, Trévise, Padoue, Mantoue, Ferraro. Les îles de la côte Adriatique et toutes les forteresses ont été déclarées en état de défense par ordre des ministres de la guerre et de la marine. SANCTION DE LA LOI DES PL1SINS POUVOIRS Rome, 22 mai. — Le roi a sanctionné, ce matin, la loi conférant des pouvoirs extraordinaires an gouvernement on cas à* guerre et pendant la guerre, • uo» ■ KB E»MQ50HE ENTRE ALPINS A 2.600 METRES D'ALTITUDE. — LES AUTRICHIENS MIS EN FUITE. Rome, 23 mai. — Un premier engagement entre chasseurs alpins italiens et des détachements autrichiens a .eu lieu à Forcollina di Montozzo, qui marque la frontière au val Camonica, à une altitude de 2.617 mèlres. Les Autrichiens furent mis en fuite. Selon une dépêche d,e Brescia à 1' « Idea Nazionale », les Autrichiens auraient emporté avec eux des blessésr —o— Ls Taticaa st niamitioi italiens On monde de Rome '«.mi Corriere délia Sera (20 mai),journal non- catholique,que l'oa a de plu# en- plus au Vatiean la confiance qu'aucun dissen timent ne se m&mfesitera entre Le gouvernement italien et le Saint-Siège. L'entourage dix Pape est de plus en plfus optimiste îl ee point de vue. Le Giornale d'Ualia du 19 mai confirme cette opinion et àl écrit ci ce propos : « Il y a quelques joints, le c-arâinal Gaaf-parri aurait fai-t. appeler le com.te delki Tor-rc et iil l'aurait charge (Piinspirer nne conduite .phis réservée désormais à la presse car-1 llholique qjui s'étiaii montrée giolittienne ;: coite démarche correspond d'ailleurs- à l'ha-bitlnide poiliiiique du VaOicain de s'-adapter pratiquement aaix faite accomplis et, fonnu-tes et principes sa/ufs, de s'oncliniffi" devant La force des choses. » D'après le Ctiornale d'Ualia, on aurait toujours été, ù la secrétaire rie d'Etat, un ik-u-pessimiste sur le résultat à al tendre des négociia.liions avec l'Autriche. ÎLES SENTIMENTS PATmOTiQUES DU PAPE. — DES GARDES NOBLES S ENGAGENT — L'ATTITUDE DU CLERGÉ. Sur les sentiments du Pape, le Giornalv d'italia donne les curieux détails ci-après : « Il est désormais connu que Benoit XV, loin de vouloir comprimer les sentiments d'italiani-té des personnes dévouées au Saint-Siège, les a, au contraire, encouragées, en empêchant que certaines personnes ne leur imposent d'autorité des prohibitions an-tipatriotiques. Déjà l'épisode de l'engagement du marqnis Patri/io Patrizi, porte-fa-ntion de la Sa in te-Eglise romaine a fait beau* coup de bruiit. « Un jeune patricien romain garde-noble ■avait demandé au commandant prince Ros-pigliosi Tautorisation de s'inscrire comme volontaire dans l'armée italienne, mais le prince refusn son consentement alléguant L'incompatibilité des- siluations. Le garde-roble obéit mais, ensuite, ayamt été reçu en audience par le Pape et la conversation s'étant mise suir les renliamations des mili-taures, il ne cacha pas1 ce qui'il avait désiré ; et Benoit. XV noin seulemen.t Lui donna pLor-ne •autorisation mais l'encouragea par de nobles et sa.cjes paroles. » Encouragés par cet exemple, beaucoup d'auitres gardes nobles ont faii exprimer au Pane le désir de s'engager et .reçurent le plus large consentement, » Le môme enthousiasme nr.m limUé par, am.nm ordre supérieur, règne dflins le jeune clergé : nous savons, par rxemple, que l'on a offert ;'i beaucoup de prêtres rappelés de servir comme aumôniers. l'Ii bien, 'mis les i eûmes prêtres ont répondu Qu'ils préféraient ;i ce ministère te ooe-le de romba.t ét de ^acri-fîce pour .la grandeur de ITtalic. » Nous ne savons si ce dernier rl.',ta.î! osf. r-xar-.t mais une chose e>t* certaine, c'est o/ue tn nlergé et In grande masv.o- drs cathoîioues1 italiens ne se iIinn'sseron.t dépasser par personne dans l'accomplissement d'e leur devoir envers leur partrie. HA PPESS?= CATHOtf^ïJK ITALIENNE ESSAIE DE REPARER SES BEVUES La presse catholique italienne, surtout les journaux du « Trust » et certains politiciens catholiques avaient commis, depuis deux mois surtout, VOsservalore Uomano en tète, la grande erreur de combattre la guerre comme non indispensable pour la satisfaction des aspira-lions "nationales italiennes. Tls avaient poussé l'aveuglement jusqu'à marcher paralllèfcment, sinnn de noneert, avec la coterie radicale Giolitti et les socialistes' officiels. Ils avaient fini ainsii par s'aliéner la masse de li"urs lecteurs qui goûtaient do moins en m'oins knii's va ordinaires égards pour l'Autriche e(. l'Allemagne. Des amis nous ont écrit à plusieurs reprises de Rome que la clientèle de ces journaux avait beancoup baissé en ces derniers temps et que leurs lecteurs, bons patriotes,

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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