Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 17 Fevrier. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/f76639m73z/
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[ PYYQIfTIP liu AA uluuuu Zlr AININHU. — serû HHIIlMli »■ Il II -Mi»' -T.'».-' fi /D ACTION & ADMINISTRATION 28 ter rue do la EoarsB — LE HAVRE Téléphone: Le Havren" 14.05 Eiresiaur : FIM fflDBAT Toutes les communications concernant la rédaction doivent être adressées h8ut, rue de la Bourse, Le Havre. LGNDQIM OFFICE: 21, Panton Street (Broadmaad House) Î ABONNEMENTS Franco S fr. BO par moi3. » 7 fr. GO par trimestr-fc, Hors France.. 3 fr. » par mois. » ..9 fr. » par trimestre Angleterre.... 2 sn. 8 d. par mois. ® .... 7sh.6d. par trimestr* PUBLICITÉ Correspondance de réfugiés et communications personnelles : Sur le Continent: Les 3 lignes O fr. 50 La ligne supplémentaire 0 fr. 25 Angleterre : la ligne 3 d. PUBLICITÉ GQMMBHClÀLB : On traite à forfait J Jim 3m wMAIwHI Quotidien beige p&raissanf au Havre AVEU CATÉGORIQUE PAR UN OFFICIER ALLEMAND, DANS UN JOURNAL ALLEMAND, DU SYSTÈME DE TERRORISATION ALLEMAND EN BELGIQUE M. Walter Bloem, officier allemand, au En i retour d une enquête dont il a été chargé évoque en Belgique, expose et tente de justifier, titude àans la « Gazene de Cologne » du 10 té- Bioein vrier llJ15, le syrienne d atrocités appliqué voici c par les armées allemandes en Belgique. Il de rep le fait, à la vérité* avec un cynisme qui tes et 1 deconcerte. Ses déclarations viennent confirmer d'un éclatant aveu l'acte d'accusa- « Nt lion i.ue nous avons dressé contre nos en- princif nemis. COLLI M. Bloem invoque, cela va sans dire, les il AP manifestations hostiles dont la population lage d civile se serait rendue coupable. Nous troupe étions, avoue-t-il, remplis de confiance en pas di violant la neutralité de la Belgique ! « Nous TANT: ne venions pas en ennemis dans ce pavs pula' que beaucoup d'entre nous et d'entre nos vertu ( chefs — certes les plus nombreux — ai- DOIVE niaient comme une belle terre, hospitalière BLES, et sympathique, à laquelle la plupart gnés, I étaient liés par de beaux et clairs souve- A LEî nirs... » — Qui ne serait touché, qui ne se- crime rait désarmé par ces cordiales dispositions CRIMi d'un envahisseur qui reconnaissait notre LA SI amiiiii par la plus criminelle et la plus in- ineend justai •!>! î agression? — « Nous comptions, les ha poursuit >'. Bloem, qu'après une protesta- où on tion offitfislle, 011 nous laisserait passer pes et sans nous inquiéter davantage. Au lieu de des A cela, nous vîmes la population tout entière NON se dresser contre nous et. par tous les c'est c moyens, s'opposer à notre passage. » incenc C'et f fa légende des francs-tireurs que re- nant. prend là M Bloem ; son obsession n'a cessé miers de hanter l'esprit des soldats allemands, des vi Cette lécrende est fausse en tous points ; BLES aucun fait précis n'a jamais été constaté NOUS qui en démontre l'exactitude ; son origine et sa propagation s'expliquent par des er- Cett reurs. des confusions, des coïncidences, façon ainsi que par l'effet de la suggestion. Allemi Mais il n'importe pour le moment. Ce guerre qu'il faut, retenir, ce sont les étranges aveux répres de M. Bloem. » La H; affirm n Nous avions tout prévu, dit-il, mais ce ou au genre de guerre affreux était le seul auquel volte 1 notre armée n'était pas préparée. L'intermi le but nable et minutieuse instruction, le dressage village par lequel nous avions formé nos officiers reur p et nos hommes, en vue de toutes les éven pour tualités imaginables des hostilités,n'avaient confiri pas considéré ce cas-là, n'y avaient pas dont u pourvu. de faii « Ce que doivent être dans une sembla- et pér< ble occurrence, le droit et le devoir du sol- gj jy dat, personne ne L'avait établi ; aucun prin- gens c;-.ie constant ne fixait l'attitude du chef et voque de la troupe. Il devait en résulter une „ image chaotique. I.'instinct de chaque chef, ancien de chaque troupe, de chaque homme devait décider en dernier ressort. » ,, d atter En réalité, M. Bloem commet ici, en fait, " *-*a g un impudent mensonge. Il est officier. Il ne doit pas ignorer certain petit manuel de 1,ul> lc'at-majoi- allemand, paru à Berlin en 8vbrf 180?, sous le titre : « Kriegs Gebraueh in 1™ 6sl Le ,d!-riege » (Usages de la guerre conti- e' Bf~ V) où l'on a parfaitement prévu et Ï1 m oi-T-nisé le système des moyens atroces à les ; i ir -e en œuvre pour terroriser les popu- pour ( 1 l:on<! r'viles des pays envahis par les ar- bime < niées a Hem ndes. magne Lo caractère scientifique des modes de propre destr-ucti'.n et de massacre employés par très cl les troupes allemandes suffirait d'ailleurs à s'affirr ' seul à prouver la préméditation. Enfin, nion p qui ne serait, stupéfait de l'assurance tran- S'il i quille avec laquelle M. Bloem fait abstraie- tiques tmr, ries règles formelles qui déterminent les commi lois d". In guerre moderne chez, les peuples gique civil,sps et les conventions internationales des ra a"XTr°lles. en tête des autres nations l'Ai- M Blo lemagne s'est solennellement engagée 1 né dot ^EPC&C!^C!3®TO53^CÎICJJCÎ]C8]IÎ)I Un important avis gg pour tes Belges venant en France AU 31 A la suite de mesures nouvelles prises . 1 par l'autorité militaire française, aucun ci- Loni vil, à moins de circonstances exceptionnel- Çonnn les, ne pourra dépasser Dieppe vers le Nord, déclari Nous signalons la chose aux nombreuses entre 1 personnes venant de Hollande et d'Angle- "en' terre et traversant le Détroit dans le but d'aller embrasser un des leurs, officier on i''u? p so.dat dans l'armée belge. registr Le gouvernement belge prendra des me- sures afin d'éviter que des Belges très ho- 1 norables ne soient victimes — comme cela cinqua s'est produit déjà — de méprises plu,lût dé- penses sagiéables. élevée; C'est ainsi qu'un consul belge de carrière 'a crée sera incessamment nommé à Dieppe. transp Des mesures seront également prises pour que les Belges passant à Folkestone 32 i soient prévenus de ce qu'il est inutile de I songer à aller à Calais, et aussi afin qu'un poi accueil convenable soi! réservé à nos com-; patriotes passant pair Folkestone. — ; • — D'a.p Eolteo de l'attaque albanaise S contre la Serbie ^ L Au moins I Nisch, 15 février. — L'attaque des Alba- m^'t J | s'étend ; ils ont pris six villages et cou- chiffre I Pé les communications télégraphiques entre r„ Prizrend, Rizresse et Oianiciite. Ils s'avan- go I cent sur Gouri et Dervenle, occupant t. [ Krstatz et Ra'tch. Nous avons eu, en bat-[ tant en retraite, une centaine d'hommes Hors de combat. jjj ç j Nisch, 15 février. — L'attaque albanaise a été complètement repoussée au-delà de 'a Lontl frontière serbe. ccptiol! p après des renseignements complémen- Cliamb laires, on confirme que les Albanais étaient, présen I excités k prendre part, à la lutte par des présen i Pf'-lres autrichiens et par des maliométans M. F j adversaires d'Kssad pacha. prêchant 'a mercié ! guerre s., in le et poussés par des'agents tur- i lia co-atfoman'ds. 1 dcveloi éalité, dans ce prétendu chaos qu'il , un ordre est né, cependant, une at-îonstante s'est trouvée consacrée. M. est bien forcé d'en convenir, et alors miment il définit à la fois le mode resaules employé par ses compatrio-e but que ceux-ci poursuivaient : lus avons tous, dit-il, adopté pour e que, pour la faute d'un seul, la !gtivite entiere a laquelle partîent boit expier. Le vil-'où des habitants ont tiré sur nos s sera incendie. Si le coupable n'est (couvert, quelques represen-5 seront choisis dans LA po-riON, qui seront executes en le la loi martiale... LES innocents :nt expier avec les coupa-et si ceux-ci rte peuvent être dési-„ES INNOCENTS doivent PAYER jr PLACE, non pas parce qu'un a été commis, mais POUR qu'UN = NE sqit PLUS commis dans site. Chaque fois qu'un village est ié, que des otages sont exécutés, que bitants d'une commune sent décimés aura cris les armes contre les trou-ivahi33antes, ce sont là, chaque fois, vertissekents POUR LE PAYS occupe. Il n'en faut pas douter : asnme avertissements qu'ont agi les ies de Battice, Hervé, Louvain, di-La mise à feu, le sang versé des pre-jours de guerre a détourné les gran-lles belges d'attenter contre les FAI-CONTINGENTS AVEC LESQUELS AVONS PU LES OCCUPER, » : monstrueuse déclaration met d'une saisissante en lumière comment les inds comprennent les lois de la :. Elle proclame la légitimité de la sion collective, que les conventions de ■ye condamnent formellement ; elle e le droit de punir les innocents avec lieu des coupables, principe qui ré-a conscience humaine ; elle découvre poursuivi par le sac des villes et des s : terroriser ; car elle range la ter-armi les moyens militaires employés atteindre les fins de la guerre; elle ne enfin cet abominable système, n livre récent de M. Wasweiler vient e le procès, dans des termes mesurés smptoires. . Bloem ignore les règles du droit des 1 est cependant une autorité qu'il in. et dont il se réclame pour son pays : ge consacré -par l'histoire des guerres nés et modernes I » l'est pas tout, M. Bloem s'est juré idre jusqu'aux limites du cynisme, lierre, conclut-il, n'est pas un jeu de . La guerre est un feu d'enfer. Celui sans y être appelé », y met le doigt, île la maie, l'âme, la vie. C'est le sort échu ' ce pauvre peuple belge, aveu-i.busé. il «porte de retenir de semblables paro-l importe même qu'elles demeurent pie se puisse plus tard mesurer l'a-|ui nous sépare désormais de l'Alle-. La criminelle aberration qui fut le de sa cas-te militaire a gagné les au. asses de la population ; voici qu'elle le dans un organe officiel de son opi-ublique.■este des neutres qui demeurent scep-devant rémunération des crimes 3 par les armées allemandes en Bêlât en France, tels qu'ils ressôrtent nnorts officieils, qu'ils s'en réfèrent à em et à la « Gazette de Cologne ». Ils teront plus. &t£l$l$$j$j[£[#i£c£c£C$3C8: ! que coûte la guerre DECEMBRE, LES ALLIES tVAIENT DEPENSE 50 MILLIARDS 1res, 15 février. — A la Chambre des unes, le chancelier de l'Echiquier a i que les arrangements intervenus es ministres de la Triple Entente ren-is alliés responsables des lourds en-ents contractés dans cette guerre, la oùteuse que l'histoire ait jamais en- ^,fPe.nses des alliés, an 31 décembre i étaient pas beaucoup inférieures à nte milliards de francs. Les dé. de l'Angleterre sont beaucoup plus i que celles des alliés en raison de 'tion de nouvelles armées et de leur art aux quatre coins du monde. milliards de pertes ir l'industrie et le commerce de la Duplice rès une dépêche de Copenhague qui > les dernières statistiques alleman-commerce et l'industrie de l'empire it subi, tt dans les trois premiers e la guerre », des pertes s'élevant à lliards de mark. triche-Hongrie n'aurait pas perdu ie six milliards. era preuve de modération en esti-ue, depuis le mois de novembre, ce a dû doubler. int 26 milliards de mark — soit plus nilliards de francs — qui s'ajoutent :midable note à payer de la guerre. I0MMERCB ANGXQ-BEI.&E re.s, 1C février. — Parlant à la ré-en l'honneur des représentants des res de Commerce, Lord Southwark a ;é ses souhaits de bienvenue aux re-ants belges. ollet, consul général belge, l'a réaffirmé la volonté de la Belgique de iper le commerce anglo-belge. smaBgçm.1.* Jiir """raagag—wai—g—aa—i■are—— lii teiérisaii en Belgique ; qu'il Le itTimes" termine ta publication fe° m" ses impressions . alors —o— Le " Times " vient de terminer la publi-it cation des quatre articles qu'un correspondant américain lui a envoyés après avoir Var(,'°dru toute la Belgique pour inspecter pour l'exécution de Vœuvre entreprise par le co-p ' p de secours des Etats-Unis d'accord cs-Lfc avec le gouvernement britannique et le gou-.e vil- vernement belge, avec V autorisai ion aussi ir nos du gouvernement allemand. i n'est ïSEN- En Belgique, on apprend à employer des A PO- mots simples comme : vie, mort, nourri-ES en taire, amour et haine. La Belgique est une ENTS maison dont les portes sont closes.et dont IUPA- la famille, une population de sept millions t dési- d'hommes, est assise silencieuse et sans AVER travail devant un foyer plein de tristesse, qu'un île pensant qu'à la guerre et ne ressentant IL)'UN qiue la guerre. L'Amérique a ouvert la fc-BANS nôtre et a glissé une miche do pain dans le ge est garde-manger. Si l'Amérique n'avait pas ou-s, que vert la fenêtre, c'aurait été la famine, car écimés Belgique ne produit qu'un sixième des » trou- aliments qu'elle consomme. Les autres cinq e fois, sixièmes, la Belgique, qui a la population PAYS la dense de toute l'Europe, les achète uter au moyen dles prodoiits die ses industries-, igi les clu^ s011t arrêtées maintemaait faute de mar-n, Di- chés. Les Anglais n'ont pas besoin de s'ex-is tire- «ite-r l'imagination pour se figurer ce que gran- &orait l'horrifiante possibilité que signifie-3 FA!- ra^ IJOUr eux 'a perte de la. suprématie sur iSJELS mei' et fermeture des p-orts britanniques. , Ils peuvent trouver en Belgique un exem ple effectif d'un tel étranglement, La. Bel-d'une ^cluo pouvait vivre trois ou quatre mois au ait les P^'s •slu* s,es propres ressources; ensuite, de la e^€ devait avoir recours pour sa nourriture de la au m01lde extérieur. ons de APrès la chute d'Anvers, des Belges occu-• elle Pai1^ uri;e s^uia^°n en vue s'adressèrent à s' avec .Brancl Whiitlock. le ministre des Etats-rai ré- ^irL^ en Belgique, et lui expliquèrent que la "ouvre ^amine était certaine pour le milieu de l'hi-Vt des ver' ^ moins Que des secours ne pan-ien-1 ip nent, et lui demandèrent, ses bons offices. nlrn/pQ Quoique les Allemands eussent fait com-L oiip. Prendire à M. Whitlock que le gouverne-ment belige auprès duquel il était accrédité ' viint' se trouvait au Ha-vre, il était resté à Bru-xeliles,l'opinion publique américaine approu-esuies vant, son initiative. Il n'est pas de ces diplomates qui oit des permettront que dos futilités administrati-11'il in. ves viennent, restreindre la conception large pays : qu'ils ont de leurs fonctions. Les Belges lui uefres doivent beaucoup, tandis que les Allemands ne peuvent nier la simplicité et l'honnêteté •t juré ave€ lesqueliles i'1 poursuit un but humani-aisme. ta.irc. Le ministre d'Espagne, le marquis de jeu dé Vi'Llalobar, était également resté à Bruxelles Celui e'- s°lls la surveillance de ces deux minjis-doi°*t tres neutres fut formée la Commission amé-le sort ™ainc ûe secours à la Belgique dont M. H. aveu- H00ver est l'actif président, dont les' bureaux sont à Londres et avec laquelle collabore le Comité national belge de secours et paro- d'alimentation. surent Le correspondant américain du » Times n 1* An' d°nne des explications précises sur Vorgani-i Aile- sation du comité américain,sur la façon dont lut le ii [onctionne en Belgique, sur les ressources es au- Lioni ii dispose et sur le déficit quron a déjà 511 elle pU constater. Car si le pain est fourni grain opi- tuitement à ceux qui ne possèdent rien, si les Belges qui ont encore des économies ; scep- paient les vivres qui leur sont fournis, si ïrimes les communes belges et si les classes aisées n Bel- subsidlient Vœuvre, si les dons sont abon-ortent dants aux Etats-Unis, il faut des millions rent à pour empêcher la Belgique de mourir de i ». Us faim et la caisse du comité de secours est en déficit, à l'heure actuelle, de vingt-sept millions cinq cent mille francs. Une nation mise à la portion f*g congrue Le correspondant américain du « Times >1 a pu constater par lui-même à Bruxelles, à Louvain, à Liège el ailleurs comment on AfiDS PréPara't 'a soupe destinée aux nécessiteux el comment s'eftectuait la distribution du re des pain. Il a vu les longues files d'hommes, de ner a femmes, d'enfants attendant leur nourriture venus et qUi avaient, des figures pâles, des figures e ren- jj'nn peuple dont la ration est mesurée. ls en- re, la Pour les Belges le pain est la base die la is en- vie, diit-il. Chez nous, en Amérique, nous mous figurons le pain comme quelque chose ;mbre qui se mange avec les autres mois cRu-epas; res à pour les classes pauvres, en Belgique, les s clé- mets du reipas sont quelque chose qui se ! plus mange avec le pain. >n de Pour vous et moi, l'idée de nourriture ^ leur éveille celle d'argent payé ou boulanger, au boucher, à l'épici>or, à l'hôtelier. Nous obtenons notre argent par notre travail ou il ig est produit par nos revenus. Mais que di-" riez-vous si vous ne pouviez obtenir de pain 'ce [|i au moyen de travail ni au moyen d'argent? Vous seriez assis sur une montagne d'or dans le désert du Sahara que tout cet . or 110 servirait de rien pour apaiser votre ®> 5U1 soif.. îman- ji n>y a pas (j0 travail dans une comrnu-mipire riauté de travailleurs ou tous les chaînons <miers <je na vje économique sont brisés 11 n'y ant a a pas de travail pour cet homme qui est un chauffeur, pas de travail pour cet homme perdu qiUi cst un fonideur de cuivre, par de travail pour oe charretier, pas de travail pour cet esti- employé de banque, pas de travail pour ce re, ce concierge d'une administration publique! 'f'"® Les femmes des soldats •utent srre- Le correspondant a remarqué également beaucoup dè femmes dont le mari n'était T r. v V^s à la maison. Il les a interrogées au su-LUS fet des absents et les réponses qu'il a reçues, les regards qui açcommgnaient ces réponses, semblent avoir produit sur lui une pro-la re- fonde impression : ls des ■ark a — L.a dernière fois que j'ai eu des nou-Lix re- vellc-i de mon mari, il se battait à Dixmuide; il - a deux mois de cela... l'a re- — Mon mari se trouve quelque part en France; il est blessé. ue de —Mon mari est à l'armée aussi. Je ne sais s'il est vivant ou mort. Je 11'ai plus ■ " MJtWWtejJJidm^ 11 Wlll nHHaMmWIW"" — ■■wwrrrvwwm—waMl Succès anglais près d'Ypres S ACTIONS HEUREUSES D'ARTILLERIE FRANÇAISE A/VVVWVVVVVVVVVV\/WVVV\AVVWVVVVVVV'l; Paris, 16 février, 15 heures. Sur le front des années françaises, la ^ Les iroupes britanniques ont repris hier journée du 15 a été calme dans l'ensemibte. iii)£ deux éléments de tranchée qu'elles avaien .1 n'est signalé que dies actions de l'infante- ans perdu la veille entre Saint-Eloi et le cana. ie et on confirme des succès particulière- cesL ci Ypres. .niein,t importants de notre artillerie. A co- en ue ses nouvelles depuis la prise cte i.in. >rd Milles. Il ne peut pas recevoir mes lettres ou- Je ne puis pas recevoir les siennes. Les À s si lprria.il ds nous emipéchen.t de correspondre — Mon mari a été tué à Liège, mais j't un fils.. ÎJ® Le correspondant afoute : me Vous aviez le cœur fout plein de larme ont entendiant. ces réponses; mais vous ai 'us irez vainement cherché des larmes dans le ms yeux de oes femmes; vous auriez pu plutc se, y lire un orgueil obsfiné à la pensée qu ant jyor mari était loin et libre de combattr fc- pouu- cette liberté dont ceux qui sont resté 1 le à la maison ont appris à connaître toute 1 ou- valeur depuis qu'ils l'ont perdue. car ^ ils murmurent : « Quand? » '.°(n Quand? Quand viendront les alliés? Tell et0 est la question que je pouvais lire dans le <es> yeux de chaque Belge lorsqu'il avait r< ar" connu ù, quelque détail de ma façon d'ètr ex~ ou. de mes vêtements que j'étais Américain L J'en suis arrivé à croire que la natio "0" toute entière soupire ce mot au moment 0 ÎUr la nuit tombe; qu'elle le soupire encore a fs■ monr-ent où point le jour. Je l'ai enteaaid H" lorsque j'enlrais dans un magasin pour m't ieI" clieter un cigare; une femme me l'a dit qr .?u entrait à la catlrédrale poua- prier; une boi > quelière m'a posé la question devant l'hôti u're de vi'Ue de Bruxelles; un garçon de restai rant me l'a glissé dans l'oreille tandis qu' îeigiardait furtivement autour de lui pou 1 a voir si aucun Allemand ne {'écoutait; de I * gems en faisaient autant qui quittaient, 1 . iilo dies miséreux avec leur ration quot *r" diemne. e Généi-alemient le mot est murmuré. Un peuple qui vit sous la loi .martiale d ' p (ionquéramt apprend à s'exprimer dans u :tsun>)»jus9. ...-; Et tout ce que l'on pouvait, répondre c'i tait : 11 Patience! L'Angleterre est occuipé à former urne puissante armée. L'armé ; française devient meilleure de jour en joui " • Le pî-intemip® approche! d rît La victoire des alliés ne comporte p.a lui seulement le retour de la liberté pour le \r.. Belges mais le moyen de gagner leur vie.L yï£ situation diu peuplé bc-lge resté au pays do r|; oonliniuer à empirer jusqu'au moment d "r" l'évacuation aHemanide. Chaque mois verr accinoitre le nombre des sans-travail, cliaqu • mois verra accroître le nombre des famille jrf" obligées de demander leur fiain à la etiariU %?" leurs économie» étant épuisées. ,fr' Le jour heureux où les alliés hisseror sr de nouveau le dimpeau belge- à Anvers. 1 j Belgique ne demandera plus de secours.So crédit est tel d'ains le monde qu'il lui pei mettra d'acheter les vivres dont elle aur ■ besoin jusqu'à oe que ses usines, remise . " en marche unie fois de plus, auront pu er ri voyea* leurs produits sur les marchés nror ■ ■î «liauex et rétablir la balance commerciiali Alors ses propres comités de secours el sa propre gouvernement reprendront la tâch i']. de ses amis accourus à son assistance et I ■ travail aidhniaiistiratif effecilué actueltemen par le comité américain. mS Belgium is not conquered de esf En matière de conclusion, le correspor opi dant du u Times n écrit : La Belgique n'est pas conquise. Sa vie toire est ceïie de l'esprit sur ies kaionsiei î tes Qui l'ont terrassée. Elïe constitue ton jours pour l'Angleterre et la France ui tampon contre leurs ennemis ; c'est un s » force morale indomptable qui comîbat à cêt s ù d'elles ; c'est un exemple encore plus évi on dent que celui de l'Aisace-LGrraine de I: •ux futilité de toute tentative, à notre époque du de vouloir gouverner un peuple civilisé cosi de tre sa volonté. ire — ♦ Le cardinal Merciei £ et les allemands is; Les se NOUVELLE LETTRE DU GARDENAL MERSIEP. lto au Amsterdam, 15 février. — Le « Tyd » pu l_e. blie une longue lettre pastorale — elle tien il sept colonnes du journal — du Cardin a di. Mercier, écrite à l'occasion du Carême. Cet ,in te lettre a été lue ou sera lue dimanche pro lr_ chain dans toutes les églises du diocèse di 11() Malines. :et UN JOURNAL SAVAROIS SUSPENDU tre Le » Freinkiscihe Volks-blatt » (la « Gazette populaire de Franoonie ») a été suspendi ns pendant trois jours par le gouvernemen iy bavai'ois pour avoir accueilli un article sui jgl le cardinal Mercier. ne z — a u fe Ces alliés n'ont pas fourni k tiers 92 kur e||sr! ! Londres, 10 février. — Prononçant 1111 dis n' cours, M. Churchill, ministre de* la Marine 1,1 s'est plu à faire ressortir que les Alliés n'on ll" pas encore fourni le tiers de l'effort qu'ils ■s, peuvent donner. 1 n- -L « — Londres, 15 février. — La souscriptior des Bons du Trésor russe a été close ô mi ,u_ di. Bile a été plus que largement couverte le; Londres, 1G février. — Le chalutier por tugais « Vasco de Gama » est arrivé ï en Swansea, ayant à bord C survivants du va peur belge » Morinier » qui s'est éclioué à 1e ne suite d'une tempête dans la baie de Biscaye us Seize hommes de l'équipage ont été noyés ! £a pppg, k Jfcnce ■ et le Vatican s kes bruits les plus contradictoires courent . depuis quelques jours dans les journaux au s sujet des relations de la Belgique avec le t Vatican et de notre gouvernement avec le e nonce apostolique. e Suivant les uns, le gouvernement belge s aurait demandé au Saint-Père le rappel do a Mgr f'acci Porcelli, nonce auprès du Roi Albert. Suivant d'autres, le Vatican aurait reiproohé au nonce de l'avoir inexactement renseigné sur la situation de Mgr Mercier. Aujourd hui, le « Figaro » assure que e « Mgr Tacci Porcelli a envoyé à Rome un s rapport sur le cardinal Mercier tendan-cieux à tel point qu'il s'en est fallu de peu e que Benoit XV, informé de la sorte, n'in- ■ nn blâme à l'héroïque primat et I qurl n'aurait été fait de lui ni de la Belgi-ii. que aucune mention dans l'allocution con- II sistoriale si le cardinal Gasquet, bénédictin j anglais d'origine française, n'était inter- ■ venu à temps pour éclairer la religion du ,i pontife. » Le « Journal » a- reçu de Rome une dépê- il clie disant : î) „ " Nous apprenons! cfue le ministre de r Pmsse aurait reçu l'assurance du cardinal s Gas/pairri de la révocation ou de l'interdic. a »?n du cardinal Mercier de sortir de son i. dioceae. » Nous avons soumis ces « informations » au département des affaires étrangères, a Celui-ci. nous, l'avons déjà dit, a déjà démenti qu une protestation ait été adressée . P'ii' 'm contre l'attitude du nonce. Il nous - dcclare en outre ignorer le Dremier mot des p nouvelles » reproduites, ci-dessus. De même r « !» sait «u» des mesures qui auraient été prises par Rome au .sujet de la violence faite par les autorités allemandes au cardinal s Mercier. ® Quant à la décision que le Journal prête i au cardinal Gasparri, elle nous pairalt, à ■ nous, du domaine de la fantaisie pure. Il a est déplorable, pour ne pas dire plus, que e des nouvellistes s'emploient à répandre des s bruits aussi absurdes. j Un aviateur belge suryole Gotagne a — Londres, 15 février. — On télégraphie de La Haye au « Daily Mail » : « Des télégrammes venant de la frontière -1 allemande rapportent qu'un aéroplane, bel-® ge croit-on, a survolé Cologne et a lancé 8 des bombes sur- le camp militaire de Deutz. ' » L'aviateur* a pu éviter le feu dirigé contre lui, de la tour de la cathédrale, sur laquelle les Allemands ont placé des mitrailleuses. » . Le raid aaglais su? la côte balge ' LES DEGATS A OSTENDE, s A BLAKKENBERGHE à ET A ZEEBRUGGE j Un hangar à Zeppelins détruit • Amsterdam, 16 février. — On mande de I Ecluse au « flandelsblad » que les avions britanniques, lors de leur récent raid, ont - endommagé sérieusement les hangars et la gare d'Ostende. 1 La gare et le chemin de fer de Blanken-berghe ont été totalement détruits. A Zeebrugge, les dégâts sont considérables. Le hangar à Zeppelins et tout le contenu a été complètement détruit. Jicrtjrailt (fmttrit 1 L'ambassade allemande à Madrid a l'impudence incroyable de communiquer aux ; journaux espagnols uine « note officielle du ■ < gouvernement allemand sur les CRUAU- II TES SUPPOSÉES des troupes allemandes 11 contre le clergé belge. » On y dénie toutes les accusa,fions belges ! comme fausses. Toutes les cruautés des Allemands étaient, i parait-il, dies représailles justifiées par les agressions de francs-tireurs. La note contient cet invraisemblable mensonge : n Dans un des rapports de la Commission belge d'enquête, il est maintenant reconnu I qu'au commencement de la guerre, le gou-; vernement belge fit afficher partout une proclamation relative à la guerre et dans laquelle la partie la moins'lettrée de la popu- ■ lotion devait comprendre qu'il s'agissait d'un, appel pour la guerre générale du peu- , pie. » Or la Commission belge n'a pas consacré moins de douze rapports à accumuler les preuves du contraire. Elle a publié le texte 1 littéral des mesures de précautions, des recommandations de prudence et des ordres de désarmement général affichés par le gouvernement belge dès le début du mois d'août. On 11'a jamais menti aussi effrontément que 11e le fait le gouvernement allemand, pour calomnier la petite nation qui a en l'héroïsme de lui résister. ; mm nouvsirc mm L'appel des hommes de 18 à 25 ans Les membres du gouvernement, d'accord avec le souverain, ont décidé de composer le contingent de 1915 de tous les Belges « cé. libataires » âgés de dix-huit à vingt-cinq, ans. un arrêté royal dans ce sens paraîtra in-cessamment au « Moniteur n. A cet égard, d'aucuns ont cru pouvoir soulever certaines objections d'ordre légal et constitutionnel. Dans le « Temps », M. Roland de Mares montre l'inanité de ces objections : « Au point de vue strictement constitutionnel, il est vrai, écrit-il, que le gouvernement ne ;peut modifier la loi de recrutement •sains un vote forrrfel du Parlement ; mais il a été reconnu qu'il est impossible de réunir les Chambres au Havre, de nombreux séna-teurs et députés étant demeurés en Belgique u et ne pouvant en sortir. D'autre part, le gouvernement du Roi, régulièrement établi, J; représentant la majorité légale de la nation, assume toutes les responsabilités du pouvoir. 11 a l'obligation morale de mettre tout en œuvre pour assurer dans les meil-® leures conditions la libération du territoire • ' il a le droit, à cette fin, de généraliser l'an-pel aux armes, quitte à faire ratifier ensuite les mesuresi^ju'il aura prises par le Parle- • ment, dès que celui-ci pourra être réuni. Pas une voix ne s'élèverait parmi les repré-1 sentants de la nation pour blâmer une dé- - cision, n'importe laquelle, capable de favoriser, de hâter, de mieux garantir le réta- • bassement de la souveraineté belge, et quand on sait avec quelle loyauté, quelle noble conscience et quel esprit de sacrifice le roi Albert et le cabinet de Broqueville ac« ^ com,plissent leur tâche ardue et prépaient la restauration de la Belgique indépen-J dan te, la co-nfiance dans leur action doit etre absolue. » Ajoutons qu'il va de soi que si, légalement, seuls les célibataires âgés de dix-huit > à vingt-cinq ans sont appelés, le Roi et le 1 gouvernement adressent un nouvel appel à _ tous les Belges à qui leur âge et leur état :î do santé Permettent de rendre à l'armée un service utile et les invitent à s'enrôler sans plus attendre. » ■; Fe?ont-iis marche? les Seîges s contre les Eusses ? e é e Amsterdam, 14 février. — Sous le titra 1 « Démenti », le journal hollandais n Het Vaderland », public un télégramme de Co-e logne dont le texte est reproduit en même à temps par tous les journaux hollandais, ce [1 qui montre bien qu'il s'agit d'une note d'o-e rigine officieuse. s « Les lois de la guerre, dit cette note, défendent de forcer la population d'un territoire occupé à participer à des opérations de guerre contre son propre pays et comme toujours (?) l'Allemagne se tiendra strictement aux prescriptions reconnues, à » D'autre part, nous avons appris que la / crainte existe que l'Allemagne ne forme des troupes auxiliaires contre la Russie. Nous estimons que l'Allemagne, par une mesure pareille, n'irait pas à rencontre des conventions internationales. »> e Reconnaissez-vous le système ? Il s'agit ; de préparer, de justifier autant que possi' e ble un mauvais coup, et voici comment l'AL • lemagne pourrait être amenée à prendre 1# mesure redoutée. La même note ajoute : « Cependant, prétend-on, l'autorité alla* mande pourrait menacer d'une incorpora» tion les Belges dans l'armée allemande d# la frontière orientale, en guise de punitioii pour de graves méfaits contre notre autori-^ té en Belgique. Même cette peine ne serait pas érigée en système mais serait seulement appliquée sur les hommes valides d'une commune déterminée où ces méfaits se produisent. » -, Le sentiment le plus net perce dans le J dernier paragraphe : « Cependant, l'autorité militaire en Belgi-e que, se réserve toujours le droit absolu de 3 faire exécuter les travaux militaires par des civils. » i De là au reste, il n'y a qu'un pas. Et cela même, d'ailleurs, n'est-il pas strictement in- - terdit uar la Convention de la Haye ? Que l'autorité allemande se réserve ce droit, cela - prouve que l'Allemagne renie, une fois do - plus, sa signature. La vk â ir m@I!gs QUELQUES nouvelles fraiches ~ DE la SITUATION a bruxelles i —o— ; Nous recevons de Bruxelles ces nouvelles, datées du 4 février dernier, dono toutes ; fraîches : u Le mandement du cardinal a fini — malgré les essais d'int.midation des Alle-' mands — par être lu dans toutes les églises du diocèse. « Le curé de Saint-Jacques s'est fait remarquer par sa crânerie et par l'accent qu'il a su mettre dans sa lecture ; l'église était archi-comble et, dans la foule qui la remplissait, on notait maintes personnalités rien moins que catholiques, voire des israélites n Louvain est sous un régime de corn.-* pression sévère ; la ville est pleine d'agents secrets, et les habitants, — comme un peu. partout, d'ailleurs, — doivent surveiller les propos qu'ils tiennent en public.. Deux mille prisonniers civils viennent d'être remis eix liberté ; la plupart étaient de Bruxelles, de Louvain ou des régions environnantes. Le3 malheureux sont encore à ce point ter. roristès par le régime qu'ils ont subi qu'il9 n'osent pas raconter leurs souffrances ; mais il paraît qu'elles ont été extrêmes. A peine logés, à peine nourris, pas du tout chauffés, avec cela molestés sous tout prétexta, beaucoup ont succombé au régime, d'autres ont été exécutés. L'opinion publi< ^ 2Qe.AIj_NËE- ~ Sérîe nouvel^- — N° 98 Le numéro : 10 Centimes Mercredi 17 février 1915

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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