Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 12 Novembre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/qj77s7k05k/
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LE XX Siècle du 12 Novembre 1916 guis de Vogué revint-à ses études 'd'archét logue. Il appartenait à l'Académie des In: .«notions et Belles Lettres où il avait su* cédé, en 1868, au duc Albert de Luyne; On le vit dès lors ponctuellement assid aux travaux des deux grandes Compagnie idont il faisait partie, et il collabora ne /■tamment de la manière la plus notabl ; au Corpus inscriptionum Semiticoriim . Ces savants travaux n'épuisaient poinl ►loin de là, la riche activité dix marqui nde Vogué. Il leur alliait l'application d l'homme associé aux grandes affaires dan îles conseils d'administration d'importan -tes sociétés; là encore, il sut se montre habile à concilier les exigences de l'auto rite dans la geltion industrielle, la préoc cupation des intérêts et de l'expansion di •la France au dehors, l'intelligence de; : droits et des besoins du monde du travail ( Le marquis de Vogué tut un grand patrie : te et à sa manière un grand patron e 1 un grand « social ». 1 Les dernières années de sa vie devaien donner une importance imprévue à un* œuvre dont son pratique et généreux es prit avait concu l'organisation : la » So ciété de secours aux blessés militaires » Préparée scrupuleusement en temps de paix, elle s'est trouvée, dans la guerre, à 11a hauteur, sinon des besoins, qui ont déjoué toute attente, du moins de la tâche qu'elle s'était assignée. Rappeler les admirables, les inlassables services rendue à la France par l'armée des volontaires de la Croix-Rouge, c'est rendre au marquis de Vogué l'hommage auquel peut-être sa grande âme eût été le plus sensible. Sa-i luons cette noble et haute figure, que n'illuminera pas le soleil de la victoire pour laquelle il dépensa des forces sans compter. Gardons avec vénération la mémoire de ce magnifique descendant d'une race 'illustre, homme de savoir, homme d'action, homme de bien, fort de ses convictions chrétiennes, fier du passé et invincible-anent confiant en l'avenir de son pays. : \ Raoul NARSY. — * L'effort belge ✓ en Afrique LA CONlFËRÈNCE DU COMMANDANT CAYEN L'Association générale belge a eu l'heureuse idée de prier un officier qui a pris part à la campagne victorieuse de nos troupes congolaises en Afrique Orientale Éllemande de vouloir bien exposer aux elges résidant à Paris ce que fut l'effort de notre pays en Afrique. Elle eut la bonne fortune de trouver en la personne du capitaine-commandant Cayen, du 1er carabiniers, qui fut, jusqu'à la veille de la prise de Tabora, chef d'État-Major d'une de nos brigades, non seulement un des acteurs principaux de cette glorieuse épopée, mai3 encore un conférenci'er dès plus agréables & entendre. Grâce à l'obligeance des édiles du Xe arrondissement, la jolie salle des fêtes de la rue du Faubourg-Saint-Martin, fut mise à la disposition de nos compatriotes.Au premier rang de l'assistance, très nombreuse et fort choisie, on remarquait le rhihistre des Colonies de Belgique et Mme Renkin, le ministre de Belgique à Paris et Mme la baronne de Gaiffier ; le ■Sénateur Thiébaut et le député Neven, respectivement -vice-président et président de l'A. G. B., M. le député Boval, commissaire général des services de santé au ministère de la Guerre, M. Brunet. représentant de Charleroi, ancj.en bâtonnier, et de nombreuses personnalités de la colonie belge à Paris, ainsi que plusieurs notabilités parisiennes. M. Neven a présenté l'orateur. Le capi-iaine-commandant Cayen, après avoir apporté le salut de ceux de ses camarades qui sont encore en Afrique, à la France et à Paris, patrie d'adoption des Belges exigés a fait un exposé concis d« ce que fut la guerre là-bas en Afrique. Il rappela que la Belgique respectueuse de la signàiure apposée au bas" de l'acte de Berlin en 1895, avait, malgré la conscience de sa force en Afrique, fait des efforts pour ne pas porter la guerre au pays noir. Encore une fois l'appétit formidable de l'Allemagne, à défaut de la nécessité stratégique invoquée le 2 août 1914 contre la Belgique, fût la cause de l'attaque de notre colonie par le pays ïéloh. Après une vigoureuse défensive qui mit èn Reliée toutes les tentatives de progression de l'ennemi, les troupes bèlges d'Afrique, ad'mirablement organisées, munies de Inatériel moderne et approvisionnées par le Pépartémént des Colonies, put commencer la foudroyante marche en avant qui aboutit à la* prise de taborà. Le conférencier a fait le plus vif éloge de ceux qui organisèrent cette expédition coloniale et rendit également hommage aux troupes indigènes composées, dit-il, de soldats de premier ordre, robustes, agiles, bons tireurs, bons marcheurs, très disciplinés et d'un dévouement absolu à leurs chefs. Le commandant Cayen attira également l'attention sur le développement économique de la Colonie belge qui, malgré la guerre, a progressé au delà de toutes espérances. L'exportation de tous les produits indigènes, caoutchouc, huile de palmé, cacao, cuivre, etc., a augmenté dans des proportions inouïes, à tel point que les navires rentrant en Europe ont dû laisser des marchandises à quai, alors qu'antérieurement la pénurie du fret de retour •constituait l'un des obstacles les plus sérieux au développement de là ligne de navigation Matadi-Anvers. L'impôt indigène, véritable baromètre de la prospérité économique du Congo, est passé, a-t-il ajouté, de 8 millions de francs en 1914, à 11 millions 'en 1915. De très jolies projections illustftiiènt la conférence. Les vues de Kigali et de Tabora occupés par nos troupes, le drapeau belge flottant sur les casernes allemandes, ont été particulièrement applaudis. BANQUE BELGE~| L. VAN WYNENDAELE, d'Ostende g 6, Rue de la Victoire, PARIS Achats Titres, Coupons, Chèques, Monnaies I étrangères $ i: 2GHO S i. s sisjfos " Le Te Deuir e chanté à l'occasion de la fête patronale di roi Albert aura lieu, ainsi que nous l'avons ' dit, le mercredi 15 novembre à midi er ® l'église paroissiale de Sainte-Adresse. Les 2 chants liturgiques seront exécutés par l'ex 3 cellente maîtrise de Saint-Léon du Havre ei " la Fanfare des invalides de Sainte-Adresse r prêtera son concours à la cérémonie. a 3 Un conseil de cafoiraei s'est tenu vendredi et samedi à Sainte-■ Adresse sous la présidence de M. de Bro-' queville. Parmi les importantes questions exami-i nées au cours de ces réunions, M. Heileputie , qui n'était, pas encore complètement rétabli des suites de son accident d'automo-' bile et devait encore pour marcher s'aider de béquilles, vient d'être pris d'un gros rhume. L'honorable ministre garde le lit. Samedi son état s'était légèrement amélioré. En avion M. Vandervelde se trouvait jeudi soir à Folkestone pour reprendre la bateau du Havre afin d'assister au conseil de cabinet du lendemain. Une avarie de machine empêchant lê bateau de. partir, M. Vandervelde eut l'idée de franchir le « Channel » en avion. Quel-ques heures plus tard, c'était chose faite et le ministre débarquait en France avec l'aviateur Vertongen qui lui avait fait faire la traversée en vingt-ciiiq minutes... • Le jbruTi: à couru paraît-il, que la deuxième et la troisième catégorie des hommes appelés en vertu de 1 arrêté-loi du 21 juillet allaient être enrôlés immédiatement. Renséigtiemens pris à bonne source nous pouvons dire que ce bruit est inexact. l'honneur de M. le dépuîé Théodor Mardi 14 novembre, à 2 heures et demie de l'après-midi, une manifestation organisée en l'honneur de M. le député Théo-dor par les députés et sénateurs* belges résidant en France aura«iieu rue d'Amsterdam, 70 bis. Le gouvernement y sera représenté par MM. les minisires Berryèr, Carton de j \\ fart, Goblet d'Alviella et Vandervelde. De Teddy à Wilson Ôn n ignore pas que M. RooseveJt est loin d'être un admirateur de M. Wilson. Un jour, quelqu'un disait au bouillant Teddy : — Vous avez beau dire, M. Wilson est un homme qui a des idées. — Oui, répliqua M. Roosevelt, il a des idees deifemme à cheveux courts... Et puis, ce sont aussi les idées d'un homme qui n'a pas voyagé. En effet, M. Woodrow Wilson n'est jamais sorti des Etats-Unis. C'est un Américain qui n'a pas franchi l'Atlantique. Voilà peut-être pourquoi, remarque le Cri de Paris, il n'éprouve pas pour les sous-mai'ins la même horreur que ceux de ses compatriotes qui font la traversée deux fois par an. Un vorace La cour d'assises de Seine-et-Oisei s'occupe ces jours-ci des exploits d'un Belge de 28 ans, nommé Develie qui comparait devant 'elle pour une tentative d'assassinat dont le vol paraît avoir été le mobile. L'affaire, on ne peut plus banale, offre cependant un détail pittoresque : l'inculpé ayant eu, dans sa prison, communication de son dossier, a dévoré pièce à pièce, toute la paperasse de la procédure. Il voulait, paraît-il, faire disparaître l'accusation Espérait-il un renvoi de l'affaire? Il ne semble pas. Deveilie invoque simplement le prétexte qu'il n'était pas assez copieusement nourri... Le cinéma tient chaque jour un peu plus de place dans la vie .moderne et loin de souffrir de la guerre il y a, au contraire, trouvé un aliment nouveau. Mais on ne monte pas seulement des films ' de guerre; de grandes maisons s'emploient en ce moment à réaliser des entreprises commencées avant la tourmente et font, paraît-il, de véritables merveilles. Le correspondant romain du « Temps » annonce qu'on pourra bientôt voir sur' l'écran un film représentant la vie de Jésus avec un souci incomparable de vérité. L'auteur de cette œuvre dont l'exécution a coûté deux millions est un poète italien bien connu, Fausto Salvatore. Quand il eut conçu son Christus, il partit de Rome avec tous lçs artistes et tout l'arsenal de la mise en scène. Il alla en Egypte, sur le bord de la mer Morte, à Jérusalem, à Bethléem, au bord du lac de Tibé-riade, sur le mont Thabor, sur le Golgouia. Pas une scène qui ne soit prise dans son atmosphère même, sur les lieux imprégnés pour toujours du drame divin. La figura- , tion, qui fut choisie sur place, a parfois de fabuleuses proportions. Par exemple, en Egypte, sur la route qui mène aux Pyramides. on voit à un certain moment Se croiser trois caravanes, dont l'une emmène la Vierge, Joseph et l'Enfant Dieu. Or, le croi- ' sement de ces trois caravanes et les scènes auxquelles ce tableau donne lieu mettent en mouvement près de neuf mille hommes, des milliers de chevaux, des centaines de j chameaux. Détail amusant : ces hommes, , ces chevaux, ces chameaux avaient été gra- i cieusement prêtés par l'armée anglaise en Egypte. Lord Ivitchener, que cet art inté- 1 ressait, voulut assister à la confection du 1 film, à côté de l'auteur. Mais, comme bien ] on pense, l'agencement d'une pareille figu- j ration n'était "as facile, et il v avait un , long flottement. Lord Kitchener, impatien- , té, finit par s'en mêler lui-même, et de sa 5 rude voix de Commandement, il fit rano-er en quelques minutes Ses hommes habitués < à lui obéir, et devint ainsi, sans y penser, metteur en scène. Style Un député français, en tournée dans le ; Nord, a cueilli sur un hangar, dans la gare 1 de Calais, cette petite affiche manuscrite, qui subsiste encore après plusieurs mois: ' « En conséquence • du bougement de l'heure, le travail sera pris à sept heures astronomiquement parlant pour l'enfuteil-lage et l'embidonnement des pétroles. » Si les Anglais qui débarquent à Calais contrôlent leur français sur les affiches de Nouvelles i de la Patrie Belge NÛUVEILES DE PARTOUT Les Allemands préparent de nouvelles réquisitions de chevaux. Un arrêté du gouverneur général en date du 24 octobre 1916, interdit, dans toute l'étendue du territoire, d'aliéner, d'acquérir ou de céder des chevaux et de faire saillir des juments ayant plus de 3 ans 1/2 Les infractions seront punies d'un emprisonnement d'un an au plus ou d'une amende de 300 à 10.000 marks. Les deux peines peuvent ^ être appliquées simultanément. En outre; Les Conseils de guerre ou les commandants militaires pourront prononcer la confiscation des chevaux. Les Allemands préparent ainsi une saisie nouvelle de chevaux qu'ils comptent utiliser tout de suite ; de là l'interdiction de la saillie des juments en pleine force. Après que leurs maquignons eurent parcouru le en tous sens, achetant tout ce qu'ils pouvaient obtenir, à des prix extraordinairement élevés, ils ont procédé à des saisies générales; celle qui est en préparation sera la troisième du genre. Pourquoi le curé de Saint-André a été arrêté « On connaît maintenant les motifs de l'arrestation de M. l'abbé Jageneau, curé de Saint-André à Anvers. L'abbé reçut un beau jour la visite d'un officier allemand qui lui demanda l'autorisation de monter à la tour de l'église, afin de jûuir du point de vue. Le curé ne fit pas cYobjection. Cependant l'officier, au lieu de se borner à son rôle de spectateur, prenait ses dispositions pour installer sur la tour des piyces d'artillerie, probablement des canons ou des mitrailleuses contre les avions. Voyant cela, le prêtre ferma la tour et en refusa l'accès. Le lendemain, un délégué de la Kom-mandantuï » se présentait chez l'abbé et lui demandait des explications. , « J'ai refusé l'accès de la tour, répondit M. Jageneau, parce que l'on m'a menti et trompé. » Là-dessus, le curé de Saint-André fut arrêté. On ne l'a plus revu, DANS LA CAMPINE Une cent&naire à Diepenbeek Le 8 novembre,Mme Anne-Marie Holsteins, veuve de M. J.-P. Lichen, fermière au Ver-Vallen-Molen, a accompli sa centième année. 11 y a eu à cette ocasion une manifestation en son Honneur. La centenaire, qui est rayonnante de santé et de bonne humeur, se rappelle très bien la Révolution de 1830 et on vient la visiter de tous les coins de la Cam-pine.Les Boches ont réquisitionné dans les environs d'Arendonck, toutes les huiles et graisses.Il n'y a plus que trois Boches dans la commune. Bien que tout soit cher, on peut encore se procurer les vivres nécessaires. Il est interdit de circuler dans les rues avant 5 heures du matin et après 8 neures du soir. Tous les chevaux ont été réquisitionnés. _Un habitant de Niel, M. l'abbé Munck, arrêté sous l'inculpation de « collaboration » à la « Libre Belgique », le journal patriote clandestin qui continue à paraître malgré les menaces de von Blssng, a été condamné à 12 années de prison. Il est incarcéré à Charleroi, cellule 231. A BRUXELLES Peur les petits écoliers Les écoles primaires de Bruxelles cessent leurs cours un quart d'heure plus tôt le matin. Cette mesure vient d'être prise pour permettre aux enfants débiles de se rendre aux cantines de l'œuvre des Petites Abeilles, où un repas leur est servi vers midi. Les enfants appartenant aux familles inscrites aux services de secours reçoivent, indépendamment de la ration complète des cantines communales trois repas en dehors de leur milieu familial. Le matin, en arrivant à l'école, on leur distribue une couque de pain blanc préparée au lait et à la graisse. A mîai, à la cantine des Petites Abeilles, on leur sert un repas complet composé d'un potage, d'un piat de viande avec légumes et pommes de terre, ainsi qu'un dessert de farineux. Enfin, à 1 heure, avant de cjuitter les locaux scolaires, ils deçoivent la soupe scolaire qu'on servait jad' à midi. Las voleurs cftez M. Van den Peereboom ■ Un vol avec effraction vient d'être commis dans la propriété du ministre d'Etat Van den Peereboom. Des malfaiteurs ont escaladé un mur de 3 mètres de hauteur et forcé In serrurp il es serres, où ils ont enlevé les raisins et divers autres objets. AUX FRONTIÈRES Deux femmes électrocutées A Minderhout, deux femmes qui se proposaient de frauder du pétrole par dessus le fil électrisé, ont été tuées net par le courant électrique. A GAND Le ridicule tuera l'Universiié boche Du correspondant particulier de 1' « Echo Belge <c à Gand : « Quant à l'université flamandisée, personne ne la prend au sérieux. On n'a que de=. haussements d'épaules pour le ramassis ds professeurs impossibles qui sont appelés à y fonctionner. La vieille gaîté gantoise se tonne carrière. « Het Pier Jan Claassehspel » lit-on, par allusion au Guignol ambulant qui faisait autrefois à Gand les délcés des en-'ants, grands aussi bien que petits. C'est Hof-nann « Pier Jan Claas », Hofmann, l'inef-:able recteur, le nuageux professeur de la luâseuse philosophie allemande, aue jamais Slcne ne parvint à comprendre, pour la bonne "aison, disait un membre du jury central de Philosophie et Lettres qu'il ne se comprend :>as lui-même. « Dernièrement se trouvait collée, un beau natin, à l'entrée des deux corps de bâtiments le l'Université, une caricature représentant iîofmanh qui, du haut de sa scène de marion-îettes, en costuftre de recteur, le bonnet de ^ostradamus sur la tète, faisait le boniment à m troupeau de potaches casqués, sous l'œil mternef de von Bissing. Le placard fut vite irraché, pas assez vite, cependant pour que a chose ne fît le tour de la ville, et ne provo-iuât d'un bout à l'autre un immense éclat de ■ire. D'autres caricatures circulent sous le nanteau, une, par exemple, où les employés du service des boues balaient l'université iprès le départ des Boches et chargent sur ieurs tombereaux Hofmann avec tout son remblement. « La chanson se met de la partie et on connaît la verve un peu verte des Bérangers j-antois. Il en cuit* notamment au docteur Uaus, bien connu à Gand, où il fut jadis attaché à l'Hospice Guilain, avant de passer, lui ibre-penseur notoire, au service des Frères le Charité, à leur institut S. Amédée de Mort-sel. Paris vaut bien une messe, quoi ! (( Le mot d'ordre est : Plus de stroppendra-^ers I Et ce n'est certes point parmi les no-:ables qu'il s'en trouvera cette fois. « Le ridicule tue. La baraque boche s'écrou- . Lera sous le mépris public Et ceux-là seraient f i-iipn à Tilainrlre aui auront, aidé à la. monter. ! DANS LES FLANDRES Escroquerie allemande Voici une petite anecdote qui établit à l'éivi dence que l'escroquerie est toujours ©n hon neur parmi les Boches .: Il est défendu de circuler à vélo sans êtr< pourvu 'd'un passeport spécial délivré pa: la kom.mandantur, dont coût : 5 francs. Un habitant de Courtrai avait obtenu ui passeport lui permettant de circuler dans ui rayon de 7 kilomètres en dehors de la ville. Fort de l'autorisation accordée il enfour che sa bécane, mais à peine est-i'l arrivé i la porte d'Haillebeke qu'un officier l'arrête lui demande son passeport ; l'intéressé l'ex'hi ba, l'officier malgré ses protestations le dé chire ; conséquence : procès-verbal est dressf au détenteur pour avoir roulé en vélo san< être muni d'un passeport et le pédaleur im prudent, est condamné à 25 francs d'amende Il présente 25 mark, mais le caissier aile mand refuse, ce sont des francs belges qu'l lui faut ; le condamné a fait la chasse pen dant une demi-journée pour réunir les 2; francs belges. Propagande allemande Les habitants de Courtrai jouissent de la prérogative de recevoir gratuitement che2 eux un petit journal Kriegszeitung qui chaque matin est glissé sous la porte de leurs maisons. DANS LE BRABANT Un ttérUiltsment à Herfeiitighem Deux morts; plusieurs blessés Le petit village d'Herfelinghem, dans l'arrondissement de Bruxelles, a été mis en émoi dans la soirée du dimanche 29 octobre de.rnier par umje véritable catastrophe. Un train vicinal composé de six voitures de voyageurs ayant mal pris l'aiguiliage, la locomotive franchit les rails avec trois wagons qui vinrent se briser contre le mur d'une laiterie voisine, tandis que les trois autres toitures allaient se jeter contre le mur de la fabrique de margarine de M. Scbellefcens. Le bruit a fait accourir les voisins; on entendait les cris 'des blessés, qui devaient être nombreux, car des flots de sang coulaient de tous côtés. Bientôt, plus de deux cents personnes arrivèrent à la rescousse et, tandis que les unes allaient quérir les médecins de Caster, Lerbeek, Lenniek, etc., les autres s'empressèrent de retirer les victimes des débris des voitures. On en retira tout d'abord une dame de 30 ans environ; elle était morte, le crâne était fracassé et la. poitrine défoncée. Son père, assis à côté d'elle, avait le bras arraché net, mais son enfant n'avait pas une égratignure. Transportée à la morgue communale, des papiers ont permis d'établir aue la malheureuse était une dame D..., habitant Uecle. Furent retirés ensuite sept blessés très grièvement atteints qui furent soignés dans 'es maisons_ particulières les plus "proches, puis un étudiant tout ensanglanté, qui rendit le dernier soupir dans les bras de ses sauveteurs et dont il n'a pas été possible d'établir 1 identité. Plusieurs autres -blessés sont ailés se faire soigner dans la gare; leurs noms ne sont pas encore exactement connus. Le parquet a fait une descente. DANS LE LIMBOUHG Exposiions variées On expose_ ce qu'on peut. A St. Trond, ce sont des lapins, à Hasselt des chèvres, dans d'autres villes des tableaux. Il est vrai que ceux-ci, même s'il v a parmi eux des croûtes, ne se mangent pas et le public est plut naturellement porté vers les chèvres, les lapins ou les poules parce qu'il a plus faim de chair fraîche que de sensations d'art. Le contraire serait étonnant. Aux charbonnages On a découvert à Winterslag au puit n. 2 vers la fin du mois d'octobre, à 484 mètres de profondeur la première couche de houille les rtavaux y sont poussés très activement Cet événement a été fêté par la direction et par le personnel. Selon les dernières 'lettres reçues de la Campine, les vivres n'y manquent point, mais deviennent de plus en plus chers On v vend le beurre à 8 fr. le kilo ; la viande et la graisse de 8 à 10 fr. ; le café 5 à 6 fr. et le savon noir 6 fr. On a payé pour 100 kilos de-froment le prix élevé de 150 francs. A LIÈGE Lsb travaux du chemin de fer Aix-Visé-Lou vain. Il y a une vingtaine de jours on expédù a Allemagne sur les 'Chantiers du fameux chemin de fer stratégique Aix-la-Ci apell ■ Calais (1) de nouvelles équipes de poseurs d* ails. Ceux d'Aix s occupèrent du change ment de direction dune partie de la nou velle voie, dans les environs d'Aubel su-une longueur de 1.500' mètres. Apres un travail dej cinq ou six jours, le nouveaux venus furent brusquement rei. voyes dans leur district ordinaire, où ii déclarèrent que la nouvelle voie ne serait pa-entièrement achevée avant février lbT/. Troi jours plus tard, un certain nombre d'ouvriei; hollandais occupés à la pose des voies dar les environs de Visé, lurent J, leur tour bru -quement renvoyés, sous prétexte qu'on abandonnait la construction de la voie ! ? La raison de ce renvoi de personnel parait ré.sider dans le fait que les Boches sont obli-géç_de faire, de sérieuses économies d'argei-' et 'qu'ils vont tcut simplement remplacer le équipes congédiées par les malheureux qu'il-. arrachent à leur foyer sous le régime dec déportations en masse. Cependant, lés travaux de terrassement se poursuivent sans arrêt. On fait journellement sauter des mines aux Trois-Rois pour extraire et creuser la tran-chée en déblai, qui n est pas encore achevée.Entre la montagne Saint-Pierre et la hauteur des Trois-Rois, sur la rive droite, les remblais son partout à hauteur pour le passage des deux voies. Le pont de la Meuse est relie des deux côtés aux remblais. Entte la route de Warsage et Fouron-la-Comte, le remblai marche bon train ; il pourra être terminé avanï un mois. Le pont de Fouroh-Saint-MarFm a 80 mères de longueur et compte 12 arches. — —- ^ OLYMPIA ^ Rue Edouard-Larrue — Le Havre Programme d.e la semaine LE KASQUE AUX DENTS BLANCHES MADAME SAN S-PEUR Matinées à 3 h. 1/2 les Jeudis, Vendredi at Dimanche SOIRÉES TCVS LES JCVKS à S HEURES Les opérations des aFn)ée§ Foiinjaiije? Les événements actuels éclairent d'un jour nouveau l'opportunité de l'invasion roumaine en Transylvanie Les événements de Roumanie mettent une fois de plus en lumière cette vérité d'ordre - militaire qu'un petit pays qui a d'immenses 'frontières doit se tenir sur la défensive > quand il entre en guerre contre de pissants : voisins. Le plus qu'il puisse se permettre, c'est de conquérir rapidement, en bénéficiant L de la surprise, des frontières naturelles plus solides que celles qu'ont déterminees les traités. Ainsi fit l'Italie quand, au mois de mai 1915, elle monta à l'assaut des Alpes du Trentin. et des .Alpes Carniques et porta sur 1 l'Isonzo le front de bataille. Ainsi agit la Roumanie quand elle lança ses armées vers les cols de Transylvanie et tenta de posséder le fameux chemin de ronde qui, paral-'■ lèlement à sa vieille frontière, les réunit et > les dessert en territoire ennemi. C'est pour n'avoir pas compris cette vé-dité que beaucoup de critiques ont inconsidérément reproché, aux armées roumaines de n'avoir point pris'dès le principe le chemin de Sofia. Nous avons sous les yeux un nu-1 méro de la « République française « où le commandant de C... anéantit ce reproche : « Comment-, écrit-il, comment le généralissime roumain pouvait-il assurer la garde de six cents kilomètres de crêtes, de cinq cents kilomètres de rives fluviales, de cent cinquante kilomètres de plaines entre le Danube et la mer, et encore disposer d'une masse de manœuvre,' au surplus munie dé matériel utile pour se lancer à l'aventure sur la route de Sofia ? « Nous disons bien « à l'aventure » ; — car, tandis que le gros des forces roumaines aurait combattu en Rulgarie, avec un grand fleuve à clos, que serait devenu le royaume devant une violente offensive perçant lé frêle rideau tendu sur les Carpathes ? « Certes, l'invasion immédiate de la Bulgarie était chose éminemment désirable ; — mais elle ne pouvait être entreprise que par une grande armée russe défilant en Valachie sous ia protection de la couverture roumaine poussée au delà des montagnes. « Quant aux Roumains, demeurés seuls dans l'étau germano-bulgare, ils ont opéré selon les règles de la guerre en se portant au-devant de leur adversaire principal, de manière à tenir, avant l'entrée en ligne de celui-ci, les revers du cliemyj de ronde intérieur des montagnes, c'est-à-dire des hautes vallées de l'Oltu et du Maros, desservies par une voie ferrée de ronde qui mangue en territoire roumain. Alors que la majeure partie de leurs forces n'a pu s'y maintenir et déjà recule en arrière des passages, quelle invasion eût en quelques jours pénétré les riches plaines valacjues si ces forces avaient été portées au sud du Danube, ainsi exposées à de redoutables attaques de flanc et de revers ? » A cette lumiheuse démonstration nous n'ajouterons qu'un mot. C'est qu'une offensive roumaine vers Sofia ne se comprenait que dans le cas d'un mouvement concomittant rTp l'armée aliée de Salonique dans la jnême direction. $ * * L'ennemi a d'aiîeurs si bien saisi toute l'importance des premières opérations roumaines en Transylvanie qu'il s'est hâté de leur opposer une offensive en Dohroudia aussi précipitée que vigoureuse. Sans l'attaque de Maekensen, nous auriohs vu les armées roumaines conquérir le chemin de ronde, et il n'est pas dit que Falkenhavn eût réussi à les déloger. La seconde poussée de Maekensen en Do-broudja, celle qui paraît avorter aujourd'hui a un tout autre but ; elle n'est pas destinée uniquement à disséminer les forces roumaines ; elle vise à prendre Bucarest par le Sud-Est, tandis mie Falkenhayn meup^-e irf • ■apitale par le Nord. La preuve, c'est que le maréchal allemand a tenté de franchir le Danube à Cernavoda A ce point de vue. voici comment il îaut ornprendre les événements annoncés dans le communiqué russe du 10, et la présence des -soldats du f/;né,ral Sakhatroif à trois verstes de Cernavoda. Il ne faut pas conclure de ce détail que les Russes ont refoulé l'armée Maokensen en DoBrduqja, du nord vers le sud. iusou'à 'rois kilomètres de Tchernavoda Dùnareu "'est pas situé eh Dobroudja, c'est-à-dire en-•re le Danube et la mer, mais bien dans la '-aste île marécageuse qui se trouve à l'ouest 'e Tchernadova et qui est séparée de cette ocalité par le bras principal du Danube "omme les Russes ont livré combat en cet, ■"-ndroit, on voit que l'ennemi avait franchi !e grand bras du Danube (sans doute en utilisant lés restes du fameux pont du chèmin le fer), et au'on est oblig\de le déloger d'abord des marécages où il s'est installé La manœuvre du général Sakharoff paraît consister à menacer d'un enveloppement l'aile gauclie de l'armée Maekensen lans la région de Tchernavoda, et à attarder en même temps cette aile de front ïans la région de la Dobroudja qui s'étend ilus au nord. Le communiqué russe indique jusqu'où l'attaque de front est parvenue Nos alliés oht pris., outre la ville d'Hirso-va, le village de Muslui (16 kilomètres au ud-est d'Hirsova) et les collines placées au sud de Dulgheru (23 kilomètres est d'Hirsova), ainsi qu'au sud-ouest de Casimcea '34 kilomètres est d'Hirsova). Arrivés sur -ette ligne, les Russes sont encore à 48 ki-'-«mètres au nord de la voie ferrée Tcherna-voda-Constantza.«Il reste probable qu'entre leur front actuel et cette voie ferrée, l'ennemi a orga nisë uôe forte ligne de défense. Reste à sa-■oir si la menace dirigée contre Tcherna vida, eh prenant les positions ennemies à •evers n obligera pas l'armée Maekensen ' battra en retrait F est bien probable en e/et que nos alliés disposent d'une supériorité numérique suffisante pour tenter quelque part le passage du Danube et envahir la Dobroudja, derrière le front enne- — SIGNES DE LASSSTUtîE Saxons ont manifesté ea faveur de la faix c Une dépfiche de Zurich annonce que 80.000 personnes conduites par des chefs socialistes ont manifesté dans les rues de Dresde en faveur de la paix. Le ministre de l'intérieur a reçu la dé-putation détachée du cortège; il lui a laissé dire : « Nous voulons des vivres, nous 1 voulons la paix. Le peuple est au bout de ses ressources. » Il a permis qu'elle priât le gouvernement saxon d'intervenir à Berlin en faveur de la paix. A l'Hôtel de Ville, où le cortège s'est rendu ensuite avec un ordre parfait, le bourgmestre a de même écouté le députe Fleissner se plaindre de la misère où le peuple saxon est plongé. Il a exprimé son impuissance. M. Fleissner, qui parlait au nom de tous ses concitoyens a répondu : « Dans ce cas, vous devez arrêter la guerre. » Le bourgmestre de Dresde ne peut pas arrêter la guerre. Mais que pense-t-on à Berlin de ce cortège de 80.000 affamés, sur lequel des centaines de mille autres affamés pourraient demain prendre modèle ? Il y a là un indice de lassitude dont il ne faut sans doute pas exagérer l'impor- tnTIP.P. maiç rrni ri'pîi OQt tïqq mnine ir» + <£. La Pologne et les Empires du centre PROTESTATIONS POLONAISES Les différents groupements polonais e: Russie partagent l'opinion du pays sur 1 prétendue inidépendanoe de la Pologne. Il estiment, en effet, que la constitution d'ui royaume de Pologne, qui ne comprend rj Cracovie, ni l'embouchure de la Vistule n'est pas pour donner satisfaction au senti ment national : il n'y aurait là qu'un avant poste prussien destiné à couvrir l'empir allemand. Voici quelques voix de Polonais très ej vue dans la colonie polonaise à Petrograd M. Skirmunt, membre du Conseil de l'em pire : « Je suis fermement convaincu qui l'acte du 5 novembre n'est, pas une solutioi de la question polonaise, mais approche seu lement l'heure d'en finir naturellement à ja mais et à l'entière satisfaction de notre peu pie. » M. Meychtoviteh, membre du Conseil di l'empire : « Le recrutement en Pologne nou cause une douleur indicible. Lui obéir serai trahir notre bon instinct national, et si nou: nous opposons à ce recrutement, cela entra! nera de terribles représailles : voilù lî grande tragédie polonaise. » Le général Babiansky, membre de la Dou ma d'empire w « L'acte austro-allemand ni donne pour 'e moment aucune garantie ré gulière nécessaire à la création d'un Eta polonais indépendant Ce qui sera de naturi à nous satisfaire, c'est uniquement une Po logne réunie dans son intégrité ethnogra P'hique et géographique. » M. Harousievitch, membre de la Dourin d'empire : « En proclamant l'indépendanct de la Pologne, les Allemands poursuiven deux buts : creuser un fossé entre la Polo gne et la Russie et procéder au recrutement de nos hommes. J'ai le ferme espoir qu« Varsovie s'apercevra du complot et ne tom. bera pas dans le guet.apens allemand cons. truit par des mains, en doit le reconnaître extrêmement habiles. » M. Stanislas Kozicki, directeur de la « Sprava polska », organe de M. Dmowfeki « La nouvelle ruse allemande ne modifiera en rien notre attitude, car nous conservons l'entière conviction dans la victoire de la Russie et des alliés. D'autre part, la lutte pour la vallée de la Vistule n'admet aucun compromis entre le polohisme et le germanisme : ou bien la Pologne aura l'embouchure dé la Vistule avec Thorn et Dantzig et une existehee autonome, ou bien elle ne sera jamais réintégrée dans ses territoire® nationaux ; « tertiu'm non datur ». IMS RECOMMANDÉES^ BELGES * I A FAIDHERBE A. JOHANNES & C1' 14, rue Thiers, LE HAVRE Exposition et mise en vente des Nouveautés de la saison — AUTOMNE-HIVER — , Vêtements sur mesure et tout faits pour Hommes, Jeunes Gens et Eafants f Magnifique assortiment en -«asmiseris, Bonneterie, GiiapsllerLe — VOIR NOS ÉTALAGES — Nsta. — Remise à MM. les refus: s* of-^sentitioii de leur cartr-, [NOUVEL HOTE 82. 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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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