Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1496 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1916, 01 Decembre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/jq0sq8rk0f/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

DERNIERE HEURE 7 heures du matin l>" 100.000 Billes LES ALLEMANDS INTERDISENT AU CARDINAL MERCIER D'ALLER A ROMI A la date du 15 novembre, il y ava'i déjà, d'après tes renseignements venus dj Belgique, à peu près 100.000 Bedges dépor tés. Tous les renseignements reçus conrlr ment la façon cruelle dont sont opérés l<?c désignations, le choix d'embarquement «1 le transport des déportés. On procède absolument comme s'il s'agissait de chivaux ei. foire L'opjrhon en Belgique est particulièrement indignée des articles faux et hypocrites de la presse allemande, représentant ia déportation comme une mesure d'hygi-nc morale et sociale en même temps que d humanité; en réalité, ii s'agit d'une mobili sation générale de la main-d'œuvre belge au profit de l'organisation de guerre aiie-mande.L'attitude des pauvres ouvriers beiges e9t réellement héroïque; malgré leurs souffrances et l'appât de gros salaires, la gran-le majorité relu se de signer l'engagement de travail prétendument volontaire. • * * Suivant une dépêche d'Amsterdam, le cardinal Mercier ayant uemandé l'autorisation d'aller à Rome soumettre un rapport au pape concernant les déportations de cirils belges en Allemagne, von Bis-sing lui a interdit de quitter la Belgique actuellement. LES DT^RTES CREUSENT DE8 TRANGTt'ËES SUR LE FRONT DE FffANOE On mande de la frontière au Telegraa[ que les ouvriers be'ges déportés de Gand ont été formés en quatre bataillons civils st envoyés derrière le front allemand de Soissons où ils sont obligés de creuseï des tranchées et de poser des fils de fei barbelés. Gçs ouvriers sont insuffisamment nourris. Plusieurs d'entre «ux ont été blessée par des shrapnells et renvoyés à Gand. La mort dtmile Verhaeren LES CONDOLEANCES DE L'ACADEMIE FRANÇAISE Dans sa T~ace l'her. l'Académie fran çaise a déciue d envoyer les deux télégraru mes suivants : « A Sa Majesté le Roi des Belges u L'Académie française, vivement émue par la mort du grand poète de la Belgique, Emile VerTiaeren, adresse à Sa Majesté 1< Roi des Belges l'expression de ses pro fonds regrets et l'hommage de son respect « Le directeur de r Académie, « Brieux. » <( A Madame Verhaeren « L'Académie française, s'associant ai tfeuil qui vient de frapper les lettres bel fes, prie Ma-' ° Verhaeren d'agréei hommag; w„ pius respectueuse condo léance. u Le directeur de l'Académie, « Brieux. » >-•••»-< L'offensive russe dans les Carpathes fN DEUX JOURS, N08 ALLIES ON1 FAIT 900 PRISONNIERS ET ENLEVE 13 MITRAILLEUSES Sur le front occidental, dans la région du village de Pcrapianka, au nord d Smorgone, des détachements ennemis on pris l'offensive mais no<tre [eu les a ai rêtés et les a rejeté s dans leurs retranche ments. Notre artillerie a dispersé trois colon nés ennemies qui s'avançaient du cdté d\ bourg de Gorodichie vers l'est. Dans la région du village de Korytniza nos troupes se sont emparées d'une posi tion ennemie qui s'avançait dans nos li gnes. Dans les Çarpathes boisées,, nous nou toimnes emparés du mont Rourarouka la à 11 verstes au sud-ouest de Wakarka e avons tait prisonniers cent Allemands e capture trois mitrailleuses. Dans la région des collines d l'est Kirlibaba, la lutte se poursuit. En deu jours, nous avons pris sur ce point nru cents prisonniers, treize mitrailleuse deux lance-bombes, un lance-mines e deux projecteurs. Sur le front du Caucase, un délachemen ennemi qui combattait dans la région d Wane, après une attaque de nuit, non réus sie a reculé dans la région de Wastan. Dans la région de SaJckize, nos troupe ont capturé un transport de quarante-sep animaux chargés de blé. — Par l'intermédiaire des ambassadeur espagnols, la Russie a protesté à Berlin e à Vienne contre les déportations de Polc nais. — Des pêcheurs danois ont vu un zept/ lin prendre feu et s'abîmer dans les flot au large cte la cOte du Jutland. — Un avion allemand monté par deux o: flclerp., est t <mbé prèfi < ( Boulogne, pu suite dune panne de îfloteur. I.es deux off clers ont avoué qu'ils avalent participé a récent raid de zeppelins dirigé contre l'Ar gleterre. — Dans le Darfour, tous les £ils de l'e; sultan Ali iMssar ont fait leur soumlsslo aux autorités britanniques. — I.e ministre grec de la guerre a donn sa démission pour motif de santé. Il ser remplacé par le général Hazzopoulos. — L'Allemagne et la Bulgarie ont protesl aontre l'expulsion des ministres d'Athènes. lia levée ei) ipsse devant le fleicf)stag — Vn vete presque upapime -û Les déclarations des )ME chefs de parti vau . 1 dj 1 Reichstag a accepté en deuxième por- lecture le premier paragraphe de la loi itlr- sur Ie service auxiliaire, dans le texte de lea a 8rande commission, en repoussant tout t »t amendement et contre les voix de; l'Union aj,. socialiste du travail. aux Ce vote a été précédé d'un débat intéressant. Après que M. Helfferich eut ap-ère- Ppyé le chancelier par un discours éner-icri- &>que, les chefs de parti ont pris la pa-t ia féline M. Spahn, du centre, dit : hli;. ' !* Je no veux P^s m'élever contre les <ro Principes de la loi; mais je ne vois pas la uie- ' ceS(S d'y englober les femmes. » M. David, socialiste, dit : iges N°us approuyons complètement les ouf- principes de la loi. Une dure nécessité :an- nous oblige à continuer la lutte et à tenir îent bon, malgré notre désir de paix, jusqu a ce que les adversaires de l'Allemagne soient disposés à accepter la paix honorable. M. Scheidemann n'a pas dit que qui croyait à la victoire de l'Allemagne éiait un fou, mais qu'il était fou celui qui croyait 10 encore k une victoire dans le sens des con-on- quérants et des annexionnistes. » ions BasseI™ann déclara ; Bis- _ " Nous acceptons la loi avec une grande que joie patriotique. Nous ne voulons pas que nos troupes re-stcnt sans défense devant l'afflux croissant des munitions ennemies.» 5 M. Scheidemann s'efforce de montrer î qu'il est d'accord avec le chancelier en ce qui concerne les annexions. Il n'u par• I viendra pas. Le chancelier a faii des d4--aaf clarations trop précises ; il a déclaré ex-and pressément que les frontières devraient .vils être rectifiées pour éviter de nouvel es sur. de prises et que le statu quo ante n'est phts iser possible. Nous ne permettrons pas que fer Flamands soient de nouveau exposés d la propagande française. our- ssés L'OPPOSITION DE LA MINORITE SOCIALISTE Voegheterr, qui a ce>mbattu la loi au nom de l'union socialiste du travail s'est exprimé ainsi : n Le chancelier de l'empire a déclaré que u nos ennemis ne veulent pas encore la paix, mais il n'a pas fait de propositions positives. Nous croyons d l'issue du conflit sans vainqueurs ni vaincus. Nous repoussons La loi dont la tendance principale * est pas la liberté, mais l'esclavage et, la conscription personnelle. Pendant la guerre, le m- gouvernement a fait beaucoup de prornes. aJU ses qu'il n'a pas tenues. Le président rappelle l'orateur à l'ordre.mue Cette loi, continue Voegheterr, en dit que, plus à l'étranger que tout discours. Elle 6 le rend illusoire tout sentiment de liberté. Les pro- ciasses ouvrières sont ainsi dépouillées de >ect. leurs droits. Nous repoussons cette loi et e demandons l'abolition de l'état de siège. Les classes ouvrières ne se laisseront pas tromper par des trucs parlementaires, L'orateur est -d-e nouveau rappelé à l'or-au jjj-g u continue 1)61- réer Si l'ennemi éta-t dans notre pays, il ne ndo- Vourrait Pas traiter plus durement notre population civile. (Bruit prolongé.; Le comte Westarp hurle : « C'est inouï ! » ie' Voegheterr est rappelé à l'ordre pour la troisième fols. Par cette loi, nous nous adapterons <i une guerre de longue durée, ce que nom déplorons suprêmement. Si le cnanceliei voulait renoncer à l'idée de la victoire, l'Angleterre serait sans doute prête d faire la paix. (Bruit au centre et à droite., Nous voulons la paix sans annexions ou• OC* vertes ou cachéest Le peuple veut a'paix, la liberté. A la réponse do Helfferich, Voegheteri réplique : Il existe une route moyenne pour ame-JN1 ner à une entente raisonnable entre les VE peuples, mais cette possibilité ne peut pai se dessiner sur l'horizon militaire des mi nistres allemands. aion Ces mots soulèvent une nouvelle lem-de pêite. Le comte Westarp cne que la gauene ont ne veut pas la victoire; cela est démontre ar- par le fait qu'elle refuse les crédits mi-che- litaires. Haase, interrompant, dit : y™}' Nous repoussons les crédits parce qui * nous ne voulo-ns pas partager la respoma• bilité de votre politique criminelle dt n:a' guerre. ^ ' L'agitation était très vive. — > —- nous aalet Les funérailles 's et ^ de François-Joseph nruf - «■» ■ ■ tstt, ( et Les funérailles de François-Joseph ont eu lieu mercredi après-midi, à Vienne, avec toute nent la pompe et le cérémonial presems. . rtP i,e service funèbre fut célébré ù la catthé i drale par le cardinal archeveque de Vienne, " assisté par quatre autres cardinaux, dix évê-ques et quarante prêtres Après la bénédic-upes conege se forma devant le portaiù d< ■sept saint-Etienne. oe la c'01'liédra.'e de St-Etienne jusqu'à lé glise des Capucins, 1 empereur Clianes ei l'im-peiatnce Zita suivaient ù jpied.lmmédlatemen le cercueil. Derrière eux. les rois de Huigaiie de Bavière, de Saxe, de Wurtemberg et tous leurs tes autres personnages impériaux et royaux n et ie corps diplomatique, les ministres, les dé Polo- itjgatioais, les délégations parlementaires,etc Aux Capucins, le cercueil fut bénit une der lt1no niùre fols; après quoi, on le descendit dan; flots la crypte. Il était précédé de moines portan' des tbrcl'es; derrière, quatre personnes seule t ment • l'empereur Cnarles, le grand-maître de s a cour et deux chambellans l'escortaient jus Pi1' qu'à la place qu'il devait occuper définitive a0"!: ment. En présence de ces quatre personnes i.*« les prêtres donnèrent une dernière bénédic tion puis le grand-maître de la cour remit ai ,, prieur des capucins, la clef d " iul ferme li .ex" cetcueil de Franço'.s-Josepli. !# n dressant alor; ssion !lU prieur , le grand-maître le conjura solen nellement de veiller sur la dépouille impé onné riale. Le nouveau souverain sragenoullla e sera pria, puis gravit les degré de la crypte. Lorf qu'il réapparut dans l'église l'assemblée, tou )testé entière debout, l'attendait. La cérémonie funô es. 1 bre était terminée. e Legouvernementvenizelist 3g déclare la guerre à .. l'Allemagne et à la Bulgari Le gouvernement provisoire de Saloni-que a lancé une déclaration de guerre con->me *re l'Allemagne et la Bulgarie. loi Dans ce document, le gouvernement de de M. Venizelos rappelle les funestes effe.s de out la propagande allemande en Grece qui, ion par lee obstacles opposés à l'action du parti libéral, empêcha la Grèce de se por-ité- ter au secours de la Serbie traîtreusement ap- attaquée par la Bulgarie. Il expose ensuite )er. les raisons qui le déterminent à unir ses pa_ efforts à ceux des puissances alliées, les violations du territoire hellénique commises par les Bulgares, les attentats des sous-marins allemands contre les bâti-les mente grecs, et toute l'œuvre entreprise 1 la par l'Allemagne pour humilier la Grèce et la diviser aux dépens de son honneur et de ses intérêts nationaux. Au moment où les les premières unités constituées partent si té pour le front et vont entrer en conflit inir avec les ennemis de l'hellénisme, le fr'ju-u a vernement orovisoire croit né"e^«njre d'in-?ne former les Eta's neutres et les Etats bel'i->ra- | gérants tju'il se considère en état de qui ! guerre avec l'Allemasne et la Bulgarie, tait M. Venizelos, interrosé par plusieurs rait i journalistes sur les motifs qui ont déter-on- miné le gouvernement provisoire à déclarer la guerre à l'Allemagne et à la Bulgarie, a répondu ; , «Nous somme-? vraiment trop pe'its _ ® pour nous permettre d'attaquer en même ^nt tempe IV^llemagnc, l'Autriche, la Bulgarie j ei la Tti^uie. ' ! « L'ennemi « matériel » de la Grèce est la Bulgarie, l'ennemi « moral » l'Allema-gne, qui, par son abominable propagande ,T" et son action néfaste, a en'raîné le pavs zt' dans l'Tbîme. De plus, rA!lema<T>e a dé'à en't cou^ ouelques-uns de nos navires.nous devions donc la comprendre dans la décla-|(,J ration de guerre. lea " Quant à l'Autriche et à la Turepiie, la | elles nous déclareront la guerre parce que nos soldats, en se battant à côté des alliés, se ba'tent en réalité contre tous leurs ennemis. » >-••»-< au Les Catholiques espagnols Ê et la Guerre t la ,or pas riP' 0 LE HAUT CLERGE ESPAGNOL N'EST 1 es. GERMANOPHILE » DECLARE L'ARCHEVEQUE DE or- TARRAGONE ML Madrid, 30 novembre. Elle v, Les Le journal 1' « Imparcial » reproduit ce ',1e matin l'interview de J'arcaevêque de Tarra- : p( gone don Amonin Lopez y Pelaez, par Je . 1 correspondant efpagno! du u New-York He- '9e- raid », dont Joae de Armas. *JU!> L'archevêque a déclaré que tout en étant neutre en tant que sujet espagnol et mem-or- jttre de l'église catholique il éprouve, à l'égard de la France, la plus vive sympathie np et regrette vivement qu'une partie du bas clergé espagnol ait accepté les idées ger-na-nre 1 nopniles. U estime toutefois que ce mouve-! ment de sympatiiie pour l'Allemagne a été i ! » beaucoup exagéré à l'étranger par des per • ia sonnes qui ignorent la vraie situation de l'Allemagne. L'arc. îevêque a déclaré que quant à lui il ne cessait do signaler au s à clergé son erreur, et qu'il avait formelle-ous ment interdit à ceux qui se trouvaient sous ■lier ses ordres toute manifestation hostile à la llre France ou favorable à l'Allemagne. lai'- L'archevêque a dit en terminant que les lté. 1 hauts dignitaires de l'église espagnole ne ou. sont pas germanophiles, et qu'r e; t de toute ,,-ir évidence que la. situation géographique de l'Esp-ague, ses affinités de race et ses mations intellectuel'.es lui imposent une neutra-terr ]jt£ bien venante pour les Alliés. \ ■> me- c — tes pas ON DEMANDE institutrice diplômee, mi- français, flamand, catholique. Ecrire Mme Délia Faille, villa Jean-Baptiste, Eta. em- bles (Gûtes-du-Npixl). ite C'est Baearest que vise l'ennemi rie La population civile évacue ia capitale l°™; COMMUNIQUE ROUMAIN Sur le front nord et nord-ouest, actions de violentes sur tout le front. s de Nous avons progressé dans les vallées Çui, du Buzeu et de la Prahova- du Sur le front ouest, actions violentes en Por* cours sur le Glavacico. uent t,ur ic front sud, situation sans change• iUlte ment. ^ COMMUNIQUE RUSSE les imi- le front de Roumanie, l'ennemi a des attaqué les Roumains sur les voies du Da- jâti- nube d Bucarest, près de Jiumangi-Calu- irise gareni et Comana; te soir il a occupé celte e et dernière localité. r et En Dobroudja, pas de changement. t où tent MACKENSEN SE RAPPROCHE DE Jîiî BUCAREST Les armées austro-allemandes poursui-"rïe vent leur progression au nord-ouest et au e suu-ouest de Bucarest nûrs Pitesci est tombée mercredi après-midi iter. entre .eurs mains. Cette ville, à proximité ^]a. de la va~é5 de l'Argesu. se trouve sur la voie ferrée de Curtea de Ar<r*9, — précé-dominent occupée, — à la pitale. EKe commande aussi la voie ferrée de Cam-® 113 puuung à Turnu-Maguieie, sur le Danube, ,e De là son importance. Elle est distante ane de 85 kilomètres de Bucdïest. Sa chute déterminait à -peu pr* ^ fatale-est ment celle d*e Campulung, qui esf à 50 ki-ma- lomètres au nord, au pied de la passe de ;nde Torzburg e'. des Alpes transylvaines. La javs chute de Campulung elle-m6me peut con-dé'à traindre les Boumains à cesser leur résis-; de- tance dans la région de Dra^oslavele, qui icla- est toute voisina, et où la bataille dure depuis un mois. Elle n'a pas d'autre portée [uie, pour le moment, nos alliés ayant opéré des que contra-offensives he^cuses au nord-ouest liés, et au nord-esT de rtoiescfri, l'un des plus en- actifs centres de chemins de fer de tout le pays. Dans la vallée de la Prahova et de Buzeu ils ont repris l'avantage. Bucarest, menacée au nord-oues*, est donc couverte au nord et au nord-est, mais .1p. le grand péril pour elle vient de l'ouest et j||\ du sud-ouest. En remontant de Giurgevo UllJ vers l'Argesu, Ma^kensen a gagné 34 kilomètres Savant enlevé Comana, tou' près de la rivière, il n'est plus qu'à 30 kilomètres de la capitale- Le grand choc attendu aura-t-il lieu en avant de la ville et du camp retranché qui ont é'é évacués par ordre ? Nous ne tarde-EST rong pas à le savoir. PRISE DE KAMPOLUNG Dans la Roumanie oec'ôëntale, Tes troupes allemandes refoulent les arrière-gardes ennemies. Pitesci a été occupé le 29, e ainsi que Kampolung. ce qui dégage la t cp route du col de Taerzburg. Les Bavarois u™- ont fait 1.200 prisonniers, pris 7 canons et "Vie6 bèauc°up de Engages. — •tant "'rt- Lord Grey et la paix itliie " bas .0.—. rma- tuve- une Ligue de la Paix 6'est constituée au> eté Etats-Unis dans le but non pas d'amener le; Per belligérants à terminer la guerre, mais ut 1 de maintenir la paix uuand elle sera conclue 1ue par la formation d'une ligue économlqui r ,?u et militaire. Elle est présidée par M. Taft ie.le- alifien président des Etats-Unis. sous Une première réunion a été tenue à New à la York. Loid Grey a envoyé la dépêche suivante » les „ presque tous nous sympathisons avec i« e ne but que vous poursuives, mais vous deve; toute reconnaître que tout mouvement fait ac B de t iellenieiit pour obtenir la paix, nni seule rPl a- ment serîiit inutile, mais se heurterait 1 utra- ruosti'ité des Alliés, dont la concorde os essentielle pour le succès de la ligue. » — D'après le <1 Genevois », organe du gou mee, vernement r '°al de Genève, le Conseil fé crire (j^ral aurait éc'dé d'interdire la conférenc< Eta. que l'abbé W'etterlé devait faire prochaine ment. ■ MULADIES delà F!Ml i LA MÉTRITE Kp j Il y a une fonle de mnlheu- i reusès I11' souffrent en silène* * i . et sans oser se plaindre, aanï » '13 1' crainte dune opération tou- « rai -I VJkÊP ' jouis dangereuse, ^ouveu; in t* gM i iVÀp u«S*h{eDiiBenH^ti!<2-s t.itE \ ^ I Celles-ci ont commencé paf Ira m » fiwt J souffrir un niouuji ,uet règle» 8^ qui étaient !nsufflsante« ou trop abondantes jp| fS Les Pertes blanches et les Hémorragies les ont gJ épuisees. Elles ont été sujeaes aux Nlau.» des- pâ tomac, Crampes, Aigreurs, Vomissements, au* RM mm Nngraines, au.v Idées noires. Elles ont ressens mK S* des Lancements continuel» dans le ba*-ventr# si |S » comme un poids éuoruie qui rendait la rnaiCh» B| S difficile et pénible. Pour guérir .a Mstnt0( U femmo ^uit tauo un u»ag* conataut ei itgu- ■ Il UtL£TjOUVESCE de l'Abbé SOURY i MC qui fait circuler le sang, décongestionne les or- H gn ganes et les cicatrise, sans qu'il soit besoin ds gs H recourir à une opération. Il La juwvcrtOd ue . Atofce S^URY guént sûre- || «I ment, mais à la condition qu el' î sera employé» tans interruption jusqu'à disparition compléta k%, %}, de toute douleur. 11 est bon de faire chaque jour K m des injection» avec l'Hygiénitine des Dame» || B (1 fr. 50 li boite.) . z . Bs Toute femme soucieuse de »a santé doit era- H m plover la JOUVBNOE ds l'Abbé SOURY à de» n| S'4 intervalles réguliers, si elle veut éviter et gué- I» Us rir : Métrite, Fibromes, mauvaises Suites f^» H couches, Tumeur», Cancers, Varices, Phlébites, S|! ^ Hémorroïdes. Afcide^rs .i" Retour d'Age, Cht- | St. kurs, Vapeur», Etouffement*, «te. La Jo*Jv»îNCfci do I Abitv S «JURY, toutes w |k Pharmacies : 4 fr. le flacon, fl fr, 60 franco EH M les 3 fl;.cons franco gare contre mandat-poste ^ y- 12 tr. adressé Pharmacie Mag. DUMONTIER,^* R'Notice contenant rensn'^nementg ^rati» : Ce qu il y a dans les Journaux i de Vendredi matin -i LA REQUISITION DES MINES DE CHARBON EN ANGLETERRE J Le Journal : «1 Cette solution mettrait fin à un état de £ i choses extrêmement alarmant. La méfiance des mineurs, qui accusaient la compagnie d'exP|Oiter la population à leurs dépens et sans accroître leurs salaires, ne pourra être maintenue quand l'Etat assumera la régie des exploitations et les béné-, fices éventuels. île The Morning Pott : Les différentes difficultés qui suscitèrent un conflit entre les patrons et les mineurs tns du Pays de Galles n ont pas encore été réglées par la procédure actuelle et seronl i déterminées maintenant par les prescriptions de la loi sur les munitions de guerre. Le cas des mineurs sera examiné, aujourd'hui en et celui des patrons demain. Les propriétaires de minas parai sent résofTs à accepter ge- sans aucune difficulté cette nouvelle procé. dure • il reste à savoir quel sera le sentiment des mineurs. a The Daily Teiegraph. — Déclaration de M. James "'ilson président de la Fédéra-tion des mineurs du pays de Galles : He Nous avons été fort surpris par la décision du gouvernement. J avoue qu'au prerr» r abord' j'éprouve une très grande difficulté à la juger. Je me demande dans quelle mesure e'ie satisfera les ef.'orts que nous avons faits pour régler la question des salaires. The Daily Chronicle : uj. Le gouvernement a pris la seule décision au possible pour mettre fin au péril de grève qui ni°na. ait les districts miniers du pavs ... de Galles. idi té LA SIT'^-ION EN ROUMANIE la ^ çé- Le Petit Parisien. — Lieutenant-colonel .Le Rousset : Pour le moment, nous restons dans l'ex-be, pe.iative, une axpectative émouvante «î ate presque tragique, çpi nous emplit d'anxie-té, u ais ne doit point aller jusqu'à l'an-ile- goisse. Nous faisons confiance à des pro-ki- messes formelles. Nous connaissons 17im ,je m-ensité des forces msses. Nous espérons 1 ft donc fermement en voir jeter dans la balaii-ce la quantité nécessaire pour arrachei . bientôt nos amis roumains aux daneers dont les menaoe un adversaire qui n'est point jui invincible, et s'est dé à attiré de gaaves de-de- 'faites, par sa seule témérité. tée _ Un cyclone formidable a sévi à Pondl- les chéry *i -ant près rie > vlrt. <• "c est gnale de très grands dégâts.La ville est sans lus lumière et sans communications télé-phom- )ut Wes-dôL'Œuvre. — Généraâ Venraux : est Quelques journaux nous ont donné avec comip'iaisaruoe des renseignements sur .'a fa. 0+ çon dont est fortifiée la cap.We d-e la Rou- ei manie : un périmètre de cent kilomètres ; !vo des coupo'es et des batteries cuirassées à pro- lo- fusion ; une artillerie nombreuse..., etc. rès J'espère d'abord que l'exemple de ' Man- ûè- beuge et de toute-s «les places russes a incité le commandement roumain à retirer l'artil'e- en rie de ces coupoles. Je pense ensuite que Tiii *'«xf'rn7le de Metz préserve,ra l'armée rou- i ' maine d'ailler s'enfermer dans un camp re- «e- tranché. LE SERVICE CIVIL EN ALLEMAGNE Exoelsior. —■ M. Jacques Bainvtlle : ar~ Il serait inexact de parler de « levée en oq masse -. L'idée de « levée en masse » contient •'f; quelque chose de tumultuaire. et rien n'est plus étranger à la façon de voir et aux pro-01s cédés de l'administration allemande. Il s'agit et d'un» ï"iMs*it nales qu' ne sont pas au front. Il s'agit, com me l'a dit M. Helfferich, d'assurer la • sauvegarde du peuple allemand » au point de vue matériel, eit aussi au point de vue moral i la presse, le clergé, les intellectuels seront de directement enrôles. On dira p^ut-être que, à ce point de vue, rien ne sera changé, car la 1 -s journalistes, les ecclé^iast nues, le* oro-lrs fesseurs travaillaient déjà, depuis longtemps ne an service de l'empire Pourtant, une lot» 5u- qi'-'l'» senont mobilisl;. Tlitat seru encorf mieux assuré de leur obéissance. LA SOCIALEMOCR4TIE ET LP> ANNEXIONS ;nt us Le Matin. — Edmond Laskine : mi , Pan"°Tm.iniste romme toute l'Allemagne ins Sozialdemokratie désire de vastes an. i p . , ■. - - qu'elle paraît, par la .7.1 bou<^lt' de certains orateurs, faire des réser yes à cet éigard, ce sont des réserves de purf fcwme, puisqu'une fois réalisées par l'empire !es annexions deviennent aux yeux de ta So - zta!i3-emokratie des faits accomplis sur lesquels il n'est p'lis peiTnis de revenir : c'esd ainsi qu 3l.e nie catégoriquement l'existenc< .. ,51e ^ne question d'AUace-Lorraine. P de suffit que le vol réussisse pour que le produù ra" X1? devienne ia propriété invio!aJ> e ei ina îénahle du voleur. Dès lors les « protes-on tations » ne coûtent pas gran-d'ehose et on) nr au moins i avantage de faire des dupes. ï£ LA P -E -SB NEUTRE LES DEPORTATIONS BELGES on Vaterland (de Lucerne) : ve ia preinièie lois que le Conseil fédé- ys l»al '-'t uue aemaricne uiplomaUque auprès u«s otats Oell.geiiuitd pour une aflaire qui ne Ci ^as Uirecteuieut les citoyens ou l!ln- téri jT.-s puisses, mais qui ressort du domaine d? ~.élense des principes du uro.t des .'833. . Aussi longtemps que le gouvernement reste tr^iquii.»., i& Puisse alémanique reste aussi nf^uiiie. Si l'autorité \a ae ravant les buis-!X- sts allemands suivent aussiiôt. On peut comp-eî ter sur eux. Le Conseil fédéral a maintenant le- parlé. Ii n'existe donc plus aucun motif de 11- taire son approbation. 'o- m New-York Tribune. ~ M. Frpnck-H. Sfr us, monds : ^ Et pourtant, voici que la nation qui a « assassiné les femines et les enfants belges !!,, fente maintenant de réduire à l'esclavage les hommes belges. Cela ne saurait d'ailleurs sdrprendie qu'une nation qui a lait ce que 1 AJémjgne a lait, non seulement à Lou-il- vain, mais à Dinant, ch-ercijç maintenant à ressusciter les méthodes des trafiquants ns africains d'esclavage dans les réglons con-11- quises. La Belgique porte la marque œ l'Allemagne. Chaque fois que le monde «1 besoin d'une nouveille illustration de œ qu'est la « Kultur » allemande et l'esprit al-lemand, il nia qu'à se tourner vers la Bei-ta glque et qu'à regarder la preuve fournie >u- Par ]es aSerits du kaiser. Le monde entier est s . las ue cette, guerre ; mais chàqu£ foie quu y a la moindre ohanae que cette lassitude mène à la paix, les Allemands font queJque m. chose en Belgique qui produit instantané. ité ment un frémissement de répulsion, et le désir naît de voir cette guerre continuer ,,P jusqu'à ce que la brutalité allemande soil )U_ enfin écrasée. re" Il ne peut pas y avoir de paix ; 11 ne peut rien y avoir que l'aJ-ataçe de tous les Allemands sur tous les fronts, tant que l'esprit allemand actuel subsistera. Nous sommes dans la troisième année de la lutte et les Allemands continuent à Taire obstacle à sa fin par leur bestialité. La vraie en raison opn fait que la guerre continue réside nt tout entière dans le fait crue les nations qui »st nimbattent l'Allemagne ne regardent pa< •o- l'Allemagne comme une autre nation mai= ?it la regardent comme une tribu qui pratique un rite abominable — le rite nui a fait de la nales qu' ne sont pas t,u front. Il s'agit, com- L —— aa FE0NT ITALIEN l u. Le communiqué italien signale une vio-lente activité de l'artillerie ennemie sur te îp'c rarso et sur le plateau des Sent-Communes. -niés sont, de leur côté, très actifs sur l£ rAdige- ïuè aft, >-•••-< • —>-<>» < AU FH0ITT 0CCIDE1TTAL CS74MUNIQUCci FRANÇAIS S heures. En dehors d'une lutte d'artillerie assez vive au sud de la Somme dans te secteur Ablaincourt-Pressoire et de quelques rencontres de patrouilles dans la région de la Butte^iu-Mesnil, on ne signale aucun événement au cours de la nuit. 11 heures. Au sud de la Somme, l'artillerie ennemie, énergiquement contre-battue par la nôtre, a bombardé notre front depuis le bois de Chaulnes jusqu'à Berny. Aucune action d'infanterie ne s'en est suivie. En Champagne, le tir de nos canons de tranchées a fait exploser un dépôt de munitions ennemi dans la région de Massi• ges. En Argonne, notis avons fait jouer au nord du Four de Paris trois camouflets qui ont bouleversé les travaux de mine de l'adversaire. Rien d signaler sur le reste du front. Il est confirmé que le vinqt-trois novembre à treize heures trente, le sous-lieutenant Nungesser a abattu son dix-hui• tième avion. L'appareil ennemi s'est écrasé sur le sol près de Falvy Région de la Somme). COMMUNIQUES BRITANNIQUES 30 novembre, 11 h. 30 matin. Rien d signaler en dehors d'un feu de mitrailleuses et d'une fusillade ennemie assez intense au cours de la nuit vers Gueudecourt- 9 h. 20 soir. Rien d signaler en dehors de duels d'artillerie qui se sont produits sur toc'e l'é-tendue du front revêtant un car ::.*:»<! il- /»»-> /il nn /in /inlnn 1 ' i vlui n /II 1 ft ) .v - vv '"■» U iuut Vit ICI Belgique une tragédie mondiale Brevets Belges : > e N° 183.337. — « Perfectionnements aui 5. appareils de bouche pour canons automa ir tiques ». Le propriétaire de ce brevet désire cédej _ des licences ou s'entendre avec des per sonnes compétentes pour l'exploitation industrielle de ce brevet. Pour tous renseignements s'adresser h l'agence de Brevets IJ. GEVERS & Cie, d'Anvers, ingénieurs, actuellement 2, avenue Désiré-Dehors, à Sainte-Adresse-Havre. . GRANDE TAVERNE g i i, Rue Ed.-Laruc p ès la pLee de l'Uolel-de-Fille LE ilAVEVS f hestaubakt a toute heure j Salon3 pour réunions et banquets 15 BIL' AUD.". FRANÇAIS et ANGLAIS >-•••-< Cabin t dentaire Ch. MOTET \ CflILLflRD, Suc' z Chirurgien-dentiste r DIPLOME DE LA FACULTÉ DE MfoliCINE DS PARIS U ET DE L'ÉCOLE DENTAIRE FRANÇAISE e l-7,rue Marie Thérése.Li: HAVE» n a^iQrld Rub d -, la Bourse Maladies de la bouche et des dents, Prolhès- d<>Bla:re, Refiiit les Dent en ca.vés ou mal rassis ailleurs, a II -parati.m immédiates. De.iti rs e&m jets en 6 heurt» e Derniers »ans (.laques, suas crochcts. ^ (ino'l i« noureau) Obturation de< dénis, k IV, platiue, émail, »tc. g Travaux américain*. 1- Brdg^s, couro ni*s or et porcelaine. TOUT SANS LA M JINJRE DOULEUR us Dents artificie les depuis 4 fr. la dent e >- Programme des Spectacles i. du vendredi 1" décembre i- ,0I a Relâcha dans luiis les théâtres. Vaudeville. — Tous les jours à 2 h. 30 et à 8 h. 30 : L'Invasion des Etats-Unis Call i. gula. ^ Nouveau-Cirque (Central 11-84;. — 8 h 1/2. Nouveau spectacle d'attractions. .! „ Tlvill-Cinéma, 14, rue de la Douane -4 Redache. j" Le Gérant : T.. COSSON. a 'aiP- de la Bourse de Commerce (G. Bureau; 35. rue J -J.-Rousseau. Fai^v Le XX Siècle du 1"' Décembre I9i\>

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Ajouter à la collection

Périodes