Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1918, 15 Mars. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/n58cf9kb93/
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QUATRIEME ANNEE. - Na 203^ Le Num épo : 1Q oentim«s VENDREDI 15 MARS 1918. PARIS & 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone i Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal LE XXE SICÈLE QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand NEUHAY LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28tar Téléphone s 64 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par moiti ,. 7 sh. 6 d, par trim. Autres pays. 3 fr. par mois . 9 fr. par trimestre l'après-guerre et l'iiÉsirle altemand 9 C'était une caricature suggestive; elle f ■' donnée par un journal ho'lJtoctais. Le li< symbolique de nos riches voisins ouvre ui iarge gueule par où s'enfonce un tuya L'Angleterre y verse à pleins bords* d produits variés. A l'autre extrémité c lion néerlandais, un tonneau imtfianse i çoit tout, et ce tonneau est coiffé d'un que à pointe. — Cette caricature pèche p; excès, ce qui n'est pas le moindre défa du genre, mais il en sudiste la leçc qu il nous est utile de discerner de que produits naturels l'ennemi est privé. 1 conclusion pratique de semblables const tations dépasse la guerre, si longue soi elle, et toute l'après-guerre s'y trouve int restée. Or, c'est pour nous chose esse: tleUe. Pour sa part, la Hollande fournit à r< ennemis l'huile et le savon, le caoutehoi et l'étais. La Suède assure les arrivaf;< de minerais, surtout du miner ai de fer, d carbure de caJckum, des ferro-alliages, pyrites. — Les Belges ne trouveront-! pas, soit dit en passant, que cette siasp énumération, qui n'est pas limitative, évi que singulièrement plusieurs restsourc« naturelles de letur domaine colonial, ftt let apporte une raison nouvelle de ne pas ? soucier uniquement de leurs territoires et lopéens? Malgré l'intérêt des études spécialisée: il sortirait du cadre d'un quotidien d'e' poser en détails ne fût-ce que les seule conséquences économiques de cette s tuât ion. Tout au moins, faut-il en tenir l'indication formelle des insuff s a ne es imputables aux conditions nç tureiles de l'Allemagne. Mieux les Allie les connaîtront, plus leur opinion publiqu en sera informée, plus aussi 1 arme écont mique s'affermira dans nos mains, car so efficacité se mesurera au point d'appu qu'elle recherche dans la masse, sans f trouver encore. L'Allemagne, — elle, — n'a pas attend la disette pour se rationner, et sa pr' voyante administration lui permet de teni encore, malgré notre blocus. Soyez ossur que l'Allemagne n'attendra point /iotr,e caa _Jition diplomatique, lorsqu'on discutera 1; paix, pour en étudier les faiblesses et preii dre les devants. L'industrie des « Ersatz est aussi devenue une branche considéraibl de l'activité germaniqua II ne suffit pas d rire des succédanés, ou des moyens de ren placement qu'inventa l'ennemi. Passés mai très dans la science chimique ^ippliquéÉ nos ennemis n'ont pas seulement trouvé <1«-moyens de résistance momentanée: De tou tes ces improvisations beaucoup demeure ï'&nt des moyens de lutter contre nou'-Ainsi.pour l'ammoniaque de synthèse, d'uj usage si répandu, la Badiscti' s'acharna ; coups de milions, et sut rendre pratique 1 procédé 3e fabrication Haber. Ainsi, en core, l'Université d'Iéna sut fournir 1 moyen d'obvier au manque de matière premières, et cette place a gardé sa supre matie dans les travaux d'optique. Et le exemples de pareilles maîtresses substitu tions foisonnent. Les Alliés ne sont pas restés inactifs. \ suffirait de citer les efforts de l'Angleteri-' pour ravir aux Allemands leur monopol de fait dans la fabrication des couleurs ; base d'aniline. Mais, U semble que la pré voyance demeure plus ai,gué et active che l'ennemi qui imagine de constituer jusqu'i des réserves de vêtements usagés pour suf fire à la v§ture de® soldats libérés, au mo ment die l'armistice peut-£tre lointain, mai: certain. Et ces quelques <cas typique®, ehôisis ai hasard parmi tant d'autres, sont bien fait, pour nous montrer un des aspects mécon nus de ce difficile blocus pacifique don nous espérons, finalement, faire notre arm décisive. Beaucoup de bons esprits voien dans nos mesures économiques collective-la panacée qui nous protégera du vira: allemand. Ges lignes n'ont d'autre but qu de montrer à ceux-là qui s'en tiennent au: formules générales combien elles peuven devenir inefficaces pour des motifs que de main se chargera de fournir. La vie sers nécessairement victorieuse par ses mouve xnents. par son évolution, des protocole une fois pour toutes fixés autour d'une ta fcle de conseil interallié. C'est une raisoi majeure pour'comprendre combien, çn ma tière économique plus encore qu'en ce qu Concerne les questions militaire*,, l'impro visation ne peut suppléer à l'organisation En douteraient-ils, ceux qui subirent le conséquences de tant d'imprévus qu'on s» dispensa d'avoir pressentis ? Par sa position géographique et les apti tud'es de ses fils, la Belgique est appelée ; participer, plus que beaucoup d'autres, ai renouveau qui succédera à ces jours d destruction. Son avenir s'en trouve d'au tant plus à la merci des imprévoyances On parle beaucoup de l'appel qu'éventuel lememt les Alliés adresseraient aux clause économiques des futurs traités. Mais, oi se voit-elle, l'activité collective interallié qui prépare cette arme suprême ? Imagina r ait-an qu'au moment voulu, elle aussi ré pondrait à de nouveaux appels comme oeu par qui l'on prétendit pendant dix.-hui moi», nous donner la matériel de guerr qui nous manqua ? Charles STIÉNON. —' ' .i VWWV- , En Palestine Londres, 13 mars. Hier, nos troupes avancées à l'Est de h route de Jérusalem à Naplouse ont pro dressé légèrement. Les troupes indienne ont attaqué aux un front de 11 milles et on progressé sur une profondeur moyenne d 5 kilomètres. Elle.s ont conquis les village de Lubbanj Mevjdçl et El Mirr. L'ennemi i résisté opiniâtrement du côté de El Min Les sympathies suisses g ■ envers la Bjlgipi Un prêtre suisse, ami chaleureux de l Belgique à qui il a rendu dans son pay J11 de précieux services nous adresse l'articl _n suivant dont nous le remercions bien sin le cèrement : Bs La Belgique et la Suisse sont deux pay m frères, ctetix pays dont l'indépendance, 1; e neutralité a été reconnu» par un acte offi s_ ciel, authentique des grandes puissance européennes. Ces deux pays vivaient tran t quilles, vivaient heureux, entretenant en semble les meilleures relations. 11 me sou , vient qu'au mois de juillet 1914, un mpl a peine avant la guerre, le roi Albert avai ' été reçu simplement, cordialement à fierai " par les autorités fédérales, comme autre î"" fols le président de la Réplique Iran ®" çaise, M. Faïïières. Voici le 4 août 1914 ; voiei 1 invasion di la Belgique par les 'hordes allemandes )S Quelle ne fut pas la stupeur de tous les w patriotes suisses, en apprenant le crinw îs gerpetré par le gouvernement prussien ! 0 Dans la Suisse française, le peuple cris is hien haut son indignation. La presse fi Is éçjho à la colère populaire et publia de; le protestations véhémentes contre l'attenta, j- dont était victime rionooentf Belgique. Le; ;s grands quotidiens, la Gazette de Lausanne r le Journal de Genève, le Courrier de Ge e nève, le Pays, de PoiTentruv, le jDémo i- crate, die Délémont, tous les journaux d< langue française prirent nettement, oyver 5) tement parti pour la Belgique contre l'Aile > magne. Un seul quotidien, un quotidier s qui se prétend catholique, j'ai honte de le i_ nommer, fit exception, fit défection ; il se >_ contenta, au mois d'août 1914, d'enregis-i_ trer l'infamie allemande, il ne la condamna _ point. g En Suisse allemande, la presse se tut, ce e n'est point à son honneur. Seules, quelques vojx isolées firent entendre quelques cris tl timides en faveur4 de l'innocente Belgique, j Avaient-ils peur, en criant plus fort, datti-' rer le loup allemand dans la bergerie hel-■ vétiqUe ? Pauvres gens, croient-ils que le loup allemand hésiterait à manger au besoin la petite Suisse de langue allemande, pance que celle-ci se tait ? Illusion, chi-'■ mère ! é Mais, dans cette Suisse de langue aile* " mande, où les journaux restaient muets 1 sur le crime pmssien, te peuple ne garda - point le silence ; il parla, il protesta, il " condamna l'injustice. e J'entends encore ces vieux paysans ber-e nois, gens de rude bon sens, déclarer un - jour à un homme politique suisse : « Les - Allemands ont commis un crime «revers la ; Belgique ; ils seront punis, ils perdront la s guerre, et, c'est juste ». J'entends encore - un enfant du peuple, un poète suisse de • langue allemande, Charles Spilteler t- ce . nom est connu des lecteurs du XX" Siècle i — stig-maliser l'acte de trahison du gouvier-i nement de Berlin. C'est à Zurich, en dé-s cembre 1914. Charles Spiiteler fait une con- - férence sur la- Suisse neutre. Il fait allu-a sion à la Belgique, au crime allemand, il s marque les coupables au fer rouge A . Bethmann-Hollweg, à la légende des fa-3 meux documents trouvés à Bruxelles, „ Spitteler répond : « Après coup, pour se blanchir, Caïn jugea bon de noircir Al>el »■ j Parole définitive, une des plus belles qui a aient été prononcées sur le crime allemand. Il est un élément qui suscita un très profond écho dans l ime des Suies?? de langue alemande, précisément parce qu'il s'agit d'un documeot objectif. C'est le livre de Waxweiler : La Belgique neutre et loyale, livre qui a pour titre dans l'édition allemande : La Belgique est-elle coupable ? Le livre de Waxweiler n'est pas une décla-5 matioii, ce n'est pas même l'expression de l'indignation la plus légitime, ce n'est pas i même un plaidoyer. Non, c'est une ins-» truotiorx judiciaire, u» mémoire juridique - sur la façon dont les choses se sont pas-t sées.Quand ils e© eurent pris connaissance, 3 les Suisses allemands se déclarèrent con-t vaincus. 5 Serait-il permis, en terminant, au Suisse s ami passionné de la Belgique qui signe ces > lignes, de recommander vivement aux au-i torités compétentes die travailler active-t meftt, eai Suisse, en Suisse allemande, pour . la cause belge, la vivante incarnation du L Droit, dé la Justiee. Cette cause trouvera toujours un écho sympathique dans l'âme 3 du peuple suisse, de ice peuple, qui aime ' plus que jamais, depuis son martyre, cette j héroïque nation, la Belgique. Joseph DELABAYS. i ■ , . ■ www— i. il..... i.. « Lire en DERNIÈRE HEURE : s La guerre aérienne : le massacre des 3 avions tjocties au front britannique. Le roi Albert au milieu de ses soldats. ^ I WWW : Les églises protestantes de France ; refu ent le#r adhésion 1 a une conférence juernatienals { Troi* préiate luthériens, l'arohevêq.ie f d'Upsal (Suède), l'évêqu® de «îu-istiama 2 (NOrvège) et l'évêque de Seelaad (Danemark) ont adresse à la Fédération des églises protestantes de France une invitation à participer à, une conférenoe interna tionaie quj devait être dans lç domaine de la religion « réformée » ie pendant de la conférence projetée par le socialisme international à Stockholm. La Fédération française vient de répon-î dre par un refus net et courtois. « Nous demanderons à l'humanité d'appeler s Je bien : le bien, et le mal ; le mal ». disent ( les signataires de la réponse. » Nous lui de-e manderons de condamner solennellement tout s mépris, par raison d'Etat, die la parole don-j née et des engagements Internationaux. » Od ne Rouvait mieux dire Les Flamands I contre les aktivistes t Encore «ne protestation i M. A. Cursters, conseiller provincia . de la province d'Anvers et actuellemen sous-lieutenant au C. I. A. M. nous éçri ; qu'il a lu avec fierté dans le XXe Sièclt . la protestation du Conseil provincial d'Anvers contre le prétendu « Gonsei: 1 des Flandres » et qu'il est complètemeni ' d'accord avec les 51 signataires de cetk courageuse protestation. LIRE DEMAIN DANS La «NATION BELGE. JEAN DES BOIS UN ROMAN BELGE d'Henri IVAwXJîS Œuvre délicate évoquant aveo émotion paysages et mœurs de chez nous, ce feuilleton sera lu avec un intérêt toujours vif et souvent passionné par tous les Belges heureux de retrouver ^ aussi un peu de la patrie. ml m' m T II I >>■!—BMB—gWB—— ODESSAET SATOUM Lies Turcs sont rentrés à Erzeroum en marche vers Batoum. Les Allemands sont, eux, arrivés à Ûdéssa. L'encerclement de la mer Noire s'achève; 'personne ne doute pie les Allemands régneront sur la région pé-trolifère du Caucase, quand le drapeau turc y flottera à nouveau. On dit bien que les troupes du kaiser ne trouveront pas davantage à Odessa les stocks de (dé qu'elles ont vainement cherchés dans i'TJkraine occidentale; les entrepôts auraient été vidés ^ 1 i;; .1, sont . • iu vouer à ce propos la déconvenue de leur marche à travers la nouvelle République. Mais le blé n'est dans la politique actuelle allemande qu'un but accessoire, éneo-e qu'immédiat; on sait voir de loin à Berlin ; l'Allemagne marche à grand pas vers 1 Orient. Là est pour l'Entente le danger de l'heure présente. Mais, à Sofia, où l'on se décida à la •guerre, en 1915, pour exclure la Russie des Balkans et éviter un encerclem-Uit dangereux, ne va-t-on pas s'aviser que l'Allemagne, maîtresse de la Russie méridionale et, virtuellement de la Turquie, réalise complètement cet isolement redouté par la Bulgarie ? De son côté, l'Autriche ne s'apercevra-t-elle pas que son alliée la joue et se taille la part du lion ? Fatalement comprise avec sa complice dans les représailles économiques, l'Autriche-Hongrie doit abandonner tout espoir de commerce à l'Ouest et au Sud. Vers l'Est, elle devra s'arrêter à la Roumanie, dont l'Allemagne lui abandonne les dépouilles, mais exige les pé trolas et les blés. Et au-delà du Pruth, dans la Bessarabie et la Russie méridionale,derrière les troupes du kaiser, le commis-voyageur boche a devancé l'Autrichien. Que reste-t-il donc pour celui-ci ? Il )Ti-gnore pas que l'Allemand n'est pas facile à déloger du gîte qu'il s'est choisi. Malgré cette évidence, n'espérons rien. L'Autriche court elle-même à sa perte et à son châtiment. PERCY. LesBelgesenAfripealMe Les indigènes ne regrettent p ie joug boclie Une lettre nous arrive de Kigomcin-, cipal centre des territoires alterna de ' l'Afrique orientale occupée par les \pes '• belges, sous le commissariat royal gé-' nérâl Malfeyt,. ancien vice-gouvern, général du Congo. Elle nous apporte des renseignants des plus intéressants ainsi que j| lec-' leurs vont en juger : Vous dire les progrès réalisés d ces territoires die l'Est'Africain Ailema -eus notre 'administration est certes srflu, nous dit notre correspondant. La vie économique a repris cc lète-meatt les rapports que nous sivo^vec l&s indigènes sont non seulenaor xcd-lents, mais ils dépassent nos esj nces les phis optimistes. — dans r.ous districts d'Udjiji. Tandis que Kigoma se couvre denuets clsalets en bois, le terrible Musingajaître redouté du Ruanda et jadis le plicruel des potentats africains, montre notre égard d'excellentes dispositions. Il a manifesté à l'égard âu Résii t bel- ' ge, le majoy Declercq, unie bien laiicî particulière, allant, ce qui n es>t pajeu de chose, jusqu'à lui présenter ses en ts. Sa mère qui, en réalité, exerce pouvoir, a^enu à eç>nnaître égalemeri; chef belge. Aussi, un missionnaire fran;ajétabli depuis de longues années dans" ! 'égien du Ruanda, m'a dit textuellement — Le Ruanda a fait, sous l'ad listra-tion des Belges, en quelques moh lus de progrès que pendant ces vingt nières années... Les agents de la colonie ont r is l'exploitation des salines dont les a nands, avant de fuir, avaient détruit la achine-rie. Tout a été remis en état ps es Belges et la vente du sel a repris est un ^jjenfait pour la région, car les digènes en étaient particulièrement priv Bref, personne ne re^rett^ lus emands dont les procédés étaient loin < faire le bonheur des indigènes !... — www — 3EL6îuUE ît BOBMIE S. M. le Roi Ferdinand de oumanie a conféré l'ordre militaire deuichel-le-Brave à S. M. le Roi des B|es, ainsi que la Vertu militaire et la f>ix de la Reine Marie à S. M. la Reii| des Belges. 1 S. E. M. Djuvara, ministi de Roumanie-en Belgique, accompaié du général Rudeano et du lieutesnt-colonel Jonesco-Munte, attaché milifre, a porté les insignes de ces ordrjeroumains, ainsi que des lettres autograii.es de Ses Souverains, au Grand Quar> r général de l'armée beige, où tous |)is ont été retenus à déjeuner par le a Albert et par la reine Elisabeth. VWWb -J- ■" Protestation du cardinaLuçon contre un mensong allemand Un communiqué allemanadu 11 mars ayant affirmé qu'un poste opque français fonctionnait sur la cathédr. s de Reims, le cardinal Luçon, archevûf e de Reims, a rendu publique une protç ai,ion contre cette assertion mensongère. On sait que le cardinal n'a jamais quitt sa ville épis-copale malgré l'affreux hom îrdement qui aohève de la détruire. AU FRONT OCCIDENTAL „ LES FtA.II>S SONT INOEJ»©ANTS, l'aotivité» cl'at"tiliei*io oontinuell© COMMUNIQUES FRANÇAIS 14 heures. Lutte d'artillerie assez vive sur l'ensern-\e du front. Trois coups de main ennemis ont échoué )us nos feux dans la région de Maisons de hampagne, de Vauquois et.d'Uœville. x 23 heurtes. Rien à signaler en dehors d'une légère ztivité d'artillerie de part et d'autre en hampagne dans les régions des Monts, 2ns les Vosges à l'Est de Saint-JHé et dans i région de VHartmansunllerkopp. Au cours de la journée, trois appareils '.lemands ont été abattus par nos pilotes, se confirme que dans la journée du mars, le sous-lieutenant Madon a abattu mx avions allemands. :Notre aviation de bombardement a tffec-lé plusieurs sorties. Neuf mille huit cents Hos de projectiles ont été lancés sur les ares, usines et terrains d'aviation de la 5ne ennemie. COMMUNIQUES BRITANNIQUE» Après-midi- Des coups de' main exécutés la nuit der-ière sur les tranchées allemandes au Sud-st d'Epehy nous ont fermis de ramener es prisonniers. Des tentatives de raids ennemis au Nord e la voie ferrée d'Ypres à Staden ont corn-ïètement échoué. ActiviU des artilleries au Suâ- iitsl de Cambrai. 8#cruâesçe-nce de l'w-vité de l'artillerie allemande dans les secteurs de Neuve-Chapelle à de Fauqrns-sard. , Soir. Au cours d'un engaqemeil entre les Australiens et une forte patrouille ennemie vers le canal d'Ypres à Confines nous avons fait, la nuit dernière, 27 p tisonnier s ,■ en ne subissant que des pertes Ugères. Les Australiens ont en ojitre exéeuté avec succès, cette nuit, des dyups de main à FOuest d'Houthen et vers Gaapard, Est de Messines. Ils ont fait sutr ces deux points un certain nombre de prisonniers et infligé des pertes à l'ennemi. Activité de l'artillerie allemande au cours de la journée entre les premières lignes et lignes arrières sur tout le front de Ver-mettes au Sud d'Armentières. Pendant- ce bombardement un fort détachement ennemi tenta, à la faveur d'un nuage de fumée. de p nétrer dans nos tranchées. Jl fut rejeté par le feu des troupes portugaises.Activité de l'artillerie allemande supérieure à la normale aujourd'hui à l'Est d'Ypres. (La suite de ce communiqué concerne l'activité aérienne et se trouve en Dernière Heure). _ •• ■ www ■ » ■■ Maladie du prince Léopold de|a?ièrs Pétro^rade. 14 mars. — On apprend que le prince Lêopold de Bavière, atteint d'une inflammation pulmonaire, 'est gravemenl malade. L'opinion allemande et la question belge Encore quelques échos intéressants des débats du Reichstag Continuons à rechercher dans les emptes rendus détaillés des débats du leichstag ce que pensent de la question >elge les différents partis allemands. Aux avis que nous awons déjà cités, nous wuvons aujourd'hui en joindre d'autres ton moins intéressants. Voici, par exemple, comment le soeia-iste Lajîdsberg apprécie les déclarations lu comte Hertling : Le discours du chancelier sfgnifie, en tout tat de cause, une renonciation à l'annexion le la Belgique, quelle qu'en soit la forme, et me renonciation a la côte flamande. Il ne aurait iitre question d'un protectorat sur la Belgique ou même sur les Flamands seule-netit. Je souhaite- aux Flamands qu'ils assu-•ent leuir situation, mais ils doivent se l'assu-■er eux-mêmes. L'Allemagne ne peut pas oueT te rôle de policier international. C'est aussi l'avis du socialiste minori-:aire Haase qui regrette que les déclara-ions du (jointe Hertiing n'aient pas été dus explicites. Citons son discours d'après la Leipziger Volkszeitung : Ce qus le chancelier a dit de la Belgique ?st plus précis, d.ans le sens négatif, que ce îust a été dit' auparavant, Il a dit : « Nous ne voulons pas conserver la Belgï-îue. j Je n'ai jamais supposé non plus que noms voulions mettre tyï/le la Belgique en posfte. Mais il ne s'agit pas de cela ; il s'agit de savoir si on reconnaît aussi l'autonomie économique, financière et militaire de la Belgique j et sou# ce rapport, le chancelier est resté must. il est vrai que le chef du parti du Centre, le député Trimborn, a formellement déclaré, contrairement à son ex-caiharacle de giroupis Spahn, qq,e sous ce rapport, 'également, l'autonomie de la Belgique sera reconnue. Mais je ne sais pas certain qu'il soit le porte-paroles du chancelier. Eh tout cas, on ne voit pa£ pourquoi le chancelier ne donne pas lui-même toute la lumière, puisque, contrairement à ce que le député Trimborn a dit à ce sujet, le député vop Heydebrandt a déclaré que nous devions garder la Belgique en mains, militairement et financièrement. Messieurs, ce qui a été fait à l'égard de Flamands jusque dans ees derniers jours, à l'inspiration du gouvernement, rappelle trop la nulhodo employé-e viwà-vi» de la ILmiuani'e et de la Courlande. La « Ga.ZéUe Générale de l'Allemagne du Nord » a maintenant découvert, elle aussi, ce que j'ai dit ici à diverses reprises et ee que j'ai souvent fait remarquer, c'est-à-dire qué s'il existe «n peuple qui a le moins besoin d'un concours de l'étranger pour sa Jjfcératisn, c'est le peuple flamand. Les Flamands représentent la majorité dans L'Etat beige, et fournissent également la majorité des députes, de sorte que le pouvoir d'otenir vis-à-vis des Wallons les droits dont lis peuvent avoir b&soin, ils l'ont en makis pair la simple voie parlementaire. La « Gazette Générale de l'Allemagne du Nord » l'a reconnu tout récemment. Naturellement, ces paroles de bon sens ont soulevé de® protestations sur les bancs de la droite, mais même des bancs de la gauche sont parties des ripostes qui dînent à réfléchir sur l'état d'esprit de ffir-taines fractions « cultivées » du peuple allemand.Eéautez W natkmal-lifbéral Riesser répondre à Haase qui avait osé contester que des atrocités eussent été commises en Belgique contre des soldats allemands : Je renvoie M. Haase au Libre Blanc officiel relatif à la guerre faite par les civils belges contrairement, au droit des gens ; il verra qu'il est établi, sous la foi du serment, que des blessés allemands ont été dépouillés, tués et atrocement mutilés ; que des femmes et des jeunes filles ont pris part à oes actes de cruauté, que des yeux ont éité crevés, des nez, des oreilles, des doigts, des membres coupés, etc... Après ce langage d'un libéral, on s'étonne moins de voir le conservateur Roe-gicke défendre la thèse de lestât-major : « On en a voulu à Heydehrandt, dit-il, parce qu'il veut que l'Allemagne conserve la haute-main sur la Belgique. Déjà antérieurement, M. Spahn a exigé la même chose. VOUS CONSTITUEZ, IL ESI VRAI, LA MAJORITE, mais n'oubliez pas que Ceux qui sont de notre avis sont beaucoup plus nombreux que vous ne le peu sez. (Dénégations "et cris à gauche et au centre.) De nombreux milieux sont d'avis avec nous, que nous devons aujourd'hui encore détfendre le point de vue du députa Spahn. (Très juste, à droite.) On ne peu! pas estimer qu'en dépii des promesses solennellement, faites aux Flamands d'ap payer leurs efforts en vue de leur auto nomie, ie mouvement flamand ne nous re gardera plus du tout à partir du momen où la paix sera conclue ». De l'aveu du pan germaniste .Roesioke, U majorité de l'opinion allemande est don< hostile à une politique de violence ù î'é gard de 1a. Belgique et ralliée à des plan qui se bornent à exiger de nous des « ga ranties ». Quelles garanties ? Il n'est paf interdit de croire que l'une d'elles est biei la neutralité obligatoire, quand on trcuvi dans la bouche du socialiste minoritairi V&g-theiT ces réflexions : Pour sauvegarder la complice neutralit de la Belgique, l'ancien traité aurait suffi Mais nous l'avons jeté par-dessus les moulins par Htijuêt.ce commise envers la Relplquc Quelle est l<i valeur de traités internatiunau: avec -des raisoas telles qu» : « Nécessite n'; pas de lois i » La lecture des journaux allemands ac centufi encore l'impression qui se dégag de tous ces discours. L'Allemagne ne song plus qu à des exigences qui restent évi de rament inacceptables, mais qui ne son plus qu'un pâle éctoo des menaces d'autre fûts. On annonce un prochain discours d-chancelier. On verra bien s'il se décider; à faire un pas de plus vers le terme désoi mais inévitable. * STYLO. . . . -—WWW— "• ——. -- Des infirmiers et infirmières américain sont «arrivés à Viciiy pour prendre possessio <Jes hôtels loués par le aervice américain < tran*4'»nsiés en hôpitaux, lïafltflejrarlapp... j Le XX' Siècle quotidien du temps de ■ uerre paraît aujourd'hui pour la der- ■ ière fois. Simple éclipse, qui durera ■ utant que la g'uerre, m plus ni moins, S tr le XXe Siècle r«nrendra sa publiea- ^ on quotidienne dès la délivrance de la' , "| elgique. Le premier numéro du XXe Siècle ebdomadajre paraîtra ie samedi 23 isrs. La Natifm Belge sera désormais servie tous les abonnés du XXe Siècle. La Nation Beige n'appartient à aucun arti politique. Elle ne dépend d'aucun roupe politique ou financier. Les sta-.îts de la société dont elle est la prôné té paraîtront prochainement au Moiteur. Son indépendance sera alors évi- { ente pour tout le monde. Elle sera, j' .ès son premier numéro, au service de \ i Patrie exclusivement. Elle est ouvert® tous les patriotes, de quelque opinion [u'ils se réclament, pourvu qu'ils veuiî-jnt, comme elle, nrendre en toute chosf intérêt de la Patrie pour'régulateur e . our guide. Le XXe Siècle quotidien aura vécu, endant la guerre, trois ans et cinq mois xactement. U a commencé de paraître ,u Havre le 14 novembre 1914- Il a été lational dès le premier jour. Ou moin® 1 s'est efforcé de l'être. Pauvre petite euille de deux pages, ce n'est pas sans nélanoolie -que nous évoquons ses pre-nieirs numéros. Çe n'est pas sans fierté [ue nous mesurons le chemin parcouru. )es collaborateurs lui sont venus de ous les points elç l'horizon politique. Qu'ils veuillent trouver ici l'expression le notre gratitude,, particulièrement eux qui, avant la guerre, combattaient lans d'autres earnps que le nôtre. Leur aient a été apprécié des lecteurs du KX° Siècle comme il le méritai! Leuï instance et leur fidélité auraient suffi i nous prouver que le XX" Siècle,_ doni es rédacteurs sont tous catholiques, l'avait pas dévi£ die la ligne nationale ju'il s'était tracée- dèfâ- son premier }t-ur. Remercions aussi le publie belge, et ^ri premier lieu les officiers et les soldats le l'Yser. Le XXe Siècle n'a pas trompé eur confiance. ïl les a glorifiés, il les a iéfendus, sans les flatter jamais, aussi ndépendant vis-à-vis de l'opinion puhu-_jue que vis-à-vlfe des puissances et «es iominatio>ns. Catholiques, libéraux, so-îialistes, Flamands et Wallons, ce sont 3Ux qui constituaient la majorité de J1®® lecteurs. Les officiers et les soldats bel-2-es aiment le XX" Siècle. Ils aimeront demain la Nation Belge, qui suîvra ses exemples et qui s'inspirera de se© 'dees. Pourquoi le XX" Siècle csessed-il d tt-re quotidien ? Pourquoi la Nation Belge — qui s'appellera, après la guerre, la Nation tout court — prend-elle sa plLe0progamme ne change pas ; le but reste le même ; le public s en rendra bientôt compte, en attendant au il se persuade qu'un changement de titre n e-taît pas inutile pour assurer 1 unité de la doctrine et l'entière liberte de lac- tion' LE XX" «IE64.E. v —*■ lire demain dans LA 'NATION BELGE» la vie militaire par LE DEBflUBBEMR LE SOCIALISME ET LA CUEJÎRE Dix vérités à retenir DainS V dP^^érit^ ^re^emr1».^Chactmt catalogue de « d^x v'^y|1pcftextes des faits e% âef IrTiivtf S ^afteore^ îS54Uîr-rf«% sa-. ;p 10) Les socialistes aUemands, te » ifesr&œ ssï rtaiie^ di' l'Internationale, ont consenti a Scîr à leffort militariste de Tempire ^^Les'socialistes allemands, à la veille de la «re, ont vu clairement et eux-mê-mei démontre l'écrasante responsabilité. non pas seulement de Vienne, mais de B .r- Un4») Les socialistes allemands ont donné un blanc-seing à l'Empire le jour de la dé#ÏÏi°^ciln^rfallematiuS ne t* sont nullement scandalisés de lnnvas.on ^ a Belcrioue : bien plutôt c est de la rêfeutanr. du neuple belge qu'ils sont étonnés. G^ Les socialistes allemands ne proU^. tent plus aujourd'hui contre 1 dont les Alsaciens et les Lorraiis ont ete, contre leur volonté, victimes &n 18il. 7o) Les socialisies a-llema.ix.ds or)-t d'une fois souscrit aux visees de 1 îrnpéria- dtemanj. o«l plu» d'une fois laissé voir leurs affinités pour le militarisme lui-même. 0") Les socialistes allemand- ont d'une fois laisse voir leur défiance a e-Kard de l'arbitrage international- 10°\ Les socialistes allemands ont plus d'une fois laissé voir leur dédain a léga/d des institutions démocratiques.

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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