Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 09 Fevrier. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/j38kd1rn0r/
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ÎÉDACTION & ADMINISTRATION \ 28 in rue da la Bourse — LE ÏÏ47KS Téléphone : Le Havre n" 14.05 j OFFICE SPÉCIAL A LONDRES: h Panlon Street (Broadmead House) ' London (S. W.). Bireeteur : FERNMS lîEEE&Y fonft's les communications concernant la rédaction doivent être adressées aux I bureaux du XX SIÈCLE, 28"', rue de la Bourse, Le Havre, avec la mention : u Rédaction LE XXe SIECLE Quotidien beioe paraissent au Havre ABONNEMENTS : "rance 2 fr. 50 pan mois. » 7 fr. 60 par trimestres Hors France.. 3 fr. » par mois. «> .. 9 fr. » par trime3tro Angleterre 2 sh. 6 d. par mois. » «... 7sh.G d. par trimestre PUBLICITÉ Correspondance de réfugiés et communications personnelles : Sur le Continent: Les 3 lignes O fi*. 50 La ligne supplémentaire..... O fr. 23 Angleterre : la ligne 3 d. 'SBLlCiTÉ COMMEiiCULE : On traite à forfai» iliiliiliil m Mil Le souverain qui écrivait jadis à sa belle- j œur la landgxavine de Hesse : « Je hais a religion catholique », est le même qui la 'est fait le champion et le propagateur en ac Allemagne d'un ouvrage de Houston Ste- m feah Chamberlain, long et furieux réquisitoire contre l'Eglise catholique. Fait à no-1er : l'édition allemande de ce libelle s'est £ rendus en Allemagne à plus de cent mille m exemplaires. L'Eglise romaine, pour M. Chamberlain, . ef' un phénomène historique et politique, ■ iu'il n'étudie qu'au point de vue profane a de la- critique rationaliste. Autour d'un Boyau proprement religieux, qui est l'ensei- : inement de Jésus, noyau graduellement ré-eorbé par les préoccupations temporelles, ( se seraient agglomérées au cours des temps , Sabord le lourd et mortel héritage du ju-Eeïssnc, puis les « frémésies des mystères ^ wro-égyptietns », les « grossières halluci- ' nations des métis du Ba.s-Ewi,pire » (p. 881), > et les « chimères totémistes » ressuscité*» 1 (p. 869). Précisons qu'il entend par là le B Suite de la Vierge mère qu'il dérive de celui , R'Isfe et d'Homis, le dogme de l'Enfer et ce- i lui de l'Eucharistie. j | » Cet esprit dogmatique (celui d'Israël) ?. recruta au service de la religion les plus _ absurdes o-u les plus répugnantes supersti- 1 tons que pussent nourrir de pauvres Ames , d'esclaves et les incorpora" comme articles de foi immuables clans son « Credo ». (P. , B«9.) ! Û I Celle incorporation constitue au cour» [des âges cette « camisole de force spiri- ,p tuelle » qu'est le dogme, catholique. Le pape le ■rend la suite du « Pontifex maximus » p Kaïen et finit par s'oindre lui-même César e. Kar-dessUB le marché. Il coiffe la tiare à tii- ji!e couronne, et « Boniface VIII n'étonna l( ne monde que par sa franchise et non par d fij nouveauté de son point de vue lorsqu'il li [s'écria : « Ego sum Cœsar ! Ego sum Impe- h fator ! » (ip. 839.) s I Le même esprit se révèle dans la suite de j [cet aperçu historique des annales de l'E- , Elise. Cha.rlemagne est dénommé « ce ro- , k'ianisant si néfastement zélé ». On y rap- .' H a, d'après Hefele, « qu'une bonne par- J H» évôques qui fondèrent le dogme chré- , si .« savaient ni lire ni écrire (p. 865), et ' «Ri en tire des conséquences faciles à ima- i fcner. j g | Que dire des pag'es consacrées à saint ir lfSM.ce de Loyola dont la foi se voit quali- (i |liée de « fétichisme à peine fardé » (p. 713), j: l«le u religion de l'Enfer » (p. 817), dont les d (exercices spirituels respirent « une atmos- è Ipliere mahoméiane ", <■ pour '"iei.t à l'é lu- d Ration métliqdique des dispositions histéri- ti Ques qui existent m chacun de nous », évo- L quent enfin p ur a p ot'-ti.nt lévolté l l'Ursus spelœus guettant ardemment sa c proie » (p. 717), dont l'ordre enfin serait, o d'après le cardinal Manning dans ses Mé- p moires » Je chancre du catholicisme » (p. o pi.) j s Que dire enfin des conclusions de l'histoi- ® rien nous montrant l'Eglise contemporaine ^ fidèle à son passé, « des abîiïies du fana- ~ tisme touio'.ir-s béante sous nos pieds » (p. F7) ®t noua en donnant pour preuve la décision du vénérable cardinal Turrecremat i » |« le très distingué fondateur du Dogme de v ■'infaillibilité papale », dans un comme»- 1 [taire sur Gratien « que le meurtrier d'un c [excommunié n'a besoin de faire aucune né- r liitence » (p. 927), pour enfin aboutir à l'es- -Ipoir fanatisé d'une sorte d'hyperprotéstan- *-Eisane futur, père d'une « culture nouvelle 1 (complètement antiromaine » (p. 929)1 1 Le « Journal des Débats » (numéro du < i février), à qui nous empruntons ces textes édifiants, tire cette conclusion, qui sera ra- ( pillée par tous les hommes de bonne foi : :J i « C'en est assez, je crois, pour édifier les ] catholiques, Un appareil d'érudition et de , préférences, ; un parti pris d'afficher la sin- , jcérité, la justice, le respect et même la ^ •piété à l'égard du fondateur du christianisme ne font qu'empoisonner davantage j ces attaques. Elles forment infatigable- j ment, sous, cent formes diverses, le fond de , ce réquisitoire de seize cents pages contre ; îa latinité et la catholicité, ennemies mor- , telles, avec le judaïsme, des grandes desti- j née» que, par la plume de son prophète, le , germanisme se promit. Quand on voit le , Hohenzollem wiétiste et fourbe qui régit les ; destinées, l'homme qui du trône alliée do j Frédéric IT tend une main au Turc et l'au- ( tre à l'héritier de Pierre, si hautement pa- , tronner de tels enseignements, c'est là, je , pense, de quoi faire hésiter les fils soumis do l'Eglise imprudemment disposés à saluer en lui l'instrument des volontés d'en haut. Ce n'est pas un nouveau Constantin, ce n'est pas un nouveau Théodose que cet homme aux cent masques menacerait de Jouer sur la scène du monde, pas même uni nouvel Attila, — c'est un nouveau Néron, i « Qualis Carnifex !... » iLa vilia fle Caen oïïre nn flrajeaii à nos soliats —0— ! La municipalité die Caen a offert, diinan-i folie après-midi, un drapeau aux troupes belges actuellement, en garnison dans cette ville. Des allocutions chaleureuses ont été pro-.noncées par le mairè de Caen et te commandant. des troupes belges. , La foule était conisAdtèraibleS Les notabilités civiles et militaires françaises et belges, dont les sénateurs et députés de la région, et. les Sociétés patriotiques assistaient & cette belle cérémonie. Les troupes belges ont défilé de façon impeccable et ont été fort admirées. Faut-il dire que nos officiers et nos sol-idats' sont au plus haut point reconnaissants à la ville die Caen de ta généreuse hospitalité qu'elle leur réserve et de la noble (pensée qui lui a inspiré la remise du dara-'(ponu. La taxe sur les absents ■ i Une protestation du goi^iraimeai belge Le gouvernement belge vical da lancer protestation suivante contre le nouvel '.te de piraterie imaginé par le gouverne-ent allemand : En entrant on Belgique, les troupes al-raandies n'ont reculé devant aucune vio-nce pour terroriser la population, elles 1 it détruit des villes, incendié des fermes, uvagé Jea campagnes, massacré les oi-j'ens iiyjffansiîs. La fuite a été pour beau- s >up le seul moyen de sauver leur vie et de , irder leur honneur. La terreur a gagné le pays tout entier et, ir une ironie raffinée, le gouvernement < Slemand veut mawiiteniasut punir les ab-inte, c'est-à -dire ceux qui, effrayés par , barbarie de ses procédés, se sont résinés & abandonner leur patrie et, leurs mai->ns, parfois en ruines ou incendiées, pour ivre péniblement à l'étranger. Par un arrêté du 16 janvier 1915 le gou-erneur général vient, de décider que les elges ayant quitté volontairement leur do-ùcile depuis le début de la guerre et non entrés en Belgsqiu.e avant le premier mars 315, seront frappés d'un impôt additionnel t extraordinaire fixé au décuple du mon-int de la, contribution personne-Ile à la-ludle ils étaient soumis pour l'année 19-14. Par le fait qu'elle est en opposition avec ss principes de l'équité et du système fïs-ïl en vigueur en Belgique cette imposition 3t contraire aux articles 43, 46, 48 et 49 de i quatrième convention de La Haye. C'est par une subtilité qu'elle revêt. l'a.p-arencc d'une contribution personnelle ana->gue à la contribution personnelle établie ar les lois existantes, alors qu'elle en est ssontiellement différente. Au lieu de respecter la Constitution et les lis du peuple belge, elle les méconnaît au oubte point do vue de l'égalité et de la berté. Elle distingue entre le® contribua-lies, elle ne vise qu'une catégorie, les absents et même qu'une catégorie d'absents, ille dénie aux citoyens le droit de juger es raisons qui peuvent commandler leur laiignement du pays, raisons de santé, d'af-lii es, de famille, i uine de leur habitation, e leur usine, crainte des périls de guerre. 31e les frappe dans l'exercice de leur fierté individuelle et elle les frappe sans ucun égard. Au lieu de reposer sur une légitime pré-omotion de revenu, déduite de signes appa-ents, constatés dans un délai rapproché maison occupée, domesticité, etc.), elle re-■ose sur un rôle arrêté le lor mars 1914, .'après des bases qui, pour la plupart, ont té complètement bouleversées par la, suite es opérations militaires. Elle méconnaît de x sorte toute l'économie du système fiscal «Igé- . . ,. . . Au lieu de laisser au. pouvoir judiciaire, anformément à la loi du pays, la, vérifi-ation des conditions de l'assiette de l'im-ôt, et notamment du caractère de l'absen-e, elle s'en remet exclusivement à la déci-ion du pouvoir exécutif de fait, c'est-à-dire û fisc allemand, intéressé directement aSX entrées les pins considérables et qui appré-iéra sommairement sane débats publics et ontradictoires. Au lieu d'avoir un taux modéré, elle s'é-ève à la hauteur d'une spoliation. Elle ient s'additionner à toutes les autres con-ributions ; elle se trouve fixée au décuple le la contribution persionneîje .qui ;appa-aissait comme normale avant la guerre ; ous peine de contrainte elle doit être exé-lutée à un moment où il n'y a ni revenu, li disponibilités, où un moratorium légal •t des embarras die fait arrêtent tous les laiements. Elle est, en réalité, une confis-lation déguisée. Get.te charge nouvelle est d'autant plus idiouse que le pays a été l uiné par la guer-'e, par les réquisitions et les amendes col--ectives, par les nombreuses saisies et les ransports en Allemagne du bétail, des den-'ée« alimentaires et des matières premières nécessaires à l'industrie. Tout en ordon-îant le recouvrement des impôts établis par les lois existantes, le gouvernement, alle-nand a encore, tout dernièrement, récla-né une énorme contribution de guerre, équivalente il vingt fois le montant des axes et contributions perçues annuelle-neiiit liai" les neuf provinces. Il n'a obtenu e vote dbs conseils provinciaux, pour cette contribution mensuelle de 40 millions, qu'a-jrès avoir fait, le 14 décembre 1914, la dé-îteration formelle que : « d'autres imposi-ions ne seraient plus imposées au pays. » 2'est au lendemain de cette déclaration et de 3e vote qu'est prise l'inique disposition concernant les absents. Pareille imposition n'est pas seulement une méconnaissance de la Convention de La Haye, elle est encore un manque flagrant à une promesse récente et solennelle. Les lui fittili! I 11! « IL FAUT RESISTER ET MAINTENIR » dit le gouverneur von Blssing Les Allemands ont fêté le kaiser, en Belgique. le 27 janvier dernier, par des manifestations civiles et religieuses. A Bruxelles et à- Anvers, des services religieux catholiques, protestants et israélites furent célébrés, auxquels assistèrent les sol-dots prussiens des deux garnisons et les Boches civils encore installés en Belgique. A Bruxelles, le gouverneur von Bissing ayant réuni ses soldats place des Palais, devant celui du Roi Albert, leur tint un discours enflammé, dont il ne faut retenir que la fin. car elle est tout à fait caractéristique et montré combien l'état d'esprit des envahisseurs de la Belgique s'est modifié depuis quelque temps : « Le thème, aujourd'hui, s'est exclamé l'orateur prussien, est résister et maintenir. » Nous voici loin du jour où les généraux prussiens criaient : « Nach Paris. » Soniats d'artillerie et dlnfinterle Une infer-matiofl aimantle Éieiitio )r.l i ie- Paris, 8 février, 15 heures. DE LA MER A L'OISE, duel d'artillerie il,, assez violent, dans la région de Cuinchy, à es l'ouest de La Bassée. es. 21-' AU SUD-OUEST DE CARENCY, nous iiU- avons réussi un coup de main sur une tran-chée allemande qui a été bouleversée par et une mine et dont les défenseurs ont été tués >nt ou pris. aï>- >ar SUR LE FRONT, DANS L'AISNE ET EN «•> CHAMPAGNE, bombardement intermit-mr ^e<nt" L'efficacité de tir de notre artillerie a été constatée sur plusieurs points. A L'OUEST DE LA COTE 191, AU NORD do- _ ____ DE MASSIGES, nos batteries ont enrayé j une tentative d'attaque. i EN ARGONNE, une attaque ennemie vers Fontaine-Madame a été repoussée. A Bagatelle une violente action d'infanterie a < été engagée dès ce matin par les Allemands. < Aux derniers renseignements, toutes nos positions étaient maintenues. , SUR LE RESTE DU FRONT, rien h signaler. , Le communiqué allemand diu 7 février 1 dit que. les ennemis se sont emparés d'une tranchée française et de deux mitrailleuses J près d'Ypres. Cette information est fausse. I . ■ ... ..... ..~i ... AT.J 120,000 Espagnols manifestent à Madrid pour !a Belgique Madrid, 7 février.— Pendant l'après-midi, une foule des plus considérables a défilé devant la légation de Belgique ; hommes et femmes ont déposé leurs cartes et signé sur un registre placé à l'entrée de l'hôtel. Toutes les classes de la société étaient représentées ; plusieurs prôtres présents ont été acclamés. Un ouvrier qui s'était blessé à la main a signé de son sang. On estime le nombre des manifestants à 120.000 environ. aj Aviateurs anglais et isfJjs j bombardent Zeebragge | Le correspondant de Rotterdam de la < Weekly Dispatch » annonce que samedi, les aéroplanes anglais et belges, ont sur- volé nuit et jour Zeebrugge, défiant les ca- p( ions allemands et s'esquivant sous une pluie de shrapnells, tout en cherchant néan- cc moins l'occasion de lancer des bombes sur es sous-marins ancrés dans le port inté- ^ rieur. . Sl Le correspondant de ce journal exprime a, sa confiance sur les mouvements exécutés ^ dans les Flandres et donne des détails sur c|( une attaque aérienne des plus audacieuses (( accomplie par un aviateur britannique, |a ayant eu pour résultat de faire sombrer un c\ sous-marin allemand. a] Jeudi soir, un aéroplane anglais planait C( sur Zeebrugge et malgré un feu concentré j0 descendit brusquement jusqu'à environ 100 S( mètres du sol. Quarante Allemands qui re- \\ venaient du tribunal disciplinaire où ils ^j avaient été punis s'enfuirent de tous côtés, cherchant un abri. Avec un grand calme, c|j l'aviateur lança ses bombes à une faible dis- sj tance sur un sous-marin amarré au môle, y Une terrible explosion s'ensuivit, le sous- p( marin- coula et l'aviateur put heureusement y, s'échapper. fi Ajoutons que le ministère de la marine éi anglais n'a pas reçu confirmation de cette i nouvelle. te — n g Les sympathies des universités françaises UNE ADRESSE DE L'UNIVERSITÉ DE TOULOUSE P Le Conseil de l'Université de Toulouse a § fait parvenir à M. Poullet,, ministre des n Sciences et Arts de Belgique, l'adresse suivante : p « Le Conseil de l'Université de Toulouse, ® au début de la nouvelle année scolaire, a " tenu, dans sa première séance, à envoyer j aux Universités belges, l'expression de sa " cordiale sympathie ; il prend la plus vive 0 part aux cruelles épreuves qu'elles subis- <1 sent en ce moment et il fait les vœux les 8 plus sincères pour qu'elles puissent repren- •' dre prochainement et dans les meilleures conditions, le cours de leur briltant ensei- a gnement et da leurs rcmarauables tra- c vaux. » , LA MORT DE M. VAN GEHUCHTEN Le Conseil de l'Université de Bordeaux ,1 vient d'adresser au Ministre des Sciences ]s et des Arts la décision suivante : ), u L'Université de Bordeaux a été profondément émue de la perte faite par l'Univer- ^ sitô de Louvain, en la personne du profes- 5 seur Van Gehuchten, si connu et estime en France par ses remarquables travaux sur <j les centres nerveux. « En présence de la mort de l'illustre sa- r vant belge, en pays allié, il est vrai, mais 1 sur une terre étrangère, notre Université 1 considère comme un devoir de s'associer au deuil qui vient de frapper à la fois la glorieuse Belgique et la grande Université de Louvain, et elle saisit cette occasion d'envoyer à l'une et à l'autre l'hommage c de son admiration et de sa sympathie. » T LA PRESSE EN BELGIQUE j ■ c C'est à tort, — nous dit-on, — qu'on a c annoncé que notre excellent confrère « La Dépêche » de Liège allait reparaître. Notre 1 confrère, comprenant toute l'étendue de son t devoir, n'a pas paru. j Par contre, on nous donne pour certain 1 qu'à Gand, le « Bien Public » continue ea ( publication. t L'"Osserfaiorg Romane", si m défendu par la pressa protestants « llemande, est blâmé par la presse ™ catholique anglaise £ -o- 3° TOUTE LA PRESSE ALLEMANDE m Y PASSERA tii Après, la « Kœlnische Volkszirtung », 8?J est la « Frankfurter Zeitung » qui prend ta ans son numéro du 29 janvier 1915 (Abend- L latt), la défense de 1' « Osservatore roma- ^ o » contre « la presse française, la presse A nglaise et la presse blege » paraissant hors &î e Belgique, qui ont le tort de « ne pouvoir rÉ •as se tenir tranquilles a.u sujet de J'inci- ^ ent de la Lettre pastorale » du cardinal lercier. V1 Tout naturellement, le journal allemand, ^ , l'instar du journal romain joue de l'équi- ^ oque du mot « arrestation ». Le cardinal n'a pas été « arrêté », dit-il. 1 fous avons déjà répondu qu'un évôque • eut être prisonnier, que la parole épisco-aie peut être captive sans qu'il y ait, pour ela, besoin d'incarcération. « The Tablet », la grande revue catholi- eo ue anglaise (n° du 30 janvier 1915), d'accord v: ur ce point avec « De Tijd », le grand or p ane catholique hollandais, s'étonne de l'au- d ace de F « Osservatore rôiïiano » à abuser je c cette équivoque du mot «« arrestation > , p< The Tabiet » fait valoir, tout comme l'a lit le <( XX0 Siècle », que le cardinal Mer- , ier est à Malines vis-a-vis de l'autorité llemande, dans une situation analogue à s< elle du Pa.pe, que, depuis plus de 40 ans, , îs journalistes catholiques disent être $pri-ominiea* au Vatican », da.ne le même sens où on a parlé de « l'arrestation » du cardinal p Iercier. p De son côté, l'organe catholique hollan- s: ais, « De Tijd », s'occupant de'la discus- v» ion survenue entre le" « XX® Siècle » et t< « Osservatore romano », ajoute qu'il ne ei eut plus être mis en doute nue des entra- d es sérieuses ont été apportées à l'exercice j< u ministère pastoral du cardinal et qu'il a d té consigné dans son palais. II reste, enfin, en tout cas, au-dessus de oute discussion, qu'actuellement le cardi- a' lal-primat de Belgique est toujours consi- 91 [né dans son diocèse de Malines. ^ -A PRIÈRE POUR LA PUS 3 — v A PARIS ^ Paris, 7 février. — Les prières publiques e jresentes par le pape ont été dites dans la g ilu'part des églises de Pai-ie en présence e Le nombreux fidèles et de très nombreux -niiiitaires, de tous grades. A Notre-Dame, la cérémonie a été présidée lar le cardinal Amette. Le prélat a dit. la latiisla.ction qu'il éprouvait à voir la foule les fidèles donner un si bel exemple de 'union étroite qui anime à l'heure actuelle ous les Français. Il a ajouté que le pa.pe, en n jrdonnant des prières pour la paix entend jue cette paix soit durable et termine la t-»uerre que la France a tout fait pour évi-«r. . Le cardinal s'est élevé ensuite contre les i! itrocutés allemandes et l'invasion de l'inno- , sente cl pacifique Belgique. Le prélat a dit enfin, en terminant, que . a paix désirée par le pa.pe, ne sera signée yu.'à la réparation de toutes les injustices, ,. réparation qui ne sera accomplie que par J a victoire de nos armes et celle de nos variants alliés. Le cardinal a donné ensuite lecture des o irières, puis a donné la bénédiction du „ Saint-Sacrement. 1 A la Madeleine, le ouré de la paroisse a i, lit : j — Nous condamnons ceux qui accepte-"aient une paix boiteuse qui ne serait pas a victoire. Le premier commandement de l'Eglise, c'est l'amour de la patrie. A ROME Rome, 7 février. — Les cérémonies en fa- v venir de la paix ont, été célébrées aujourd'hui à la basilique Saint-Pierre. Trente mille personnes assistaient à la cérémonie de l'après-midi, que présidait le Papo. Des places avaient été réservées au corps diplomatique accrédité par le Saint-Siège. Toutefois, le corps diplomatique n'avait pas été invité officiellement à la cérémonie, afin I :jue chacun de ses membres demeurât libre d'y assister. j Après la. récitation du chapelet, faite du é haut de la chaire par un chanoine du ci chapitre lecture fut donnée de la prière r pour la paix écrite par le Paipe. La triple bénédiction, donnée par le patriarche de c Constantinople assisté de deux chanoine®, f termina la cérémonie. f "a Islffpt 1m lipitlafcmint paries tli§in$pnî?«5!aî] Quelques journaux hollandais et danois pubiieait (janvier 1915) sur l'état actuel de îa Belgique des informations et impressions à la fois récentes et impartiales. U M. À.n4**éf a la.nd.ais du journal danois « Berlingske Ti- nou demie », écrit dans oe journal (numéro du des 13 janvier 1915) : « Quand on roule en automobile à grande don vitesse à travers la Belgique, on a l'impres- Soi t sion de rouler le long d'une longue rue bor- (l dée de maisons en ruines. Le pays entier divi est. au' surplus, un vaste cimetière. » mé* Un autre journal hollandais, « H et Va- P^j3 derland », dit (19 janvier 1915) : pel' « Les réquisitions de l'armée allemande " continuent et deviennent de plus en plus nou grandies (dans Le Limbourg et dans la Cam- Ga^ pine) .» f1™ log( Voici une autre note, significative, pu- coh bliée pat- le « Nieuwe Rotterdamsche Cou- ne ra«nt » (22 janvier 1915) : « « Jusqu'à présent, tout avait été très cal-me à Verviers, Mais, il y a quinze jours, cent hommes ont été convoqués à l'Hôtel de pQU Ville, tous en dessous de la trentaine et qui, ser avant cette date, avaient dû signer une dé- p^t claration qu'ils ne prendraiien.t pas les ar- (( mes contre l'Allemagne. Ces cent hommes j)ril •ne sont plus rentrés chez eux ; ils ontt été (^u faits prisonniers et, suivant les dires de rar ceux qui sont parvenus à s'échapper, em- fa;5 menés en Allemagne. » Le même journal, naguère seul journal cie: hollandais autorisé en Belgique par le gou- doi vern-ement allemand, disait déjà, quatre ani jours auparavant : s a « Les réquisitions faites par les Aile- ^j, mands en Belgique ont pris des propor- notions inouïes dans ces derniers temps. Un ju} grand industriel de Vervieirs, qui a d'impor- soi tantes tanneries à Nîmes, a dû fournir pour « > 1,250,000 francs de cuirs. Il ferma ses ate- na liers à la suite de cette réquisition, mais les rer Allemands exigèrent, sous menace de tout Va: enlever, qu'il reprît le travail. Il a donc dû p01 reprendre le travail et est forcé de céder la ( moitié de tout le cuir qu'il a préparé aux j0i Allemands. Un fabricant de dra.ps de Ver- col viers, craignant le même sort, fit venir deux av mille femmes pauvres, donna à chacune, clu d'elles suffisamment de drap pour faire un les manteau ef en sus, l'argent nécessaire rel pour la confection et l'achat des boutons. » dm La situation d'Ostende est dépeinte, tou- éts jours par le même journal, le 20 janvier jy^ 1915, connue suit : do « Des quarante-cinq mille habitants, il n'y ja-en a plu.s que six mille. Il n'y a plus de viande, sauf celle des chevaux blessés de T armée allemande. Plus de légumes, plus de pain. Il y a des ménages qui, en deux jours, n'ont reçu que 450 grammes de pain... » Aussi les Belges fuient-ils, en dépit du danger d'être fusillés au passage par des soldats allemands. Le journal « Het Volk » écrit à ce sujet (numéro du 19 janvier 1915) : or a (( Bien que l'autorité allemande ne donne f&| presque plus de passeports pour quitter le se pays, il arriv«e encore journellement à Fies- pu sin.gue des centaines de Belges qui sont parvenus à quitter le pavs par des chemins dé- |JG tournés. Les difficultés deviennent de jour sa. en jour plus grandes, car on place des fils qu de fer barbelés sur une partie de jour en nu jour plus grande de la frontière de Flandre. » a.u Pendant ce temps, les Allemands organi- Sient des concerts à Liège et y font venir des [y- sociétés chorales d'Aix-la-Chapelle. (« Moi-- y. genbladet ». de Christiania, du 16 janvier i9i5.) re Et la « Gazette de Francfort », parlant £ d'un rapport de la commission royale belge p, des monuments sur « la reconstruction des { c villes et villages détruits par la guerre de 1914 ((, note, avec un plaisir visible nue ® beaucoiin de choses laides ont été détruites J ( et a l'impudence de conclure que « la ., guerre n'aura pas fait que du tort à l'art, V elle lui aura aussi été profitable. » r£ . «e» • Les départs peur le Geigo tl te: Des lecteurs nous demandent : où et ^ quand partent des navires pour le Congo. m Ûrr-départ de Southampton, .pour le Ka- nj tanga, a lieu tous les samedis. vv D'autre part, la Compagnie belge, mari- ^ time du Congo, conjointement avec MM. , ° KIder, Dempster et C".. Ltd, a décidé la création d'un sei'vice rapide et direct pour n| passagers et marchandises entre Liverpool et le Congo belge, avec départs mensuels. ,. Le premier départ a eu lieu le 24 janvier ' par le vapeur belî/c. u Eiisabethville », com- ° mandant h. Moureau. Le vapeur belge « Albertville », coinman-dant .1. Bemaerts, quittera Liverpool le •25 février 191'5, sauf imprévus, et suivra l'iti- v néraire suivant : Liverpool, La Pallice, Los Palmas, Da- , kar, Conakry, Grand Bassam, Boma et Ma-tadi.Signalons enfin des départs de Londres pour le Cap tous les samedis et pour iMom-basa, mensuellement, à partir du début.- de pj mars et des départs de Lisbonne pour Ma-tadi toutes les trois semaines,mais à jours fa variables. d' « P£ Lss iatsitisas de la Bulgarie ai et On mande de Salonique à 1' « Echo de se Paris : ii M. Radoslavof, président du conseil de te Bulgarie, a déclaré à certains ministres p; étrangers que la Bulgarie n'a pas l'intention bi d'attaquer la Serbie, ni la Grèce, ni la uRou- la manie ». P1 u On considère que, dans l'esprit, de son auteur, cette déclaration doit contribuer à se faire disparaître les appréhensions qu'on a d: parfois invoquées à Bucarest. » tu LEURS CRIMES Comment deux abbés îîbulanciers servirent d€ >oucliers aux allemands Jn prêtre belge, aumônier et pharmacien, à Uii de nos re&iinérits de lanciers, is envoie un témoignage précis sur l'un i crimes commis par les soldats allé-* nds lors de la prise de Namur. 11 s'agil la mort de deux prêtres ambulanciers it ces barbares se servirent en quelque te de boucliers. J'ai fait partie, ■— nous écrit-il, — de la ision de Namur (notre 4° division d'ar* e) comme aumônier supplémentaire ei irmacien volontaire de la Colonne d'am» ance commandée par le docteur major*, .it„ Le vendredi 21 août, dans la matinée, îs avons envoyé une escouade de bran- J •diers pour assurer le service de l'Hôpital Li taire de Namur. Ces brancardiers furent és à la caserne du 1er lanciers. Notre onne d'ambulances était établie à la plaide jeux des jésuites, à Jambes. Le dimanche 23 août, après le premier nbardement de ce jour (c'est-à-dire la ixième en date), deux abbés et un institu-ir voulurent tirer parti die l'accalmid ar aller chercher leurs bagages à la ca-'ne afin d'avoir tout sous la main à l'Hû-al.i Quand ils revinrent, ils aperçurent isquement devant eux des soldats vêtus m uniforme inconnu qui s'avançaient en îgs serrés. Ces soldats souriaient, leui? saient des signes de la main et les invf* ent à s'approcher. Nos trois ambulan-rs les prirent pour des soldats anglais^ nt on parlait tant à Namur et dont on nonçait même la prochaine arrivée. lia ivaneèrent donc sans défiance. Mais dès 'ils furent à portée, les soldats du pre-er rang leur tombèrent dessus et s'empaj f*ent des deux abbés. Heureusement po.ul , l'instituteur put se dégager et fuir. Ces Idats, qui étaient allemands, criaient : y ou s captifs !... Vous captifs !... » Pre< nt les deux abbés aux épaules, ils les fi-nt tourner sur les talons et les mirent de* nt eux, face aux mitrailleuses françaises* ur leur servir de boucliers. (< L ambulancier instituteur vint nous rendre à A'Iaredsous où les médecins de la lonne d'ambulances et 120 brancardiers 'aient battu en retraite. Il nous fit le décié t drame et quatre jours après je retrouvai ? brancardiers de la section qui avaieni levé les cadavres absolument déchiquetés Sent"ahbés■ Cos "rancaŒ sSlfi 'î? convers de l'abbaye de aredhOus. Mes sources d'information sont me d une irrécusable authenticité it Pieraerts.C»S maHleure»x -bbés s'appe. Au Havre INE FETE PATRIOTIQUE ET ARTISTIQUE A SAINTE ADRUSSIi Une grande fôte patriotique et artistique, rgantsée par l'Œuvre belge du Vestiaire eu hau hier dimanche en ta salle deJ -tes de N.-D. de la Hève, à Sàinte-.\da,e.'--e, sous ta présidence de Mme G. Helfc-utte, presLclente de cette œuvre. Féte de famille uniquement : les réfugiés elges et leurs enfants remplissaient la aile ; c étaient des Belges et leurs enfants ui s étaient chargés d'exécuter les divers uiméros diu programme. Aux côtés de Mme Helleou tte, on notai i ux premiiers rangs de l'assistance : MM. chollaert, Helleputte, Carton de Wiart et •avignon ; Mmes Louis Huysmans, Davi-non et Hubert et leurs filles ; M. et Mma .îebaert ; M. et. Mme Dubosq, les géné-eux bienfaiteurs des soldats belgjes ; MM. ! sénateur St-ruye, le baron van der FJst ; î commandant de Broux, Campioni, Vital 'auwels, BLéro, Sergysels, F. Cattoir, Co-?ns, de Bassompierre, le docteur Smet, AI-ert de Locht, Wallaerls, le curé de Sainte-» Ldresse, M. Mars et toute la colonie belge. Après* avoir apprécié le beau talent do 1M. Jean de Ponthière, un violoncelliste e race, et de Philippe Mousset, le pianiste 6puté, l'assistance applaudit dans M. Ras-in une basse profonde, et bissa d'cn.fhou-iasme les chants patriotiques dits, d'unies îen jolie voix, par le sergent Collignon. i.ais le clou de la partie artistique fut, cer--S, l'exécution des scènes enfantines pan arçon nets et fillettes de nos réfugiés. Em os tu m es kaki, ceints des couleurs natio-ales des pays alliés, ils exécutèrent, avec i arches, le populaire (t It's a long, long /ay to Tipperary » ; puas les divers' chants ationaux, et, faut-il diLre que l'on, acclama, i <( Braibançonne » ? Il y eut aussi un petit ialogue (( Tu ne passeras pas », rendu de lanière parfaite par les enfants de M. Blé-o, qui — il ne nous en voudra pas de le ire — fut l'organisa leur principal de cette 'entilLe fête de famille. Après les chants, les discours. M. l'abbé vân Battel célébra, en termes-nthousiastes, les .services rendus par l'CEu-re diu Vestiaire et le dévouement de sa pré-idente, Mme Hel-leputte. •M. Scholilaert salua les Belges présents t, particulièrement, nos soldiats, nos glo-ieux blessés. Il parla ensuite des événe-. iients de la guerre : K Nous avons été, dit-il, in justement i>m-iliqués dans une querelle qui n'était pas la> fôtre. Lorsqu'on nous a demandé de for-aitre à l'honneur, tous nous avons répondu^ l'une seule voix : « Non ! vous ne passerez ias ! Plutôt mourir que de trahir notre pa-'ole ! » I-a préméditation de l'agireseeur •llemand a été établie. Le Livre Jaune mon-re que, le 19 mars 1913 déjà, les Allemands! avaient le dessein de traverser la Belgique t môme la Hollande, le jour où cela leu^ erait nécessaire. (« Mais une erreur s'était gli'ssée danseurs prévisions : ils ne nous connaissaient? >as. La paix, le jour où elle viendra, sera >asée avant tout sur la reconstitution de a Belgique. Je salue avec espérance le jour xrochain de la délivrance ! « Oh ! ma chère petite Belgique, que tu lortiras grandie, pure et fière de la détresse lans laquelle tu as été plongée ! Comme elle îous sera chère, notre petite patirie — cac l — Série nouvelle. — N° 90 Le numéro : 10 Centimes

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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