Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 17 Mars. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 13 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/dj58c9s46d/
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LE XX SIECLE ABONNEMENTS pour toute la Belgique On £r. 9.00 Six mois ....... 4.00 Trois mois . . . « . 2*83 Gr.-DucM do Luionil. 20.00 ffnioB portai». ..... 80.00 .Directeur : Fernand N EU RAY Édition (6 h-,oir) Edition (10 h. soir) Edition (minuit) ANNONCES Annonces «r<!in., petite ligne • 0.49 Réclames (3* page), ht ligne. 1.59 Faits divers corps • • » 4*00 Faits divers fin. . . » X.OO Séparations judiciaires » 3.00 nécrologies • • « • a 8410 Les annonces sont reçues eu bureau du journal 5 centimes le numéro Téléphones 3546 et 3GSQ InstaKi-are omnia in CUris, Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles EDITION * . FICHES. U y a quelque temps, nous avons signalé la manière dont était organisé par ïe parti socialiste le pêtitionnement en faveur du ^C'est tout simplement un moyen ou tout au moins une occasion de dresser des fiches, d'authentiques fiches secrètes, contre les citoyens insuffisamment civiques. Quand nous dîmes cela, la presse socialiste jeta les hauts cris. Le moment nous paraît venu de publier l'extrait suivant des a Instructions générales pour les comités de fédérations d'arrondissement, pour les comités locaux et pour les propagandistes charges de recueillir les signatures » : « Le Comité local divise la commune en sections, quartiers et rues et TIENiT SOIGNEUSEMENT NOTE DES M AISONS VISITÉES.Chaque propagandiste reçoit, A CET EFFET, UN CARNET DE POCHE, dans lequel il annote, au fur et à mesure, le résultat obtenu; IL EST PARTICULIEREMENT RECOMMANDÉ D'UTILISER, CE «CARNET, d'y annoter l'âge, le sexe EiT LA PROFESSION des personnes qui signent, d'y mentionner CELLES QUI ETAIENT' ABSENTES AU MOMENT DE LA VISITE, ainsi que CELLES QUI ONT REFUgË DE SIGNER. CES ANNOTATIONS NE DOIVENT PAS NECESSAIREMENT SE FAIRE EN PRESENCE DES PERSONNES VISITÉES.Ces carnets restent la propriété de l'organisation locale, qui y trouvera UNE SOURCE DE RENSEIGNEMENTS PRECIEUX pour la propagande à faire ultérieurement en faveur de la coopération du syndicat, de l'organisation politique ou des journaux du parti. f, On pense bien que ces « instructions générales » n'étaient pas destinées à la publicité des journaux catholiques... ni des au- Eiles sont la preuve, désormais indiscutable, de l'organisation de la plus odieuse mouehardise. C'est -le système des fiches méthodiquement organisé. Messieurs les mouchards et les fichards du parti socialiste se préoccupent moins de recueillir des signatures'par les jolis moyens signalés que de dresser sur des carnets de poche une liste minutieuse de ceux qui ont refusé de signer — et ce «pas nécessairement en présence des intéressés ». Si ce n'est pas l'organisation générale de la délation, de l'espionnage et de la mouchardise par le parti socialiste, d'un bout à l'autre du pays, c'est rudement bien imité ! Tous ceux sur qui le socialisme peut exercer une action ou une persécution seront signalés aux comités locaux du S. U. -S'ils ne signent pas ou même s'ils sont absents au moment de la visite — moyen trop simple d'éviter la bienheureuse pétition — lpur compte est bon. Cette admirable besogne n'est pas l'œuvre de quelques mouchards trop zélés. C'est l'œuvre officielle, quoique primitivement destinée à rester secrète, du grand parti socialiste.Jusqu'ici, les socialistes pratiquaient la fiche au détail. Maintenant ils opèrent en gros. Si, dans la presse ou ailleurs, nous trouvons quelqu'un qui les félicite, nous nous empresserons de le dire, pour lui faire place à côté d'eux. Bulletin politique Le plus grand se,cret continue à être gardé à Saint-Pétersbourg au sujet de la confé-i rence qui s'y est tenue samedi soir entre les membres du gouvernement et un certain nombre de députés choisis dans les divers partis de la Douma. Les notes publiées par ■ | les journaux russes sont très laconiques et r de ce qu'elles sont rédigées en termes identi- . i gi/es, on conclut que ce sont des communi- ; qués. On croit néanmoins savoir que les pro- 1 jets, à la fois ^militaires et financiers, dont ^ la douma est saisie ou va l'être, aboutiront J à majorer l'effectif russe d'environ 500,000 < hommes et le budget d'une dépense de plus i d'un milliard. L'effectif de l'armée russe serait porte à 1 million 700,000 hommes. I — Les polémiques russo-allemandes se j poursuivent maintenant autour de la réu■ • nion de la Douma et de Vopinion exprimée par le comte Witte. A Berlin, comme à ( Vienne, il se ?nanifeste un léger revirement, ~ en ce sens qu'on y affirme que les relations C avec la Russie sont « satisfaisantes », mais y que c'est la, France qui est responsable de s touc le mal, car c'est chez elle que l'on re- 1 marque un nouvel accès de germanophobie. — En Albanie, l'agitation gagne du ter- ( fo.ni. Le gouvernement provisoire de l'Epire vent de lancer une proclamation appelant sous les drapeaux tous les hommes valides 5 de dix-huit à trente çins. Cette proclamation 1 est accueillie, dit-on, avec enthousiasme. La g gendarmerie albanaise semble; du reste, ois d'état de tenir tête à la fois aux bandes ( libanaises, qui s'en donnent à cœur joie, et * aux & pivotes.» On avait fondé quelques espé- ( ronces d'apaisement sur les négociations en- t 9agées entre le plénipotentiaire du souve- I roin d'Albanie et le chef du gouvernement Provisoire, mais ces négociations n'ont jus-lu à présent donné aucun résultat. L'affaire Cadiou > — »0« ; DE MIEUX EN MIEUX! i Voici que Cadiou a été vu à Paris le... 5 1 janvier ! C'est un sénateur_ qui l'affirme : M. 1 M>rpn> Finistère. A vrai dire, ce n'est pas i wortin qui a vu le disparu : c'est un de ses ] «rais; on ne connaît pas encore son nom. le secret du facteur ( ptLe facteur Boulier, qui a écrit à l'ingénieur lerre en prison la lettre que l'on sait, a été en- ( nau par le juge d'instruction de Clermont. Il , nii,entendu la conversation téléphonique te- . sip V* Son bureau des postes par un Mon c i jr.'Qien connu de lui, et quelques jours après, " auravnvier' ^ k.gare Saint-Lazare à Paris, il , ait vu œ monsieur aborder un inconnu en lui 1 rant : « Tiens! ce cher Cadiou! » ( l'airiS ,c,eclara.ti°ns vont être contrôlées avec 1 "ïe de plusieurs commissions rogatoires. ] Un drame en plusieurs actes i Le garde Iwendeiaer respecte les décisions judiciaires Déjà, en d'autres occasions, notre Muse chanta les hauts faits et le haut de Corme ; du garde Zwendelaer. Mais, historienne im- ! partiale, edle rapporta aussi la censure infli- j gée par ses pairs gardes civiques au glossa-» teur des règlements et à sa coupable exégèse. J Pour avoir ainsi accompli un devoir amer,: notre Muse fut Accusée publiquement de mé- : chanceté, de perversité et de sournoisie par , une des plus naubes autorités judiciaires du monde, un honorable officier rapporteur de . la garde civique à pied. 11 nous faut aujourd'hui, avec le plus pro- ! fond chagrin, reconstituer un bref schéma des événements mémorables ci-dessus évo- i qués. On verra, par la suite, que nous ne le faisons point pour- affliger, par le rappel de ! souvenirs odieux, de forts honnêtes épiciers, j mais bien pour la clarté de ce récit et par » souci de la méthode. Donc, après avoir mis à l'épreuve la fra-J gilité des règlements en diverses occasions, de moindre intérêt, le garde Zwendelaer se,' présenta à une prise d'armes vêtu d'une ' redingote et coiffe d'un chapeau de soie. Le . conseil de discipline, puis la Cour de cassa- \ tion furent saisis de ' «ette grave affaire. Zwendelaer fut accusé d'avoir contrevenu \ aux règlements et d'avoir refusé d'obéir à un supérieur. j Le garde Zwendelaer soutenait que lesi arrêtés royaux réglant le port de l'uniforme [ et pris en 1904 étaient sans valeur, parce f qu'on ne les avait point publiés au « Moni- f teur ». Quant aux arrêtés eu vigueur an té-1 rieurement, ils avaient, disait-il. été abolis ' par îa loi de 1904 — sauf erreur de chiffre de notre part — celle-ci abolissant les lois antérieures et, par conséquent, les arrêtés royaux pris en exécution de ces lois. 'Cette thèse juridique dépassait l'entendement du conseil de discipline. U ne s'inquiéta point du droit, le jugeant .sans doute invention pernicieuse et traquenard à officiers de garde civique. Il déclara simplement que Zwendelaer arviait un uniforme; que la convocation lui prescrivait de le revêtir, qu'il ne l'avait pas revêtu et qu'il avait ainsi violé le règlement. Pourquoi Zwendelaer fut condamné à 25 fr. d'amende. C'était simple et robuste, et dénué de toute subtilité légale. Le refus d'obéissance n'ayant pas été établi, le garde Zwendelaer fut acquitté de ce chef. II se pourvut ou cassation. Les hauts magistrats se soucièrent du droit davantage ; que le conseil de discipline. Ils ne purent dé-1 clarer légaux les arrêtés royaux de 1904,! mais, pour ne pc>int laisser la garde civique • dans le ohaos, si ce n'est dans le néant, ils • déclarèrent que les arrêtés de 1881 réglant te port de l'uniforme n'étaient pas abrogés. Ça leur suffit pour confirmer la condamna- 1 tion et l'acquittement prononcés en la cause du garde Zwendelaer. Oelui-ci, s'étant ouï flétrir en de telles conditions, s'en alla ajvec un sourire sardonique. *«* Arrivés à oe tournant de l'histoire, il importe que nous tendions les cordes de notre lyre. , , . ' . La Némésis du garde Zwendelaer feignait ] an. profond sommeil. Elle ne dormait que l'un œi'l. Voici que, il y a quelques jours. îe tableau les punitions de la compagnie tut eommu- , liqué au garde Zwendelaer et à ses vaillants ^ compagnons d'armes. Y figurait la mention ; nfamante que voici : — Quatre mois de pe- ] oton au garde Zwendelaer pour refus d'obéissance à un supérieur. La Némésis du garde Zwendelaer s'en fut 1 irotiver l'huissier. En suite de quoi le général et le major du garde sont présentement issignés en paiement de 25 francs de dom- ^ nages-intérêts — c'est le chiffre exact de i , 'amende — pour avoir imputé à leur subor- j ] lonné un fait précis, de nature à nuire à sa ' ( éputation de garde civique, fait qu'une dé- t :ision judiciaire passée en force de chose ugée a déclaré non établi. Mais le garde Zwendelaer ne se borne )oint à exiger avec tant d'énergie le respect le sa dignité de garde civique. Avec une < énacité paisible et modeste, il veille, seul, £ l l'application des règlements. I Jeudi, il se présentait à l'exercice porteur J le l'arrêt de cassation et du képi... de 1881 £ - un beau képi, avec un superbe plumet et les garnitures vétustés, mais légales. ( L'officier fut profondément offusqué à la ; rue de ce chapeau, ^'approchant du nabot c arclonique, il lui demanda d'un ton cour- a oucé : — Qu'avez-vous la? • — Où, là? s'enquit Zwendelaer avec can-ieur.— >S(ur la tête ! ;— p'est le képi de 1881, dit ïe garde comme 'i'1 eût été péniblement surpris de fvoir qu'on ïe savait pas que c'était le képi de 1881. — n'est pas le képi réglementaire ! 'écria le supérieur. — Pardon, dit le paisible Zwendelaer. Par-Ion ! Un arrêt de cassation rendu il y a quelques semaines proclame que le képi régle-nentaire est le képi de 1881. C'est le vôtre [ui n'est pas réglementaire. Prenez, ajouta--il en tendant à l'officier l'arrêt de la Cour, >renez et lisez. ^ U est temps que nous noùs voilions la face. Jar on nous rapporte que l'officier, ne trou-rant pas mieux a répondre, s'écria avec une idmirable décision et une non moins admi-able énergie : — La Cour de cassation et son arrêt... ie n'en f... 1 Tous les bons citoyens ne pourraient trop ipplaudir à cette fière déclaration. Il était emps, en effet, qu'un homme de guerre, >Iandhi sur 'es chanips de bataille, rappelât a Cour de cassa bion au respect des préroga-ives de la garde civique en matière de léga-ité.Oe défenseur de îa patrie a donné là un bel exemple de discipline. La toi prochaine, qu'il fasse fusiller Zwen-lelaer sans jugement. « Les règlements » sti-mlent bien qu'il faut un jugement, mais [uelle importance cela a-t-i-1? Aucune. On< 'en f... Quant au garde Zwendelaer, il a gardé son :épi 1881. En attendant qu'il ait pu se pro-: :urer, chez un fripier ou un costumier de J héâtre, l'uniforme complet, on ne le fera i >as sortir do ià. GAZAVE10H.,. | L'agriculture et le machinisme L'Exposition de mécanique agricole dans le grand hall du Palais du Cinquantenaire »\ Chronique du Jour :e ^ »0« ïj LA PHOBIE DU CLÉRICALISME is ' L'administration des postes a décidé pour . e quatre mois et à titre d'essai de fermer ses ' . guichets le dimanche; toutefois aux bureaux ; x installés aux quatre points principaux de j l'agglomération, Centre, Nord, Midi, quar- ( »- tier Léopold, les guichets resteront ouverts. ! a Là-dessus, 1'«Etoile belge », dans son nu-; i- méro du 14 mars, s'est empressée de faire de e l'anticléricalisme et de chercher noise au gouvernement : ,l- « Le monsieur de Molenbeek, d'Ixelles, de ' Schàerbeek, etc., qui voudra se payer un tim- ; bre de deux sous, voudra bien s'offrir en outre '• pour six ou huit sous de tramway et sacrifier • sa-matinée dominicale. Le monsieur ^renoncera souvent. i. e Evidemment, la mesure s'imposait . Ne fallait-il pas donner aux employés de», postes le temps d'aller entendre la messe? » LVEtoile» eût pu s'épargner la maladresse . de jetôr sur son anticléricalisme une lumière 3 aussi crue. A ses yeux, il serait donc mau-. j vais que l'on donnât aux employés des pos- î ; } •' tes le temps d'aller à la messe. Fort bien. 1, 3 C'est de la liberté de conscience de belle ' ' 3 qualité. |1 t Dans le public comme parmi les postiers, j ' on aura bien ri de la naïveté anticléricale j de l'«Etoile belge». En effet, depuis de nom- ' ' s breuses années, le service postal du diman- jJ che était organisé de façon que chacun des 1 - membres du personnel pût accomplir ses de- , . voirs religieux. O'est ce que nous fait remarquer une lettre écrite par des postiers. 1 La mesure prise par l'administration s'in- 1 spire du seul souci d'assurer à ses agents - comme aux autres citoyens le bénéfice du j 3 repos hebdomadaire et la vie familiale du 1 dimanche. Egalement désireuse de ne point ^ t léser les intérêts du public elle se borne ' î à faire un essai. On \erra ce que ça pro-1c duira. ^ J. i Dès à présent, nous tenons pour certain ! - que les fantaisies de 1'«Etoile belge» sur les f 5 voyages et les matinées perdues du monsieur * i à la recherche d'un timbre et les débours du 1 ■ monsieur à la recherche d'un timbre de deux Q ' sous ne seront pas prises au sérieux. t Le dimanche, chacun peut se procurer des 1 k timbres dans les bureaux télégraphiques et c " les agences postales. ,r t Quant aux opérations de la Caisse d'épar- "1 gne, l'expérience montrera donc si l'on peut» c } i concilier les nécessités du service postal avec c ' i le repos dominical des employés. Il convient c b d'attendre jusque-là et l'anticléricalisme ne * " nous paraît avoir que faire ici. * — UNE LEÇON 1 : Un confrère ayant regretté que l'important -; débat colonial ait dû être limité à trois , séances de la Chambre, l'«Etoile belge» en profite pour donner une leçon très nette à... . ceux qui en ont besoin, c'est-à-dire à ses amis les plus chers. ' « Nous pensons, écrit-elle, que le débat en !} question devrait servir d'exemple et de modèle f - à tous les débats parlementaires. Si l'on ne c ' consacrait que trois séances, bien remplies, ■ aux questions importantes, et un quart de i séance aux autres, le régrime parlementaire regagnerait vite son prestige perdu. » Si çà ne s'applique pas aux obstructionnis-■' tes qui ont fait traîner pendant quatre mois la discussion scolaire à la Chambre, si ça aY ne s'applique pas aux embouteilleurs séna-es # torîaux, pour qui l'« Etoile » avait, il y a ,x , qiûnze jours, toutes les complaisances, nous Je { nous demandons à qui ça peut s'appliquer. r. | Là leçon de 1'«Etoile belge» vaut bien un s> ! fromage, sans doute. Les amis que notre U11 confrère compte au Sénat comprendront-ils ? le ;—»o«— m UN MUSEE... Un groupe de dévoués a décidé de fonder f un musée pour Seraing (typos, nous vous en ae ; supplions, écrivez correctement ce nom qui ^ est un nom propre).Nous avons reçu un pros-3r peotus. C'est plein d'intérêt, c a" | - Le musée de Seraing, y est-il dit, se rapportera à trois grandes périodes, savoir : lv0 période . Avant John Cockerilî. 2e période : Pendant John Cockerilî. 3° période : Après John lCockerill. \Ge ' ??m Ce « Pendant John Cockerilî » est, h lui \ seul, plein de charmes. 1 : Mais « Avant John Cockerilî » dépasse de q loin en profondeur historique la supériorité i indiscutable de pittoresque syntaxique du , J « Pendant John CocJfcerill» susindiqué. .g i — « La période qui précède John Ookerill, j [_ ! nous apprend le prospectus, pourra remonter I i_ : jusqu'aux sources mêmes de la vie terres,- !S tre- ® L En effet. C'est antérieur à John Cockerilî. ^ Les cléricaux qui voudraient contester cela par méchanceté ou petitesse d'esprit se- ! [m raient, proprement, des imposteurs. s Sachez donc que la première période u « Avant John Cockerilî » groupera la minéra- , u i logie et la géologie, la Préhistoire, l'Anti-^ quité, le Moyen Age, les Temps modernes. p (1453-1789) et les Temps contemporains jus-Jl.que 1817. | Les organisateurs du Musée de John tCoc-n ! kerill à travers les siècles nous apprennent * s que le moyen-âge est une période obscure, j r tourmentée et rétrograde avec, comme ca- l u ractéristique, la féodalité et la domination | x des seigneurs. Oe qui fait que les organisa- | teurs ne comptent pas beaucoup sur le I s moyen-âge pour alimenter leur musée. C'est dommage. Quelques beaux squelettes ,bien ; rétrogrades, eussent égayé leurs vitrines. ^ i . • « Pendant John Cockerilî », il s'est passé 1 ^ de graves événements, dignes de servir de c cloison dans l'histoire du monde, tels qu'une ^ crise financière en 1839. Nous irons voir l'ex-e position de la crise financière de 1839. Après John Oockerill; l'histoire a tourné une troisième fois. Serfimg, nous dit le pros-- pectus, est devenu une ville intellectuelle. Heureusement, grands dieux ! t —:i l L'OBSERVATOIRE j s Le baromètre monte sur la Méditerranée, la presqu'île ibérique, la Bfetagne, l'Irlande, l'ouest de l'Angleterre et l'Ecosse ; il monte n '■ partout ailleurs. Le vent est modéré ou assez ie fort d'entre sud-ouest et ouest sur nos contrées, e où la température est comprise entre 6°5 et 9°. >, Prévisions : vent nord-ouest fort ; giboulées; e refroidissement. La Jonction avance... : — Le pont enjamoaire m rue RogorJVàn iler Weydea (ancienne rue du Miroir î'Les Réflexions dé M. Graindorge »(>Îs>Îj)« — Le Sénat et les habitations ouvrières La loi sur les habitations ouvrières vient d'être votée par la Chambre; je crains fort ■que la timidité de certains n'en ait quelque peu restreint les bienfaits. Je disais l'autre jour que le problême du logement populaire est avant tout une question de crédit et une question de terrains; on a résolu le premier point à la satisfaction générale; il n'en est pas de même du second. Que l'on se persuade de ceci : pour faire baisser le prix des loyers et améliorer les conditions générales de l'habitation populaire, il faut à tout prix construire des maisons, beaucoup de maisons; c'est d'autant plus urgent que les mesures sanitaires annoncées auront pour premier effet de jeter les habitants des taudis à la rue. Il est donc absolument indispensable de travailler en grand à la périphérie des villes et dans certains centres industriels: la résistance des propriétaires ne doit pas {aire avorter des aménagements dé terrains aussi favorables à la santé, à la moralité et à la vie même d'une partie importante de la population. Certes, Vexpropriation de terrains à bâtir d-est une. grave mesure; mais plus on refléchit S à la question des habitations ouvièrés, plus Ion se rend compte de son importance sociale. Quand un mal prend la gravité que lui reconnaissent les dernières enquêtes des comités de patronage, il est d'intérêt public ! d'y remédier. L'expropriation des terrains . i nécessaires à la construction de maisons 'saines ne peut être considérée comme une at-' teinte aux droits garantis par la Constitution.1 II importe, à coup sûr, d'entourer, l'exercice du droit d'expropriation de garanties efficaces; sur ce point la formule de M. Tib-' haut n'était peut-être pas assez explicite. ' J'admettrais, par exemple, qu'on le limite à certaines agglomérations nommément désignées car c'est dans les villes que le mal sévit avec le plus d'intensité; j'admettrais aussi que l'on exige, avant l'approbation royale, Vavis conforme du conseil communal; j'admettrais encore que Von reconnaisse au propriétaire primitif un droit de rachat en cas de désaffectation ultérieure. Ce sont là des modalités que l'on pourrait utilement discuter; mais je ne puis croire qu'en légiférant à nouveau sur les habitations ouvrières, on néglige un des facteurs essentiels du problème. Les usuriers ne se rendront, que lorsque, pour la terre et le crédit, les honnêtes gens leur feront une concurrence mortelle.Je me méfie de la démocratie politique, i source de gaspillages financiers et prétexte à la surenchère électorale. Je crains la tyrannie qu'engendrerait fatalement Vinter-\ 'ventionnisme exagéré de l'école socialiste; mais pour combattre avec efficacité cette tendance dangereuse, je crois que nous devons lui opi)oser sans cesse une action jus-j tifiée par les faits et fondée sur une doctrine Ij solide. i La loi sur tes habitations ouvrières est di- igne de figurer en tête du programme d'un parti qui veut résoudre la question sociale dans V ordre et dans la paix. fi La famille ne peut vivre sans foyer, la na-] tion ne peut vivre sans familles; tout ce qui consolide celles-ci et les défend contre les : i! périls de la vie moderne, consolide au fond j et défend VEtat lui-même. Il ne peut y avoir . (I des parias pour qui l'institution familiale «le Iseul remède que l'homme ait trouvé contre la mort » ne soit qu'une vaine espérance. En cette matière il faut oser; la politique con-», servatrice dans la haute acception du mot I consiste justement à repousser les préten-l tions anarchiques d'une vaine idéologie pour I accueillir les réformes qui mettent fin à des ] maux graves, dont le législateur s'efforcerait i en vain d'enrayer les conséquences s'il n'en : a d'abord tari la source. | Il n'y a pas de mal plus grave que la dé-> %organisation de la famille ouvrière. Pour y remédier quelque peu, il faut: que la loi nouvelle produise ses pleins effets. En tentant la magnifique expérience du. email holding's act, les unionistes anglais n'ont pas eu peur de l'expropriation moyennant une juste et préalable indemnité. Ije Sénat donnerait une belle preuve de clairvoyance en imitant leur exemple et en réformant sur ce point spécial la décision de f la Chambre. Graindorge. ■i ■ . <r «s»—a. A IXELLES »o« La belle idée de N. Duray... Oe que nous avons dit de la voirie d'Ixelles nous vaut de nombreuses lettres d'abonnés. Nous n'avons pas assez de place pour les publier. C'est dommage, car le public ne saurait se faire une notiofl trop juste de l'administration de cette grande commune. L'idée de M. Duray, proposant au Roi d'intervenir ■ personnellement, rencontre un succès que | son propriétaire n'avait point prévu. On a rappelé au bourgmestre si bien ins-jVpiré les dégradations de l'hôtel Malibran, la /fameuse histoire des 15,000 poubelles, etc. J Voici qu'on nous demande si le Roi, lors di. ! sa 'visite à Ixelles, ne pourrait pas allonger '■ un petit peu sa promenade et venir contem-. pler les remises du «Mestbak» installées rue du Belvédère, dans le quartier de la place Ste-Croix. On y abrite, en pleine agglomération, une vingtaine de camions de la ferme des boues et de nombreux chevaux. Tous les matins, ces attelages forment là un stationnement d'une vaste étendue et d'un effet extrêmement pittoresque et rustique. H règne évidemment dans ce quartier une atmosphère fort salubre. C'est à quoi pensait sans doute M; Ducay lorsque, au conseil provincial, il s'écriait : «On ne respirera pas mieux après cette satanée annexion des faubourgs à la capitale. » Il pourrait bien penser un peu aussi, tant qu'il y est, aux dhewaux du susdit dépôt de la ferme des boues. En dépit des plaques qui conseillent de traiter les animaux avec douceur, les pauvres bêtes en voient souvent de 'grises 1 Au total, les oreilles de ce bon bourgmestre doivent tinter. 'Elles tinteraient encore davantage si l'on appliquait sa belle, idée, avec les développements qu'elle comporte. LE XXe SIÈCLE est le moins chef des grands quotidiens belges illustrés Le Favoritisme au Ministère des Finances ■ »»f<Ofr|<a — 8S. Masson s'enferre M. Masson ayant parlé du favoritisme clérical dans les ministères, nous lui avons répondu par des exemples tirés du ministère des Finances. A l'administration de l'enregistrement, cinq libéraux et un seul catholique font partie du conseil. Ailleurs, sur trente-six hauts fonctionnaires, il y a deux catholiques seulement et encore vont-ils être atteints par l'âge de la retraite. Contre ces faits, M. Masson se débat ©n vain, essaie de déplacer la question, se livre à.trente-six cabrioles. Quelles sottises font dire la rancune et la haine politique aux gens les plus intelligents, écrit-il dans }a Chronique!... Jamais il ne s'est si bien jugé lui-même. Il flétrissait 1e « favoritisme clérical b et c'est du favoritisme libéral que l'on démontre l'influence aussi permanente que néfaste ! Nous pourrions donc, en ce qui concerne les accusations de M. Masson, clôturer le débat par. un procès-verbal de carence. D'accusateur, M. Masson a dû passer à la défense et quelle défense! U plaide coupable.Mais nous voulons le suivre sur son propre terrain. #*» Quand M. Levie nomme un libéral dans un service où sa présence n'était pas nécessaire, c'est que M. Levie a dû s'incliner devant la transcendance du personnage.Quand le ministre nomme un catholique,il est d'une partialité révoltante. • Voilà toute l'argumentation de^ M. Masson.U s'y joint cependant des pauvretés comme celle-ci. « Le « XXe Siècle » se rattrape en décochant quelques méchancetés à ce fonctionnaire, en racontant qu'on n'avait pas besoin de lui, que le bien du service n'a pas été envisagé^ qu'on n'a considéré que l'avantage du frere du directeur général. _ » Si c'est cela que M.Masson appelle des méchancetés ! Eh quoi? dire qu'un fonctionnaire est inutile à la place où il a été nommé, c'est lui décocher des méchancetés ! Voilà bien la mentalité de ces tyranneaux libéraux ! Discuter l'opportunité de leur nomination, discuter leur capacité, ce qui esfc notre droit strict, c'est les outrager. C'est cet esprit-là qui a créé le gâchis ac-> tuel du ministère des Finances. La personnalité du client de M. Masson nous est tout à fait indifférente. Nous n'y aurions même jamais fait allusion, sans doute, si M. Masson n'avait eu l'imprudence de parler du favoritisme clérical, dans le moment où le népotisme libéral apparaissait une fois de plus dans toute sa beauté. M. Masson peut dire à son client que c'est à son avocat qu'il doit s'en prendre et à lui seul. Le député de Mons nous demande si c'est par-la volonté du ministre des Finances qu'il y a cinq libéraux pour un catholique au conseil d'administration de l'enregistrement. Non; assurément non. Ce n'est pas par la volonté du ministre, mais par celle d'un tyranneau libéral, qui, depuis des années, a poursuivi le même but avec une opiniâtreté digne d'une meilleure cause : écarter les catholiques de l'administration centrale. Pour celui qui vient d'être nommé direc-teuu au ministère d'une façon inespérée, on a fait des coupes sombres dans l'administration. Pour ne pas. être exécutés, certains fonctionnaires ont dû mettre en mou\ ement le ban et l'arrière-ban de leurs relations. Bien plus, on a parlé d'une sort" le comité de salut public et administratif d'où la dé--lation n'a pas toujours été bannie. Ah! M. Masson défend là une jolie cause! S'il pouvait voir les renseignements qtle nous recevons chaque jour sur ses clieMs, il ne serait pas fier. Mais la passion politique l'aveugle. Elle l'aveugle comme quand il nous parle de la nomination du directeur général des chemins de fer vicinaux. U crie victoire parce que nous ne lui avons ^as encore répondu à ce sujet. Hé ! nous étions tout à son ami de l'enregistrement. Nous lui prouverons l'un de ces jours que le nouveau directeur général des Vicinaux a été nommé pour apporter dans ses services les mesures de salubrité administrative si nécessaires en c© moment au ministère des Finances, devenu une pétaudière 'anticléricale. Aux Vicinaux, c'est l'un des hommes qui instiguent M. Masson qui a créé le gâchis auquel le nouveau directeur général est occupé à mettre bon ordre. Cest son ami qui, sous le régime antérieur, pratiquait le favoritisme et le népotisme. Oui, et c'est ce tyranneau libéral qui, par le canal de son ami M. Masson, attaque le directeur général ac-tuel ! Nous nous en occuperons un de ces jours et montrerons à M. Masson qu'il a encore perdu, pour ses amis, une belle occasion da se taire. Parlant de tous ces amis de M. Masson, tyranneaux d'administration, un libéral, plus perspicace que M. Masson, disait dernièrement : Le libéralisme, en Belgique, a malheureusement cessé d'être un parti, ce n'est plus qu'une coterie. M. Masson s'est charge d'en fournir la preuve, en nous rea--dant hommage, malgré lui. LE « CARÊME » du Père Hénusse à Saint=Jacqties =sur=Coudenberg »>f«o>f«« La solidarité humaine et le catholicisme Après avoir montré précédemment comment la philosophie nouvelle qui séduit les esprits contemporains rapproche l'homme de l'attitude croyante, le r. Hénusse fit voir, dimanche dernier, quelle affinité existe entre Le sentiment do la solidarité ^humaine qui 3'accuse avec tant de force à notre époque et la Foi. ' ^ Nous avons compris d'une manière consciente et lucide que l'ordre social n'est pas un simple composé d'unités juxtaposées, un agrégat d'individus indépendants les uns des les autres, mais bien un tout organique, un ensemble d'éléments subordonnés et coordonnés les uns aux autres et coopérant à la vio MARDI 17 MARS 1914 L'UNION PANS i.'ACTfOIN VINGTIEME ANNEE — N" 76

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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