Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 29 Novembre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/183416v19z/
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QUATRIEME ANNEE. — N* 2032 T if> Numéro : lO centimes JEUDI 29 NOVEMBRE 1917. PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone ■ Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. LE XXE SIÈCLE LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28ter Téléphone : 64 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre QUOTIDIEN BELGE Directeur: Fernand NEURAY LEÇON ITALIENNE Les crimes du défaitisme Des tentatives sont faites un peu par tout dans la presse pour réhabiliter l( parti socialiste italien, auteur responsa ble du désastre éprouvé par les armée: de Cadorna. Les révélations de notre confrère d'Ar sac, publiées il y a quelques mois dan; [une brochure annoncée et commenté* par le XXe Siècle, faisaient prévoir uni catastrophe. On a laissé le chemp libre en Italie à une propagande internatio tnaliste, pacifiste, défaitiste, dont l'Aile jmagne devait recueillir tous les fruits [Excitation à la désobéissance militaire «appel à l'émeute, exploitation des souf 'jfrances de la population civile et de: difficultés économiques auxquelles étai jen proie la population presque tout en jtière d'un pays qui ne produit ni fer toi charbon et dont la production de bli lest inférieure à la consommation : h propagande des socialistes défaitiste! pi'a rien négligé dans les villes et dan Jes campagnes, de ce qui pouvait dimi tnuer l'ardeur guerrière des soldats e priser la résistance morale des civils. Cette propagande s'est étalée au gratte 'jour et impunément : Un député socia liste n'est-il pas allé jusqu'à dire ei plein Parlement : « Nous ne voulort; Ï>as que la guerre continue pendan 'hiver ; en novembre, il a'y aura plu: fiersonne dans les tranchées » ! Aprè: es troubles de Turin, quand on eu fcommis l'imprudence d'envoyer ai ffront certains ouvriers qui, mobilisés jdans une grande usine de la capital! Idu Piémont, avaient pris part au: «meutes, le poison défaitiste gagna plu jeieurs régiments d'un corps d'armée Quand les Autrichiens, avertis san: idoute par certains compères, sortirai Km beau jour de leurs tranchées ei Priant .* « La paix est faite, on ne se ba plus », les malheureux empoisonné prirent pour argent comptant cette rus< de guerre ; leur défection entraîna le 'déroute. Un revirement s'est produit aussitô dans l'opinion publique. Plusieurs so cialistes firent volte-face ; on vit le: apôtres du défaitisme se répandre er discours patriotiques. Conversion sin cère ?... Nous n'avons pas les éléments qu'i' faut pour l'affirmer ou pour le nier mais nous avons le droit de rester scep tique, au moins jusqu'à nouvel ordre. Dans tous les cas, nous refusons d< tresser des couronnes à des homme: qui, avocats du pacifisme et du défai tisme, quand notre pays gémit sous l'op pression allemande, auteurs responsa bles de la débâcle de leurs armées, m font machine arrière et n'arborent le: couleurs nationales que lorsque l'opi nion de leur pays leur demande oompti de leur conduite. Les mêmes causes on produit en France, en Italie, en Russie les mêmes effets. Internationalisme, pa cifisme, défaitisme : voilà les maillon de la chaîne. A tout péché, misérioor de ! dit -on. Oui, mais à condition qu la contrition soit efficace et que les cou pables s'emploient à réparer les consé quences de leurs méfaits. ■■ " vvwu ■ ■ M. Camille Haysmans continue., Londres, 28 novembre. M. Henderson a reçu un télégramme de M. Camille Huysmans, secrétaire di Bureau socialiste international, propo sant une reprise des pourparlers pour h conférence de Stockholm et le prian d'entrer immédiatement en négociation avec les socialistes français. M. Henderson n'a fait aucune dêmai clie dans ce sens, mais il soumettra l télégramme au comité national exécuti du parti du travail au cours de sa rév nion de demain. (Radio.) < ■■ -WWW-- - I 4 L'ESCLAVAGE EHBEISIWE M LES BOCHES DEPORTENT HOMMES, FEMMES ET ENFANTS Amsterdam, 28 novembre. Le correspondant du Telegraaf à la froi tière belge annonce que les déportation ont commencé cette semaine dans les Fiai drps, notamment dans la région frontièi hollandaise. Ces déportations comprenner tous les Belges des deux sexes, ainsi qu les enfants, capables de travailler. On h envoie soit veTs le front, soit en Allemagni soit dans les territoires occupés en Franc et en Belgique. Un grand nombre de Belges essayèrer de se soustraire à cet esclavage et v-nrër trouver une mort affreuse contre les fi] électriques tendus en travers de la lign frontière. L'exaspération est à son o.mbl I.es Allemands achèvent l'enlèvement df principales cloches des, églises ( amande et les envoient en Allemagne pour serv à la fabrication du matériel de guerre, u grand nombre de ces cloches étaient d< souvenirs historiques dont les commun se montraient fi ères. Aucune n a pu echa jwkt à l'envahisseur, {Radio,} murapm Pourquoi on réglemente l'envoi d'argent en Belgique Un arrêté-loi du 9 novembre 1917 subordonne à une autorisation préalable du ministre de l'Industrie et du Travail les envois de fonds, titres ou valeurs en terri-. toire belge occupé par l'ennemi, i En réalité, cette prohibition n'apporte auicun changement en ce qui concerne les ' envois de secours alimentaires à nos com-' patriote® restés en pays envahi : les envois de cette nature peuvent, comme par ■ le passé, être confiés, pour la France, à ; l'un des deux bureaux de l'Office national > Belge du Travail, 41, boulevard Fran- > çois-Icr, Le Havre ou 70 bis, rue d'Amster-, dam, Paris. Mais l'arrêté du 9 novembre tend à combattre les spéculations sur le change défa-' vorables des billets belges et allemands. ■ Comme le dit très bien M. le ministre Hu;-, ibert dans le commentaire qu'il adresse - aux diverses personnes et établissements ; financiers que la question concerne, l'inté-t rêt spécifique belge demande de réserver. dans toute la mesure du possible, les moyens de change étrangers dont dispo-: seraient nos nationaux, de manière à pou-3 voir relever le cours du franc belge dès t que cessera son association forcée avec ï le mark allemand et que la libération du 5 territoire nous permettra de reprendre :nq- - tre autonomie financière. Quiconque ré-[, serve spontanément ses créances sur places étrangères contribue donc aui relève- , ment du pays au jouir de la reprise du travail. L'efficacité du blocus économique — élé» 1 ment essentiel de la résistance des Alliés 5 — exige d'autre part qu'on évite toute opé-t ration susceptible de faire monter le chan-; ge ennemi dans les payis neutres où les empires centraux viennent s'approvision-i. ner. Or, en achetant dans ces pays des bil-' lets de banque allemands ou belges, soit • pour les importer en Belgique occupée, ' soit même pour les tenir bloqués jusqu'à : la fin de la guerre, on contribue directe- - ment au relèvement du change ou tout au moins on met obstacle à l'avilissement 5 croissant des instruments dont dispose i l'ennemi. ^ Tant au point de vue belge qu'au point î de vue interallié, il importe de restrein-^ dre les envois en Belgique occupée aujï ' seuls besoins alimentaires. i On voit combien sont justifiées les me-l sucres restrictives prises et les sanctions prévues pour supprimer la spéculation sui t le change des billets belges et allemands, . Lorsque, en raison de la situation par ! ticulièrement pénible faite aux populations ' qui vivent sous l'occupation allemande. 1 des dérogations apparaîtront nécessaires. ' le ministère do l'Industrie et du TravaiJ examinera les cas spéciaux qui lui seront [ déférés. AU FRONT BRITANNIQUE ' (Officiel brit.) Après-midi. L'artillerie ennemie a été active la nuit dernière dans la région du bois Bourlon, mais il n'y a pas eu d'action d'infanterie. ] Sur le front nord, continuation de lacti 3 vite des batteries allemandes à l'est et au " nord-est d'Ypres. 5 22 heures. k liien d'important à signaler sur le front > de bataille de Cambrai pendant la journée. - Ce matin, de bonne heure, l'ennemi c 3 tenté deux raids sur nos tranchées de le . région d'Avion, au Sud de Lens. ; ils oui 3 été repoussés. L'activité de l'artillerie ennemie a con tinué sur le front d'Ypres et a été intensi à l'Est d'Ypres. Des rencontres de pa trouilles nous ont permis de faire quelque: prisonniers. Le 27 courant, malgré une tempête di pluie et de vent, qui a duré la plus grandi ' partie de la journée, nos avions ont réuss quelques reconnaissances aériennes, impor tantes. Nous avons fait un peu de travai , d'artillerie et attaqué à la mitrailleuse l'en ' nemi dans ses tranchées. PENDANT LA 1 NUIT, PAR UN VENT SOUFFLANT EI\ l RAFALES. NOUS AVONS LANCE PLUÏ t D'UNE TONNE D'EXPLOSIFS DANS LA s GARE DE MEN1N. Une de nos machine: n'est pas rentrée. e. LES ALLEMANDS PRETENDENT AVOIF / REPOUSSÉ DES ASSAUTS BRITANNIQUESGenève, 28 novembre. i Le communiqué allemand de cet après midi s'exprime ainsi : ESur le champ de bataille de Cambrai une Apre lutte d'artillerie a préludé, à li pointe du jour, aux attaques que les. An glais ont exécutées avec des divisions frai ches, contre Bourlon, Fontaine et les posi tions adjacentes. A l'ouest de Bourlon, ses vagues, d'assau ainsi que les tanks qui les précédaient on été dispersées par nos feux. Entre Bourloi s et Fontaine, après plusieurs assauts in fructueux, l'ennemi a pénétré dans notr< zone de défense. Bourlon et Fontaine on + été passagèrement perdus. Les unités an p glaises, fortement eclaircies par une lutt , acharnée de maison en maison, se son ,s heurtées à la contre-attaque de notre in 'i fanterie. Dans un mouvement enveloppan exécuté avec un merveilleux entrain et ut t brillant assaut, nos troupes ont repris l t village et rejeté l'ennemi dans le bois d Bourlon. Plus de 200 prisonniers et d 5 nombreuses mitrailleuses sont restés entr 6 nos mains. La canonnade s'est apaisée i " la tombée de la nuit. Des combats locau; d'infanterie se sont prolongés jusqu'à un r heure avancée de la nuit. n -jwwvv LA VIE MILITAIRE çe trouve aujourd'hui en deuxième page. L'éeartélement de la Russie La situation à Petrograde et aux armées Krilenko contre Dsiukhonine Le g-énéral Berthelot jet l'armistice Le séparatisme fait en Russie les pro- LE CfNERAL TGHERMISSOF RELEVÉ grès prévus. L'Ukraine —- il s agit dun DE SON COMMANDEMENT territoire englobant huit provinces russes, Le nouveau généralissime Krilenko ar avec 25 ou 30 millions d'habitants — ( se rjVg au front TNOrci; a fa^ appeler le gé proclame indépendante. En Finlande, c est néral ïchermissof, commandant le front une vraie révolution séparatiste. La Bessa- Celui-ci . a refusé de se déranger. Aprè: rabie et le Caucase ont adopté la meme en aVo|i référé au conseil des commissai attitude. Les vingt nationalités distinctes reS) Krifenko a annoncé qu'il le relevait d< — on les appelle les « allogènes » en Kus- son commandement. sie — crui étaient juxtaposées dans 1 immense empire des' Tsars revendiquent LES Nt'GOCIATSONS SUR L'ARMISTiGE toutes leur indépendance. Une promesse '* Démenti allemand d'autonomie farte incemsidérément' Bàje, novembre. — Le « Berliner Ta prmee Lvof au dco ■■ politicme geblat» R«déclare inexactes les information; a.1Tlsl, fn„t ^omafs uromettre ce qu'on ne étrangères d'après lesquelles les Allemand U ne .^tj^iaais( promettre ce quoiwe auraj0nt refusé de recevojr les dé,égue, peut immedaa^e 1 (jifiéréo les esprits bcleheviKs en vue d'un armistice, décla tente dune rar.t ne vouloir traiter qu'avec ia Gonsti comme im minimum de droit acquis au- tuante ej d'après lesquelles ils auraient de mTl chacune s'efforce d'ajouter. Tout ce mande h; retrait des troupes russes a 101 Sis dSurs gêne belucoup les Bol- kilomètres arr.ere du front actuel. oheviks : ils n'ont ni qualité ni droit pour L'A(jTRfÇHE EST PRETE A NEGOCIE? réprimer le mouvement qui enleve a leur inliuence les trois quarts de la "Russie. Bâle, :.'8 novembre. — On mande r!< Lénine et Trotsky ne sont pas d'ailleurs Vienne : au bout de leurs difficultés. On sait que ({ Q0rrespondance Sud-Slave » annon tous les fonctionnaires des ministères relu- cg )e com^e Czernin, dans une oonve.' sent de travailler pour sation avec les délégués de la chambre de! insurrectionnel. Le désarroi le pju " seigneurs, a affirmé que la monarchie 3s plet règne, dans ce pays des bor 1 _ , ' prête à entamer des négociations avec iei Néva, véritable Eldorado ]ad , " maximaï stes en vue d'une paix honoraûî! reaucratie. Seuls travaillent encore les ^ acce {ab,e quelques fonctionnaires charges des ser- , vîcps indispensables à la population : ravi- UNE PROTESTATION taillement, alimentation, caisse depar- DU GENERAL BERTHELOT £rnc g te ï Les maximalistes en fureur, surtout con- Rétrogradé, 27 novembre. -- Le généra tre les fonctionnaires des finances, jurent Berthelot, chef de la mission française e» d'écraser cette grève des bras croisés qui Roumanie, a remis au général Tcherbat les réduit à l'impuissance et les laisse cheff, commandant les troupes russes ei sans argent.. Roumanie, une déclaration dans laquelle i Le fait inattendu que l'ambassadeur es- proteste contre les démarches en faveur di pa"-nol a consenti à causer — donc à la re- l'armistice-de la part du conseil des corn connaître en fait — avec le pouvoir non- missâires.l veau n'améliorera pas la position des RESfiîSTANGE DE nouKHnNiMe maximalistes. L'Espagne desavouera-t-elle , DOUKHONINE ce M»' Garrida. Cisperos, vraiment un peu novembre. — On mande di pressé d'exitor sa germanophile ? _ ; Retrdgraff^f i r. - Trotsky se n^terre'"trop «Susqu'à présent, il semble qu'aucune ten Kerensky a obtenuJto croti tative n'ait été faite pour remplacer !i ' ass^fort poOT sommer le cabinet de Lon- commandant en chef Doukhonine, qui ; dres d- rendre la liberté à deux révolu- déclaré qu'il arretera.t tous les émissaire tioimaires russes que la Grande-Bretagne que le gouvernement maximaliste pourrai ' 'inni devoir reléguer dans un camp de envoyer afin de lui retirer son comman a ciu ut.vlui dement. concentration. , . - Trotsky semble ignorer a qui il parie. l6 ftovoya Jyzv, estime que la situatioi ; " PERCY. du généralissime Douikhonine se trouve ac « tuellement renforcée par le fait qu'en ré ponse à son appel la plupart des comité UNE CONFERENCE de l'armée ont approuvé l'attitude pris AU GRAND QUARTIER GENERAL par luijrn face de l'ordre du gouvernemeri , maximaliste d'entamer des pourparlers ei Londres, ~8 novembre. vue ^ l'armistice. On télégraphie do Potrograde que la, con- , www-— férenoe des chefs politiques rassembles au SSsSSSs 40 l'IOlî FRANÇAIS senkieff et Milioukoff. un certain nombre ' de généraux, entre autres le général Ver- 14 heureSi kowsky. On s «s c ve oppem. Dans la région de Saint-Quentin, non intéressants ue • avons aisément repoussé deux coups d, «i.v m a t m « main ennemis. LES VILLES AUX jyos patrounles avérant à l'ouest de Ta DES LENINISTES hure et dans la région dé Samoqneux, on PAtroorade °7 novembre. ramené des prisonniers dont un officier. r B t , Une tentative de coup de main sur un d De nouveaux détails sur l'extension iiii no!j postes à l'ouest du bois Le Chaume i ■ mouvement maximaliste sont donnés par échoué. la « Pravda » <qui déclare que les viEes sui- n se confirme que notre attaque du 2 ■ vantes sont aux mains des léninistes sur les positions allemandes au sud d Petro°rade, Moscou, Kieff, Nijni-Novgo- .Juvincourt a coûté des pertes très sérieu rod Kharkoff, Odessa, Ekatei'inoslav, Sa- ses à l'ennemi. Le chiffre des prisonnier ■ mara Saratoff, Kazan, Bostoff, Vladimir, que nous avons faits dans cette affaire a\ ' Revài Pskoff, Minsk, Sujev, Krasnoyarsk, teint quatre cent soixante-seize. Dans l • Podolsk Orel'ova, Serpulov, Tsaritsyn et matériel capturé, nous avons dénombr i jjja '(Radio.} ' treize mitrailleuses, trois lance-grenades trois canons de tranchées et quatre cent LES EXTREMISTES S'EMPARENT DE fusils. LA BANQUE D'ETAT A MOSCOU 23 heures. , o-, Actions d'artillerie au Nord de l'Aisne Londres, 27 novembre. m Argonne et mr la rivc droite de t Selon l'« Utro », le nouveau nom sous le- Meuse, dans le secteur des Chambrettes. ' quel paraît maintenant l'ancienne « No- - vov6 Vremya », Igs autorités extrémistes <i Moscou ont pris possession de la Banque r ; t L-PsiliPins d'Etat, contenant deux milliards de rou- L.e» SOCiailSteS Dicjlîiens 1 bles en valeurs et environ soixante-dix gOlît favorables à la gliefi" millions de roubles en or et en especes. — ______ S (Iladio. ) DIPLOMATIE MAXIMALISTE «S-S APPROUVENT LE VOTE EMIS Al PARLEMENT PAR LEURS ELUS Petrograde, 26 novembre. Buenos-A'jres, 27 novembre. Suivant les journaux, Trotzkj alc.nccur. télégramme circulaire aux représentants Le plébiscité organise par le parti se Hinlomatiaues de la Russie à l'étranger en cialiste pour examiner la conduite de se leur demandant de déclarer s'ils le recon- élus membres du Congrès qui votèrent 1 tl, '"t comme ministre des affaires rupture des relations avec 1 Allemagne , étrangères Jusqu'ici seuls une légation et vient de donner une grande majorité ts un consulat dans des pays neutres ont re- vorable a leur décision. C est là un demer,: 1 nondu négativement d'ailleurs. catégorique aux affirmations des neutre 1 Trotszky aurait déjà dressé une liste des listes qui prétendaient avoir le peuple ave ■> membres du parti maximaliste, la plupart eux. i.ciù<io j t complètement inconnus, pour remplacer à , ww» — l'étranger les ajmbassadeurs et les mniis- ' très oui ne l'auront pas reconnu. Eisa. ISfiLa-CïéclOÏïS.© t Trotsky a ordonné de supprimer la se;- tîAT) dpq chiffres secrets au ministère des 't affaires^étrangères. COMMUNIQUÉ DE L'ARMÉE D'OR!EM 1 ...nnco PEWFR1I nEKALEDINE Journée calme sur l'ensemble du fron 3 AU QUARTIER GENERAL DE KALEuINE ^ ^ ^ de Doiran> QÛ ^ luU 5 Petrograde, 27 novembre. d'artillerie a repris par intermittence. e -.r Dans la région de Monastir, un avio a Le « Dieio Naroda » croit sa,voir que M. ennemi a ét£ abattu par le tir de nos m ï Rodzianko et le général Alexeieff sont ar- traiueuses- t rivés au quartier général du général Ka- e ledine où Korniloff se trouverait égale- ment. Il est toutefois utile de rappeler qu'il __ George a conféré longueanei v m quelques jours une dépêche officieuse jùer niatin. au ministère de la guerre av< de Petrograde unnonrait que le général M. Clemenoeau. Korniloff était toujours incarcéré à Byk- — m. Ernest "Uordacq, frère du génér; hoff et qu'une garde rigoureuse était faite Mord&oq, ohaC du c&biuat mllitaii'e de î •autour de lui. - (Radio.) dommcean, est décédé t BlartngHem (Nord LES APPETITS PANGERMANISTES UN PROGRAMME qui en dit long "Contrôle militaire, politique et commercial de la Belgique; annexion du Congo belge à l'Allemagne..." Londres, 28 novembre. Les Daily News reproduisent les condi-. tions de paix posées par la branche bavo,- - roise de la « Ligue pangermaniste », la-. quelle croit que l'Allemagne pourra les j exiger à la condition que la guerre s<ous- - marine sans merci soit permise. 3 Ces conditions sont les suivantes : 1° Paiement d'une indemnité de guerre ' en or, remise de produits alimentaires, attribution de moyens de production et livraison de navires ; \ 2° Cession de la Courlande, de la Lithua-' nie et de% îles adjacentes ; ' 3° Consolidation de la frontière occidentale de l'Allemagne par l'occupation des bassins charbonniers de Briey et de Longw ij ; ! i" Contrôle militaire, politique et commercial de la Belgique : 5" Occupation permanente, si possible, I de la partie septentrionale du détroit du Pas-de-Calais, y compris Douvres, Dun-i kerque, Calais et Boulogne; G0 Création d'un grand empire colonial . allemand en Afrique, comprenant- toutes . les possessions, britanniques, françaises, i belges, portugaises existant actuellement ; t 7° Retour de l'Egypte et du Soudan à • leurs vieilles dynasties ; , 8° Contrôle du canal de Suez, remis entre les mains des puissances centrales ; 9° Attribution à l'Autriclv Hongrie d'un tiers de la Serbie et du Monténégro et de l'Albanie; les deux autres tiers de la Scr-j bie seront assignés à la Bulgarie. i II n'est fait, dans ces conditions, aucune ■ allusion aux réclamations ni aux préten-i tiens de la Turquie. ï Les auteurs de cette proposition évaluent s les pertes de l'empire allemand depuis le . début de la guerre jusqu'à la fin de 1917 à 4,750 millions de livres sterling. Ils suggè-, rent, en conséquence, l'idée que l'indemnité de. guerre, en or et en nature, soit mo- * ' ,,VTT'C I ' ^v/wwv- - i ECHOS' t Peu r 33 es prisonniers j L'expédition des colis à destination des prisonniers en Allemagne a dû être interrompue par suite de nécessités militaires. " Cette mesure vient d'être rapportée ; elle ^ pourra cependant être appliquée à nou-t veau. La Fédération des Œuvres de Secours aux prisonniers de guerre a fait immédiatement renforcer les envois collectifs, autorisés en toutes circonstances. Nous signalons, d'autre part, aux intéressés, que les colis doivent ctre très bien emballés dans de solides caisses en bois ou de fortes boîtes en carton. U est recommandé de les recouvrir de préférence de papier d'emballage extra-fort ou de papier ciré-toile solidement ficelé'. S UVM/V» L'art belge en exil M. L.-G. Cambier, notre compatriote t bien connu dans le monde de l'art, vient d'être chargé, par intérim, du cours de s sculpture à l'Ecole des Arts décoratifs de i Nice. M. L.-G. Cambier compte parmi nos artistes les plus réputés. Le choix de 1 l'Ecole des Arts décoratifs constitue un e hommage très flatteur pour l'Ecole belge et - nous en félicitons l'éminent titulaire. s M. L.-G. Cambier exposera à Nice, en - février prochain, dans la salle du Cercle e Artistique, une série de grandes toiles exé-é cutées dans le Midi pendant la guerre, j Mme Juliette Cambier, qui fit de brillants s fdébuts à Bruxelles, au dernier salon c'e la Libre Esthétique, joindra, à cette exposition un nombre important d'études et de paysages. % La foire franco-belge , organisée en septembre dernier, par le Cercle Militaire belge de Graville, de concert avec l'administration municipale, a réalisé, nous sommes heureux de le coni-g muniquer, un bénéfice net de 4,000 francs. La moitié de cette somme a été remise à la municipalité de Graville, pour ses œu,-j vres ; l'autre moitié a été attribuée aux œuvres belges et réparties comme suit : 500 fr. au prisonniers de guerre ; 300 fr. pour les nécessiteux de la patrie opprimée ; |- 200 fr pour les besoins des réfugiés ; 200 fr. s au Home du soldat belge de Sanvic ; 300 fr. 3, envoi de eolis au Iront ; 100 fr. don à un H.M B.; 200 fr. pour 1a, « Lecture du. Soldat » ; ' 100 fr. 'pour ï œuvre de « La Moralité à l'ar- ■ niée » ; 100 fr. pour les œuvres paroissiales 1 de Graville. WtVW c Tour les armées alliées Chaque officier doit être muni d'un bon ' chronomètre. Nous crayons donc être utile à tous en signalant les avantages du Chro-nographe Compteur .militaire, véritable instrument de précision, offert par la Mai-r son Strembel, à des conditions exception-' nelles de prix et de paiement. (Voir en 4e page.) Il a élé trouvé r.L iyi Léon Roulet, brancardier, surveillant de' nuit, hôpital Océan, tient disposition propriétaire, chien, genre berger allemand. vww* ^ UN SOUVENIR DU TEMPS DE GUERRE Faites-vous faire un beau portrait chez le il chotographe bruxellois Dupont-Emera. Sas I ateliers d'art sont 7, rue Auber, Paris (der-). rière l'Opéra). Ses prix sont avantageux. A L'INSTITUT CATHOLIQUE DE PARIS UN HOMMAGE à l'archevêque de Reims C'est la première t'ois, depuis trois ans, que le cardinal Luçoii quitte sa cathédrale bombardée L'Institut catholique de Paris tient chaque année à la fin de novembre, à l'occasion de la réouverture, des cours, une séance solennelle à laquelle assistent les archevêques et évêques protecteurs de rétablissement d'enseignement supérieur pari sien. Cette assemblée a eu lieu mercredi après-midi et on y a revu pour la première fois depuis trois ans le cardinal Luçon qui n'avait pas voulu jusqu'ici quitter sa chère cathédrale de Reims. Des ovations émues ont accueilli le vénéré prélat à qui le cardinal Amette, eutouré du cardinal Dubois et d'une dizaine d'archevêques et d'évè-ques, a souhaité de pouvoir bientôt chanter dans sa cathédrale défoncée le <c Te Deum » de la délivrance et de la victoire. Le cardinal Luçon arépondu avec la plus grande simplicité par quelques paroles pleines d'humilité et de bonne humeur, '-.e vieillard dei soixante-auinze ans estime l'avoir l'ait que son devoir de père et de chef en restant à son poste sous les plus cruels bombardements. « La cathédrale et la ville de Reims, ajouté le vénéré prélat, ont été pris en otages par les ennemis qui se sont vengés ;ur elles de leurs mécomptes. Mais la cathédrale se relèvera de ses cendres. Il faut la réparer. Ce sera la meilleure façon de la ■venger, la plus chère aussi à nos cœurs de catholiques et de Français. Fasse le ciel que nous assistions en même temps à un réveil de cette foi chrétienne dont la cathédrale de Reims est la magnifique expression et le chef d'oeuvre incomparable. » Et avec une admirable énergie, le vieil archevêque affirme que le premier « Te Deum » de la victoire sera chanté au milieu des décombres de Reims. Cette allocution a été longuement applaudie, puis on a entendu les rapports des différentes facultés sur l'année académique.On a applaudi également un compte-■r^d i vl^ortm^re s - 1 t - >• ctciir logique entrë l'erreur kantienne et la barbarie « qui mérite au peuple allemand d'être mis au ba.n de la civilisation » et le cardinal Amette a clôturé la réunion par quelques mots sur le voyage qu'il vient de faire à Rome. L'archevêque de Paris a pu y constater que « la bienveillance du Souverain Pontife pour la France reste inaltérable et qu'il continue à la prouver fie la façon qu'il estime devoir être la plus utile ». Tout récemment, le Pape vient d'affirmer sa volonté de ne laisser amoindrir en rien le privilège français du protectorat sur l'Orient chrétien. (( Remercions-en le Saint Père, a dit l'éminent prélat, en lui adressant l'hommage de notre soumission familialc.de notre profonde gratitude et de notre complète confiance. » Au cours de son discours, Mgr Baudril-lsrt, rendant hommage au cardinal Luçon, a évoqué le nom du cardinal Mercier en rappelant qu'il y a un an le primat de Belgique écrivait à son confrère de Reims que son peuple, malgré toutes s^s souffrances, ne se laissait jamais arracher une parole en faveur d'une paix à tout prix. L'assemblée a applaudi chaleureusement cet hommage délicat dont tous les Belges sauront gré à l'éminent recteur, aussi fidèle allié que vaillant patriote. — 'WWW 1 — La conférence interalliée de Paris C'est aujourd'hui que s'ouvre cette réuui#n qui compte six premiers ministres La Conférence interalliée qui s'ouvre aujourd'hui à Paris sera la plus importante réunion d'hommes d'Etat organisée par :«'£ puissances de l'Entente depuis le début de la guefre. Pour la première fois les Etats-Unis prennet part aux délibérations des ennemis de l'Allemagne. Il en est de même pour le Brésil, Cuba et Siam Le but primitivement fixé à cette conférence était l'organisation de la guerre pendant l'année prochaine. Depuis l'établissement de ce programme des faits nouveaux se sont produits sur lesquels les Alliés devront délibérer et à propos desquels ils devront prendre des décisions des plus importantes. Citons : l'offensive austro-allemande en Italie, la défection russe, la question du commandement unique et le ravitaillement économique des populations. Voici la liste officielle des délégués des divers pays telle qu'elle a été communiquée hier : France. — MM. Clemenceau, président du conseil ; Pichon, ministre des affaires étrai'. gères ; Klotz, ministre des finances ; Leygues, ministre de la marine ; Clémentel, ministre du commerce ; Loue heur, ministre de l'armement. : V. Boret, ministre du ravitaillement ; Lebrun, ministre du blocus ; André Tardieu, haut-commissaire de France aux Etats-Unis : Jules Oambon, secrétaire général aux affaires étrangères ; de Margerie, directeur des affaires étrangères. Grande-Bretagne— MM. Lloycl George, pie. mier ministrie ; Balfour, secrétaire au Foraign office ; lord Bertie of Thamc. ambassadeur de Grande-Bretagne à Paris ; sir Erio Geddes, lu-pmier lord de l'amirauté , le général sio William Robert son, chef d'état-ma i rxr général, amiral Jellieoe. colonel Hankey, secrétaire du comité de défense impérial. Etats-Unis- — MM. b' arp, ambassadeur dP.a Etats-Unis a Pans : colonel House, chef de

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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