Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 14 Août. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/8p5v69986r/
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23e ANNFE. — Série nouyelle.—6M Lundi 14 Xv?m %.?-& h ————-m .,,.! i.,,JiiilML'W' V-— RÉDACTION & ADMINISTRATION a49*, rae i» la Boarso —- iiS fii?RE TÉLÉPHONA :n-64BEUSE BUREAUX A PARIS • 33, tua Jean-Jacques-Rousseau, 33 LONDON OFFICE! 31. PANTON STBEET Leicester Square, S. W. SHrectear : fKttffl HEffilî ItWVWWVWf lO cent, le ^1° Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris abonnements Francs. 2 fr. 50 par irort » 7 fr. 60 pur ujmestr* Angleterre.. Z »h. 6 d. par moi# » .. 7 si». S si. p«r trimuava Autre* p*ys. 3 fi*. — w .utrfs » .9 tr. -m j»r PUBLICITÉ S'adresse? à l'idiinisirsliei k Jinraî Les petites annonces sont également reçues a la Société Boropéescc â« Publicité, II), rue d* la Vtcuiire, Pqm, «ai en a le monufiole pavtr Par 14. 5' cent, au front Quel sera le sort 1 Se V^tuiriche-Hongrie ; Il tant la conserver pour la dresser jeontre l'Allemagne, expose le correspondant russe de la " Morning-Post La corre&poixtari t russe <te la Morning Post n'est pas très convaincu qu'Op doive ise disposer à disloquer l'Autriche-Hongj'ie quand le pi us redoutable entteffû des Allies lest l'A>teïHBgt3«. Il- expose longuement cette thèse dans la Morning Post du 10 août. Après avoir rappelé les étapes d© l'asservissement de plus e-n ptes complet de la itoubte monarchie au joug die sa prai séante pEijée, et après avoir établi que l'irrédiuic-fciblie répugnance des Hongrois, dbs Slaves fcit die tout ce qui n'est pas autrichien pour ies procédés allemands sera, une gairïnuào ^indépendance -Quand l'Allemagne sera .vaincue, il poursuit en ces termes : ' cette guerre finira bien un jour. Quafid epn terme viendra, il n'y a besoin d'aucune inspiration prophétique pour prévoir qu®, d'après les symptômes actuels, le bel héritage des Habsbourg se trouvera, sans le teindre espoir, comme uîie méduse sous Je talon des HoèensqLtoro. Aujourd'hui dléjà fAutriche-Hongrie est disais la position d'un foursier essoufflé sous l'éperon de l'Alte-piagne ; oertrte dernière, comme tout guerrier qui fuit un combat désavantageux, abandonnera volontiers sa monture exténuée pour qu'on la blesse à moit, si'par là Lue peut, elle Allemagne, échapper à ses ennemis Et l'Alterna,sçn©, politiquement WlOnt,* médite d'entreprendre l'agréatote besogne d'écoroher la fidèle monture et de «lé couper le cadavre à sa convenance, une {oàs la guerre terminée. » Les Alliés, eux aussi, doivent se souvenir que cette guerre finira quelque jour. Lés hasards de la guerre, très habilement «soondés par tes manœuvres des Prussiens, fissureront la conquête o® bien o*nt déjà assuré la deatrivctàon de 1 empire de« Habs-ji>urg. Q^jest-ce que les Alliés espèrent voir mettre à sa place ? Nous ne désirons bas que l'Autriche-Hongrie soit rayée de la rante Nous ne désirons pas qu'un Etat absorbe la moindre portion du territoire «aisitro-hoftigrois. Mais nous pourrions accepter o atome satisfaisante, par exempte, tene fédération de ses .enitités mutuellement iradiétperadtarites, suffisamment fortes d'aile leurs, «ne fofe réunies, pour résister, dans te paix comme djans la guerre, à tout futur empiétement die l'Allemagne. » Les Allemands ont tou>jours,et en dernier lieu avec iym insistance particudière, pié que leur aMié eût l'intention de manoeuvrer pour une paîx séparée. Mais il n'y a pas de meilleure preuve que ce désir existe 5 se propage, que le dernier acte de PAlte-tnagne quand elle e obligé son ancienne mate aujourd'hui a*U4ft et vassale, à cette fe-nùèra humiliation de te laisser s'emparer des vestiges des attributs souverains qui restaient encore à l'Empire autrefois îfiA-r des Habsbourg. » La manœuvre de la Prusse, explique plus foin le correspondant de la Morning Post, est die s'arranger pour que tous ses alliés soient exténués quand elle-même devra se jeter aux pieds des Alliés. De la sorte, m l'Autriche-Hongrie, lïi la Turquie, ni aucun des Etats secondaires d'Allemagne ne pourra redevenir fort avant la Prusse. Et il conclut : « L'Autriche-Hongrie n'a plus devant, elle "que cette alternative : ou bien se laisser absorber entièrement par la pieuvre allemande, ou bien s'en remettre franchement à lia. générosité de ses ennemis. » Une petite remarque. Le correspondant 0e la Morning Post parait souhaiter qu'aucun Etat ne s'agrandisse aux dépens de la Doubte-Monaxdhie. fV-l aller um peu loin dans le dsésir de grouper un puissant bloc austro-hongrois contre l'Allemagne de de-miaiin.. Personne n'a le droit de limiter les légitimes revendications de la Serbie sur 3)eg territoires asservis de la Yougoslavie, de l'Italie sur les provinces irréd'entes. _ de ,îa Roumanie, qui sera demain notre alliée, sur la Transylvanie. ? ?eir es à'mm page : les nouvelles de la guerre — ^ ■ ^ — ni EN FLANDRE m —»0«— ■ e> Tyrannie complète ' Lé 23 juillet ime proclamation a. été affi- a! diée dans toutes les communes des deux q' Flandres disant, en substance, que l'état « de siège'est proclamé et que les mesures si prises par les administrations civiles sont a ' dorénavant sans vateur, l'autorité militaire — ai,.$emandie devenant maîtresse absolue des décisions prises dans les Flandres, quelle 'que soit l'importance des localités. La (erreur allemande Le <c Telegraal » apprend de Gand que Six patriotes belges, condamnés à mort par Ile tribunal de campagne de la 4° armée, d< viennent d'être fusillés. d- Mouvementé de troupes | i Des trounes oui se trouvaient depuis des d mois cantonnées au nord cte Bruges, soit à Middelburg, Lapscheure, Moerkerke, etc., ont reçu brusquement l'ordre de par- t .tir. Ces soldats, dit te « Telegraaf », doi- [| vent se rendre eji Russie ,mais il est apparu maintes fois qu'en route la destination 'était, tout à coup changée. 3 On a l'impression en Flandre que tes S( Allemands rassemblent d'urgence toutes d Iles trounes disponibles. p i Un régiment de uhlàns qui se trouvait Ici Audenaerdo et un détachement qui cam-|paM à Gand ont dû partir en toute vitesse » ipomr le front français. pi Cosimsnt les Boches s'emploient J à exciter ches nous la querelle des langues «Ou UN FONGTIONHAIRE BELGE QUI REFOSE DE FAIRE LEUR JEU EST CASSÉ Nous avons annoncé naguère la révocation par l'autorité allemande de M. de La-vallée Poussin, secrétaire-général du département des sciences et arts. Un récenit numéro de la « Libre Belgique » nous apporte l'historique de cette révocation. Nous reproduisons in-extenso l'article de notre vaillant confrère, oorr il montre sur le vif les efforts de l'autorité allemande pour réveiller chez nous les querelles de langues auxquelles tous les patriotes belges ont su imposer silence. Voici ce qu'écrit la « Libre Belgique » : TOMBÉ AU CHAMP D'HONNEUR ADMINISTRATIF L'autorité allemande organise l'application à renseignement flamand de la loi scolaire votée par le Parlement belge et promulguée par le roi Albert peu de temps avant l'invasion. Mais elle exécute les dispositions relatives à cet objet en les violant. Oh ! on ne s'en aperçoit pas en lisant les arrêtés du gouvernement général. C'est tout le contraire. Les arrêtés s'en réfèrent tout le temps à des textes de la loi belge... Toujours la manière allemande : hjpocrite, menteuse. Le résultat des arrêtés allemands, c'est, notamment, que la frontière linguistique est déterminée de façon à faire figuier parmi les communes flamandes des communes qui sont bilingues ou même sont tout k fait wallonnes, tel Waterloo. La langue véhiculaire dans les écoles primaires de-ces communes sera le flamand. C'est donc l'enseignement obligatoire en flamand pour les enfants dont ]a langue maternelle ou usuelle est le watlon ,c'est-à-dire la violation du. principe . fondamental au régime qu'ont voulu les législateurs belges, flamands comme wallons, et les ; flamands pjlus que les autres mêmes. A la frontière linguistique wallonne-allemande, [ tout devient purement allemand au point de vue scolaire. i ^ La loi belge laissait la faculté d'enseigner à ; l'école, à côté de la langue maternelle, une des t deux autres langues nationales. C'est le système [ qui a toujours existé chez nous. Certains députés , voulurent, lors de la discussion de la loi de 1914, . le changer et n'autoriser l'enseignement d'une fécondé langue qu'à partir a'e la dernière année: ; il y eut un long débat à ce propos; au vote une forte majorité se prononça contre la proposition. • La volonté du législateur ne fait donc pas de . doute; le texte ne peut donner lieu à controverse. L'autorité allemande s'en moque, et ses arrêtés , ne permettent plus l'enseignement d'une seconde langue nationale que dans la demièfe année, ^ c'est-à-dire quand c'est à peu près inutile. t Dans le système de la loi belge, la déclaration : , du père de famille faisait foi, en ordre principal, . dans la détermination de la langue maternelle , ou usuelle de l'enfant, quoi de plus naturel? Qui . sait mieux que les parents quelle est la langue . parlée surtout au foyer, celle que l'enfant com-, prend le mieux au moment où il entre à l'école? , ^ Les arrêtés allemands établissent en fait, à. l'égard du père de famille qui, en région bilingue ou censée telle ,dira que la langue de son enfant est le français, une méfiance systématique, ; une sorte de suspicion formulée ainsi dans l'arrêté ; paru au Moniteur du 23 mai 1914 ; <t On sait par . expérience qu'il y a. souvent lieu de vérifier minutieusement les déclarations des chefs de famille. » " Et l'arrêté organise un contrôle de l'exactitude de ces déclarations qui sera exercé par le directeur de l'école assisté de deux instituteurs. Ce trio < pourra déclarer que Ja langue maternelle ou î usuelle de l'enfant n'est pas celle indiquée par ' le chef de famille. On voit tout de suite quel in- î - strumènt d'oppression ce semee de contrôle peut < t devenir dans les mains d'un chef d'école pas- ] sionné dans un sens ou dans l'autre à propos de t la question des langues ou simplement empressé - à se montrer docile à certaines inspirations, cer-1 taines directions, venant plus ou moins ouverte- i ment d'en haut. 1 ï Le foyer de ces inspirations, le centre de ces - directions, on peut être sûr que le gouvernement 5 de M. von Bissing tâchera de le créer par des f nominations, des promotions appropriées, il v > travaille déjà. î 11 vient de mettre en disponibilité le sferétaire-, général du département des Sciences et des Arts, Af. de Lavallée-Poussin. Ce n'hait pas un fonctionnaire assez complaisant, f! parait qu'il s'était per-. mis de: rédiger quelques notes où il montrait que ■ certaines mesures proposées pour l'emploi des langues à l'école étaient injustifiables, on le casse, î L'autorité allemande n'aura plus maintenant devant elle que le directeur général de l'enseigne- • ment primaire M. Corman. M. de Lavallée-Poussin tombe au champ d'honneur administratif en défendant contre les Allemands le Droit, la Loi et son pays. C'est un bel exemple donné à tous les fonctionnaires. Crvis. Il est superflu d'ajouter que nous nous - associons à l'hommage de la « Libre Belgi-i que » et que nous souhaitons que le bel t exemple donné par M. cte La Vcllée-Pous-3 sin ait encouragé les autres fonctionnaires t à faire leur devoir. CL IdUC Itîur UCVUll. Une Nouvelle $e!ge ft'os lecteurs connaissent le talent délicat de Julien Flawent dont ils ont lu ici plus d'un joli conte. Nous commencerons dans un de nos prochains numéros la publication d'une nouvelle plus étendue de notre collaborateur : L'ODYSSÉE DE PROSPER LANFRANC On y trouvera, mêlées au, récit d'un épi-so.(le encore mal connu de la grande guerre, ! des descriptions charmantes de la, vie au pays belge pendant l'occupation allemande. '■ Nous ne douions pas que cette œuvre ob-[ tienne auprès de nos lecteurs un froMc mette- PENSÉES ; # « « EN RESUME, LA NEUTRALITE PERMANENTE, CELLE QUI RESULTE DES TRAITÉS INTERNATIONAUX NE PROTEGE L'ETAT NEU-TRE NI EN DROIT NI EN FAIT, MAIS ELLE COMPROMET SA LIBERTÉ POLITIQUE, ET POUR TOUT DIRE D'UN MOT, SA SOUVERAINETÉ. NOUS NE POUVONS PAS ENUME-RER NON PLUS LES MEFAITS DE LA NEUTRALITE PERMANENTE CAR IL Y FAUDRAIT UN VOLUME-MAIS IL EST TROP CLAIR QUE NOUS LUI DEVONS NOTRE IGNO RANGE DES QUESTIONS INTERNATIONALES, LE MANQUE DE MATU-RITË DE NOTRE ESPRIT PUBLIC ET LES DISSENSIONS ACTUELLES, DONT NOUS SOUFFRONS DANS NOS CŒURS DE PATRIOTES. N'EUT-ELLE COMMIS QUE CE MEFAIT-LA, ELLE SERAIT CONDAMNÉE A NOS YEUX. MAIS, HELAS, NOUS N'EN CONNAISSONS QUE TROP D'AUTRES, L'INSUFFISANCE DE NOTRE DIPLOMATIE, AVE€ SES FRUITS, LA CONVENTION DU GOTHARD, D'AUTRES ENCORE- ASSEZ LONGTEMPS NOUS AVONS RÉPÉTÉ AVEUGLEMENT ET SANS Y PENSER PROFONDEMENT QUE LA NEUTRALITÉ PERPETUELLE ETAIT LE PALLADIUM DE NOTRE LIBERTÉ. CE N'EST PAS VRAI. LA NEUTRALITÉ PERMANENTE EST AU CONTRAIRE LA PREMIERE ATTEINTE A NOTRE INDEPENDANCE. William MARTIN. Revue Militaire Suisse, n° d'avril 1916. L'usure autrichienne 0, .....T,îîQtC' ' l"""* L'armée autrichienne s'use rapidement. Au début de juillet, ies effectifs autrichiens combattants semblaient s'élever à environ 2 millions d'hommes, dont 1,200,000 à . 1,300,000 fusils ou sabres, répartis comme suit : ...... > Front russe : 47 divisions d'infanterie et 11 divisions de cavalerie : soit : 1,200,000 ' hommes, dont 700.000 fusils. Front italien : 31 divisions d'infanterie; 1 soit : 700,000 hommes, dont 4-75,000 fusils. Front balkanique : 2 divisions d'infanterie; soit ; 30,000 hommes, dont 20,000 fusils. Front roumain ; 25,000 hommes, dont , 15,000 fusils. 1 L'armée autrichienne parait avoir perdta, à ce jour, depuis le déclenchement de l'offen- • sive russe (4 juiny et 1& vaine attaque du . | Trftnf.il! (15 mai) : ' Front russe : Prisonniers.... 400 000 Blessés 400.000 Tués 100,000 Front italien : Tués et blessés. 130,000 Prisonnier# ...■ 15,030 p 1,045,000 En ce qui concerne 1e chiffre des blessés .' an front Hisse, on possède un renseignement S précieux et Thdiiscutabte : Le 7 juillet déjà, ■ la Croix-Rouge autrichienne donnait officiel- * lemeiit te chiffre de 321,000 blessés. Ce mil-' lion d'hommes mis hors de combat, l'Autri- che est parvenue, à quelque cent ou deux * cent mille hommes près, & en compenser la • perte en vidant précipitamment ses dépôts. I Certains dépôts régimentaires ont formé des ; bataillons de marche qui portent les n°* 21, - 22 et même 25 ! C'est assez dire à quels <?x-!, pédients on a dû v recourir pour les oonsti- tuer tant bien que mal. On tes a formés die i blessés à peine guéris, de landsturms âgés, •' de conscrits de la classe de 1&18. et on com-i, prend maintenant pourquoi l'Autriche en est " réduite â appeler sous les drapeaux tes hommes jusqu'à l'ége de 55 ans. De tels a bataillons, ainsi amalgamés, ont été jetés ? sans désemparer dans la fournaise. Ils y ont 5 trouvé des troupes déjà démoralisées par la - défaite et par les pertes subies et leur moral n'a pas dû résister longtemps à cette décomposition. D'où les nouveaux insuccès et le cfraind nombre de soldats'qui se rendent aux U Russes. Il paraît évident que si te maréchal Hin-denbourg n'accomplit pas quelque prodige et s'il n'amène point d*K renforts d'Allemagne, l'armé v au friobtenne continuera à subir la dure loi que les Russes lui imposent, t! lui faudrait plusieurs mois de repos et de re-cueiiitem'nt pour se ressaisir et se recOnsti- - tuer. N>i te général Broussilow, ni 1e général Oadorna ne paraissent d'humeur à les lui accorder. Paul OROKAERT. Nouvelles de la Patrie Belge iumvui^'vuvww A BRUXELLES Un nouveau groupe scolaire â Ucole En 1914, la commune d'Uccle fit procéder à l'adjudication des travaux de construction d'un groupe" scolaire au hameau de Saint-Job. Ces travaux furent adjugés pour Ja somme de 397,196 francs, mais la guerre arrêta les travaux. Le Conseil communal vient de décider qu'ils seront repris sous peu, et il a accordé à l'entrepreneur urne augmentation de prix de 13.74 p. c., soit une majoration de 49,079 francs sur l'ensemble des travaux, par suite de l'augmentation considérable du prix des mate- Les œuvres d'assistance dans l'agglomération bruxelloise La guerre, loin de les décourager, a stimulé ie zèle des comités belges des œuvres I d'assistance- Le bilan des œuvres du « Vestiaire » de l'agglomération bruxelloise présente, à cet égard, le 'plus haut intérêt. Depuis le 1er | octobre 1914 jusqu'à lin juin 1W16, c'est-à-dire en pleine période de guerre, la valeur des vêtements de toute nature, répartis dans l'agglomération, s'élève au total considérable de 2.450.110 fr. 33. Mais ce n'est là qu'une partie des bienfaits du « Vestiaire ». Les sociétés et les comités particuliers ont reçu, eux aussi, une large part. Voici quelques chiffres intéressants ; u Aide et protection aux réfugiés » a obtenu 242.006 fr. 19 en vêtements divers ; « Aide et protection aux étrangers », 163.480 fr.15 ; Ibidem aux artistes, 71.404 fr. 25; aux «Œuvres de l'Enfance», 24.606 fr.40; aux « Sans Log.is », 13.774 fr. 10 : aux « Familles d'officiers et de sous-officiers », 2.799 fr. 10 ; aux «Orphelins de la Guerre», 1 î.G98 fr. 40 ; aux « Pauvres Honteux », 241.009 fr. 80 ; à la « Croix Bleue », 7.875 fr. 2.5 ; à la « Société Israélite de Bienfaisance », 3.704 fr. 70 ; à 1' « Agence belge de Renseignements pour Prisonniers et Internés », 158.061 fr. 20 ; aux « Ambulances et aux Mutilés Belges », 80.729 fr. 45, soit au total 1.024.259 fr. 89 ou près de 3.500.000 francs pour l'ensemble. Enfin, les indigents n'ont point été sertis à profiter des efforts généreux des comitea. La confection de tous ces vêtements, robes, costumes, chaussures, chapeaux, etc., a nécessité le concours de beaucoup de travailleurs des deux sexes. Les comités qui les font travailler se sont partagé des salaires qui atteignent la somme considérable de 4.204.283 fr. 74. Mort de M. Charles Guillaume On annonce de Bruxelles la mort du poète-chansonnier Chartes Guillaume, notre confrère du « Peuple », mieux connu sous son pseudonyme de Jacques Gueux. Charles Guillaume, ancien fonctionnaire des chemins, était un aimable et. spirituel confrère qui ae comptait que des amis. A LIÈGE Les concours du Conservatoire -é- Solfège. — Demoiselles. — l" prix à ruinais- mmite et avec dieMnction à Mlles I. Goes-ïu sens, G. Delpiesente, G. Springel, M. Gé-és rôme. G. Ligraye, Y. Jacquemart, J. Date vin, R. Ruwet, G. Kayser ; à l'unanimité, n- à Mlles Y. Foitoux, G. Grodendiieck, S. Gi-'is boreau, M*. Moron ; par 4 voix, à Mlles ' ur L. Kligbil, A. Lempereur, S. Van Camp, c-, A. Renson, M. Discry, M. Severy, J. Del-ur bouiEe, D. Corbion, ; par 3 voix, à Mlles [f- Marie Goffin, E. Déliez, N. Ternissen, te- H. Bruyère. a. 2' prix à l'unanimité, Mlles H. DemeMe-nfflere, D. Sarraroy, C. Botty, T. Crespin, J. Bovy ; par 4 voix, à Mlles J. Grisai-, L. Smilsman, M. Raskin, M. Gaxteyne, C. Lochet, E. Stassinet ; par 3 voix, à Mlles ^ B. Diokaut, P. Fontaine. ^ 1er accessit à l'unanimité, à Milites Y. De- er moulin, F. Konig, M. Constant, M. Salien; ,a_ P0,r 4 voix, à Mlles Y'. Brugmans, E De- ar J-. Hcnrioh ; par 3 voix, à Mlles [jg J. Xheniséval et E. Bonvoisin. ►11- 2e accessit à l'unanimité, à Mlles J. Ca-jst panne et A. Thonon ; par 4 voix, à Mlles 58- J- Bailly et A. Pickmaim ; par 3 voix, à Mites P. Schniitz, J. Buisson et R Mar-mt daga. eJ- =^»o<c—« t; A MALINES fr! La célébration du 21 juillet r - a- L anniversaire de notre indépendance ne », fut pas célébré à Malines avec moins d'en-î», tîiousiaeme et d'unanimité qu'à Bruxelles », et à. Anvers. Les Allemands eiirent même le », souverain déplaisir d'entendre des manifes-m- teints chanter en pleine nie... la « Manseil-ge laise ! » ui- « Leur vengeance ne s'est pas fait attends dre. Prenant prétexte de ce que « te 21 juil-oit let », une douzaine de jeunes gens ont tea-100 versé te rue Conscience en chantant la k Marseillaise », l'autorité occupante en a Ms rendu la ville responsable et décida : 'f- 1. A partir de lundi 31 juillet et jusqu'au 10 août, la fermeture des cafés est fixée à Y?" 10 heures. Les habitants ne peuvent quitter I'1; leur demeure entre 10 heures du soir et 0 heures du matin. jje 2. Exception est l'aile pour : tes médecins, es accoucheuses et les agents de police en sôfvice de nuit. 3. Egalement pour les prêtres devant se-•),>_ c-ourir des malades. tre 4. Les personnes arrivant par 1e train de us !0 hêtres, recevront à la gare un certificat tour se rendre à leur demeure par le plus Lrc oùrt chemin. jieC 5. Toute infraotioa sera sévère-meat pu- n-if». , « LessûlMfeaiîrûiil canadien NOTRE 7« REGIMENT D'ARTILLERIE NE SE DISTINGUE PAS SEULEMENT AU FEU On ncus écrit du front canadien ; La ..." division d'artilteric canadienne avait organisé, te mercredi 2 août, une grande fête sportive et hippique à, laquelle elfe avait convié Je 7* régiment d'artillerie beUge. Nias compaliotes, après s'être distingués maintes et maintes fois dans les opérations militaires, se sont signalés particulièrement dans les diverses compétitions inscrites au programme. La musique de la ...e brigade d'infanterie 1 canadienne prêtait son concours à la fête, 1 et les sonneries qiue le corps des trompettes 1 die notre régiment exécute à diverses re-, prises furent très goûtées de la nombreuse , assistance et valurent à nos soldats de chaleureux applaudissements. \ 11 y a liuu cte signaler la délicate attention de nos amis et alliés qui, en l'honneur des Belges, arborèrent, comme signe dis-tinctif pour les membres du comité et pour les juges, la cocarde aux trois oou/eurs belges ; il est vrai que depuis quelque dix-hui't mois, Anglais, Canadiens et Belges vivent et luttent ici dans une communauté (ftdées parfaite et que l'entente la plus 1 cordiale n'a cessé de régner dans les rap- ■ ports journaliers aussi bien entre officiers s qu'entre soldats alliés. , Pour des raisons militaires nous ne pou- ■ vons publier les résultats- techniques de • la réunion ; disons pourtant quelques mots s des épreuves et de leurs vainqueurs. La , co.ursç d'obstacles pour officiers, qui était - le clou du meeting, "fut enlevée avec un brio t sans pareil par te lieutenant Henri Decos-5 ter, du 78 régiment d'artillerie belge ,qui 3 passa tous les obstacles sans une fauite. ; Cette belle victoire, qui était la victoire du t meilleur, fut accueillie par des applaudis-1 serments unanimes. 1 La. compétition pour la pîus belle paire - de chevaux de trait léger harnachés permît ? à nouveau au 7» d'artillerie d'être h l'hon-i rieur. Le lor prix revint b un couple de la colonne de munitions du. 7* Le capitaine coniwmndant Hotelet, de te t C. M. A., s»; classe 2* avec son cheval Ga-, min, dans le concours pour chevaux d'oî-5 Aciers. i Le lieutenant Noël Wood, officier de Iiai- - son au 7" d'artillerie, se classe 3® dans la - même compétition. 1 Dans te concours d'attelages, présenta-i tfon d'un caisson attelle <te six chevaux, un attelage de la ...® batterie du 7* d'artillerie se classe 3*. Il y eut encore d'autres épreuves fort l intéressantes auxquelles les nôtres ne participèrent pas ; entre "autres, une course d'alarme dénommée « S. O. S. » (Aîarrn Race), où iî s'agit, pour les conducteurs d'un échelon de ravitaillement, de barna-cher leurs chevaux, d'atteler leurs caissons et de se rendre à' un point déterminé le plus rapidement possible. Ce numéro du programme, ainsi que le concours de conduite d'un caisson, donnèrent lieui_à_jtes compétitions série/uses, tous faisant "preuve Ae sang-froid' et d'adresse. A la fin de la réunion, au moment de la remise des prix, le général X... félicita les vainqueurs, remercia, les organisateurs et tes membres du jury, ainsi que 1e capitaine 1- Chris. Graham. de la Y. M. C. A., œuvre à - 1a générosité de laquelle- on devait les jolis -- prix décernés aux vainqueurs. Et ce fut sur un vibrant God save the , Ring que la fête se termina. S. D. CHOSES D'ESPAGNE, î J M. de Cerralbo à l'Institut de France 1 s G'Jïi nous écHt dte Madrid : « Le hruit qui a couru de la démission :- de M. de Cerralbo est paraît-il, un u ca-nard ». Aucune lettre de démission, n'e se-raiit encore parvenue à l'Académie des s Inscriptions où l'on n'a noint .songé, d'ailleurs, à la « provoquer ». *M. le marquis de Carraibo' n'aura donc pas à modifier ses " cartes de visite. A moins que le kaiser ? neconnaissant ne songe à lui offrir un stra-pontin à 1'Aeadiémie de Berlin... » « „ p Le nttux ïûpp lits sttiiste "11W u a Biliips « ——»o« ^ C'EST LA « SOZIAL DEMOKRATÏE » ,b QUI L'A ORGANISÉ Nous avons signalé et stigmatisé un scandaleux voyage de socialistes Scandinaves qui a été récemment organisé par tes Allemands. Les socialistes » neutres » qui avaient accepté d'en faire partie ont été v Conduits notamment dans la Belgique occu- r, pée par les troupes de Guillaume II, ainsi c, qu'à Strasbourg, où les autorités leur ont v offert un banquet. „ On croyait jusqu'à présent que ce voyage 1 avait été organisé pai' 1e gouvernement allemand. Mais on vient d'apprendre le contraire, par uai article qu'ont publié, dans le » Socialdemokraten » de Copenhague, leâ trois individus danois qui ont eu Te triste u courage d'aller regarder en cage des papu- . lotions privées de leur liberté et d'aller 1e banqueber' avec tes geôliers. Cet article dé- f1 cl are,- en effet, que les invitations ont été jf lancées -par te parti socialiste aliemond lui- F même "La « Sosîaldemokmtie » a donc servi une fois de plus de rabatteur à la propagande v du gom'erraement impérial. Son intervien- fee ton aocaoît encore 1e dégoût qn'livapire ie 1' arrangé»,par ses soàis. ^ * ■ LA VÉRITÉ SE FAIT ENFIN... Cassaient st Iss campagnes; du Congo i""1 —)>0 <(>■■"*»■■«* M. Jacques Bainvilte souligne dam I' « Action française » (n° du 12 août) un fait sur lequel nous avons déjà attiré plu» d'une fois l'attention de nos lecteurs : « Au moment du soulèvement de Dublin et dte ; la tentative de République irlandaise fomentée pa» l'Allemagne, on avait déjà rappelé, écrit M. Bain, ville, que Casement s'était trouvé associé quelques ; années auparavant, à la fameuse campagne radi. cale sur les prétendues atrocités du Congo belge,, ; Le Congo français, d'ailleurs, ne s'y trouvait paà . ménagé et nous avons, à maintes reprises, autra. ( fois, parlé ici de ces manœuvres d'avant-guerre. Que sont devenus ces libéraux puritains qui nié-, laient jamais las de noircir l'onivre coloniale <je la France et de la Belgique? Que font, depuis ie j mois d'août 1914, les E. D. More! et les Norman . Angell. Protestent-ils contre les crimes, trop réels s ceux-là que commettent en Europe les autorités , allemandes et où les 6ujets britanniques. — miss Cavell ou Fryafct, ne sont pas épargnés? Oiï . sont donc ces grands justiciers? A quelle besogne r si livrent-ils?... . ^ Un Belge, dans une lettre publiée par l'évening f Standard, vient de faire remarquer que la pré-1 sence de Casement, agent avéré de l'Allemagne, . parmi les meneurs de la campagne contre la 5 Congo, donne à cette campagne son véritable s caractère. Ne s'agissaiWl pas de brouiller la Bei-i gique et l'Angleterre, et, par surcroît, la France . et l'Angleterre? Ne s'agissait-il pas de servir les 3 intérêts politiques de l'Allemagne, intérêts continentaux et intérêts coloniaux compris? « Il est _ singulier, écrit ie correspondant belge de YEven-> iny Standard, qu'aucune agitation n'ait jamais été 5 faite en Angleterre au sujet des atrocités eomjiît-j ses contre les indigènes dans les colonies alle-t mandes. Il est grand temps que la réputation de 5 la Belgique, calomniée dans cette affaire, soi! . enfin réhabilitée. » A défaut des Herreros, qui n'ont jamais trouvé . M. E. p. Morel pour prendre leur défense, les j souffrances, le martyre des populations belges eîi _ de nos populations du Nord constituent déjà un commencement de réhabilitation de la Belgique» e II importe cependant de s'associer à la juste re» H marque de l'Evening Standard et <ie son corrrs-pondant. La Belgique et la France coloniales, éga. ^ lement calomniées dans des conditions aujourd'hui bien claires, ont droit h une réparation a d'honneur. La triste fin d'un des diffamateurs _ l'exige même impérieusement. Mais déjà une sa* >_ tisfaction morale est obtenue. Et nous n'eîiroqè jamais moins, regretté les lignes, trop noinbrousej; j_ peut-être, que nous avons jadis consacrées au csa a Je M. E. D. Morel, cas devenu plus troublante^ ccre depuis l'affaire Caseraent. » Quelle revanche pour Léopold II et noé n héros airicains que les cantpagnes dsa e complices ... de la barbarie allemande avaient réussi à faire passer, même atts; t yeux de certains de leurs compatriotes. •. pour de monstrueux criminels !... ECMOS ==*■ ï)e la surveillance s. v. p. II est incontestable que les mesures prn ses par tes autorités belges du Havre assu4 rent- mieux te maintien de l'ordre depuis quelques mois. Qu'il nous soit cependan® permis de nous faire l'écho de nombreux; compatriotes en demandant encore un renforcement de la surveillance. Un journal local signalait ces jours-ci un# scène regrettable dont Ues héros étaient: dieux soldats belges. Or cette scène se passait à. une heure où la circulation n'est plu» permise aux soldats français et anglais,, Pourquoi la réglementation n'est-elle pas uniforme ? On nous signale aussi que fréquemmeisfc des bandes de jeunes garnements de 12 à, 18 ans incommodent 1e soir les promeneur» sur la jetée du port. Lorsqu'on signale leur» exploits à la police française, celle-ci déclare, paraît-il, ne pouvoir intervenir à raison deja nationalité belge des vauriens qnl? ' s'agirait de .mettre à la raison. Nous avouons ne pas comprendre mais nous signalons ces-deux points aux autorités imi onUn-ifeu». la garde du bon nom belge, •—)>0«—- Comment -un mm d'étoffe tfevient use mjuHs. lin juge de j»aix français a décidé nièrement que désigner un fonctionnai!*» ;ous le vocable de Monsieur Lebuteau, fml piiqùe une injure. Cependant, ce mot est d'origine illustre.1 Le terme bureau désignait, sons Henri FV, Line étoffe de laine foncée qui devint te, < bure ». Cette étoffe, du, qualificatif latin < burrus » (rouge, roux) devait son nom I sa. couleur. Olivier de Serres requit les bourgeois de mêler quelque peu de laine blanche à la bure « afin de confectionner bes habite de ménage ». Boileau parle d'un poète. ... oui n'étant vêtu gue de simple « b»>. [veau » Passait 1 été sans linge et l'hiver [manteau/ Puis tes tables de bois ayant été recouvertes de « bureau », devinrent des bureaux, et par extension baptisèrent les piê. ;es où elles se trouvaient. Vraiment on nai l'oit pas ce qu'il y a d'offensant dans l'expression « Monsieur Lebureau ». —*0«-"- Trop pressés (te te; « Trihwn® dé Lftïtaaftine » ramusasW e anecdote suivante : « Qu&fcre Germano-Américaàw, après u«t oyeux diiler, émoustillés par 1e « sekt », HWoyèireiît u«e carte postale toute engoir-andse cl'«vbi!a.tions mi kmnprina, av-ect .'«daoBsse : « Verdnn, Germanie ». ja pris }6 attenuMrent la réponse prinoière. , » Or, c'est leur propre certe qui teor pe4 rmt, enrichie par un femetionnaire des poe^i es ft'aaaçafetti 4e cette Simple annwteition ài 'eiicre vusg« : * MâMta» 5m «rw» â

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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