Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 30 Janvrier. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 16 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/rf5k93296h/
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VENDREDI 30 JANVIER 1914 l_'UmON DANS L'ACTION VINGTIEME APiTMEE ; — r»° a ABONNEMENTS Pour toute la Belgique Un an. fr. 9.00 Eu mois ••*«»•» 4.10 Trois mois 2J9 Gf.-Duché de Luiemb. 20.00 Union poitale. « • » • * S0.00 Directeur : Fernand N EU RAY Edition 3f Jf (6 h. soir) Edition JfJf {10 h. soir} Edition if. (minuit) LE XXe SIÈCLE ANNONCES Annonces ordin., petite ligne • ©«4® Réclames (3* page), la ligne, fi «5® Faite divers corps . • » 4.00 Faits divers fin. • • » 3.00 Réparations judiciaire» » 3.00 Nécrologies « • • • » 2«00 Les annonces sont reçues au bureau du journal 5 centimes le numéro Téléphones 3B4G et 3S8Q Instai&are omnia ia Ohris Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles EDITION * - I.A PIEUVRE CLÉRICAL! « AU CONGO ■ »o«—— § Lettre d'un officier, congolais e catholique, à ua député de droite Par des manœuvres souterraines ^ et qi I puent la délation, nous avons réussi «à inte: f cepter la lettre suivante. Elle est adressee 1 un député catholique par un officier de la fore i publique congolaise. M. Masson, à moins qu I n'ait déjà oublié sa plaidoirie de mardi, n I manquera pas d'y voir la preuve de la pr< I fonde affection de cet officier pour la fram B maçonnerie. m-. Monsieur le Député, Depuis longtemps déjà, j'avais l'intentio de vous écrire.Non point que vous me 1 aye demandé, comme M. Vandervelde demand à M. Wangermée. Vous, vous n'ave2 pas J _ droit de demander des renseignements au fonctionnaires de la Colonie, pas plus qu vous n'avez le droit de vous: servir de ceu que le hasard vous enverrait. M. Vande velde, au contraire, a ce droit. Il en us Il en a proclamé la légitimité à la seance^d 5 décembre 1911. — On me reproche, disait-il alors en sub 4 ■ tance, de me servir de documents qui m'ai raient été remis par suite de l'indélieatess •— M. Vandervelae a de ces eupnémisme quand il s'agit de lui — de ceux qui les dét< ' naient. Du moment que je possède ces doci ments, j'ai le devoir de m'en servir ; j'ai V droit de me taire quand on me demande c g qui je les tiens... 1" M. Brifaut a eu entre lés mains la lettre c M. Wangermée, sans avoir rien fait poi ■ l'obtenir. Il s'en est servi. Il paraît que < m. n'était pas son devoir. Il y a donc une diff K rcnce très grande entre les cas. Cette diff | rence se justifie par le respect auquel a dro i la Maçonnerie et le mépris que méritent l | Missions. M. Vandervelde s'inquiétait fort des mi Béions et de leurs progrès regrettables. M.Wa: ■ germée et, vraisemblablement, bien d'autre ■ FF.', le documentaient, à ce sujet, de bel m façon. Je pensais que vous prendriez intér* k au développement de la Maçonnerie a K Congo et c'est justement pourquoi j'avai 1 depuis longtemps, l'intention de vous écïdr< Ce qui me retenait, c'étaient diverses coi i sidératious morales et utilitaristes. Je ir demandais s'il était décent qu'un officier d< BLcumentât un homme politique au profit d( pL*. intérêts d'un parti ; je craignais que telle c f. telle manifestation de mon zèle, dont .je voi BL-eusse fait part, ne m'attirât des ennuis. ; Mais le 'hasard me fit assister, mardi, à , séance de la Chambre et M. Masson a di sipé tous mes scrupules. M. Masson n'a point blâmé le F.:. Wai fermée de s'être fait 'l'informateur c Vandervelde. Ses amis ont bien parlé c ' Casseroles, mais ce n'est pas au F. \ Wange niée qu'ils songeaient. D'où je déduis qi ceiui-ci a fait œuvre méritoire. Je veux pari ^ ciper à ses mérites et vous documenter. [ Franc-Maçonnerie. —> Est malheureus ment très en progrès, surtout parmi les m B gistrats et les officiers. I; Entendez-moi bien. Fort de l'autorité ( ® M. Masson, je vous affirme que vous ne po B vez voir dans cette information le signe d'à ® cune hostilité à la Maçonnerie. J'ai écr v « malheureusement », comme ça, tout simpl , ment, pour le plaisir d'éerir'e x malheureus ment » qui est un adverbe très joli dont c s ne saurait trop conseiller l'usage à ceux qi g cultivent le style épistolaire. Mais, pour 1 amour de Dieu! ne croyez pe que j'en veuille à la Maçonnerie. M. Masso ne me dementira pas,et si l'on mo cherchai noise à ce sujet, il accourrait me servir d " caution. • Dernièrement, des FF.*, avaient tenu, dai: le 33e appartement d'une paillotte équat< riale, une grande réunion maçonnique. E) nombreux indigènes, attirés par le son de triangles et l'oaeur ae l'alcool, étaient vent observer la scène, en regardant par les inte stices du chaume. Le spectacle de ces FF. \ en petit tablier c boniche et tout entortillés de colliers coi B verts d'hiéroglyphes avait fort diverti le gy, pauvres nègres dont l'imagination( simplisl lH!' ne voyait dans la cérémonie qu'une masc Hjl rade organisée par Boula Matari pour se do: ■' ner du bon temps. Plusieurs.en avaient,fa k des gorges chaudes au point de se brûler m pharynx. [. Mais un sergent F./, les surprit et mit r ■ terme à leur hilarité ainsi qu'à leur indiscr 1 tion en leur faisant cadeau de plusieurs cou] B de pied dans le derrière — excusez le fran B parler d'un soldat. f Je lui ai infligé une punition très forte. I B lendemain j'ai réuniie personnel et je lui ; I dit : — <(Le sergent a eu tort. Chacun e ■ libre de croire ce qu'il veut et les nègres r B gont pas tenus de respecter les i' F. \ » Un sous-officier européen a répété la chos I aux francs-maçons. Et il paraît qu'ils a' I raient fait une plainte contre moi. Cornu 1 cette plainte devra passer hiérarchiquemei I par les mains d'un magistrat catholique, ■ n'en ai cure. B Cette fois encore, Monsieur le Déput I ayez soin de ne pas vous méprendr E A l'avance, le discours de M. Masson do K vous mettre en garde contre toute mépris M Quand un F..-, déclare n'avoir cure d'ui V plainte judiciaire déposée contre lui lor | qu'il sait qu'elle passera par les mains d'u I autre F.gardez-vous d'en déduire guoi qr I ce soit. Uu esprit prévenu pourrait croii ■ qu'eu déclarant cela, le maçon exprime l'a ■ 8urance que l'affaire n'aura pas de suite ■ grâce à l'amitié du co-maçon. Heureusemen I M. Masson a fait bonne justice de cette inte: H prétation absurde. J'espère que vous garderez ceci comme pe H 8onneî. Ne citez pas mon nom, car, par ] I temps,qui court, il pourrait m'en cuire. I M. Masson a oublié de citer cette dernièr B phrase qui est, aussi, de M. Wangermée. C( B oubli, tout à fait involontaire, n'en doute B- Pas, est, du reste, sans importance. S'il et B pris la peine de s'y arrêter, M. Masspn et ■ démontré,.sans la moindre difficulté, qu B cette petite phrase de rien du tout était l'ii B dice d'une conscience pure et tranquille. O'est bien ainsi que je l'entends. I Espérant que cette lettre pourra vous êtr B de quelque utilité, je vous prie d'agréer. et< (Signé) PHILL, Officier catholique de la force publique Pour faux et usage de faux, OAZAVBCH, ^ Bylleiin poiiiiqui A en croire certaines informations v [J nues de Berlin, le Centre est à la veille a ^ remporter une grande victoire. Le goi vemement lui aurait accordé la suppre. sion des décrets contre les Jéstàles. Cet, importante concession pourrait, si la noi velle se confirmait, expliquer qice les di positions du parti catholique dans le dt bat de Saveme soient subite-,n'ent devt nues conciliantes. — Les nouvelles venues dé Belgrad indiquent une recrudescence de tensio dans les■ rapports serbo-bulgares. Le m. nistre de la guerr-e en Serbie vient d'oi " donrter aux commandants des. divei à" corps d'armée de presser le plus possibl ,e l'instruction ét l'entraînement des recrue e qtù viennent d'être incorpor&es, de fa )- çon à ce que ces jeunes soldats soient e état de faire campagne èxventuellemen au printemps prochain. JJn grand non, bre de soldats bidgares seraient occupé n depuis plusieurs jours à élever des retran z chements sur toutes les hauteurs dans l :l voisinage de la f rontière serbe. e En France, la question électorale n e pardit pas devoir se résoudre sur la bas x de la proposition transactionnelle M ait •- jan acceptée avec certaines modification par le gouvernement. La commission si u natoriale de la réforme électorale vien 3- de rejeter cette proposition. — La note de Sir Edzvdrd. Grey a, ie sujet des dernières difficultés bcclkani ques a reçu l'approbation des cabinets d Saint-Pétersbourg et du Paris. Elle es 0 favorablevient comment&e à Vienne. A fi Rome, on fait des réserves. On y main tient tout naturellement la thèse italienn au sujet de l'indemnité due par la Tut :e quie pour retard dans l'éxecution d, i- traité d'Ouchy et on demande à l'An ?" gleterre d'exercer 'dans ce sens son in jluence à Constantinople. _ M. Veniselos, arrivé à Vienne, a e. s- jeudi ift'.e entrevue avec le comte Bercl told,'Les journaux viennois lui promet tent u l'accuetl le plus cordial ». Le m, it nistre grec s'est dit enchanté de son st u jour à Berlin. Cependant, s'il faut e 3i croire les informations de la presse allt '■ mande, il n'aurait pas obtenu ce qu'i c désirait et ses conversations avec l'ambai j- sadeur cl'Autriche, comme avec le princ !S de Wied, au sujet d'une rectification de u frontières rêwtnais'ei, it'a&raitilt eu au ,s cun résultat. a . ——— ILES NOUVELLES ! f.a réglementation de la profession d'agent 1 " rie change '.c Le gouvernement a décidé en principe d 1_ saisir les Chambres d'importantes modificî tions au régime actuel de nos bourses d commerce. , . A cet effet, M. le ministre de la justic . vient de soumettre au Conseil de législatif la revision des dispositions du titre V d code de commerce qui règlent le mode d K constatation du cours du change et les effet J publics, ainsi que la profession d'agent d f change. j" Pour l'étude de cette question, le ministr ■ a adjoint aux membres ordinaires du Conse: do législation plusieurs personnalités cho: „ sies à raison de leur compétence spéciale ^ M. Beeckman, directeur géu':ral honorair f au ministère de la justice et président de 1 Banque Internationale ; M. J. Dubois, agen de change à Bruxelles ; M. Gevers, vice-pre sident de la Banque d'Anvers; M. Françoi j. Rosseels, agent de change à Anvers, aneie: e président de la Commission de la Bourse d lS cette ville; M. Van de Vin, directeur de 1 s Banque Nationale, délégué du conseil d'ad ininistration de cette banque; M. Mauric Vauthier, directeur général du contentiëu: 0 à l'administration communale de Bruxelles La partinipatlon des Villes belges ù e PExposition de Lyon i- L'Union internationale des Villes s^ef }- réunie mercredi g,près-midi, sous la prés it dence de M. Vinck. ie Les délégués des diverses communes d l'agglomération bruxelloise assistaient n cette réunion, qui avait pour but d'indiaue 3- les mesures à prendre pour donner une pa.i >s fait« homogénéité à la participation des con 3- munes belges à l'Exposition de la Cité pic derne de Lyon. e Après un exposé succinct du pro^ramtn établi jmr le Comité organisateur de la eo 5t lectivité bel^e, on a entendu l'opinion do d: e vers délégués et notamment de M. Franc! (Schaerbeek), qui a insisté sut la nécessit ie de s'inspirer pour le groupement des doci i- rnents de ce qui a été fait a l'étranger et n*. e tamment à Dresde. it Outre les quatre grandes villes : Bruxellef je Anvers, Gand et Liège, les administration communales de Bruges, St-Josse-ten-Noodt S. Schaerbeek, Ixelles et St-Gilîes ont eovoy leur adhésion officielle à 1/Exposition d il de Lyon. 3. M. Petre, de St-Josse-ton-Noode, a faj e remarquer très judicieusement qu'il ne poi vait être question pour les communes de fair n une exposition complète pour chacun e d'elles. 11 estime donc qu'il faut leur de-mat e der un ou deux objets déterminés offrant u î" caractère particulier. b, Les Arnis de la médaille d'art •- L'assemblée annuelle de la section bel^e d 1a Société hollando-belge des amis de 1 - médaille a eu lieu au Palais des Académie1 e sous la présidence de M. A. de Witte. U grand nombre d'artistes y assistaient. Il a ét e décidé que cette année quatre médailles «< ;t raient distribuées aux membres et qu'un z somme de douze cents francs serait mise à I t disposition du jury du concours que tous le 1 trois ans la société ouvre entre artistes belge e et hollandais âgés de moins de trente am i- Ce concours a heu cette année et les cond tions en seront puhliées en février. M. Wienicke, l'excellent artiste néerlai e dais, a annoncé qu'il faisait don à La sociét d'un projet de médaille et la séance a ét levée après que l'assemblée eut manifest s, son étonneraient de ce que le Salon des beau: arte de Bruxelles ne comportait, pas yin t section spéciale pour la médaille», ^ ^ ~ ' I L'anniversaire de Guillaume Iï i i L'empereur Guillaume et ses fils passant â Berlin une revue d'enfam des écoles le jour de son 55e anniversaire ;!lb flamand â l'école i | - ! Les votes de la Chambre sur l'emploi di r, flamand à l'école primaire ont provoqua dans la presse des échanges de vues où 1 oi " peut percevoir des échos des diverses ten i dances de l'opinion. - ( On s'est insurgé contre certains amende ments au nom de la liberté du père de fa | mille, celui-ci devant dans une société bie: j organisée, rester maître de décider dam 'l quelle langue ses enfants feront leur éduca tion. A ces protestations,des esprits^outrancier; ont répondu que la liberté du père de famill n'est pas plus violée ici ou'en une foule d'au " très cas où tout le monae admet l'interven 'i tion restrictive de la loi. Cette liberté, di - sent-ils, n'est pas lésée par les lois qui obli 1 gent le père ae famille à faire instruire oi a faire vacciner son enfant; pourquoi 1© se rait-elle par une disposition qui détermina 2 dans quelle langue l'enfant sera instruit 1 s II y a là une confusion sur laquelle beau » coup semblent s'abuser. Ils ne prennent; pa, garde, après l'avoir cependant répété cen fois à l'appui d'autres revendications, que I< langue est pour l'homme presque aussi sa * crée que les croyances. Après celles-ci, c'es ) li lançuo qui fait sa personnalité, et touti contrainte dans ce domaine lèse un droi inhérent à la nature humaine elle-même S'il est inadmissible de vouloir faire dépen dre la religion d'un homme de la terre qu'i e habite, il n'est pas permis non plus de lu L- imposerj au nom de n'importe quelle consi e dération, la langue dans laquelle lui ou lei siens vivront. e Cette liberté,on la respecte chez les père! n de famille étrangers habitant en Belgique u Nul, sans doute, ne songe à empêcher ui e Allemand fixé à Bruxelles de faire instruis s ses enfants ou clans sa langue maternelle ou e s'il Je préfère, dans l'une aes nôtres.De que droit se montrerait-on moins respectueux d< e la liberté des pères de famille belges 1 1 #*•» ~ On a invoque aussi contre les amende ' ments flamingants le respect dû aux droit 5 des minorités et il est certainement dési * rable que les enfants flamands en Wallon nie comme les enfants wallons en Flahdr* puissent continuer à l'école dans la langue 3 dont ils connaissent les rudiments l'éduca ^ tion commencée au foyer. 3 Cependant, on ne peut, sous prétexte d< 1 pourvoir aux besoins de la minorité, sacrifie " les intérês essentiels.de la majorité. Il m 3 peut être question, pour sauvegarder les 4 droits des petits wallons habitant le pay: * flamand, de compromettre l'éducation def petits flamands et de dépouiller ceux-ci d< leur langue. Ce serait là un mal dont il esl inutile ae souligner la gravité et dont on n< t peut, à aucun prix, courir le risque. Les flamands en Flandre, les wallons er Wallonie ont droit chez eux à une éduca 0 tion complète qui leur assure la possessior n aussi parfaite que possible de leur langu< r propre. C'est ce droit qu'il faut assure - avant tout, quitte à satisfaire ensuite au? exigences raisonnables dos flamands en Wal - lonie ou des wallons en Flandre. * Ces considérations montrent que le pro [ blême est complexe et délicat et qu'il fau ^ pour le résoudre que tout le monde y mette 2 de la bonne volonté. II.s'agit de concilie] _ dans toute la mesure possible des intérêt; également respectables et les procédés auto ritaires n'ont jamais été des moyens do con ciliation. ^ Dans les grandes villes, la solution appa , raît plus facile. Qu'à Anvers et à Gand £ les pères de famille qui le veulent soient mi: e à même de faire instruire leurs enfants er français; qu'à Liège où il y a de «ombreu: t milliers de flamands, ceux qui le préfèren* h puissent assurer à leurs enfants une éduca e tion dans leur langue maternelle : cela m e nous paraît ni difficile, ni inacceptable. I [m reste à trouver la formule qui permettrai n. ailleurs des solutions analogues. Il reste aussi à obtenir que tous les père: de famille belges se rendent compte qu'i est désirable a tous égards que leurs en 3 fants connaissent nos deux langues natio 1 nales." *** n Ces réflexions nous ont paru opportune! é à un moment où les passions sont de nou s- veau déchaînées autour d'une question qu< e la raison seule devrait être appelée à ré a soudre. Les idées que nous venons d'expo s ser n'auront sans doute pas l'heur de plairi s à quelques-uns de_ nos lecteurs qui nous-on . aaresse sur ce sujet des lettres enflammée; i- et parfois fort peu amènes. Nous le regretterons avec eux. Mais nou: i- les prions de bien vouloir observer que, pou é neuf francs par 'an, s'ils ont le droit de rece é voir chaque jour six pages bourrées d'infoi é mations qui valent bien un peu plus d'ui ;- d'un demi-sou, notre contrat d'abonnemen e ne peut nous obliger à épouser sur toute » les questions l'avis de chacun d'eux..? î Jubilé épiscopal ■ »î<o>£<g—*—— } S. Gr. Mgr Stillemâns, évêquo do Gam î est entré mercredi dans la 25° année de se 1 fécond épisoopat. Le « Bien public » consacre à ce propos s vénéré prélat cet article auquel applaud - ronfc tous les catholiques belges : i « Episcopat fécond et mémorable, tous h j catholiques g-antois mêlés aux œuvres le pr - clament avec nous ; et ils rendront grâces Dieu des bienfaits dont 11 nous a comblés pî , l'intermédiaire de son serviteur dévoué, pr l mior pasteur de ce diocèse. C'est sur le terrain scolaire et sur le terrai de l'organisation sociale que, tout particuli " rement, ie zèle et l'initiative de Mgr Stillcmar " ont produit les plus heureux fruits. Bien des fois, le vénéré Evêque de Gand i été appelé l'évêque des ouvriers, non certe - qu'il eut pris sous son patronage toutes les r< 3 vendications politico-sociales affirmées au noi de l'intérêt du prolétariat, mais parce qu' avait donné tout son cœur à la cause du reL „ ornent.inoral et social des humbles. I Relèvement moral par l'essor donné aux in " tiativos pieuses; par la multiplication et le pri 1 grès continu des écoles chrétiennes, par l'o * ganisation d'un ens'eignemènt professions 3 admirable, par une campagne active contre l'a î coolisme. 3 Relèvement social par les encouragemem prodigués à toutes les entreprises pacific; . ( tiices de l'association ouvrière chrétienne. I II pouvait sembler difficile à un évêque c • ■ gagner le cœur des ouvriers, après Mgr Lan brechts, dont la popularité avait été si rapidi " j si triomphale. Et pourtant la confiance d< 5 '• humbles est allée tout droit à Mgr Stilleman: 1 et l'on peut dire qu'à cette confiance filiale s i répondu, d'autre part, une sollicitude sai: , | bornes. On peut dire que Mgr Stillemans a ré; i ' lisé, et au-delà, durant ce quart de siècle toute » les espérances que son prédécesseur avait fa concevoir, toutes les promesses que la mort c i Mgr Lambrechts paraissait avoir détruites. k Au moment où s'ouvre celte année d'heùreu ' jubilé, il nous a paru oue c'était notre devo de rappeler aux catholiques le Chemin pa: couru, et de nous faire l'interprète de leur r< connaissante et respectueuse affection,en mêrr , temps que nous offrons à notre vénéré Evêqr 5 - l'hommage de nos félicitations et de ne vœux. > - • Les héros (ta Pôle ! i Le commandant Evans, .1 qui vient de raconter à Paris le drame émoi . vant de l'expédition Scott; ce drame se trouv rappelé à notre page dans un intéressar ? article de M. Charles. Rabot. ; L'OBSERVATOIRE ^^a s*tuatKm atmosphérique s'est peu mod ' fiée depuis hier. i Le baromètre monte légèrement sur le golf 5 de Gascogne, la péninsule hispanique, la Méd terranée, l'est de la France, l'Allemagne d ; Sud, 1 Autriche-Hongrie et le sud de la Russie [• ainsi que sur le nord-est de la Grande-Bretagn . et le nord de la mer du Nord; il baisse partoi ailleurs. *Le vent est faible ou modéré, d'entre sud < sud-ouest, sur nos contrées, où la températui * est comprise entre 6°5 et —2°. 9 Prévisions : Vent S.-W., modéré; couvert pluie; réchauffement* Le gouvernement ET les travaux d'Anvers — » Une réponse à des attaques injustifiées L'es journaux d'Anvers publient une nouvelle lettre du ministre de l'agriculture et Tlès travaux publics au collège éohevinal de la métropole au sujet des travaux du port et de l'extension territoriale de la ville. Cette polémique ne manque par d'intérêt. Elle a eu pour origine le vote par le conseil communal d'Anvers d'un ordre du jour attribuant au gouvernement la responsabilité des retards apportés à l'extension des travaux. M. Hel-leputte n'a pas voulu laisser .s'accréditer une légende aussi grossière et dans une première lettre datée du 15 décembre il a remis les closes au point. On reprochait au gouvernement de n avoir pas achevé complètement le démantèlement de l'enceinte d'Anvers. L'honorable ministre a établi qu'en parlant de la démolition de l'enceinte « personne n'avait jamais eu en vue un nivellement immédiat et total de cet ouvrage. Ce que l'on demandait surtout, c'était de démolir l'enceinte là où le besoin de communications nouvelles se faisait sentir et d'utiliser le mieux possible les parties restantes. C'est ce à quoi le gouvernement a ' _ consenti. Six brèches ont été ainsi exécutées à travers l'enceinte et,* en dépit de l'opposition de la ville d'Anvers elle-même, il en a ^ fait entreprendre une septième en 1913 dans le prolongement de l'avenue Van Ryswyck. Le conseil communal reprochait encore au gouvernement de ne pas avoir incorporé à la •5 ville les territoires sur lesquels les deux nouvelles darses en voie d'achèvement sont , établies. U jugeait cette incorporation néces- saire pour permettre une exploitation conve- | Q nable de ces darses. M. Helleputte a répliqué qu'un "projet do convention adressé le '.a 21 novembre dernier à la ville répondait par 1* avance à cette suggestion. Si la ville s'y rallie, l'exploitation de ces bassins par la ville pourra commencer dès le lendemain de ( leur achèvement. ^ ' Troisième critique visant cette fois Vincor-ir poration au territoire d'Anvers du périmètre des installations maritimes. Doux communes , sont intéressées au règlement de cette ques-n 1 tion : AustruweeJ et Eeckeren. Comme il j- s'agit d'une modification de limites territo-s ( riales une instruction a été ouverte. Les deux j communes furent saisies de la question le a 17 janvier. Elles délibérèrent presqu'aussitôt. f_i Anvers seul ne délibéra pas malgré les rap-£ pels du gouverneur. C'est à cette negli-jl gence que l'on doit de n'avoir pas abouti jusqu'ici. M. Helleputte n'a pas manqué de l'établir dans sa lettre avec toutes les préci-i- sions désirables. )- Le collège éohe|vinal d'Anvers a répondu à ( • - la lettre ministérielle le 29 décembre dernier ] jl et c'est à cette missive que M. Helleputte i vient de répliquer par une nouvelle mise au s point. En ce qui concerne la reprise des terrains ! des darses par la ville, il répète que cette 1 c question est résolue par les projets de con- ( !_ j ventions transmis à la, ville en novembre J et décembre dernier. Il attend toujours l'avis ( s ' de l'administration communale sur ces pro- [ >, i jots. ... ( a | Quant à l'incorporation du périmètre des s j installations maritimes au territoire d'An- f l" I vers, l'honorable ministre rappelle à la ville e la procédure à suivre en cette matière. C'est r Le au pouvoir législatif sans doute qu'il appai- 5 tient de décréter des modifications aux limi- ' x {tes territoriales des communes. Mais il con- r r vient, avant de saisir les Chambres d'un pro- *-jet, cie solliciter l'avis du conseil provincial t et même conformément aux règles tracées t e par M. le ministre Rogier, des habitants ou N e administrations communales intéressées. r s M. Helleputte signale notamment que le i gouvernement, lorsqu'il s'est agi de la réu- t nion de Sit-Pierre-sur-la-Digue à la ville de Bruges n'a pas cru devoir agir d'office bien que l'engagement de soumettre à la législa- j ture un projet de loi incorporant les terrains J compris dans les travaux à exécuter pour les installations maritimes eut été inscrit * par l'Etat dans une convention-loi. Lorsque c le Sénat fut saisi dernièrement par M. Han- r rez d'une proposition modifiant les limites ] territoriales de Bruxelles, n'a-t-il pas invité i lui-même lé gouvernement à soumettre cette i proposition à l'instruction d'usage ') La ville d'Anvers en exigeant que le gou- { vernement passe outre porterait atteinte à 1 l'autonomie oommunale. iLe respect des intérêts qui peuvent être engagés dans cette i question commande que les communes en i cause soient appelées à en délibérer. 1 Il faut croive que l'opinion du ministre est i fortement motivée, car le « Matin » d'Anvers, organe du collège, a conseillé à la ville, c pour gagner du temps, de se mettre immé- e diatement d'accord avec Austruweel et Eeckeren. M. Helleputte n'en demandait pas plus. Au sujet de la reprise des darses le collège écheyinal el'Anvers semble avoir compris aussi qu'il était temps de faire connaître au j gouvernement son avis sur les projets de r conventions dont elle est saisie. Le « Matin » } nous apprend que le collège les examinera samedi. Tant mieux! Restent les propositions de la ville rela- -c tives à la cession des terrains de l'ancienne s enceinte. M. Helleputte a fait connaître dans c sa dernière lettre qu'il était en négociation ^ à ce sujet avec les départements des finances > et de la guerre. Une solution ne tardèra cer- « tainement pas à intervenir. c » Contre les flaireurs d'hérésies : c dO« c Nous avons signalé l'important article des J <t Etudes » protestant avec énergie contre les % ® agressions malveillantes dont la plupart des i œuvres catholiques_françaises ont été l'objet c . depuis quelques années de la part de censeurs sans mandat et sans autorité." i Dans son numéro du 20 janvier, la revue ï des jésuites français déclare qu'elle a reçu c . de nombreuses approbations ou adhésions de 1 cardinaux? d'évêques, de supérieurs d'ordres / e ou de séminaires et de laïcs éminents, faisant ( :• leurs les déclarations de « Etudes ». ( j Nous sommes heureux de voir apprécier ■t comme il le méritait cet acte courageux. e t ~ n. , a ç e LE XX° SIÈCLE j est 1© moins cher des grands ' quotidiens belges llluslré». , ÇA ET LA » Entêtement trop intéressé L'«Etoiled répète, pour la sixième fois erï six jours, avec un .entêtement de mule sexagénaire, que le «XXe Siècle », ayant publié entre guillemets, comme venant d'elle, une phrase qu'elle n'avait pas écrite, a commis un faux. Hé! nos lecteurs le savent bien, que cette phrase guillemetée n'était pas textuellement la phrase de l'aEtoile». Nous le leur avons assez dit. Trois fois de suite, nous avons publié côte à côte : 1) la phrase incriminée, 2) la phrase authentique de l'<«Etoilc» relative aux danses à la lune et aux processions du Saint-Sacrement. Conclusion évidente de cette comparaison : notre phrase guillemetée, loin d'exagérer ou seulement d'étendre le sens de la phrase de l'aEtoile», l'atténuait au contraire. Dans notre article du 20 janvier, nous avons reproché à l'aEtoile» d'avoir écrit : « les danses à la lune ne sont pas beaucoup plus drôles que les processions du Saint-Sacrement ». Dans son numéro du 26 mars 1912, l'«Etoilei> avait écrit : « ce n'est pas beaucoup plus drôle (les danses à la lune) que de s'assembler, en plein midi, autour du Saint-Sacrement, comme le font les organisateurs de procédions, pour jouer du serpent lu soleil»... Conclusion : L'«Etoile» avait été plus mé«» prisante, plus injurieuse pour la plus auguste cérémonie de la religion de la majorité des Belges que nous ne 1 avions dit. N'importe ! Nous avons commis un fau* i yoilà te sixième fois que 1'«Etoile» l'affirme, sourde à tous les arguments, aveugle devant boutes les évidences. Nous l'invitons une dernière fois à publier :ôte à côte sa célèbre phrase sur les danses 1 la lune et les processions du Saint-Sacre-» nent et la phrase où le «XX0 Siècle» a résumé son odieuse injure au plus sacré des logmes catholiques. Si elle veut après cela soumettre notre litige, par voie de referen-lum, au jugement de ses lecteurs, nous nous engageons à publier gratis le résultat de sette consultation. O malice doctrinaire, toujours courte pajf! quelque endroit! L'«Etoile» croit elonc ses ecteurs incapables dé taire la différence en-ire une altération qui dénaturerait un texte un résumé qui respecte le sens, exact, qui 'atténue plutôt! La phrase où le «XX® Siè-;le» a résumé l'opinion de l'aEtoile» sur les lanses à la lune et les processions du Saint-aacremcnt, ressemble à un faux comme les lanses nègres ressemblent aux processions catholiques : voilà le mot de la fin. Mais quana 1'«Etoile» reconnaîtra de bonne îrâcc une faute ou seulement une erreur, le mrti libéral, malade à en mourir, sera sur le ihemin de la guérison. Or nous sommes loin le là... Lf « Etoile » quitte le navi?e Nous disions, l'autre fois, qu'ils y viem 'raient tous. Ils y viennent, à la queue leu-eu. Le premier y est venu avec une joie ardive ; le second avec prudence ; le troi-ième avec dépit. Le troisième, c'est l'«Etoile belge». Oui! 7«Etoile» entretient, enfin, ses lecteurs de a question des Hospices. Voici les réflexions [u'4 ce sujet lui suggère son cœur de mère : « La crise du conseil des Hospices préoo upe l'opinion publique. Née d'une querelle le politiciens, elle est exploitée par la politi-[ue. C'était fatal. Nous n'entendons pas intervenir dans le con-lit parce que nous n'aimons pas les dissen-ions entre libéraux et parce que les questions icrsonnelles nous répugnent. S'il le fallait ab-olument, nous n'hésiterions pas ; mais nous ttendons ..beaucoup du bons sens des inté- ILSEST IMPOSSIBLE QUE LA SITUATION PRESENTE SE PROLONGE. S'il est :ne administration qui doit être au-dessus de out soupçon, c'est bien celle des biens du pau-re, et il serait regrettable que le geste géné-eux des gens de cœur fût ralenti ou paralysé iar la méfiance. Les pauvres pâtiraient par rop de l'hésitation, D'AILLEURS LEGI-ri ME, des donateurs éventuels. Quoi qu'il en soit et sans vouloir prendre •arti en ce moment, il est une réflexion que tout 2 monde a faite. Pourquoi transporlons-nous os querelles politiques dans le conseil des Hos-ices ? Quel rapport y a-t-il entre la politique t l'administration du bien des pauvres? Les hoses n'allaient-elles pas mieux lorsque les membres du conseil étaient choisis, non parmi îSa POLITICIENS HARGNEUX, toujours irêts à mordre, mais parmi les hommes indé-lendants de tout groupe et de toute cioterie, ersés dans la pratique des affaires et capables le géref le bien des pauvres en pères de fa-□illes sages et prévoyants? » Eh bien ! Ce n'est- pas gentil du tout. Cet .rticle eût été méritoire s'il avait été écrit 1 y a quelques mois, lorsque nous invitions a presse libérale à se joindre à nous dans otre campagne d'assainissement public. Mais nous sommes montés seuls à l'abor-lage de la galère des Hospices. Maintenant [u'il fait eau, YaEtoile» quitte le navire. Cela ne vaut pas d'autres commentaires. Pas vous ou pas ça! La «Dépêche» note avec raison que les ournaux de l'opposition n'ont pas toujours, aontré les scrupules qu'ils affichent si ►ruyamment aujourd'hui : « Quel assaut de vertu, de délicatesse, de crupuleuse discrétion dans les deux gauches!, 'écrie notre excellent confrère liégeois. C'est à lui se montrera le-plus scandalisé de la publi-ation d'une lettre maçonnique adressé r>ar un onctionnaire congolais à un chef de parti. C'est qui lèvera les bras le plus haut pour manifester on indignation et son horreur. Lire la lettre i'autréii, quel crime abominable!... Et de se voiler la face. Mais tout beau, Messieurs, avez-vous pu ublier le dossier Montagnini? La valise du once cambriolée à la frontière par les agents u Bloc français; la correspondance nrivée mise u pillage, jnée aux quatre vents de la publi-ité; les letires, même de caractère absolument irivé, reproduites dans tous vos journaux; et ous autres, messieurs et citoyens, assistant inpâssibles à ce haut brigandage, sans un mot le blâme ou de désaveu ! Si nous remontions .plus loin, nous rappelle-ions cette autre malpropreté couverte de votre trotection : l'exploitation du dossier Dumont, >ù l'on publia jusqu'aux lettres confiantes de el jeune homme disant ses projets d'union t demandant de les bénir. Vous vous esclaf-iez alors, Messieurs, en remuant du granmn es papiers intimes qui, cette fois, ne reparlaient en rien ni les gouvernants, ni le public». M. Fulgence Masson ;e trouve très bien remis à'sa place par le Progrès». Nfctre excellent confrère souligne ort justement l'échec de sa pauivre ma-, ictuvre : « M. Masson a essayé d^ne contre-offensive; ■ a-t-il réussi i1

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