Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 18 Mars. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 11 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/8s4jm24c47/
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LE XXe SIÈCLE ABOf*N.INIENT8 Pôiir toute la Belgique Ua,an, • • . • iX 9.00 Si* mois , • • • • v 4»®0 Trfcji» moi». ; é- . . . il 2»35 Gp.-Duché do tuxemb., 20.00 Union poftalft. . >' #' ; » S0.00 X, jyifreGtèpr : Fe»*iïîat»d—WEURAY Edition ¥¥¥ (6 h. soir) Edition 10 b. soir) Edition (minuit) ANNONCES Annonces ordto., petite ligne « BècSantes (3* page), la ligue. 1.59 Faits divers corps . , » 4.00 Faits divers fin. . • » 8-00 Séparations judiciaires o 8.00 JBéarolûgies . • « • » 2410 Le» annonoea «ont reçueo qu bureau du Journal 5 centime* le numera Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles ■■i iihi mu ■iidgfTBMipii/i ijm '—-TiTaTrr°r~,"'""T hi ■■ r .i jiwm i■ 1111!■ 'i^ - EDITION -V H Chez nos voisins fl du Graad-Dnch Comment l'activilé politique des oath< tiques luxembourgeois a pu être paralysée Correspondance particulière du XX* 8ièc Luxembourg, le 15 mars. Malgré tout, on arrive difficilement à coi prendre, en Belgique, comment il est po sible, même sans organisation politique d catholiques, que les anticléricaux du Gran •Duché puissent présider aux destinées d'i pays si profondément catholique, sans sou'3 ver une véritable révolte; d'autant plus q les libéraux ni les socialistes ne sont orgai sés politiquement, ni même disciplinés ; Parlement, et que leurs forces électorales i se recrutent pour ainsi dire que dans tre cantons. Cest que tant d'autres causes ont affai'l ou entravé l'action des catholiques. Quelq pénible qu'il soit d'en parler, il nous fa bien les signaler en passant, ne fût-ce q' pour aider nos lecteurs à démêler une situ tion qui doit leur paraître à bon droit ine tricable. ^ Tout d'abord, il régnait, dana le clergé dans le parti catholique, un certain malais Mgr Koppes. qui est l'unique évêque- e Grand-Duché — et qui, en cette qualité, r lève directement de la Propagande — e vénéré par tous comme un prélat très ve tueux et fort zélé. Cest dire tout de sur que l'observation que nous allons faire r peut entacher en rien ni son caractère, son mérite. Il n'en est pas moins vrai qi son accession au siège épiscopal de Luxer bourg donna lieu à un malaise qui, apri iV trente années, ne s'est pas encore complet ment dissipé. •Son prédécesseur, (Mgr Adames, qui ava été le premier évêque luxembourgeois — ju qu'alors, l'Eglise du Grand-Duché avait éi dirigée par des vicaires-généraux, évêqu in partibusl relovant de Metz, Trêves o Namur — jouissait, dans tous lo pays e dans tous les milieux, d'une très grande p< pularité. A la suif;e de discussions religieuse lelatives aux visions d'une Sœur aomiii caine, M^r Adames, qui avait pris parti coi tre la visionnaire, dut se désister. Il prit prt maturément sa retraite ; mais cette décisio ne devait pas mettre fin au conflit : au cor traire. On se divisa, chez les laïcs et dans 1 clergé, entre adversaires et partisans de Mg Adames; si bien que, lorsque M. le cur Koppes, du bassin industriel, fut prom ■ évêque de Luxembourg, d'aucuns lui firen \ carrément opposition quoiqu'il fût demeur complètement étranger à ce conflit et à ce discussions. Certes, avec le temps — Mgr Adames étai d'ailleurs mort quelques années après — 1< différend s'atténua, cette opposition s'affai blit ; mais il est certain- qu'à raison de ce tiraillements Mgr Koppes n'a pas pu acqué rir, malgré ses mérites personnels et se louables efforts, cette autorité absolue sur le prêtres et surtout sur les fidèles, qui perme • a celui qui détient le pouvoir de l'exercer t coup sûr avec toute l'énergie et toute l'inter j site qui s'imposent dans les moments p* D'autre part, la délégation parlementai j catholique .avait eu, de longues années di I rant, un chef qui lui fit souvent remporter d brillantes victoires. Son autorité était grand | parce qu'il était merveilleusement doué : [ sied d'observer cependant que d'aucuns -I soit envie, soit jalousie — ne la supportaier [ que parce qu'ils n'étaient pas de taille à 1 I contrecarrer. C'était l'entente dictée par la raison, ma: K ce n'était pas l'union dictée par un sentimer | d'affection; c'était la discipline, mais non 1 I soumission ^ cordiale. Aussi, lorsque le cbe I fut attaqué au plus vif de son honneur, n i rencontra-t-il pas la confiance de tous se I amis, doDt plusieurs contribuèrent, par leu | attitude, çar leur réserve énigmatique- ne t-amment, a accréditer auprès d'une partie I public, même catholique, la waisemblanc ae ces odieuses attaques. Le malaise qui on résulta tout naturelle K ment, surtout en présence des grossiers oi trages des socialistes, s'accentua lorsque ce chef ayant abandonné l'arcne politique I la droite se trouva complètement desemp. K rue. I Lorsqu'on se fut complètement ressaisi, 1 s loi scolaire avait reçu aéjà une première ap plication : et comme elle constitue un chel K a œuvre d'habileté et que les effets doiven I seulement se faire sentir à longue échéance I • J?Ean^ public était rentré dans le calm I indifférent dont les mandements épi3copau: I et quelques assemblées régionales avaien I réussi, un moment, à le faire sortir. i ^ne. autre cause qui paralyse l'action de catholiques luxembourgeois, c'est ce contac I permanent de tous les jeunes gens indistiric I tement durant les longues années d'études I contact qui produit d'excellents résultats ai I ,e VU€ ^e l'unité nationale, mais qu 1 es«T(*eI)*oraklc quant à ^a vie politique. K ]|ous l'avons dit, il existe un monopole ■ diktat en matière d'enseignement. Tous les ■ luxembourgeois reçoivent renseignement B primaire dans l'unique école officielle de le K commune ; tous aussi dans les établissement? I d'enseignement moyen officiel. Jusqu'à la B vingtième année pour ainsi dire, ceux qu: j Puis tard seront les gros industriels libéraux. |®s meneurs socialistes, les campagnards catholiques ou constitueront le clergé parois-I «al, étudient et vivent coude-à-coude dans ; le même collège officiel, reçoivent la même ! empreinte et la même impulsion. Il en résulte des relations ele camaraderie voire d'affection qui persistent même aprèf que chacun, ayant choisi sa voie, poursuit s;i carrière. En apparence, rien là qui ne soi! j parfait et même souhaitable; en réalité | c est là la ca e principale de la torpeur ca; tholique. Bans un petit pays surtout, comme le wand-Duehé, subsiste cette espèce de soli darité créée dès l'enfance entre gens de mentalité, d'opinion ou ele de croyances différentes qui fait que les bons restent en quelque sorte désarmés vis-à-vis des autres et que ceux-ci en profitent pour se livrer, en quelque sorte Impunément., à la « bon garçon », à des actes qui, partout ailleurs, provoqueraient une réprobation indignée. Voilà pour la formation première. L'ensei gnement; supérieur u t — Grand-Duché, sauf pour la prêtrise, lit les» ^ diplômes peuvent être indifféremment conquis dans n'importe quelle université étrangère. L'inconvénient que nous venous de signaler ne se produit aonc pas ici; mais pai contre cet état de choses en provoque un A autre, si nous nous plaçons au point de vue « •V des jeunes gens catholiques. ^ Ceux-ci ne sont pas tous dirigés,comme on l'a tant de fois souhaité, vers l' Université de q. Louvain. Beaucoup vont à Paris, d'autres en Allemagne ou en Suisse. Et chacun finalement, subit l'influence du milieu. Mais comme, la plupart du temps, ils n'ont pas pris contact avec les indigènes et ne se sont pas initiés à la vie catholique de ces pays, ils rentrent dans le Grand-Duché, leurs études :1e achevées, sans le moindre enthousiasme pour e: les choses étrangères à leur profession, pour d la politique notamment, qu'ils abandonnent à m~ aux quelques convaincus ou ambitieux, ceux- u: ?s" ci y apportant évidemment beaucoup plus Ks d'entrain et d'acharnement que ceux-là. u: C'est ce qui fait que l'on ne réussit guère b J111 à intéresser à un mouvement nettement poli- d. lle" tique, comme celui qui s'impose en ce rno- le lu.e ment à tous nos amis, qui n'ont été vaincus ,ul" que parce qu'ils s'imaginaient que la croyance fr au religieuse suppléerait à toute organisation gi n.e de combat, tous ceux qui, par leurs études, 01 013 leur profession et la situation acquise, cons- h , titueraient les cadres solides et parfaits de il t)il la grande armée qu'il s'agit de mettre sur se pied. tut v te ja- Ajoutez à. cela l'influence également dépri- 3x- mante, en ce qui concerne la vie politique V( luxembourgeoise, de la presse étrangère m — allemande ou française — qui envahit lit- s0 . téralement le pays et qui, ne s'occupant pas des affaires du Grand-Duché, tient des mil- s> je' liers ele Luxembourgeois dans l'ignorance de c> ce qui les devrait intéresser et surtout préoc- (|( ^e" cuper ; l'influence aussi du « Compte renehi ÏSt analytique » de la iGhambre. rédigé par le ?,r~ directeur du quotidien anticlérical, et envoyé e d'office à tous les électeurs qui y trouvent ^ ne. tous les matins les diatribes anticléricales des ni députés de la majorité ; l'influence enfin des ue innombrables fonctionnaires industriels , î?" commerçants, ouvriers ou rentiers étrangers \e ,es qui habitent le Grand-Duché et qui ne dé- ]a Le" sirent qu'une chose,c'est qu'on fasse le moins Iri .. possible de politique militante, à laquelle ils a] I _ ne peuvent ni ne se soucient de prendre part, aj l,s7 et vous comprendrez peut-être alors, vous Sf vous expliquerez en tout cas un peu mieux, c€ ue cette antinomie étrange que, nous nous p, sommes efforcé de définir et de préciser, au cours de cette étude. P. G. m o- es — n- Baillefisi p©Iitis|Me )n Le prince d'Albanie vient de constituer ci n" son premier cabinet. Il est ainsi composé : C 'c Tarkhan pacha., ^présidence du conseil et af- ^ ^ faires étrangères; Essad pacha, guerre et ;u 'finances; Prince Bibdoda. intérieur et pou- jj it tes et télégraphes; Aziz 'pacha, justice et pj ré cultes; Docteur Turtulli, instruction publi- th îs que; Assan bey Pristina, agriculture et m ., commerce. j1*- — M. Asquith a proposé aux provinces de jC l'Ulster de se prononcer par voie de referen■ i îs dam sur leur exclusion du régime du Home — é- Haie pour une durée de six années; il a 2S ajouté : « Si ces propositions sont accep- 1 3S tées, une réglementation administrative et financière spéciale devra être annexée au n'ï projet de loi ». Le premier ministre n'a pas caché que l'accueil fait à sa proposition n'est guère encourageant. « or Est=ce le désarroi ^ au téléphone ? il »Oî—- nt L'organisation téléphonique marchait con-la venablement dans la capitale. On ne se plai- ai] gnait guère des communications que l'on lis obtenait sans trop attendre. Il n'en va plus gr nt de même ces jours-ci. On a mis en appliea-la tion, le 15 mars, le nouveau régime des grou- ^ ef pements téléphoniques de Bruxelles. ' [ie Nous ne doutons pas qu'il procède d'une es conception excellente. Toujours est-il que, ur depuis la mise en vigueur des nouveaux jjer- 0- fectionnements, c'est le gâchis dans toute ot' ^11 sa beauté. Les milliers d'abonnés ressortis- cc sant au bureau O ne peuvent obtenir ni rece- •' voir de communication. e- Qui de Droit, profondément stupéfait de ' u- son invention, est, paraît-il, occupé à cher-e, dher le vice qui isole le mystérieux bureau O e, du reste du monde. Peut-être y a-t-il une ; a- fuite à la conduite-mère ? ... le Et, comme si vraiment il s'agissait d'une !,a désorganisation contagieuse, le reste du ré- $0 p- seau commence, à son tour, à fonctionner ^ , f irrégulièrement. / . cj, it Là-elessus est venu se greffer le désarroi p^ e, sur les grandes lignes causé par la tempête (j0 ie de dimanche et eîe lundi. Cest donc le beau ra ix gâchis. ^ ^ it On ne peut rien contre la tempête. De ce m£ côté-là, nous n'a-vons qu'à souhaiter qu'on ^ £ répare promptement les lignes endommagées et l'on peut faire crédit à la diligence du ser- so ïs vice compétent. # ( 3t Mais le commencement de désarroi cons-c- taté à Bruxelles doit prendre fin tout de s. suite. Il est peut-être nécessaire qu'une éner- * II gique intervention se produise. En ce cas, il * li ne faut pas perdre de temps. ^u' e ~—" Ir 3^-^—j àe Lire en 4e paye : '' JLIÎS 1 un i Wallons à Hoschkirch ft cai coate inédit par Maurice des Ombiaux « . le L'OBSERVATOIRE s La pression est forte sur le sud des Iles a Britanniques, l'ouest et le sud-ouest du con- , l tment, et faible sur le reste de l'Europe. Le or i} maximum, supérieur à 769mm, se trouve sur L" kg°lfe Persique, et le minimum à Memel (724uim). Un second minimum, moindre que e 710""°, se trouve sur l'Océan au large des îles ] i» norvégiennes et un troisième sur lo goife de 1 -Gênes (753mm). - tr8 Le baromètre descend sur le nord-ouest de jne 1- la Baltique, le golfe de Finlande et les pro- ] t vinces russes avoisinantes, ainsi que sur la né n dIus grande partie des Iles Britanniques, la tei - Bretagne, le golfe de Gascogne et le nord- da 1- ouest de 1 Espagne ; il monte partout ailleurs. Le vent est nodéré ou assez fort d'entre ouest-sud-ouest sur nos contrées, où la tem- ! pérature est comprise entre 1° et 5°5. J. tr Prévisions : Vent ouest, modéré; nuageux, Br : Le scandale des Hospices continue t ' Comment les poitrinaires sont soignés 1 à l'hôpital Saiiit-Jeau i Nous avons reçu la lettre suivante : s Bruxelles, 16 mars 1Ô14. • A Monsieur le Directeur du «XX* Siècle», ; 5 C'est parce, aue je vous sais bienveillant ; • envers les malneureux que je me permets : • de vous écrire. Dimanche je me suis rendu I r à T'hôpital >Saint-Jean pour y voir un des, . miens. 5 En entrant dans la salle., je fus saisi par une forte odeur d'ammoniaque. Il y avait ! . beaucoup de monde et beaucoup de mala-■ des : 27 ou 28 malades dont les lits étaient les uns sur les autres. Mon parent est un jeune homme qui soufr j fre de la poitrine ; le pauvre garçon se plai-1 gnait surtout de devoir vivre dans une salle où il y a plusieurs vieillards qui font tout au lit («sic»); il voudrait être au grand air, car il a perdu les forces et l'appétit. Les nuits . sont un vrai supplice; il ne dort pas. Je ne suis pas médecin, Monsieur le Direc- ' teur, mais le bon sens me dit que c'est près que vouer à la mort un jeune homme poitrinaire au début et qui est obligé de se trou- ! ver dans une salle obscure, occupée par des malades qi infectent leurs compagnons de salle. Ou bien le médecin traitant est coupable i s'il ne signale pas pareille situation, ou bien c'est l'autorité qu'il faut rendre responsable ele cet état de choses criminel. En insérant ma lettre, Monsieur le Directeur, vous aurez bien mérité des malades t pauvres qui devraient être traités tout autrement.Agréez; etc. Il résulte de cette lettre que les tuberculeux seraient hospitalisés à Saint-Jean élans la même salle que les gâteux et qu'on les i maintiendrait là dans une atmosphère viciée, i alors que leur santé délicate exige le grana : air. Est-il vrai qu'il existe à Aisemberg un | sanatorium pour tuberculeux 1 A quoi sert ! cet établissement si l'on n'y envoie pas les 1 poitrinaires ? Les faits qu'on nous signale seront-ils démentis 1 APRES BAUWENS, SPEHL... Nous ayons dit que M. Banwens avait offert jeudi dernier un banquet pour remer-' cier les membres socialistes et radicaux du i Conseil communal qui l'avaient défendu au j . cours du récent débat sur la question du Conseil des Hospices. Un autre banquet se j prépare, nous assure-t-on, en l'honneur du j Dr £peîu, également administrateur des îlws ; pices, que la « Défense médicale » et la «Pathologie infantile » avaient plutôt mis à mal. Inutile de dire que ce banquet aura lieu comme le premier chez M. Catteau, aux frais des organisateurs. ■ > ' ■ LES NOUVELLES Pour les miliciens cîo 1912 Le ministre de la Guerre vient de décider j d'envoyer en congé les miliciens de 1912. qui i ont souscrit des obligations supplémentaires j dans le but d'obtenir une garnison de leur i choix. Cette nouvelle sera certainement accueillie avec joie par les nombreux intéressés. ' ■ V.T— Dans la magistrature Sont nommés : Greffier à Arlon : M. A. Gérard, greffier au tribunal de Marche. Greffier au tribunal de Marche : M. Sauté, greffier-adjoint à ce tribunal. Juge à Arlon : M. Perot, avocat à Liège. Juge de paix à Florcnville : M. Gérard, substitut au tribunal de Namur. Substitut au tribunal de Namur : M. Ver* haégen, substitut au tribunal de Nivelles. Substitut à Nivelles : M. Rousseau, avocat ' et juge suppléant au tribunal de Dinant. j Juge de paix à Rochefort : M. Del vaux, juge de paix à Beaurain'g. Juge de paix à Beauraîng : M. Servais, avocat et juge suppléant à Rochefort. Les Belges à l'étranger Nous apprenons que M. Maurice De Wulf, 1 le distingué professeur a l'Université de Louvain, est invité officiellement par la Société Française de Philosophie de Paris à assister jeudi 19 mars, en qualité de prin- ] cipal objectant, à une séance de discussion ] philosophique qui aura lieu dans les locaux : 1 de la Sorbonne. On y discutera les 1 rapports de Descartes et de la scolastique, j 1 à propos d'un livre récent de M. Gilson, ; 1 maître de conférences aux facultés de l'Etat ! à Lille. MM. Levy-Bruhl, Delbos, Brunsch- * vicq et' d'autres professeurs de la Sorbonne < se sont fait inscrire à la discussion. C'est la première fois, sans doute, qu'un < professeur de l'Université catholique est ap- 1 pelé à prendre part à une joute philosophi- ■» que dans les milieux officiels parisiens. Cela 1 prouve tout au moins le grand respect qu'ont su inspirer les études de la scolastique même < à ceux qui ne souscrivent pas à ses doctrines, i Pour la veuve cJe Florent Cassart ] Le gouvernement déposera incessamment ^ un projet de loi tendant à l'octroi d'une pen- $ sion de 3,600 fr. en faveur de la veuve de ( Florent Cassart qui fut un des héros de la 1 campagne arabe. ( Retour du substitut Leclercq \ L'« Albertville » qui est attendu à Anvers le 23 mars ramène en Belgique le substitut j Leclercq. Ce magistrat a dû comparaître devant la cour d'appel de Boma qui devait l'entendre au sujet de l'affaire Cambier. On sait que M. I Munck Naur Larsen, appelé également à ' Boma, a succombé à Léopoldville ces temps derniers. O Nos malles Ostende-Douvres Pendant le mois de février dernier, les malles de la ligne Ostende-Douvres ont transporté 5,641 voyageurs (5,169 pendant le mois de février 1913). Pendant les deux premiers mois de l'année en cours, le nom oi e de passagers a atteint 12,486, tandis qu'il était de 11,783 pendant la période correspondante de 1913. O Les meilleurs câbles et fils électriques Le plus grand stock et les plus bas prix. J. G. Hiroux & C°, 7, square de l'Aviation, Bruxelles. s Un joarnal libéral qui en a assez du S. U» pur et simple -—•(**)«—' C'est fë Matin » d'Anvers, numéro du 16 mars. Notre confrère commente un récent article publié par M. Hymans dans une feuille libérale de Bruxelles. Entre parenthèses, le journalisme ne lui réussit guère au leader libéral. A la tribune, et particuliè *> ! rement a la Chambre, il est précis, nerveux. ! animé, coloré, vivant. Dans les journaux, il p8 j est généralement terne comme une de ces ac-u tueïles journées de mars. Prose flasque, sans 58 1 accent, sans mouvement. Si tous les hommes ! qui parlent bien écrivaient comme cela, on j verrait bientôt baisser le prix de l'éloquence. ^ ; Quel journaliste ambitionnerait même les lauriers de Cicéron s'il avait sujet de ( craindre que l'habitude de la tribune ne gla-' çât sa verve et n'appauvrît sa langue?... Y | Mais ce n'est pas la question. Dans son j 1_ { article de la « Chronique », M. Hymans ne j disait pas grand'chose. Dans le commentaire j ,u ! qu'il fait de l'article de M. Hymans, notre j! Lr confrère anversois nous dit aes choses du plus . ^ ; haut intérêt. Dépêchons-nous de le citer, j 1 | Après avoir raillé, non sons esprit, les sem-1 ' c" 1 piternels et invariables meetings, tradition- 1 ? n elles et inutiles assemblées de convaincus, l~ ; dont quelques politiciens libéraux se don-l'n nent le ridicule d'attendre monts et mer- ( Y veilles, le « Matin » plante un cvprès sur la /C fosse au cartel, mort et enterré en 1912 : le j «Le cartel n'existe plus. Sur différents n points du territoire les socialistes l'ont repoussé [e avec une incontestable dignité. Cette attitude, espéronç:le, aidera le parti libéral à se recon-quérir, si ce n'est déjà fait, du moins complètc-" ment. -Inutile donc, à propos du cartel, de revenir à la charge en allant implorer encore ccux a" qui n'en veulent plus. Ce serait s'humilier, humilier le parti avec la quasi certitude de ne recueillir qu'un dédaigneux refus. Il vaut mieux considérer l'équivoque comme ayant pris l" fin et, sans plus s'occuper de ceux qui veulent IS s'y cramponner — il y en a encore — se de-;s , mar.der maintenant ce que va faire le parti 3, I libéral. Un acte d'accusation contre le minis-el : tère ne constitue pas un programme. Et, dans n ; tous les pays du monde, la première chose à •t ! fane quand on veut renverser un gouvernement !S ce ;i]est pas seulement de dire pourquoi mais aussi ce epie l'on compte mettre à la place. • K\-pliquons-nous franchement. Il est de ces CONCESSIONS QUE LA POLITIQUE CAR-TF.LLISTE NOUS AVAIT ARRACHEES MA ! S QUE LES TROIS QUARTS DES LI-BERAUX NE SUBISSAIENT QU'EN FRE- f. MI^SANT. Après la défense nationale devant t,_ ta j-.'elle font trêve, nour nous, tous les débats u d'une autre nature, ce qui doit nous préoccuper : t? iilus, c'est la réforme électorale; car c'est j d'el? ■ que dépendent l'avenir et même l'exis-u j ton du parti. On dirait toujours, quand on ie pc.rl. du suffrage universel en Belgique, que u [ tjipus qui l avons inventé; nous avons ce-3 î'excfupîe d'a\itres pays pour nous 1- gu*vr. La Fronce républicaine a fait du suf-à frage universel une longue expérience et après en avoir reconnu les côtés injustes, néfastes, 1 u elle s'occupe de le MITIGER. La première « : application de ce régime électoral en Italie ' vient d'aboutir à i'FFFONDREMENT, au profit des partis extrêmes de droite et de gauche, » des partis du centre, dés MODÉRÉS qui, dans ce pays, répondent à peu près à ce que sont les ( % libéraux chez nous. Presque partout on voit se ^ dessiner, parmi les ouvriers un mouvement ten-9 dant sinon à répudier le S. U. du moins à séparer leur cause de celle des politiciens qu'il a portés au pouvoir. L'époque incline plutôt à -, la représentation des intérêts. Il y a donc, à , 'V i tout cela, une conclusion. J uj Mais QUE L'ON CESSE DORENAVANT c ÏS ' DE NOUS HARCELER AVEC CETTE QUBS- i r j TION DU SUFFRAGE UNIVERSEL — dont f i il devient impossible de parler sans déclencher 0 aussitôt parmi ses partisans quand même, si 1 l'on n'y met pas l'onction voulue, des périodes ] ineîignées et grandiloquentes sur le thème de f la justice sociale — et discutons-en à notre aise. f On arrivera ainsi plus facilement à s'entenelre ; , quant à l'élaboration d'un programme nette- ' } ment libéral sur la base intangible des institu- ( tions qui depuis 1830 ont fait la prospérité éco- ( ') nomique de la Belg-ique et lui ont assuré le 1 rang qu'elle occupe dans l'estime des nations. » 1 I, Traduction libre : Notre confrère libéral i en a plein le dos, si nous osons ainsi parler, e du suffrage universel pur et simple. Bien f plus, il en a peur, et il le dit franchement. 1 t Observateur fidèle, le « XX0 Siècle » se con- ; tente de noter cette opinion sans en tirer, j , pour le moment, aucune conséquence. 1 Le jubilé , de la Phalange Artistique 3j 'O' s H y avait foule lundi soir, à la Monnaie, 1 - pour assister à la soirée de- gala organisée ] 1 par la Phalange Artistique? à l'occasion du 1 c ! trente-cinquième anniversaire de sa fonda- 1. h tion et du vingt cinquième anniversaire de I , i la présidence de M. Arthur Walkiers. De c , ! hautes personnalités du monde politique et 1 t. artistique honoraient la fête de leur présence 1< - et de nombreuses sociétés étrangères s'y 3 étaient fait représenter. n Le programme, divisé en deux parties, L ) comprenait une audition de la fanfare jubi- p - Iaire et la représentation du « Barbier de - Séyille » par les pensionnaires de la Mon-1 naie. b Pour montrer le degré de perfection au-3 quel on peut arriver, lorsqu'on est poussé par . le seul amour de l'art et le désir désintéressé du beau, la Phalange Artistique avait composé un programme d'œuvres de la plus t grande difficulté technique,compositions ori - ginales ou transcriptions : « Jubelmarsch » 3 (lr® exécution) de Strauwçn, « Concerto ro 1 mantique » de Lecail, fragments d'«Edcnie» (transcription) de Léon Dubois, ■« Invitation à la valse » de Weber, et « Cromwell » (lr< exécution), également de Strauwen, ' L'épreuve a été concluante et l'on a ap k plaudi chaleureusement, en même temps que la vaillance des 150 amateurs qui compo-J sent la Phalange Artistique, des qualités 3 d'ensemble, de justesse, de coloris et d'in- • .terprétation que l'on-n'est en droit de ré-1 clamer que de professionnels aguerris. !^c 8 public a semblé se rendre compte de ce que ae telles exécutions réclament de travail et de préparation longue et minutieuse, car il , en a reporté la plus grande part de mérite l sur le chef, M. J.-Em. Strauwen, qui a été, et ce put justice, longuement acclamé. - « ^ — LE XXe SiÈCL.E tst lu pour sa RUSTilt&IQEJE SPORTIVE somma pour ses • INFORMATIONS Eï SES ARTICLES POLITIQUES ^ i V ET LITTERAIRES M. CALMETTE directeur du « Figaro » ASSASSINÉ PAR NT CAILLAUX femme du ministre des Finances »l ... aire ! <irame effroyable vient de 6e dérouler otre I <^ans Ie.monde peylitique parisien. ivl p]us ' Lundi, à 6 heures du soir, Mme Caillaux, p rter. I ^emme ministre des finances,a frappé de U !eml ; cinq coups de revolver M. Calmette, direc- cl ion- *eur " Figaro ». re cug M. Calmette est mort vers minuit. m Ion' Tel est, en deux lignes, le grave événement le ner que nou^ avons pu signaler sommairement, r la ; , ^ si i u. ua&iuu wttnnciiu ardi; dans notre édition de minuit, et"qui it l'epilogue d'une campagne ardente dont :>us avons suivi les phases diverses. Cette campagne, ii nous faut la.rappeler i deux mots, car elle est toute la genèse du •ame. La genèse du drama Le «Figaro» a<v>ait épousé avec ardeur la .use du cabinet Barthou. Quand M. Louis Lirthou tomba du pouvoir sous les coups de . Oaillaux, le représentant autorisé du imité radical de la rue de Valois, c'est con-e lui que fut dirigée la campagne du « Fi-iro ». Les premières agressions de iM. Calmette i furent pa-s heureuses. H avait accusé . Caillaux d'avoir maquignonné une combi-tison éeiuivoque avec les représentants d'un •ndicat Prieu, et de s'être arrangé de façon liquider cette affame, vieille ae pas mal années, au bénéfice principalement de la ,isse électorale du parti radical, qui devait cueillir une commission de quelques mil- )I1S. En présence des démentis qui lui furent liigés par les intéressés, M. Calmette ne obstina pas. Il songea d'autant moins à le ire qu'il avait bien d'autres griefs à articu-r à charge de M. Caillaux. Ce fut d'a.bord - pour ne citer que les ■incipàux éléments de cette campagne — ilïaire Roctoette. En toutes lettres, M. Cal-ette accusait M. Caillaux d'avoir fait mar-er M. Monis, alors garde des sceaux, et ! s'être servi de lui pour imposer à un pro-reur-général et à un présielent de chambre le mesure dont le résultat immédiat devait re d'assurer au w banquier » Rochette le néfice de la prescription. Puis, et nous touchons ici au drame, ce fut publication, dans le « Figaro » du veneiredi mars, d'une lettre écrite par M. Caillaux. 5 juillet 1901, à une époque 911 il était mi-stre des finances daus le cabinet Waldeck-jusscau ,lettre signée « Ton Jo », dans la-lelle M. Caillaux se flattait d'avoir écrasé mpôt sur le revenu, tout en ayant l'air de défendre. Cette lettre servait étrangement la polé-ique de M. Calmette en ce qu'elle révélait double jeu du ministre. Et la révélation uvait paraître d'autant plus opportune ^ **. m ^ 7 S;f V \ J " M. Joseph Caillaux que précisément M. Caillaux venait de vanter d'être resté fidèle à la ligne de c< duibe qu'il s'était tracée depuis 1901 ! ►<o » —— er A qui cette lettre était-elle adressée t M. Calmette n'a jamais écrit une ligne qui x, pût faire soupçonner (ïuel était son aestina-le taire. Ce fut M. Caillaux lui-même qui se c- chargea, dans \me certaine mesure, d'éclairer cette question en disant, dans un communiqué que rîous avons reprçduit : a Cette it lettre était adressée à une amie. » t, Nous n'en savons pas plus. Cette lettre, dit-on, faisait partie du dossier d'une procédure en divorce, que M. Caillaux avait racheté pour une centaine do mille francs... Mais certaines lettres furent photographiées, et c'est ainsi qu'elles parvinrent au « Figaro ». Comment et pourquoi 'Mme Caillaux a-t-elle songé à se substituer à son mari pour se venger sur M. Calmette de la campagne du « Figaro» ? Sur ce point il se raconte beaucoup de choses... Mais arrivons au fait et suivoos les diverses phases du drame. La tragédie Mme CAILLAUX AU « FIGARO 0 Que Mme Caillaux ait prémédité son forfait, voilà qui ne- peut faire l'ombre d'uo doute et résulte à toute évidence des circonstances mêmes qui l'ont précédé. Elle s'était rendue au «Figaro» lundi, vers 5 heures, alors que M. Calmette n'y était pas encore arrivé. Elle déclara qu'elle l'attendrait. Et, en effet, elle alla s'asseoir dans le salon d'attente. Pendant une longue heure, elle y demeura, attendant avec impatience. Elle avait dit à l'huissier r — Dès que M. Calmette saura qui je suis, il me recevra. Et il n'avait pas insisté davantage, par une discrétion compréhensible. Pourtant, lorsque M. Calmette fut entré " dans la maison, l'huissier alla trouver Mme 10 Caillaux et lui dit : —■ Si vous voulez que 5e vous annonce à >r M. tOalmette, il taudra, madame, que vous 11 me remettiez votre carte. Il ajouta : - Sous enveloppe, si vous voulez. ■ n,.,!.!! -. 1 s w. *mm M™ Joseph Caillaux Alors, elle sortit de son manchon une enveloppe à l'en-tête de la Chambre des dépu-és, et qui renfermait sa carte. L'huissier alla remettre à M. Calmette ;t justement il trouva le directeur du «Figaro» qui sortait du couloir, son chapeau sur a tête, allant à un rendez-vous urgent. H >uvrit l'enveloppe, vit le nom do Mme Cail-aux. et aussitôt décida de la recevoir. Elle entra dans le couloir, accompagnée jar un huissier. Plusieurs rédacteurs la vient, fort calmej debout à côté de M. Cal-nette, qui ouvrit la porte et s'effaça pour aisser passer la visiteuse. LE RECIT DE L'ATTENTAT C'est au '«Figaro» que nous empruntons •e récit : Il a le mérite d'être fait par des ,émoins oculaires, premiers témoins du Irame. M. Calmette prenait congé d'un ami quand >11 lui remit la carte de Mme Caillaux. n éprouva quelque stupeur, mais se borna à jette courte réflexion : — Je ne puis refuser de recevoir une , émme. Et M. Calmette donna ordre qu'on intro-iuisît la visiteuse. « Mme Caillaux,raconte le «Figaro»,s'avan-;ait au même moment, très calme, les deux nains plongées dans un manchon. M. Cal-nette s'effaça pour la laisser passer^ et re-erma la porte de son cabinet derriere lui. \u même moment cinq détonations éclatè-aient. Dès rédacteurs se précipitaient et mouvaient devant M. Calmette, debout, rès pâle, appuyé à un fauteuil, Mme Cail-aux armée cl'un revolver qu'ils lui arra-;haient des mains. ^ Tandis epie Mme Caillaux gagnait le ves-;ibule de la rédaction, en proférant des pa-oles de vengeance incompréhensibles pour ;eux d'entre nous qui survenaient à ce mo-hent,— car le bruit des détonations n'avait ms été perçu aux étages supérieurs de l'hô-;el, — le blessé était étenelu dans un fau- . ieuil et recevait de ses collaborateurs les Dremiers soins, cependant que les médecins < étaient mandés par téléphone et que de la L'UNIQSM DANS L'ACTION VtlMQTIEftflE ANNEE — R° TT —- 1 -U»* AIIMflttflM I MERCREDI 13 MARS 1914

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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