Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 01 Juin. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 18 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/2804x55j8z/
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fcf ANHEE. - Série nouvelle. — N° Ô2f Le ISTmiaéro * lO centimes (S centimes au liront) VENDREDI i» JUIN 1917. ÏEDAClIOS II ADMI.MSTRAT10N 8, Place des Beus-Eeus, 3 PARTS Téléphone : Central 33-C4 I BUREAUX AU HAVRE : 68"% Rue de la Bourse, 28,ct LE HAVRE Téléphone : 64 Beige DIRECTEUR fernand NEURAY LE XXE SIECLE ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois » 7 fr. 50 par trimestre. Angleterre. 2 sh. 6 ci. par mois. » ... 7 sh. 6 d. par trimestre, i Autres pays 3 fr. — par mois d 9 fr— par trimestre. PUBLICITE S'sdresser à l'Administration j du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, paris, \ qui en a le monopole pour Paris. Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris it rt« uifum h «m ♦ -«Ce serait faire injure à nos morts, ce serait soulever contre nous les vivants, que de nous rencontrer sur un terrain neutre, autour du tapis rouge d'uns conférence pacifiste avec les socialistes allemands... » écrivait en segtteetnêsfe 1916 M. Emile Vandervelde 'Au moment où on s'efforce d'aveugler ' l'opinion sur la portée et ie danger des conversations entre des socialistes des pays al-! liés et les émissaires de la Sozialdemo-kratie austro-allemande, il n'est pas inutile de rappeler les manœuvres boches dont les conférences en préparation sont l'abou-tisément et l'attitude prise par les socialistes belges à leur endroit. On se rappelle qu'au début de 1916, M. Camille Huysmans qui avait transporté à La Haye, . . . (censuré) le siège du Bureau socialiste international entama une campagne pour la reprise des relations entre les socialisées des pays de l'Entente et ceux des empires centraux. Malgré des insuccès répétés, M. •Huysmans, chaudement encouragé par les socialistes allemands, poursuivit sa propagande et celle-ci devint si audacieuse que les socialistes belges du pays opprimé jugèrent nécessaire de la désavouer. La question de la reprise des relations (avec les socialistes austro-allemands ayant été mise à l'ordre du jour d'un congrès où devaient être . convoqués .les socialistes de tous les pays alliés, les socialistes belges firent savoir qu'ils ne voulaient pas d'autres représentants à ce congrès que MM. Vandervelde et de Brouckère et ils leur envoyèrent- à la fin de décembre 1918 dès Instructions où on lisait notamment ce paragraphe relatif à la reprise des relations, avec les socialistes boches : Préalablement à toute tentative de rapprochement, le parti ouvrier belge estime que la France et la Belgique devraient t-t're évacuées ; il entend au surplus ne se j 'rencontrer avec des démocrates socialistes allemands que pour leur demander compte de leur attitude : 1° le 4- août 101-i au TP<tard de Vultimatum du ° août et de la violation ctc la neutralité beige ; 2° ah regard des atrocités commises en Belgique contre la population civile sans défense. Il réserve, en outre, -formellement son jugement de Vattitude générale au regard des diverses déclarations de guerre de l 'Autriche et de VAllemagne qui déchaînèrent la catastrophe, ainsi que les conclusions à en tirer- quant à la composition, la forme et Vaction future de l'Internationale.C'était une condamnation formelle de ïoute l'activité internationaliste de M. Huysmans. Ausi, celui-ci dénia-t-il à ce document toute autorité et injuria-t-il comme de simples captialistes les ouvriers socialistes coupables de l'avoir envoyé au Havre du fond de la geôle où ils sont gardés 'baïonnette au canon par les « Kameraden » allemands. M. Vandervelde, au contraire, donna sa parole que ce manifeste représentait bien la manière de voir des socialistes belges opprimés et déclara vouloir y conformer sa conduite. Les organisations socialistes belges de ^'France, d'Angleterre et de Hollande — sauf les garde-corps de M. Huysmans — l'approuvèrent unanimement et le congrès des socialistes alliés lui-même n'ayant pu se réunir, l'idée d'une conférence avec les Boches semblait enterrée quand la Révolution russe vint, on se rappelle comment, lui rendre vie. Les jugements successifs de M. Vantïeryelde sur la Conférence de Stockholm M. Camille Huysmans transmit aux socialiste*» des pays belligérants et neutres une invitation de quelques socialistes hollandais germanophiles à se rendre à Stockholm pour y travailler à la paix. M. Vandervelde protesta, déclarant que cette convocation était aussi irrégulière qu'inopportune et il fit savoir qu'il n'irait pas à Stockholm. Etant parti pour Pétrograde, M. Vanidervelde tint à ce qu'on ne se méprît pas sur le but de son voyage et le 3 mai, à son passage à Londres, il répétait formellement qu'il n'irait pas à Stockholm, le président du Bureau international socialiste, ni les deux autres membres permanents du Comité exécutif, les députés belges Anseele et Bertrand, n'ayant été consultés. Le !2 mai, M. Vandervelde est à Christiania. Il déclare encore ce jour-là au correspondant particulier du Matin de Paris erpe la convocation de la conférence de Stockholm est absolument irréguîière, les socialistes hollandais s'étant substitués sans aucun droit au Bureau international socialiste de Bruxelles. Mais le 14 mai, M. Vandervelde est à Stockholm, il y retrouve M Camille Huysmans accouru de Hollande pour organiser d'embrassade générale. Et, mystère de 'a religion internationaliste, M. Huysmans (démontre en quelques instants au président du Bureau international socialiste qu'il n'a proféré qu'hérésies sur les conditions où rette fameuse conférence avait été organisée. En effet, le même jour, M. Vande.r-vèlde déclare au correspondant de la Daily fhronicle crue les explications qui lui ont tëté fournies sur l'action de MM. Troelstra 'et Van Kol l'ont complètement satisfait et qu'en vérité il n'y a rien de nlus régulier que la convocation de la Conférence de Stockholm. Cependant, pour se conformer 'au mandat qu'il a reçu des socialistes de Belgique occupée, il ne participera, pas à la dite conférence. Et M. Vandervelde re part pour Pétrograde où il prononce des discours fort applaudis. A-t-il essayé de détourner les socialistes russes d'aller à Stockholm ? C'est possible, mais nous n'en savons rieti. Tout ce que nous savons, c'est que de Pétrograde M. Vandervelde a envoyé aux socialistes français un télégramme où il a trouvé le moyen de dire qu'il se conformerait à la volonté des socialistes belges en n'allant pas à Stockholm et d'engager les socialistes dés autres pays alliés à s'y rendre... Dans le Matin du *31 mai, le député Auriol, un des auteurs de la résolution votée par les socialistes français a confirmé que les exhortations de M. Vandervelde avaient été pour beaucoup dans la décision prise d'aller à Stockholm. I.YanderveMe lui-même a dénoncé la danger de conWrc-ees comme celle de Stockholm Nous n'avons cependant à en appeler qu'au témoignage de M. Vonderwelde lui- , même pour établir l'inutilité et le danger des palabres que M. Camille Huysmans organise à Stockholm et dont les socialistes Russes veulent ensuite une seconde édi- ' tion. C'est M. Emile Vanderwelde qui écrivait en septembre 1916 à M. Emile Chau-iielon, rédacteur en chel' du Progrès de Loir-et-Cherî feuille Zimmerwaldienne, une lettre énergique pour lui démontrer l'inanité des raisons invoquées en faveur d'une réunion de l'Internationale socialiste.De cette lettre publiée dans le Journal 'les Débats du 28 septembre 191G et reproduite par le XX* Siècle le 20 octobre suivant, i .puelons un passe ,<o particulièrement élpqùeht : Je suppose que nous soyons tous réu- i nis, les dèlèrjïiès des pays neutres comme des pays belligérants, dans quelque lo- ■ cal de fortune, puisque le Bureau socialiste international ne pourrait se réunir \ au lieu habituel de ses séances, faute d'y ] le autorisé pa,r M. le général van Bis- ( ïing, gouverneur général de la Belgique :■nvahie. Je suppose, enfin, JE FAIS UN EF- i "OBT POUB SVPPOSEB, que nous, les | Belges, les Français, les Busses, nous ( tous sentions capables de délibérer calme- , nent avec les délégués de la majorité so- < •ialiste allemande, autrichienne et bul-]are,PENDANT QUE LE CANON TONNE, , PENDANT: QUE NOS CAMABADES SE BATTENT, PENDANT QUE, DANS LES , DEPARTEMENTS DU NORD OU EN i BELGIQUE, ON DEPORTE, POUR LES , "ONTBAINDBE A TRAVAILLER DANS ] '.'INTERET DE L'ENNEMI, DES MIL-LIERS DE PBOLETAIBES. Eh bien, que sortirait-il, que pourrait-il j • ortir de pareille délibération ? RIEN, sinon un vote de majorité con- j ire minorité qui constaterait ce fait, évi-'lent ppr lui-même, que les socialistes des t iays de l'Entente, appuyés par une partie des socialistes neutres, sont plus nom- t breux que les socialistes austro-allemands, ; ■ppuyés par d'autres neutres ; ou. bien ce j jui serait pis, un semblant d'unanimité , qui, s'efforçant de concilier des points de j rue irréconciliables, n'aboutirait qu'à DES RESOLUTIONS EQUIVOQUES. Or, < nous luttons pour notre existence même , •omme peuples libres : NOUS AVONS BE ; S'OIN DE TOUTES NOS ENERGIES NOUS NE POUVONS «tSQVF.R, POUB j LE PLUS GBAND PERIL DE NOTI IUSTE CAUSE D'ENhli l rjR NOTRE EF- i !?OBT DE LEGITIME DEFENSE, DE DE- ' TENDRE LE RESSORT DE NOS ENEB- ) GIES. Aussi, plus j'y pense, et ai-je besoin de < le dire, je ne cesse d'g penser, mon cher J zitoyen, plus je suis convaincu que si nous , voulons conserver l'Internationale, si nous c ooulons que demain, comme hier, elle soit ?t reste le grand, le suprême espoir du arolétariat, il faut éviter que par des ten-'.atives prématurées, par des démarches condamnées d'avance à un échec fatal, nous ne risquions de la compromettre et 'a discréditer. Je vous le dis en vérité, AUSSI LONGTEMPS QUE DES SOCIALISTES ALLE- , MANDS MONTERONT LA GARDE I)E- i VANT NOS MAISONS DU PEUPLE DE a LILLE ET DE BRUXELLES, QUE DES <= MILLIONS DE NOS COMPATRIOTES SOUFFRIRONT DE LA FAIM DANS LES 3 REGIONS OCCUPEES, QUE, SUR LES c CHAMPS DE BATAILLE LE MEILLEUR 6 DE NOTRE SANC, COULERA POUR LA a DEFENSE DU DROIT ET DES LIBER- g TS DE L'EUROPE, CE SERAIT FAIBE v ÎNJUBE A NOS MORTS, CE SEBAIT i SOULEVER CONTBE NOUS LES VI- e VANTS QUE DE NOUS BENCONTBEB SUR UN TERRAIN NEUTRE- AUTOUR Y DU TAPIS ROUGE D'UNE CONFEREN- r "E PACIFISTE, AVEC CEUX QUI, EN t VOTANT, ONT ASSUME ET ASSUMENT i DANS LA POLITIQUE D'AGRESSION ET v DE VIOLENCE DES MONARCHIES CEN- d TBALES LEUR PART DE RESPONSABI- e LITE.. s Voilà ce qu'écrivait M. Vandervelde on n septembre 1910. Qu'y a-t-il de changé de- 1' "mis ? Les Allemands ne sont-ils plus à Bruxelles et à Lille ? N'affament-ils plus " los populations ? Ne déportent-ils plus nos Mivriers ? Les socialistes allemands ne sou- a :iennent-ils Elus leur Kaiser 1 F Gomieit l'Alleispe travaillé AU SUCCÈS de la manœuvre de Stockholm L'Echo de Paris remarque très justement, que pendant qu'on s'efforce d affaiblir-la résolution des peuples alliés, ie gouvernement allemand s'attache, lui, à galvaniser l'opinion publique de l'empire pour pouvoir appuyer sur elle ses négociations de paix et assurer quand même l'hégémonie de l'Allemagne en Europe. Et notre confrère souligne un fait qui s'est passé après la publication de l'article du Fremdenblatt, répudiant, au nom du gouvernement de Vienne, toute annexion et indemnité, et après le voyage à Vienne du comte Hertling, premier ministre bavarois. La Bayerische States Zeitung, organe de rc d?mier, a anoncé que, dans le futur traité de paix, les indemnités nécessaires à l'Aile magne, pourraient être remplacées par des livraisons de matières premières à bas prix, par l'octroi à l'Allemagne du-régime commercial dont elle jouissait avent la guerre, par ti^es concessions, par La remise , des navires confisqués et des colonies saisies. Le 11 mai, la Koelnische Volkszeitung a appris de Munich que l'article avait, été transmis au journal bavarois par La Neue Preus. sische Korrespondenz, « qui est certainement inspirée. » Tous ceux qui ont éCudié la politique allemande des dernières annôes n'en douteront pas ; .l'Allemagne qui veut nous faire accepter la paix, pense à nous offrir des évacuations territoriales, preuves magnifiques de sa modération. Mais, dans la course aux matières premières qui suivra la fin des hostilités, elle entend- être servie hors tour et hors part. Elle veut que ses marchandises occupent immédiatement le territoire que ses soldats auront abandonné et comme avant l'a guerre, sou© l'impulsion d'une véritable dictature économique, reprennent la conquête du. mon- 11 n'est pas besoin de réfléchir' beaucoup1 pour \»ir que ce sont encore les ouvriers des pays alliés qui paieraient les frais de 'cette combinaison. Scheideaann ne vent pas d annexions... mais des rectifications raisonnables de frontières! f^ndte^ 31 mai. On télégraphie de Copenhague au Times : Les délégués du parti socialiste minoritaire allemand et ceux des Trades Unions, sont arrivés à Copenhague, hier soir, en route pour Stockholm. Ils ont été reçus à la gare par MM. Scheidemann et Sasse-bdth et par les représentants des partis socialistes danois et suédois. M. Scheidemann a déclaré que les socialistes aile mands avaient toujours tendu la main à la démocratie sociale internationale et que maintenant les perspectives d'une entente entre les groupes socialistes étaient beaucoup plus favorables. Il a émis Vçspoiir que les socialistes anglais seraient également représentés à Stockholm. 'Les socialistes allemands interrogés par des rédacteurs du PoLiti-ken et du Social Democraten se sont montrés très réservés sur les perspectives d'une paix possible et sur les conditions auxquelles elle pourrait être conclue. Scheidemann a exprimé Vespoir qu'une base pour des négociations ■utiles -serait établie à la conférence de Stockholm. « La paix viendra, â-t-il dit, lorsque tous' les gouvernements belligé-rdnts sêroni. décidés à adopter le programme de paix sans-annexions ni indtm-nilés. des révolutionnaires russes, programme également approuvé par les socialistes a" mands. CETTE FORMULE, D'AILLEUBN'EXCLUANT PAS UNE RECTIFICATl N RAISONNABLE DE FRONTIÈRE. » Il est évident, toutefois, que LES SOCIALISTES ALLEMANDS SONT TRÈS DESIREUX DE FAIRE ADOPTER A LURS COLLÈGUES DANOIS L'IDEE QUE L'ALSACE ET LA LORRAINE SONT D'ANCIENNES PROVINCES ALLEMANDES ET QU'ELLES SONT LIEES A L'ALLEMAGNE PAR TANT DE LIENS ECONOMIQUES QU'UNE NOUVELLE SEPA-BA TION EST PRESQUE IMPOSSIBLE. Le comité exéuetif de la conférence de Stockholm a télégraphié à M. Wilson pour lui demander d'accorder leurs passeports aux représentants des socialistes américains.Les exploits des agents de la paix allemande Stockholm, 30 mai. Le Dagens Nyheter publie des révélations sur les intrigues menées par les agents allemands à Stockholm, dans le but de troubler l'opinion russe. C'est ainsi, par exemple, qu'un nommé Joseph Klein attendait à la gare centrale de Stockholm les Russes qui rentraient dans leur pays, parfois même il montait avec eux dans le train pour les accompagner jusqu'à Upsalct. Au cours de la conversation, Klein ehgàgfeait fortement ses interlocuteurs à soutenir l'action de Lénine et les principes de la paix à tout prix. Ces jours derniers, Klein s'adressa, par hasard, au socialiste russe BeJinkcv qui rentrait de Paris. Il lui demanda d'emporter en Russie divers objets portant des inscriptions séditieuses, et lui offrit même une somme importante pour organiser la destruction de l'imprimerie de la Rietck et l'enlèvemenit de l'ambassadeur anglais sir Buchanan. Mais 'Beîinkov refusa im rnédiatement ces propositions et dénonça l'agent provocateur. — — Une dépêche de Posen au Lokal Anzei?er annonce la mort du chanteur polonais FdoaukCde Reszké. La firajleJatallle LES ITALIENS itÊmfflïmcomMTAps ENNEMIES LES ALLEMANDS mmw uns mmi ûffeme DANS L'OUEST COMMUNIQUE ETAL!EN Rome, 31 mai. Sur le front du Trentin et de Camie, des pluies abondantes et un brouillard épais ont entravé, dans la .journée d'hier, l'activité de l'artillerie, mais ont favorisér par contre, les opérations de patroui lles. Dans la nuit du 29 au 30 mai, au nord de Sella-Tonale, l'ennemi a tenté d'enlever par une attaque de surprise deux de nos postes avancés à Punta di Albiolo, lïiais il a été aperçu à temps et repoussé. Sur les pentes septentrionales du mont Pizzul-Pama, en Carnie• et dans la haute vallée du torrent de Racconela, dans le Fcllo, deux tentatives ennemies contre nos lignes ont complètement échoué. Sur le front des Alpes Juliennes, notre artillerie a répondu efficacement aux tirs répétés des Autrichiens et les hardies pointes de nos patrouilles ont provoqué plusieurs fois l'alerte dans les lignes ennemies.Dans la zone du Vodice, nos troupes ont dispersé des forces ennemies qui se préparaient à l'attaque. COMMUNIQUES FRANÇAIS 14 heures. En Champagne, Vennemi a tenté, au cours de la nuit, sur plusieurs points de notre front, de vives attaques, précédées de bombardements violents par obus toxiques et de gros calibres. Au nord-ouest d'Auberive et sur le moyit Blond, toutes les tentatives ont été arrêtées par nos feiLX. L'effort des Allemands s'est porté parti-culèierment sur nos positions du Téton. du Casque et du Mont-Haut qu'ils ont attaquées à quatre reprises différentes avec un extrême acharnement. La lutte, qui a commencé vers detxx heures-, s'est pfotongê'e' jusqu'au 'jour. Brisées par ngs feux cru refoulées à la baïonnette, les vagues d'assaut ennemies ont dû, chaque fois, réfluer en désordre vers leurs tranchées de départ, après avoir subi des pertes élevées. Sur un seul point du front attùqué, au nord-est du mont Haut, des fractions ennemies ont pris pied dans quelques éléments avancés. Nous avons fait un certain nombre de prisonniers, dont deux officiers. Sur la rive gauche de la Meuse, la lutte d'artillerie a été assez vive dans la région de la cqte 304. Deux coups de main ennemis ont complètement échoués, 23 heures. Actions d'arliller'e assez vives dans les régions de Vauxaillpn-jLaffaux et au nord-ouest de Reims. Dans la région de la cote 108 Isud de Bcrry-au-Bac), l'ennemi, après avoir fait jouer plusieurs Imines a occupé quelques éléments de tranchées bouleversées par l'explosion. En Champagne, une contre-attaque menée avec vigueur a rejeté l'ennemi des ooints oÇl il avait pris p\ed la nuit derrière au nord-est du Mont-Haut. Notre li-pie est intégralement rétablie. Journée calme partout, ailleurs. Dans la journée du 30 mai, cinq avions illemands ont été abattus par nos pilotes. D'après de nouveaux renseignements cl'au-\rse appareils ennemis signalés les jours précédents comme endommagés ont été réellement abattus. COMMUNIQUES BRITANNIQUES 12 fî. 30. Un raid allemand a été repoussé ce main au sud d'Armentières. Nous avons fait in certain nombre de prisonniers. L'ar-illerie a montré de l'activité de part et Vautre au cours de la nuit vers Bullecourt 't sur la vive droite de la Scarpe. 19 heures. Aucun événement important à signaler lu cours de la journée. en dehors de l'ac-ivité des de'ux artilleries en divers points lu front. Hier, deux aéroplanes allemands ont été •ontraints d'atterrir désemparés. Un des lôtres n'est pas rentré. COMMUNIQUE BELGE Luttes de bombes et de grenades parti-ulièremenl vives vers Steenstraete et la liaison du Passeur. Devant Dixmude,diuel l'artillerie inténse. Canonnade habituelle ur le reéte du front, JNE NOUVELLE OFTENSïVE SUR LE FRONT OCC8DENTAL Londres, 31 mai. On télégraphie de Rotterdam au Daily rclegraph : Depuis quelques jours, la presse alle-nande prépare 1e public à envisager une eprise de la lutte, sur une vaste échelle, ur le front occidental où,, assure-t-elle. es puissances de l'Entente accumulent de touvelles et importantes forces en hom-nes et etn munitions. Les journaux d'Outre-Rhin ont reçu l'as-urance que l'état-major général allemand >rend des mesures en vue de parer aux touvelles attaques que l'on suppose à la cille d'être déclenchées par les armées ol-iées. il victoire fes îronies belges a Ifripg orientale alternant ÏS » -» C'est îa nuit du 22 au 2? mai que nos soldats ent capturé le commandant allemand (Communiqué officiel du Ministère belge des Colonies) VN CONTINGENT DE TROUPES COLONIALES BELGES S'EST JOINT AUX FORCES BRITANNIQUES OPERANT CONTRE LES DERNIERS ELEMENTS DE RESISTANCE ENNEMIE, DANS LE SUD DE L'AFRIQUE ORIENTALE ALLEMANDE. LES TROUPES BELGES MARCHANT EN PLUSIEURS COLONNES ONT ATTEINT LA ZONE ACTUELLE DES OPERATIONS ET ONT PRIS CONTACT AVEC L'ENNEMI A VINGT KILOMETRES AU SUD DE K A LU LA. DANS LA NUIT DU 22 AU' 23 'MAI, UNE PATROUILLE DU 6e 5.4-TAILLON A FAIT PRISONNIER I.E MAJOR WINTGENS, QUI COMMANDAIT LES TROUPES ALLEMANDES DANS LE NORD-OUEST; DELA COLONIE AU MOMENT DE L'OFFENSIVE BELGE EN 1916. s Le communiqué du Ministère des Colonies attire à nouveau notre attention sur - les opérations qui se déroulent dans l'Est » Africain. Ce bulletin, lu à la suite du com-J muniqué du War Office publié la veille - montre l'efficace liaison entre les colonnes • britanniques et belges. On se souvient que, en septembre dernier, après la conquête die ^ toute la partie nord de la coilonie aileman-' de ; après l'occupation de la capitale de . guerre Tabora et de la ligne de chemin de fer Tabpra-Keigoma* le rôle de l'armée coloniale belge était considéré comme terminé.f Des groupements allemands successive-? ment chassés diu Ruanda, de l'Urundi, du ' Koukoîa, de Kigoma et de Tabora, s'étaient " retirés vers le sud-est et gagnaient la zone f d'opérations le long du fleuve Rudijidji. ' En mars dernier, la saison des pluies qui durant six mois avait paralysé tout - mouvement important, touchant à sa fin, ! une colonne ennemie, sous les ordres du - major Wintgens, parvint à quitter cette ; région où elle s'était reformée ; elle se dirigea d'abord vers la poinî sud-est du lac ■ TanganiUa, traîna em-u^e Ja région du 'lac Rukwa, 1)ù etle'fr&tftra' tm'e gfaTiue ! activité. Dès lors; le plan nouveau de l'en-i nemi semblait se dégager. Il ne pouvait ' songer à livrer une bataille définitive aux ' troupes britanniques ; bientôt, l'encerclement stratégique des Anglais qui mainte- - nait le gros de ses forces dans la région ■ de la Rudjidji allait devenir un encercle ment tactique et, par conséquent, le dernier centre de résistance. Pour rester erj^ campagne le pli: temps possible, les Allemands de l'E cain se sont efforcés de foi-mer des nés très mobiles qui devaient parc< pays sans accepter le combat, dam de donner l'illusion d'une prolonga la résistance. Devant cette situatic velle, le gouvernement belge,' à la d du gouvernement britannique, dé nouvelle intervention d'un contin: t/oupes coloniales belles. Le lieu colonel Huyghe a été enargé du cc dement de nos colonnes. Celles-ci er immédiatement en contact avec l'< Le premier ré&u/ltat en est enrp^ist: le communiqué que nous reproduis dessus. (KaluLa est à 100 kilomè Tabora) Le major Wintgens. -fait prisonn nos troupes, s'était révélé dans la d'Afrique comme un chef d'une réj leur. Il pouvait être considéré comm de la résistance de 1a colonie all< et sa capture est un des plus rude que l'on puisse porter au prestige neïni, oomine ou moral, de ses troui " "PrAnc'iûiTr marche /ers'ISTud, les' belges ne tarderont pas à aborder te aux de Mahenge, laissant loin t elles les territoires conquis en 1! comme on le sait, une administrât] visoire belge a été installée sous ; commandement du commissaire rc général Malfeyt. Lft CRISE RUSSE! LE DANGER GREC l'amiral Kollchak donne à ses compatriotes de sérieux avertissements Le Times a reçu de son correspondant à Odessa, des détails complémentaires sur les importantes déclarations faite par l'amiral Koltchak .devant le « Comité de l'armée, da la flotte «t des ouvriers » de Sébastopol. La Russie dit l'amiral Koltchal;, se trouve face à face 'avec la dissolution et la destruction de sa puissance militaire a-u moment on la destinée du monde civilisé va se décider par les armes et par les armes seules. On a fait des appels répétés au peuple pour étaolir une (iiseipline nouvelle basée sur le sentiment du devoir est du patriotisme, mais dans de très nombreux cas ces appels ont été sans efficacité Quelques .unités maintiennent leur valeur combative, et même à un haut degré ; mais le moral d'une grand.» partie de l'armee a baissé déplorablement. Les états-major» ont été désorganisés par la retraite forcte de norn-ln-eux oficisrs expérimentés, dont les meilleurs cherchent actuellement une affectation {'tns les armées des alliés. Non seulement la désertion, ma's la pratique grandissante de fraternisation avec l'ennemi fait présager M'en des déboires dans l'avenir. L'espou-qu'une propagande révolutionnaire se répandra en Allemagne et en Autriche par de semblables moyen? est puéril et serai; abandonne par ses fauteurs, s'ils savaient seulement combien Allemands ont de mépris et d-, dérision pour les défenseurs d'un tel pro "ramme On est unanime à reconnaître les excellents résultats de la révolution, mais si le désordre temporaire' devait, se transformer e;i une désorganisation chronique, l'existence même de la Russie libre serait menacée; Examinant une opinion accréditée dans certains milieux et d'après laquelle la Révolution russe a en une . répercussion non seulement sur les affaires internes du pays mais aussi sur la politique extérieure de certaines Puissances, l'amiral déclare qu'on a exagéré cette influence, et que, en tous Cas, elle a été annulée par la guerre universelle,qui oblige les peuples de toutes les Puissances belligérantes à se serrer autour de leur gouvernement avec l'unique objectif de la Victoire ; la guerre est pour le monde entier, un événement plus important que la Révolution russe. Bien que ce fait froisse l'amour-propre de quelques personnes, il né faut pas s'y arrêter. La Russie doit toute son attention à la guerre ; pour elle il s'impose de renvoyer jusqu'à sa conclusion, la discussion des questions internationales comme celle de la plupart des réformes intérieures. « On m'a dit à Petrograd, ajouta l'amiral, qu'au cours d'une démonstration contre le gouvernement, l'une des bannières arborées par la foule portait l'inscription « Vive l'Allemagne ». 11 est possible qu'une abomination pareille ait existé ; l'inscription, néanmoins, était une bévue, révé-lont bien les projets de ses auteurs. » M. Venizélos repousse toute récojieiiiation avec le roi Constantin -De mauvais coups à redouter Londres, 31 mal. Le correspondant du Times à Saloniquê * a interviewé M. Venizelos et les membres . de-son gouvernement. M. Veniz&los lui a ° déclaré : « Je rejette fermement, sans examen el définitivement toute idée de réconciliation s entre nous et le roi Constantin, le violateur de notre Constitution, le traître envers la , Serbie, et qui n'est plus aujourd'hui qu'un a chef de parti. Entre nous et lui il y a un r abîme. » ; L'amiral Condouriotis : « Le roi Coïù-| tantin et sa dynastie ? Je serais le premie r à partir contre lui avec mes vaisseaux et' ; mes marins. » ? M. Averoff résume l'opinion des autres I membres des clés ministères comme suit : « La seule, la plus importante chose est 1 que la dynastie de Constantin soit, comme J les Turcs expulsés de Grèce avec « sacs et J. bagages ». Le même correspondant an-r nonce l'imminence de la récolte dans la _ riche province de Thessalie. Or le roi Cons-- tantin s'apprête à la réquisitionner ; il é pourrait ainsi ravitailler son armée et ten-1 ter de la faire sortir du Péloponèse, ce que L le manque de provisions a empêché jus-.. qu'aujourd'hui. D'autre part la Macédoine 1 et les îles libérées qui combattent avec r nous retirent annuellement, leur alimenta* i tion des récoltes de Thessalie, et les laisser à Constantin c'est priver de pain les Grecs ralliés et permettre au. roi de créer un régime de surabondance-pour les territoi-» res qui lui sont soumis. Le prestige des alliés* recevrait un coup mortel si cette ïJoli< tique était adoptée. DEUX OFFICIERS ANGLAIS POIGNARDÉS A ATHÈNES Athènes, 30 mai. — Ce matin, sur ïq plage de Phalère, les lieutenants de vaisseau anglais Campbell et Burns ont été' frappés à coups de couteau par un individu nommé Cavourokos. exerçant le mé< tier de tailleur. Le lieutenant Burns, quoique grièvement blessé, n'est pas dans un état désespéré» Le lieutenant Campbell n'a été que légè--rement touché. Tous deux ont été transportés aussitôt à la clinique du professeui GGeroulanos. L'agresseur a été immédiatement arrêté. vt/vwv- ■ - — Mardi, les gouverneurs militaires de plu sieurs provinces chinoises se. sont déclarés indépendants du gouvernement centrai et or de m/m dé la dissolution du Parlement,

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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