Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1477 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1916, 13 Août. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/nz80k27j9n/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

F 3° ANNEE. — Série aouvelle.—N«643 r .iÊBSSÊgWfflto. «w BÊDACïION & ADMINISTRATION 2gtori rî8 la Baarss— LE S19RB TÉLÉ PHO NE:n'64 BELGE BUREAUX A PARIS : 33. tue Jean-Jacques-Rousseau, 33 -—no*——— LONDON OFFICE» 21. PANTON STHEET leicester Square, S. V. Eirectssr : fÔÛR mut 10 cent, le ^î° LE XXE SIÈCLE abonnements MRH..M. 2fr,BO par moi* * .«»»*. 7f«v60 par JUJOUtM*»— 2 «h. 6 d. par mois » m 1 sb. 8-d. par triât eau» Aotrau paj*. 3fr. — par mois » « atr. — par triiuaKM publicité »8ss«fl l'Administrai œtoâ Z>* petites annonces sont ègahamKM reçue* à la Société Snropésase Mi Publicité, tO, i-t*e de la VlcUnn, Pttrifr gui en a le monopole pour Péris. S cent, au front wmm&im —a™————» Quotidien belae r>araissant au Havre et à Paris L'Espagne et la guerre —»Ot —— i Csnat tes mis u\ spisé : itii! Eaipisae fe prn iati la pràiasÉ f. ~°~ I[Correspondance particulière du XXe Siècle.': | Madrid, le 8 août. Les Allemands se sont ingéniés à multiplier aiu service dte leur cause les appoints que, dès le début, ils ont trouves dans lfc péninsule. Ils comprirent vite que, surtou dans la rédaction des petite journaux d* ;proviince, l'affaire importante est d'avoir d( !la copie intéressante et gratuite. Ils insti i tuèrent, je ne sais où, mie agence chargée ide rédii-ger pour tous les quotidiens espa Ignols nè feuille bi ou tri-hebdomadaire, im (primée d'un seul côté. Ils y mettaient à leu; ipoint de vue les nouvelles de la guerre 'exaltent l'Allemagne et dénigrant les Alliés ri! n'y a pas, en province, de journal plu< ou moins germanophile qui n'ait reprodui .pîiiewsement et en bonne place les commiuni !q.uiés, longs parfois de plusieurs colonnes ISoyez d'ailleurs certains qu'ils sawaien .'payer, en annonces ou autrement, ces in [sériions gratuites, tandis que les Allie! | s'imaginaient qute les journaux devaient in sérer gratis leurs communications, poux J'amour de la vérité. Ainsi, peu à peu, s'es ' réalisée 3'intoxlcaitkm, des Espagnols, sur [tout des catholiques. Les Allemands, depuis quelque temps jont perfectionné le système. J'attire l'atten . tioîi des journalistes alliés sur ce point Armée de lunettes et de ciseaux teutons, il épluchent dans leurs publications les signe ,de mécontentement ou de lassitude, ce qu'os 'écrit en leur faveur dans les pays neutres !en France, en Angleterre ou en Russie, e îe publient sans aucun commentaire, sou le titre de Notas de la Guerra très courts et d'autant plus impressionnantes. Pour 1 France, le journaliste le plus insidieusemerj exploit^ est M. Citemtenceau. r * & * Les Allemands ne se sont pas contenté de se faire une alliée de la paresse, en er (voyant a.ux journaux de la copie prête e I payée ; ils ont publié des tracts. Un prêtr i espagnol éçrivadt-il quelques pages en lec honneur, vite ils les éditaient à des millier (Tfexemplaiires. J'ai Stous les yeux deux d ' Ce» tracts, imprimés par la librairie de Hej der. à Fiibourgen-Brasgau. L'un est sign par le chanoine RuibaL, de l'église métrop< .Sterne de Saint-Jacques-de-Compostell* ,C'est un péam en deux cents lignes en l'hor neur de la science^allemande, aussi élevé ■au-dessus de la science des Alliés que: ] iGaurisant/kar peut l'être au-dessus d'un .taupinière andalouse. Un enfant, voyai jpour la première fois un éléphant, n'a pa :'m autre ton. Le deuxième tract, de quim jpages in-8®, est intitulé : « La lutte des pui: .sances centrales, par un prêtre d'un Et? ; neutre ». L'auteur est anonyme. Il écrit « Dans cette guerre, la maçonnerie est d [côté des Alliés » et autres niaiseries d :mêm£ calibre, visant à impressionner h cathodiques ses compatriotes. Les jrnands oat répandu' à profusion une auti I brochure épaisse et lôurdte : « Alexnani ,ante el raundo », monument de puffisme < tîe déficit psychologique. Elle mériterait ur étude à part et on pourrait l'intituler iron quement : k La finesse d'un peuple ». I publient aussi une revue mensuelle. Germi lmia, et un hebdomadaire, El Heraldo gerrm mico. * • * * I Quand les alliés et les Français en pari jOulier se décidèrent à la propagande, k Allemands- vi rent son côté faible. On faisa I appel à la fraternité de race, à la cheval ■rie, à l'esprit de justice du peuple espagni pour le convaincre du bon droit des allié (C'était tout et ce n'était pas assez. Les A i-emands s'adressant non à des partis et des groupes, mais à la nation, se mirent [flatter son amour-propre. Les journaux, d< esclaves à tout faire, des cartes postale ides illustrés leur montrèrent l'Angleterre Gibraltar, comme une épine cruelle dar jsâ_ chair, l'empêchant dé fortifier je r sais plus quelles côtes • la France ne li laissant au nord de l'Africtue qu'un mai jva/is morceau du Maroc. L'Allemagne vi .tari eu se, cette situation humiliée chang ;rait. Elle lui rendrait Gibraltar et la gare dte la Méditerranée ; elle lui donnerait ne .seulement le Maroc français, mais l'Aigu 'rie ©t la Tunisie, ."ieux que cela, elle l'h norera.it de sa protection et de son allianc J'ai souvenance d'une » interview » publi< [par « El Debate » de Madrid, où un horl ger tudesque, un certain Copoel. prometta [tout de po, ces aubaines au bon peuple e iPagnol.. Ayant vu ce jour-là M. Dato, 'lui dis ou'il ne devait plus être en peine si la grandeur future de l'Espagne,, puisqu'u horloger s'en portait garant. Il me répo] j dit d'un sourire désenchanté devant ci extravagances de la bêtise humaine. , Ce mouvement de promesses à outram p coïncidé avec le mot d'ordre contre l'A . gteterre donné par l'Allemagne à la presi domestiquée Au début de la guerre, 1 journaux carlistes et germanophiles avarie couvert la France des plus viles injure C'était, à les entendre, la bête puante qu j fallait achever. Brusquement l'attitude g£ Uophobe se modifia. On devint presque fia teur et doucereux à son égard. Mella ds gna dire dans un discours qu'il l'admira j— Ah, je vous assure, que ni lui ni i i presse ne l'admiraient au début de la gue i re ! — En même temps il accablait l'Angl terre d'une avalanche, de mots grossiers de menaces. Les journaux amplifièrent e core. La patience et l'endurance de l'ai bassade britannique m'étonnèrent. Il i s'agissait il est vrai, que d'un coup de pii d'âne. A cette heure, une haine profond vjvace. anime tous les germanophiles esp gnols contre l'Angleterre. Elle est la « Ca :thage à détruire ». Le=> Allemand,s ont o tenu que beaucoup d'Espa.cnols la vega dent comme la rausp. responsable de to leurs malheurs. 11 est si commode de fra per la poitrine des autres pour n'avoir p à frapper la sienne... Cependant la har de l'Angleterre pâlissait auprès de-, la hai attisée oar l'Allemagne contre l'Italie i moment "où celle-ci entra en guerre à et des Alliés. Luis Mcîina 4 S LES DEPORTATIONS DU NORD —}>0«—i La protestation du Pape contre la barbarie allemande »0K t On écrit de Rome à la « Gazette de Lau sanne » (n° du 11 août) : « Un organe du Vatican, le « Corrieri d'Italia >►, vient de confirmer officiellemen la nouvelle, qui1 circulait déjà depuis quel ques jours, de l'intervention du pape ei faveur des populations françaises dépor té es des départements envahis. Vous n ! sauriez croire le sentiment de réprobatioi et d'horreur- qu'a provoqué ici la conduit des autorités allemandes. L'Allemagn* 'm continue ainsi à fouler aux pieds le droi ' des gens avec une impudence sans pareil ! le tv à se mettre d'elle-même au ban de nations civilisées. Dans le Sacré-Coïlège c ' au Vatican même, les procédés du gouyei ; nement de Berlin suscitent l'indignatioi l générale. Les personnages ecclésiastique " les plus favorables à la cause allemand ne sont pas les moins ardents à manife; ■ ter leur désapprobation. Dès que Je pap a eu connaissance des déportations, [ s'est empressé de faire entendre une pre ' testation énergique par l'intermédiaire cl " ministre de Prusse résidant à Lugano. O parle même d'un télégramme conçu en tei mes assez vifs que Benoit XV aurait adres " sé à Guillaume II pour lui signifier l'hoi reur produite ici par des procédés emprui ' tés aux pires époques de barbarie. L'Alh " magne avait conservé des sympathies dar certains cercles ecclésiastiques ; elles n'osi ^ ront plus désormais s'afficher. Le gouve: 3 nement de Berlin est parvenu ainsi à s'; 1 liéner complètement les rares partisar ; qu'il conservait encore en Italie. ' » Depuis la violation de la neutrali' 3 belge et les atrocités .commises en Bel s 3 que, rien n'a plus desservi la cause ail 1 mande que les déportations du nord de 1 t France, car elles démontrent d'une façc irréfutable que l'Allemagne a une conce tion « sui generis » des lois de la guen et que cette conception est en contnadi _ tion formelle avec* les grands principe î d'humanité dont s'honorait jusqu'à ce joi p notre Civilisation chrétienne. Ainsi s'exp] r que la prompte et énergique interventic „ du paoe. Il a. tenu à montrer au mom p que sa" neutrali té ne l'empêchait pas de bl . mer et de réprouver les actes abominabl» 1 du gouvernement de Berlin. Ce dernier a rait voulu travailler délibérément à rejet-complètement le Vatican dans le camp d ;■ Alliés qu'il ne s'y serait pas pris autr ' ment. Je crois savoir que la protestatk % de Benoît XV contre les déportations fra çaises a produit la meilleure impressk et auprès de tous les gouvernements de Quadruple-Entènte. » e m ' L'évasion de deoz prisonniers t de guerre belges 5_ « e —»Oi<— ^ UN RÉCIDIVISTE DE L'EVASION f Deux soldats belges se sont échappés, k 15 mai derruier, du camp, de prisonniers , Munster, en "Westphalie, où ils étaient j i ternés djepuis quelque teumps. Voici. 1 noms de ces héroïques compatriotes : C mille Moneheur, de Rieudotte, e.% Cama Arrys. i- Le 19 mai, ils ont franchi la frontiè '■s holandaiise, ayant fait à pied1 plus dte ce it kitomèttTes en paye inconnu. Ils ne vo\ 3- geaienit. que la nuit, de crainte d'être ap< >1 eus. Us se guidaient sur les indicatio s. d'une boussole que Mcncheur ^vait fab i- quée a» moyen de pièces dérobées à, dro à et à gauche. Moneheur était d'aiHeurs à chef de l'expédition, el l'événement 's prouvé que son compagnon pouvait se f 3,> à lui. a II a demère lui tout un passé, de fugil !S Avant d'échapper définitivement aux geôl L? aM&mandes, il avait ajccomiplj' en vain de 11 tentatives d'évasion. En juillet 1915, n 1 au régime du traivail forcé d&ns uaie u.sô f h Bochum, ii réassit une première fois 3~ dé-ioner la surveiiiance de ses gardien e il fuit rejoint au bout de peu de jours, aie f qu'il avait déjà atteint la ville de WeseJ. - Une seoondfe tentative, sans plus de si cès, eut lieu en janvier 1916, alors que M< B- cheur était interné à Dortmuml. :e Le succès a finalenmet récompensé 1 ?" efforts de ce courageux soldat. Lui et s " compagnon, aussitôt rentrés en I'rance. s" «ont mis à La disposition des autoritéis m-, taiies. Nous ne douitons pas quelles, les aie " félicités de leur vaillance, car ils l'ont bi ;g mérité. > Paul Frodérioq dans sa prisa S —»«— fît s Une revue néerlandaise puibiie la pho ïi gnan>hie de la cellule où le piolesseur P; j. Frôdériccf a été cloître par les Alleman i. pour aivoir refusé de se soumettre aux jonctiôns des fondateurs boches de l'U it versité flamande. Une ipetite chambre a,\ •a une fenêtre, un lit modeste et une lar r planche pasée sua- des tréteaux formant e" hle de travail, une seule chaise. Sur oe et ciïi&ise est assis le vénérable professeur ; n_ lit un livre posé sur la table. A son br n gauche, le brassard des internés rappe que cet homme a .perdu la liberté. Au nu >n une gravure lui appartenant, montre ' c trois tours de Gand. o' La même revue reproduit encore une pl V tograiphie. On v voit le professeur et f h côm'03gnons d'infortune sous les sapins r Clamp. Tous, à l'exception d'un seul, st JS Civils. Il y en a vingt-deux, parmi lesqu pl quatre prêtres. xs ' 1G Nous prions nos lecteurs et aboiw ,u d'adresser toutes Iss lettres et commui té cations destinées à ia rédaction ou à l't ministration du « XX0 Siècle », RUE I , LA BOURSE, 28 ter, LE HAVRE. £'appel des Belges jusqu'à 40 ans LES 111M SMS. - Les ministres de l'Intérieur et de la Guerre viennent de soumettre à la signa-" tuile du Roi un arrêté déterminant les conditions, de l'octroi des sursis et de la cosu-r position des tribunaux qui opurroait en a€- I corder. Il â£_t. ainsi conçu : ! « Article premier. Des tribunaux des sur-. sis sont institués à La Panne, Londres et ^ Paris. t Le premier staliuera. sur les demandes de 5 sursis formulées par les appelés se trouvant , dans la partie de la Flandre occidentale t non occupée par l'ennemi. Le deuxième sur celles formulées par les s appelles se trouvant dans le Royouime-Uni. t les possessions britanniques, les Pays-Bas, les pays scandinaves, la Russie et la Rou-i manie. s Le troisième sur celles formulées par les e appelés se trouvant en France et dans les autres pays étrangers. e Une coiir des sursis est insbaillée au siège .1 dlui Gouvernement. i- Art. 2. Les présidente, membres et secré-u taires rapporteurs sont nommés par arrêté n royal. Des membres civils suppléants et des se-i- crétaires rapporteurs suppléants peuvent •- être désignés par arrêté" de Notre ministre l- de l'Intérieur. s- Des membres militaires suppléants peu s vent être dés'gnés par arrêté de Notre mi î- mst.re de la Guerre. > En cas d'empêchement du président, 1< i- membre civil le pus âgé te remplace, is Les présidents et membres civils doiveu avoir atteint 40 ans avant le 1er juillet 1916 é Le searétaire rap'porteur n'a pas voi: i- délibérative. î- Les indemnités attribuées aux présidents a membres et secrétaires-nappertei ij-s sont n détenninées par arrêté ministériel, i- Art-. 3. Les tnibmiaux des sursis centra 'G liseront toutes les demandes de sursis c- qu'elles soient formulées dans le bulteti] îs d'inscription ou autrement. \r Ils statuèrent sur pièces, i- Cependasit, en cas d'absolu® nécessité, il in pourront convoquer lés intéressés aux fin d'entendre leurs explications. à- Art. 4. Des sursis seront délivrés au: 3S fonctionnaires et agents de l'Etat ou, au II ~ Personnes emipio^vtles dans des établisse -r mêûts dépendant 'Ses départements rrwBisk 53 riels, toutes les fois que les ministres coor e" pésteffïts, par des décisions individuelles, j'V in gjeiront leurs services indispensable®. Art. 5. Dans les cas prévus par les art |n des 6. 7 et 8 du présent, arrêté, il faut, poc 'a pouvoir obtenir un su^rsis ; a) Etre né a.vant 1895 et être marié ou êtr _ né avant le 1er juillet 1886 et être célibt taire : b) Eltre employé dtepuis une date an h rieure au 21 juin 1916, soit dans les, établi; sements qui produisent spéciatement pou les armées, soit dans les services ou entr prises d'utilité générale. Art. 6. Des sursis pourront être accorh aux conditions fixées pa.r l'artide 5 du pr sent arrêté et dans te, mesure où l'exiger la situation spédale de la partie de la lie gique .ion occupée par l'ennemi et d ]c Congo belge : 118 I» Aux membres du personnel des adre n" nistratioals et. services provinciaux et :s msiuaux, ainsi qu'aux ministres du cuit jf* instituteurs, miédecins, pharmaciens, vél "e rinaires résidant dans la partie dis la Ce gique non occupée par l'ennemi ; - LES CeBlIlOXS DE SURSIS 2° Aux missionnaiies. aux colons et pu membres du personnel des firmes commet ciâlfes qui exercent leurs occupations a Congo beige. , , Art. 7. Des sursis pourront être accorde aux conditions fixées à l'article 5 du pr< sent arrêté : 1° Aux hommes qui sont porteurs' du W<3 Service Bagde délivré par les autorités br tanniques et du certificat y î^jte'tif ; 2° Aux hommes q.iri, dans l'intérêt d< fermées belge ou alliées, travaiHent uniqir imeaït ou ^principalement à la fabracatic des roroje>cfciïes, munitions, expto&Ms, boi cfaes'à féu, amies portatives et maicri routent ou volant ou sont employés daî les (hauts fourneaux, fonderies et, laminoir 3° Aux hommes employés dans la part non occupée de la Belgique ipiar les arme* belge ou. afiiées à la construction d'ouvr ges dêfensifs ou à d'autres travaux , 4° Aux gens de mer nay-iguant au coi nieroe ou â la pêche sous pavillon belge , Aux hommes employés, en vue de 11 térêt de la Belgique ou des alines, d,ans ^ services ou entreprises de transport mins de fer, navigation mantime, bateil rie, déchargement dans les ports, etc. , ' 6° Aux hornme^ em(plojiès daiis des enta prises agricoles ou des mines de houu t., . trouvant en Belgique ou en ■ . Dans tes cas prévus sub n«s J a indus les tribunaux tiendront comipte . a) Des renseignements fournis par 1 ' Gouvernements alliés; l te services el entaqinses se trouvant o ; T S?S5 WM» "-su; 1 cie totte.se caractérisées B^toot - - STJSSSf 5& ^«*3%—• , sjsssrjssru Cl!1)dÂux hommes employés da^ .^7®^ - pigées par la disposition finale de cet i- bl Aux hommes employés dans des S 1- vices ou entreprises d'atiMé générale 1 vli-sés par les articles 4-, 6 et i. _ i- Art. 9. Les décisions seront prises df r la forme indiquée au modèle A ci-anne IjQs tribunaux des sursis mmetfcront r e sursitaires des certificats de sursis conl l- mes au modèle B ci-annexé. Les procès^verbaux de prestation de ■ j- ment seront conformes au modèle C ci- nexé. , , , r Art. 10. Les. sursitaires porteront au o gauche un brassard bleu foncé orné d écusson aux couleurs nationales. s Cet insigne leur sera: remis en me ?- temps que leur certificat de sairsis. a Art 11. le 'président du tribunal des f 1- sis es,verra au président de la cour des e u sis une copie ^certifiée conforme des d< siens qui n'auraient pas été_ rendues à nanimité et ce dans la huiitaine de leur 1 i- noncé. Le président du tribunal des sursis pc 5- >na demander à la cour des suirsis son a i- sure toutes les questions qu'il lui parait opportun de lui soumettre. » nt rirS STî m. » n » ir« »*8 ■ V« » » » nr» «B« »Tî »1« «a» • •a- i La victoire ite £ se précipite if. ——j>o« £-S ux Après avoir connu, dans cette guerre, la lis période de la surprise, — qui fut brève, — ne puits, grâce aux tranchées, la longue pé-à riode d'établissement de l'équilibre dles 3 ; forces, voici que, à la suite des heureuses rs ofteinsives menées sur presque tout le front, nous connaissons maintenant la pé-ïc- riodte de rupture de l'équilibre des forces, «n- qui sera suivie de la période de la dédsion. Quatre actes de drame qui seront c oc roues nés par l'apothéose de la paix victorieuse on Le Turc et l'Autrichien courbent, de;ia se l'échiné sous les coups ; ce sera demain le li- leur du Bulgare ; tous ceux-ci écrasés, l'Allemand ctevra bien, tôt ou tard, se nt rendre à merci. Mais sa résistance siéra en furieuse et prolongée. Ce sera le tigre dans la jungle. - • î L'admirable et méthodique' avance <tes armées du général Brouseilow se poua^mt avec uiie implacable vigueur. En Galicie orientale, l'armée du général Letchitsky, , marchant du sud au nordi, a occupé la puis-lV santé place de Stanislau et marche w ■ Kahisz (rive ocoideaiial'e du< Dna^sterl. Ldl" 11 •" méo ckt .général Tch^arbaMielf a atteint le ïï: cours cte la Zlota-Upa (rive orientale eu t; Dniester). Ces deux armees se rnamUen-( nent donc rigoureusement a i alignement, r " corrigeant ainsi l'inconvénient d'avoir un ■î grand fleuve qui coupe par le milieu leur >! front d'attaque. L'armée de von Bothmer nt est ctonc refoulée et coupée defimtiveanent ,.r d"-' toutes communications directes avec \L l'armée de von Koewess qui opère date tes 'œ Carpathes du 'Sud. l/état-major autrichwn t0. se flattait prédsémenî d'avoir remporté des sucrés sensibles dans ce secteur- des Car-1', mthes du Sud et de marcher vers Rolomea S d Kutv sa joie aura, été de courte durée. »ls Les Russes ont, en eftet, arrêté et, bouscule te troupes de von Koewess et sont rentres à Delatyn, où ils tiennent le principal ce-~ Krmitrhé des montagnes, tés Si' â Stanislau, le général Letchitsky est -JÎ- h 100 kilomètres au »ud de Leml^rg. dae.s ■d- Ta Galicie septentrionale, sur le Sereth, le >5 Général Sak-lmroff est à Troscianec, a 5o kilomètres su. nord-est de la capitale de ifl Galicie. Or, après de durs combats, le néral Sakharofl est de nouveau vamqui de Bœhm-Ermolli et a occupé la rive £ du. Sereth. Dans les seules journées du S et 9 août, les généraux Sakliaroft' et I •chitsky ont pris 10,000 prisonniers. C' la lente, mais constante désagrégation l'armée ennemie, déjà saignée aux qua veines. * 5k * Les Italiens ont, jusqu'ici, exploité fr tueusement leurs succès. Leurs trou^ légères ont atteint d'une fciuiée le cours la Verloiba, qui coule à l'est de Go-riz et l'ont dépassée sur certains points. 11 possible que les Autrichiens songent à poser une vive résistance sur le demi-eeir de montagnes, d'une altitude moyenne, 1,300 mètres, qui dominent à l'orient « conque » die Gorizia et le cours du paeco. C'était, du reste, sur ces haute* (rue se trouvait établie depuis le début là guerre la ligne principale de défense 1'ennerm qui ne <lui qu'au l:\aswl des 1 constances d® pouvoir tenir si longtemps tête-dé-pcnit de Gorizia. Entre Gradisca çt la mer, ' les vaill-ani troupes italiennes ont aussi progressé. E! ont. occupé les villages de San-Ma,rtiw> et Rubb.ia, — fortes redoutes aux avancées Oarso, — et toute la cime de Doberdo. vaste plateau ondulé du Carso, qui s'é^ jusqu'à Trieste, s'ouvre donc devant ell tout sillonné de routes qui ^conduisent v ristrie. Demain nous dira, si les Au chiens v possèdent assez d'hommes et tranchées pour y faire une longue défen * * * Toutes ces bonnes nouvelles se complèt par l'annonce tpi'à 60' kilomètres -au de Saîonique, les Français ont occupé gare de Doiran, — ce qui parait être le p mier épisode d'une, action offensive, — • farrèt, de l'offensive turque en Asie et. ' la reprise d'activité de l'infanterie en Pic die où Français et. Anglais resserrent le filets autour .de Combles. Pau! CBOKAERT Lire en 29 page : LE LIVRE D'OR DE NOTRE ARM! NOUVELLES SPORTIVES. En V «âge : DES NOUVELLES POUR NOS S! BATS. S L'ITALIE El L'ALLEMAGNE l Y anra-Hl îe nonTslie Hlarafii U guerre s -0— u A titre documenta ite. signalons une o reapondance parue dans les « Neue Zurcl" ® NachffidiAari » du 7 août» L'auteur de oe correspondance signale la campagne n née en Itai'ie en faveur d"\me déclaration :r guerre à l'Allemagne et cherche à jrncxm dians une longue arguimentation que ce campagne a provoqué die vives proies 155 teions en Italie .même, au (point que le g< 2" veroement italien a dsi renoncer à son n tension, à moins .qu'il n'attende une 00 sion méillcuiPe de faire passer son intt 61 tiori: dans lia réeiité sous un prétexte dég LS sé. En tout cas, s'il voulait mettre tson k ?; à exécution, le .gouvernement se trouver ^ bientôt en présence'd'un© révolution. L "to ooiTespondance dç Lugano confirme la e! a" se et déclare que le gouvernement Bose pour conserver l'unité dans le Cabis a" s'est décidé à ne pas déclarer la guerre n TAllemagne. II n'est pas inutile de iraipjpeler que « Neue Znrcflicsr Nachridïten » sont t e" germanophiles. ? M. MAX ET LES BOCHES Le Mrissîrs de Bnuellss a ? relasGlaliWéaaliitÉil 7 >r- Le bruit de l'imminente mise en liberté ^ ea- de l'héroïque bourgmestre de Bruxelles qui , tte avait couru il y a quelques mois a réparas ie- l'autre semaine dans les colonnes de pltt-de sieurs confrères parisiens. C'est M. Majfc ■er lui-même qui le dément en ces tenues, datf& tte une note qu'il adresse à un de nos amis ; ta- w- « Je. suis très recoivutis^ant d tous cewafi !n_ qui ont fait des démo<rchœs en ma. faveur^ ;a~ je dirai plus tard poûrqvoi je n'ai pa« jjf consenti à me soumettre aux formalités qv£ eussent pu conduire à. mon transfert ëtn ait Suisse. » ne h to- Toutte' la fierté, l'arcHenii* patriotiqTO» ritS Hi, bourgmesrtire dont tous tes Belges sont fiers iet se 'retrouvent une fois rte plus .dans ces à lignes. » • > les * ^ ?eii eo îroisièms page: les awefe à la psîîs ,jr>. /TV /TTN /ïT\//% ~\ /£*% e- /«ES'(S£ "f Les variations du change des pays - belligérants et des Etats neutres" ; ar és <VWWV\AWk<vWlVWlWVVV\\WVl.VY>VV\V ( es Levdiagramme que nous donnons ci-des- 0.20s—Italie : —9.20. — Russie : — j sé sous représente les> principales variations Empires «en^aux. Allemagne . 11.80. -f a- du change des Pays telligérants sur la AiHncbe^. _ 23.40.^^ ; + . ^ ^ ou Suisse depuas le mous de juin 191.i. L __ _ Btate.Unfe . + 3.40. _ e^- Suisse a ete dioisie à dessein parce que, .,590 el- située au centre de la lutte, elle est le siège a ,•+ ■ ^ ic- d'un mouvement d'échange considérable et -li- ! qUi intéresse tous les pays en lutte. La lec- rLN ,UN 19,°- i inre .du diaff"amme est elle-même très tain- die. Les varia lions du change étant rame- Alliés. - Angleterre : + 2.80. - France : -jis 1 nées au franc suisse, les plus-values et les 3.60. Italie ; 11.50. Russie . — ™..00. ^S.j I9W- 191S ISIS ae : Ire dépréciations des monnaies peuvent^ s'estimer untformément en centimes sur l'échelle ac- placée à la gauche. . ses Voici d'ailleurs un tableau, di esse d a-de nrès le même principe, qui traduit ce dia-;io. '«me en chiffres, et le complété par lin-est ftication de la val6ur du change aui, ceir tai-»P- nés valeurs neutres. eîe de riN JWN l'Ji''- vî- Alliés. — Angleterre, pair. — France, pair. — 1rs Italie : - 0.40. Russie : - 1.60. de Empires du Centre. - Allemagne : - 0.40. — de Autriche-Hongrie : — 0.40. •i r- Neutres. - Hollande : - 0.10. ~ Eiatb s.and.- 1& naves : - 1.10- - Etats-Unis ; - O.S«. - Espagne : — 'i.00. ff»S Vs l'IN JUILLET 1911. ria Alliés. - Angleterre, pair. -France, pair. - Lp Italie : - 0.60. - Russie : - 7.20. ,^2 F,m pires Centraux. - Allemagne : - 0.60. - ANeutreS: - Sande : - 0.20. - Etats scandi-^ naves : - 0.70. - Etats-Unis : - 1.20. - Espa- die gne : - 3.®). se- FIN AOL'T 1914. Mit Alliés. — Angleterre : — 0,20.— France : + 0.10. Hd —Italie : — 2.00. — RUSsie : — 14.80. la. Empires centraux. — Allemagne , — ~.40. — re- Autriche : — 12.i0. - - ar Neutres. - Hollande : + 1.90. - Etats scandi- jajr naves : — 1.60. — Etats-Unis : — 3.S0. — Espa- ar- Snc : — I'e°- JTS FIN DECEMBRE 1914. Alliés. — Angleterre : + 1-20. — France : 4 + 1.60. — Italie : — 1.60. — Russie : — 18.8O. Empires ' centraux. -- Allemagne . ■. — .Autriche : — 13.20. :E. Neutres. — Hollande : + 2.10. — Etats Scandinaves — 5.20. — Etats-Unis ■ + 1.20. — Espagne — 0.80. FIN AVRIL I9IS. M.- Alliés. — Angleterre : 1.40. — France : — """ f ■*""* . , "j Empires Centraux. — Allemagne 1 — 11.20, —t Autriche : — 22.80. » ■ Neutres.,— Hollande : + 3.60. — Etats Scandinaves : + 1.00. — Etats-Unis : + 3.60. — Bsïta-' gne + 6.40. FIN DECEMBRE tMÔ. * Alliés. — Angleterre : -- 1.00. — France 10.60. — Italie : — 20.60. — Ruôsie : — 40.20. ..Empires centraux. — Allemagne : — 50.00.v—4. Autriche : — 35.80. , , Neutres. — Hollande : -1- 10.20.— Piate scaadi-, naves : + 4.00. — Etats-Uirâ. : + 1.20. — Espagne : — 1.20. FIN MARS 1916. r « Alliés. — Angleterre : — 1.25. — Km*» •: — ; 12.45. — Italie : — 21.25. — Russie : — ;!8.3Qt Empires centraux. — Allemagne : — 24.70. — Autriche : — 38.85. Neutres. — Hollande : + 6.05". —.Etats scanrtÊ,' naves : + 8.70. — Etats-Unis : + 0.65. — fîspay gne ; — 0.95. FIN MAI 1910. Aliiés. — Angleterre : — 1.65. — France : — 12.20. — Italie : — 16.85. — Russie : — 39.76. Empires centraux. — Allemagne : — 22.10. — Autriche ; — 36.65. Neutres. — Hollande : + 4.30: — F.fais Scandinaves : + 14.20. — Etats-Unis : pair. — Espe.-.! gne ; -1- 0.05. \ Les variations du change dépendent dtune foule de circonstances économiques al. poli tiques, et non pas uniquement de la fortune des armes. S'il en était autrement le franc français aurait subi une effroyable dégringolade au mois d'août 1914, tandis qu'au contraire il s'élevait du pair à 1 fr. 10. Un phénomène commun à tous «tes pay» belligérants, c'est la dépréciation des monnaies par arrêt des exportat'joms. Cette Chute est particulièrement sensible pour la Russie et l'Autriche-Hongrie, qui achètent , au dehors l'une des quantités extraordi-

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes