Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 14 Janvrier. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/dr2p55fg3q/
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LE XX SIÈCLE PRIX DE L'ABONNEMENl 3 Francs par mois (à envoyer par mandat postal) Envoyer les demandes 4 L'ADMINISTRATEUR DU JOURN W t", rue de la Bourse — LB HAVRE I Directeur : FERNAND NEURA" ! PUBLICITE PETITE €ORKE8PONDAN< Les 3 lignes O Ligne Nuppiéiueniaire O Annonces diverses à forfa <] Adresser tes annonces à KADMINISTRATEORdcJOURI' 23 tir. me de la Bosree — LE EAYRB Oiiotiriif^r» helnp; narainant au Havre I POUR LES BELGE: DU DEDANS ET DU DEHORS I Que doivent faire les fonctionnaires provincial et communaux. L'illégalité de certaines taxi (Importantes déclarations de M. le Ministre Berryei De divers cotés, on nous demande que mtu l'altitude du Gouvernement vis-ù-> di s délibérations de conseils communa établissant des taxes sur les absents. On se préoccupe aussi du sort des loi liminaires provinciaux ou communaux ré. oiés à l'étranger et rappelés 'dans le .paj Doivent-ils obéir aux ordres -reçus ? Si j corps constitués dont ils dépendent direc meut frappent, leur absence de révocatic « I ne ter a. éventuellement le Gouverneme ju^e d'appel ? Proposera-t-il au Roi la c( Jirmation ou l'annulation-de la révocatioi Toutes ces questions importantes étant la compétence du Ministre de l'Intérie .nous avons cru opportun de demander reclemenfc à M. Bérryer son opinion et : îji tentions. M. Berrycr, avec son urbanité coutuu iv, n'a fait aucune difficulté à nous dom son avis. ' ri y a, nous a-t-il dit, trois catégories personnes intéressées : il y a d'abord licites' en général, puis les fonctionnai] de ï'Klat, et enfin les fonctionnaires des co m unes et des provinces. Parlons d'abord des Belges en nénéral Voilà donc de longs mois que les maux la guerre, de l'exil ou de l'oppression étr« gère pèsent lourdement sur toute la po] 'ialion de la Belgique. Ces maux se doublent souvent, pour ■ meilleurs citoyens, d'incertitudes, d'hési lions et de scrupules concernant la condn à tenir dans l'intérêt même de la Patrie C'est pourquoi je n'hésite pas à vous pondre que si le Gouvernement comprc 1 le patriotisme des Belges qui sans y av li été invités à raison de leurs fonctions, Il contraints parla destruction de leurs foye ;.nt néanmoins quitté:le. territoire natioi souillé par la présence de l'ennemi, il co prend aussi celui dos Belges que leur at m rhement. au sol de la Patrie a retenus dx ■ Jeurs foyers, même sous le joug des en" hisseurs: Jamais il ne pourra donner son appro lion à «les mesures administratives ou fis les qui comportaient, une pénalité ou ■blâme à l'adresse dés citoyens qui ont vo se soustraire à l'occupation allemande. Mais, d'autre part, le Gouvernement se -iieife de ce que, én grande majorité, les E ges auxquels les avantages de la fortn 'li.tinetIaient, de s'expatrier, se soient si uns volontairement à des humiliations, des privations et des dangers pour ne ] laisser dans l'abandon les populations ,pj vre-s restées dans le Pays. — Et les fonctionnaires ? - Quand aux fonctionnaires de l'Etat,k cas est très simple. Ils doivent se confom aux ordres des administrations dont ils lèvent. Chaque département intéressé aé r'bli et continuera à fixer les règles qui -paraissent s'imposer ù raison de la du] persistante de l'occupation. En ce qui concerne les employés comn naux et provinciaux qui, eux, ne dépendi -pas directement de l'Etat, je ne crois pi voir mieux faire que de vous fa ire conn Ire li1 texte du télégramme que j'ai adres il y a quelques jours, à un grand noml d'employés communaux d'Anvers réunis 'Angleterre. Ces employés m'avaient consulté en m' voyant le télégramme suivant : « Grand nombre employés commun? Anvers et faubourgs séjournant en Anglet re, réunis à Londrés, sont menacés révo tion pour absence. Ils considèrent rent les expose à prêter service aux envahisseï Îet vous prient de leur faire savoir si dis si lions ministérielles relative personnel soignant disant séjour à l'étranger sans c gé ne pourra en aucun cas entraîner révo .lion est étendue aux employés communa S'ils rentrent et révocation maintenue, *ont privés moyens existence et non aut( ses quitter Belgique. » .le leur ai répondu en ces termes : « Employés communaux doivent, en pi ripe, se conformer aux ordres des admii t rai ions communales dont ils relèvent, le faisant, ils servent des autorités nalioi les ci non l'occupant. La loi relative à stabilité des emplois communaux permette recours au Roi en cas de suspension et ré cal ion, le Gouvernement peut avoir à juj en dernier ressort, sur pièces, et ne p< rn conséquence statuer préventivement \ une décision générale et absolue sans c< naître toutes les circonstances de fait de cl que cas particulier. » Ma réponse ne pouvait être différente. Il \a de soi que si j'impose, en princi aux bourgmestres Tob'ligation de demeu; à la tète de leur commune, sauf des diffic tés spéciales dont je connais des exempl mais que quelques-uns seulement peuvt invoquer, la solution ne ipeut être différei pour les fonctionnaires communaux, iei au xi liai res indispensables. Par ailleurs, les administrations comn nale-s qui auraient pris des mesures con des fonctionnaires absents, ne devront j hésiter à remettre leurs décisions en qu tion quand elles se trouveront en préser du retour volontaire d'agents désireux (i l)éir à leurs ordres de rappel. Tout parti p de rigueur excessive des administratic communales amènerait fatalement dans 1 venir des révisions de leurs décisions. Je suis convaincu, nous dit en termine l'honorable Ministre de l'Intérieur, que c indications très claires seront reçues a\ intérêt par de nombreux fonctionnaires < core hésitants quant à leurs devoirs. Puisse même un écho de- notre con ver: lion parvenir jusqu'en nos malheureux pa et apporter aux Belges de Belgique la cc vie lion: du Gouvernement que, dans des tuatibns diverses, tous — Bel ses du dehf cf. du dedans — ont fait, à de rares exc< lions près, leur devoir, mais que rien ne : ra.it. plus fA'cheùx que ri*' les voir, sans é ments d'appréciation suffisants, se juger : uns les autres. » 5 LE DESTIN DE LAUTRICHE JEfforts tardifs pour ^ échapper à la fatalité De toutes iparfcs, depuis quelque temps, lf nouvelle se répand que l'Autriche, inces samment battue, reconnaît que la. partie esr définitivement perdue et craint vivemen ( d'être la principale victime de l'aventuçe af freuse où elle s'est laissé attirer par l'Aile magne. L'opinion publique en Autriche nous le savons de source privée mais sûre est découragée. Seulement la presse, muse |c lée plus étroitement encore qu'en Allema gne, n'en peut rien dire. ■IX En Hongrie, symptôme plus grave, ui mouvement séparatiste a commencé, au lC" quel semble prendre part le parti de Tin LU dépendance ; son but serait d'amener 1; s- Hongrie à séparer son sort de celui de l'Au es triche, dès à présent, et à chercher une is 'e" sue propre à sauvegarder l'indépendanc n> hongroise, en négociant directement la pai: pour la Hongrie avec la Triple-Entente. in" Que va-t-il soïTi'r de tout cela ? 1 • L'Autriche a ibeau faire démentir, le faits sd-iit trop nombreux et devenus tro; Y"' évidents pour pouvoir être déniés. ai" Ainsi, il y a quelques jours, le correspori ies dant de Londres du « New-York Herald > ., dans un télégramme sur l'attitude du Vat: le" can dans le conflit européen, déclarait « sa voir que le Saint-Siège se dispose à intei -, venir en faveur de la paix et précisément e: vue de sauver l'Autriche. ;_R « Tout porte à présent l'Eglise catholique disait le correspondant (à qui nous laisson naturellement la responsabilité de ses d res). à intervenir en faveur de l'alliée d cle l'Allemagne ; et c'est parce que, éviden Ln_ ment, la politique du Vatican pourra avoi )U_ une grande influence, qu'aux Etats-Uni l'on prend en considération l'opportunit [cs d'envoyer un représentant spécial près d l(ri_ Saint-Siège, comme l'a fait l'Angleterre. jj.0 « Mais il y a beaucoup de symptômes qu l'influence catholique s'exercera contre 1 France en faveur de l'Autriche, unique a n(j liée catholique de l'empire allemand. ~)ir « Ici fait beaucoup d'impression le" bru ou de rupture entre Berlin et Vienne, de dis pS sentiments entre les empires alliés. L'Autr lal che comprend que la partie est perdue ( m. qu'elle croit le moment opportun pour s |a_ servir de l'influence du Vatican, qui vei: ,ns sauver la maison de IIa.bsbourg. » •a- Cette information, tout au moins dans s substance et réserve faite de ce qu'elle >a- de tendancieux par rapport au Vaticar «a- trouve une confirmation singulière dans 1 un fait précis que voici rapporté par l'« Ech îlu de Paris » (13 janvier) : <( Une mission, composée de quatre pe] fé- sonnalités austro-hongroises, dont le con el. te Tarnowski et le prince Sulowski, est pai ne tie le 2 janvier de Cracovie, à destinatio )u- de Rome. à . « On suppose que cette mission a pou as but d'étudier, par l'intermédiaire du Sain' lu- Siège, les possibilités d'un accord sépar entre l'Autriche-Hongrie et les puissance Se la Triple-Entente. » ur Nous craignons bien que ces efforts n or soient maintenant dépensés en pure pert< :*e- On se souviendra que, depuis sa réapjx ta- rition, à la mi-novembre, le « XX0 Siècle lui a attiré l'attention sur la situation critiqu ée de l'Autriche et sur la nécessité urgent pour ses hommes d'Etat, si elle voulait s iu- sauver, de détacher immédiatement s snt cause de celle de l'empire allemand, so >u- mauvais génie et l'artisan égoïst^ de so at- malheur. sé, Peut-être alors eût-il été temps encor »re d'entamer des démarches diplomatiques ai en près de la Triple-Entente en vue de la cor clusion d'une paix spéciale à l'Autriche. O !n" a attendu. On a fermé les_yeux. On a fa le soiir ' On s'est laissé séduire par les a« surances du Hohen7X)llern. Pendant c jr- temps, la diplomatie de la Triple-Entente n restait pas inactive. Elle travaillait à 1 oi réconciliation des Etats balkaniques. Ell préparait des accords avec eux, dont n< jo- cessai rement ce sont les ailles de l'Allern? In- ?ne' les " brill^ts seconds », l'Autriche c -n i Turquie, qui feront, en majeure parti< les frais. ils A p,T?sein?' 11 est troP tard sans dout ,ri" destin ie de chercher à échapper a t EIle* ?.Aaissé l'heure. Le sceau d in- fatalité est probablement apposé déj ig_ sur 1 avenir de l'Autriche-Hongrie... ,:i1 BELGA. ia- la ~~ • — || Un be!ge à I Université de Harvari !Ut — ^ar >n- M, Léon Dupriez, l'éminent professeur la- la Faculté de droit de l'Université catlioliqu de Louvain, est sur le point de partir pou les Etats-Unis. Il y est chargé d'un cours . >e, la célèbre Université de Harvard er | AUX GARDES CIVIQUES rs Le Bureau de la Correspondance ne!«r établi au Havre, 36, boulevard de .Sfrn« llJ" bourg, informe les gardes-civiques belge ™ licenciés el réfugiés actuellement en Fran ®s ce, que de très nombreuses lettres qui Jeu ^ sont, destinées, sont en sa possession. s générosité" 'a- — _ nt Nous avons reçu des membres du person es nel permanent (officiers, gendarmes, .chas ec seurs-cyclistes) du gîte d'étape belge d n- Bourbourg, la somme de 24 fr. 50, montait d'une collecte faite au profit des soldat, ta- belges blessés. Cette somme a été remise ai ys service compétent. m- — No.us avons reçu aussi pour la Croix si- Rouge : Produit d'une collecte faite at rs n Cercle des Déshérités « de la Honte Albert ;p- Tcr. après «ne danse anglaise exécutée pa te- le Sierra-Leonais Thomas Matons, l'r. 8.70 [fi- Au nom de nos braves soldats, non es ■ adressons un cordial merci aux généré» donateurs. 4 Le in teigs ntrin lis omi [E VIOLENT COMBAT PRES DE SOISSONS té Les allemands repoussés en PoSogr ,ie est ornent ******** 'Aile- COMMUNIQUÉ OFFICIEL FRANÇAIS riche, sûre, Paris, 13 janvier, 15 heures, muse- , . , ... lema- Le mauvais temps qui persiste sur pr que tout: lé liront gène les opérations, e un BELGIQUE, tempête de sable da ' nll les'dunes au-bord de la mer. ' Hn- l'ANS LA REGION DE NIEUPORT 1er la notre artillerie a tiré avec effi< , y a u oitè sur les ouvrages ennemis. ne is- sUIl L'AISNE, AU NORD - EST I dance SOISSONS, le combat autour de i'éper i paix ^ a pendant toute la journ L^e, Les Allemands y ont engagé des forces ti impoiiantes ; nous nous sommes mainten ir les sur le haut des pentes, à l'ouest de l éperc 3 'tr0p mais, sur l'est, nos trompes ont dû céc du terrain. La lutte se poursuit. ïspon- ENTRE SOISSONS ET BER'RY-AU-B/ ald » îo tir de notre anfcililerLe détermine sur p i Vati- -sieurs points de& explosions-au milieu < t sa- batteries ennemies. >** ********* ; EN CHAMPAGNE ET DE REIMS L'ARGON NE, duels d ' ar t illerie très violent DANS LA REGION DE SOUA1N, le ta s lant d!u fortiini nord de la ferme Beauséjoi s" es:t toujours entre nos mains ; nous y avp établi une tranchée à 00 mètres de la Ira chée allemande. * EN ARGON-NE, pluie et vent ; aucune z ... lion d'inlaiHeirie. DE L'ARGONNE A LA MOSELLE, cano nade inter.mittenle. Dn DANS LES VOSGES, brouillard et chû abondante de neige. ès us m, LES ALLEMANDS REPOUSSES PARTOl 1er EN POLOGNE ,C, Petrograd, 12 janvier. — Toutes.les te lu- tatives des Allemands en Pologne, à So les klha, à Moghély .et à Samice ont échoué,av pertes considérables pour l'ennemi. 5 LE HOI ALBERT 1% REMnT DES DÉCORATIONS dem- ivoir Le lloi Albert a remis, devant le front des Unis 11° et 12° régiments de -ligne, les décora- anité tions décernées à plusieurs officiers, sous- :s du officiers et soldats de ces vaillants régi- e ments. La cérémonie a été très impression- ; que nante et le discours du Souverain a été sa- -e ]a lue par d'enthousiastes acclamations. Un e al- défilé impeccable eut lieu ensuite. Tous les assistants ont pu remarquer que bruit 'c Roi avait fort bonne mine et paraissait , C|is. mieux portant que jamais, malgré les éora- utri- santés fatigues de la campagne. ie et ' UNE SOTTE INVENTION lfpS? Un journal anglais, qui a élé reproduit l™ par toute la presse, a annoncé, il y a quel-i si a 1ues j^urs, qu'un agent de l'administration S-v,„ t'es chemins de fer belges, à la gare de . Fumes, trahissait et qu'il avait élé jugé, condamné et fusillé. On précisait, même : cet agent faisait des signaux lumineux et n r a.ti't'es à l'armée allemande et c'est pour-P?' " quoi celle-ci envoyait toujours ses obus à point voulu. On alla même jusqu'à dire que cet agent élait un haut fonctionnaire. ™lll Or, cette histoire est fausse d'un bout à ; l'autre. Aucun agent de nos chemins tle fer, :Pare ni à F urnes, ni ailleurs, n'a trahi et le pelo-inces t(in d'exlcuiion n-a fait feu que dans l'imagination élourdie d'un correspondant dont 3 'lG il conviendra, de se méfier à l'avenir. Nous osons espérer que les journaux qui ont roproduil l'information inexacte, insére-c:le " ront notre démenti. T1 y va, dans une cor-^lfI"e taine mesure, de l'honneur de tous nos çente vaillants « cheminots ». lit se ^ La Presse genevoise et la Belgique icore m. de B roque ville, Chef du Cabinet et Mi- s au- nis.tre de la Guerre, vient de recevoir le té- con- légramme que voici, — qui nous est un nou- 3. On veau et très précieux témoignage des sym- l fait palhies de la Suisse : s as- Réunis en assemblée générale, les mem- i ce brçS ,c]e TAssociation de la Presse Gené- te ne voi.se, interprètes de l'opinion publique, a la adressent l'hommage de leur admiration et rjie de leiu- profonde sympathie à l'héroïque na- 1 ne" lion belge, à son vaillant roi et à ses jour- ema_ nalistps el forment des vœux pour le Iriom- îe et phe prochain el décisif du Droit et de la Jus- lrt]e, tiCc. lûllt)ô T^e Président : LAMBERT. » m- au — Vd? Un officier allemand deja ,A tue lâchement dsus belges bans le rapport d,e la. Commission d'on-mn>| qoè'to française sur les atrocités aHemauules, SI U — lei rihli Féquieiloirc contre les"plus atroces liarbiw'&s, — a« ohapilire concernant le deparlemmt de l'Oise, nous trouvons le ré-... .■ Clt d une froide et lâche cruauté dont deux lîelges' el un Français ont été les lamenta-itque ki&s victimes : n'sà ■ ■ ^'n. lcs Pi®1 graves qui- nous aient été révélés, dans le département flo l'Oise, a été commis près de Marquéglise, ■ par uni. of'ficier d'un grade élevé. Deux jeu- Snes gens de Saint-Quefaitin; nommés Chaï-lèt cl (label, qui étaient partis de Paris pour retourner à leur lieu d'origine, dans le but 'le répondre à l'appel de * leur classe, Iras- rçnooJitrèrent en chemin deux sujets belges., V'èis sc fendant à .temma.pes, où i-Ja demeuraient, 'ran- ' Ceux-ci leur ayânl nftwt des places dans leur lei"' *les quatre hommes firent route ensentibjb, jusqu'au village de. Èessons, où ils furent arrêtés par une troua>e alle- roande. . » Altaohés,. puis conduits jusque sur le ierriloi.re de Marquéglise, ils oomparwent là deVant un officier supérieur qui les interrogea. F;n appnuiunt que deux d'entre eux •son- étaient originaires dé la Belgique, cet offi-•hfus- cier déclara: que-fe-Belgesiétaient n de sales de gens'n, nuis sans autre explication, saisis-tunt. sa.nl son rovolver, I fit feu successivement .dat.s sur chacun des prisonniers; Les deux Belges ' 6 au e.t le ieuine (label, atteints à la télé, furent foudroyés. Quant, à Charlet, blesisé à la nu-, t'Oix- q.ue el à l'éjiaivle limite, il feignit d'être tué, au et put, après le départ rte l'assassin, se bèrt- traiiuir ;'i fuu lqne dirsiunce. Avant d'être par transporté n ( .■ .m< gne. où il est mort le y.70. lendemain;, le tûialtiomvux a. fait à l'abbé nous Boii'lel. cïn'é de Manuiéglise, le récTt du feux Mlle ailenlal f!.:ui.l .. co.iïi,uaen'ils el lui. j La jrssse anstrû-ailiaiis !b i isclaiis si réclame la nalï les ; rais- | Disons en deux mots — nous y revien-gi- iliro.ns — que, d'une part, le Nom Frcie >n- Press de Vienne déclare que, « Vhonneur sa- ' autrichien, étant sauf, la paix pourrait être Un conchir maintenant. » | De l'autre, que le catholique Koelnischc-uo | vollt Zcituny, invite le Pape à tenter des dé-ait marches auprès des belligérants en vue d.e pa- la" conclusion de la paix. N ItsaoiiUsdtlttr^trrc s i relise de ^ : Notre exeelffent coiaÉrère, M. Gérard Har- ~ct ry, puibliie chaque pur, dans le Petit Jour- ur_ nal, um Courrier P^elge tout iaispiré par son , :d âmte d'ardent patriote. iuc L'un de ses derniers Courriers était consacré aux'« mobiles de lia guerre faite par ^ :d les Allemands à l'EgUise ». er En voici les passées caractéristiqués : <[ Le Kaiser obéit à un double calcul. Son j 'diéfauit d'iintuiition psychologique lui a pér-ml mis d'imaginer' d'abord qu'en pCrsécu'lanl . ,et en torturant le cliergé et les congrégations ïm calhcvliiquies de Belgique, il allait'réjouir cl re" se concilier les anticléricaux de'ce royaume er- si divisé, avâint la guierre, suir le terrain re-îos ligieux, comme il avait escompté, pour l'Angleterre, la guerre civile entre protestants — et^ catholiiquies d'Irlande. Son aveuglement HA ^ a trêve patriotique sponta- UU née et profonidlôment, si ne ère de tou<s les partis beliges sajiis distinction, devant l'ennemi,..« S'il avait pu être donné à Guillaume II «e- d'assister lui-même, dians B.ruxelles, au cor. )u- loge des pères Jésuites de Louvain traînés m- travers lia, ville par une légion de gardes-ernourmes casqués, il eût pu lire dans les m- regards indignés des aaiti-cléricaiix belges ié- les pki;s avérés, cet autre cri : « Pour une .ic, mis, vivent l'Eglise et les congrégations ! » et J-/0 n est pas uin franc-maçon, mais c'esl un la- libéral qui p<arle et vous le croirez... ir- CtriKIaum'c II a secrètement vouiu aussi m- satisfaire son fanatisme luthérien. La des-_is- traction, et l'es massacres de Louvain, foyer seoulane de catholicisme, jadis en condro-„ verse freguente et aiguë avec l'orthodoxie _ c®s protestants allemands, en fournissent une irrécusable preuve. Et aussi cc détail • e es>t a -une soMalesque prussienne et luthé. genaie, non à des catholiques Rhénans ou Bavarois que fut confiée cette besogne ho-M !ï1*¥e # prêlricide de Louvain, englobant «nean.tissome.nt cte la précieuse do?u.men-lauon ibhéologjQue .die l« Biiibliol.hèque n.n;i-TOiwU«re., dont les iconoclastes laissèrent m- pourrir sous ta pluié et dans la. boue tous Si t, ,"'?™ fl"0 I'111-0end'e ttva.il épargnés io- parmi les décombres. Dos officiers 'allé le mandsi nous avaient, d'ailleurs, prévenus à re- Bruxeflos. Ils formulaient ainsi le révo de ux Pots,dam et le leur : « Pour toute l'Europe ta- un seul empereur, un seul Dieu un seul pape ! Guillaume II ! „ Quel Dieu, nuefpa- ius Pe» .fctnon ceux de la Réforme Lùtliérienneî So n y ^ Pa® de limite à l'ambition avouée ou se, inavouée die 1 occupant du trône do Berlin -U" ser nr;'r,e"niat°r fl.i)omaiVd cessé d'accu- ar- &el I. s et moines de combattre et d'as ris Sst"1:Cf soldats... Certes, des centaines te ! soutanes se sont bravement penchées se, tranchée, sur des soldais boises' es, Messes ou. mourante ,-variais qu'une seule nl- iwT F' '.m !'u'9,l 011 tin revolver oui ms oserait soutenir,sinon la presse replilienne »«- cf'" ,Pr<®a son mot d'ordre ù la. S2 w, Jw"l,|t1' Pourtant la légende .a élé «i habi te* *rm WWSéc, que je sais d^ source Criaille que le cardinal de Matines a reçu te lettres de prélats catholiques alle- «t niands ladifurant d'user de son •uiloriil'ë in- Bout' désarmer son clergé ou ta" i e,° 'c nx d armer la population ! „ inieiuue 'files ' ~ — ^ Incendie à Merxem 'ht ., i'ti- En Hollande, le « Algemeen Handesblad » té,- antionce ijue lundi suir, à cinq la ures (.| de se une, les glandes huileries auversoisés d,. •l'C w soeiele \ au Gorp el Cie, el .'elles ,|r. j;l le firme Maliens 'et Ck-'.^'i Mer\em. mil bé I lotalemçnl déiiniles par^k; fou. l'ne autre [lu grande usine et douze grandes maisons \\ m moteem aliiaiii in 1,1 pi lit plnsy ail île Bini I/o professeur allemand Herman I. Lasch vient de publier une brochure dans la-quelle sc manifestent avec un cynisme extraordinaire les desseins de la Kultur et de l'Ainhition allemandes sur notre pays. Jamais encore peut-être, depuis le début de cette guerre, on n'avait exprimé les sen-; A timents allemands avec une pareille cru-nts. clité. tail- i-.e professeur Hermann Lascli préconise, tour dans son étude, la formation-d'une » Union •aiis des Etats de l'Europe centrale ». Dans le pan- chapitre consacré à la Belgique, on lit ce qui suit : . ac_ « Le flot de vaillant sang allemand qui a été versé sur le sol flamand et sur le sol ion wallon ne saurait — c'est de toute impossibilité — rester sans vengeance. Aucun -, chancelier, ni même'l'empereur Guillaume, ne serait en mesure de faire admettre par le peuple allemand que la Belgique doit être, après la guerre, ce qu'elle aurait été «i elle avait donné libre passage à l'armée allemande. » Au point de vue de la sécurité, NON SEULEMENT TOUTE LA COTE BELGE, ten- MAIS AUSSI TOUTES LES PLACES EOR-3ou- Tli'lÉES DU PAYS, EN TOUT PREMIER Iver. LIEU LIÈGE, DOIVENT RESTER ENTRE LES MAINS DES ALLEMANDS. L'ACCOUPLEMENT ARTIFICIEL DE M L KLIÏMENT WALLON ET DE L ELÉ--—' MENT FLAMAND DU ROYAUME DOIT ETRE BRISE. .. TOUT LE TERRITOIRE BELGE DOIT FAIRE PARTIE DU PROCHAIN « BLOC ECONOMIQUE » DE L'EUROPE CEN-TRALE. Nl ANVERS,. NI ZEBBRUGGE, NE PEUVENT RESTER DES PORTS LIBRES. Du fait que la Belgique ne consti-ien- tuera plus un territoire spécial de douane 'rcie dans le trafic international, il résulte que leur CE ROYAUME NE POURRA PLUS AVOIR être de REPRÉSENTATION POLITIQUE dans des pays qui se trouveront en dehors du chc- bloc économique de l'Europe centrale, s dé- « Tous les chemins de fer belges, l'adjni-e de nistration des postes et du télégraphe doivent passer ENTRE LES MAINS DE L'ALLEMAGNE. » La Banque nationale belge doit être fermée et le système monétaire allemand I, - doit, être introduit dans le royaume. » Ce qui précède ne résout pas encore la question de savoir quel sera le sort politique de la Belgique. Mais, vu fa situation économique qui sera créée à.ce pays, IL EST PEU IMPORTANT DE SAVOIR SI LA BELGIQUE CONTI-rr NUERA A EXISTER EN TANT QU'ETAT our comment cela se réalisera. son "e même, il est peu important de savoir dès maintenant quel sort sera réservé au Congo, quels idiomes seront tolérés en Bel-jar gique, ainsi qu'une foule d'autres petites i questions intéressantes par elles-mêmes, » Mais voici le bouquet. Le représentant de 0 " la Kultur teutonne ose imprimer ceci : Son « Il est également d'içnportance secondaire per- de savoir si a petite portion de la Belgique niant qui est située à l'est, et qui fait usage de la iolls langue allemande, doit être ajoutée à la pro-r et vih.ee rhénane de la Prusse, et quel aspect unie aura le futur Parlement. 1 re- » Ce que les Etats-Unis font remarquer à 'An- ce sujet est une objection qui ne mérite ants aucun examen, car TL N'EST PAS nent A NOTRE CONNAISSANCE OUE LES «ta- PEAUX-ROUGES NI LES HABITANTS DU par- PANAMA OU DES ILES PHILIPPINES nnc- AIENT ETE CONSULTES SUR LE SORT DES TERRITOIRES OU ILS VIVENT. » e II Dans ce dernier- passage, on ne sait ce cor- qu'il faut le plus admirer : l'odieux de la Inès pensée ou le ridicule de l'expression, des- Comment trouvez-vous cet intellectuel qui les a probablement des frères, des fils, des neiges veux parmi la bande des assassins de fem-une mes et d'enfants belges ; parmi les incen-s ! » dlaires de la Bibliothèque de l'Université de t un Louvain ; parmi les voleurs de pianos et les pillards momentanément installés en Bel-ussi gtque et qui se permet de comparer les Bel-des- ges aux Peaux-Rouges ? yyer Le châtiment le plus approprié à infliger htro- à un être de cet acabit est d'afficher ses dé-oxie clarations. sent S'il reste encore quelque part, en pays ail : neutres, des gens naïfs qui croient à la bon-ttué. ne foi de l'Allemagne officielle, lorsqu'elle ; ou affirme qu'elle lutte seulement pour sa dé-lio- fense et n'a pas de dessein de conquête, Kint qu'elle est respectueuse du droit et de la non- liberté des peuples, le professem Hermann uni- I. Lasch s'est chargé de les détromper, rent u n'est pas à notre connaissance qu'au-lous cun journal allemand ait, jusqu'à présent, fnés proleslé contre la brochure du sieur Her-alle- mann I. Lasch. lis à ' ; de ope, Jf Une ambulance feelp p lise -iS! sur l Yser arrive à Maëslrieht 3cu- l'as- — tacs „ • , , . . ggg On vient d apprendre ici. nous mande no- oes': ti-e corresipondant de La Haye, en date du n-u j j, 9 janvier, qu'une colonne de la Croix-Rouge 'qui belge est arrivée à Maëstricht. Elle se compose de 20 personnes : méde-,aU. cins, infirmiers, ambulanciers, etc. Ils a),;, avaient servi à la ligne de l'Yser, puis C0).. avaient été faits prisonniers, .par les Alle-wu niands et emmenés en Prusse. Lorsque les Boches n'eurehl plus besoin de leurs servi-nil,-, ces. ils leur donnèrent l'ordre do partir dire pour la. Hollande. Nos ambulanciers ont reçu l'autorisation de partir pour l'Angleterre via Flessingue. Ils vont se rendre à — nouveau au front. ^OÏREFE^ ni,» dC7 de Nous commençons, en deuxième page, la . ' publication en feuilleton du récit que nous Iavens annoncé des hauts faits de la kultur ins alleniantie dans le Luxembourg belge. i i f li La Pastorale du Minai Mer h La manœuvre allemande déjouée is la- T nisme Les Allemands essayent de donner le tur et change. — Un ordre du général Von Bis-début s-nf aux Prêtres belges. 3 sen- ... : cru- Le Seneral von Bissing, gouverneur génér-ra.1 allemand pour la Belgique, a envoyé à la onise date du 7 janvier écoulé, le communiqué sui-j n ion Xan,t à toujs les prêtres du diocèse de .Mains le 111108 : lit ce d Après les craintes que j'exprimais dï „„i o y» s'a tettre pastorale émouvoir c.t alarme» qut a te ipopulataon belge, le cardinal Merciei rnnnk ^.dcelare q.ue telles n'claienl. pas ses in-tentons et qu'il n'attendait pas de sa lettre 11111 1 résultat. 11 attachait & l'importanct ■ n-,r a ce document dans le but de démontrei c I à lous la nécessité de l'obéissance au pou-; aoit von- qui locoupait le pays, surtout parce u eie qu un certain, nombre de patriotes belges irmee croyaient idJevoir faire de l'opposition au i,-™ ë°nvei>nement allemand. Toutefois, en caf nun ou je craindrais que cette lettre déterminai que'qttcs sentimenls de révolte, le cardinal «* n insisterait pas pour que sa lettre pastorale liit lue le dimanche suivant el MRL largement distribuée. Je fis donc rappelei ma lettre du 2 janvier prohibant la lecture '■M f €' Ia dislt ibulion. de ce document Je désire . l'.LE- înetlre'èn évidence ce point que ce n'esil 1JOI1 pas en eoiilui niili; avec les intentions di : . çard'mal .que l'oit essareradt d'ooiïepàs.-ei DOIT mes orctoes. » BLOC Celle iuloimalion fixe un double poin ÇEN- d'histoire contesté par les démentis oflicieuj IGGE, cl officiels que l'autorité allemande a eom. ORTS muniqué à la presse romaine, à savoir : :onsti- , ouane .' Que le gouverneur général avait bel ci e que bien, interdit la lecture et la distribution VOIR die la lettre ipaslorale ; , dans ~° Qu il a clé obligé, par l'émotion uni rs du verselle, de rapporter cette interdiction.. , . Mais l'avis nouveau du général von Bis-!' sing révèle, en outre, le machiavélisme d( c ctoi- rautorité allemande. Visiblement désireus< ' ua d'atténuer sa défaite, l'autorité allemand! ., , travaille maintenant à empêcher, de fait, t être qUC [a lot tro pastorale ne soit portée à is mand connaissance îles fidèles et, en même temps, ù iaire croire, sur des ordres évidemmeni ore la. venus de Berlin, qu'elle agit, d'accord avec inique lo cardinal, de manière qu'on ne puisse dire a l'étranger qu'elle a voulu apporter des en-'raves à l'exercice de l'autorité spirituelle wtt du cardinal archevêque de Matines ! ™! t Cette manœuvre « été déjouée sur l'heure par le sens de lu discipline ecclcsiasti juc qui anime les prêtres du diocèse. savon- Notre confrère le Tyd, le principal urta ve au me catholique hollandais, annonce, ei. effet 11... 5ue <te nombreux prêtres diu lioeèsc de Ma-lotîtes lunes refusent d'obéir à l'ordi-e 11 ^ ou ver nés » new allemand de retirer de la cirèulaiioi int de la lettre, pastorale du cardinal Mercier, lis déolarent qu'ils n'obéiront cet ordre que idaire s'il émane du cardinal lui-même. 'debi v0''a '° Sértéral von Bissàng quinaud ' a pro- I' 'll il ipss fallu, en vérité, à celui-ci beau- ispect coup de finesse pour imaginer que son true grossier échapperait à 1a perspicacité du :uer à clergé beïgc et que des prètres accepte- n -rite raient l'ingérence d'un général allemand PAS alls J'administralion des intérêts spirituels Le g des paroisses.. 'S DU 'jC général von Bissing a essayé .en vain INES <lc f'itre dire au cardinal ce oue celui-ci ne SORT voulait pas dire. -. „ Comnient le cardinal .au.ro.i.t-il pu exr.rirnei lit ce a M- von Bissing l'opinion que cèlui-ci ïai de la Prête ? Comment l'arcliex-èque qui dit expressément avoir écrit sa. pastorale poux el qui remplir un devoir impérieux de la charge es ne- pastorale^ aurait-il pu ensuile,sur les repré- , jem_ sen la lions d'un militaire allemand, désa- ncen- vouei' ce cri de sa conscience el accepter iité de 1ue 'es "dèles ne l'entendissent point ? et les Nous savons, pour 'e surplus, que le car- Bel dînai lui-même a exprimé I,. nés<r forn.ol 3 Bel- c|"e ,sa r<?-ttre reçût à l'élrangcr la plus grande publicité possible. Le- Tyd et Mgr flieer ^ewachter l'affinn-vil. es dé- ^te S6U1 suffirait pour infirmer le lan» gage ejue lui prête le gouverneur militaire pays allM1«'ld- i bon- u'elle ta de- Le Cardinal communique sa lettre pastorale def la- aU " Ty<1 "' — 11 Prév°yait la censura manîi allemande. nper. [Ii'au- 1'I'1 du i janvier reproduit la Lettres isent Pastorale du cardinal Mercier. Quand le lier- texte en fut remis à son corréspun hint. oit notre .confrère, on insu-ta auprès cte lui. pour que la lettre fût reproduite intégralement < «Mi- son Em-inenoe attachait !c plus, gianii 111IV ù une publioMrn comnlète à l'éli a ': .1. nolamment, chez la r ation-sœtir u* .i Belgique, dans les Pays-Bas, mu peiit-él.i. aussi par la crainle que ha lec-i )nLX tui e vu - ■: i empêchée îans t'arci'i-dùicèso lunl même ». —o— e no- A BRUXELLES te du touge "es nouvelles nous parviennent de Bruxelles attestant l'impression profonde, néde- énorme, causée par la patriotique IetIle tu' U*3 CardinaJ Mercier. puis E'te a élé lue dans plusieurs églises. Aile- avant que les uhlans envoyés par l'autorité lc les militaire y soient arrivés. Et d'autre part, servi- en dépit dos saisies opérées el de toutes ies )art.ir entraves apportées par la censure alieman-; ont de, elle a pu être répandue à un nombre si ngie- grand d'exemplaires que personne clans l'ag-lre à glomération bruxelloise n'en ignore le texte. Et pour tous, dans l'union patriotique étroite qui resserre aujourd'hui les Belges, ^^5 qu'ils soient incroyants ou croyants , e'a été uu réconfort et une joie d'entendre ou de lire 'N ces belles et. hautes paroles disant ù tous d'espérer .le jour prochain de la délivrance, exprimant la confiance qne les Belges (loi-là VCJ1^ avo'1' leur armée;, dans leur lloi, 5 du us leur Gouvernement. nous Tous siiveul. i>Tc au cardinal d'avoir en-ultur eorè fortifié leurs courages — car, a Bruxelles, personne n'a jamais nerd'u courage — ^ Il rtxriypn — Série nouvelle. — N • 4fi 4 ti T- • ^ -i

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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