Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 10 Avril. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/4f1mg7gr17/
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fî~ W* C<R Le numéro ! 10 Centimes (5 CENTIMES AU FHONT) Lundi 10 Avril 1916 rédaction & administration îliii Bit 4e !s Boarss — 1E HAYRS téléphone: Le Havre n* 14.05 Directeur : FSKSâî^S HEDRAÎ r/in les ie> communications concernait ,7rédaction doivent être adressées "gljvecte la Bourse,Le Havre. LOWDON OFFICE: « t ~ . OtnAa4 LE XXe SEICLE ABONNEMENTS Frano» 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trimostf* Angleterre.... 3sh»«d. par » 7sh.6d. par trinastra Autres pays.. 3 fr. » par mois. » . 9 fr. x> par trimestre PUBLICITÉ - S'adrasser â l'Administration du journal au Havre ou à Londres Annonces 4* pa-jôî ôfr. 43 la ligne Pdtites annonces 4* pag 3: Ofr. 301a II g no Les petites annonces sont également reçues à ta Société Européens cla Publicité, io, rue delà Victoire, Paris, qui en a le monopole pour l'aris. Oijr&ii<rii^n foelae oaraissaiit au Havre E^qgBS^Amaam^BaaeammaamtimKM aie leoMefiela ! In »•> i.wf* bientôt plus en Franco ««;• lu Revue l- . tir,' Mondés pour <élél>rer tes prétendus K'mu ''e !» neutralité belge et pour nous ■ ,= -ii'V ilô ri'v point renoncer dans 1 avenir. E avions espéra que 1» Revue des Deux Mon-E rr lii'erait d'elie-iik-nie les opinions et juge-CJTl.. M CHaïles Benobt, son chroniqueur KL!,", sur. ça sujet, si passionnant pour K,,' ' tefcs ! Mais liélas ! Après les parties K DusSoldorf et de Francfort, M. S;,rte'l»cnoist,et la Reçue des Itrux Mondes BnSn-nt à prétendre que la Belgique doit CA piter a» cou, après la guerre c ■««an iî.î la neutralité. Quel contraste (ait cette ^Ec-fl-ili'iu "veo l'intelligence et le libéralisme ■„ C:,r, ..tondant, toujours empressé it ouvrir colonnes a"" écrivains belges, mémo s'ils K; S0ii|. jus ministres, qui veulent faire con-■nitre an gfond pu/ilic français les sentiments ffi ics a ,iiirations do leurs compatriotes touchant Ht ijclgiiiue de demain 1 ■ Ilcurrtisemcnt, la Revue des Deux !\lvndcs lie en France qu'une malheureuse cxcep-■ion. Apres la Petit Parisien et l'Echo d8 Paris, I j Rtyid'liàuç [ran^as'c, le journal quo dirige St.ec si graneto autorité M. Jules Roche, ancien tttiaislte des travaux -publics, <i mis en lumière Ri-s el'angers que lo neutralité b"lge, si elle sur-■rivai! ii la guerre, ferait coiu-ir a la. Belgique Kie-méme, ainsi qu'à .la France et h l'Europe. I Nous avons déjà reproduit un passage de cet I «Hiclo (voir-lo XX* Siècle 'du 10 mars): Qu'on ■î ,us permette do lo publier ci-elesscuis in cxlen I La neutralité de la Belgique après Ii Baierre n'avait ou "jusqu'à présent qu< ■ ïieux aspèces d'avocats : la presse alile-H mainte d'abord, unanimement opposée h ■une émancipation qui aurait pour premie: ■résultat, selon elle, de fortifier la 1 "ranci ■ par 1'appiiii éventuel d'une Belgique mal II imsse de ses mouvements et capable d'ar Htivr un million d'hommes, puis un mo- ■ <iestc contingent de publicistcs belges qu ■ redoutent, bien ii tort d'ailleurs, que la si D (nation de la langue flamande ne soit fata I Icment diminuée dans une Belgique, « dé I neutralisée » et libre par conséquent d'en I tror dans l'alliance de l'Angleterre cl de 1; I france Ge n'est nas sans étonnemenl qu on a vt I quelejiies F'-nnçr.is se ranger pour ainsi I dire à leur suite. D'aucuns ont été jusqu'; I écrire que la question de la ncutralit I îieige est encore en suspens ! Comment donc les Puissances de 1 En I 'tente potn raient-elles " restaurer la Relg I quo «, ainsi que porte leur récente déelt I ration, flàrvs « sa complète indépendant I c.olili aie et économique », si la Bolgiriu I restait neutre comme devant ? Imagine: I taie la Bcteique de demain — les prophète I ii )-:■ -iiisme et les coryphées de 1 antim I iitaiisnie retrouvant la faveur qu'ils on I «ne prév-isé-mrâit. porédÉmt j'jlMeiïrt- laïiv I nées, ft la trompeuse garantie de la nei I înailité —• imoaînez que la Beloinue de d-I nia in veuille lésiner sur les dénenses m I Maires, l.a France et l'Angleterre le h permettraient-elles ? raies ne le pourrai»! k sae- s - désai-mr-r ellesi-m^nes, sans de garnir l'éiernel bastion de In Meuse, snr I ouvrir le chemin à-' l'invasion allemand' I Ce qui arriverait a3ors ? On peut l'imacrin-î r sans avoir rem du Ciel le don de pronn I lie Ou la France et l'Anfileterré ohligf I ront l'S Belles i> faire lout leur devoir I ,i mettre la barrière nue la Beiginne const I tuera touiour.s en' lion état de défense, r I elles =e chnrseront elles-mêmes ^i'un d-I voir d'ôû déne^iimnl leur sécurité et Ici I exisienee môme. I.cs nations soumises I rt régime on les appelle, dans toutes li lànoii-'s du monde, "des nations vassale Par-Vi' de leur indénendanec est presqu une d •L-isir.n. Et nuis, voyez-vous la ne II,.;, 1,1,'. hel"'c garantie anrfes la guerre pi l'Albmagne ft l'Autriehc ? Voilà nour rmdépftndance polifiqui Ouant ,'| l'autre, miel moven. nour ui n,.if>"i-fue ii outre, dV-ntrer dans Pallianc économique-'SfiS Alliés ou seulement de fe mer ses^feonlières aux produits a.H inands ? Polii.muoment et éconpnunui mont; une Belsinue neutre dans l'Euro: iif demain sera.it une Belgique dopendanj luuniliée, nins nn't'i demi vassa.le. . Ou a parlé avec emphase, dans écriai milieux-, de» Pien'aits mie sa neutralité vnîu« î\ în nrîfrirmf. OuélI#» dérision? On 1 lise' 1--S di'seours Twirléme"l-i.ires et les mi n»tix'W-îae« de h 1«W. On y ver .Ifiir à la façon d'un corrosif, sur I cm» de saTÏfîcc, la -nbnlralité J.eloe loinon invo-niée nar les ffleclornlisle» et le- r> ii«.t . du rooinilré effort, comme un pi i. vi - ri ur* ipvon.îs euf le minimu pour assiirer la défense du pays. -C'est une sécurité » trompeuse- » que -neutralité a value, dans le passe, a la b 4- Mais dire que la ne.utraliié garantie été imrti'o è la Belgique, c est du c que (iode est inutile parce qu il n empéche p toujours les assassinats ? — i-'h il n'empêche pas non plus : honnêtes gens de s'armer pour leur ( ien-e lit puis, il y a les gendarmes, gra à qui le plus grand nombrè d assn«»n. ne démontent pan impunis, lundis que peutr.ilité garantie détournera toujours s'armer, de s'imposer, de payer 1 ««pot denier et l'impôt du sang, un corps elec ral iiaitn ellement enclin a prefeiei le mo dre effort au sacrifice. Quant auK gend1 mes, mon Dieu, ils ne seraient peut-c nas 1,1-rivés Iro» lard en août 1914, sui Meuse, si la loi" militaire de 1912 ayant le temps de porter tous ses fruits, les B gr avaient eu 300.000 jeunes soldats a < poser aux Allemands. Oui, si la Belgique n'ava.itjpas éfcé n Ire elle eût été moins exposce. LAJ.len «né eût neut-être hésité à violer son tel toire .-i elle avait prévu que la îesistai (l'une petite année lui ferait perdre tr semaines. A pins forte raisori si elle av cru les Belges capables de mettre jUU. hommes derrière le fossé de a Meuse. Belgique a failli mourir des « bienfaits .. la neutralité. La leçon lui a ser\i. Puis t-elle éclairer pareillement la France, 1. gleterre et l'Europe. Voilà plusieurs ^ îles mie l'Europe cherche a résoudre question "de la Ba.rPière entre l'Allema, et la b ronce. Inventée en 1814, la Barri des Pars-Bas s'est écroulée d'elle-même .1 ^ r .H r. I . ! l'f/-.r» ^mttlftr » dans à peu près toutes les langues de l'Europe, la neutralité belge devait remplacer ce rempart. Vous savez ce qui est advenu. Se pourrait-il que l'Europe voulût relever la cloison, avec l'inscription et le papier, en se promettant de dormir en paix derrière co frêle abri ? C'est par une Belgique indépendante et forte, maîtresse de ses destinées et libre (le ses alliances que l'Europe sera le mieux à môme désormais de surveiller et de contenir l'Allemagne. Pourquoi l'Italie a-t-elle déclaré la guerre à son alliée de la veille ? Bien plus pour achever son unité et accomplir ses destinées nationales que pour conquérir des territoires qu'elle pouvait obtenir sans tirer l'épée. Et c'est ce qui a fait la beauté morale do son intervention, dont elle a déjà commencé à recueillir les fruits. Eh bien ! la Belgique aussi a des destinées à accomplir. Son histoire non plus ne date pas d'hier. Bornées par ses limites naturelles s et par le tempérament raisonnable' de son > peuole, ses ambitions, fondées sur ses in-! térêts et sur ses traditions s'ont d'autanl plus respectables qu'elles ne peuvent me ; nacer personne en Europe. « Vos paroles auront tin vibrant- cchfi ; dans le coeur des Belges, soit qu'ils com■ t battent snr le (ront, soiI qu'ils souffrc.nl dans le pays occupé, ou qu'ils attendent » c» exit l'heure de la délivrance-, a. répondu . niuix ministres des Puissances, avec celle , élégance littéraire qui est un des traits s essentiels de sa persomna.Htô, le ministre a (Des Affaires étrangères die Belgique. Vf e bra.nl : sans aucun doute. Mais la gammi •- et ia. variété des vibrations sont pour a-ins g d'ire infinies. Si les paroles des Puissance; devaient ôtre interprétées comme leur inten :t tion de remettre la Belgique, après la guei n re, dans le carcan de la neutralité, ce n'es i- pas de t^aie que vibreraient ni les Belge des tranchées ni les Belges qui opposen dans le pays occupé leur g-aîté héroïque a la brutalité des Prussiens. à er • f L'Annhftrsaire in B#: Lit ii- »o« a- é- La rédaction du u XX" Siècle n avai1 n- adressé ft Sa Majesté le'Roi le télégrammi Ia suivant : tj A Sa Majesté le Roi Albert, La Panne. ito En ce jour anniversaire, les rédacteur! du « XX0 Siècle » prient Votre Majesté d'à n- gréer, avec leurs respectueuses félicita >i- lions, l'hommage de leur entier- dévouo- a- ment et l'expression des \ œux où ils asso ci;ait, dans l'image de ia victoire pro Lie chaîne, la grandeur de la patrie belge a I; •7. gloire de son chef intrépide et de sa val! es lante armée. ii- Ferntm-d Neurny (directeur du a XX" Siè it clc »), ' Paul Crokaert (Action Démocrati- ■s que), Maurice des O.mbiaux ; abbé'Devo ■u- ghel ( c XX" Siècle n ), Ernest Henrioi le- ( i; Matin m d'Anvers), Maurice Itenrique ni- ( « XX" Siècle u ), Edmond Patris (« Soir n] lui Sa Majeste If; Roi a répondu par la di *nt. -pèche fiu'on va lire : é- ns ii J.e. Roi, très sensible aux fdlicilalion le. que vous lui avez adressées, me charge d er vous adresser ses vifs remerciements. 1ère- Général Biebuvcic, p(. , aide de camp. » dirai ^ PARIS le- A l'occasion de l'anniversaire de la nai: air sance du roi des^Belges, le président do 1 à République a adressé au roi Albert sef tes vœux les plus chaleureux. es. Une imposante cérémonie qu'honoraiei ue de leur présence la duchesse de Vendôn BU" et la princesse Gengviève d'Orléans et >ar laquelle assistaient lo personnel de la 1 gation de Belgique et tous les membres c [p- la' colonie belge de Paris, ainsi qu'un grau 'ne nombre de Parisiens a eu lieu, samed "c après-midi, à Paris, en l'église do ia M; er- deleine. Le R. P. Hénusse a prononcé un sei ,0" mon de charité en faveur de l'œuvre crée wc pour venir en aide aux femmes belges elo lie, les maris sont au front et qui, demeuréi dans leur pays envahi, s'y trouvent fo 1115 dépourvues. ; a Après le sermon, un salut solennel avi nn auditions musicales exécutées par la ma ,,ir" trise paroissiale. M. Noté, de l'Opéra, ri7j chanté magnifiquement, u la. Brabançonne irl' Des places avaient été réservées dans "rs nef aux blessés boiges des ambulances. >p.r- >ré- A LONDRES u,m A l'occasion de son anniversaire, le R d'Angleterre a télégraphié un message î , Roi des Belges cl envoyé sir Arthur Wal. icï~ à l'a légation de Belgique. f ® EN IIOLÏANDE pas l es Belges réfugiés ou internés en Hi lande cnt'tôté partout avec ardeur t'am les versaire du Roi. (jg A f.a Haye, a eu lieu une cérémonie p âce tj'iot.ique, a laquelle ont assisté trois mi: personnes, parmi lesquelles les ministr .'la dos pays alliés. On y a récité des poèm ' ,e patriotiques, et des tableaux vivants o .i., représenté les épisodes de l Yser. : I .c u Belgiscii Dagblad >>, dans son n !j,„ méro spécial, publie des articles dès n ?' , nistres lielges. M. de Broqueville dil '.ivë " Is'0s douleurs seraient coupables si «11 : nous amenaient à violer le liroit. n Le r nistre Vandervelde écrit de son côlé _e? n 'Conclure la paix maintenant ressemb ao rail à une trahison, n op- A MADRID ieu" Le roi et- la reine d'Espagne oui envo nt^' dos souhaits affectueux au roi Albert nce D&'S»luo ^ l'occasion de sa fête. rois » vait '.000 _ ync 4,sp6(jhe de Reim'e annonce q , l'Ancien ministre do la -marine, amiral G " vanni Bctt'olo, est mort vendredi. Il ét 'ytn" 116 cn 18i'6' h Gf"ll0s' S?" — Plusieurs journaux italiens exposent ■ nécessité d'avancer l'heure, nationale a 'p de réaliser une éoonomie évaluéc.à une o !fè"p taine de millions sur l'éclairage. e en Lo gouvernement portugais va cri » et» des sous-secrétariats d'Etat de la guor < DANS LA VALLÉE DE LA SEM9IS Une invraisemblable histoire d'espionnage Un Anglais établi dans le Luxembourg bsige daptiiS 2o ans sa t'svéïfl oft.oier at.emand QUELQUES EPISODES INTERESSANTS b£ L'iNtfASfON ALLEMANDE QAÎw'S LE LUXEiVtBOUHG Nous avons raconté vendredi dernier les atrocités commises par les Allemands au village de Latowr. Nouis devons à l'obligeance d'un jeune i officier de notre armée quelques autres pa-; gos émouvantes et vécues sur l'invasion al-i lemando dans la' valléo do la Semois ; elles - décrivent les angoisses et les douleurs du ; beau et malheureux pays d'Herbeu-mont, - les combats qui l'ont- eu pour théâtre, les cruautés du vainqueur. Le flot de l'invasion ' pas:/-, elles nous fomt participer à la vie, - toute de-m isère et d'espoir, des compatriotes ' luxembourgeois qui attendent, sous la botte ! allemande, l'heure.inéluctable de la déli- 1 vranoe. : A -côté de cela, elles renferment des révé--: lations inédites sur l'espionnage allemand, î On y lira l'aventure vraiment ininiagina- - ble d'un authentique sujet anglais qui, 6ta- 2 bli dans le sud du Luxembourg depuis un i quart de siècle, s'est révélé à la guerre of-s licier do l'année allemande. Habiles à utiliser les services de tous les - forbans qui se présentaient, à quelque na--t t tonalité eju'ils appartinssent, les Allemands s. lui avaient confié 1' « étude » de la vallée t de la Semois. 11 s'était établi dains le pays à en 1889. et avait habité notamment le château d'Orval et le prieuré de Conques (commune de Sainte-Cécile). On lo prenait porii lin paisible rentier qui avait fait de la pis- _ oicuiture son occupation favorite, et comme il prétendait avoir eu un grade dans l'ar « niée britannique, on ne le désignait jamais ,i que sous le nom do « major T... » (nous n'é | cuirons pos son nom, afin de ne pas rendre - publiques les angoisses patriotiques de quelques honorables familles belges où ce intrigant avait réussi à s'introduire. ) ., Le major T... disparut du sol belge quel " ques semaines avant la guerre. A l'inva slein, on le vit revenir... à la tête d'un ba taillon de landsturm ! Assurément, ce ba taillon n'eut besoin d'aucune carte ni d'au eun guide pour se reconnaître dans les sen tes de la.grande.forêt, ou pour franchir le; rs gués dé la Semois. L'espion fut désigné pou commander la place d'Herbemont, et c'es a" un anglais tellement authentique que le. boches qu'il commandait ne l'appelaient en '0. eux jamais autrement que 1' « English >: ,0_ C'est sans doute la plus extnaordinair ja histoire d'espionnage qu'on connaisse dan notre invs, oii Dieu sait pourtant si elle fourmillent. iè- Nous commencerons incessamment la pi blication eles pages où on la trouvera coi: 10. tée, avec beaucoup d'autres aventures d'u on égal intérêt. !Ct ïé Dans l'armée 8s!g3 —■—i3 O tr-— M UNE SERIE DE NOMINATIONS ae On n pu lire, hier, dans les Dernière Nouvelles de notre numéro de dimanche, commencement d'une série de promotior d'officiers et d'officiers supérieurs de noti artiiée. \'oici la suite de celte liste. Dans l'infanterie .-;1f" .Sont nommés : 'a Majors. — Les capitaines-commandant -B Dcçgny, F.-G. ; Sabbe, .1. ; Vain B. ; 1\> lin, C.-J. ; Conrcur, A'.-G. ; Darclie, V.-E ,!l1 cl Kettenméyer, J.-J.-V.-V. 1110 Capitaines-commandants. — Les capilc " ncs en second : Masuy, O.-Z.-N. ; Debrou A.-L. ; Hovino, L.-J.-B. ; Antoine. 11. ; l\-UÇ fer, R.-E.-J ; Guilliams, .l.-J.-A. ; Ossel-aer ■HP G.-II. ; Seeliger, R.-F.-M.-L. (à ta Colonie 'o' et Duibois. Ii. (à la Colonie). la" Capitaines en sôcnnd. — Les lieutenants Gôëtgliebuer, J.-II.-E.-M. ; D.cbackere, 1/.-Y~ Gliqrdom-e, I.. ; Rossome, M. ; Dendal, C. ;e® Dêngde, L.-C.M. ; Iterbict, J.-E.-D. ; Carlo ?nt A. ; M-airiefue, R.-L.-J. ; Desinet, R.-F.-A. !:al? Ixing, L.-R.-.I.-A. ; Van Dammc, p. (à la C ori lonie) ; Jaetoul, J.-H.-C. ; Verniinrs, C.-A.-. M. ; De Saint-IIubert, G.-G.-M. ; Dossi lr°.c H.-S.-.T. ; Duez, V.-A.-J. ; Demart, P.-E.-l iaî" A. ; Dony, J.-A.-J. ; Reclercq, M-C.-li. 1 ® Delanoye, A.-G.-E.-5. ; Van de Pitte, A.-I * Wattripont, P.-J. ; Déchet, F. ; Simon' la .I.-A.-J. ; Berge, J.-D.-L. ; Boucau; G.-C.-( Coyette, M.-V.-J.-A. ; Bastog-ne, J.-J. ; M thieu. R.-E.-C. ; Caliez, W.-J.-M. ; Tromir i-'.-K. ; l,isfrauc, ll.-G.-L.-A. ; Crabbe, 1 Roi V.-L. ; V-andoghinste, R.-L. (à la Coloni au Lambinet, F.-'l'.-L. ; Henry, E.-A.-G. ; Vei Ish tracleri, lf.-M.-J.-G. ; Horkmans, L. ; ï thy, G.-N.-J.-A. ; Henihcbert, G-.f.-L. (à Colonie) ; Balon, F.-E.-R.-P.-A.-M. ; L quesne, G.-H.-E. ; Breyer, F.-E. ; Honte („i G.-K.-J.^G. ; Philippin, "L.-E. (à la Coloni {££ Vji.ii Berwaer, G.-D.-l''. ; Harmcl, P.-C. (à CoUiri'e. lieutenants. — l-és sous-lieupnanl< Crè R.-J. ; Saquet, J. ; Ange, C.- De Braban.elero, R.-M.-J.-S. ; Currinckx, ; Ù(Z lî. ; et Gliri-liaens, R. ont, Sont nommés : Dans la cavalerie ? nu- , , _ mi- Colonel, le lieutenant-colonel Gracia, 11. ■ J.iéuteriants-cqlonels, les majors clo 1 lies rieltc de Vil'lers-Perwin (à la Colonie), mi- «u Roy de Blicquy. ié • Majors, les capitames-commandai ble- CoUard, E.-J.-G., et Mûrissons, G.-A.II, Capitaines-commandants, les cap*tain en second Lambin, O.-G.-G.-L.-M.-J.; C varcau A.-C.-H.-G.; De M-eulcnaer, C.-. F (h te Ccloniei, cl de Menlen de Ilor: '°SÎ baron, F.-A.-G.-B. Capitaines en second, les lieulenai Goflinijt, W.-t .-V.-J..; Havenilli, E.-J.-t J • Briquet, J.-M.-A. i do Meeus, com —- À'-F -M-E.; de Fonnanoir de la Cazet A -E.-J.i Devis, G.-G.-J-; do Foestraets, qur fi'-K-M-G,i Degrez, G.-J.-E.; Pulinx, 1 Oio- m'-F • Stallaerl, L.; Garot, F.-N.-M.; û •tti.il vêft"P.-E.-G.î Matthieu, A.-T.; Roup, A ' Becrnaert, J.-E.-L. (à la Colonie); ! il la duc G.-J.-L.; ICuppfcrsehlaeger, C.-M -afin Lambert, P.-M.-V-J.; Le Sergeant d'Ile cen. dccourt. B.-L.-M.-J.-G.; Comte de Lann M-M.-I.-A.-F.: de Ilennin de Villiers, 1 réer L.-F.-F ; Bronne, V.-M.-A.-R.-E. ,7-re Sont nommés j ... £a Cloche Roland(1) Cloche Roland est mon nom ; Quand je sonne le tocsin, c'est l'incendie ; Quand je sonne à toute volée, C'est la victoire au pays de Flandre. C'est l'inscription que portait autrefois, en flamand, la grande cloche du beffroi de 5 Garnit La cloche n'existe plus ; seule la tour s'élève encore, au milieu d'une rue, a quelques pas de la magnifique église de Saint-Bavon, où se trouve, dans ujio cha-ipeite de côté, l'Adoration de.- l'Agneau, des Van Eyclc. 11 La Cloche Roland, qui appelait la terre ■des Flandres, s est lue. Pourtant, qu'est-ce ii dire ? Elle sonne encore, elle sonne plus !" ! fort plus profondément, d'une manière -plus significative. Le carillon des cloeiies qui ont été détruites retentit dans toute [' l'Europe ; il appelle 1e monde à la d-ôfense ï de la Belgique. s Cette voix, le grand écrivain danois î1 Jiahannes Jœngensen la fuyait. A Sienne-, abrité par ses volets bien clos, il achevait d'écrire la Vie,, de Sainte Catherine, et it . espérait poursuivra tranquillement ses études. Il comptait ne sorlir do son refuge (iue lorsque les hommes, ayant cessé do se quereller, de nouveau se tendraient la "' main Mais moins il voulait, entendre la cloche, plus elle lo poursuivait. Il n'avait „ ' plus de repos, plus die paix. Co qu'il avait , aimé en oBlgique, l'hospitalité qu'il y avait reçue, les jours qu'il y avait vécus, revenaient sans cosse à sa mémoire. Il u ré-^ pondu ii l'appel de la cloche et est sorti de sa retraite pour voler au secours do la Bel-, , ;ra La Cloche Roland, paruo depuis peu S V Copenhague, a déjà eu le plus grand succès J" dans toute la Scandinavie. Sous une forme i qui paraît douce au début, le livre contient : 1 un des réquisitoires les plus inlplacablef !?" <iui aient été écrits contre la guerre aile; ' mande. Ce qui lui donne uno valeur parti • entière, c'est, qu'il est, d'une part, l'oeuvre .I du premier écrivain de la Scandinavie con teniporaine et, d'autre part, le jugemen d'un neutre. Jœrgensen proteste pour toui ceux q», remplis de douleur et do compas sion, ont dû rester immobiles devant l'hor , rible spectacle qui se déroule sous leur; f yeux. Sa pitié s'est portée surtout vers 1; Belgique ft laquelle mille liens d'amitié 1 )a' liaient et qui était un petit pays comme 1 ){J" sien. L'injustice commise envers la terr , martyre, les crimes qui ont ensanglant ?n" l'.-mce. leur arrogance le. révoltent. 11 nj „ l'Allemagne se soit rendue coupable, j La grande arme de Jœrgensen, c'est I Manifeste eles intellectuels allemands. Die sait si ce manifeste a été examiné et réfuti' ' L'auteur de la Vie de Suint François SAs !"• sise le traite cepeiKlant d'une manière noi 116 velle et originale. 11 semble d'abord le coi: 'il*, sidérer avec respect. II y a de quoi iinpres sionner : n quatre-vingt-treize personnes d premier rang par l'intelligence, quel cal nl" bre, un 4-20 intellectuel I »•. Il paraît acce] m" 1er les affirmations de ces grands persoi un nages qui se basent suirja science e.l su riiutorii:':, mais peu à peu, leur ton el'assi —' rance. leur arro^aiïce le réveillent. Il ai ipelle en témoignage les victimes. Les 93 ont lancé au monde u.n sextupl <i Ce n'est pas vrai ». Co sont six faux t raoignages. Premier témoignage : Il n'est pas vri que l'Allemagne eiil provoqué la guerre. , Second faux témoignage . 11 n est »o ' ® vrai que l'Allemagne ait violé criminel! ,p ment la neutralité de la Bclgiepio. Troisième faux témoignage : 11 n'est pr vrai que les soldats allemands aient por atteinte à la vie ou aux liions d'un seul c toyen belge, sans y avoir été forcés par i nts: diure nécessité d'une défense légitime, 'ou- Oualrième faux témoignage : 11 n est p; -D.; vrai que la rage aveugle des troupes ail mandes ait brutalement détruit Louvain. ita.i- Cinquième faux témoignage : 11 n'est pi mx, vrai que l'Allemagne fasse la guerro a Pet- mépris du droit des gens. erc, Sixième faux témoignage : Il n'est p: lie); vrai que la lutle contre le militarisme ail mand ne soit pas dirigée contre la cullui ts : allemande. .--I.; Jœrgensen confond les faux témoii C- ; avec une clarté, une précision et une for-ton, irrésistibles: Il n lu toutes les pièces c A. ! procès et il les possède a fond. Lorsqu il Co- établi d'une manière irréfutable l'impostù des 93, son indignation déborde, éclate ; sm, rejette l'ironie elont il s'est servi jusqu I1'-" (présent, etjî'est avec une sainte colère, i L-n ; empruntant" aux prophètes de l'Apocalyp "l ;; ileuirs images et leu™-s expressions, q-u n®1' dénonce les hypocrites dont le renom et "J; I culture ont couvert les actes barbares « leur armée. 1,, ' ■ Il y a des neutres qui poseront ce liv . V avec cette objection : <t Oui, mais en Al' ■ 1 !' magne les eatlioliques ont une si bon situation... Lo. Centre est si puissant, J , " gouvernement si prévenant. L'ernpere n„ est un bienfaiteur die l'ordre dos llénéd rir.'- tins, tandis (me la Franco persécute catheîlicisme, chasse les religieux, enlè ;j. î!; la religion des écoles... « Jœrgensen riposte : « Le royaume .i- . Dieu no consiste pas en paires, mais ' j •' vertus. Il Je réponds à cela par la plan " L". du proiphèle au nom de l'Eternel : « Ce pe ' pie m'honore des lèvres, mais son cœ est loin de moi. » M. Jœrgensen oppose le cardinal Merci aux évêemes allemands. 11 cite de larp „ extraits de sal.ettre pastorale de Noël 19 'n II e'mumère -les crimes commis contre , clergé belge et s'écrie ; « L'Eglise bel •' vous rappelle cette malheureuse épouse nn,„ mère dont parle le rapport, qui, do 9 lie h res du soir à 6 heures du malin, fut oui g)-je sans interruption par des soldats ai pin mandls et- qui ne cessa pendant ce 1ère ir d'appeler son mari au secours, son m irne" qui étai.t lié dans la chambre voisine. ' imagine ainsi l'Eglise belge appelant s ont» époux -au secours. Et c'est comme s'il n'i .H - tendait pas, ou comme s'il était retenu [ mtc êtes liens eju'H ne peut rompre e -ie L'écrivain danois ajoute que « les sold. r. allemands de Dieux, fatigués de piller, ' t,i _ violer et de m'as sacrer, sans dioutc pc Pon obtenir do nouvelles forces, sont allés df F- les éf'liscsk qu'ils n'avaient pas encore b ' I ê- lées, "pour y faire leurs dévotions h le •E.- manière. La Commission.officielle belge inov" ^mTn. Cloche Roland, par Joliannes Je M- "ensen traduit du danois avec introd ' tion et notes ixir Jacques de Coussan Bloud et Gay, éditeurs, 7, place Saiat-S •c.) pice, Paris. a relevé divers témoignages Cfui montrent 1e niveau moral cl culturel du soldat aile-mand.A Sorinnes, les Allemands urinèrent dans le ciboire. A Aerschot, le tabernacle d'une des églises fut fracturé cl les vases sacrés • volés. ' A Etlie, le tabernacle fut fracturé et les saintes hosties jetées dans un buisson. A Porchoresse, à Bouge, ii Evrechaillc, i à Lisog-ne, à Maizerel, ios tabernacles et • les vases sacrés furent profanés. _ i Dans l'église d'Aiseau et dans une église i de Suinl-ïrond. les soldats allemands satis-3 firent leurs nécessités sur l'autel. A Iluslière, les Allemands arrachèrent s à un prêtre les saintes lioslies qu'il voulait mettre en sûreté cl les foulèrent aux pieds. 3 Et en France comme en Belttique, c'est s la continuation de la môme guerre dans le s méitte esprit. e A Montmacq (diocèse de Beauvais), les s Allemands satisfirent leurs besoins dans 3 1e bénitier et s'essuyèrent avec la nappe e d'autel. A Rouvres, les Allemands profanèrent s . les ciboires et les remplirent, de chair de porci ; brutale allusion au dogme caiho-[ liqme de la présence réelle. il On pourrait allonger de plusieurs pages 3 la liste de ces sacrilèges, mais passons. 0 Avec le traducteur de M. Jcergensen, e M. Jacques de Goussa«.~|3s, constatons a ,;u'il ne faut point désespérer de la justice. a Sur les roules de l'exil, les fugitifs ont il trouvé des amis. Des armées comme celles it des croisés se sont levées pour venger les it victimes. La Justice triomphera. Prêtons ». l'oreille, la Cloche Itoland sonne la victoire. 6- A. VIREY. I/-» LESFAITS DU JOUR A v v v v w * t »0« i Le Daily Chronicle dit que ta conférenc " économique de Paris ne se réunira pas a l 1 fin d'avril, ainsi qu'il avait été annonc ; tout d'abord, mais dans le courant du moi 1 de mai. La plupart des journaux se fch 3 citent de ce que M. Hughes, premier mines ' tre d'Australie, ■ ait reculé la date de so départ pour l'Australie afn d'assister a i s conférence. On ne sait pas encore quel titr 1 sera donné à M. Hughes à cet eflet. L c Tim.es fait remarquer qu'il ne pourra repu c senter l'Australie, puisque les autres nom e nions n'enverront pas de délègues a 1 aw ^ Il conviendrait donc qu'il y assistât comm '• représentant officiel de tous les dominiom D'ailleurs, aloule lç journal, le titre imporl 0 peu, l'essentiel c'est que M. Hughes meu $es capacités au service de la conférence. wwywvwww i- Répondant à M. Turali, qui demanda i- quelques renseignements supplemenlatre s- sur les résultais de la conférence de lari e M. Satandra a annoncé au Parlement Italie i- que dans quelques jours, M. Sonnino jei »- des déclarations qui seront de nature à s i- lis faire M. Turali. 'r Ces déclarations, très attendues cl Quc ■i- dit Irès importantes,- seront faites probabl i- ment mardi. irvwvwwvyvi fe On mande de Rome au Corriere délia Se; que le président du conseil, M. Salundra, ïi ii prochainement à Londres pour rendre visite que le premier ministre angtai ts M. Asquilh, vient de faire à Rome. c- &vvwvwviwi ,, Des affiches o nl été apposées (il.nndr ia en vue de l'appel de la classe 1918. Les lior mes de celle classe, devront rejoindre la c io serne là 10 mai et recevront une educatu militaire en Angleterre jusqu'à ce qu\ ,s aient atteint l'Cfcje de dix-neuf ans. O- (vwvwwwvyi T.e gouvernement hollandais a déposé la Chambre un projet de loi tendant à l'apt sous les drapeaux, en cas de nécessité, lg la classe 1917. 0_ l/VVV\'VVVV/WW1 ro Le comte Okuma a déclaré que, fidèle son alliance, le Japon reste uni aux Alli eS jusqu'à l'écrasement de l'Allemagne. I Mos listes b de prisonniers i 1 iwwwvwwv' la le L'accueil fait par ie public à la liste d misonniers que nous avons publiée nagvt re a montré qu'elle répondait à un besoy c- pour satisfaire au désir qui nous a clc c ie mime nous nous sommes vus obliges le procéder à un tirage supplémentaire. m tiraac est naturellement réduit cl nous ( c- aancons tous ceux qui désirent sa procut 10 ceile brochure à nous envoyer sans reta ie leur souscription. . R&mfélons qu'elle contient, en UNO -le QUATRE PAtiES DE GRAND FORMA m les noms de quelques milliers de militai' te bélnes dont les noms sont compris cm u la lettre A et DET inclus. ur celte brochure, d'un si grand intérêt po les Belges, sera expédiée franco contre l'i er voi de ô I:'. 60, en un bon postal, au bure es du journal, rue de la Bourse, 28 ter, ' HcïvrCi 11 rou'r l'Angleterre, les demandes doivt être adressées à noire London Office, m Panton Street (Leîcester Square) Lond u S W Joindre 11 pence. ira- ille- wrl Ce lonrnal ae perai être vendi o» oae F.0 LOTÎMES oa S ?enn- en âagîeiepre, 5 cents ei iiar Kffiïîanâe le niaatésro. llialS „ ——. r, de pour _ En Autriche, on a proposé que penc , ls l'été les enfants des campagnes aillent p , nus ; les autorités de Vienne disculen , même question pour les enfants des vi 'e en _ une loi est déposée en. Roumanie, ir jœr- disant d'augmenter lo -prix -eles loyers oduc- dessous de 5.000 francs, pondanl la di an«e de la guerre et un an après la conclu. l-Sul- 'die la paix. En outre, les contrats con par -les accapareurs seront déclarés nul DERNIERS HEURE Communiqué ofûsisl français Paris, 9 avril. 3 heures. A L'OUEST DE LA M EU SU, faible acti' vité d'artillerie au cours de la nuit■ A L'EST DV. LA MEUSE, nous avons fait-quelques progrès dans les boyaux au sud du villag de Donavmont et pris au sud-ouest-environ cent, cinquante mètres d'une tranchée ennemi". Deux attaques allemandes ù ht grenade contre nos positions du bois de la Caillette ont été rep vus secs. EN WOEVRE, nuit relativement calme. EN LORRAINE, un coup de main tenté par l'ennemi sur un de nos ouvrages de la région d'Embermcnil a complètement échoue; l'ennemi a subi quelques perles. Aucun événement important à signaler, sur le reste du front. LES EXPLOITS DES PIRATES —o— Lonelres, 9 avril. — Le Lloyd annonce que la banefue « Sainte-Marie » a été coulée. L'équipage a pu être sauvé. i £es Kelctesen -^lualcterre » —m,»— THE KING ALBERT'S CIV1LIAN HOSPITAL FUND Fondé en 1914 par Tlie Hon, Mrs Oliphant Murray, la cheville ouvrière de l'œuvre, le Jung Albert's Ci-vilian Ilospilal f-'und ne larda pas à obtenir les plus b-auls patronages. I ,e Roi et la Reine des Belges et la princesse Louise, duchesse d'Argyll,. la tante du Roi d'Angleterre, en ont accepté la présidence d'honneur, tandis q-ue idans le comité figurent les -noms les plus illustres sous la présidence de Son Excellence Sir Edward Goscliep Bt., ancien ambassadeur'de Grande-Bretagne h Berlin. L'activité du comité s'emploie surtout an soulagement des populations .beUîes restées dans la partie non-occupée df pays, où il a été créé des hôpitaux pour civils, eles maternités et dies centres de ravitaillement et de secours de toutes natures. Mais le K. A. Ç. II. F. se propose de rendre les plus signalés ' services aux population;-; indigentes belges, : sitôt après la libération du territoire de la , Belgique. C'est à l'élaboration de ceLprajet s qne .tbe lion. Mrs Oliphant. -Murray se ce>n-[ sacre avec une ardeur et 1111 dévouement ad-- mi.rableiâ, car comme nous le disions tantôt, elle est vrai nient l'àme de l'œuvre dont elle 1 personnifie, avec uno rare modestie, l'énor-. me activité. Los dons en espèces ou c.o mâture seront reçus avec reconnaissance au dépôt Jl">, Brompton Roael ,Lond|ies (en -face des Ma< 1 ga-ins Harrods). t us, Le cfsur de la France res >m- ca- ' ù'iis Un hommage enthousiaste du « Times » au peuple français et à son armée ■ê à. . . ppel Le Times a publié, dans son numéro <M , e!e 8 avril, un très bel article où le colonel Repington fait l'éloge de la nation française et de son armée. Nous sommes heureux de reproduire ici; le. â cet hommage cent fois mérité et de nous y lliés associer au nom des Belges que la fraternité d'armes et la communauté de souffrances unissent désormais d'un lien indis-" soluble à leurs amis de France. LE « POILU » — SA VAILLANCE — SA CONFIANCE Mon corps à la terre, S Mon (une h Dieu, Mon cœur (1 la France. Ces trois petites lignes furent trouvées paï l'auteur do ces lignas, g-ravéqs dans lo bois ('cs d'un abri de tranchée de première ligne, a un ucre coup de pistolet de l'ennemi. Elles ne furent -pas oin. éoriteô pour être vues, -encore moins pour être ; eas- publiées. Elles étaient parmi beaucoup d'autres $ (\e du même caractère. Elles n'auraient pas pu-être é'e écrites par un soldat ang'ajs. C'étaient exacte-' en- mont les pensées crayonnées d'un poilu. Mais leret nombi-en précieuses, combien admirables, com-■lard j,iell jjeites I De toutes les choses vraiment admirables àf 1GT- Qetie elonnante guerre,:c'est assurément le moral tAT, j0 l'nrmée française qui est le plus admirable lires je toutes. Songez donc ! Vingt mois d'une guerre mire dévastatrice; une femme française sur trois en deuil; beaucoup de départements entiers et la pour meilleure portion du « pay.s noir ■■ de la France l'en- allx mains ôt l'ennemi; l'impossibilité pour la reau jugement humain de prévoir l-j terme de la > Le guerre; des régiments complètement roi i niés. non pas uno fois, mais plusieurs fois; la vie na-ivent tionale suspendue; l'épargne d'un ôemi-si;-. i? je. 1 21 > tiie au creuset; et, cependant, dan? ce e s-ù-idon en [-p mortel avec un ennemi nombreux et ercorn formidable, il y a ici cet inestimable et pr.'-efeux trésor : te moral de l'ai une, ferme et pur a« toute souillure. Ou platét il croît, ce moral, à chaque appel qu'on adresse à cette -race gvné. nfn reuse. Aux demandes qui s'accroissent sans cesse, .,<« la France répond avec 1111 esprit toujours gran-'»■ (tissant. Elle a été grande autrefois : jamais, i: 0H cou-p sûr, aussi grande qu'aùjourd iuii. l'lutôl que de recevoir des mains des Allemands les chai, nés de l'esclavage, dit un jour le général cur Caistelnau à l'écrivain (le ces lignes, la race française mourra sur le champ de bataille. » Elle fera ainsi. En vérité, elle lo fera. ulant Aux puissantes fournaises do la guerre, celtfl pieds antique race s'est purifiée. Si jamais elle a pos-lit la sédé. 1e sens de l'individualisme, de l'égoîsme, •illes. elle l'a perdu. Elle est une. Elle ost absolument inter- unie. Éllo est déterminée. Si- la légèreté fut , au. jamais son défaut, il y a quelque chose ft'djre cr -inré- faveur d'une léàérete qui élève 1 esprit au-dessu. usion de tous les revers et fait regarder le destin er nt-lns face carrément, gaiement. Au coin le plus cjiaud als de la première ligné - la ligne de résistance

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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