Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 15 Mars. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ns0ks6k878/
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55' ANNEE"— Série nouvelle'= N-"8W te Wttmêfb fft Ofintlrtlns rs «» ««MiM cmAmw iï AVRTT; mt RÉDACTION ET ADMINISTRATION 3, Place des Deux-Bcus, 3 PARIS Téléphone : Central 33 04 BUREAUX AU HAVRE: 23"r, Rue de la Bourse, 28'" "LE HAVRE Téléphone : 64 Belge DIRECTEUR Fernand NEURAY LE XXE SIÈCLE • gags ABONNEMENTS France..,2. 2fr.50 par mois • 7 fr.50 par trimettrt Angleterre. 2sh.6d. par mois » . 7sh,6d.paririmestr# Autres pays 3 fp. — par mois » 9 fr.— par trimostr* PUBLICITÉ S'adresser i l'AimiJiisîratiofl du Jonraa Les petite* annonces sont igalemerik reçues à la Société Luropt\ ono dt Publicité, 10, rue de la Victoire, Parité qui en a le monopole pour Pans. Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris PRISE DE LIÉVIN 0a se bal pour lm, dont la chute esï immmnte w-vtlf wv ■ irais coimiis m mis MICHÉMIU COMMUNIQUES BRITANNIQUES 11 h. 30 LE VILLAGE DE SAYET, A ENVIRON 1.500 METRES AU NORD-OUEST DE SAINT-QUENTIN, A ETE ENLEVÉ LA I NUIT DERNIERE PAR NOS TROUPES, A LA SUITE D'UN VIF COMBAT. LES IMPORTANTES POSITIONS DE J.A FERME DE L'ASCENSION ET DE LA FERME DU GRAND-PRIEL, SUR LA HAUTEUR A L'EST DU VERCUIER, SONT TOMBÉES ENTRE NOS MAINS. Uns progression a été, en outre, effectuée au nord de la route Bapaume-Cam-ibrai, en direction de Quéant. AU NORD DE LA SCARPE, L'ENNEMI A DU ENCORE ABANDONNER DU TERRAIN SOUS LA PRESSION CONTINUE DE NOS TROUPES. NOUS NOUS SOMMES EMPARES DE LA GARE DE VIMY, DE LA CHAUDIERE ET DES POSITIONS ALLEMANDES DE JLA FOSSE N° 6 ET WJ MOULIN BU-QUET, ENTRE GIVENCHV EN-COHELLE ET ANCRES. LES PIECES CAPTURÉES DANS CE SECTEUR COMPRENNENT 4 OBUSIERS DE 200. LE TERRAIN CONQUIS AU COURS OES DERNIERES OPERATIONS REJOINT, ACTUELLEMENT, LES POSITIONS ENLEVÉES AUX ALLEMANDS A LA BATAILLE DE LOOS ET ENGLOBENT iE DOUBLE-CRASSIER. Une tentative de raid ennemi a été rejouée cette nuit à l'est de Loos. 21 h. 20. LA VILLE DE LIEVIN, AU SUD-OUEST, ET A PROXIMITE DE LENS, EST TOMBEE, CE MATIN, ENTRE NOS MAINS. «NOUS Y AVONS TROUVE UNE CRANDE QUANTITE DE MATERIEL DE GUERRE. CET APRES-MIDI, NOUS AVONS PRIS POSSESSION DE LA CITE SAINT-PIERRE, AU NORD-OUEST DE LENS. Nos troupes, progressant sur tout le tfront de la Scarpe au sud de Loos, ont atteint des points situés cie trois kilomètres cinq cents à cinq kilomètres est 40 la crête de Vimy. Au Sud de la Scarpe, un violent combat où l'ennemi a engagé d'importantes réserves, s'est déroulé pendant tout le cours de lia journée. Les attaques et contre-attaques 3e sont succédé à courts intervalles. Nous avons partout conservé les positions précédemment conquises en infligeant de for. tes partes à l'ennemi. Une nouvelle progression a été effectuée aujourd'hui sur un front au nord et au sud de la route Bapaume-Cambrai. AU COURS D'UNE SERIE DE VIO-1LENTS COMBATS QUI SE SONT TOUS TERMINES A NOTRE AVANTAGE, NOS TROUPES SE SONT AVANCEES, PENDANT LA JOURNEE, AU SUD ET A (L'EST DE FAYET JUSQU'A QUELQUES CENTAINES DE METRES DE SAINT-«QUENTIN. ELLES ONT ENLEVE LE VILLAGE DE GRICOURT A LA SUITE D'UN CORPS A CORPS. L'ennemi, qui a opposé une résistance âcliarnée, a perdu plus de quatre cenis ^prisonniers et a eu, en outre, un grand aiombre de tués et de blessés. Sa tentative de contre-attaque a échoué suos les leux de notre artillerie. Nos pilotes ont jeté, pendant la nuit du 12, une grande quantité d'explosifs sur les gares, dépôts de munitions, aérodromes «miernis. Ils ont pris avec efficacité sous 4e feu de leurs mitrailleuses des éléments d'infanterie et des convois. Au cours de combats aériens dans l'intérieur des lignes allemandes, quatre appareils ennemis ont été abattus et six autres contraints d'atterrir. Douze des nôtres ne sont pas rentrés.COMMUNIQUES FRANÇAIS 14 heures. Air sud de Saint-Quentin, notre artillerie a continué à bombarder les positions allemandes entre la Somme et l'Oise. Pas de lutte d'infanterie pendant la nuit. Uans la région de l'Aisne, deux coups de main de l'ennemi ont échoué sous nos îe.vx. Grande activité des deux artilleries en «Champagne. Nous avons effectué dans cette parue du (front de nombreuses reconnaissances et •ramené des prisonniers. Près de la Chapelotte. une reconnaissance allemande qui tentait d'aborder no3 lignes après un violent bombardement a éîè dispersée et rejetée dans ses tranchées. 23 heures. Entre Saint-Quentin et l'Oise, nos batte-Mes ont poursuivi leurs tirs de destruc- [ le terrain que nous avons conquis dan3 | journée d'hier. i L'enemi a réagi, par son artillerie i ! nos premières lignes, notamment ; abords de la vallée a'e la Somme. Au sud de l'Oise, nous avons réalisé i | progrès sur le plateau au nord-est Quincy-Basse. Notre artillerie s'est m trée particulièrement active sur les or: nisations allemandes la forêi de Sai Cobain et d-3 la haute forêt de Coucy. Au nord de l'Aisn? at dans la région Roims, activité réciproque des deux ar leries. En Champagne et dans les Vosges, nonnade ass-z violente dans divers s teurs. Un coup de niain ennemi sur un nos petits postes au nord-est de Ville-si Tourbs a échoué sous nos feux. L'AVIATION BRITANNIQUE. — LA I CNE O'HINDENBURC DEUX FOli FORCEE — NOUVELLE AVANCE EN PERSPECTIVE. — L'AT-TAOUE OE LEN5 Front britannique, 14 avril Les aviateurs allemands aveuglés p le nombre et l'audace de leurs advarsaii ne peuvent plus leur contester la maîtr de 1 air absolue ;il est juste d'ajouter q l'emploi d'un appareil nouveau britan que très léger et très rapide a ocmtrib au désarroi de l'ennemi. On Cite parmi exploits de nos aviateurs celui d'un ol ciar qui descendit assez bas au-dessus c rues de Lens pour mitrailler à bout pi tant les troupos allemandes en ma.rc dans les rues. 11 est confirmé que la pr de Mortehy-le-Préaujx -a. été acc-ompagr de la capture d'un butin très appréciab puisqu'on y a trouvé pas moins de ; gros canons, de ceux qui assassimère Arras, une trentaine de mitrailleuses 400 prisonniers environ. Au sud die Mo.llchy, nos amis oint enfc cé deux fois ein trois jours la fatmeuee gne d'Hindenburg, ce qui ptouvs pe< être entré parenthèses que cet épouvE tail n'est pas aussi épouvantable qu'on pu le dire. La première trouée a,eu li mercredi à Bu-llécourt. en face de Crois les, mais elle fut éphémère : la seconde eu lieu cette nuit devant Hemnce, et nous avons maintenu nos gains. Est-ce paie© qu'ils commenceraient douter de la solidité de leurs retrancl ment s ? Toujours est-'iT que "nous avb recommencé d'apercevoir des incendies d'entendre des explosions, là où rictus n' avions pas découvert jusqu'à présent. Les nouvellse reçues en fin dé jo-urn du champ de bataille sont excellentes ; r tre .menace contre Lens s'est corisidérab ment iaccentti£e : aujourd'hui, nous i nons le saillant de. Lens sous nos fa croisés. LES ANGLAIS DEVANT LENS Londres, 14 avril. Selon le correspondant de la Press / soc lotion au front britannique, il y a. de nombreuses explosions «t de grands i cendies en arrière dias lignes allema.ndi dans la région de Letus, pendant la joi néq d'hier. Plusieurs iiuoeindies durent c cote, dans Lens même. Les troupes britatnn'iq'ues auraient en vé, ce matin, la fosse numéro 11, après fosse numéro 6. — {Informalion.) LES PERTES BRITANNIQUES Londree, 11 avril. — Il a été constaté q grâce h l'efficacité du feu d'artillerie et. à rapidité de l'avance, Igs pertes britanniqu du cour; des dernières journées, ont été 50 o.O au-diessous dos évaluations. Elles furent plus fortes seulement en c tains endroits, tels que Monoby, Rlangy à la hauteur I ff>, qui ctaieint les bastions i positions et qui furent défendus jusqu' dernier moment. .l'.nQore .e&t-il acquis que pourcentage des blessés légers est nréprmi rant, tandis que le nombre des morts i resté beaucoup au-dessous de la moyenne. ON PEUT CONSIDERER QUE LES ANGLAIS ONT PERCE LE FRONT Londres, 14 avril. Les résultats comparés de la batai d'Arras et de celle de la Somme porro tent de juger' l'importance do la caanr gne dans sa phase actuelle. Quand la presse allemande proclaj que nous n'avons pas percé la ligne al mande, elle proteste trop haut. Il ne res plus rien maintenant entre nous et la grue Drocourt-Queant, qui est loin d'êl complétée. Cela équivaut à avoir percé front. Considérant que nous nous sonun frayé un chcqtin jusqu'à environ trois m le yards autour d'A iras, nous aimo mieux parler de progrès que de plans, feu convorgornit de notre artillerie a isc un nombre considérable de positions pièces allemandes. Tout fait espérer q nos captures en obusiers ot autre.? arm déjà grandes, atteindront un chiffre pi élevé encore. — Le Roi George a accepté le titre colonel etn chef du ;orps d'aviation mi Utina et navale. POUR NOS Penaigpires UNE PREMIERE SATISFACTION Une note officielle nous apporte cette bonne nouvelle : A la suite de pourparlers échangés par le ministre de la guerre avec les services français compétents, il a été décidé que le.s militaires belges de bonne conduite n'ayant d'autres ressources que leurs allocations, et se rendant en congé soit auprès d'un membre de leur famille ou d'une personne en tenant lieu, soit à un home de permissionnaires pour militaires belges, jouiraient du transport gratuit, à raison de deux voyages par an. Les intéressés pourront solliciter et obtenir le remboursement du prix de chemin de fer qu'ils auraient payé depuis le 1er mars 1917. Ils pourront obtenir ensuite encore un voyage gratuit.Il n'a pas été possible, malheureusement, d'étenfi-re la gratuité du transport aux quatre congés annuels prévus en faveur de nos soldats. C'est là un bon début. Nous espérons bien qu'on ne s'arrêtera pas en chemin, malgré les obstacles actuels, et nous prions instamment nos confrères de la presse^ française, toujours si aimables pour l'armée, belge, de joindre leurs efforts aux nôtres, pour que nos soldats sans ressources puissent, de même, que leurs camarades français, obtenir le parcours gratuit à chacun de leurs congés. ■ www — -» ECHO S Bruxelles, capitale de la Flatjdre!.,. C'es le beau cadeau que les Boches veulent nous laisser avant de nous quitter. Une correspondance de BruxelLes à la Koelnische Volhszeilung signa)? avec émotion un article où l'embochêe' Belgique assure que la séparation administrative provoquera une transformatipn complète dans la vie belge:. Et voici le beau plan qu'on est en train de réaliser là-bas avec la complicité de quelques traîtres : Les ministères de VIntérieur, cles Sé'-en-' ces et Arts, des Chemins de fer,*de VAgriculture et de la Justice, celui de la Guerre et toutes les divisions dépendant de ce dernier, seront dédoublés Les ministères des Affaires étrangères et des Colonies resteront communs pour la Flandre et la Wallonie. Bruxelles reste la capitale politique du pays et demeure le siège du gouvernement el des Chambres. Bruxeles sera aussi la capitale adminis-fralive de la région flamande, tandis que _Namur recevra les services administratifs pour la Wallonie. Jl en résulte donc un déplacement important des fonctionaircs et employés de l'administration centrale ; non seulement à Bruxelles ? mais dans tout le pays, des déplacements auront lieu dans le personnel-des administra lion s, parmi les magistrats et les membres du corps enseignant. Dans la partie flamande du pays, le français est supprime c(\mme langue d'administration, comme aussi dans la justice et dans renseignement. Tout cela, un des arrêtés-lois que nous annoncions hier, le balaiera avec le reste des bagages boches, www VqJ0p5tre.de la Belgique du Hatjada Un de nos prêtres du diocèse de Mali-nes, M. l'abbé G. Van Damme, a entrepris une tournée de conférences au Canada au profit du» « Secours Belge ». Il a eu partout le succès que méritent son talent et son dévouement ; aussi bien accueilli par les Canadiens angLais, par les Canadiens anglais et par nos compatriotes établis là-bas, il voit les bourses s'ouvrir largement à son appel. Le 13 mars dernier, iil se trouvait à Bru-xêlîes-Manitoba, où pendant quatre heures il entretint, dans les deux langues, un auditoire extrêmement nombreux pour lequel la vaste salle du Cercle Catholique s'çii trouvée trop petite. Sa conférence, précédée d'une « Brabançonne » de la fanfare belge et accompagnée de projections lumineuses, a eu le plus vif succès. M. l'abbé Heynen, curé de Manitoba, a fait une, collecte qui a rapporté 187 dollars. HVWM Equipement Tous les officiers belges s'habillent et s'équipent, à des prix raisonnables chez Lévy, 0, boulevard Saint-Martin, à Paris, fournisseur du Ministère des Colonies de Belgique. (Visiter ou écrire). WVWl I.c bot] exemple Mme WLlson, la femme du Président, Mme Marshall, femme du président du Sénat, et d'autres dames les plus en vue de Washington, ont décidé de réduire leur train de maison, ainsi que leurs dépenses d'habillement, afin de donner à toutes les femmes de l'Union l'exemple de l'économie, pour tout ce qui n'est pas nécessaire à îu guerre. La presse anglaise est autorisée à annoncer que la famille royale et la maison du roi ont adopté réohçlie du rationnement national des vivres depuis le com-menc/ment du mois de février. -WVWV «i— — La Grande-Bretagne vient de passer avec l'Eapâgnie uine convention commerciale, et avec l'Italie un traité financier supprimant ta» inconvénients <£u change. "" " ■"r li Crise russe Les bons symptômes ET LES AUTRES Le Congrès général des délégués ouvriers et militaires russe vient de reconnaître, sur la pro;po=ition du conseil des ouvriers de Pétrograde, que les circonstances de la guerre rendent impossible l'application immédiate de la journée de huit heures. C'est un bon signe. Il y en a d'autres. C'est ainsi que le fondateur du parti travailliste russe Plekanow et son collègue de la Douma Badaïof, rentré de Sibérie, viennent#de fonder un nouveau journal l'Unité ou ils invitent le"S travaillistes à réaliser Tunité nationale et à soutenir dans sa politique de guerre le gouvernement provisoire « qui est seul capabte d'organiser les forces économiques du pays, de prendre les mesures nécessaires pour la défense de la patrie et de réaliser les réformes spéciales. » Les journaux républicains de Pétrograde reprochent avec énergie aux membres du comité extrémiste des délégués ouvriers de parler sans aucun titre au nom du pays et de compromettre son prestige à l'étranger. Plusieurs de ces journaux accusent aussi le comité d'être composé d'émissaires allemands ou aux gages des Allemands. Le gouvernement condamne énergique-ment ses manifestations anarchiques, en même temps que le parti libéral national et Je comité-de- l'armée répudient dans les -termes les plus nets les réclamations du comité des ouvriers et affirmant que seule une victoire militaire et l'observation des engagements pris envers h\ Belgique, la Serbie, la Roumanie et lés autres nations alliées "permettront à la Russie de conserver les libertés conquises. La plus grande partie de la nation ainsi que l'immense majorité de l'armée semblent se solidariser avec le gouvernement. Néanmoins, les extrémistes continuent à faire preuve de-grande arrogance. Qu'on en juge par une note publiée dans leur 1 bulletin et résumée comme suit par le Times : 1° La commission cles affaires étrangères, adjointe au comité des délégués des ouvriers et des soldats, a '-c droit d'être représentée par an comuxuissaire dans le bureau de l'Agence tèlé^râîplii/que de Pétrograde. 2° Ce commissaire a la faculté d'envoyer à es communiqués à la presse étrangère et de reviser toutes les dépêches envoyées par l'agence. :ic Les .'il:vergences éventuelles d'opinion enkre l'agence et le commissaire doivent être soumises au jugement d'une assemblée composée de représentants /ju gouvernement pcoviso^e et du comité. f 4° La commission pour lr>s affaires interna- 1 tionales a le droiit d'étahlilrr une -agence a c Stockiholm (pour traiter .Va paix avec les so- t cialistes allemands !) c 5° Les lettres et les télégrammes adressés i à la commission pour les affaires internatio- r nala> seront exempts de toute censure. 6° La commission a le diroût de commun i- c quer par lettire ou par télégramme avec sa r propre agence sans que ses communications soicmt soumises à la censure. t t Comme on le voit, le comité tend de .plus ^ en plus à se substituer au gouvernement r provisoire. Mieux encore, il tend a former s un gouvernement dans le gouvernement, L ainsi qu'il est arrivé en Turquie avec le c comité <( Ordre et progrès » dans les pre- r miers mois du triomphe des Jeunes-Turcs. On comprend combien ces agitations r d'irresponsables sont dangereuses en un r moment aussi critique que celui-ci : 0 Sommé do sortir de l'anonymat où il se confinait, le comité a publié dans son er- ^ gane officiel la liste des membres des dif- t férents sous-comités qui se sont organisés (j dans son sein : comité executif, <• "unité consultatif. Lé premier comporte déjà, à p lui seul, 44 membres. On comprend de g quel travail sont capables ces délégués, { la plupart'illettrés, choisis par des usines t ou des compagnies de Pétrograde. Leur ingérence inquiète tous 'es Russes t sérieux et tous les amis de la Russie. r Le gouvernement aurait d'autant plus r besoin de toute son autorité et de toute g sa liberté d'action que, touchant la forme c même du régime, l'opinion continue à être a divisée en deux courants dont le désaccord f pourrait provoquer des désordres. M. Mandelstamne, député de Moscou, f déclarait tout net l'autre jour au congrès j du parti cadet tenu à Pétrograde que la p Russie court à sa ruine avec oon double gouvernement actuel. Souhaitons qu'elle c soit bientôt affranchie de la tyrannie des p clubs qui menace de lui coûter aussi cher jj que l'autre. — Stylo. ^ s WWW p Le Gouvernent belge ? REMERCIE ffl. BRAND WHiTLOCK r q — — V d Le cfouvîrnemcnt bo'.ge a adressé à M. n Brand Wliltlock un télégramme rc-mer- d ciant chaleureusement le ministre des j Etats-Unis pour les immenses services „ c[u'il a rendus à la Belgique et se félicitant g de le revoir bientôt au Havre. g r www d œ iCliMÏIÎS S! ITO! î su £uj:i des s Réparaîioaso a rétrograde. 13 avril. — Le Vet- p cherne Vremia apprend que les Alliés "e publieraient une nouvelle déclaration d semblable à celle par laquelle ils répon s dirent au message du président. WUson d et dans laquelle ils affirmeraient leur v communauté de vues el leur solidarité pour obtenir les réparations nécessaires ^ envers la Belgique, la Serbie, la Polo- ^ gne et tous l>-s autres peuples qui ont » $ouffer( des atrocités_ allemainda. d AU PILORI, LES TRAITRES La photographie reproduite ci-dessus est extraite d'un journal allemand ; elle nous °fournit, le portrait des sept membres du « Conseil des Flandres « qui sont allés à Berlin présenter leurs hommages au chancelier : Aug\ Borms, directeur au ministère des Sciences et des Arts, à Bruxelles , Dr Dumon, médecin d Bruges j jUmUuecfate, professeur à Bruxelles ; P. Fack, directeur général de l'enseignement supérieur flamand à Bruxelles ; Van dan Brœck, avocat à Anvers ; prof. Vernîeuwo. directeur général au ministère 71e l'agriculture à Bruxelles, et Ver Hees, directeur ait 'ministère de l'Industrie et du Travail, à HrOxtU'es'. A la droite de ce dernier se trouve le cornac de la bande des traîtres, l'officier .allemand chef de la « Zivile Verwaltung >> à Bruxelles, dont ta nrésertee achève de soi/lioner la sinnificatinn. de ep nèlrrhiann ■V Nous avons donné, hier, la substance du rapport au Roi, qui sert d'exposé des motifs au nouvel arrêté-loi relatif aux crimes et délits contre la sûreté de l'Etat. Voici le texte complet de ce rapport et de cet arrêté-loi, tel que le publie le ! Moniteur du 13 avril : Le rapport au Roi Sire, L'indomptable patriotisme des Belges ne fait que se révéler chaque jour davantage à 1'éipreuve des souffrances de la guerre. Au même titre que la vaililançe de nos soldats, la fermeté de nos populations soumises à une occupation cruelle et prolongée. demeurera pour le monde un sujet d'aclmiration et -pour la Nation un juste motif de fierté. Attentifs à ne laisser porter aucune atteinte à un prestige aussi chèrement acheté, nous croyons qu'il convient d'armer le pouvoir judiciaire des sanctions nécessaires à l'égard des individus, — si rares soient-ils, — quii auraient perdu le sens du devoir national au point de prêter un concours actif aux desseins et aux manœuvres de nos ennemis. Dans ses dispositions -relatives aux crimes et aux diélits contre la sûreté extérieure de l'État, le Code pénal punit celui qui aura secondé le progrès des armes de l'ennemi, ert^branlant la fidélité des'offi^ ciers,"-.soldats,'"-^natelots ou autres ci--toyens envers le Roi et l'État. Mais,le texte de* l'article ï 15 ne rencontre pas la félonie de:ceux- qui, sans sei-.ondcr^à proprement parler le progrès des "armes de l ennemi, auraient servi" un plan perfidement combiné par celui-.ci contre l'unité et .fés jns-titutions du Royaume. Apportant dans ses méthodes d'occupation le même mépris du Droit international que celui dont il a donné et donne la preuve dans ses méthodes de guerre, le gouvernement allemand ne cesse de , méconnaître en Belgique l'obligation qu'il avait aceptée par l'Acte. Général de la Conférence de La Haye, de respecter en territoire envahi la législation qui y était en rigueur. Sous les plus insidieux prétextes, il y usurpe de plus en plus les droits du t pouvoir légal. Le premier aote de la comédie de sollicitude et de protection qu'il a imaginée pour abuser la population flamande, fut mis en scène à Gand, lors de la création d'une université nouvelle. Le second acte s'est joué à Berlin. Le Chancelier de l'Empire y a reçu, le 3 mars, une délégation d'un soi-disant a Conseil des Flandres », devant lequel il a renouvelé les assurances qui étaient déjà tombées des lèvres du Gouverneur général à l'inauguration de l'Université. II. est allé jusqu'à prétendre què l'Empire allemand comblerait les voeux des déux parties du pays en leur donnant, durant l'occupation, une administration séparée et qu'il ne cesserait d'encourager, même après la paix, le libre développement de la nationalité flamande! L'effet de ces promesses a été la promulgation d'une ordonnance du Gouverneur général, divisant la Belgique en deux régions d'après la frontière linguistique, l'une -flamande, l'autre wallonne, chacune d'elles dotée d'une administration distincte.En présence de oes usurpations flagrantes des pouvoirs qui lui appartiennent, le gQUvernement tient à répéter que la souveraineté nationale seule a qualité pour résoudre • les questions intérieures, sans aucune immixtion de l'étranger. Durant les ttois années qu'il passe au .pouvoir avant la guerre, le gouvernement, en union avec le Parlement, prit une série de lois et de mesures ayant pour but d'assurer progressivement à la langue flamande toute la place qui lui revient dans la vie nationale. Conformément au vœu des Flamands, il avait déclaré que, selon lui, il était du devoir des Chambres de régler, au cours de 1914-1015, la question de l'enseignement supérieur flamand, dont le Parlement était 'déjà saisi* â - En résumé, l'un des po'nts essentiels di programme gouvernemental était de satis faire les aspirations légitime.» des Fia .nands ; nul ne pouvait en ignoré,, à rai son des déclarations et âes actes du pou foir. Aux yeux du gouvernement actuel, qui s'est constitué uniquement pour la pour-mite de la guerre et la préparation de la )ai\", la splendide attitude des patriote? le langue flamande rend ce devoir plus mpérieux et plus sacré que jamais. Le but que poursuit l'ennemi, tous les Belges le connaissent. L'Allemagne n'a pas 'éussi à les soumettre ni à déraciner de eurs cœurs la passion d'indépendance qui eur fait surmonter toutes les persécutions. ifle a dû reconnaître, par la bouche même le son chancelier, « qu'elle ne songe'pas i annexer leur pays ». Mais cette renonciation apparente cache une manœuvre mlitique. L'Allemagne cherche toujours a ! iriser la résistance que la Belgique Tui ippose et elle s'y prend maintenant d'une nanière détournée ; elle essaie de désuni i es Belges, de désagréger le faisceau de eur unité nationale ; elle s'efforce de cul- i iver chez eux des germes de séparation ['après la différence de langage, afifi de ►réparer une terrain favorable à sa péné-ration politique et à sa mainmise écono- • aique. Il ne faut pas que la poignée de mau i uns citoyens, qui se sont faits les complices de Vennemi, puissent compter sur 'impunité. Par égarement ou par ambi-ion, ils conspirent contre Vun té natio* laie, fondée par long passé de gloire, le prospérité et de souffrance communes, 't devenue plus vivante encore sous la nenace de mort de la gùerre actuelle. Au-lacieusemcnt, ils s'intitulent le « Conseil les Flandres » et osent publier un programme pol-tique au nom du peuple fla-nand. Et déjà, — malgré Voppression et e 'sifèff&é an'xifûéls l'enhemi condamne no-re population — ils se voient hautement lésavofieés et flétris .par les vrais patriotes, )ar tous ceux qui sont l'honneur et là )ersonnifical'on de la pensée flamande* Ceux-ci, au milieu de leurs épreuves, estent inébranlablemcnt dévoués à leur 5atrie. Un sentiment amer leur remplit le œur : la haine de cette Allemagne qui opprime leur terre et bd lionne les proles-ations d'un peuple écrasé par sa. force rulale. Avant que les déportations n'eus-c.nt réduit à la servitude des milliers Ventre eux, alors pleins de vigueur, ou 'u'ils ne fussent revenus épuisés et mou-ants, dans leurs foyers, ils considéraient léjà l'Allemand cc^mme l'ennemi national. )uele horreur cet ennemi ve doit-il pas eur inspirer aujourd'hui ? POUR LES TRAITRES, QUI N'ONT >AS CRAINT DE METTRE LEUIi MAIN ~>ANS CELLE DE L'OPPRESSEUR DE :EUR PATRIE, NI DE PROJETER UNE )MBRE AUSSI DOULOUREUSE SUR LA 1ERE ATTITUDE DE LEURS CONCITOYENS, L'IIEURE DE L'EXPIATION 'ONNERA, LORSQUE SONNERA POUR .ES AUTRES L'HEURE DE LA DELIVRANCE. LA PATRIE LIBEREE LEUR DEMANDERA COMPTE ALORS DE .EUR CONDUITE, ET LA PROTECTION ALLEMANDE, DONT ILS SE PREVALENT AUJOURD'HUI, NE LES PRESER-rERA PAS DU SORT QUI LES ATTEND. C'EST POURQUOI, DES QUE LA BEL iIQUE SERA DELIVREE, ILS SERONT ŒVOQUES DE TOUTES T.ES FONCIONS QUE LE GOUVERNEMEN7 .EUR AURAIT CONFEREES. ILS AU-IONT DE PLUS A REPONDRE DE .EURS ACTES DEVANT LES JURIDIC-'IONS NATIONALES. Le projet d'arrêté-loi, que nous avons honneur de soumettre au Roi, atte ndra ?ur félonie, de même qu'il atteindra la iule DE TOUS CEUX QUI, PAR ACTES. 'AROLES, ECRITS% SE RENDENT COU-'ARLES DE FAITS DE LESE-PAT RIO- ! TI.CME TP.N FAVORISANT VOLONTA'

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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