Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 05 Decembre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 20 septembre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/hq3rv0f209/
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mé : « Jamais les Jeunes gens Beiges ne se- j ront emmenés en M'iemagne, soit pour y être 'euirôllés dans l'armée, soit pour y être em- I ( ployé s A des travaux forcés ». C'est parce -t)u ; ont cm à cette parole d'honneur du **• • sentant direct de l'Empereur allemand ■ ■ne nos ouvriers baltes sont rentrés de Hol-•tio de après le siège d'Anvers et que les autres sont restés. C'est pour cela que les Allemands peuvent )es prendre maintenant pour les déporter et les réduire en esclavage. FRERES ! LE SOIJFFR1REZ-VOVS ? Nos représentants politiques ont demandé de retirer les édits parce que, pour un Bed-ge, travailler en ce moment, pour les Allemands, c'est combattre la Belgique. Chaque ouvrier beilga en Allemagne ne permet-il pas -d'envoyer un nouveau soldat allemand au Iront ? Nos chefs d'industrie ont demandé le retrait de; édits parce qu'ainsi « toute vie économique dans notre patrie deviendra impossible et qu'on lui fera rendre son dernier soupir ». Les oujfiers, socialistes et catholiques, hommes et femmes unis dans une même pensée de scilidarité et dans une même angoisse, ont demandé de retirer les édits cruels parce qu'ils étaient contraires aux droits, à la pareil donnée, à la civilisation, au patriotisme et à la dignité de la classe ouvrière. TOUT EST RESTE VAIN. il,'Allemagne qui a un besoin extrême de •hras n'a voulu recuïer l'application de ses édits ni d'un jour ni d'une heure. Pour toute réponse aile a envoyé plus de soldats et plus de mitirai'ïeuses. MAINTENANT LA CLASSE OUVRIERE B' IrGE REGARDE OU COTE DES PUISSANCES NEUTRES. Bile se demande si cette fois devant ce crime de lèse-humanité leur conscience révoltée ne va pas leur inspirer enfin le geste d'énergie qui convient. Laisser commettre un aussi abominable forfait n'est-ce pas s'y associer ? LA CLASSE OUVRIERE DE BELGIQUE SE DEMANDE AVEC ANGOISSE SI LES NEUTRES CETTE FOIS ENCORE SE LAVERONT LES MAINS COMME PONCE-PILATE SOUS PRETEXTE QUE LES CALOMNIES ALLEMANDES NE SONT PAS D'ACCORD AVEC LES PLAINTES DE LEURS VICTIMES ? La Belgique, martyre du Droit ne veut plus de constatations verbales ni de sympathies platoniques. £Pè veut des actes. 'Les neutres et leurs classes dirigeantes lais-seront-iils faire ? Laisseront-ils reculer la civilisation jusqu'aux âges barbares où le vainqueur menait les populations vaincues en esclavage ? Laisseront-ils anéantir la classe ouvrière d'un peuple civilisé ? Si les autres agissent ainsi, si ie monde doit asslster encore, une fois à un tel spectacle de laoheté, vous du moins soyez nos amis et nos sauveurs. OUVRIERS ! Nous ne doutons pas de vous, notre cause est te vôtre... Il nous semble que si nous ne vous dénoncions pas l'attentat qui nous menace vous nous le reprocheriez un jour disant : « Vous n'aviez pas le droit de vous taire et de souffrir votre martyre en silence, vous êtes dépositaires pour votre part de l'honneur de la condition ouvrièrre. Si un peuple de travailleurs civilisés est réduit quelque part en servitude toute la classe ouvrière est atteinte. C'est un précédent terrible. Nous, ouvriers, nous n'aurions pas laissé commettre un pareil attentat, c'est de 'l'esclavage qu'est sortie la classe ouvrière moderne, elle ne peut y rentrer. » FRERES ! Ii nous semMc entendre ces paroles annonciatrices de notre sailut. Vous êtes nombreux, rvous êtes puissants, vous êtes énergiques. Seuls au monde vous pouvez empêcher tou-4e la classe ouvrière d'un pays civilisé de tomber dans l'asetavage. OUVRIERS ! Du fond de notre détresse, nous comptons sur vous. AGISSEZ ! i Quant à nous, même si la force réussit un '•moment à réduire nos corps en servitude, ja-amais nos fîmes ne consentiront. j Nous ajoutons ceci : « QUELLES QUE \ SOIENT NOS TORTURES, NOUS NE VOULONS LA PAIX QUE DANS L'INDEPENDANCE DE NOTRE PAYS ET LE TRIOMPHE DE LA JUSTICE ». Les ouoriirs belges r" " 1 C — Le régime est dur... Ce qu'un Berlinois peut obtenir par semaine j Dans la Revue hebdomadaire du 2 décembre, M. René Moulin nous apprend •quelle est exactement la ration ofllcielle-tment consentie par le dictateur des vivres 'aux Berlinois. On va voir qtte ce n'est pas jriche et que c'eat bien consolant... pour jnous. « Chaque Berlinois doit se contenter de mettre POUR USE SEMAINE dans son garde-manger : •Viande 250 grammes tBeurre 00 grammes fPooimes de terre 4 ki/I. 500 KEul 1 fcuicre 187 grammes Depuis quelque temps, ce rationnement fest devenu encore plus sévère pour les Ypommes de terre et pour les œufs; on ne Idistribue plus à Berlin qu'un ceuf tous les ! dix jours et 3 k. 500 de pommes de terre J par semaine, La rareté (Je s œufs a deux lcauses : la diminution du nombre des pouces — 83 millions au 1" dccembie 1911, contre 76 millions au I'r octobre 1915; la 'suppression des arrivages qui lui venaient ]dcs pays avec lesquels elle est en guerre \(plus de trois milliards d'œitfs par an). Quant aux pommes de terre, si on a été obligé d'en réduire la distribution, la rai• son en est bien simple : c'est que la récolte « été cette année très médiocre. Vraisemblablement 3j millions de tonnes. minée, le rationnement, qu'il était obligé En prenant le 25 mai dernier la direction de l'Office d'alimentation, M. von Ba-tocki avait promis aux Allemands qu'après dix semaines maigres, la moisson étant terminée, le rationnement cru'il était obligé •d'imposer par patriotisme aux estomacs «llemands serait certainement moins rigou-goureux. Parole d'Allemand !... Deui officiers neiges vistiies de graves accidents au Havre Le colonel Iwiens mortellement blessé à la chasse. — Le major Marlier écrasé par un train Décidément c'est peur les belges du Havre une série noire Le colonel Iweins cTEechkoudt, qui, au début de la guerre, commandait le 1" lânciers. a été tué, dimanche, accidentellement à la chasse. Le colonel avait été invité par des officiers français à une battue aux sangliers à Saint-Romain de Colbosc. Au cours de la battue, une charge de chevrotines le frappa en pleine poitrine. La mort fut instantanée. Le corps de l'infortuné officier a été transporté à l'HOpital belge du Lycée, au Havre. * * * Lundi après-midi, le major Marlier se trouvait suf la plate-forme d'arrière d'un tram de -la 'ligne de l'Hôtel de Ville à La Hève. Tandis qu'il passait boulevard Al-bert-Iw, il voulut s'appuyer à la portière, du côté de l'entrevoip, mais cette portière étant brisée, il tomba à la renverse. Un tram arrivait à toute vitesse dans la direction opposée et le malheureux officier fut horriblement écrasé. On le transporta à l'hôpital anglais établi au Casino et plusieurs médecins lui donnèrent aussitôt leurs soins. Le major Marlier, chargé au ministère de la Guerre des services de comptabilité, est un des officiers les plus distingués et les plus sympathiques de la colonie belge du Havre. I RADICAL. K-rite Douleurs et Compllo+tlona. | F"lal/II» Q'«B"IQfr.—2J.y«l«Del«o»««>P«ri».-J — Justes t*ept*ésailles Les officiers allemands prisonniers en Russie seront traités en simples soldats Les journaux russes annoncent que le gouvernement de Pétrograde, n'ayant pu obtenir l'amélioration du régime très sévère auquel sont soumis les officiers russes prisonniers en Allemagne, a décidé, par mesure de représailles, d'interner tous les officiers allemands dans les camps ordinaires des simples soldats, de supprimer tous les privilèges accordés à leur grade et de suspendre jusqlTà nouvel ordre toute leur correspondance. ——. ■>-«•««-< Nos écrivains dans le Royaume-Uni Ainsi que nous l'annoncions récemment, Ja Librairie Moderne, dont la Collection Junior eut. avant la guerre, une si heureuse influence' sur la vulgarisation des lettres belges en Belgique, a entrepris la publication d'une nouvelle série de nos auteurs. A partir d'octobre, et ensuite mensuellement, paraîtra un ouvrage entièrement inédit. La Série indivisible, mise en vente au prix global de sh. 6/3 ou frs 8.50, comprend cinq volumes, du coquet format de la Collection Nelson, et d'une exécution typographique non moins éléçante. Elle se compose des ouvrages suivants : « L'Enfant de Nazareth », par Armand Variez. « La Veillée de Noël ». et « Les Deux Bossus », par Emile Cammaerts. » La Petite Nurse », par Georges Verda-vaine.« L'Emigrée de i'an XV », par Emmanuel Vossaert [Candide). « La Glorieuse Retraite », par Maurice Gauchez. En raison des circonstances, k; tirage sera forcément limité. Le. public qui lit — et l'exil, «avec ses langues heures de mélancolie et de désœuvrement, développe chaque jour le goût du livre — a donc avantage à souscrire sans tarder à cette intéressante publication. Celle-ci peut se réclamer d'encouragements précieux, émanant de hautes personnalités de la politique, des lettres et. des arts. La Librairie Moderne, dès son origine s'était assigné une ruche de propagande et de vulgarisation. Elle croit ne pas y avoir failli. S'étant, toujours mûe dans la sphère des intérêts nationaux, elle eut la satisfaction de voir ses efforts dans ce domaine appréciés par nos Souverains, comme l'atteste une lettre adressée ft l'éditeur par le secrétariat privé de LL. MM. Dans la tragique épreuve que traverse la patrie, si les classes intellectuelles Turent tout particulièrement frappées, des talents nouveaux .semblent, avoir surgi de la tourmente.La. Librairie Moderne les a accueillis avec fierté. A nos compatriotes de leur faire une place largp au soleil. Le prix de ces cinq volumes est de sh ^3 franco pour l'Angleterre et de frs 8.Ô0 franco pour le continent. Toute commande doit être accompagnée d'un mandat, l'envoi contre remboursement n'étant pas admis en Angleterre Librairie Moderne, llotel Cecil, Bureau 3-50. Strand, Londres. — < GRANDE TAVERNE 14, Rnt Ed.-L.irue (près la plaee de l'llôlel-de-Ville; LE HAVRE restaurant a toute heure Salons pour réunions eî banquets 15 BILLARDS-FRANÇAIS et ANGLAIS ) m s < t»e Bo u'i i ■liSpv? eà^ ^Suf^/ront>Jk P3/» nos w Nouvelles de la Patrie Belge NOUVELLES DE PARTOUT Un succédané du savon On sait combien la privation de savon est pénible à nos compatriotes, que la tradition nationale a rendue amateurs d une propreté méticuleuse. Dans le pays de Charleroi, la population a recours à un moyen ingénieux pour se laver. On fait un mélange, selon certaines proportions, de kaolin et de carbonate, de soude, et on y ajoute des substances destinées, selon la formule 'Culinaire, à le « lier ». Ce produit ne peut servir à la lessive, mais il est très en usage pour les soins corporels. Les drapeaux allemands ont disparu Les Boches ont fait ametner tous les drapeaux allemands qui flottaient en Belgique sur les édifices publias. Réparations ou lessive ? Mystère... Lçs communications postales avec la Hollande Les autorités allemandes ont fait savoir qu'elles no peuvent plus autoriser l'expédition de télégrammes et de cartes po-^ales <ie Belgique aux réfugiés belges en Hollande. « Ainsi, dit le « Belgische Dagblad » (12-13 novembre), la situation, de fait, devient officielle. Pour notre part, nous n'avons plus reçu un mot de Bruxelles depuis février 1910. Tous ceux qui se trouvent sur le Livre Noir jouissent du même avantage. » Ajoutons que les neuf dixièmes des cartes hollandaises en destination de la Belgique sont incinérées à Aix-la-Chapelle . Le manque d'engrais Les récoltes de 1916 en Belgique occupée ont été plus que médiocres, principalement à cause du manque d'engrais chimiques. Dans la région de Malines, les milieux maraîchers sont pour ce motif dans une très vive effervescence ; un journal emboché qui note ce détail rejette la responsabilité du manque d'engrais sur la ville de Bruxelles qui, à l'en croire, retient dans ses greniers des masses considérables d'engrais... Le prix des charbons domestique* en Belgique Voici les prix des charbons domestiques en ce moment en Belgique : Les têtes de moineaux 30-50 se payent fr. 37 en demi-gras et fr. 35 en maigre. Les gailletins 80-100 trouvent acquéreur il fr. 35 en demi-gras et fr. 31 en maigre. Les types 50-80 se payent respectivement à fr. 35 et fr. 33. Lu gailleterie se paye fr. 34 en demi-gras et .fr. 27 en maigre. Pour les braisettes, on paye les 20-30 lavées à fr. 35, les 10-20 à fr. 23, les 5-20 à 1t. 22 et les 5-10 à fr. 20. Les tout-venant 60 p.c. peuvent s'obtenir à fr. 29 les denfi-gras et ù. fr. 23 50 les maigres, Les types 40 p. o. à fr. 23 et fr. 20.50 respectivement Les menus 0-45 barreaux longs se payent fr. 18 lés demi-gras et fr. 14.50 les maigres. En briquettes, on paye fr. 26, et les boulets trouvent acquéreurs à fr. 23 les demi-gras et fr. 21 les maigres. Tous ces prix sont « charbon pris à la fosse », mais la difficulté est dans le transport.NECROLOGIE On annonce la mort de : — M. Guill. Vosse, industriel, chevalier de l'Ordre de Léopold, ancien président du tribunal de commerce de Verviers, décédé dans sa G5" année. A BRUXELLES Mariage de mutilé A Bruxelles on a célébré le mariage d'Achille d'Hondt, un de nos glorieux mutilés, blessé le 12 septembre 1914 à Malines. Tous les mutilés du Palais Royal et de Woluwé avaient, été invités au dîner qui suivit la cérémonie. Achille d'Hondt avait obtenu un congé de 8 jours pour se marier. Jusqu'à ce qu'il ait trouvé du travail qui lui permette de \ivre, il devra habiter l'ambulance du Palais de Bruxelles. Mise en liberté de Mme Fric* Nous apprenons que Mme Frick, femme de l'honorable bourgmestre de Saint-Josse-ten-Noode, qui avait été condamnée par la « Kom-mandantur » et incarcérée, vient d'être mise en liberté, sa santé étant très compromise. DANS LE BRABANT Un mutilé se maria ' Lundi 20 novembre a été célébré à Vil-vorde le mariage de Pierre Endesnts, 28 ans, amputé d'une jambe, avec Mlle Marie Dau. sin, 18 ans. Tous deux habitent chaussée ae Malines. ,. _ , M l'échevin Vercaexen a complimenté les époux et la bénédiction nuptiale a été donnée eri l'église Notre-Dame. Des fleurs leur ont été-offertes par les enfants des écoles. Banditisme \ Esschenbeek, près de Hal, d'audacieux bandits ont obligé les époux L., sous menace de mort, de leur indiquer où Ils avalent caché leurs économies. Les malheureux durent s'exécuter. I.es bandits s'en allèrent avec les 7.000 francs des époux L. Cours techniques ambulants L'administration provinciale a décidé d'instituer cet hiver des cours techniques ambulants pour les ouvriers du bâtiment, maçons, charpentiers, menuisiers, etc... C'est à Limai que les premiers de ces cours, qui se donneront également dans la partie flamande de la province.aurant lieu. Mesure excellente, mais inutile, hélas 1 puisque les Allemands ont emmené aux travaux forcés toute la population ouvrière. A ANGERS Une affaire de distillerie clandestine La Chambre correctionnelle vient de consacrer une audience à une affaire de distillerie clandestine. 11 y avait aix prévenus.qui avaient été renvoyés sous l'inculpation (lavoir. dans le courant du mois de septembre, comme autours, coauteurs ou intéressés, organisé, exploité ou favorise l'exploitation d'une, distillerie clandestine. L'administration des finances, représentée | par M" Vaes. réclamait A charge de tous le l prévenus une peine de une û, deux années I 1 i d'emprisonnement, une amende de 10.000 francs et la confiscation, avec destruction, des appareils et de ses accessoires. On a entendu six témoins à charge et un nombre triple de témoins à décharge. Le premier inculpé est un négociant de nationalité allemando ; tous les autres sont Belges. Les deux premiers faisaient l'exploitation pour compte' commun. Parmi les autres, il y a le fournisseur de l'appareil,ceux qui avaient livré de sucre, le poivre, etc., nécessaires a la fabrication : c'est de cognac qu'il s'agit. Le prévenu V.... qui avait enseigné la méthode, a prétendu que le cognac n'était pas del'alcool. opinion qui a été vivement combattue par l'administration. M. le contrôleur Leblond et un inspecteur des douanes avaiient fait les constatations. Quand ils se sont présentés,accompagnés de la police, dans le local, l'appareil n'était pas en activité,mais il était encore chaud et il y avait 50 litres de cognac. Les deux premiers prévenus allèguent que la liaueur ne prove- , nait pas de leur fabrication ; l'appareil de- I vait servir 4 un tout autre usage, assertion combattue par l'expert de l'administration. On a entendu les personnes qui avaient transporté la machine de la localité rurale où elle a été achetée au prix de 500 francs à la maison de la rue de la Voile, etc. Les accessoires ont coûté 100 francs. Après délibération, le tribunal a condamné quatre des prévenus, dont le Boche, à urne année d'emprisonnement et il 10 000 francs d'amende, ou subsidiairemesnt 3 mois de prison. avec arrestation immédiate. Les deux autres ont été acquittés. AU PAYS DE LIÈGE Le déboisement Avant de s'attaquer à la forêt de l'Herto-gfjnwald, dont Ils ont déjà blanchi 300 hectares, les Allemands ont rasé la belle forêt de GrunhaUt, qui s'étendait entre Bllstain et Welkenraedt. Il n'en reste plus rien. Les ar-brns ont été sciés à la scie électrique à 50 centimètres ou 1 mètre du sol, de sorte qu'il subsiste une armée de soliveaux mutilés. Les bois de la forêt de Grunhaut sont sciés à Eupen, chez Peuta et Zimmerman, des Belges, qui travaillent jour et nuit, gagnent une lortune en faisant le jeu de l'ennemi. Les Allemads avaient voulu d'abord faire travailler ces bois à la scierie de Dolhaln; mais les bons Belges qui dirigent celle-ci ont catégoriquement refusé. Les arbres de l'Hertogen-wald sont sciés dans le Limbourg belge ; tous les transports se font jusque Dolhaln par .le vicinal, qui n'a jamais eu un trafic aussi intense. A BRUGES Les statues de bronze et les cloches prennent le chemin de l'Allemagne D'apràs un correspondant de 1* « Echo Belge », les Allemands réquisitionnent le ■ cl-i-ches et les statues en bronze des églises de Bruges. Sans doute des mesures semblables seront-elles appliquées à d'autres villes. Qui connaît la ville comprendra la colère qu'une telle décision soulève parmi la population. La. grande cloché de la victoire « Mel-chior », l'unique Belaard de la Tour des Halles ei tant de cloches vieilles de plusieurs siècles des églises et, des chapelles brugeoises sont donc menacées d'être volées « officiellement » I Le vandalisme cdntinue. A GAND Les floriculteurs Une des principales ressources des environs de Gand, la floriculture. était dans une situation critique depuis la guerre. Un Comité de secours avait même été créé pour venir en aide aux petits fleuristes. L'année dernière une énorme quantité de plantas, qu'il était impossible de conserver dans les serres pendant l'hiver avait dû être sacrifiée. Depuis quelques semaines les expéditions en Amérique et vers les Pays Scandinaves ont repris. Il règne actuellement une grande activité dans les bureaux d'expéditions. Néanmoins les horticulteurs ont vendu leurs plantes à des prix généralement dérisoires, parfois même avec une perte de 50 à 75 pour cent. Ils préfèrent recevoir quelques centimes que d'être encore une fois obligés de sacrifier leur provision. La morale allemande Nous avons déjà parlé, écrit 1' « Echo Belge », de la façon dont les autorités militaires allemandes autorisent, protègent, réglementent et encourageant la prostitution en Belgique occupée, spécialement dans la zone d'étapes. Un détail réellement ahurissant nous est fourni à ce propos par une correspondance du poète flamand Karel van de Woestyne. correspondant bruxellois du « Nieuwe Rotterdam-sche Courant ». Karel van de Woestyne a été admis récemment, par faveur spéciale, à visiter Gand et raconte qu'il y a vu passer une longue file de 'landaus fermés, conduits par des cochers imperturbables et ne contenant que des dames dont le fard était apparent. Le correspondant demanda des renseignements à un agent de police. Il répondit jovialement : « Ben quoi I ce sont des... » Ces... sont depuis peu l'objet (de la part des autorités allemandes) de telles attentions qu'ont les fait, chercher à leur domicile, qu'elles occupent habituellement quelques-unes ensemble, dans des voitures à deu* chevaux pour les conduire chez le... docteur qui s'informe de leur... santé. » Après quoi, dit van de Woestyne, on les reconduit à leurs palais ave autant de solennité, telles des princesses en tournée de couronnement. » Ce témoignage, paru dans une feuille dont la circulation est autorisée en Belgique par la Politlsche abteilunj allemande, n'est, pas suspect. DANS LE CANTON DE VIRTON Commune de Gérouville En nous communiquant des renseignements réw-nts sur la vie à Gérouville (canton de Virton), M. de Doriodot nous donne quelques détails sur l'entrée des Allemands dans cette commune de l'extrême-Sud de Ja province de Luxembourg : Aucun immeuble ne fut incendié dans la commune <le Gérouville. qui comprend lee liameaux de Limes et de la. Soye. Vers le ,15 août, quelques soldats allemands s'Installèrent dans la village, où ils firent du clocher de l'église un poste d'observation. Dès leur arrivée, ils s'étaient présentés, revolver iu poing, chez le bourgmestre, le sommant rl" lui fournir suf^Ie-champ 12 jambons et 25 bouteilles de Champagne. Selon leurs procédés habitueLs Ils prirent immédiatement des otages (les fils du bourgmestre et du secrétaire communal) «t ne manquèrent pas de vider la caisse de la commune.Le 15 août 1914, une petite escarmouche entre cinq cavaliers français et queJques soi dats allemands eut lieu à la « Croix de Ca rabin », mais il n'y eut d'autre victime que Tous les hommes de 16 a J-2 ans e» 1» I le cheval d'un soldât fiançais. sonnes de nationalité étrangère doivent y I Les jours suivants, nouvelles rencontras : présenter les premiers, tou» îes mois ; et la I à la barrière de Meùx, un hussajrd français, i seconds tous les dimanches à la Kommaa nonuné Auguste Chemin, originaire de Li- dantur chez Camille Schuster. sieux, fut mortellement blessé ; transporté a La circulation à bicyclette est interdite. Gérouville, il expira et fut enterré dans cette Plusieurs habitants ûe Gérouville om éH I commune. Ses vêtements et papiers ont été condamnés par les Allemands aux peinet sui Ternis au bourgmestre de Gérouville. Au long vantes : Pré, route de Bellefontaine, un officier aile- Mlle Euphra^ie Collin, pour avoir reçu des I rnand fut tué et enterré près de la maison du lettres de ses frères qui sont au front 11 I garde Simon. marks. Le 20 août, d'importantes troupes françai- Mme Wathelet-Hérin, pour transport de let> I ses passèrent par I.imes et la Soye, se diri- très 10 marks. géant vers Belleïontaine où elles prirent con- ; M. Albert Claudot, pour ne pas s'être pré- tact avec l'ennemi dans les communes de senté au contrôle, 5 marks. Rossignol, Saint-Vincent et Tintingny. Près- ; Mlle Ida Claudot, pour avoir circulé sans sés par le nombre, les Français battirent çn passe-port 5 marks. retraite. Ils firent halte un Instant à Gérou- M. Arendt, iuge de paix à Arlon pour avoiï Ville, où ils établirent une batterie d'artillerie fourni de faux papiers à un officier français au lieu-dit « à la pièce », une autre dans le» 2 ans de prison. jardins de (la « fontaine au fond » et creu- Mariages aèrent des tranohées qui se prolongeaient jusque sur l'aulhoye ; mais ils durent abandon- Séraphin Denayer et Eugénie Harquin, ner ces positions sans combattre. Marius Picard et Marie Fourniret. Ce fut vers ce momeint qu'eurent lieu les Marius Jacques et Andréa Leclercq. horribles massacres de Tintigny et" de Ros- Octave Lenoir et Clotilde Claudot. signol. Aucun civil ne fut fusillé sur le ter- Maximilien Claudot et Léa Lenclr. ritoire même de Gérouvule, mais M. Vital- Auguste François et Flavie Bod.'on. Schuster, qui était allé voir un parent, fut juies Daup .in et Camille Blaudot. fusillé à la gare de Sainte-Marie. Mme Léger Joseph Bouchez et Emilie Résibois (V, (filie de Louis Larnbinet et de Zoé Piraux) rut Latran) fusillée avec son mari à Ethe. M. Eugène Lal. ' Naissance* louette a disparu depuis la bataille de Neuf- chateau : II avait été réquisitionné avec son , r;n„ attelage par les troupqs françaises ; on sup- Brunit Georges Oeghre et Cain.ll« pose qu'il aura été fusillé par les Allemands. . o„ ,.„k Cès ce moment, et ju^u'au printemps de i eInil Maximilien Claudot et Léa l'année 1915, le village !fê Gérouville ne fut , . _ T„m„ plus occupé : Des patrouilles allemandes pas- ' e ^ Alphonse Lalande et lima Clai» saient de temps en temps, réquisitionnant des aoî" . . . . porcs ou des chevaux, mais ce ne fut que vers uLÏ Séraphin Denayer et Eugénie la fin de mars que 290 Allemands s'mstallê- ' ,, . „ . . . , rent à Gérouville. Chaque» famille doit loger RnLnn Auguste François et Flavia un ou plusieurs soldats. La Kommandamur , , . _, _. . . , ___ est établie chez M. Camille SchusteT ; le Mess _a ri Amand Picard et Denise Ber. des officiers à la distillerie Jacnmain ; les lo- , . . . , gements et cuisines des sous-officiers chez M. l uarçon de Cypruen Lecomte et Marie Ce- Dupont-Loché ; les cuisines de la troupe chez ^ M. Jules Fayon. Les officiers logent à la villa Garçon de Oscar uigi et Clémence Pi- de M Léon Schuster cflrci. Les soldats allemands font l'exercice au î de Eugène Gigi et Elviro Laliemand. lieu-dit « le Paquet », où Us ont établi un 1 garçon de Julien Latran et Ida champ de tir. Ce s<jnt. des hommes de la , o „ ~ , , _ . landstrrm âgés de 32 à 45 ams. De temps à 1 F'He de Théodore Denayer et Ida Claudot autre, de jeunes troupes de toute arme vlen- Les personnes désireuses d'obtenir la liste nent passer quelques semaines de repos dans des décès survenus à Gérouville ainsi que la région. En juin 1916, des troupes du gè- des détails complémentaires sur des familier nie, établies à Limes, ont démonté la voie du restées dans ce village peuvent s'adresser à tram entre Gérouville et Villeivs devant Orval M. de Doriodot, 4, Priory Gardens, à Fol- et ont envoyé ce matériel à Verdun. kestone. Il n'existait, fin août 1910. aucun impor- tant travail de défense à Gérouville. A Thon-ne-les-Prés (France), il y a un champ d'aviation. Les soldats qui y sont cantonnés vien- L abCtldanCC des WStiereS Î1CUS chercher 1», bis™ « te provisions 4 Mjge aJeur„er ,a „„ de oOyfintêntflecànon°nult'et^OT.: "'sss"l ar"'c''' « Les Allemands ont transformé les établisse- rassemblé tant de nouvelles de li ments Lambiotte et Marbehan en usines de • « *r guerre. v/e a Namur. LE LIVRE D'OR DE L'ARMÉE BELGE I 1VCTIKlf>TIrtl5lC TiAllnt)IIITnT1CÇ Moureau Modeste, caporal d'infant. : Ca- DlDiljiullUJiD Jlu.|iUl\l"IyUEO poral d'un courage et uun sang-froid aclmi' diables. Pendant ses 23 mois de présence au 'éclat front, il a participé vaillamment à tous les combats livrés par sa compagnie et a eu- ________ rigé de nombreuses patrouilles,dont plusieurs très hardies ; blessé légèrement, ne s'est rarf CjkBRE DE LEOPOLD II évacuer que 12 heures plus tard. u Callebaut Guillaume, soldat .d'infant. î Sont nommée chevaliers avec attribution Excellent soldat, très brave et très coura- de la Crmx dotuerre ■ geux, au front depuis le début de la campa. ■ de la Croix de guerre . gne. A été grièvement blessé par balle de fu- D'Hooghe Arthur, soldat d'infant. : Soldat sil à l'épaule droite, au cours d'un travail trè9 courageux; a uté grièvement blessé par à la digue de l'Yser. un éclat de bombe et une balle de fusil, étant Trock Isidore, soldat d'infant. : Volontaire en poste avancé aux tranchées de première de guerre d'un courage et d'une bravoure religne maTquables, au front depuis le début de la tioelens Aloïs, caporal mitraill. ; Caporal campagne. A été grièvement blessé aux deux très brave et très énergique; n'a cessé de faire jambes, au cours d'un travail à la digue, de preuve de courage et de dévouement depuis l'\ser. son arrivée au iront. A été blessé à la digue Mathieu Jacques, caporal d'inifant. : Gradé de l'Yser en renforçant son poste de combat, modèle qui s'est distingué par son zèle et son De Keteie, Théophile, soldat d'infant. : dévouement depuis le début de la campagne. Volontaire de guerre âgé de 18 ans, au front Blessé sérieusement au cours d'un travail à depuis le 16 lévrier 1915. S'est toujours dis la digue de l'Yser, devant Dixmude, a fait tingué par son courage et son sang-froid, preuve de courage et de stoïcisme en rassu- Bien que blessé aux tranchées de Hyken- rant ses hommes et en supportant ses souf* hoek, il ranimait le courage des soldats qui franees sans se plaindre. étaient près de lui. , De la Kethulle de Ryhoye Gerald, sergent Van Uamp, Théodore, caporal du génie : a infanterie : Très bon sous.offlcfer qui s'est Caporal brave et courageux, de conduite distingué par le sang-froid et le courage exemplaire, au iront depuis le début de la dont il a fait preuve au feu et le dévouement campagne ; a été blessé au cours d'un tra- avec lequel il accomplit ses devoins au front. vail dangereux qu'il a sollicité de diriger Blessé assez grièvement, étant observateur en séjournant en permanence en premiere dans un poste d'écoute, il a préféré supporter ligne. , „ ses souffrances que d'exposer la §ie du per- Vermaercke René, soldat «Tartiil. : Bon sonnel chargé de le secourir. soldat qui iai't courageusement et vaillam- Liquet Jean, caporal d'infant. : Caporal ment son devoir; au iront depuis le début très courageux, qui n'hésite jamais à se pré- des iiostilités. Vient d'être blessé pour la se- sente,r pour des missions périlleuses A 17 conde fois, assez grièvement. mois de présence au front et a été blessé Vlerick, Richard, sergent d'infant. : Très grièvement étant de service au boyau ,1» bon sergent qui fait courageusement tout 1 Yser. sou devoir au front depuis le début des hostilités, donnant en toutes circonstances CITATIONS A L'ORDRE DU JOUR l'exemple de l'abnégation et <re l'endurance. g y croix de PiiFnnr \ été assez grièvement blessé pendant qu il surveillait le travail à uu endroit très ex- 0nt été cjté9 à |lortfre du ^ Vstrmé9 posé aux coups adverses décodés de la croix rie suerra Lebrun, Joseph, soldat d infant. : Au front Focke OsiCar qoidnt /rin'fant J i ♦ • deDuis le début de la campagne a toujours , oene us-oar, aolaut d 1 niant. : Volontaire fait preuve de courage et de dévouement, ConSi^e^au ?^et0^iY an f)0Unc s offrant pour les missions périlleuses. A été de nr^Jn^P ni, fii ! 'Ie. ''es gcttoTaùxbtr^échéai°rS qU'U 86 tr0UVaH ^ shf devoirs avTc zeie e™dévou^ent A^!té vanderpoorten, Richard, soldat d'infant. g^y&lnent par une halle de fu- Volontaire de guerre de très bonne con- vand«Q»nrt«i Postes avancés. duite, très brave et très courageux, sollici- . , soldat dmfant. : Sol- tant l'honneur de pouvoir faire partie des f ° °r trfs i^ave ,^u feu : patrouilles et d'occuper les postes dange- ÎLL " . ls.£ mors. A été grièvement reux ; est au front depuis le début de la f^éw son travaii de ™i; aux campagne. A été blessé grièvement par balle ., „. de fusil le 7 juillet 1916. pendant un travail da t'Xnt ^aoo n dut m' r '?fanj- : So1- en nremière ligne. cioni la uonullité et la manière- de servir Démarré,'Emile, soldat d'infant. : Excel- « mfv"nffi' Au fr,ont depuis lent soldat mitrailleur, travailleur infati- .(ie.,f:l!ri-' ,r;reuve ''e courage gable, d'une conduite exemplaire. A été .i ;,, ml! Îm? ',. grièvement blessé lo grièvement blessé à la tête lorsqu'il était, en ' u COurs d:in travail en pre- faction à un endroit particulièrement battu xl|ne de l'Yser, devant Dixmude. f.^er,a 1 van. eoidats d'in- Van Bost. Camille, soldat d'infant. : Très f®[î. • violent, bombardement, ont bon soldat dont la conduite et la manière ' ; ?_"n grand esprit de solidarité de servir ont toujours été très bonnes. Cou- nnrV„r î^\ sb°maném<jnt l'Yser pouf rageux et dévoué, s'offre toujours pour oc- r";v sonate blessés. cuper les postes dangereux et remplir les ç id'£eJ".!}nd ,soldat 'J" Pénia i missions difficiles. A été blessé grievemem ' ^ J fait Preuve d/ le 21 juillet 1916, au cours d'un travail à la ,, ° uf£2?^&Lls^erne'Tlt es travaux don digue de l'Yser. ' % arrivée au front Busson, Oscar, soldat d'infant. : Soldat mp^' . A été assez wievemcni brave et courageux, au front depuis 1S mois. , Jrrf; travarï, à un endroit trè< A été grièvement blessé par balle de fusil à ï a adverses. l'épaule gauche, pendant un travail à la ^ soldat du génie : Excel-digue de l'Yser, le 21 juillet l<n6. /fit bravement son serv</* Gerseau, Hlppolyte, caporal d'infant : Au ^il! 1 ( /. A >'té blessé front depuis le début d,e la campagne ; a 'Irnjf -, *?nt al1 travail à un enfoui ours servi à l'entière satisfaction de ses vi_ î. coups adverses. chefs. Très bon caporal, brave et dévoué. A tw~ iJ«? Camille, soldat d'infant. ; été grièvement blessé au cours d'un travail , .bonne conduite et très en première ligne. «etîxau combat qui accomplit ses <îe- Ardouiller Cvrflâe, soldat d'infant. : Volon. "1 J.F l, „ ! en!k'ro satisfac tion cw> «*»-, taire de guerre ayant toujours fait preuve de Qint?noiio 3-ssp7 «ont c-ri courage et de sang-froid. A été blessé griève- ment en portant secours à son caporal, — > _. frappé d'une balle pendant un travail en première ligne. p""——————■■ Deliveyne Clovis, soldat d'infant. : Très AI vum * »- bon soldat, au ïront depuis le début de la 'k vLI lui 1A campagne. S'est toujours montré brave et Rue EdanarH i i u courageux. A été blessé grièvement en por- aouard-Larrue — Lo Havre tant secours à son caporal, frappé d'une bal- Programma d» la. avmuno le pendant, un travail en première ligne. i » v-i . Six Léon, soldat d'inf. Soldat avant don nA,SQIJE AUX DENTS BLASCHSS né au cours de 17 mois de front les' plus bel MADAME SANS-PEL'»' les preuves de courage, d'énergie et de pa * triotisme; blessé tW:s grièvement., son attitua;- • i g h. i,a itsltodls Vend t-J, »t tim» ht a été des plus remarquables de calme et du- sauf es tél\ tre «,,« " stoïcisme. i ici s us jcixs i s HtVKts ■ " 11 ! I—Li1! -. ■———————^^ LE XX* SIÈCLE du 5 Décembre 1016

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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