Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 05 Août. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/9p2w37mr2g/
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jfVIERCREOI 5 AOUT 191-4 L'UNIONIDANS L'ACTION ViNGTIEME ANNEE — N' 217 5 ABONNEMENT» Pour touto la Bélgiqp* Un an. . . . ^-#lP|'fr-J"J2 Six mois . . *^'-^2§ **■•" Trois mois ,^^^J%S«.^; •«»" Gr.-DuchédeLuxemb.20.00 Union po»**1*- * Wgkt **0.0© JDïre«*eui* f Fernand N EU RAY Edition *£*t*f. (6 h.soir) Edition J|Uf (10 h.soir) Edition ifL(minuit) Telephones 3&4G et 368QInstanï'are omnia in Ohristo Redaction et Administration 1.4, impasse de la Fidéiité, 4, Bruxelles WW mwmt&uaM ANNONCES Annonces ordin., petite ligne. 0.49 Reclames (3* page), la ligne.1.59 Faits divers corps . .?'■ »4.00 Faits divers fin. ï\ _■;»*;V. - »S.00 Reparations judiciaires »3.00 Necrologies . . Jjl • "2.00 Las annonces sont regues au buraau du journal centimes f^f Ie numero wpiiinnnnpiwiiHu^nm lenx Qoavelles classes EDITION *i. une Koyaie resident au Palais de la Nation -♦-«-♦- ene - I' }au milieu f m 'acclamations inoubliables LE GOUVERNEMENT A DECIDE, MARDI MATIN, DE RAPPELER D'URGENCE LES CLASSES DE 1899 ET DE 1900, C'EST-A-DIRE LES QUATORZIÈME ET QUINZIÈME. )—4'—' K CE HsS -l^Oti^kt- Ainsi qu'on 1'a annoncé, le RoL. accompa•Tgné• de la Reine et des enfants royaux, est 1 allé faire, mardi matin, I'ouverture solen; nelle des Chambres. (,"a été, pour la population de Bruxelles, une occasion sans pareille ! de manifeste? ses sentiments de patriotisme et^d'attachement a la-dynastie. Au moment ,même oü s'aceomplissait cette cérémonie, la 1 nouvelle de la declaration de guerre circu.jiait. de bouche en bouche. Les circonstances '; étaient uniques. Aussi, sous le poids" de «'emotion qui nous étreint, impuissants aussi h^vtroorvèr des termes dignes de 1'elevation du cosur beige, nous renoncöns a dire ce que , furent les acclamations, les cris, la tempête f des vivats qui saluèrent le Souverain, la rReine, les petits princes et la petite prin■ cesse. Derrière les rangs épais de gardes civiques qui faisaient la haie depuis le palais royal jusqu'au Parlement, la population s'était pressée en groupes compacts. Toute Ia garde civique de Bruxelles était representee par |i' j Ses chasseurs, ses troupes d'infanterie, ses ;cyclistes, ayec drapeaux et fanions. Les officiers supérieurs, a cheval, circulaient, mêlés aux derniers gendarmes a'cheval de la capitale. Enfin, l'escadron Marie-Henriette, superbe de tenue et d'allure, en grand uniforme, avait pris position place des Palais avec son étenaard ; il devait former l'escorte d'honneur. Aux fenêtres, sur les toits, sur les terrepleins, les murs et les bancs du Pare, partout des grappes^humaines. On se bousculait aux carrefours, on piétinait derrière les grilles, on saluait les drapeaux. Une sonnerie de clairons retentit. Les cavaliers de l'eseorte dTionneur présentent lesarmes. De la grande porte du Palais sortentles piqueurs de la Cour, puis un landau oü lafoule reconnait la Reine, les -princes et laprincesse MarieJosé. Un cr'i unanime soulève les poitrines : ((Vive la Reine!» Leschapeaux et les mouchoirs s'agitentau-des-s-ua des têtes.sSSfè Le cortege s'avknee dans une ovation interminable, gt ,ne la rue Royale, s'engage dans la rue de la Loi et s'arrête place de la Nation, au pied du péristyle du Parlement. yTandis que les « Brabangonnes » éclatent, la Reine descend de voiture; elle est re§ue au pied des escaliers par les questeurs de la Chambre ; suivie des enfants royaux, elle pénètre dans le Palais de la Nation. fg?||Ë; Pendant ce temps, le Roi, en'tenue de campagne de lieutenant general, monté sur un cheval fringant, sort de son Palais. L'escorte dTionneur l'environne, l'état-major de la garde civique le suit. A la vue du souverain en tenue de géaéralissime, sur un cheval de bataille, pret a partir pour la frontière qu'on viole, et tel qu'il apparaïtra dans quelques heures, botte et éperonné, quand il prendra le commandement de 1'armee fcelge, l'acuité du sentiment patriotique se traduit par une explosion de 1'ê.me populaire. Jamais nous n'avons assisté a un pajreil déchaïnement; jamais nos yeux ne" reverront ce spectacle, sauf le jour, nous l'espérons, öü Dieu, qui protégé la Belgique, fera revenir notre roi triompbant a la tête de son armee victorieuse... Ainsi s'avance Fe Roi des Belges au milieu du peuple qui l'aoclame. Les cris de «Vive le Roi! » se mêlent et se croisent dans une acclamation immense. On crie aussi : «Viye la Belgique! », « Vive la Nation ! », et les cris continuent encore quand le Roi, deseendu de cheval et recu par la questüre, a déjit pénétré dans le Palais depuis quelques minutes. Tout l'hémicycle est envaihi. iSénateurs, deputes qui viennent de faire irruption dans la salie des séances, bnt gagné précipitemment les travées avec tous les signes d'une emotion que les nouvelles recues ce matin ont portee a son èomble. La salie des séances .est pleine de rumeurs et dans un état d'extrëme agitation. Le bureau présidentiel est dominé pai un seul fauteuil rouge et or derrière lequel se détache sur la blancheur des murs l'écusson de Belgicfue surmonté |^'un trophée de drapeaux belges et congolais dont les hampes a couronnes dorées touchent au piëdestal de ,1a 'statue de Leopold Ier. Il y a des drapeaux belges de chaque cöté aussi de la tribune et les cóuleurs nationales pavoisent les tribunes du corps diplomatique et du Sénat. La souscriptiöfl de FAssociation de laPresse pour les families des soldats La direction et le personnel des manufactures de cuisr-pour éqiiipements militaires de Saventhem (versement a renouveler tous les 15 jours), 50 fr. ; une tertiaire du Carmel, 5; M. Wouters de Hfeyne, 20; Anonyme, 5. \ -»(**» t— Depuis maïdi matin, Ie territoire de la patrie est foulé par l'ennemi. Mardi matin, en réponse a la protestation, si digne et si ferme h, la fois, opposée par Ie gouvernement beige a son insolent ultimatum, l'Allemagne a fait dire a notre ministre des Affaires étrangères qu'eLe se voyait obligee, d son. grand regret, de faire passer son armee par la Belgique et d'y employer, Ie cas échéant, la force. A son grand regret est magnifique. O'est le digne pendant des protestations de S. E. le lnmistre d'Allemagne au « Soir », et des dementis prodigués par M. Tattaché militaire allemand, dimanche, au « XX6Siècle ». A son grand regret est la note comique dans la tragédie qui commence. La Prusse a mis sa signature au bas des traites qui gafantissent la néutralité de la Belgique. Particulièrement depuis dix ans, l'Allemagne a multiplié, a 1'endroit de notre pays, les protestations d'amitié, de loyauté et de bon voisinage. La mere de notre Roi Nous voila, précipités, depuis la nuit tragique de dimanche a lundi, du haut de ces illusions. La néutralité de la Belgique n'est plus qu'un vain mot pour'l'Allemagne. C'est a la tête de S6Stroupes que S. M. Guillaume II vëut rentrer en Belgique. C'est en ennemi qu'il revient dans notre pays, le fer et le feu a la main. Si les Belges refusent de trahir les obligations que 1 Europe, done l'Allemagne ellemême, lui a solennellement imposées; si les Belges refusent de livrer le passage, e'esta-dire la patrie, l'honneur, tout ce qu ils ont de plus cher et de plus sacré, les soldats allemands attaqueront nos soldats. Eh bien! soit. Si brutale «t si dangereuse qu'elle soit, nous préférons cette*certitude a Tincertitude de la semaine- passée. Nous ne , livrerons pas le passage. Nous ne nous laisserons pas traiter comme des grands-ducaux. Nous aimons mièux combattre, nous aimons mieux mourir. La France, l'Angleterre, toute l'Europe ne peuvent nous laisser écvaser sans laisser périr le droit, la morale in ternationale, tous les principes qui sont le fondement de la civilisation actuelle et sans quoi, entre l'Europe et la barbarie asiatique ou africame, il n'y aurait point de difference. Nous combattrohs, nous mourrons s'il le faut. Nous espérons fermement que nous vaincrons. Le"s forces en presence sont sensiblèment égales. Contre les trois corps d'armée que les Allemands peuvent jeter chez nous, notre armee est en état de lutter vito-rieusement. Notre place de Liege a un chef qui vaut, a lui tout seul, par son intelligence, sa-science et son courage, toute. uhe division. D'ailleurs, quoi qu'il advienne, jamais nous ne serous un peuple soumis : M. de Broqueville a eu raisoii de le dire, mardi matin, aux acclamations du Parlement tout entier. Instantanément, Pinsolence et la brutalité allemande ont accompli un miracle que jamais nous n'aurions cru possible. Depuis lundi matin, depuis le soufflet auquel notre gouvernement a répondu ce qu'il fall-ait répondre, il n'y a plus de partis en Belgique. Voila les chefs des deux oppositions ministres d'Etat. Voila la Chambre unanime, embrasée par 1'ardeur patriotrque, serr^e autour du gouvehement, autour du Roi, prête a tous les sacrifices, et ayant perdu jusqu'au souvenir de ces luttes politiques;petits joujoux pour le temps de paix, vaines amusettes pour oisifs; qui remplissaient jadis ses seances et occupaient son temps. Daas le pays, même spectacle. Ceu« qui l'ont vu ne 1'oublieront jamais. Une joie immense remplit les cceurs et rayonne dans les regards. Personne n'a plus d'ermemis; personne n'a plus d'adversaires. Instants tragiques, minutes inoubliables, jouissances ir>connues et sublimes. C'est done si bon que sa, la Patrie 1 Si bon, si pur et si sacré! II est possible qu'on nous prenne, qu'on nous arrache ce trésor dont, hies encore, nous ne commissions pas tout le prix,_Mais le livrer de nous-mêmes, par peur, avant de com- ,battre! jamais LE XX° SIÈCLE. - Lescirconstasices nous ebligent a ne paraitre provisoirement que sur qdatre pages. -*♦>- ON NOUS ASSURE QU'ANTERIEUREMENT A LA DECLARATION DE GUERRE QUE VIENT DE NOUS FAIRE L'ALLEMAGNE, LE ROI DES BELGES A RECU UN TELEGRAMME DU ROI D'ANGLETERRE GEORGE V. CELUI-CI ASSURE NOTRE SOUVERAfN ET L» GOUVERNEMENT DE LABELGIQUE DE SON APPUI ET DE SA DETERMINATION DE RESPECTER ET DE FAIRE RESPECTER L'lNDEPENDANCE, L'INTEGRITE ET LA NÉUTRALITÉ DELA BELGIQUE. (Voir plus loin des détails sur la séance de la Chambre des Communes.)?*

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