Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 19 Janvrier. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 18 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/fb4wh2fd54/
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ANNEE — Série nouvelle — N" 793 jjeNmnéro 1Q Cenfàmea jpB Cwa^mea ao FronC) vendredi 19 janvier ml?, RÉDACTION & ADMINISTRATION 48, W Jten-Jacquês-Beussttu. 39 PARIS Téléphona : Quttnbtrg 139.N BUREAUX AU HAVRE: 8tw, tu il li iiim — LE ElTJt Ï&LÉPHONE !n-64BELOS LONDON OFFICES 31, !>ANTON STEBBT Iticesitr Sgutrt, S. W. Directeur : FffiMM MSÏÏKAT LEXXESIÈCLE ABONNEMEÏÏT3 Priiin.iM.i 2ff,Mpipowl» * 7 fr- BO ptr trlmutf* 2 th. 6 ». par mol» • .. 7 th. * a. pu- tr!mc«tr». *«p»« p»y«, 3 fr. — par mgts » . 8 fr. — p*i> PUBLICITÉ S'iiresstr à i'âdsiiistratisi dn Jgot# oo à l'Office de Lonâre» JttUSos m/rmoness .j#nl | Société iSuropCenis d« VHbllolli, fl, rtts lu. VtCt»<re, «M* * fe wwn^yofayoMM PSHJ Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris L'Internationale socialiste est bien morte (# Oui ou non, est-il possible que des 1 socialistes français ou belges siègent encore dans une association quelconque à côté des socialistes allemands ? » demandent un député et un journaliste socialistes belges Nous signalions avant-hier un article de la Chemnitzer Volksslimme proclamant le décès de l'Internationale socialiste. Ce journal terminait un violent article contre la réponse de l'Entente aux propositions du Kaiser par ces paroles retentissantes : « Retenons enfin un fait capital, Vin-dernationale ouvrière est morte et ciuer-i-ée. Ce n'était qu'un noble reve allemand. Assez d'illusions funestes sont ve-fw.es jusqu'à aujourd'hui contrarier nos tlécisions. La guerre n'est plus qu'un cas de légitime defense d'une nation en petit de mort, et les victoires allemandes sont le seul chemin de la paix. » Le Journal des Débals souligne cet aveu dépouillé d'artifice : « L'Internationale n'était qu'un noble rêve allé-friand. » „ En d'autres termes, écrit notre confrère, ! rinternationale ouvrière n'a été fondée, endoctrinée, despotiquement dirigée par les Allemands que pour gervir a politique, les intérêts, les ambitions de l'Allemagne conquérante au détriment des autres peuples. Nous chantons un « De profuudis » sur son tombeau, parce qu'elle ne peut ni né veut collaborer à la paix teutonne. Il serait vain d'objecter que la « Chemnitzei Volksstirame » ne représente et n'exprime que l'opinion des majoritaires- La presse de Top-position socialdémocrate, comme nous l'apprend .1' «< Humanité », si elle critique le gouvernement allemand, attaque également la note de l'Entente ; la « Leipziger Volks Zei-tung.,» qualifie de bluff la réponse de l'Entente, la revendication de l'Indépendance de.s nationalités conquises et asservies, comme seule garantie d'une paix durable. Les purs internationalistes ne comptent pas en Allemagne ; l'un de ses derniers représentants, le maigre et chétif Liebknecht. dont les pcotusiations produisirent si peu d'effet au Heichstag, fabrique dans sa prison des chaussures pour les soldats. Rien ne montre; mieux la chimère de ceux qui, parmi nos socialistes rêvent de renouer des relations avec les so-cialdémocrates comme prélude la renaissance et à la reprise des rapports internationaux de jadis ; autant vaudrait chercher à galvaniser un cadavre en décomposition. » Dieu merci, le nombre des illusionnistes qui s'obstinent à cette tâche va pans cesse diminuant parmi les socialistes belges. A preuve, quelques lignes que viennent d'écrire dans l'Echo belge, M. Louis ÎPiérard et le docteur Terwagne. M. Louis Piérard a écrit à l'Echo belge ,en post-scriptum à un article où il dénonçait une manœuvre pacifiste du député Bchaper, le leader du groupe socialiste à la Chambre hollandaise, les réflexions sévères qu'on va lire : P.-S. — Je lis dans le Volk qu'à la de-Inande du secrétariat du Bureau socialiste international le comité du parti socialiste hollandais a envoyé à Wilson im I télégramme de sympathies. L'Union des S Travailleurs belges de Hollande en fe^a F butant. Nous ne savons dans quelle me-| bure cette décision serait approuvée par fes socialistes demeurées au pays envahi. Je lis dans le même journal un compte pendu du discours prononcé à Amsterdam, dimanche, par Camille Huysmans. J'admire que notre compatriote affirme encore qu'il ne veut pas être esclave de la situation militaire et cela au moment où les Allemands occupent la Belgique, la Serbie, la Roumanie, la Pologne. En ce qui concerne le rôle des socialistes allemands flans l'affaire des déportations de Belges, 'tious n'avons qu'une question à poser : jôr supposer que les Scheidemann, Ébert et Autres Legien aient à ce propos bien agi ce que nous ne savons pas encore — 'fspere-t-on refaire à ces messieurs une virginité a la faveur d'une démarche qu'ils auront bien voulu faire auprès de leur bmi le chancelier*? Oui ou non, ces gens W sont-ils conduits aux premiers jours d'août 1914 comme des traîtres ou des benêts ? Oui ou non, ont-ils la conscience chargée d'une terrible responsabilité ? Oui (du non, si cela est établi, est-il possible 'que des socialistes français ou belges siègent encore dans une association quelconque à côté de ces individus ? Le député Terwagne a approuvé aussitôt les réflexions de notre confrère socialiste dans le billet ci-dessous : La Ilaye, le 31 décembre 1916. Mon cher Jaspaers, Je te prie de dire dans /'Echo belge que /p partage d'une façon absolue les opinions de principe exprimées par mon tuni et-compagnon du Parti ouvrier belge frottis Pterard dans son article publié par l Echo de ce jour. Mes plus cordiales amitiés. Dr. Mod. TERWAGNE, membre de la Fédération du Parti ouvrier belge, député socialiste d'Anvers. M. Louis Piérard a dégagé la conclusion oe tout cela en signalant dans l'Echo belge J article du Tijd dont il soulignait ces Jours-ci dans VHumanité le passage 011 cotre confrère catholique réclame justice pour la Belgique : a» KrPllsia^e, Hervé aurait-il raison ? écrit M. Piérard a /'Echo belge. Y auraiUil des moments ou un socialiste selon l'esprit de justice, un socialiste qui a un peu de ventre, qui a horreur des dogmes pétrifies, des formules stéréotypées, des creuses déclamations, se sent plus près de fierteuns catholiques que de .certains socialistes selon Saint-Marx ? » Les sentiments exprimés par M. Louis Piérard et AI. le député Terwagne sont .partages par l'immense niaiorité des Bel ges. On le voit bien aux lettres qui pieu-vent dans les rédactions de journaux belges à chaque nouvelle incartade de l'un ou l'autre des naïfs ou des malins qui s'obstinent à placer des intérêts de secte avant l'intérêt du pays. Dans le numéro même où M. Piérard opposait l'attitude du Tijd catholique à celle du Volk socialiste, l'Echo belge publiait l'énergique epître qu'on va lire : Monsieur le Rédacteur en chef de 1' « Echo belge » à Amsterdam. Je lis dans votre estimable journal du 28 décembre l'horrible forfait commis par les brutes sauvages et sanguinaires,sous-ordres du Bissinge-Kassongo. Et dire qu'il y a encore des « camarades » qui osent parler de rapprochement de rinternationale ; dire aussi qu'il y en a qui ne rougissent pas de serrer les mains ensanglantées de ces assassins ignobles. Ne trouvez-vous pas qu'après cette dernière lâcheté les gouvernements alliés, et principalement le nôtre, devraient proclamer une loi martiale ainsi conçue : Quiconque se met en relation ou qui tâcherait de nouer des relations avec les boches d'ici 100 ans serait déclaré traître à son pays et pendu haut et court, cela sans distinction aucune de personnalité.Je crois, Monsieur le Rédacteur en chef, que cette loi est urgente à décréter (qu'en pense ce cher Camille). Avec mes meilleures salutations et en vous remerciant d'avance pour l'insertion. Th. G. BORREMANS. Voilà ce qui s'écrit parmi les Belges réfugiés. Quant à ce qui se dit chez les Belges opprimés et dans les tranchées de l'Yser... Emouvant hommage Il est de courtes phrases qui disent' davantage que de longs discours. Le Gaulois vient d'en publier une que nous demandons la permission de recueillir parce qu'elle nous /parait rendre un hommage (d'une idéale beauté. M. Albert de Pouvourville y parle de l'éventualité d'une invasion de la Suisse par ■l'armée allemande et il 'écrit à ce propos : « Sachons gré au peuple suisse et à son président des déclarations spontanées qv ils ont produites; ayons loi. dans le patriotisme ardent de l'armée helvétique. Maïs IL N'Y A QU'UNE BELGIQUE EN EUROPE et il y a mille manières de se défendre. Et pour ne citer qve les chefs les mieux en vue, on peatl croire que la protection armée de la neutralité omfédérale n'est, pas comprise identiquement par un Er/li et par un Audeoud. d 11 n'y qu'une Belgique en Europe... On peut mesurer là à quelle hauteur morale notre pays s'est élevé en sacrifiant tout au respect de sa parole. AU PILORI Le sieur Lambrechts Florent, né à Boisscliot (province d'Anvers), le 17 mai 1893, instituteur primaire à An-! vers, actuellement en Hollande, ayant refusé à diverses reprises de se soti-; mettre à la loi militaire, a été porté ; sur la liste des instituteurs indignes I d'exercer, en Belgique, une fonction i dans l'enseignement public. Il figurera également sur la liste des | récalcitrants tenue par le Département ! de l'Intérieur, conformément aux dis-I positions de l'arrêté-loi du 20 mai ; 191G. | , ■ ;> <!».■< LES SOLDATS de l'Yser et de Verdun L'Illustration publie un récit de la dernière 'bataille de Verdun, — celle de la mi-décembre, — qui* valut aux Français1 là reprise de presque tout le terrain perdu, le 24 février 1916, au nord de Douau-mont. • Les troupes d'Afrique, — zouâviôs .et tiraille lins, — y souffrirent terriblement du gel et de la plu-ie, dans -un terrain de marécages, notamment dans le secteur de Lou-v-emo-nt. Les soldats affirmèrent qu*e, ! depuis l'Yser, ôtls n'avaient point enduré I une telle misère. Nous trouvons là de quoi louer une fois de plus l'admirable stoïcisme des soldats | belges qui ont en partage sur le front la ' région la. plus déshéritée où -l'eau est partout et où le vent de mer souffle terriblement.Et cependant l'es soldats français d'Afrique ne sonit point des « demoiselles » et ne se plaignent pas volontiers. Qu'on juge plutôt de leur héroïsme par le passage que voici qui tient du rêve et de l'épopée. « Les zouaves étaient là depuis six jours et attendaient la ïiedève. Avant d'y consentir, ils tenaient à laisser à leurs remplaçants une situation intacte. Ils avaient pris, puis perdu la ferme des Cha.mbret/tes; ils la reprendraient. voilà tout. « Le colonel Priou, Connaissant la fatigue des hommes, propose an l.i-entenanPcolonel Richaitd de lui envoyer des troupes fraîches; celui-ci rofuse. — Prenez garde, Ricliaud. Réfléchissez. Je vous donne cinq minutes. ^ — Je me moque de vos cinq minutes. Un régiment à fourragère ne se déshonore pas ! <. L'assaut est décidé pour le 18, à quinze heures. Les hommes n'étaient plus' que spectres de 'boue. Mais le 'commandaint Prouzer-gue, à dix pas devant eux : En avant les pieds gelés 1 crie-t-il. « Alors ce fut de l'époquée : des éclopés, une charge de la Cour des Miracles; quelques-uns avançaient, avec deux fusils pour béquilles. Un dernier ne bougeait pas — « Hé, vieux, tu ne vas pas .rester là? » lui dit un camarade. « Plus on est de fous, plus on rit ! » L'homme, quii ne pouvait pas'marcher, se traîna sur les genoux... C'est ainsi que fut repris le bois des Cha-mbrettes. » UN DE NOS MARTYRS Le sergent Léon Desmotte fusillé par les Allemands à Hasselt Un soldat de la compagnie universitaire du 14e de ligne nous écrit : « Vous avez annoncé la mort héroïque du sous-officier Léon Desmotte, fusillé Paj?'les Allemands à Hasselt, Léon Des-niqUe étaijt iprerrçier sergent-major ;ï lancienne compagnie universitaire liégeoise du 14° de ligne. Permettez à un de ses compagnons d'armes de rendre hommage à sa mémoire. Doué des plus solides qualités, il sut nous faire aimer 3a discipline et nous montrer le chemin du devoir. Intelligent et plein de tact, il conduisit la compagnie universitaire d'une façon admirable, sans jamais devoir punir un seul homme, et tous ses chefs l'avaient en grande estime. H s'était l'ait ajmer de nous tous ; c'est avec la plus grande peiné que les étudiants militaires liégeois ont appiis sa mort, mais C'est avec la plus grande fierté que nous avons appris qu'il a fini comme il avait vécu : en héros. » Rien de plus émouvant en effet que le dévouement continu de ce sous-officier d'élite, si ce n'est l'admiration — on croirait presque de l'envie — que suscite dans Pâme de ceux qui l'ont connu son trépas héroïque. — Le Gomle Tisza aurai! été l'oDjet fie te avis ? Londres, 18 janvier. — Une dépèche de ' T.a. Haye au « Daily Express » annonce de bonne source que deux attentats ont eu Heu récemment contre le comte Tisza. L'opposition serait déterminée à se de-•barrasser à, tout prix du 'comte Tissa qu'elle considère comme responsable do la situation actuelle et ela Hongrie. De nombreuses sociétés seteètes le menacent de mort. i Le premier aiiesteil. eut lieu à Budapest. , sur le pont suspeadu devant le Parlement Deux étudiants tirèrent sur le comte , Tisza, qui ne fut pus blessé. Un étudiant ! réussit à s'échapper ; le second, arrêté, fut condamné' à être pendu dans les 24 ! heures. Le deuxième attentat eut lieu le jour 1 où le comte Tisza fut nommé vice-roi de Hongrie. De la foule assemblée, devant le Parlement de Budapest, partirent deux coups de feu ; mie balle traversa le chapeau du comte Tisza. La police ne réussit pas à arrêter l'agresseur, qui s'était dissi-! mulé dans 1a, foule. CONTRE LES TRAITRES Qu'advient-il des mesures annoncées contre les complices des Boches? Nous avons reçu d'un de nos lleicteurs la _ lei'tre suivante ; Monsieur lei Directeur du XX' 'Siècle, <■ Où en esi 'le projet relatif aux traîtres - qui ont servi nos oppresseurs ipendant que ;<'s bons patriotes soumis à l'espionnage, aux vexations et aux persécutions des Al- > tamands risquaient. Jeur liberté et leur vis " pouirle servie» de la Patrie et du Roi ? Les journaux, et le XX" Siècle en particulier, avaient annoncé, il y a plusieurs ; mois, qu'un arrêté-loi allait Voir le jour à [ ce sujet. Cet» information avait comblé - de joie, — faut-il vous le dire ? — tous les ■ patriotes. D'autre part, elle avait provo-; que lee cris 'île .rage de la presse embochée '• de Bruxelles et de province qui avait corn -'. pris.— rendons justice à son intelligence 1 ■— ce que parler voulait, dire. ' Depuis tes/ silence sur toute la ligne, s Je n'ai vu nulle part que l'arrêté-Uoi ait été - promulgué. Cette longue gésine paraît suspecte à plusieurs. On craint un avorte- * ment. Inquiétude excefsBive, je veux le > croire. Il serait 'bon que le XX» Siècle rassurât le public', s'i' ie peut. D'après îles nouivelles qui arrivent du pays, l'arrog-airce de la .presse embochée s'est eenore accrue en ces derniei's temps et il me se passe pas de jour où Belgique, .Bruxellois, etc., ne servent ouveirte-l ment les desseins de l'Allemagne et n'insultent, les Belges, fidèles, à. leur devoir. On devine ce que oeSa. coûte au roi. de Prus se. Ces journaux font au'sens littéral du; . mot. des affaires d'or. On, les lit en les ; méprisant, parce, qu'il n'y en a' pas d'au-; li es-à lire. Leur® pages" d'annonces sont pleines à en casser. Il n'est pas besoin d'êta'e du métier pour évaluer le nombre des deniers encaissés par ces Judas. Pen-\ dant que les journaux dignes de ce nom ' mènent, une vie de privations» ces Judas , ' emlissent leur bas de laine. : Et ces messieurs pourraient, les Allemands partis et 'la Belgique libérée, vivre : tranquillement et impunément du produit . de leurs rapiaiee ! C'est pourtant ce qui ar-i : vernit si le gouvernement né prenait dès à pi-ésent. des mesures pour les faire ar-! ; rêter et juger. ger.. ■ | La vie de ces tjheuapans, autant que la : tranquillité publique est intéressée à leur , j arrestation. Si le gouvernement ne les I , met pas à t'ombre, dès la libération du ■ | territoire, il y a lieu de craindre quei les ! honnêtes gens ne songent, à venger eux-J mêmes T'honnêteté, la morale ipubliqne et le patriotisme. » Nouvelles de la Patrie Belge LES INONDATIONS Pour donner une idée de l'étendue des Inondations il suffit de dire qu'à Anderlecht seul, près de.' deux mille maisons ont été envahies par les eaux. Ce chiffre aurait été -plus élevé encore si l'on n'avait réussi à fermer certains collecteurs. Tilleuir 'paio cette ffris encore un lourd! tribut aux inondations. Le quai du halage, Ha rue de l'Arveau, la rue des Priesses, la cité C'handelon et une partie de la rue Vi-nave ont été. submergés Des digues ont été établies en certains endroits et des cheminées ont. été construites aux bouches d'é-gout .pour empêcher l'eau venant de ceux-ci de se repandrov sur la voirie. Un tram dit sous-marin ou tram-canard assuré le service de Tilleui1 au pont de Seralug. A ANVERS L alimentation populaire Les arrivages plus nombreux de denrées américaines vont rendre possible la mise à la disposition des ouvriers, des employés et des petits bourgeois d'une assiette de soupe fortifiante. (0 fr. 10 pour 3/4 de litre). dans la campine K l'hônttal de Turnhout M. l'abbé Jean Raeymaeclcsïs. vicaire de Ja paroisse Saint-Pierre, est iicsnmé aumû-nier de l'hôpital de Turnhout. dans le luxembourg Les décès à Neufchàteau Plusieurs familles de Neuf-cihâteau viennent d'être plongées dans le deuil. Citons la mort de Mme Léontine Henroz, veuve de M. Charles Bergh, ancien notaire, qui fut bourgmestre pendant plus d'un -Ssaii-siècle et sénateur du Luxembourg, e'ile metrrt a. .l'âo-e de 89 nus; M. l'abbé Katte, ancien curé ide°Meix-le-Tige ; M. Adphonâe Haccour, directeur honoraire de l'Ecole moyenne et de l'Ecole industrielle de Neutf'dhâteau ; enfin, Mme Héloïse Charpentier, veuve de M. Constantin Dre>ppe, de son vivant inspecteur de l'enseignement, primaire. Mort d'une sœur de Zénobe Gramme On vient de célébrer, à Arlon, au milieu d'une nombreuse assistance, les obsèques de Mlle T.hérèse;Zoé-Gramme, directrice honoraire de l'Ecole primaire et de l'Ecole moyenne de jeunes -filles de cette ville. Née à Jenay-Bouegnée, en 1828, la défunte a consacré une partie de son existence ii la fownat.ion de nombreuses générations de jeunes -filles. Avec sa sœur Hortense, elle avait été désignée, il y a quelque cinquante ans 1 par le Conseil communal, pour organiser e1 , (diriger les sections moyenine en normale, t nouvellement créées et annexées à l'Ecole primaire : nul choix ne pouvait être plus i heureux. i C'est auprès d'elles qu'en 1870 Géur frère, l'illustre électricien Zénone Gramme, vint t continuer ses recherches; une plaque apposée , sur le bâtiment principal de l'Ecole normale i rappelle son séjour à Arlon. ! A NAMUR ; Los finances communales ! Le _ compte communal de l'exercice 19ït se clôture comme suit. : recettes extraordinaires, fr 496.860 62 : dépenses extraordinaires, francs fr. 278-684.003 : boni, fr. 2118.176 61 recettes ordinaires, fr. 1.22Ô.281 34 : dépenses ; ordinaires, Ir, 1.388.734 80 : déficit, fr, lio.453 46 ; recettes générales 1.7:22141 fr 96 ; dépenses générales, fr. 1.617 418 81 • boni totol : fr 104.733 '15. au pays de liège NouveHes de Seraing Les taxes sur les divertissements publics sont doublées. ■Le Conseil a voté deux emprunts l'un de 158.000 francs, l'autre de 625.000 francs. Les , députations permanentes garantiront ces em-' prunts. Le premier est destiné à l'achat de pommes de terre ; le secdnd a pour but d'assurer les services communaux. dans le namurois Commune de Bisemes Co'.onoise (Canton de Fosses) AI. de Doiflodot nous communique les renseignements que l'on 'lira ci-après sur les déportations'à Biesmes : Une centaine d'hommes de la commune de Biesmes ont été déportés le 24 novembre dernier. L'embarquement pour l'Allemagne a eu «lieu le samedi 25 une heure du matin en gare de Fosses. La plupart ont été emmenés au camp de Cassel. >M. de Dorlodot n'a pu jusqu'ici se procurer que quelques noms de déportés de Biesmes ; les voici : Henri Rifflart (marié 1 enfant). Albert Piret (commis des Postes à Bruxelles), Alfred Du-ohène (marié, 3 enfants) Elie Baudeûet'(22 ans. non marié), Gustave Piette (marié sans enfant), Jaumain Eugène (marié 2 enfants), Adelin Piraux (marié 2 enfants), .lean Gillani (non marié), Albin Evrard (marié 3 enfants), Jules Wauthelet (non marié). L'APRÈS-GUERRE ÉCONOMIQUE La fabrication des matières colorantes et les intérêts belges La Chambre de Commerce belge de Paris, qui ne cesse de s'appliquer à la recherche de.s meilleurs moyens de restaurer économiquement la Belgique après la guerre, en union étroite avec nos Alliés, a étudié notamment l'importante question de la fabrication des matières colorantes synthétiques. On sait que l'industrie allemande pos-j sédait en ce genre de fabrication une ; sorte de monopole de fait, encore que ce i soit la science chimique française, si émi-nente mais si désintéressée, qui ait i'our-j ni aux chimistes allemands la solution i théorique de plusieurs problèmes capitaux. Ce monopole était si bien établi qu'il j n'était pas jusqu'au pantalon rouge des soldats français qui ne fût teint avec de ! l'aniline allemande, alors que cette cou-! leur criarde n'avait été adoptée jadis, — ! c'était sous Charles X, — que pour sau-| ver une industrie nationale française : j celle de la garance. J Les nécessités de la guerre et celles de ; l'après-guerre ont placé l'industrie fran-j çaise devant l'obligation impérieuse de fa-; briquer désormais elle-même les matières | colorantes synthétiques. L'idée fut ac-• cueillie avec faveur ; le projet fut promp-tement dressé ;« une société fut constituée au capital de 40 millions. Il devait y avoir une émission publique des titres, mais l'affaire était, si intéressante que les guichets de banques ne furent pas même ouverts et que les souscriptions durent être réduites. De même que le Gouvernement français prenait sous ses auspices 1 cette société, de son côté, le Gouvernement britannique patronnait la constitution d'une société anglaise au capital de 10 millions de livres sterling (280 millions de francs). Ces deux sociétés, française et anglaise, doivent travailler d'accord entre elles et d'accord aussi avec une autre société dont la formation est projetée en I Italie. La Chambre de Commerce belge de Paris fait très justement remarquer que, dans *la production des matières colorantes, les sous-produits de la distillation de la houille jouent un rôle considérable et que, dès lors, la Belgique, pays char-; bonnier, doit avoir sa part dans l'activité de l'industrie nouvelle. Or, la société française de matières colorantes et de produits chimiques a stipulé dans ses statuts que tous les administrateurs devraient être de nationalité française et que cette stipulation ne saurait être modifiée ultérieurement. Il est donc à craindre que l'industrie et les capitaux belges ne se désintéressent de l'activité de la société française puisqu'ils ne trouveraient pas une juste compensation aux efforts à accomplir pour installer et faire fonctionner en Belgique une puissante industrie d'extraction des sous-produits de la houille. De plus, les diverses industries de produits chimiques qui existent en Belgiqwe .sont également intéressées dans la question.La Chambre de Commerce belge de Paris est donc d'avis qu'il devrait être permis aux industriels et aux capitaux belges de participer, lors de la libération de notre territoire, au capital et à l'administration de la société française. Il en pourrait être ainsi d'autant plus aisément qu'il i paraît certain que le capital de la société : française sera augmenté : tout ou partie de cette augmentation pourrait donc être réservée à la Belgique. Informée de ces vœux, la Chambre de ! Commerce de Paris a répondu à notre ( Chambre de Commerce par une sympathique communication où elle déclare que si elle a demandé que des mesures fussent prises contre les étrangers pour sauvegarder le caractère français des entreprises françaises, elle a pensé qu'il y aurait lieu d'admettre des dérogations en faveur des ' Alliés de la France et particulièrement en faveur des Belges à qui les Français sont unis par tant de liens de souffrance et de travail. » ■ - — >-••-« ■ ■ .. LES EVENEMENTS DE GRECE X — Le général vod Falkeahayn .A. LARISSA ttes troupes grecques remonteraient vers le iYorcl Milam1, 18 janvier. — Le correspondant du Corrierc délia Sera à Londres persiste à affirmer, d'après des dépêches des pays balkaniques, que le général b'aiken-hayn, dont les communiqués allemands ne parlent plus depuis deux ou trois semaines, se trouve effectivement près de Larissa, à Flassoha. 11 ajoute que les troupes grecques que •le roi Constantin avait promis d'envoyer dans le Péloponèse, au lieu de marcher vers le Sud, se dirigent, vers le Nord, violant. ainsi la zone neutre, L'arriivée de Falkenhayn eu Thessalie fait présumer que le plan gréco-allemand pour un®-" action combinée contre l'armée de Sarradl est mûr, malgré toutes les promesses du gouvernement grec et son acceptation des demandes des Alliés. Le correspondant ajoute que la nouvelle de l'arrivée de Falkenhayn est parvenue au quartier généra,1 français. ! LA TERREUR ALLEMANDE j &e qu'il en coule ne vouloir sortir se Belgique Trente condamnations & , mort et quatre à 15 ans de prison Ce n'est pa$ sans risquer gros que d H| jeunes gens parviennent encore à. quitte^ 'la Belgique pour venir rejoindre l'armée.» Qu'on en juge, par cet av*s publié le 31 dé« cembre '191 G, par le gouverneur général ak lemand intérimaire : Le G décembre. 1916, une bande d'une cen*. laine d'hommes, en partie munis d'arme s t a. tente de gagner la .Hollande, .en forçant le passage de la- frontière. Des 37 person* nés arrêtées, le Tribunal de campagne prè$ le Gouvernement militaire de l/iége, le I^ dito, EN A CONDAMNU 30 A MORT et î4 QUI NE COMPTAIENT PAS K'NCQRE 1$. ANS d'âge et pour lesquelles il n+avait pi être établi qu'elles 's'étaient trouruées eiv ; possession d'une arme, chacune A 45 AN.S* » DE PRISON. Pour les 3 autres, le -jugement ! a été plus clément, parce qu'il n'était posy î établi qu'elles fussent au courant dc$ moyens à mettre en ceuvre pour passer lan frontière. J'ai encoure <une fois commué la: peine d& | mort en travaux forcés à perpétuité, pai* ce que les p/irticipants ont été séduits pan des conducteurs sans conscience et ne seront pas clairement rendit compte rfeli la gratuité de leur délit. SI A L'AVENIR* DES CAS SEMBLABLES SE PRESENTAIENT ENCORE, IL EST A PjREVOIti QUE JE VI SERAIS PLUS DE MON DROiLl DE GRACE ». D'autre part, lés Noutelles de Màéslricl't annoncent que ce placard allemand. viepWf d'être affiché sur. les murs de la ville dtf Tongres : « Le gouverneur de Tongres déclaré que la ville sera frappée d'une amende d«l 50.000 marks chaque fois qu'un jeune hom% me tentera, de passer la frontière hollando* . belge a. * —-—>-»-c -■ ■ ---■ — - 1T P0L B0EL condamnée à deux ans de prison Nous avons annoncé avant-hier quefr M. Pol Boël, député de So^gmes avait été» déporté en Allemagne. Nous apprenons aujourd'hui que sà femme vient d'être, eil-» aussi-, emprisonnée à Aix-la-Chapelle. Mme Pol Boël a été condamnée à deui? ans de prison pour, avoir aidé son mari communiquer des nouvelîes de nos soldat* à leurs familiales privées de tout moyen, de correspondance. Voilà à quoi stexposent tous les jours,' en Belgique, die bons patriotes, dont on ! n'apprôciefîT.-^amais assez le dévottemieni- r*— » Ironie ou prophétie ? A l'occasion de la fête organisée en l'honneur du 4® corps d'armée grec, interné à Goerlitz, en Silésie, on offrit au colonel Hadjopoulo une statuette en bronze représentant un guerrier couronné de lauriers qui éprouve le tranchant de son épëe. - La politique russe Un nouveau ministre de la guerre Petrograde, Î7 janvier. — Le général Bé-liaef, ancien adjoint du ministre de la Guerre, ancien chef d'étatenajerr, est nommé minisire de la Guerre en remplacement du général Schouvaieff, nommé membre du conseil d''empire. Le nouveau ministre de la. Guerre a rem. pli en France, jusqu'à ces derniers temps, d'importantes fonctions die liaison entre le. grandi-quartier général russe et le grand-quartier général français. BRUIT D€~0EMISSION DES MINISTRES DES FINANCES ET DE L'INTERIEUR Petrograde, 18 janvier. — St. Bai'k, ministre des Finances, aurait donjié sa démission. On ignore le nom de son; succès-.) seur. D'autre part, le Roiwkoïc Slovo annonce que M. Protopopof, ministre de l'imté-rieur serait nommé membre du Conseil <t3 l'Empire avant la. rentrée de la Douma, UNE MISE A LA RETRAITE Petrograde. 18 janvier. — Le prince Voî-konski, adjoint au ministre de l'intérieur, ancien vice-président de la Dotesna, a et? admis a la retraite. M. SAZONOFF AMBASSADEUR h. LONDRES ? Petrograde, 17 janvier. — Les journaux croient savoir que M. Su/conoft, atncie.'i tni^ nistre (des Affaires étrangères-, serai nommé ambassadeur de Russie a Londres

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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