Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 13 Août. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 01 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/rx93777360/
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21» ANNEE. — Série nouvelle. -N°274 te numéro j 10 Centimes (5 CENTIMES AU FRONT) Vendredi 13 Août 1915 I rédaction ^administration Î6i« m de 1s Boarsa — LE HAVRE Téléphoue: Le Havre n' 14.05 Directeur : FUSAîlD EBR47 YonUs les communication* concernun S a rédaction doivent être adressée$ sS-",rut de la Bourbe, Le Havre% LONDOKJ OFFiCE: 21, Fanion Street (Broadmead House) LE XXe SIÈCLE Qajo&idien beiae paraissant au flavre ABONNEMENTS Fmno» 2 fr. 50 pur mot». » 7 fr. 50 par trlmostp» Hors Franc».. 3 fr. » par mois. h .. 9 fr. )> par trimastrt Anglatsrre.... 2sh.6d. par mois. • 7sh.8d. par trlmastr# PUBLICITÉ S'adresser h l'Administrât' jn du journal au Havre ou à Londres Annonces 4* page t 0 fr. 40 la ligne Petitesannonce84• page: Ofr. 301a lignd Les petites annonoçs sont également rêçues A fa Société Européenne de publicité, 10, ruede la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Llstmp invite --les Selges à demander à ! Europe de faire la paix »——»o«—» Hit-ii cla plus sérieux, rien de plus véri ligué. Un an après la guerre, quelque! jours après la « prise » de Varsovie, ai moment où le général allemand qui com mande à Liège a la grossière audace dj célébrer par une parade militaire, l anni TORifidre de l'entrée des troupes prussien nés dans la cité wallonne, une farociiuir autorisée par la censure allemande de Bru xelles et sans doute inspirée par Berlin invite les Belges ii s'entremettre, entre leurs Atiiés et les Allemands, pour rétabli: la paix... Les manifestations de cette sorte, qu trahissent les embarras et les désirs d , l'Allemagne, se suivent et se succèdent. Le lecteur se souvient sans doute du ma aifeste Signalé par le « XX8 Siècle » du 3 juillet, où le professeur Delbriick décor seillait h ses compatriotes d'annexer la Bel gigue. Il y a quelques jHurs, un publicist allemand notoire, Paul Hamis, dévelof ■pait, dans le « Berliner Tagblatt » (i aou 1915, n° SES), les mêmes conclusions. «QueHennesoitlaîaçon, ècrivait-il, dont Ici pai ■frais, procure la sécurité' de nos front], tes. -ii existe suffisamment de moyens pourc.ua ! -J'uiiitc nationale de l'Empire allemand doit ai lant <iii:' possible rester inlacte. Car la force il notre i«»« vient principalement dç ce qu'il es composé d'un seul peuple et non dune pluralu k de peuples. » k Cette opinion, ajoutée à celle du profes V scur Hans Delbriick, semble indiquer qu 9 quelques personnalités libérales allemande W sont adversaires de l'annexion politique d r la Belgique, ou du moins de son incorpora .tion complète dans l'Empire. Ces messieur estiment sans doute, — et non sans fonds nient, — qu'un assujettissement économ: que de notre pays comporterait tous le avantages de l'annexion sans en avoir le * inconvénients. L * & « • « El puis la situation militaire et la site w lion intérieure de l'Allemagne exigent qu ta guerre finisse vite. C'est pour cela sui ■ioul «uo les plus avisés et les mieux rense "nés Ses citoyens allemands exhortent leur compatriotes ii renoncer, notamment en c qui concerne ta Belgique, à leurs superbe prétentions de début. Ah ! si les Belges,,éclairés enfin sur leur intérêts véritables, voulaient prêter J'oreill à la voix des sirènes allemandes, tourne le dos à leurs alliés, quelle joie à Cologn et ;'i Berlin ! Sans doute serait-on prêt a ai corder aux Belges, s'ils voulaient se failles courtiers do la paix entre les beihgt raids, une honnête commission. Voyez, pa exemple -!a « Koelnische Volkzeitung » d \ at'-ùt. I,. H XX« Siècle » d'hiér a signal le long éditorial où cette feuille prétend rai porter les confidences qu'un Français arr va ni de Paris aurait faites à un « Be.lg de confia nec, d'une honorabilité ii 1 abri d tout soupçon... (!) » — Les français, demande te Belge, pa; lerit-ils encore de libérer la Belgique ? _ — Vous vouiez rire ! répond le Frane.au Quand un liomniè est ci bout de force, pensi -i-it encore à son voisin ? Je sais que le eel«r< croient le.contraire. Mais ce sont ci qrarids enfants ; ils croient que tout le moi de ne songe qu'à eux ; que la France « prête ii donner ta dernière goutte de so sang et l'Angleterre son dernier shipœ pour restaurer une Belgique libre. Les Frai rais ne. sont préoccupés que d'une chose avoir les Allemands et les Anglais hors c chez eux. Us veulent la paix à tout prix.... Ces inventions-stupides, n'en doutez pa: n'ont qu'un seul but : décourager les Belg< en leur faisant, croire que leurs allies, i particulièrement les Français, sont Iioj d'étal de délivrer legr pays, pour les d;sp< ser ensuite ii écouter favorablement les pr positions pacifiques de Berlin. , I.a portée de ce langage apparall plus clc ! renient encore quand on le rapproche de brochure une nous signalons au début ( c.-t article, (.'est encore la a Koclnisci Volkszeitung « (5 août, n" 631), qui en a: nonce la publication a Bruxelles. Intitulée ci Appel ii la paig », elle est te numéro d'une série de « Lettres au peuple belge siffnées a Philanthrope ». La feuille de Col «ne leur a fait une abondante réclame n fiiirunent dans son n° 476 (4 juin 191a). Gh curie de ces brochures, autorisées par censure allemande, ne coûte que dix cent mes. deux sous."C'est pour non. Les AH niands, qui nous ont. volé du bois, du bl pianos, des pendules, sans coinpicr numéraire, nous indemnisent en inonda: notre pays; pour un prix modique, de leu lumières*, l'aut-il que les Belges aient 'tôle dure pour ne pas admirer cette mur licence ! j,"s lignes ci-dessous, tirées du demi Il Appel ù la paix » du Philanthrope cher ; •cœur de -la « Koelnische Volkszeitung éclairent nos lecteurs sur les motifs de cet affcctio'n : < Le peuple belge commence & comprend qu'il a clé victime des Alliés et sacrifié par ci u un conflit auquel il était étranger, l'rcno les choses au mieux. Admettons le triomphe d Alliés. Les Allemands aie céderont le terrain q pas a pas ; ils reculeront de tranchée en Ira chée ; les villes épargnées jusqu'à présent, ■Belgique entière, seront dévastées. >. Sans porter atteinte à l'honnein\bc!ge. no pourrions exiger la cessation immédiate d< hostilités. Nous n'avons plus d'intérêt à différ la paix. Nous avons le droit de demander q 2eè puissances se réunissent pour entamer 1 premières négociations. En réclamant la fin la guerre, la Belgique s'assurera la' reconna Mncc de tous tes peuples civilisés. » « * * Notre vieille connaissance M. Wilhel Vogel chantait l'autre jour, rappelez-voi ?i peu près la même chanson. C'est ai hommes d'affaires belges que s'adress: ce finTFncier. « Que les Belges obtienne des Alliés qu'on cesse les hostilités et qu' discute la Paix, disait à tieu près ce F dillard de la finance allemande; et leur f< tune est faite; sinon toute la Belgique passera "... Le Philanthrope de la « Ko nische Vokszeitung » lui ressemble comi un frère. Lui aussi voudrait épargner à IteTgiqùè « les.horreurs de la guerre ». L aussi supplie les Belgcs.de s'interposer e ti'e les Allemands aux abois et la Quadruple Entente pour obtenir une bonne petite paix allemande qui permettrait ù nos envahisseurs de rentrer tranquillement chez eux, de garder leur butin, et de se préparer, dans dix ou quinze ans, pour une nouvelle invasion, mieux combinée que la présente, et destinée peut-être à rencontrer des circonstances plus favorables. Même avec le profit supplémentaire de la « reconnaissance des peuples civilisés » que nous promet si magnifiquement ce porte-parole du moins civilisé des peuples, les Belges seront unanimes à refuser le marché. Les Belges ne verront dans ces sollicitations que la preuve des embarras et de la défaite de l'Allemagne, Au lendemain de l'échec de .l'attaque brusquée contre les > forte de Liège, le gouvernement allemand 1 a fait offrir la paix à la Belgique. Pendant ■ le siège d'Anvers, le général von der Cioltz ' s'est déclaré prêt ii laisser notre armée ■ tranquille dans les secteurs de la place si le Roi et le gouvernement .belge voulaient > s'engager ii ne plus rien tenter contre l'ar- ■ mée allemande. L'hiver passé, il n'aurait , tenu qu'au gouvernement belge de récupérer le territoire national, à la seule condi- f tion de l'interdire à ses Alliés et de les empêcher d'en faire la base d'opérations de i guerre contre l'Allemagne. Aujourd'hui, 'a 3 Belgique est inondée de brochures où des Allemands déguisés en Bruxellois promet- - tent aux Belges libération, affaires fru.c-3 tueuses,profits de toutes sortes, sans comp- - ter la reconnaissance du monde civilisé - s'ils veulent se faire les maquignons d'une - paix immédiate. Pour l'Allemagne, quel aveu t Pour les t Belges, quel sujet de consolation, quel motif d'espérance ! Puissent les très rares t Français dont les murmures, publiés dans - deux ou trois journaux, réjouissent l'en- - nemi et affligent tous les amis de la France ; comprendre le sens et la portée de cette J leçon ! i Ce journal sas peuî être vmûn S îp© I@ gEM'IMUS ou 1 mmEl : e» Aagleîerre, 5 cents en !@1-! laude. ' LA SITUATION î MILITAIRE s Jot 3 Jeudi 12 août, midi. Les Allemands avouent l'échec que leur s ont fait subir à l'est d'Ypres, près des rui-e nés du château d'Hooghe, les intrépides r troupes britanniques. Ceci n'est pour l'en-e nemi qu'avant-goût des rudes coups do massue que leur portera, dans un avenir 0 heureux et plus proche peut-être que nous ne le pensons, la « New Arniy » de lord Kit-r chener. C'est que la « petite armée » du ' maréchal Frencli esP devenue formidable. 0 U n'y avait que 70,000 Anglais, à Mons, le !" 23 août 1914; dans ces derniers temps déjà, '" les troupes britanniques formaient trois e armées de trois corps chacune, au total e neuf corps d'armée ou dix-huit divisions et ce n'est plus un mystère aujourd'hui que .e maréchal Frencli commandera bientôt à trente corps d'armée ou soixante divisions, ;• que d'autres divisions suivront encore jus- ' qu'à ce que l'œuvre de justice soit accom-p plie. C'est là le plus prodigieux effort militaire qui ait été accompli depuis que le 'r monde est monde. ' La déconcertante vitalité de l'armée russe doit nous ravir autant qu'elle surprend et ° désenchante l'ennemi. Parlant de la prise ' de Varsovie, le n Loka.l Anzeiger »ne dit-il g pas : « On a remarqué le ton de modestie qu'affectait le télégramme de l'empereur , au roi de Wurtemberg, au sujet de la prise 'g de Varsovie. Tous les milieux militaires sont dans les mêmes sentiments, car ils n'oublient pas qu'à la guerre, il ne suffit j. pas de conquérir des territoires, il faut 3_ écraser l'ennemi. » Précisément, ces diables de Russes ne se laissent point écraser. Mieux : ils paraissent rétablir singulière-a ment leurs affaires quelque peu compro-[e mises jusqu'ici en Courlande et en Litliua-ie nie. Couvrant, au nord, Riga, par une liou-V reuse contre-attaque contre Eckau, Frie-; drichstadt. et Schouburg. ils sont, plus au 3 sud, partis en offensive" sur le flanc droit ii, des troupes allemandes qui marchaient 3. vers Wilkomir et Vilna et qui tentaient, du 3- même coup, de faire tomber les défenses du v Niémen en les débordant. Ces troupes a.lle-ia mandes paraissent être en pleine retraite. i- NTayant pu réussir dans cette attaque e- brusquée et enveloppante, les Allemands é, dirigent maintenant une attaque frontale le contre la place de Kovno, sur le Niémen, it Jusqu'ici, cette attaque a échoué et, comme rs à Liège l'ennemi a laissé sur les glacis de la la 'place des monceaux de morts et de ii- blessés. D'autre part, en Pologne, les arrière-gardes russes remplissent, avec un îr bonheur toujours égal, leur mission héroï-iu que ; Elles contiennent l'ennemi, a.u nord, », sur la rive gauche de la Narew et, au sud, te sur la Wieprz et le Bug; elles ont même rejeté des forces allemandes trop téméraire res dans la direction de Cholm. Tout ceci IX doit nous persuader que les gros des ar-^ mées russes pourront tout à loisir s'établir ^ sur leurs nouvelles lignes et les organiser. n_ Nous savons maintenant avec certitude la où se sont opérés les nouveaux débarquements de l'armée alliée des Dardanelles, us L'un de ces débarquementis a eu lieu à iS l'ouest de la presqu'île de Galllpoli, à Ari-er Burnu. point situé à 7 ou 8 kilomètres au nord de Gaba-Tepe; l'autre de ces débar-[ie quenients a eu lieu, dans le fond du goilfo is- de Saros, en Thrace à Karachali, à une dizaine de kilomètres à l'ouest de l'isfiluno de Gallipoli. Le premier débarquement, Ari-Buimu (point que les communiqués ap-m pellent Anzac) a été couronné d'un grand s succès et la zone d'occupation a déjà été jx élargie. Du second débarquement, nous jt sommes sans nouvelles précises et. les Turcs nt se vantent, dans une dépêche datée de jh Constantinople,. d'avoir Jnfligé un échec 0. partiel aux troupes alliées. Quoiqu'il en ,r. soit, ce débarquement est la preuve que les y Alliés disposent aux Dardanelles de nou-5l_ veaux et puissants moyens d'action et ae qu'ils entendent résolument couper la pres-la qu'île de Gallipoli de toutes Comniimiea-ui tions avec le continent et Stamboul, n- Paul Crokaert. SURLAGRÈVE.. Un soir somptueux dé juillet au bord de !a mer du Nord, où le sable prend des reflets de pourpre et où les vagues mauves roulent des lingots d'or. Pas un navire, pas une barque à l'horizon; et sur ce fond do solitude glorieuse e! mélancolique, la haute silhouette d'un soldat : le Roi. Vêtu d'un très simple uniforme kaki, sans une décoration, il va à grands pas, avec le geste familier dos mains derrière te dos. De la digue, des groupes de soldats regardent; et un mot passe de bouche en hou-cho, dit avec une sorte do ferveur religieuse, comme s'il s'agissait de la Patrie elle-même : « C'est Lui »... Lui ! Inutile de le désigner autrement : il est la Belgique, tout notre héroïsme, toute notre souffrance et tous nos invincibles -espoirs ! Un « Taube » évolue dans le ciel salué aussitôt dii déclic sec dos mitrailleuses; le Roi s'ar-ête, il lève les yeux vers l'oiseau noir, et dans son attitude, il y a un si joli défi... A l'appel des clairons, l'armée se range pour rentrer dans ses cantonnements; les commandements se répercutent en sonorités brèves; et, de loin, le Roi suit du regard ces plus récentes recrues, si alertes,, si jeunes, et. 'dont tant, en bravant les sentinelles allemandes ont fait de la bravoure avant même que d'affronter le feu ! Puis le Roi reprend sa promenade solitaire.Quel essaim pressé de pensées, de souvenirs et de projets doit flotter autour de lui en cette grave heure vesperale. Nul remords certes, pas même l'ombre d'un regret : du moment que sur sa route pacifique, le Devoir vint au devant de lui, i! lui tendit résolument la main, sans se dissimuler ce que ce go-.te entraînerait de lourds sacrifices pour son peuple et pour lui; sur la grève où it marche, et qui seule à peu près représente encore l'intégrité de la Patrie, c'est partout autour de lui l'écroulé ment des grands beffrois, et à leurs pieds, des milliers de tombes' et, là-bas, derrière les terriers ennemis, c'est, encerclée de baïonnettes, la Grande Douloureuse, la Giande Mue'te, la Belgique, opprimée et salie ! Tragique spectacle — un des plus tragi-questle l'Histoire, et qui infléchirait vers désespoir une âme moins fortement trempée; ïnais cette âme-ci a l'essence incmi d'une force morale; elle garde toute sion es pérahee parce qu'elle garde toute sa foi dans le Droit; elle sait bien que si la Belgique devait succomber dans la lutte gigantesque où elle fut engagée malgré elle, un mot oèrdrait son sens, qui fait la grandeur et la beauté de la Destinée humaine l'Honneur. Le roi des Belges attend patiemment la revanche que lui doit l'Honneur pour s'être levé pour sa défense, l'épée haute, ayant derrière lui son peuple unanime...Tristesse indicible de ce crépuscule où a puissance des ténèbres terrasse graduellement la puissance de lumière. Mais après beaucoup de .soirs encore pareils à ce soir, une aube luira, où palpiteront, dans l'axur clair, les ailes de l'Ange de la Victoire et de la. Libération !... Et alors, quel .visage offrira au monde ce Roi qui a lutté et qui a souffert pour une idée; eit quelle autorité sera la sienne pour suider son peuple dans les voies nouvelles il sera le maître autorisé des fortes disciplines patriotiques; il sera le bon ouvrier qui lie. en un faisceau compact et vivace, toutes les saines énergies nationales; il sera ce qui seul assure à la vie des nations les progrès de tout ordre : un principe souverain d'union... L'heure tinta au couvent des Oblats; et le Roi se dirigea vers le quartier général; au pied de la dune, un dernier rayon de soleil enveloppa un instant ce soldat moderne qui. en face de deux empereurs parjures. restitua ii l'univers une émouvante et immortelle image de chevalerie. Firmin VANDEN BOSCH. LES FAITS DU JOUR w\w\w\ru Le G-iomaRie d'Italia, au sujet de l'action diplomatique que la Quadruple-Entente est en train de poursuivre dans les Balkans et particulièrement en Serbie et en Grèce, écrit qu'il peut affirmer que les prévisons, tant dans le sens optimiste que dans le sens contraire, que certains journaux ont cru pouvoir émettre, sont sans fondement. II n'y a aucun indice sîlr qui puisse faire prévoir le succès cm l'insuccès des démarches faites près des gouvernements serbe et grec. H faut donc attendre avec calme les événements. Une dépêche d'Athènes dit que le gouvernement grec a tenu, plusieurs réunions pour délibérer au sujet (te la■ réponse à faire à la note collective des puissances de l'Entente. Le président du conseil a eu, en ce qui concerne la même note, plusieurs conférences avec le roi Constantin. On croit à Piome que la Serbie a répondu favorablement à la demande de la Quadruple-Entente.Mnv.iuv On assure que les dissentiments entre tes Allemands et les Jeunes-Turcs dugmentew chaque iour d'une manière qui inquiète sérieusement les Allemands. Depuis les victoires des Austro-Allemand! en Russie, les Jeunes-Turcs montrent uni répugnance Iris marquée à !aire à la Bulgarie les cessions territoriales conseillée* par les Allemands. A part Enver pacha, qui appuie les propo sitions allemandes, tous les Jeunes-Tura sont-nettement hostiles à toute concessior territoriale. — Près d© Tôloniian, un engagement a ci Jiffiu entre les troupes espagnoles et. dbs re belles ' tiHirocflinis.. lies Espagnols ont et auati'O blessés. — Tje généroîl .mexicain Caranza a tété grapliié A Buienos-Aires une proteistâitior contre rinf.uuisi.on de la conférence diploma tique Sjè Washington dans les affaires raexi curées. Se p'ils auraient lait - ttBelâieetilesBelges ei cas ie îictoire Annexion, asservissement, spoliation It nous faut revenir sur le mémoire pan-gennl'Unis te que nous • signalions hier pour mettre en relief le traitement que r/VlLcma-gne eût l'ait subir à ses ennemis si elle avait réussi à les vaincre. Ge. mémoire, nous l'avons dit, ne date pas d'hier. Il a été adressé le 10 mars au chancelier von Betlmiann Hollweg jp&r. les six grandes associations agricoles et industrielles d'AHemagne; maïs oh vient seulement d'en connaître le texte. Ce mémoire est surtout important parce (jii'il expose en détail les préoccupations.d3 rindustrie et du commerce allemands. Dans les circonstances actuelles cette partie de l'exposé a un intérêt de premier Odïdrc. Mais, pour l'Allemagne, les raisons qui sont là déduites ont 1111 caractère permanent. C'est pourquoi nous estimons que malgré les atténuations de la presse officieuse et des milieux de la chancellerie, les conclusions du mémoire resteront le projet de derrière la tête des associations allemandes. Et on sait qu'elles sont assez puissan-! tes . ipour dicter un traité aux diplomates, puisqu'elles ont été assez .puissantes déjà | pour entraîner à une guerre la couronne elle-même. Voici comment les grandes associations [ allemandes formulaient dans ce mémoire , leurs revendications quant au sort à faire i à la France et à la Belgique : « L'ORGANISATION DE LA BELGIQUE » ; Parce qu'il est nécessaire d'assurer notre cré-tjil sur mer, et notre situation militaire et économique pour l'avenir, en face de l'Angleterre, paroj que le territoire belge, économiquement si important, est étroitement lié ù notre principal territoire industriel, la Belgique doit cire, au point de vue monétaire, financier et postal, soumise à la législation de l'Empire. Ses chemins de fer et ses voies fluviales doivent être étroitement .reliés à nos communications, lin constituant un territoire wallon et irn territoire flamand prépondérant et en mettant en des mains allemandes les entreprises et les propriétés éco-nonnques si importantes poitr dominer le pays, on organisera le gouvernement et l'administration de telle manière que les habitants ne pourront acquérir aucune influence sur les destinées politiques de l'Empire d'Allemagne. Quant à la « France >\ toujours en raison de noire situation vis-à-vis des Anglais, « il est pour nous d'un intérêt vital », en vue de notre avenir sur mer, que nous possédions la région voisine de la Belgique à peu près jusqu'à la Somme, ce qui nous donnera un débouché sur l'océan Atlantique.'1/ « hinterland », qu'il faut acquérir on même temps, doit avoir une étendue' telle qu'économiquement et slratégiquemcnt les ports où aboutissent les canaux puissent prendre leur pleine importance. Toute autre conquête territoriale en France, en dehors de l'annexion nécessaire des bassins miniers de Briey, ne doit être faile qu'en vertu de considérations de stratégie militaire. A ce sujet, après les expériences de cette puerre. il est très naturel que nous n'exposions pas nos frontières à de nouvelles invasions ennemies en laissant à l'adversaire les forteresses qui nous menacent, surtout Verdun ,et Bel-' fort, et les contreforts occidentaux des Vosges situés entre ces deux forteresses .Par la conquête de la ligne de la Meuse et de la côte française avec les embouchures des canaux, on acquerrait, outre les régions de minerais de fer déjà indiquées de Briey, les territoires charbonniers des départements du Nord et du Pas-de-Calais. Ces augmentations territoriales, — la chose va de soi après l'expérience faif«^ en Alsace-Lorraine, — supposent (pie la population des territoires annexés ne sera pas en mesure d'obtenir une influence politique sur les destinées de l'Empire allemand, et aue TOUS LES MOYENS DE PUISSANCE ECONOMIQUE EXISTANT CES TERRITOIRES, Y COMPRIS l A PRO-PRIlvTtt MOYENNE ET LA GRANDE PROPRIÉTÉ, PASSERONT EN DES MAINS ALLE-MANDES : LA FRANCE INDEMNISERA LES PROPRIETAIRES ET LES RECUEILLERA. Voilà le programme pour l'ouest. Il n'est pas différent pour l'est. 1/Allemagne dievra j « donner à la grande augmentation de 1 puissance industrielle qu'elle attend à l'ouest un contrepoids par l'annexion d'un territoire agricole situé à l'est et qui soit de valeur semblable. » Et on ne traitera pas les Russes autrement que les Belges et les Français : « Pour ce qui est, dit le mémoire, des droits politiques à accorder aux habitants des nouveaux territoires et des garanties à prendre en faveur de l'influence et de l'économie allemandes, nous nous référons a ce que nous avons dit au sujet de la France. L'indemnité de guerre à exiger de la Russie devra, dans une large mesure, consister en cessions territoriales. » IL LEUR FAUT du FER ET DU CHARBON Et le mémoire termine en montrant que les annexions préconisées se justifient tout autant par les nécessités militaires qu'au point de vue économique : le besoin de fer exige pour l'Allemagne la possession des minerais de fer de Lorraine. Il lui faut aussi pour les besoins de sa politique les charbonnages de France et de Belgique ; « La possession de grandes quantités de charbons et principalement de charbons riches en bitume, qui abondent dans le bassin du nord de la France, est au moins aussi importante que le minerai de fer pour l'issue de la guerre. » La Belgique et le Nord de la France produisent ensemble plus de 40 millions de tonnes. » Déjà "aujourd'hui (la défense d'exportation du charbon faite par les Anglais, le 15 mai, nous le prouve à nouveau), le charbon est un des moyens d'influence politique les plus décisifs. . Les Etats neutres industriels sont obligés d'obéir à celui des belligérants qui peut leur assurer leur provision de charbon. Nous 11e le pouvons pas suffisamment en ce moment, et nous som-1 mes obligés dès aujourd'hui d'avoir recours à ■ la production de charbons belges, pour ne pas laisser nos voisins neutres tomber complètement dans la dépendance de l'Angleterre. » Il est vraisemblable que le développement . systématique de la production de houille belge | aura déjà dans cette guerre la plus grande im-' portance pour le maintien de la neutralité de plusieurs Etats voisins. » CE QUE DISENT LES INTELLECTUELS Le mémoire dont on vient de lire les [ passages principaux, a, parattril, pour auteur M. Kirdorf, directeur général des mi- ■ nés de Gelsenkirchen. M. Kirdorf, après l avoir gagné les grandes associations éco- ■ nomiques à ses vues a poursuivi sa propagande dans les milieux scientifiques. Aux mois de mars et avril des réunions .t d'intellectuels » ont eu lieu à Berlin, ot Le 20 juin, au cours d'une nouvelle^ réunion, un projet fut accepté pour être également déposé à la chancellerie impériale. Le texte, envoyé comme a. manuscrit très confidentiel » à un certain nombre « d'intellectuels », portait déjà des signatures importantes, comme celles du professeur Her-mann On<cken. de l'université de Heidel-berg; du professeur Friedrich Meinicke, de l'université de Berlin; du professeur Schulmacher, du professeur Schafer, de l'universitié de Berlin; du professeur See-berg, qui enseigne la théologie à l'université de Berlin; de M. von Reichenan,ancien ambassadeur; de M. von Schwerin, préfet actif à Francfort-sur-l'Oder, et naturellement de M. Kàldorf, des mines de Gelsenkirchen.La pétition e*t extrêmement longue. -Elle répète que « l'Allemagne n'a jamais pensé à élargir ses possessions territoriales en Europe par la conquête », et qu'elle « no s'est levée que pour défendre sa culture et la. culture de l'Europe contre les barbares de l'Est et la volonté de revanche et de domination des voisins de l'Ouest », et elle précise dans le même sens que le mémoire des associations économiques de l'Allemagne au lendemain de la victoire. IL FAUT CONSERVER LA BELGIQUE Nous reproduisons textuellement le passage relatif à la Belgique : « La Belgique ayant été conquise par tant du plus noble sang allemand, il faut que nous la conservions politiquement, militairement et économiquement entre nos mains », quelles que soient les raisons qui semblent s'y opposer. Dans aucune question, l'opinion du peuple n'est davantage unanime : garder la Belgique, c'est, sans aucun doute, une question d'honneur pour nous. Car il est clair que, dans l'autre cas, la Belgique deviendrait politiquement et militairement une base d'attaque pour l'Angleterre, qui menacerait l'Allemagne "de la façon la plus grave et qui permettrait à nos ennemis de se réunir de nouveau- contre nous. Economiquement, la Belgique nous apporte un puissant accroissement de force. Et même, « du point de "vue de la race », elle pçUt nous fortifier, si les Flamands, qui nous sont si rapprochés dans leur culture, se libèrent, avec le temps, de l'encerclement latin artificiel et.so souviennent de leur germanisme. Des problèmes devant lesquels la possession de la Belgique nous placera] nous ne voulons souligner que les suivants : LES HABITANTS N'AURONT ABSOLUMENT AUCUNE INFLUENCE POLITIQUE DANS L'EMPIRE, ET LES ENTREPRISE* ET PROPRETÉS DEVRONT PAS-SKI! lU'.s MAINS ANmALrEMANDES A Hi, MAINS ALLEMANDES. ANNEXION DE LA BELGIQUE,ASSERVISSEMENT ET SPOLIATION DES BELGES, voilà donc le programme qœ l'Allemagne se promettait de réaliser et que se Pattent encore d'accomplir les pangerma-nisi.es illusionnés sur la situation de leur pays. U est bon de se pénétrer du sort qui eût été réservé aux Belges dans l'hypothèse d'une victoire allemande. II sera bon aussi de s'en souvenir, pour se préserver de tout sentimentalisme, le jour ou il faudra liquider la situation créée à l'Europe par l'agression allemande contre la Belgique. ■ .— Encore la paix... — IIO« QUELQUES FAITS SUGGESTSFS La Koelnische Zeitung vient die faire une d'éeouverte sensationnelle : elle affirme a ses lecteurs «pe toute la presse <lc la Qua-drppïe-Enifônte réclame une médiation «lie la Suède et des autres pays neutres en faveur die la paix. Xjù. Kœlnische Zeitung se gardera bien, et pour cause, de citer les journaux qui réclament oeWe médiation. Sans nous attarder à discuter une assertion aussi fantaisiste, opposons-luii simplement quelques faits qui viennent encore proluvor que oe n'est pas du c£té die ia Quadruple-Entente qu'on songe à la paix. A Petrograd, le A'ovoîé Vrémia écrit que « tout, récemment l'Allemagne a proposé la paix à la Russie, lui promettant là reconsti talion de son ancienne frontière de Galicte ot les Dardanelles, se réservant pour elle l'Egypte, à restituer à la Turquie, et le droit d'écraser la France n. « Cette tentative, ajoute le journal russe, prouve que l'Allemagne, malgré sa savanlé organisation, est mal informée sur l'esprit d'u gouvernement et du peuple russes. " A Elorenoe, la réunion du groupe parlementaire socialiste italien nous révèle, elle aussi, que c'est biên du côté aJllemamd1 et autrichien que s'affirme le désir, le besoin impérieux d'une paix rapide. lie secrétaire de la direction de la Sozi'al-<ïemoora.tie, ,M. -Militer, écrivait déjà, h la date du SI diécembre dernier : « A l'heuro aetuetle, nos sympathies vont à ceux qui aspirent à mettre lin à cette lutte fraitrici<te.n Plusieurs assemblées socialistes d'Allemagne auraient voté d'aiBeura cette motion, proposée par le comité exécutif : « L'assemblée émet le vœu que l'on saisisse toute occasion favorable pour susciter, avec le concours1 de toute l'Internationale, et surtout avec celui des partis des Etats belligérants, une action commune en faveur de (a paix. » Aux Etats-Unis, l'aotivité des agents dè l'Allemagnla est plius^ que jamais consacrée 4 5a propagïwiidie pacifiste. « Il n'est pas môme jusqu'aux manifestations de l'opinion publique les plus promp-tement réprimées h l'intérieur, écrit le Temps, dont on ne se serve au dehors pour encourager les milieux pacifiste® ou inter-naitioniahstes à l'étranger, afin de les faire tomber (tans la piège die la paix boiteuse cjue l'Allemagne continue û nous tendre avec uinie inlassable obstination. Et chaque édlio q,ue ces appels éveillent chez les neutres ou chez quiclqiues Ames faibles pairmi les belligérants est aussi tôt relevé en Allemagne même, pour remonter les courages par de fausses descriptions die la lassitude que la ténacité germanique provoque cnez les AUrês. n L'appréhension et le .doute apparaissent derrière la facadte d'e confiance inébranlable que l'Alletnagnie s'efforce die maintenir intacte aux veux de l'étr^aifier. On ne saurait toutefois préciser dans quelle mesure l'édifice est entamé. L'impression décevante que cause chez .nos emiemis l'épuisante course vers unie insaisissable victoire est contre-lual'ancée par l'espérance d'um incident imprévu, d'un fléchissement de l'adversaire. L'AHema'Sffie sait, qu'elle ne mus écrasera plus, mais elle espère toujours que ses forces, méthodiquement utilisée», lui permettront de tenir pendant ce fameux Quart ci'teure qui assurera le succès décisif. F,ll< se contenterait d'unie paix blanche, parco qu'au point de vue du inonMe, aux yeux des Allemands, oe serait, encore une victoire que d'avoir su résister au monde entier. E< cette paix, que Guillaume II qualifie aujourd'hui modestement d'a-honorable », deviens dînait, aussitôt conclue,, un triomphe de lai toute-puissance germanique, qui ne tarderait pas à vouloir de nouveau imposer sa Loi. » On a vu plus haut que l'orgueilleuse AUei. magne nie dé'daigne pas de demander au* Beigps d esç faire les courtiers de ce marché.C'est peine pendue : les Alliés ne veuloni pas de oeitte paix, décidés qu'ils sont tous K attendre le moment où ils pourront, imposer à l'Allemagne la véritable paix nécessaire a la liberté et à la sécurité de l'Europe... DERNIERS heurs Gommuaiquê officiel français PariSt le 12 août. 15 heures« EN ARTOIS, canonnade et combats 5 coups de pétards aulour de Souciiez. EN ARGONNE, l'ennemi a attaqué, celte nuit, par deux {ois, nos tranchées dans la région de Marie-Thérèse et de lu Fontaine-aux-Chamies. Il a été complètement re* poussé. AU BOIS LE PRETRE, lutte assez vive de tranchée à tranchée à coups de grenades et de grosses bombes. DANS LES VOSGES, au Linge, les Aile-mands ont prononcé une tentative d'al!aqus qui a été re\etée après un combat il coupt de grenades. Rien de. iwuveau sur le reste du I*-onl.: UOci AUX DARDANELLES LE SUCCES DES NOUVEAUX DEBARQUEMENTS Londres, 12 août. — Otticiel. — Dans (a péninsule de Gallipoli et surtout dans la zone d'Anzac (à Ari-Burnu. au nordi de Gaba-Tepe) et dans celle du nord ( sans doute, au fond du golje de Saros ?) les combats ont continué avec-violence. Par endroits, les positions uccupéco ont subi de légères modifications, mais le resul- -tat général est que la position d'Anzac a été presqne triplée, grâce surtout à l'entrain cl i la bravoure du corps d'armée australien, pendant qu'au nord aucun progrès n'a été réalisé. Nous avons infligé de tories pertes au®( Turcs. Un cuirassé jranrais durait mis hors rftf combat cinq des six canons des batteries' asiatiques. UN VAPEUR ALLEMAND COULE UNE VEDETTE ANGLAISE Londres, 12 août. — Officiel. — Le vapeur auxiliaire Meteor a coule la vedette anglaise ïtamsey. Trente-trois hommes ont été saur-vés.Des croiseurs britanniques s'étant approchés, l'équipage du Meteor abandonna ce dernier et le fit sauter. (Le Meteor était un croiseur auxiliaire? allemand.) LE VIDE DEVANT L'ENNEMI Pelrograd, 12 août. — La population civile de Dvinsk évacue la ville. Les administrations gouvernementales sa préparent également à partir. MO«P 1 NOUVEAUX TROUBLES en ALLEMAGNE PROVOQUÉS PAR LE PRfX DES VIVRES Amsterdam, 11 août. — D'après la ii Ga« zette de Voss », 'de Dresde, des rixes auraient éclaté dans plusieurs \illes de Thu-ringe, sur les marchés hebdomadaires, ti cause du prix exorbitant des vivres. LES ETATS-UNIS ET LE MEXIQUE Washington, 12 août, — M. Wilson a quitté Gomisli, allant à Washington, afin de s'entretenir avec le cabinet de la situation du Mexique. New-York, 12 août. — La conférence des diplomates de l'Amérique latine a approuvé l'envoi aux divers partis mexicains d'un appel les invitant, U aplanir leurs différends.-Le secrétaire d'Etat transmettra, probablement demain cet appel aux chefs mexicains,: LES ETATS-UNIS ET LE lîl.OCUS ANGLAIS New-York, 12 août. — Les importateurs avaient organisé hier soir une réunion! ayant pour but de protester contre l'ordr^ du conseil britannique en ce qu'il touche au, commerce de l'Amérique avec l'étranger. ' Malgré la grande publicité donnée à oette réunion, l'assistance en était des plus o!air< semées. Le sénateur Hoke Smith, représentant led intérêts des cotonniers, a pris la parole. Après son discours, une pétition a été votée, demandant, à M. Wilson une prompte action en vue d'adoucir les conditions ao-tuelles faites au commerce américain. HOU—— AU PÉROU Lima, Il août. — M. .Tosé Pardo a été pro. olamé président de la République du Pérou.: Du sous-mann italien coule lia sous-marin autricliea ■ »0H Rome, 11 août, — Communiqué du chef d'état-major de la marine : Ce matin, deux contre-torpilleurs autrichiens ont tiré des coups de canon sur Bari, Santo Spirito et Mofetta. On a à regretter 1 mort, et 7 blessés ap< partenant. tous ii la population civile. Aucun dommage appréciable né tut causS au matériel. Dans l'a Haute-Adriatique, le sous-marin; autrichien u U-12 » a été torpillé par uil de nos sous-marins et a coûté avec tout : son'équipage.

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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