Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 10 Decembre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 19 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/x921c1vz0r/
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» QUATRIEME ANNEE. — NJ 2041 Ue ?1Q crsntimes LUNDI ro DECEMBRE "1917. ■-» PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone : Central 33-04» PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. LE XXE SIÈCLE LE HAVRE 28", Rue de la Bourse, 28» Téléphone i 64 S3eï*f« ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par incris — ..7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — » 9 fr. par trimestre quotidien belge Directeur : Fernand N EU RAY Une leçon de patriotisme du primat d'Irlande Le cardinal Logue, archevêque d'Armagh et primat <1 Irlande, vient de condamner publiquement le mouvement sinr.-feiner. C'est Mgr Batil'fol qui nous l'apprend en reproduisant dans la Croix (n° du 9 décembre) les passages principaux d'une récente lettre pastorale de l'archevêque irlandais. On va voir comment Mgr Logue y caractérise l'agitation des Sinn-Feiners : Il n'y a pas que la paix du monde, écrit le Jardinai, Nous avons chez nous, « at home » me agitation qui appelle aussi la paix, la ;.?aix ciumestiqtH.-. Qu'elle soit, due à la, démobilisation que la guerre mondiale a introduite ians presque tous les pays, ou au destin qui semble s'attacher ù notre pa\-3 infortuné et uine ses espérances quand elles vont se réa-îser, un mouvement s'est forme et va s'élar-;issant dans notre peuple, mouvement inconsidéré et utopiste qui. s'il persévérait, ne courrait qu'ajouter aux souffrances présentes a désorganisation, pour aboutir sûrement à jne défaite, à un désastre. Tout cela a la poursuite d'un rêve qu'aucun homme de bon sens ne peut espérer voir réaliser, l'établisse-nent d'une République irlandaise, soit par le uoyen d'un appel aux puissances de l'Europe juand elles seront réunies à la conférence le la paix, soit par le moyen d'un appel à \ violence, en soulevant un peuple sans irmes contre un ■empir.e qui a présentement :inq millions d'hommes sous les armes et équipé des plus formidables engins de destruction. La chose serait risibie si elle n'était si p-ave, et si menaçante, et si habilement mise m œuvre pour enflammer l'imagination d'un jeuple ardent, généreux, patriote. Cette condamnation est nette. Elle n'est jue trop justifiée.- « C'était pour nous, il y a un an, lors de totre visite en Irlande, écritMgr Batiffol, tn étonnement de voir les autorités catho-iques peu disposées à se prononcer contre a politique révolutionnaire, et cette poli-,ique embrassée avec une ferveur passionnée par un jeune clergé, qui avait pourvut appris chez les théologiens que la sé-iition est un péché. Il a bien fallu y venir». On aura une idée des tendances du m Durement auquel le jeune clergé irlandais l'était donné avec passion par ces décla-•ations que le principal leader sinn-feiner vt. de Valera faisait un dimanche de novembre dernier dans un meeting, à Mo-îill • Les Sinn feiners, déclarait M. de Valera, ne >euvent accepter la version des ministres inglais sur les causes de la guerre. Quand m leur demande pourquoi ils ne vont pas ombattre pour, la Belgique, 1'Alsaeç-tLorraine !t la Serbie, ils reponaent que l'Irlande com-lattra pour la liberté des petites nations fuand elle aura des garanties que cette lutte t bien pour objet la liberté. Dans la pensée de l'Irlande toutes leis na-iens sont égales. La France, l'Amérique, 'Allemagne et l'Autriche et toutes les autres missanceis sont des amies pour l'Irlande en ■e qui la concerne personnellement ; l'Irlande t'a qu'un ennemi, — l'Angleterre. Pas de distinction, par conséquent, en-ire la Belgique martyre de l'Allemagne :rimiraefie ! Pour qu'un mouvement catholique ait lévié à ce point, il faut bien que le clergé lit failli à "sa mission. C'est ce qpe reeon-îaït un prêtre irlandais dans une lettre à yfgr Batiffol. « La prédication de. la morale catholique i failli chez nous à son devoir, écrit ce lorrespondant du prélat français, elle n'a >as éclairé notre peuple sur la moralité de ;és actes et de ses désirs politiques. » Parole terrible qui mérite qu'on y îéflé-■hisse.- Des milliers de volontaires i ri an-lais ont sauvé l'honneur et 1 avenir de leur îation en mourant comme leur chef le com-nandant Redmond pour la libération de la Belgique. Ils ont vu l'intérêt national ail-eurs que ceux qui avaient mission de les nstruire. La plus haute autorité morale jui soit en Irlande vient de leur donner •aison. Ce sont eux qui par leur loyalisme ians conditions, par leur union avec leurs rères d'armes ai >.lal4 contre l'ennemi ;ommun, ont le mieux servi leur nation et éur race. L'histoire, on peut en être certain, ratifiera le jugement de leur primat : >lle ne balancera pas entre les agitations stériles des meetings de Cork et de Mohill rt l'héroïsme des champs de bataille de Flandre. Stylo „ ,i.. ■ , , , AD FRONT BRITANNIQUE Après-midi. La nuit dernière, l'artillerie allemande a (té active au sud de Cambrai, sur la rive droite de la Scarpe et au sud de Lens et ians la région de Passchendaele. Soir. Sur le front de bataille de Cambrai la journée a été marquée par des enqaqe-rnents entre 7ios avants-postes et des petits détachements ennemis à l'Ouest de Grain-court.Activité de l'artillerie allemande en un certain nombre de points. line tentative de coup de main ennemi a échoué la nuit dernière au Sud de Lens. "Nous avons fait un certain nombre de 'prisonniers. Recrudescence d activité de l'artillerie allemande dans le secteur de Aj es-fines.La pluie a arrêté hier les opérations aériennes jusqu'à l après-midi, au cours de laquelle nos pilotes ont puJaire du téglage et des reconnaissances. Des bombes ont 'été jetées sur les cantonnements ennemis et un qrand nombre de cartouches de mitrailleuses tirées sur des objectifs à terre. Deux de nos appareils ne sont pas rentré*. UN AVEU ALLEMAND C'est bien pour surprendre la France que 1 Allemagne a envahi la Belgique neutre La « Frankfurter Zeitung » a publié dans son numéro du 21 novembre un ar-'ticle contenant un aveu dont il y a lieu de souligner l'importance. Voici la traduction du passage de cet article particulièrement intéressant au point de vue belge : L'invasion de la Belgique a coûté à l'Allemagne des flots de sang, car chaque pied de territoire belge fut gagné à grand prix ; mais l'objectif des autorités militaires n'étaient pas de conquérir le pays. Les chefs de l'armée envisagèrent évidemment qu'un passage ù travers la Belgique était l'unique moyen d'écarter le grand danger d une guerre sur deux fronts, en prenant l'armée française par surprise et en la tournant. En outre, le passage ù travers la Belgique permettait aux troupes allemandes de se déployer contre l'aile Nord du front français, qui n'était pas protégée par des fortifications permanentes et qui était insuffisamment défendue par des troupes. La marche triomphale jusqu'au delà de la Marne fut possible seulement parce que, après avoir forcé la résistance belge, les armées allemandes surprirent l'armée française en faisant apparition sur leur aile septentrionale, presque découverte. De l'aveu allemand il résulte, non seulement que la résistance belge fut opiniâtre et très coûteuse pour l'armée allemande, ce qui permit de ralentir assez l'avance teutonne pour rendre possible le regroupement des forces françaises et la victoire de la Marne qui en fut la conséquence, mais encore que les motifs invoqués par l'Allemagne pour justifier aux yeux des neutres la violation de la neutralité de la Belgique sont mensongers. Ce n'est pas, comme l'affirmaient jadis les autorités de Berlin, pour parer à une attaque française, prétondûm.eTit en voie d'exécution, mais au contraire, pour assurer le succès d'une manœuvre stratégique, qui devait surprendre Ia France désarmée, que l'Allemagne, au mépris de sa signature, a violenté et ruiné une petite nation paisible. Ce que l'Allemagne a fait hier, elle le refera clans la prochaine guerre, comme le montrait fort bien hier le Temps, si elle retrouve devant elle une Belgique désar-[ mée par la neutralité. Qui peut garantir ! que ce jour-là elle n'atteindrait pas le succès qui lui a échappé en août 1914? C'est-pourquoi, neutres ou alliés, tous ceux qui ne veulent pas prendre la responsabilité de livrer avant vingt ans le monde au joug allemand doivent nous aider à déjouer les manœuvres par lesquelles l'Allemagne, ne pouvant conserver la Belgique, s'efforce du moins d'empêcher qu'elle acquière l'indépendance et la force nécessaires à la sécurité de 1 Europe. -- ■■•■HtVVW m LÊqnateur a rompu avec l'AUemagre Londres, 8 décembre. La république de l'Equateur a rompu officiellement Mes relations diplomatiques avec l'Allemagne. [Il y a mois le gouvernement de l'Equateur avait déjà refusé de recevoir le ministre allemand. La décision d'aujourd'hui consacre donc une rupture de fait.] n.» i ■■■■■■»—mmmmm La Belgique est un pays de cocagne CE SONT DES JOURNALISTES AUSTRO-HONCROIS QUI EN DONNENT LEUR PAROLE! Ces bons Boches sont décidément incomparables. Oyez ce qu'ils viennent de découvrir pour prouver que les Belges jouissent, sous le régime allemand, d'une félicité enviable.La Kœlnische Zeitung a publié dans son numéro du 27 novembre une dépêche Wolff rendant compte d'une visite faite en Belgique et au front occidental par des représentants des principaux journaux austro-hongrois. Ces journalistes ont été reçus en grande pompe à Bruxelles par le gouverneur général von Falkenhausen et le conseiller von der Lancken les a retenus à dîner au Palace-Hôtel. Au cours des discours échangés, les journalistes invités ont exprimé leur satisfaction sur la situation de. la Belgique : « La Belgique, comme tous les pays belligérants et même neutres, est soumise évidemment'à certaines restrictions d'ordre alimentaire, mais à tout- prendre les Belges auraient tort de se plaindre si on compare leur situation avec celle des habitants d'autres contrées d'Europe. » ' Comment donc ! 1.1 ■— ■■ —■ ETATS-UNIS ET AUTRICHE Q j proclamation du présidant Wilso. New-York, 9 décembre. Le président Wjlson doit lancer une proclamation pour expliquer les raisons qui ont motivé la déclaration de guerre des Etats-Unis à l'Autriche. Les journaux de Vienne accueillent avec des injures assez basses le discours que le président des Etats-Unis a prononcé devant le Congrès : « On se demande, dit la « Reichpost », si dans la politique de M. Wilson la palme revient à son incons-f-iamcû fantaisiste au à sa méchanceté. » UNE INSURRECTION AU PORTUGAL j Une émeule militaire provoque le départ du cabinet Affonso Costa Un (<gouvernement provisoire» se constitue sous la présidence de M. Sidonio Paès » "■ &.£■&&& i r Les dépêches do Portugal et d'Espagne de M. Brito Camacho. lequel ne paraît pas signalaient depuis plusieurs jours des trou- avoir personnellement pris part à ce mouilles assez-graves dans plusieurs villes de vernent. la république alliée, notamment à Porto et « M. Sidonio Paès,chef du gouvernement à Lisbonne, mais on croyait que ces émeu- provisoire, a été ministre des travaux putes avaient un caractère purement écono- blics et ministre des finances dans les ca-mique ou qu'elles étaient le fruit de menées binets de concentration républicaine préétrangères. Leur caractère véritable et en sidés par M. Jaao Chagas, aujourd'hui mi-même temps leur dénouement ont été con- nistrede Portugal à Paris, et par M. Vas-nus hier en France : sous réserve d'infor- concellos mations ultérieures, il ne s'est x.gi que d'un « M* Sidonio Paes a été ministre de mouvement révolutionnaire à portée très Ï!5i.,r-U^ ,n Berlin depuis le 28 octobre limitée, accompagné d'un pronunciamiento 'tJiqïr déclaration de guerre, en militaire, qui a abouti au renversement du mai"? L»lb , cabinet radical Affonso Costa et à son rem- , " autres chefs du gouvernement sont placement par un « gouvernement provi* ;? colonel Rocadas, qui s'^st distingué par- soire » — c'est le terme assez équivoque ticuherement aiu Mozambique, ot M. Soa- employé dans les dépêches du nouveau res r3Favn-c?' ancien ministre des finances, ppuvqàr — un « gouvernement provisoire » „ avoué du mouvement était de donc à tendance" unioniste, sous la prési- dence de M. Sidonio Paès. ^o:me a « dictature ,, de M. Alfonso Les troubles de Porto ont éclaté vingt- £os^ta du part xdeme^a^, qui a a quatre heures avant ceux de la capitale. , 'J i ? , Pr<" frîe Ils avaient un caractère plus particulière- cj|fi ce Dary ^ xc 'emen^ membres ment alimentaire,le prix des denrées ayant ^ " considérablement augmenté. " DICTATURE MILITAIRE ? — CRISE A Lisbonne, les émeutes prirent tout de suite un caractère politique, très marqué. ■ Plusieurs régiments d'infanterie, de cava- Madrid 9 décembre, lerie et d'artillerie se prononcèrent contre T , -, . . . ' . le ministère. L'escadre prit part à la lutte n,.„,,!c^emie+,e im ^ S°uvernement qui resta circonscrite d£ns le centre de 'a S 7m *2*% det laisfr hl ville. Le seul appui du gouvernement, la i , ? SaTltos' for"|ateili' sarcle réimblicaine lui fit tout cl* siriro r ,r République pQitugaise. Il est pio- défaut cette force armée avant fait^voir baWe quo ce deTnier fera partie du' nou" '1,1: r; , ,, V.-î; savon Vieaa gouvernement. Bien que la procla- 'refusait d entrer eu Iutte mation n'y fasse aucune allusion, le bruit t „ • ï\t , , . court qu'une dictature militaire, présidée Le mmisttre, n ayant plus avec lui que par ^ Sidonio Paes, sera établie."Le pré-dés. éléments çiuls, se T-e.ojgna a j. inevitii-i y-de-nt- de la RéptTWi-qtl'e"a5 dïmfttrait dë ble et remit sa démission au président de ses fonctions et serait remplacé par M. la République, .d. Macuado. Pimenta de Castro. Dès que le cabinet Des aue cette décision fut rendue publi- Costa eut abandonné le pouvoir, le 7 <16-que. l eifervescence se calma; aux dernières cembre, les troubles cessèrent. (Radio.) dépêches, Lisbonne et Porto se retrouvent ' dans le calme le plus complet. M. COSTA EN FUITE. — DEUX MI- LA LUTTE A LISBONNE NISTRES EN PRISON. — NOMBREUSES ARRESTATIONS Frontière espagnole, 9 décembre. Le mouvement militaire révolutionnaire ^ Madrid, 9 décembre, contre les démocrates a triomphé. Les for- M. Affonso Costa et sa famille ont gagné ces du gouvernement attaquèrent les posi- en toute hâte Oporto par train spécial. _ tions révolutionnaires à Campolide, mais ^es trains n'arrivent pas jusqu'à Lis- elles furent repoussées avec de fortes per- bonne. tes après 48 heures de lutte. La nuit dernière, d-as officiers d'infan- Les forces insurrectionnelles étaient di- Jer'e, ont arrêté MM. Baffoens et Costa rigées par le commandant Sidonio Paès, Soarès, anciens ministres, et les ont enfer- qui a été chargé de la formation du cabinet mfs a 'a caserne principale, révolutionnaire. La garde républicaine, la s aTTestations continuent ; parmi les garde fiscale et une partie de la marine Paonnes arrêtées se trouve le chef de la se mirent du côté du gouvernement. Pen- Poilee-dant' deux jours, le croiseur « Vasco-de- uama » ei le uesuwer « uuauiana » bombardèrent les positions révolutionnaires sans, résultat efficace. Le gouvernement se trouvant impuissant à dominer le mouvement, démissionna; ses forces se rendirent, et le président de la r^mihlirmn npponlo lo rT<5mrooiV.r>. /In nnKlnnt Un Mmmage aux soldats Belges morts poir ia jatrie Costa LES ORIGINES DU COUP D'ETAT ^ne' nombreuse a assisté dimanche , en l'église bfflge de la. rue de Charonne, à Madrid, 9 décembre. Paris, au service solennel célébré pour le On donne les renseignements suivants repos de l'âme de nos soldats morts pour sur les circonstances qui ont précédé et 'a patrie. accompagné le mouvement révolution- Dans le chœur tendu de draperies rui- naire : res et de drapeaux belge et français en- Les premiers troubles furent provoqués deuiirés, avaient pris place S. A. R. Mme par quelques élèves de l'école de guerre qui la duchasse de Vendôme accompagnée descendirent dans la rue accompagnés de d'une dame d'honneur, des représentants nombreux paysans de la banlieue de Lis- du président de la République et du mi- bonne. nistre des Affaires étrangères ; Mgr Ode- Le gouvernement, immédiatement cons- lin, représentant S. E. le cardinal arche- titué en conseil permanent, prit aussitôt vêque de Paris ; M. le. baron de Gaiffier, les mesures nécessaires et des forces com- ministre de Belgique entouré- du personnel posées de soldats et d'agents de la police, de la légation et M le consul général Bas- ôccupèrent les principaux points de la tin. ville et les édifices publics, parmi lesquels Dans les nefs, des Belges, de toutes clas- les ministères et lHOiel des Postes et le- SQS ^ |ou^es opinions, officiers, sotldats, légraphes _ sénateurs, députés, se confondaient dans Il n'y eut, ce jour là, aucun trouble se- uri hommage auquel s'étaient délicatement rieux. Dans la soirée, un décret nu publie ^330,^)^5 (]es représentants des nations al- suspendant les garanties constituaonnelles notamment le comte Bonin Lon- pour Lisbonne. Lest alors que la lutte gare, ambassadeur d'Italie, l'ambassadeur commença dans la capitale. (Hadio.) cj.Ui jap0n plusiwrs attachés militaires LE NOUVEAU GOUVERNEMENT PRO- des 1^at'°n? à PaTla' ^ ni «MC CA cinri ITC «nv ai i M. l'abbé Moversoen, directeur de l'QP.u- CLAME SA FIDELITE U vre des Flamands., a célébré la messe de Madrid, 9 décembre. Requiem assisté de MM- les aumôniers . . ,. . militaires Buckens et Felten. Les révolutionnaires, une fois installes . 0 u au pouvoir, ont publié un manifeste où ils A 1 Evangile, le R. 1 . Heneess# a pro- rlispnt notamment • nonce une allocution ou il a mis tout son disent notamment • talent et tout pon CCeur. Célébrant l'hé- Les forces révolutionnairescomposées poïsme des soldats belges, l'éloquent ora- par presque toute la garnison ae Lisbonne, |eur a demandé à tous ses compatriotes ont combattu pendant trois jours, retran- fje g>en montrer dignes en étant fidèles chées dans le parc E(lvuard-\il, pour sau- alIX i,eç0ns d'abnégation totale et d'union ver la patrie et la République menacees fraternelle que leur donnent leurs défen- par tin gouvernement, missrajle foi me seuj.?_ ^ jeur CXemple, a-t.-il dit, sachons presque totalement par des monarchistes... continuer à sacrifier nos intérêts person- A'ous affirmons solennellement que nous ne.jo; no.s anciennes querelles, nos préfé- n ou s maintiendrons aux col^s de notre renoes individuelles à l'intérêt supérieur vieille alliée l'Angleterre et de tous nos ^ ja patrie. Ceux qui depuis trois ans autres alliés, nous engageant, pour notre Qnt renoncé ^ tout ce qui n'est pas la part, à maintenir tous les engagements m- ,j^fense (j,j pays, ceux qui ont donné' pour ternationaux de la nation pcutugaise. cette défense ce qu'ils avaient de meilleur Les révolutionnaires organiseront xin ca- que riuiis saurons les imiter, binet d hommes sérieux et compétents. chacun dans notre propre vie. LE NOUVEAU GOUVERNEMENT Ce discours, un des meilleurs que le P. ,. rr , • -, n Iléneesse ait prononcés, a produit sur Madrid. 9 décembre. l'auditoire une profonde impression. D après les informations de Lisbonne, Aprè.s la messe, Mgr Odelin a chanté voici des renseignements précis et détail- les ^goûtes. Pendant la cérémonie on lés sur le mouvement : avait entendu des chants sacrés de MM. « Les chefs du mouvement et dui goa- Gouguet et Deipouget de l'Opéra et des vernement provisoire sont des membres morceaux exécutés par l'Orchestre sym-du narti unioniste ou rt'pubïlcaiû modéré, nb.oniaae belsre d'Auvoura. AU FRONT BELGE Une attaque ennemie est brisée à Oud-Stuyvekenskerke COMMUNIQUE BELGE Au cours de la nuit du 7 au 8 décembre, un fort détachement ennemi a attaqué un de nos postes près de Oud-Stuyvekenskerke après préparation d'artillerie. L'opération échoua complètement grâce à nos tirs de mitrailleuses et à nos barrages d'artillerie qui dispersèrent complètement le parti adverse. La journée du 8 a été marquée par une faible activité d'artillerie. Pendant la nuit du 8 au 9, nous avons bombardé les organisations ennemies des régions de Dixmude et de Kippe en représailles de quelques tirs effectués sur nos communications. Le 9, activité moyenne d'artillerie. •M— I ■«■■n— AAA1U--.-M,-» ECHOS Sympathies portugaises Notre grand Confrère le « Seculo », de Lisbonne, a un correspondant sur le front occidental. Ce correspondant a envoyé à son journal, à plusieurs reprises, des articles très élogieux pour notre armée. Un de ceux-ci en loue la décision, l'héroïsme et le dévouement, parle du Roi, de la Reine et de nos généraux. Un second décrit la coopération belge à la récente offensive franco-britannique. Nos soldats et nous, sommes très reconnaissants à nos alliés portugais de ce nouveau témoignage do leurs sympathies pour notre pays. »wv> Vue belle famille La famille Desmul, établie avant la guerre à Zeveneeclten. (Flandre Orientale) est doublement belle. Elle l'est tout d'abord par le nombre de ses enfants — car elle compte neuf garçons — et elle l'est ensuite et surtout par les services qu'elle "a rendus à la patrie; Eri"effet, à l'heure actuelle, sept fils et le père ont passé sous les drapeaux; tous les fils servent ou ont servi — car l'un d'entre eux a été réformé h la suite de ses blessures et un second •ast tombé au champ d'honneur — tous servent ou ont servi dans une unité combattante. Quant au père, ^a plus grande satisfaction eût été de pouvoir rejoindre ses enfants et de combattre au front. Mais son âge ne le lui permet pas et ses chefs ont eu toutes les peines du monde à le lui faire admettre. Actuellement cinq de ses fils, dont le plus jeune compte à peine seize ans, sont réunis à la même compagnie. L'un d'eux a été blessé pour la troisième fols : il est porteur de la décoration militaire et de ia croix de guerre. L'aîné, qui assure les fonctions de premier sergent-major à l'unité, est porteur également de la croix de guerre; il s'est tout particulièrement distingué pendant la campagne de mouvement, ce qui lui valut, après les dures journées de l'Yser, d'être cité à l'ordre du jour de la division. Tous sont de très bons soldats, d'une bravoure consommée au feu et d'un dévouement à toute épreuve. Vt/Vt/VI» Tour le caporal-zlairoi) Le caporal-clairon remplit tous les devoirs de son grade; il forme des élèves; il égayé les longues marches de ses sonneries éclatantes. Tout cela, il te fait, sans se plaindre et sans murmurer. Mais, rivé à son grade sans espoir d'avancement, i; voudrait voir un petit supplément de solde le consoler de ce déboire. Le caporal-clairon n'a pas tort; et nous nous permettons de demander à M. le ministre de la Guerre d'entendre son appel... ■-I 1 M IVVWVV J UIE CHTA8T88PHE P»ÈS D'ESSEN Il y aurait 700 morts Zurich, 9 décembre. Près de Ham, entre Œ strie h et Essen, l'express Berlin-Cologne a tamponné une rame restée cm détresse. Un train de marchandises arrivant sur l'autre voie a complété le désastre. L'amas des wagons broyés prit feu et J'incendie gagna le train entier. On évalue à 700 le nombre des morts Nouveaux détails Zurich, 9 décembre. On donne de nouveaux détails sur l'effroyable- accident de chemin de fer qui s'est produit près de Hamm, entre Oes-trich et Essen. Vingt wagons d'un train se détachèrent sans que te mécanicien s'en aperçut. Ces wagons restèrent en détresse sur ia voie, mais peu après arrivait à toute vitesse l'express Beriin-Coiogne qui mit en miettes plusieurs wagons de cette rame abandonnée La violencei du choc lança, les autres wagons sur la voie voisine. Au môme moment arriva sur cette voie un train de marchandises qui. à son tour, broya ces ùerniers wagons. Les wagons de l'express, restés intacts dans un chaos de débris et de corps humains, prirent feu à leur tour et la violence de l'incendie fut telle que !e train entier devint la proie de3 flammes. Le nombre des morts est évalué à 700. [Information.) <wwv* — Des tante se rendent actuellement dans les principales villes d'Angleterre pour recueillir les souscriptions à l'emprunt. — A Poison (Canada), un incendie a causé pour un million de'dégâts aux chantiers de jOiisîmwtiaas «avalas F LA PAIX QU'IL FAUT «Pas Map, ... des garanties matérielles » C'est le sénateur Lodge qui le proclame aux Etats-Unis New-York, 8 décembre. Le sénateur Lodge, membre de la Commission des affaires étrangères, a prononcé au banquet annuel de la Société de Peu-sylvanie, un discours très remarqué ; faisant allusion aux débats sur les buts de guerre des Alliés, il s'exprima ainsi : SONGER A REVENIR AU STATU QUO, CE SERAIT SIMPLEMENT DONNER A L'ALLEMAGNE LE TEMPS VOULU POUR QU'ELLE REPRENNE SOUFFLE ET SE PREPARE 4 RECOMMENCER LA GUERRE. LA PAROLE DE L'ALLEMAGNE N'A AUCUNE VALEUR; LES TRAITES QU'ELLE SIGNE SONT DE SIMPLES CHIFFONS DE PAPIER. IL NE FAUT PAS ESPERER OBTENIR LE RESULTAT FINAL AUTREMENT QUE PAU DES GARANTIES MATE-BIELLES.LE MILITARISME NE RESIDE PAS DANS LA FORCE D'UNE ARMÉE. MAIS DANS L'ESPRIT D UNE NATION A ce m fane banquet assistait M. .Tusse* rand, ambassadeur de France, qui prononça un discours dont il faut retenir la passage suivant : On a souvent donné une définition fausse du militarisme. Le militarisme ne consiste pas ù avoir beaucoup de soldats. Nous avons autant de soldats que dhom-mes en état de porter les armes et nous ne sommés pas militaristes. Le militatisrne consiste dans une nation où les hommes et les femmes, les jeunes et les vieux, les sol-dats et les civils, les prêtres et les laïques, acceptent aveuglément d'être gouverné 'militairement, d'obéir à un ordre quel qu'il soit, de croire à une parole venue de j haut, quelle que soit cette parole. Toutes les forces de la nation sont ainsi placées dans les mains d'un seul homme qui n'est responsable vis-à-vis de personne et peut utiliser ses forces selon son bon plaisir, C'est une machine ayant une force des« tructive extraordinaire. Un solflat Mie assassine à MrsTillG-Lorcler On a découvert hier dans le bois de Gon-freville-Lorcher, le cadavre d'un soldat portant une grave blessure à la gorge et! dont la tête était entièrement tuméfiée. Ce cadavre a été reconnu pour être cetluj d'urn nommé Félix Coomans, employé dans la fabrique de munitions belge de Gain-navilte.Le parquet du Havre s'est rendra sur les lieux du crime et a ouvert une enquête.; ,, 1 M.! ■« Un contre-torpilleur américain coulé On télégraphie de Washington à la date du 8 décembre que le contre-torpilleur de la marine américaine Jacob-Jones a été torpillé et coulé dans la zone de guerre! jeudi dernier. Ce contre-torpilleur était commandé par le lieutenant-commander David Baglsy, frère de Mme Daniels, femme du secrétaire de la marine. Le commandant et 43 om-ciens et marins ont été sauvés. îLe « Jacob-Jones » a été lancé en 19i4 ; soa d A,lacement é ta.it de 1.100 tonnes avec S.i mètres de longueur, 9 tn. M ae largeur ot 2 m 90 de tirant d'eau. La puissance ae ses machines riait de 17.000 chevaux et sa vitesse était de 29 nœuds et demi. Son armement comprenait quatre canons de 101 miilimètrea et quatre tubes lance-torpiUes.j AU FRONT FRANCAIS 14 heures. Activité de patrouilles dans la région art Nord de Charignon, sur la rive droite d",. l'Aisne et en forêt d'Apremont. Une tentative ennemie vers Bezonvaux a donné lieu ù un vif comba: ; l'ennemi a été repoussé avec des pertes sensibles. La lutte d'artillerie a été assez active dans cette région, ainsi qu'en divers sec-teurs de la rive gauche de la Meuse. 23 heures. Nous avons repoussé un coup de mairt ennemi au Nord d'Anizy-le-Chdleau. Actions d'artillerie assez vives dans là région de Sapiqneul, dans ia région de Maisons-de-Champagne et sur la rive droite de la Meuse. Aucune action d'infanterie,

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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