Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 26 Janvrier. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 26 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/kw57d2rd0z/
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23* A Tvnv-TT-Tî — Série nouvelle — N" 80< SùeNuméro lO Centimes (S Cent'mes eit T^r-onfy VENDTCEDÏ 26 JANVTER i9I7. , (ÉD ACTION & ADMINISTRATION 43, Hje Jaan-JacgueS'Rousseau, SS paris Téléphone : Gutenbepg 130.65 ®<l":2AUX AU HAVRE: 8Ur. m de la Boursi — LE HAVRE ÏÊLÉPHONE :n'64BELOB »0« — LONDON OFFICE! 21, ?ANTON STSEBT leicesitr Sçuarat S. W. Çiracteur : FEF.NAHD REURA? LE XXE SIÈCLE ABONNEMENTS Francs 2 fr. so p«p molt » 7 fr. 60 par trimMIF* *noletopr«.. 2 th. e a. par mots • .. 7 sn s a. par trimait*» Autres paya. 3 fr. _ par mêla a . 9 fr. _ par trlmaatr* PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Jonri# ou à l'Office de Londres Lss petites annonces sont égaiemttQ reçues e la Société 8uropécnn« d«fl . Publicité, 10 rue de la Victoire, qui en a le monopole pour Paru Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris LA LEÇON DE L'ENNEMI — x — LES feuilles eriSog^oes se Bruxelles contre le « IV siésle » ei juif la nsutraiilé Il n'est plus un Belge en Belgique ou hors de Belgique qui ne soit maintenant convaincu que les journaux publiés sous l'égide de la Kommandantur ae Bruxelles, et tout particulièrement le Bruxellois, $ont commis au soin d'exalter et de préconiser tout ce qui peut servir les intérêts allemands. Bruxellois se distingue, comme chacun sait, par un cynisme plus audacieux au service du Kaiser. On le voit tour^ à tour louer l'Allemagne, injurier les Alliés, déclarer cent fois mérité le traitement infligé à la Belgique, approuver les déportations et insulter les déportés, bafouer le cardinal Mercier et prêcher la paix allemande. Ces bons services de la feuille de Mark lui ont mérité d'être répandue largement par les autorités allemandes dans les camps de prisonniers, dans les pays neutres et aussi, comme en témoignent "tous les rapatriés, dans les départements français envahis. Auand ce journal-là prétend dire ce ty est nécessaire à la grandeur future de la Belgique, on sait donc à quoi s'en lei r. Il n'en est que plus intéressant de voir Bruxellois défendre chaleureusement, dans son numéro du 8 janvier 1917, deux L- *es que nous n'avons cessé de dénoncer ici comme nuisibles, comme funestes ù la patrie. 11 va de soi que le XX* Siècle •est copieusement injurié, de ce chef, par )ce domestique de Guillaume II. Avec l'unanimité des journaux belges de France, d'Angleterre et de Hollande les quelques voix discordantes étant d'importance négligeable — nous avons* dit que l'Allemagne a le plus grand intérêt a ce que la Belgique de demain soit affaiblie par un régime où. le carcan de la neutralité continuant de lui être imposé, une sorte de fédéralisme ou de séparation administrative remplacerait l'union étroite des provinces flamandes et des provinces wallonnes. Divisée à l'intérieur et privée de tout appui à l'extérieur, la Belgique serait une proie facile pour l'Allemagne, le jour où l'Allemagne voudrait recommencer la partie qu'elle vient de perdre. On va entendre l'organe de la Kom-inandantur de Bruxelles avouer avec une candeur inespérée que tels sont bien, en jeffet, le désir et le plan de l'Allemagne : « Que peut craindre notre pays ? de-friande le Bruxellois- J'écarte l'hypothèse d'une victoire des Alliés, qui le livrerait pieds et poings liés à l'égoïsme économi-, que de rAngleterre et aux visées an-) nexionnistes toujours vivaces de la France. Je me place dans celle d'un succès qui permettrait aux Puissances centrales de se livrer en sécurité à leur travail pacifique. La question se pose ainsi en ces termes précis : Que peut craindre |a Belgique de l'Allemagne ? « Une annexion ? Non, certes, non ! XJn de nos trop rares politiques l'a écrit deux 4ins avant la guerre, et ce qui était rai alors, l'est encore plus aujourd'hui. CE QUE L'ALLEMAGNE VEUT, elle l'a déclaré en termes catégoriques dans une déclaration célèbre.Elle veut s'assurer des « garanties réelles » contre la répétition de ce qui s'est passé en 1914, empêcher que l'Angleterre ne se serve de la Belgique comme d'une tête de pont sur le continent et d'Anvers pour exercer un contrôle sur son commerce et son industrie s'opposer à ce que la culture flamande ne succombe définitivement sons les coups de la francisation, et, ce qu'elle n'a pas dit, mais ce qui en est une conséquence nécessaire, délivrer la Wallonie au sijstème politique qui lui est imposé £ar les paysans de Brabant et de Flandre- ibre ae se dicter à elle-même ses lois, la Wallonie pourra réaliser ses aspirations sans être forcée de tourner les yeux vers la France, où elle ne rencontrerait d'ailleurs aue des déceptions. « Quel est le Belge possédant encore un atome de bon sens et n'appartenant pas au parti politique dont l'habileté astucieuse a su établir sa domination en faisant opprimer la Flandre par In Wallonie et celle-ci pnr le pans flamand.OUI N'APPLAUDIRAIT A L'INTRODUCTION D'UN REGIME DONT LA SUISSE TIRE HONNEUR : concorde entre tous et respect des droits de chacun ? » Voilà pour la séparation administrative.Et voici pour la neutralité. Le Bruxellois va nous dire ce que les tnembres du gouvernement belçe auraient dû répondre aux suggestions de paix de l'Allemagne : La neutralité belge eût été pour eux un thème facile. Ils auraient pu argumenter que la neutralit'' avait été imposée d la Belgique par l'Europe ; que c'était pour remplir son devoir envers celle-ci qu'elle avait pris les armes, VU'ELLE T.ES DFPOSERMT AUSSITOT VUF CETTE NEUTRALITE SERAIT RETABLIE ET QUE. CELA FAIT. ELLE REPRENDRAIT SES RELATIONS CORDIALES AVEC TOUS SES VOISINS- 'Toilà, de l'aveu même de la feuille de Mp "k, « CE QUE L'ALLEMAGNE VEUT. » 'aveu peut surprendre ; mais le plan naturel. Si, au lendemain des hosti-lités.l'Allemagne trouvait encore à l'Ouest une Belgique neutre et divisée, elle ~errait, malgré ses mécomptes et ses déceptions d'aujourd'hui, se flatter d'avoir &a-pné cette guerre-ci et elle pourrait attendre une victoire complète de l'autre guerre dont elle avoue maintenant le dessein."Hamingants ou Wallingants passion-Dé au point de faire bon marche de l'unit' du pays, neutralistes de toute couleur et de tout poil, méditez donc une bonne fois ces réalités et que l'ardeur du Bruxellois vous édifie sur les espoirs que l'Allemagne met ça *ous... il gxra! ip? fait visite aux péra'issiiis français e! saj'ais Le général Ruquoy, chef d'état-major général de l'armée belge, * est allé jeudi faire visite au maréchal Sir Douglas Haig, au Grand Quartier Général britannique. Il s'est ensuite rendu au Grand Quartier Général français où il s'est entretenu longuement avec le général Nivelle. Le major adjudant d'état-major Salmon accompagnait le général Ruquoy.Pour les familles de nos soldats en Belgique occupée Une information de Bruxelles annonce que « le Comité National a décidé de porter de 75 centimes à 1 fr. 25 l'allocation attribuée aux femmes de soldats et de porter de 25 à 50 centimes le secours accordé à leurs enfants. Cette excellente mesure sera appliquée avec effet rétroactif à partir du 1" janvier 1917 ». On sait que le Comité National est l'organisme qui s'occupe du ravitaillement de nos vaillantes populations. ECHOS Encore l'Internationale M. Louis de Brouckère a adressé à Vln-dépendkmce Belge (numéro du 23 janvier 1917), une lettre où il rompt une lance en faveur de l'Internationale ouvrière.- Du fait que certaines rellations religieuses, intellectuelles ou financières pourront se rétablir au lendemain de la guerre entre citoyens de nations actuellement en guerre, le leader socialiste conclut que les oujvTiers belges pourront se retrouver avec les ouvriers allemands dans une internationale analogue à celle d'hier. Nous n'insisterons pas sur la volonté si nettement exprimée à cet égard par les ouvriers belges. Nous nous bornerons à noter que M. de Brouckère semble oublier un peu vite que l'Internationale ouvrière se distingue des autres par ce fait qu'efltte avait pour objet principal de rendre les guerres impossibles et qu'elle a eu pouir rôle principal d'abuser les naïfs alliés au profit des malins afllemands. C'est ce qui rend si éclatante au regard des avatars des autres mternatlonatles la faillite de l'Internationale ouvrière. L'Internationale ouvrière a servi surtout à désarmer la France et rAnjgJp»terre, sans empêcher l'Allemagne de s'armer jusqu'aux dents. Si quelqu'un veut l'aider à cette t^ohe, demain comme hier, ce sera •tant pis pour tout le monde. Une souscription fantastique Une souscription, dont le produit ne fut inégalé à aucune époque, a été ouverte par le Tim&s, au profit de la. Croix-Rouge britannique et de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem ; eîlle dépasse 6 millions de livres spe.rlmg, soit 150 millions de francs. Le roi d'Angleterre a adressé ses féûi-■citations au grand journall anglais « dont la coopération, à l'intérieur du pays comme au deilà des mers, a valu cette aide magnifique aux malades et aux blessés de l'armée britannique ». " # L'impudence de l'espionnage boche en Hollande est soulignée par un de nos confrères de la Liberté : ' « Les tribunaux holJandais ont bien accentué le6 condamnations de délits trop flagrants et un rigoureux contrôle s'efforce de libérer les postes, les chemins de fer, les services des ports, sournoisement investis par les complices des ravageurs ; le foisonnement madréporique des agents à peine secrets de henr Reichemann délégué à la « préparation » de la Hollande, rend ce nettoyage presque insensible. Reichemann lui-même demeura longtemps dans l'hôtel même où l'état^maior d'Amsterdam a établi ses services de mobilisation : il trouva forT surprenant qu'on l'invitât à transporter son propre état-.major de l'autre côté du canal. A la dernière visite d'un bâtiment holianda's, le capitaine tend son manifeste à l'officier du sous-marin p''ra'ê : « 7m/-tile, interrompt l'antre, j'ai là la copie de vos papiers avec celle de toii\s les navires expédiés cette semaine par vos armateurs. » Avis Delcourte Alfred, volontaire, télégraphiste au 5® de ligne, Delcourte, Chaules, téûégraphiste du génie,Tous deux de Marcinelle-flez-Charleroi, sont priés de donner d'urgence leur adresse à 'M. de Dorlodot, 4 Prio<ry Gard en, à Folk^one, qui a des nouvelles à leur communiquer.Bon voyage !... Berne, 25 janvier. — Le prince de Bu-low a rniitté Lucerne samedi, rentrant en -Allemagne. La Grèce fait officiellement des excuses Une cérémonie réparatrice aura lieu samedi devant le Zappeion Les négociations à Athènes paraissent avoir abouti à la complète satisfaction des Alliés. Toutes les conditions de l'ultimatum sont remplies ou à la veille de l'être, comme le prouvent les dépêches suivantes : LES EXCUSES DU GOUVERNEMENT ROYAL Athènes, 25 janvier. — Le gouvernement grec a adressé hier aux ministres des puissances alliées ù Athènes la lettre officielle suivante : Conformément à la promesse qu'il a donnée dans sa réponse à l'ultimatum des gouvernements alliés, en date du 28 décembre-8 janvier, le gouvernement royal présente des excuses formelles à Leurs Excellences les ministres de France, de Grande-Bretagne, d'Jta-lie et de Russie, en raison des regrettables événements du 18 novembre-l'r décembre 1916. — Zalagostàs. LE SALUT AUX DRAPEAUX ALLIES Athènes, 25 janvier. — La cérémonie solennelle du salut aux drapeaux alliés sera célébrée samedi prochain devant le Zappeion. Les ministres des puissances alliées y assis teront en uniforme, ainsi que l'amiral commandant en chef les forces navales et les représentants des marines alliées. LE GENERAL CALLARIS REMPLACE Athènes,. 24 janvier. — Le Journal officiel publie, ce matin, un décret royal aux termes duquel le général Callaris, commandant le l,r corps d'armée est remplacé. LE CONTROLE INTERNATIONAL Athènes, 23 janvier. — Le général français Cauboue, venant de Salonique, est arrivé à Athènes. Il présidera le contrôle international chargé de vérifier l'accomplissement des conditions de l'ultimatum. LE DEPART DE CYTHERE Milan, 24 janvier. — D'après les correspondants d'Athènes, le gouvernement grec et les ministres alliés ont décidé que 1 île^ de Cvthère sera évacuée par les forces vénizé-listes et que les autorités royales grecques seront de nouveau installées dans l'île. Il paraît que Cythère sera placée sous le contrôle des Alliés» ainsi que les îles de Corfou et de Santa-Maura. Nouvelles de la Patrie Belge Les déportations continuent EnoOre des nouvelles navrantes du Namurois du Limbourg et du Brabant A Gembloux, les Allemands déporté 1.700 hommes; à Beuzet, 135. sont SO p. liw de ceux qui s'étaient présentés au contrôle ; à Auvel&is, 1.400 (25 p. 100); a Dînant 8W. L'évèque de Naoïiur a p^oiiesté spécialement contre les déportations de (jembloux ou ie« déportés attendirent six heures dans les. wagons avant le départ du train. Les soldats n-Soient résister ù la poussée des fe-mmes eï des enfants, et ceux-ci parvinrent à pénétrer dans la gare, où des scènes déchirantes ont eu lieu. ,, A Djnant, on a interdit aux femmes d approcher de 'la station. Il est prouvé que l'on déporte des gens qui ont du travail." A Beuzet, partirent un paysan et ses cinq filles. Le père seul revint un meunier qui vent de passer en Hollande dit aue trois de ses domestiques qui travaillaient pour le Ccmité d'ALmentation ont été emmenés. Lui-même n'échappa à la déportation que par la fuite. . 4 4 Un de nos aumôniers militaires vient ae recevoir des détails sur les déportations, qui ont eu l'eu, le *27 novembre 1916 à Haanont village du Limbourg situé ù. la frontière hoi lanu&Sse. 26 habitants ont été déportés. Par mi eux se trouvaient des hommes de 40 et 50 ans. Il y en ava t même un de 56 ans. D tout le groupe, trois seulement étaient sans travail. Plusieurs avaient charge de femme et d'en'fants. Deux ont été déportés avec leur fils. On craint de nouvelles déportations. La personne qui a donné les rense gne-ments ci-dessus affirme que « la grande majorité des déportés ee laissera plutôt mourir que de travailler pour les Allemands ». On apprend1 également que les élèves du collège épiscopal d'Aerschot (Brabant) ont été déportée en Allemagne comme « chômeurs »! à BRUXELLES La mort d'Isidore Meyers On annonce la mort à 86 ans, dans la petite maison qu'il habitait rue de Comines, du grand peintre de marine belge, Isidore Meyers. Peintre par vocation, c'est pendant une longue maladie que fit son père, attaché à l'administration du pilotage à Anvers, que le petit Isidore, qui avait dix ans, sentit s'éveiller ses goûts en traçant des croquis pour égayer le malade. A quatorze ans, il entrait à l'Acad/nie de sa ville natale, et sitôt lauréat, il voulut goûter de la vie de Paris où il séjourna de 1855 à 1858. D'Isidore Meyers fortifié dans ses convictions naquit, quand l'artiste fut redevenu au pays, un mouvement indépendant qui fut appelé l'Ecole de Termonde, réaction contre était professeur à l'Académie d'Anvers, Isidore Meyer habitait alors Termonde aù il létait professeur ù l'Académie, dont Jacque» Rosseels, adepte des mêmes théories, était directeur. Cela se passait, en 1861. Après son mariage célébré ù Hamme en 1877, le peintre loua dans cette localité une maison sur la digue ; c'est là qu'il eut pour élèves et pour compagnons deux artistes devenus des maîtres à leur tour : Le Mayeur et Franz Courtens. Il s'établit ensuite à Bug-genhout, sur l'autre rive de l'Escaut, non loin de Termonde. où il donnait l'hiver ses leçons à l'Académie. Il y a plusieurs toiles d'Isidore Meyers au Musée de Bruxelles. Dans la police M. Keffer, adjoint à la 7° section, et M. Buys, adjoint, sont nommés officiers-inspecteurs. Le premier sera remplacé par M. Le* fèvre, de la 4* section, et le second par M. Spitaels, de la 2e section. Sont nommés commissaires-adjoints : MM. Walleghem (2e section), Moureux (3*), Seyl (4r), Van Boekel (5'), Gelehoî (3e). Stric-kaert (2") et Deblaher (5e). A L0UVAI1T La vie dans les Ruines « Algemeen Handelsblad » (n° du 13 janvier 1917) reproduit, d'après le « MeierijsChe Courant », cette morne peinture de Louvain : « Quelques maisons seulement ont été déblayées et les ruines donnent ù. notre ville un air auquel on ne 9e trompe pas. « La population, qui s'était enfuie en grande partie pour revenir plus tard et comptait alors presque 40.000 citoyens, a diminué encore de plusieurs milliers. « Les chômeurs et d'autres, hélas ! sont arrachés à leurs maisons, mais on supporte ces épreuves avec courage... « Outre les chômeurs, beaucoup d'hommes d'âge militaire ont été enlevés. D'autres, tant vieux que jeunes, ont profité du désarroi pour s'échapper vers des pays neutres : Hollande et même Luxembourg. Des centaines de Louvanistes se sont répandus dans les campagnes, où le flair allemand ne les a pas encore dénichés. (( Il n'est pas étonnant que nos prêtres ex-iprimenti leur douleur au sujet de leurs ouailles éparpillée dsont on n'entend plus jamais parler et dont on ignore le sort... « Louvain comptait 43-000 habitants. Elle en a à peine 10-000 à présent, contre autant de soldats allemands, car, ici du moins, «es derniers sont encore les plus forts... » A ANVERS Un ouragan Dans les premiers jours de janvier, une 'empête terrible s'est abattue sur Anvers, beaucoup de vitres cassées, de cheminées ihattues, de toits endommagés. Quelques bateaux, dont l'allège « Constance », ont même chaviré. Une maison, située aux envirans du Pont aux Tourbes, s'est, en partie, écroulée. Une tente élevée longue rue des Images, fut arrachée par le vent. Rue Nationale, rue Vou-del, rue du Commerce, rue Boerhave, plusieurs cheminées tombèrent dans la rue. A LIÈGE Accident de charbonnage Un accident mortel s'est produit au siège de Saint-Gilles du charbonnage de La Haye ; une cage qui remontait vers la surface est tombée. Arrivée à l'étage da 370 mètres, le câble vint à se rompre et la cage, où se trouvaient deux ouvriers, s'abattit en s'écrasant à l'étage 488- Remontés immédiatement on ne put que constater la mort de ces deux braves ou» vriers, dont l'un, N. Charles, laisse une veuve et six enfants. DANS LE H AIN A UT L'extension du bassin houiller Les recherches du géologue de Dorlodot, professeur à l'Université de Louvain, ont démontré depuis longtemps que le terrain carbonifère du bassin minier du Hainaut se continue vers la frontière française sur une distance assez longue et se soude peut-être au bassin français du Nord. Cinq demandes de concessions ont été remises jusqu'ici qui intéressent le nouveau bassin franco-belge. Elles comprennent un ensemble de plusieurs centaines d'hectares et aboutissent en partie à la frontière. Leur surface semble continuer au nord et à l'est de la partie exploitable du gisement nouvellement découvert. C'est dans cette région que les recherches ont été spécialement entreprises. On n'est pas éloigné de croire, dans le monde dés exploitants et des ingénieurs de mines, que l'avenir réservé à oes entreprises est brillant. AUX FRONTIÈRES Les mesures prises par les Allemands dans la région de Maaseyck Les Allemands ont pris des mesures extraordinaires pour empêcher les gens de Maa-seyck (Limbourg) de passer la frontière : « A la suite de la fuite de plusieurs citoyens, on a augmenté la garnison de Maa. seyck. Elle comprend plus de 300 hommes. A chaque porte de la ville, une forte .garde a été placée... « Il est défendu, sous peine de punitions sévères, de mettre le pied sur la rive de la Meuse. Les Allemands prétendent que des lettres sont lancées à l'autre côté du fleuve au moyen d'arcs et que des communications s'établissent d'une berge à. l'autre pat gestes ou signaux », » A P&OFOS de notre effort militaire Les reproches d'un journal suisse • •Le Gmievois, — dans son numéro du samedi 20 janvier, — répond à M. Georges Lorand et au XX9 Siècle, qui avaient relevé l'article où ce journal suisse n'avait pas craint de parler de l'effacement de l'ajrmée belge. Le journal suisse — qui rend témoi^gnage au_ « mérite immortel de la Belgique » et qui entoure d'ailleurs sa pensée de nombreuses précautions de style, — reproche à notre pays de n'avoir pas armé, comme la France, « l'entière plénitude de nos forces disponiblles». Il rappelle à ce propos qu'en Suisse, « non seulement l'armée fédérale est composée de tous les Suisses astreints au service militaire par l'âge, mais encore que, en cas de danger, la Confédération a aussi le droit de disposer exclusivement et directement deà hommes non incorporés dans l'armée fédérale ». Le Genevois ne s'en prend donc pas à notre armée qui monte sur l'Yser une garde vi-cr'flsWe et invincible, mais bien à notre recrutement, uniquement. Il aurait peut-êtire bien fait de le dire avec cilarté. Le recrutement de notre armée, — le Genèvois le reconnaîtra sans doute, — est une question de politique intérieure de 'laquelle il conviendrait peut-être que tous ceux qui, à l'étranger, se rangent parmi nos amis, s'abstinssent de se mêler. Mais cette réserve faite, nous ne sommes nullement embarrassés pour discuter ce sujet. L'armée belge n'était pas constituée sur le mode suisse de la « nation anmée ». Le service militaire généraû n'avait été établi chez nous qu'à la veille de la guerre. Notre armée était donc loin de c lapter la totalité des hommes valides du pays et la rapidité de l'invasion ne nous permit' pas de les mobiliser tous. Mais, -dans l'exil, mallgré la situation précaire, la misère même des familles réfugiées, tous les Belges valides ont accepté courageusement le service militaire jusqu'à 40 ans, qui a été décrété pajr le gouvernement. Pour avoir été retardée par des circonstances sur quoi le moment n'est pas venu de discuter, la mesure n'en est pas moins énergique et tout à fait significative de l'effort beige. Que peut donc critiquer notre confrère suisse ? Est-ce le fait qu'un certain nombre de Beilges, e«n pays neutres, se dérobent au service militaire ? S'il en est ainsi, qu'il veuillile donc nous indiquer les moyens de contrainte d'ont pourrait disposer notre gouvernement pour obliger ces récalcitrants à rejoindre nos drapeaux ? N'y a-t-il pas des réfractaires et des déserteurs de toutes les armées belligérantes en pays neutres ? Toutes proportions gardées, ce n'est certes pas la Belgique qui en compte le pilus grand nombre. Nous ne doutons pas que notre confrère suisse, mieux informé, ne remette toutes choses au point, à peine de laisser pflaner devant des yeux de ses lecteurs, une suspicion à coup sûr imméritée sur un payB dont il se dit être le fervent admirateur... LA GUERRE AERIENNE — x — Le 27 âe Supsmsr et le ir de Hsurteaux Paris, 25 janvier. Le lieutenant Guynemer a abattu, dans la journée d'hier, un deuxième avion allemand, vers la gare de Chaulnes, ce qui porte à 27 le nombre des appareils ennemis détruits par ce pilote- Le lieutenant Heurteaux. dans la même journée» a descendu son dix-septième avion ennemi, qui s'est écrasé sur le sol, près de Parvillers- L'engagement nava! da !a mer i!u Nord Une sévère l<>çon pour l'ennemi Londres, 25 janvier. — Le Times estime qu'il y a toujours toute raison de soutenir que les braves et audacieux marins al-glais ont accompli une action d'éctlat dans la mer du Nord et ont donné à l'ennemi une leçon sévère. Les destroyers allemands, qui ont fait de Zeebrugge leur base d'opérations, ont donné d'assez nombreux coups et causé une gêne sérieuse au trafic de la marine marchande dans la partie méridionale de la mer du Nord. Enfin, ils ont été rejoints et on a le fesme espoir que leurs déprédations seront dorénavant plus constamment entravées. La nouvelle politique navale est évidemment inaugurée et cette heureuse opération constitue ses premiers fruits. jH. Sazonom est nommé ambassadeur à Londres Londres, 25 janvier. — D'après le correspondant du Times ù Pétrograde, le gouvernement russe a reçu, mardi, la réponse du gouvernement britannique, approuvant le choix de M. Sazonow, ancien ministre des Affaires étrangères, comme ambassadeur à Londres. On ne sait pas encore quand M. Sazonow pourra rejoindre son poste. X8«6>-< — En Angleterre, lord Devonsport-, contrôleur des vivres, a décidé de réduire de 50 0/0 la production de la £ière. LE MAR1FESTE DE M. WILSON — x~ M. Sonar Law réplique au président d@s Stals-Unis Londres, 25 janvier. — M. Bonar Law, chancelier de l'Echiquier britannique, dans un discours qu'il a prononcé à Bristol, a répondu au Message de M. Wilson. M. Wilson, a-t-il dit, ne peut pas voir les choses sous le môme angle que nous. Il est loin des horreurs de cette guerre au milieu desquelles nous nous trouvons. S'il l'ignore nous savons, nous, que cette guerre est une guerre d'agression. M. Wilson souhaite une paix durable. C'est aussi notre but, maia nous ne pensons pas pouvoir l'atteindre paï les mêmes moyens que lui. Réservons pour l'avenir les rêves d'avenir, Pour l'instant, ce qui se pose, c'est une question de vie ou de mort. Au début même de la guerre, les Allemands écartèrent d'emblée toutes ces barrières, déchirèrent les traités solennellement signéx par eux-mêmes, semèrent des mines en pleine mer, commirent sur terre et sur mer toutes les atrocités interdites par la Convention de La Haye qu'eux-mêmes avaient signée, firent la guerre aux femmes et aux enfants, firent périr des neutres, avec autant de sauvagerie qu'ils t'avaient fait pour leurs ennemis. En ce moment même, ils traitent en esclaves les populations des territoires conquis, et pis que cela, ils obligent certains sujets de leurs ennemis à prendre les armes contre leur propre patrie. Ils ont fait tout cela et aucun neutre n'a pu l'empêcher. En vérité, aucun Etat neutre n'a même protesté. Il nous faut donc recourir à d'autres moyens d'assurer -t'a paix future du monde. Nous avons rejeté l'offre allemande d'entamer des négociations, non pas que nous soyons assoiffés de conquêtes ou que nouj désirions des victoires éclatantes; nous les avons rejetées, non pas que nous soyons vindicatifs ou que nous désirions une re« vanche, mais parce qu'une paix conclue au« jourd'hvi serait une paix basée sur la victoire allemande, serait une paix qui laisse rait la machine militaire intacte avec un« auréole de succès. AU SENAT AMERICAIN Le Sénat de Washington a continué û discuter La question de savoir s'il instituera un grand débat sur le manifeste du président. Plusieurs sénateurs ont combattu la proposition, estiment ce débat inutile. M. Lodge a demandé ironiquement si ce débat et sa conclusion mettront fin à la guerre européenne^ >-«!» —r ilmmlil de Coimn&îs invite 18 président Wilson a interceul; su faveur nos déportés « En présence «l'une injustice ai»ssi use, 1&. grimct * na> tio - - américuiiie < e pas rester luaciive... » New-York, 25 janvier. — Les membres d© la Faculté de l'Université de Columbiu, ayant à leur tête leur président M. Hurray Butler, viennent de signer le document suivant adressé au président Wilson : « Nous soussignés, membres de la Faculté de l'Université de Columbia, vous adressons un appel au nom du peuple souffrant de la Belgique. Des désastres sans pareils sont advenus à ce peuple, qui n'est coupable d'aucun autre crime que de celui d'avoir défendu son honneur avec son sang. Ecrasée par les forces armées d'une nation qui avait juré de la protéger, dévastée par des cruautés sans précédent dans l'histoire moderne, dépouillée de ses ressources, appauvrie par des indemnités effrayantes, la brave et malheureuse Belgique est réduite à un état de lamentable misère. « Une atrocité actuellement en voie d'exécution vient couronner le tout. Des dizaines de milliers de non-combattants, dont un grand nombre ont été conviés a retourner en Belgique avec la promesse d'être protégés, sont brutalement arrachés d leurs familles et emmenés en esclavage dans l'intérieur de l'empire allemand. «i En présence d'une injustice aussi hideuse, pérpétrée sur un peuple innocent et malheureux, la grande nation américaine ne peut pas rester silencieuse et inactive. Nous faisons en conséquence appel à vous pour que vous demandiez au gouvernement allemand, au nom de l'humanité, la cessation immédiate des déportations des citoyens belges et le prompt retour dans leurs foyei s de toutes les victimes. Nous vous promettons notre appui énergique dans toutes les démarches que vous croirez devoir entreprendre pour répondre à notre juste demande. »» EN RUSSIE — x — Le ministre de la guerre déclare que toutes 1 s forces sociales doivent être mobilisées Au cours de l'entrevue avec le correspondant du cc Rousskoïé Slovo », le général Belaief, le nouveau ministre de la guerre, a fait la déclaration suivante i •L'armée actuelle n'est plus une armée de métier ; ce sont pas des armées qui luttenl à présent, ce sont des nations tout entières : il est nécessaire qu'on ne l'oublie pas. J'aurai donc toujours recours aux organi; sations que la nation a créées pour veoii en aide ù. l'armée d'autant plus que j'euâ maintes fois l'occasion de me convaincre combien inappréciable a été l'activité des institutions : zemtsvos, union des villes, comi tés industriels travaillant pour la guerre Sans leur secours, sans leur aide, l'armée se rait privée de beaucoup dè choses essentielles.foutes les forces sociales doivent être mobilisées en vue de la grande .tâche à réaliser • obtenir la victoire. Il faut que tout le monde travaille, et je dirai, quant à moi et A mon ministère, que nous travaillerons autant qu'il faudra sans aue nous nous lassions une seule minute.

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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