Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 08 Juin. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/416sx6590k/
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■§9 g^ANNEB. =*= Série nouvelle. = I EEDAC1I05 ÏT ADD1N1SIRAT101 I 8, Place des Deux-Ec Téléphone : Central 33-0 BOREAUX AU HAVRE I >28"% Rue de la Bourse, LE HAVRE Téléphone : 64 Belge DIRECTEUR I /emand NEtJR^ LE XXE SIÉCLE U JmZL, JŒ^JRBLJSêee^ JÉ^m* "mim Onntidien hplo*e nnrnissant au Havre et à Par .VENDREDI 8 JUIN 19 ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par moia » 7 fr. 50 par trimei Angleterre. 2 sh. 6 d. par moii » ... 7 sh. 6 d. par trim $||1 Autres pays 3 fr. — par moia ^•1 d 9 fr. — par trimei | PUBLICITE S'adresser à l'Administr, du Journal Tous unis cratrej* f* D'un bout à l'autre de la Bel; 'tous les Belges, Flamands et Wa . vivent dans l'unité la plus étri et n'ont qu'une haine : celle l'Allemagne • mous dit un membre de la « commission for reli qui a quitté bruxelles !| I le 1« mai dernier ' Rencontré ces jours-ci, au Havr (Américain, membre de la Commissioi relief j>, qui avait quitté Bruxell A" mai exactement. Tandis que les 1 tt'ont pas osé retenir M. Brand-Wi comme ils en avaient d'abord rmr D'intention, ils ont imposé à tous les lires de la « Commission for relief Installés en province un stage d'un i :Bruxelles avant de leur permettre d< (ter la Belgique, sous prétexte qu'ils a été dans la zone des étapes. C'était le cas de notre interlocutei lavait assez longtemps résidé dans 1 ■naut — à Tournai, Mons et Charlero iticulièrement. Il y avait assez longtemps que de valles directes ne nous étaient paille cette partie du pays- Aussi est-c .plaisir que nous avons interrogé not: ;aimàble allié. | Celui-ci nous a exprimé tout d' ■tout comme M. Brand-Withlock, £ 'les conseillers et secrétaires de la Lé des Etats-Unis, comme tous les Améi que nous avons eu l'occasion de renc (depuis que la grande République es aussi, en guerre avec l'Allemagne, si miration profonde pour le courage gnifique », pour l'endurance des Be — Ne croyez pas, nous dit-il, que des "esprits " soit différent dans les rentes parties du pays. Non ! P; dans le Hainaut comme à Bruxell Flandre comme à Liège, à Tournai bien qu'à Anvers, partout les Belges même esprit de patriotisme ardent, la et sainte haine de l'Allemagne ! Il y 'là, pour nous Américains,\in phéii Cfue nous ne nous/ expliquions pa ■ d'abord ; mais quand nous avons é au courant de votre Ijistoire, quand avons, lu qu'à travers les siècles, vou toujours résisté, avec la même énergi une ardeur aussi tenace, à l'oppr quel qu'il fût, nous avons compris. Et c'est admirable, vraiment ! Les mands, eux, ont aussi étudié l'histo votre pays, mais cela ne leur a rien s parce qu'il, leur est impassible de cor dre l'état d'àine d'un peuple vraimen de liberté ! Et ils ont tout fait, vraiment, pou lier plus de force chaque jour au sen d'union étroite qui unit tous les Bel — TOUS les Belges, n'est-ce pas ? —, Oh ! oui ! Monsieur ! TOUS les I nous répond avec énergie notre int< teur. Ainsi les Allemands ont cru im quelque chose de bien fort en décid séparation administrative de la Bel et en faisant de Bruxelles la capit; pays flamand. Non ! Vous n'imaginez pas la colèri laquelle cette mesure a plongé vos c 4.riotes,tous vos compatriotes!" Les fia: en sont aussi "furieux que les wallo .les Boches, ainsi, ont resserré, plus tement encore, les lieras de la solidar. tiûnale. Car les flamands les pjus f ,gants — je ne parle pas des eruelque Jtres que la fureur populaire des fiai .exécutera — s'ils n'ont le bon esp Unir le jour où les Allemands, quit votre patrie — n'entendent pas .devoii flue chose aux Boches. •— «Ces s... ont compromis nos re cations, me disait un flamingant r jdu temps de paix, ils ont sali notre id C'est ainsi que les flamands cor anent les mesures prises par les Allei — et, croyez-le, ceux-ci ont soule\ .haines plus féroces et plus ir.réductib pays flamand que pél'tout ailleurs. sait cependant si, ailleurs, on les hait —Mais vous me pariiez de la fureur pulaire. Doit-on croire à son déchaînem contre les Boches qui résidaient en 1 gique avant la guerre ou contre ceux les auraient servis pendant les hostiliti e — Je sais de source personnelle î B chose, Monsieur, c'est que, partout, | | listes noires sont dressées. Si votre g I vemement, dès sa rentrée, ne fait pas JLKË rêter les gens de cette espèce, on n'en ™ trouvera pas un seul vivant. Aussi faud t-il pour cela que ceux qui auront la resp sabilité de l'ordre se déjnêchent de les n îque, tre en lieu sûr le joar venu!... Ions — Et le ravitaillement ? ' —Nous avons eu quelques difficultés, s ite 1 cialement dans le Hain.S'ii mais cela al Ae mieux. Un simple "trait : j'ai, avant de q ter Bruxelles, dîné fort bien à la Tave Royale, exactement pour le prix que payé, il y a trois jours, à Paris, au C de" la Paix. -F 11 — Et le moral ? —■ Magnifique ! Il n'y a pas un Be qui n'ait la certitude — la certitude, v> y, un entendez bien — de la victoire, .'«for Ajoutez à cela l'amour du Roi, de ! >s le mée, la fierté du peuple d'avoir dans oches cardinal Mercier un organe courageux ,hlock ses sentiments patriotiques, et dites-v ùfesté bien que, parmi les belles années de ma -mem- la plus belle sera celle que je viens de f „ in- ser au milieu de ce fier et magnifique — lois à si bon — peuple belge ! quit- . . •wnwv DÉDIS AUX RÊVEURS... r, qui f COMMISî LIE mm enues ^réparent la "Sociéis des Mon avec ' â e très Un se promettant de mieux organise] ibord. i , • , 3mme I» IH'OCiiaiIie gUeiTC! cation icajn,s .Libre aux gens de tempérament génér. mtxer 011 îdyJdiqu» de. srêver d'une" société eue toutes lés nations seraient douces, jus' n ad- fidèles à leurs engagements, respectueu « ma- du droit et du bien diu voisin. Qu'ils ve ges. tent au m c*m s se réveiller de temps l'état temps aux. cris que poussent les Eoc diff^ pour nous avertir de la façon dont ils c rtout, çoivent, eux, au lendenjin de cette guei :s, en Qu'ils lisent donc cet extrait d'un a aussi cLe publié da-ns le « Lqkal Anzeiger » ; :>nt le le do£teur--W-ult&r- Rathenau, un "des cl" môme dû l'Allemagne d'aujourd'hui, et reproc avait à New-York dans 1' « American Métal M )mène ket Report » : tout C( j\jOUS avons commencé la guerre e mis an ir0p Quand nous serons assu nous d'une paix allemande, nous devons c< ; avez m£7lcer immédiatement une réorganisai î avec sur une ijase p'lus large et plus solide < isseur précédemment. Les établissements qui ,, briquent les produits bruts nécessaire: A11^" Varmée doivent, non seulement contin re . à travailler, mais aussi faire preuve d\ ppns, pius grancie énergie. Lpren- « Ils formeront ainsi une Allemagne i ôPrls nomique en se préparant économiquem , à la nouvelle guerre. Nous devons étal Û0IV avec soin des calculs basés sur les leç unen ^e ce^e guerre, et établissant ce qui m es ' que à fiolre pays en produ. ts bruts ou , matières brutes, et constituer des imm ses réserves qui resteront noy employ riocu- jUSqU\i un certain jour dans Vavenir. Sff <( Nous devons organiser une mobih . la tion industrielle aussi complète que la i rujue, ionisation militaire que nous possédic le au c]iaque technicien ou demi-technici . porte ou non sur la liste des mobili: aans doit être muni de Vautorité officielle i jmpa- sante p0ur se charger de diriger un < To^pt Glissement 'désigné, le deuxième jour , ' . suivra une nouvelle déclaration de guei etroi- ^aque établissement fabriquant des j. duits commerciaux doiUêtre également i ■ fraî" ol^s^ averti officiellement que le t. ininds s^me j°ur aVràs la déclarai: on de guei tous ses services doivent être consac ^1+ entièrement à servir les demandes de V quS- mée' i Voilà à quoi pensent dès maintenant ,endi- Allemands qui ont autorité dans leur pa; atoire 'a leçon de cette guerre, pour eux, c'est ial ! » mieux organiser la proohaine. A cro ^pre'n- qu'avec de tels gaillards on assurera lands tranquillité do l'Europe par des appelf 5 des la. fraternité des peuples et à la digr es en humaine, on se préparerait de cruelles nnnnramiao I BELLE VICTOIRE BRITANNIQUE g vstMêé&s&ê f iw 8L dés ïlj suu u ^ fOOl- ar- « iA/vyy\t < ■ ■■ * ■ u re- Messines et Wytsciiaete eî 5,000 prisonniers aux mains des Ang ï li«noa enîovéoc ciiV "S R L-uïrkw» ïpé-laituit- ^,n? NOUS AVONS ATTAQUÉ, CE MA" •]aj^ A 3 H. 10, LES POSITIONS ALLE M DES DE LA CEÎÈTE MESSINES-W CKAETE, SUR UN FRONT D'ENVlï !lSe 15 KILOMÈTRES. °US NOUS AVONS ENLEVÉ, PARTC 'ar- Nps PREMIERS OBJECTIFS. NOS TR ' Ie PES COMTIÎiUENT A PROGRESSER ; TOUT LE FRONT D'ATTAQUE, vie DE TRÈS NOMBREUX PRSSONNI )as- SONT DÉJÀ ANNONCÉS DANS LES C " et TRES DE RASSEMBLEMENT. LE DERNIER COMMUNIQUE BRITANNIQUE 21 h. i Nos opérations, poursuivies méthodi ment au cours de la journée, au sud près, ont entièrement réussi. La crête Messines-XVytschaete, qui < îçi*' mandait, depuis plus de deux ans et d nos positions du saillant d'Y près, a enlevée ce matin par nos troupes. C .. opération a fait tomber en notre pou 1 les villages de Messines el de Wylsch ainsi que le système de défenses avan de Vennemi y compris ivi grand non eux de beâs puissamment organisés et de où calités fortifiées sur un front d'env tes, quinze kilomètres du sud de la Douvt tses nord du mont Serrcl. uil- Un peu plus tard, nos troupes on\ en fectué une nouvelle avance conforméj :hes au plan d'opérations e.t enlevé le vil :on- de Coltaverne, ainsi que le système de rre. fenses arrières de Vennemi à l'est de < ,rti- local.lé sur un front de plus de huit par mètres.Une contre-attaque allemande. îdfs rigûp, au . cours :dc \crM:^ progression luit Vartie SU(l dè nos nouvelles positio. [ar_ été compllètement brisée par nos tirs < tillerie. L'ennemi a subi de lourdes pertes i uJl les combats de la journée. Outre les ai pertes, il a laissé entre nos ma'ns des sonniers, dont le chiffre vérifié dê.pai î07î déjà cinq mille à 16 h. 30. Il en reste b coup à dénombrer. Nous aiv.is, en o: ' ' capturé un certain nombre de canons s f'. nombreux mortiers de tranchées et mit leuses, dont le total n'est pas en ne connu. r, Hier, nos pilotes ont contnnué à m or, ' une grande activité et livré de nomb: }]) combats aér'.,en$f Cinq formations e mies, dont l'une comprenait plus de ï>-an apparez'/s. ont été attaquées cl dispei v avec de fortes pertes. Neuf aéroplane: lemands ont été abattus et au moins t ' autres contraints d'atterrir, désempe Six des nôtres ne sont pas rentrés. i s a ■ .. www mo- g LA GUERRE NOUVEL mi- Eisr FLANDRE eta- qui • rre- On écrit du front britannique à la 3ro" du 7 juin : m0: Depuis ce matin, les Flandres belg r°i~ française, relativement paisibles de rr?> 1915, sont à nouveau secouées par le h \rcs infernal d'une artillerie' dent la puissa ar~ d'un côté connut de l'autre, est incoir rablement supérieure à celle des preiï les mois de la guerre. ys : Lille, Courir ai, Bruxelles et tant c de très villes prisonnières perçoivent de : )ire tre côté de La formidable barricade la coups de canons qui se rapprochant et s à sistent haletantes aux efforts que l'enr îité fait pour ne pas lâcher sa proie. L dé- pleine de grandeur et d'émotions, où ri N, froid et à ternir une plume sans treml Puisqu'aussd bien nous sommes sur théâtre delà guerre, faisons-en rapiden * ■" le tour, promenade charmante surtoul ÎON cette époque de l'année, si la pensée la guerre, la hantise de la mort qui : che à quelque distance de vous, ne ve: ' empoisonner ce beau voyage. OU- C'est l'heure où la plaine unie des F ÏÎJR dres. s'étend à perte de vue comme un v tapis de mousec verte, depuis les envii de Béthune jusqu'à Anvers, où ces t -1"3 peaux, hélas bien clairsemés, paissent EN- bords de la Lys les champs piqués marguerites, où, dans los villages mai tés depuis trois ans, les fleurs des àr! fruitiers éclosent en boutens où les n lins dont la plupart ne broient plus 10. grain, tournent mélancoliquement sou brise des soirs alanguis ; l'heure où soleil de feu vient inccaid^er à nouveau d'M- ruines imposantes d'Ypres-la-Morte. C'estdans ce cadre, dont la vie des : ■07n- venir s. et des choses s'exhale à chaque smi. que l'on se bat furieusement depuis ce , c/é tin. 'elle Voilà sept jours que, par ses radios, ] voir nemi aainonce au monde que les car acte britanniques deviennent plus furieux. C(^CS 5 juin, il écrit : <( Une activité vrain l',re intense d'artillerie est signalée dans le . l°- teyr de Wytsciiaete et les secteurs voisi non comment va-t-il parer au danger qu ; au menace? A peine s te divisions rorte/it-c de ce qu'elles ont c.ppeîé le « bain de s cf~ d'Arxas » qu'elles vont être à ncuveai; tées dans la fournaise. 'a(1? Se peut-il qu'un nouveau sacrifice : dé- SOit demandé déjà ? Le Kaiser, parlar Douai, avait raison : « Ces Anglais : {i'°~ abominables ». Le prince. Ruiprecht de ('1' vière appelle au secu>jiL Pour lui. Hint nlrc burg bat. le rappel de toutes les dispor Jf 0 1,'tés en chair humaine. Jamais on n'a vu tant de troupes dans le? .-c L Ncns alliés s'entendent à merveille pou lans' jeter que.'qine désordre. Pour fixer l'eni) où il était hier, ils attaquent un peu ' Vr'- tooit, à Gouzëauicourt, à Cherizy, sui 'sa:1 Souehez, à l'ouest de Lens, et plus au r ?(Ul ncore à d'habiles feintes d'un commai llr^ nient qui connaît son métier et ses g » d' Au sommet, le maréchal Sir Douglas II ral1' dont l'activité fait l'ad-miration du mo core ?ntier et auquel revient l'insigne honr d'avoir déclenché deux grandes offens frc> en deux mois. cv:i Aujourd'hui, son exécutant, le comn Pilic~ dant de l'aimée d'Ypres, s'appelle le g< ente raij plumer. Ce nom n'était pas connu ores '|U'4 ce jour du grand_j>uiblic, car le gén : Plumer n'avait pas encore eu l'occasioi wyl donner sa mesure par une offensive. ■res De ta.iùle moyenne, trapu, grisonnanl général Plumer a de petits veux, très biJes, une moustaiche éipaisse et drue teint haut en couleur. Fantassin de r -p rière, le général Plumer commandait, { [ H dant la guerre suid-af.ricain'6, la colo britannique qui secourut Mafeking. i , Au: début de la guerre, il commandai" ' Angleterre les forces territoriaJes du N' Arrivé en France au commencement . t 1015, il a pris part à la scon.de bat.£ d'Ypres et â mérité de commander, de] , | cette époque, l'anm.ée britannique opéi " dans le saillant. Le moins qu'on puisse i p J.! de lui. en attendants nouvelles, c qu'il connaît admirablement Je terrain ipa- ÛOMMUNJÇ'JES FRANÇAIS 1er s Dans la région au nord-ouest de Sa 'au- Quentin, un fort parti d'Allemands a tt .'au- vers minuit l'attaque de nos lignes sur les front de six cents mètres environ. as- Nos feux, déclenchés avec violence emi précision, ont arrêté net cette tentativ utte Les assaillants, fortement éprouvés, i l'on immédiatement rentrés dans leurs ti 1er. En Haute-Alsace. un coup de me ce nemi à l'ouest de Bisel a été aisém ient poussé. ' ^ Deux appareils ennemis ont été c . le 6 juin. .au- 3 lait renseignements complimenta gnalcnt la destruction certaine di Lan- nouveaux appareils allemands des istc Var nos pilotes les 3, 4 et 5 juin. ons ou- COMMUNIQUE BELGE aux de Activité de mitrailleuses et lut ■mi- bombes au cours de la nuit. Aujou )res Vartillerie ennemie a été moins iou- Nous avons tiré sur Lankernark et de parti des groupes d'Allemands au i 3 la u,:i ■ ■ www » POUR DÉTRUIS pas iaa- les nids de guêpes de la câie 'en- ons Le La iâchc ardue est nécessai lent sec- C'est ainsi que le coi'ïespondant m ils.» i. Times » détfiîïït la série d'actions i le prises par l'Amirauté britannique !;os Ostende et Zeebrug'ge. Il rappeile !'; iniructueuee, sur Harwich. d'une flo je- onze destroyers allemands et la dest, récente d'un destroyer boche par 1 eur tés que commande' le 'Commodore 't a whitt. ;ont. Cet engagement fait partie d'un Ba- d'attaques combinées, par air et pa len- contre les ports belges 'et les autr a-bi- lions jv.ilitaires voisines, devenues 1 objectifs j>ré[érés du « Roval Nav yf- Service ». r En dehors d'une attaque par terre, f™ géant une coopération militaire —, là i>a3 moyen plus efficace que d'in -, tes attaques par mer et par air. Si, 'île- "'es Allemands n'ont nullement Jns" à interrompre le trafic dans le Pas ^ j " lais, ils ont commis de tels dég-âts nde action énergique s'impose. Cette tâi eur aussi ardue qu'indispensable, ves Exprimant le sentiment des fonct res supérieurs de l'Amirauté, sir Jo an- liebe, dans une intervàev/ datée du l: ;né- considérait le temps venu d'employ jus- énergiquement toutes les forces nav m'a) aériennes de l'Angleterre contre le: i de navales sur la côte belge. Il disait : « Zeebrugge est une autre forme c . le blême. Quelles que soient les donn mo- Ceiui-ci, l'occupation et la fortificat le la côte belge par les Allemands est :al" que nous devons regarder en face. 1 j™" sen.ee de leurs destroyers rend plu cile la garde que nous montons d Pas-de-Calais. Les Allemands — da ' j raids précipités où le bombardem , ' villes ouvertes est contraire aux loi: guerre autant qu'aux lois de l'huma les Allemands ont le grand avant ,ant pouvoir choisir l'heure de l'attaque. jire que trente destroyers peuvent attaqu >est ligne de patrouille, vous donne l'ic noQibre de vaisseaux que nous dev nir, constamment, prêts à repousst que attaque : . Et l'amiral citait, comme conclusio J",'j parole : « La guerre, une "fois dé doit être conduite effensivement, ag un vement. L'ennemi ne doit pas être" , j distance, mais frappé, mais abattu. ». C'est à auoi s'emoloient nos alliés. , ^ La fie de l'anarchie AL CRONSTADT - . Une bonne nouvelle die Petrograd : la laiS C0ILl^t de Cronstadt e^t terminé, le conseil des délégués et soldats de Cronstadt a reconnu l'autorité du gouvernement provisoire.C'est une bonaie nouvelle pour la défense de la Russie qu'aurait singulièrement menacée l'anarchie installée en malin en- tresse dans le principal port de guerre de eut re- nos alliés. C'est aussi un heureux symptôme pour la g-uérison du colosse russe. , , 11 eût fallu désespérer de tout, si le gou-lûatius yernement de Petrograd avait renoncé à imposer sa volonté au jeune étudiant de Tes si- 18 ans qui affichait tranquillement la pré- - trois tention de ressusciter à la fois Napoléon et cendus Jean-Jacques Rousseau, en combinant un gouvernement énergique avec la prédication nouvelles d'idées politiques et sociales tendant immédiatement à la division cte la Russie en une infinité de groupé-'es de ments autonomes dirigé chacun par un rd nui, conseil de soldats et d'ouvriers n'ayant act.ve. avee petrograd qu'un très faible lien. Le pris a gouvernement provisoire l'a compris et a ravail. SUj rétablir l'ordre : qu'il continua Qu'il fasse preuve de la même énergid contre tous les éléments troublés qui con- Etinuent à travailler la Russie au profit de l'Allemagne. Seule, l'énergie de son gouvernement et de ses alliés peut encore sau-, . ver la Réipublique Russe, ainsi que le disait Û31QS hier le professeur Masaryk, dans un article du « Times » dont on trouvera un très intéressant extrait à notre Revue de presse. M. Albert Thomas a déclaré à un corres-'1pondant de 1' « Intransigeant » qu'il reste . , , au front russe des possibilités d'offensive tt al au ja (( Kœlnische Volkszeitung » voit dans la entre- nomination du généra] Broussiloff une con-re preuve que le gouvernement songe sérieu-ittaque sement à l'initiative d'importantes opérable de tions. Acceptons-en l'augure. — Stylo, ruction r ai es uni- ■ www Tyrr- 2 série L? Ooedoii au Front r mer, es sta'- un des La tradition montoise place le fameux al Air combat dit « Lumeçon » le premier dimanche de juirL L'héroïque saint Georges et - exi- son populaire Dragon sont captifs depuis il n'est trois ans dans la cité de Sainte-Waudru. :essan- Nos vaillants « petits chasseurs » les ont en ©f- délivrés ! „ réussi Dimanche dernier, après la grand'messe, -de-^a- un cortège en tous points semblable à ce-qu une iui qU; gt la joie de nombreuses générale es' tions montoises, a quitté l'église d'un petit village du front au grand ébahissement ionmai- des habitants. Chinchins, diables et hom-hn Jel- mes de feuilles oait pendant une demi-heu-? avril, re semé une joie saine et réconfortante. :r plus Une collecte donna 45 francs qui furent aies et versés à la Croix-Rouge. Après un combat ; ba'îes épique, suivant les rites, la victoire de saint Georges fut saluée du cri tradition-lu pro- ne^ : " Ein v'Là co pou in an », que totis, ées de officiers et soldats jurèrent de répéter en ion de sur la. belle place du chef-lieu du Hai-un fait nau,t enfin libre ! .a pré- C'est une tradition militaire aussi que s dîffi- nos soldats ont reprise. Rappelons que lea ans le dragons belges, en 1757, gagnèrent la bans ces taille de KolLin au son du Doudou et infli-ent de gèrent au roi de Prusse Frédéric II une s de la sanglante défaite. Cet épisode est raconté nité — par Maurice des Ombiaux dans les Fastes ige de militaires des Belges. Le fait er une dus te" ^71 acddent de composition a dénaturé r cha- l", signature de notre article de fond (Thier : cet article devait porter la signa- n Iwe de notre distingué collaborateur clarée, Charles Stiénon. sressi- tenu à — Le voilier argentin Oriana a été coulé ■nmm» dans la Méditerranée, le 6 i.ujn à l'aide <ia FEUILLETON DU « XX« SIECLE ». 31 Le Fiaugrê PAR Maurice des Ombiaux XXI — Suite — j ■ : Si Mélie avait appris quelque chose ci Hé pouvait être que de l'imurudence (il Chalé ; et cela non plus n'était guère pro 4>able ! Il restait néanmoins que Mélie par lait volontiers au fiils de la Rçmcière, c< qui (pouvait paraître suspect aux compa pnons et devenir un danger. Il se dit d'abord que le moyen le plu: «Impie serait d'envoyer au godelureau, pai le canon de son flingot, un pruneau qu oi me digère pas. Mais il fallait trouver l'oc casion et cette occ/sion, ne la chercliait-i ipas à l'égard du fermier ou de l'un de; ii'.s Cassour, depuis un temps qui commen çait à devenir long ? Cette occasion-là. i était fort difficile de prévoir quand elle si présenterait, car le curé se setait en ci moment bien sur veillé. Avec autorisation des éditeurs Cauiann-Lévï > lue Au&ftr. * farts. i — Et puis, pensa-t-il, est-ce que Mélii . si elle tient à lui, ne chercherait pas d'o vient le coup ? Il sentait que la moindre imprudent pourrait le faire prendre par la justic aux aguets ; il n'ignorait pas que lorsqu'il forfait était perpétré les soupçons allaier d'abord vers lui comme le 1er vers l'a mant. En attendant de pouvoir tuer le m; dans sa racine, il jugea nécessaire de prei dre ses précautions contre les indiscrétior de sa fille. Il la suivit au champ, le m: tin, sans qu'elle s'en aperçut ; il l'épia, la vit contre la haie derrière laquelle s trouvait Pierre Cassoiy, mais ce fut tel ce q\'il remarqua. CcJa lui suffit néai moins pour \ire à Mélie, quand elle ei réintégré le logis : i — Je suis passé par les Agnesses, il n ; s'y trouve plus assez de nourriture pou ! les bêtes ; dès demain, tu iras au pré de . Viviers où elles trouveront mieux. Cette injonction ne laissa pas d'étonne > la ehevrière, car il s'était plaint plus d'un . fois devant elle de que ce pâturage remp d'ajoncs ne donnât qu'une herbe trop dur ; pour le bétail. Les autres années, on n'a • lait à cet endroit que lorsque les première i gelées blanches avaient rendu pi'.ns tendre ■ les tiges des dernières plantes. Elle ne pu I s'empêcher d'en faire la remarque, bie s qu'elle neût point l'habitude de discuter le ■ ordres de son père. En la regardant, se 1 yeux témoignèrent d'une colère froide ( ; féroce, mais l'amour donnait à Mélie un ; audace dont, elle n'avait jamais fait preuv jusque-là. Ce qu'elle disait, le eu,ré de . jPourcheaux le savait mieux qu'elle, ans; Coup a-t-il court à la discussion : — Cela suffit, conclut-il, i? r%ai pas d ?, compte à vous rendre des ordres que j ù vous, donne. Et comme elle récriminait encore : e — Assez, si cela ne vous convient pas e vous resterez ici pour aider votre mèrt n Vous faites parler de vous au village, e: t vous en laissant conter par l'un des gai i- çons de la Roncière. Il ne me plaît pas qu i vous parliez à des gens qui sont venus ic i- pour prendre le pain des autres ; nou s avons assez de mal à vivre, d6jà, sans qu l- vous nous mettiez à do's. ceux qui nous pre 11 curent du travail. Et <]ue lui dites-vous e ce godelureau ? Vous vous laissez tirer le it vers du nez, jusqu'au moment où il aur; i- obtenu tout ce qu'il désire. Alors... it Elle l'interrompit pour protester. Ma.' une bourrade coupa court à l'explicatio; e et envoya la fille cogner la tête contre l'ai r moire. s Le lendemain, Pierre fut étonné de n pas apercevoir dans le brouillard matina r la,fine silhouette de Mélie occupée à trico e ter, comme d'habitude. Il l'attendit vaine li ment. Les laboureurs arrivèrent avec leur e attelages et tracèrent les sillons où des cor I- beaux cherchaient de la nourriture ; il vit s sur la route.des gens qui allaient en carria s le au marchand'Antoing, des chars empli t d'un fumier gras qui laissaient une traîné a brune derrière eux, des colporteurs av» s leur assortiment, des chasseurs à la recher s che d'un lièvre ou d'une compagnie de per t dreaux, Eleuthère qui se promenait, espé e rant voir Torine et lui parler, mais de Mé e lie point. Elle lui manquait, il s'ennuya, s Les jours suivants, il ne la trouva pa :i davantage derrière la haie à travers la quelle ils échangeaient leurs propos et leur e confidences. Il en fut inquiet ; ne croyait e il pas, en effet, qu'elle l'avertirait si apprenait encore qu'un attentat était paré contre la ferme et les siens ? Si , ne venait plus, n'était-ce pas parce qu . s'était ravisée ? Toutes les hypothèses i vinrent à l'esprit et ce qui lui en resta - une grande méfiance. Diantre ! La s d'un homme tel que le curé des P i cheaux devait, selon lui, en connaître ' s et, si elle le fuyait, c'est qu'il se passait ; choses... Un matin, au lieu de la fille, i! ape i le père et se garda bien d'aller jusqu' s .-je ,m égayaient le, p?lits its roi i de l'épine ; il resta prudemment au mi de la prairie, hors de la portée d'un fi ' Le saigneur de porc, alors, se dirigea i côté de Grand-Loup pour y réciter s doute ses oremus. Pierre ayant appris que Mélie a changé de champ "s'en alla du côté Viviers pour la voir et lui parler, mai pré se trouvant au fond d'une cuve, oi pouvait s'accoster sains être aperçu tous les gens qui travaillaient sur les teaux. Elle le reconnut de loin et se se heureuse tout en tremblant d'angoi Comme pour faire revenir une chèvre s'avançait trop loin, elle se rapprocha sentier sans attirer l'attention. Quam fut à sa portée elle lui dit : — Passe sans t'arrêter et repasse toi l'heure, d'ici là, j'aurai trouvé à te dor rendez-vous dans un endroit où nous serons pas exposés comme ici à la vue vachères et des varlets. Il alla jusqu'à la ferme de la Houss et s'«n revint prompteiment. Mélie s'( encore rapprochée du sentier. Il raie - le pas en arrivant près d'elle. elle — On me défend de te parler, dit-elli pré- mais sois demain un peu avant midi à 1 <?01e chapelle de Notre-Dame de Bon-Secour: 'elle près de chez toi, je m'y trouverai, lui Elle parlait d'une voix oppressée e fut comme il eut voulu en entendre davai fille tage : nir- — Continue ta route, supplia-t-eile, nou jng, nous verrons demain, je t'expliquer; des pourquoi je ne conduis plus mes bêtes d ton côté. Va, mais va donc... à demain, [•çxit s'éloigna vers le milieu de la pra ^'ja rie où se trouvait le gros du troupeai ,gCS craignant que son manège, pourtant rî lieu Plde' n'eût d'yà- attiré l'attention des vo 1Sil sins. Quant à lui, il partit, un peu abr jù sourdi par la brièveté de l'entretien et 1 0,lt. crainte qui se manifestait dans les accent de la jeune fille. vajt Mélie le suivit du coin de l'œil, jusqu'à c]'çg moment où, par le marais, il eut regagn s je la grande route et disparu derrière le t ne maisons. Ses"jambes tremblaient au poir _ar qu'elle dut, pour se remettre, s'asseoir su 'co. une vieille souche écroulée au bord de 1 ,ntit mare. II lui semblait qu'elle eût vécu dans u oui rêve jusqu'au moment où son père U avait signifié si brutalement sa volonté j jj un rêve auquel se mêlaient toutes les hi< toires d'amour lues dans ces livres souii lés qu'elle promenait sous les grands pev it a piiers frissonnants où soupiraient toute iner les voix de la brise, contre les haies flet ne ,.jes d'églantines ou d'épines blanches, a aes bord des mares où glissaient les rainette vertes sur l'e:a.u verdie, dans les graniinée ière mousseuses et odorantes ou. par les temp tait de pluie, sous le toit branlant d'un vio.u ntit fournil, parmi les petits cris d'hirondelle et des gloussements de poules. A ce rêv i mai n 11————— '' ne se mêlait que fort peu de cette vie tra-a gique qui jetait l'épouvante et le deuil K dans le village. Depuis le jour où elle avait vu Pierre, couvert de sang-, écartelant le chien de ses i- mains puissantes, sa pensée n'avait plits été tournée que vers lyi. Par la grâce de s 1 amour, elle n'avait plus vu autour d'elle -1 que ce qui pouvait intéresser le jeune hom-e me et, heureuse du présent, elle ne se préoc^ cupait point de l'avenir. Elle était au mi. lieu des siens pareille à une somnanbule, ■ mais comme dans cette famille bizarre cha-Cun vivait pour soi, personne n'y prenait garde et ne s'en étonnait. ■ La brève injonction de son père, accom-pagnée d'un geste brutal dont sa tête avait longuement résonné, l'avait rappelé à une ., triste réalité. Elle connaissait trop ce ter-rible homme pour .savoir que son ordre. était gros do menaces et tle' quelles inena-t ces ! Ttfute •. unit, sur le u'rabat qu'elle r partageait avec une sœur r .dette, elle avait a pleuré en pensant à ce qu'allait être son existence dans cette maison où le meurtre . jetait une ombre et qu'il remplissait d'un j douloureux mystère. Encore une fois elle s'iriffiiiétait de l'opi-' nion de son amoureux à l'égard de son _ père sur qui planait de si affreux soupçons. . Elle, redoutait.de revoir celui dont elle sou-s haitait ardemment la présence, moins en-. core à cause de la terreur que lui inspirait j le curé des Pourcheatre, qu'à l'idée de co s que le jeune homme pourrait lui dire des s récents événements. Et l'horreur de sa si-s tuation lui apparut. s Maxtrics des OMBIAUX» 2 ( A suivrei.

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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