Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 18 Novembre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/1v5bc3tt1w/
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au Slowo. A vingt-quatre ans, il donnait pmnière nouveilei : En vain, puis successivement, Nul n'est prophète en son paya, Les deux voies, Le vieux serviteur, Hanta, Selnri Mina, et Fusains. Ces ou v rages furent publies sous le pseudonyme de L.ilwos (le Lithuanien). Ils n'eurent qu un succès médiocre. Le jeune écrivain se cnercnait encore; mais déjà on y trouve, assez nettes, les quames d observation pioionde et de vigoureuA rendu, qui donneront tant de force et d'éclat aux œuvres de sa maturité. Les voyages aclieverent de le former, 11 visita l'Allemagne, la France, l'Angleterre et les Etats-Unis- Au retour, en 18/S, il reprit sa piume de conteur. C'est à ce moment q-u'il écrivit les cinq nouvelles, que de bons juges placent parmi les plus remarquables de l'œuvre de Sienkiewicz et qui coipposent le volume traduit én français soiis le titre Bartek le victorieux. D'un pat étique intense, et d'une extrême richesse de coloris, ce» nouvelles respaent un jjàiKiotisnie ardent qui allait trouver, dans une suite de romans, un emploi ma-gninque. Mais à propos de Bartek, il fav uéja noter avec quelle énergie, l'auteur stigmatise la brutalité et la fourberie germaniques et quelle est la vivacité >de ses sentiments anti-allemands. ^n 18<44, l'histoire héroïque de son pays lu. sert -d'Inspiratrice et il lui demande la matière d'une sorte de trilogie nationale : Par le Jeu et par le fer, évocation de la Pologne du X\ll8 siècle, et de .'invasion cosaque* puis, en l»b6, le Deluge, qui fait revhre l'époque des guerres avec les Suédois; enfin, en 1888, Pan Wuldyjowski, ou dominent davantage l'analyse de caractères, l'étude de mœurs et le romanesque local. S _ ïikiewicz n'est pas qu'un épique nation'liste, il est aussi un penseur et un «sociologue. Il a fait une partie de son devoir en animant pour ses compatriotes, • es grands souvenirs de leur histoire, 'liais leur santé morale ne lui paraît pas importer moins que leurs traditions patriotiques. 11 s'inquiète de l'effet, sur eux, dç certaines doctrines dissolvantes, il s'ef-'oree de définir les conditions privées et publiques, qui assurent t le bel équilibre dune vie heureuse et utile. Elles ne sont pas dans l'inertie et la routine qui endorment l'activité; elles sont, moins encore, dans un discrédit a priori des croyances et des coutumes du passé, et dans l'engouement systématique pour les nouveautés. En 1890, il publie, avec Sans dogmes, une pénétrante censure psychologique du dilettantisme slave, et. lui donne tout son sens, en 1894, avec La famille Polaniecki, où il montre la réalisation du bonheur, dans la vie active, l'acception du simple devoir et la pratique de la religion séculaire. Cette beauté, cette grandeur du christianisme, cette puissance pour l'élargissement de l'âme, pour l'épanouissement, même matériel de l'homme et de la société des hommes, Sienkiewicz, allait en 1895, en demander à l'histoire le thème d'une démonstration plus vigoureuse. Il donnait Quo V a dis, qui n'est sans doute pas son chef-d'œuvre, mais où l'on retrouve cependant tous ses mérites de descriptif et de styliste, et qui est le plus connu de ses ouvrages. Son succès fut incomparable. L'autorité acquise par le romancier y est certes pour beaucoup, mais il y a lieu d'observer la correspondance qu'il rencontrait dans un certain état de l'opinion, dans la plupart des pays, à l'égard deB choses religieuses. C'était l'époque, en effet, où, notamment en Franee, sous l'effet des enseignements du grand pape Léon XIII, et en faoe d'un certain désarroi dans la pensée, l'élite des esprits retrouvait dans les doctrines, les disciplines et l'esthétique catholiques, le point de direction cherché par tant d'âmes désorientées et avides de certitude. Dans sa forme romanesque Quo Vadis répondait à ee mouvement de restauration religieuse et il est remarquable — contrairement à ce que pensent aujourd'hui quelques-uns, qui attribuent au propagandisme catholique ce> grand succès de librairie — que première fois, aux éditions de la Revue la traduction française en parut, pour la blanchie dont lès tendances connues ne supposent guère un zèle de cette ten-dst&aq.# * * Kd cette même année 1900, où Quo Vadis était édité à Paris, Siettkiewicz pu-aliait Krzyacy (les Chevaliers croisés), traduits en français sous le titre Les Chevalliers teuton* qu-es- L'illustre romancier jr peint le3 luttes des Polonais contre VOrdre de terrible mémoire. L'auteur y revenait à ses études de la tragédie nationale, et Ton peut y voir un prélude à Par le feu et par le fer. National Sienkiewicz le fut donc, éminemment ; mais il est quelque chose de dus. Comme sa patrie, qui fut, si longtemps, le rempart de l'Europe civilisée, '.1 est un Occidental, attentif aux menaces contre la civilisation, jaloux de l'idéal .hevaleresque dont son pays fut le champion, adversaire irréductible des forces d'oppression et des nations de proie. C'est assez dire avec quel élan il était nôtre, dans l'èffrovable mêlée où se joue ie destin du'monde- Elle a cruellement iffeeté ses dernières années. Ses fermes ;spérançes d'une prochaine restauration ie sa PôTogne étaient attristées par le spectacle des souffrances que la guerre fait peser sur sa patrie pressurée par l'ennemi. On se rappelle le cri de détresse qu'il je'ait naguère aux nations pour leur dénoncer l'atroce misère de ses compatriotes. La générosité avec laquelle lui fut, de toutes parts, répondu, a été ane de ses dernières joies. La suprême, selle de la libération de son peuple lui a été refusée. Mais il a pu entrevoir, avant de succomber à la tâche, ce qui avait été \e idvè de toute sa vie. Raoul NARSY. —- Distinctions méritées Nous avons reproduit jadis le rapport adressé par Lord Grey à notre ministre à Londres, pour le prier de signaler au gouvernement belge l'admirable conduite, toute de dévouement et d'abnégation, dont avaient témoigné deux de nos médecins militaires, en prodiguant en Allemagne leurs soins à des prisonniers de guerre, parmi lesquels régnait un'e grave épidémie. T e roi v'ent de décerner à ces deux braves, les médecins de bataillon de 2° classe Bntland, Marcel, et Destrée Aimé, la croix de chevalier de l'Ordre de Léopold et la croix,de.guerre, avec la belle citation suivante : « Pour le dévouement inlassable et l'ab-iiéqation sans bornes dont ils ont fait prnvvn à l'égard de militaires des armées alliées internés en patis ennemi, au cours d'une épidémie particulièrement dangereuse qui sévit parmi les prisonniers. » Chacun applaudira à ces distinctions si noblement méritées. ,it L'AVANT-GUERRE ÎS —«H m i Ltepiaie telle l eu plein Paris n LX " ;s M. Augustin Thierry raconte dans la Presse (numéro du 18 novembre), une vi-ÎS site qu'il vient de faire à un des antres ^ de l'espionnage boche à Paris. Cet antre se trouve en pleine rue manche, au bas ^ des premières pentes de Montmartre. n Vers 1902, l'ambassade d'Allemagne résous lut pieusement ae sanctifier les sujets de S. M. n impériale et royale, toujours de plus en plus i- nombreux à Paris et que risquait de per\er: tir le séjour prolongé de la Babylone mo-„v derne. Ruinante pensee ; on construisit donc ' ' une chapelle évangèlique du plus affreux l~ style romano-berlinois, bientôt encastrée dans un immense bâtiment à six étages. La cha-r pelle était ie prétexte; la maison, la cause ef-■- îleiente. s Elle est truquée comme un intérieur de roman-feuilleton, a\ee dos portes dissimulées, t, des escaliers percés dans la muraille. La bâ-" tisse achevée, i\l. de Schœn régnant toujours dans la même charitable pensée, on doub.a la •" chapelle d'un patronage et d'un bureau de e placement. Hermann et Dorothée, 11 itz et Au-.- gusta venaient s'y disu-aire en d'honnêtes dé-i lassements. Et puis on les casait dans les fa-3 nulles. L'ambassade y poui voyait avec un choix sévère et judicieux. La haute banque, ' 1 armée, la diplomatie se trouvaient volontiers fournies par la dévote agence. De si re-commandables enfants, d'adieuis si chaudement recommandés ! Deux ou trois fois la semaine, il y avait î exercices religieux â la chapelle et le chape-i lairi débitait une homélie. Après l'office, qui 11 était que faux-seinblum et mumeçie d'eti-quette, on passait aux affaires sérieuses II ' y avait reunion obligatoire au premier étage. 5 Les « anges gardiens o> s'en venaient au rap-" port. > Oh ! la pure vision boche et de bochisme - intégrale que cette graml'salle d'assemblée, t En y pénétrant, je me suis cru soudain trans-3 porté u Franeiort ou à Stuttgart. Sur les murs t aux panneaux d'ae'ajou, force inscriptions- en _ caractères gothiques ; au plafona, trois énormes lustres en cuivre de ce style byzantin ' qui ne fleurit heureusement qu'en Baviere ; = dans un coin, une plia ire à prêcher, piteuse t copie de celle d'e Luther à Marbourg, d où le 3 vieux pingre, assure-t-on, lança son éeritoire s à la figure du diable. La piece prend jour par . trois grandes baies en plein cintre qu'enlai-s dissent d'abominables vitraux peinturlurés dans le plus modem style rnuni-chois. Deux ' furent offerts par 1 ambassadeur,M. de Schœn, en personne; le troisième, posé un -mois à pei-1 ne avant la guerre, 'fut le P.-P.-G. de cet hon- - nête major Winterfield, soigné, guéri par nos médecins avec un si beau dévouement pour ■ lui permettre d aller reprendre en paix son . joli métier à Saint-Sébastien. — C'est complet, n'est ce pas, me disait ' le très aimable compagnon qui m'instruisait, mais bien mieux, savez-vous ce que l'on a decou\ert quand cette boite à eantiques fut placée sous séquestre ? Dix grandes belles chambres « avec tout le confort moderne », comme disent les réclames d'hôtel, salle de bains, W.-C. et le reste, à l'usage de MM. les officiers du kaiser que nul ne> pouvait venir déranger dans leur sale besogne, puisque l'immeuble était propriété de l'ambassade, par conséquent terre allemande en plein Paris. Oh ! ils ne perdaient pas leur temps, je voùs prie de le croire. On a trouvé les placards remplis de rapfports et de dossiers : institutrices, larbins, employés de commerce ne volaient pas leur argent. Qui les utilisait avait sa fiche le concernant. Il en était de curieuses, je vous assure. Tout cela a été envoyé au ministère de la guerre. Tèlle est la vérldique histoire de ma maison boche, rue Blanche, à deux pas de la Trinité; elle m'apparaît suffisamment édifiante par elle-meme pour que Je trouve superflu d'en tirer aucune moralité. ta Ro(iiï)ai)ie trouve gIjcz les Alliés dije eollaboFatioi) de plû§ ei) plus inpFtarçte Dans le Journal de Genève, le colonel Feyler constate l'amélioration actuelle de la situation en Roumanie, encore que les événements au front valaque ne laissent pas d'être importuns. Il attribue, pour bonne part, cette transformation à la collaboration de plus en plus efficace des Alliés, sans compter que l'armée roumaine s'est instruite au prix de douloureuses épreuves. Sur cette collaboration (des Alliés, le colonel Feyler donne les renseignements que voief ; « On a signalé, en même temps que les renforts russes, une mission militaire française sous la haute autorité du général Berthelot. Elle participe sans doute au travail de l'état-major, travail de liaison entre les éléments combattants. L'état-major est le metteur en scène du champ de bataille ; dans aucun .autre service la pratique ne saurait porter des fruits plus utiles ; les années neuves ne peuvent que gagner à connaître les expérie -ces recueillies par les états-majors de celles qui ont combattu. « A côté du personnel, l'outillage. On s'est demandé d'où la Roumanie tirait son matériel de guerre êt ses munitions. Sauf erreur, elle est presque entièrement ravitaillée par la France. Détail intéressant, partie des canons roumains sortant de chez Krupp, la France a envoyé aux Roumains toutes les munitions de 105, de i50 et de 210 prises aux Allemands. « D'une façon générale, le matériel vient de France, ou bien est fabriqué par ue,s usines roumaines avec des matières premières qui leur sont envoyées par les Alliés. Sont venus de France des canons, des fusils plus de mille mitrailleuses, plus d'un million de grenades, des avions, des automobiles de tourisme et de poids lourdè, des auto-canons. Avec les pièces, les munitions nécessaires, naturellement ; tel calibre dJo-busier, par exemple, reçoit par bouche à feu jusqu'à. 1.800 coups par jour. Les livraisons ont été facilitées par les missions techniques que la France entretient en Russip pour la fabrication des projectiles et des explosifs Les livraisons comportent aussi de .l'aciei, de la dvnamite. de la tolite de la poudre, du laiton, et même des machines pour l'accélération de la production des usines roumaines. « Le transport de ce matériel dont le tonnage est naturellement considérable est assuré par la France et par l'Angleterre. Ùne mission française surveille le débarquement au port d'arrivée en Russie et le réembarquement sur les -chemins de "fer russes qir ont réservé un tonnage minimum aux trans- 1 ports pour la Roumanie. » i - . > «t«^( I i ■ .■ i. » * OLYMPIA * Rue Edouard-Larrue — Le Havre Program m © de la semaine LE MASQUE AUX DENTS BLANCHES MADAME SANS-PEUR Matinées à 3 b. 1/2 les Jeudis, Vendredi Qt Dimanche SOIRÉES TCVS LES JOURS à 8 HEURES , Nouvelles de la Pairie Belge 0 DANS LE HAINAUT la Cokes et charbons. — L'industrie métallur es gique. — Verreries, fours à chaux et >'e usines, électriques La demande en charbon est très grande, surtout pour le ménage, en ce moment oc )- tout le monde fait ses provisions. Malheu [. reusement le transport est très difficile pai s suite de la pénurie de matériel roulant, de > bateaux et de ohevrjux réquisitionnés pai )- nos ennemis. Les prix sont restés, pour ain c si dire, les mêmes, et établis sur la bast x suivante : 19 fr. 50 et 20 fr. la tonne de fin s 23 fr. et f47 fr. 50 l"1 tonne de tout venanl avec 25 0/0 de gaillettes. i- Dans le Borinage, on note une diminution de 2 fr. et 1 fr. 50. '- Les coVes, f'ès demandés aussi, sont à 34 fr., 34 £r. 50 dans les fabriques du Centre et à 36 fr. dans la région de Mons. Lec s briquettes sont augmentées de 1 fr. la tonne 1 par suite du prix élevé des lu iles el gou-e dron nécessaires à la fabrication. Remarquons encore que les houillères de Framerief ont demandé une nouvelle concession. L'r .'duStrie du fer et de l'acier se trouve 1 actuellement dans une situation très mau > vaise, par suite du manque de commandes et de matières premières. Presque tous les hauts ïournaux fabriques d'acier et laminoirs sont éteints. On s'attend t cependant à uno amélioration. Les magasins et fabriques de verre sont ■ bourras d'articlec achevés qu'i ne sont plus exportés par suite des dangers du transport, j Quelques nurs ont dû être éteints. Les constructions de pierres et de chaux [ chômant pour la plupart, les demandes de pierres et de chaux sont naturellement res-freintes. Quelques briquetteries travaillent néanmoins avec un personnel restreint. 1 L'électricité est encore une des industries 3 les plus privilégiées en ce moment, car la i maioritét des communes étalassent l'éclairage électrique aussi bien pour l'usage privé i que public, mais il y a pénurie de cuivre ; et d'electromètres. ; DANS LE NAMUROIS Le travail forcé ? Presque tous les mois, des ouvriers de l'Etat passent devant les tribunaux boches, ; par lesquels ils se voient contraints de tra-' vailler pour l'ennemi sous peine d'être dê-, portés en Allemagne. Il y a peu de temips, des aviateurs britanniques bombardèrent les dépôts de Ranet et les hangars à zeppelins de Cognelée, ou ; se trouve un champ d'aviation boche. Les ouvriers qui travaillaient à ce moment aux ateliers de l'Etat au Bas-Prés, à Salzinnes-les-Moulins et à Ronet, aux environs de la ; région survolée par les aviateurs alliés, fuirent en débandade. Le lendemain, la plupart d'entre eux ne voulurent pas reprendre le travail, mais la « Kommandantur » fit afficher un avis disant que tous ceux qui ne s reprendraient pas le travail seraient ënvoyes en Allemagne. Environ 150 ouvriers préférèrent être expédiés en « Bochie plutôt que de continuer à travailler au risque de leur vie, 1- Dans les cours des ateliers on a construit à l'aide de plaques de foyer "et de poutrelles deux vastes abris. L'officier boche, appelé Celemann, qui remplit les fonctiojis de ai-recteur de ces usines, a prévenu les ouvriers par voie d'affielhe qu'ils devaient, en cas d'une attaque des aviateurs alliés, se rendre sous ces abris. Les ouvriers qui sont attachés à l'atelier de montage doivent se cacher dans les fondations de ce bâtiment. Aucun ouvrier ne peut plus quitter les usines sous peine d'une punition très sévère. Mort du doyen d-'Havelange On annonce la mort de M. l'abbé Bodart, curé-doyen d Havelange, qui a succombé î\ un empoisonnement causé' par des champignons.1 A VERVIEES Goujaterie Mme Edmond Claessens, dont le mari a [ été condamné tout récemment à six années , de travaux 'forcés, a gagné la Hollande avec ^ ses enfants. Les .Allemands l'ont traitée corn-? me ùne criminelle et ont eu -la goujaterie d'Inscrire sur son passeport la mention « femme dangereuse ». L'instruction obligatoire t Un nommé N. T..., ne s'étant pas conformé à l'obligation d'envoyer- ses enfants a l'école, a été convoqué Chez le juge de paix. : Tous les établissements d'instruction ont fait ! leur réouverture. Signalons à ce propos les cours nombreux organisés dans ia ville. Comme nouvelles écoles, il y a l'Institut d'électricité rue du Midi. 10, avant poqr but la formation d'électriciens, d'entrepreneurs électriciens, de chefs de centrales, et l'Ecole Centrale, rue Tranchée. 103, préparant aux divers examens et concours. Les écoles d'horticulture, de coiffure professionnelle pour garçons, les cercles d'études commerciales du « Bien-être social et de la rue du Çymnase; ceu-x des études typographiques et de la Mu-Velle, etc., ont repris leurs cours. M. Louis Girard, échevin de l'instruction, a donné le samedi 7 octobre, à 8 he »"es une conférence avec projection lumineuse sur : « La rééducation professionnelle des estropiés et victimes d'accident ». Il existe aussi un cours d'anglais, de littérature et d'histoire de l'art pour dames et jeunes filles. On le voit, pendant cette période de chômage forcé, les Ver-vietois peuvent s'instruire et se préparer pour la lutte économique future. AU PAYS DE VERVIEES Un crime à Theux « Veroi Voià » annonce que M. Léopold Maquinoy, garde forestier, qui habitait sur le Thier-du-Moint, a été assassiné il y a quelques semaines dans des conditions particulièrement tragiques. Un voisin lui avait \en-dp 3 vacvhes et les avait livrées Te jour même. Dans la nuit réveillé par les aboiements des cfoiens, Maqujnay fut voir ce qui occasionnait ce toruit. Inquiètes de sa longue absence, sa femme et ses filles se relevèrent à leur tour et le trouvèrent couché dans la cour, la tête défoncée à coups de fourche. Malgré les recherches nombreuses, on n'a rian pu découvrir.A LIÈGE Grave accident On sait que les Allemands contruisent un tunnel, dans la montagne de Cornillon, pour relier cette gare et la rue Basse-Wez (quartier du Beau-Mur). Dernièrement. R... Eugè-ie 17 ans, de Grivegnée, travaillait au percement du tunnel, au bout de la rue Saumery (Cornillon). R... piochait à l'entréj du tunnel, au pied de la paroi en granit de gauche : il apprêtait une fossette pour le forage d'une mine ; un effritement se produisit dans la paroi à la partie supérieure, à 350 mètres du ol. R... se trouvait près de la voûte protégée mr un échafaudage en planches. De même [ue ses compagnons, R... voulut se sauver, •i n pied glissa, il était chaussé de sabots ; il tomba et fut atteint à la poitrine par une oierre volumineuse. Quand le Dr Viatour ar-iva, il avait cesse de vivre. La pluie avait détrempé te sol près de la voûte et provoqua ainsi des glissements de schiste. A NAMUE ' Au Palais de Justice Voici la composition du tribunal de première instance pour l'année judiciaire 1916-:, 1917 : U 1" chambre civile : Président, M. Ch. Je-nart, ff. de président ; juges MM. Thibaut et r baron Fallon ; juge suppléant M. Andries ; e ministère Public, M. Verhaegen, audiencier, r M. Hoslet,. 2° chambre (correctionnelle) : Président M. s Joseph Blanke. ff. de vice-présideitt, juges, ; MM. Thibaut et Fallon ; juge suppléant, M. t Andries ; ministère public, M. René Talion, substitut ; greffier, M. Willemart ; huissier a audiencier, M." Alexis Hoslet. Tribunal df commerce : Président, M. Du-^ pont ; juges, MM. André, 'Bister. Ballon, Mia-levez ; juges suppléants, MM. Derenne, Le-s gros. Lespineux et Millet ; juge référendaire. 3 M. Dantiiine. Ordre des avocats : Bâtonnier, M® Henri - Bribosa. s . Parquet : Procureur du Roi, M. Albert Ca-pelle-Henry ; substituts, MM. Verhaegen et ' René Talion. Premier cabinet d'instruction : Juge d'ins-j action, M. Loiseau ; greffier. M. Janmain. Deuxième cabinet : Juge' d'instruction, M. De-5 leuze ; greffier, M. Pasquier ; huissier, M. 1 Christophe. Greffe : Greffier-chef, M. Borsu. t Les audiences civiles ont lieu le lundi, cel-; les du tribunal correctionnel les jeudi, ven-. dred' et samedi, et celles du tribunal de commerce le jeudi de chaque semaine. La hantise des avions c Les Teutons ont la hantise des aéroplanes; ils en voient -partout ! A chaque instant, i l'alerte est donnée. Ils -craignent surtout la , destruction du pont du Luxembourg. Lors-qu'U y a une alarme, on place immédiate-i ment un soldat au-dessus de chaque artère ; du boulevard Isabelle-Brunei; sous le pont même on poste environ 150 hommes armés de mitrailleuses. Dès lors, l'officier qui les commande fouille anxieusement 1 horizon à l'aide de ses jumelles, attendant le plus souvent pendant de longues heures, le fameux avion annoncé, et qui n'existait que dans l'imagination d'un fonctionnaire apeuré ! Le soir, il n'y a aucun éclairage en ville, qui se transforme en un véritable coupe-gor-ge. Dans les maisons les particuliers doivent abaisser tous les stores. Les volets de magasins doivent couvrir les vitrines aux trois quarts. Les mines dans la Meuse ! Les Boches craignent également les mines sous-marines. Ils ont établi des projecteutt lumineux sur le pont du Luxembourg. Chaque nuit les ondes de la Meuse sont fouillées. Lorsqu'un objet quelconque suivant le courant du fleuve est signalé, immédiatement des soldats sautent dans une barque et vont le pêcher. C'est ainsi que les Namurois, qui suivent en curieux oea pêches miraculeuses, passent de joveux moments à voir tirer de i'çau de vieilles loques, des planches vermoulues, ou des chiens crevés, charriés par les eaux, et que les Boches alarmés prenaient pour des mines dévastatrices ! Le ravitaillement de ia classe ouvrière L' « Indépendance Belge », reçoit d'un oor-1 respondant des détails intéressants sur l'alimentation de la classe ouvrière à Namur : L' « Œuvre de la soupe » a acheté aux hôteliers des résidus de leurs cuisines quelle fait sécher pour les revendre à la classe nécessi-tense, à ralso nde 15 centimes la livre. Le pain devient de jour en jour plus mauvais. Les pommes de terre se payaient au début du mois d'août 40 centimes le kilo. Même les fruits ne sont plus à la portée de la classe ouvrière. En effet, la confiserie Mater--ne, de Jambes, a passé un contrat avec l'Intendance militaire allemande, aux termes duquel elle doit fournir des milliers de kilogrammes de confitures diverses par mois, aux troupes boches. Afin de fare face à ses engagements, cette firme a accaparé la récolte des fruits. Aussi, seule la petite « cueillette » est envoyée au marché où il faut paver un prix fou pour quelques fruits. La même combinaison est intervenue entre la firme Peter-mans et les autorités boches pour les légumes. Ceux-ci sont fournis aux armées du Kaiser l'un panhi l'autre, é raison de 10 centimes le kilo. Cette honteuse spéculation, qui profite à quelques marchands et à l'ennemi, réduit la classet ouvrière à la famine. On se demande parfois, que deviennent les récoltes de nos céréales, j'ai vu à l'Ecole des Cadets, où est établi le ravitaillement militaire de la position fortifiée de Namur (Festungs Proviantan), des centaines de sacs de froment. mélangé ù. de l'avoine pour les chevaux de la caserne de cavalerie (Pferde La-•zaret). Pendant oe temps, le peuple est obligé d'avoir recours à la charité étrangère pour obtenir un peu de pain pour ainsi dire inman-geable.En résumé voici ce qu'une personne peut avoir journellement pour son alimentation : pain, 250 gr. ; pommes de terre, 500 gr. ; graisse, 9 gr. L'œuvre de *a soupe distribue un litre de potage par personne et par jour. Toutefois, la viande et le poisson étant à des prix inabordables pour les classes laborieuses, on conviendra que c'est là une nourriture plus qu'insuffisante, \ussi les dérangements gastriques, l'anémie et la tuberculose font des • ravages terribles parmi les malheureux soumis à ce régrime. A HUY < Pour les soldats, les prisonniers et les exilés (L'évêque de Liège est allé célébrer à la Collégiale de Notre-<Dame, le 14 novembre, une messe solennelle pour les soldats, prisonniers et exilés beiges. Plus de 100 chanteurs des chorales de la ville et des commîmes de Tihange, La Sarte, Marchin, etc., ont exécuté la messe en musique de F. Ma-wet, de Liège. Celui-ci a dirigé les chanteurs.>-•«•—é — Docteur Jean NUSSBAUM Médecine Générale. — Voies urinaires. Consultations de 1 h. à 3 h. et de ï h. à 8 h., samedi excepté. 1 bis, rue Bernardin de Saint-Pierre LE HAVRE < 1 j—t GRANDE TAVERNE , I i, Rue Ed.-Lame (p ès la place de l'Uolel-de- Ville LE HAVR>R! RESTAURA?.!? A TOUTE HEURE ( Salons pour* réunions et banquets i 15 BIL' AKDS FRANÇAIS et ANGLAIS , * ! ■ - "J t ! La Saint-Albert \ m> ■ «O» — La f£te du Roi à l'hôpital militaire belge du Havre / L'hôpital militaire belge du Havre a dignement îêté la Saint-Albert. Fête intime, mais d'autant plus touchante par le souille ardent de patriotisme qui passait dans ie vaste preuu de l'hôpital, où olfl-ciers et soldats venaient communier dans les memes sentiments u'admiration et de respect à 1 adresse de notre Souverain ! Le joli talent des artistes-amateurs qui prêtaient leur gracieux concours était de nature à stimuler encore les enthousiasmes. Mademoiselle Van bteenwegen chanta d'une façon ra-' vissante une série d'admirables « lieds, flamands, et Mlle Spruyt montra toute la splendeur et la souplesse de sa riche voix dans « Cherchez » de Tagliaflco et les chansons de Hul'lebroeck. Combien fut applaudie cetxe charmante poésie de Théo Borel « Le petit princ» soldat », récitée avec infiniment d'â* me par Mlle Malevé. M. Mellaerts est un virtuose de l'accordéon; M. Verreydt enleva avec brio les belles strophes de « Deschelde » de Mestdagh et M. Broudé receuiliit un succès très mérité avec « Le chalet » d'Adam. La voix très stylée du soldat Emsens se fit valoir dans « Obstination » de Fonteneilles... M. le Tellier est un brillant diseur; et ses chansonnettes d'un comique irrésistible font fleurîr le sourire sur les lèvres des plus grincheux. Enfin le soldat Balthasart lança de sa puissante voix les strophes d'une si mâle vigueur de : « Tu re aitrap glorieuse Belgique !... Toutes nos félicitât.ons aussi, au soldat Leenaerts qui est. un brillant, pianiste, et un accompagnateur très consciencieux. Mais 1 enthousiasme fut au comble quand 16 capitaine Delsaux le distingué gestionnaire de 1 H. M. B. H. donna lecture du télégramme que M. le médecin directeur Smets, envoya au nom du personnel, d'es blessés et malades de l'hôpital à S. M. le roi Albert. Mûi par la même pensée, tous les assis-tan:-; y repondirent par un seul cri : Celui qui rallii 'tous les sentiments, en exaltant la même foi, et proclamant la même espérance : Vive le Roi ! Une vibrante « Brabançonne » clôtura cette belle cérémonie qui laissera un souvenir durable chez tous les blessés et malades de l'hôpital militaire du Havre. LE « TE DEUM » A L'EGLISE NOTRE-DAME A CALAIS La fête patronale du Boi Albert a été commémorée, à Calais, par un « Te Deum » chanté à l'église Notre-Dame, en présence d'une très grande assistance. Dans le chœur avaient pris place : ie lieutenant-général Clooten. commandant la place belge de Calais ; les généraux Ditte, Pety de Thozée et Martin ; le colonel Taylor ; le maire de la \ille ; les consuls de Belgique et des puissances alliées ; le commandant de la division des sous-inarins français ; le capitaine de frégate Le Birhin, et une vingtaine d'officiers supérieurs de notre armée. Dans 1 assistance, on notait la présence des états-majors de place' français, anglais et beige. des conseillers d'arrondissement et conseillers municipaux de Calais, des autorités administratives et judiciaires françaises, de très nombreux officiers et soldats des trois armées. La colonie scolaire belgï assistait également à la cérémonie. A LYON A Lyon, la cérémonie que le « XX8 Siècle » a déjà signalée rassembla toute la colonie belge et de très nombreux Français à l'église Saint-Pierre ; elle consista uniquement dans l'exécution d'hymnes religieux par le chœur franao-belge et dans une allocution patriotique par le R. P. Fhilippe. Le « Te Deum » sera chanté dimanche à l'église prrimatiale de la ville. Après la solennité religieuse il y eut une réception à la grande salle de& fêtes du ] Consem'atoire. La musique des Guides au grand complet, dirigée par le capitaine'Wal-pot, fit entendre les hymnes des nations alliées et plusieurs morceaux d'e son répertoire.Des discours furent prononcés par le colonel Marcin, le lieutenant-ctdonel Paulis et : M. Mulabier, consul de Belgique. Ce dernier retraça en termes d'une très haute élévation la personnalité du Roi. « Associons aujourd'hui dit-.il, dans une même pensée de gratitude et d'admiration, ceux a qui, vivant près de lui — pétris de son exem- i pie et formés à ses vertus-—- sont devenus 1 comme lui les incarnations agissantes du t courage civique et de l'union. » 1 Assistaient à cette réception le général Ere- * ner, gouverneur militaire de Lyon; M. Bazin, * secrétaire général à la préfecture; M. le con- < sellier Leblanc, adjoint, au maire; M. Mula- 1 tier et les consuls des nations alliés, le co- ' lonel Marich. le lieutenant-colonel Paulis, le \ major BodTsori, le commandant Vermandelle, MM. Bauffe, Bury, Colbackvœt, Masson, Dal- « motte, G. Gratry, etc. A l'issue de cette cérémonie un télégram- !: me de respectueux dévouement fut adressé au î roi. I A ROUEN } l Le <( Te Deum » célébré mercredi après- â midi à Rouen avait amené dans la vieille i basilique une assistance très considérable, i Dans le chœur avaient rjris place : le lieute- £ nant-général de Selliers de Moranville, le gé- <c néral Drude, commandant la 38 région ; le £ général Bolgert, adjoint au commandant de 1 région ; le général Qieminon, inspecteur des ^ dépôts d'artillerie ; le génér^ -Dufour, les gé- 1 néraux anglais Graiiam et Marable, le major 1 belge Moulsa, le médecin principal belge Del- £ tenre, le major Le Maire de Sars le Comte, *: commandant la place belge à Rouen ; l'audl-teur militaire belge Scheyven, le colonel Fleu-ry, chef d'état-major de la 3e région ; le co- ji lonel Henry, le lieutenant-colonel Macré, le v capitaine de vaisseau de Margueiye, commandant de la marine à Rouen ; le lieutenant, de vaisseau Alderson, commandant la marine anglaise à Rouen ; M. Franqueville, premier président de la Cour d'appel et les représentants des corps constitués de la ville ; M. Haemers, consul de Belgique ; le député Ramaekers etc. Dans l'assistance, on notait de nombreux officiers et soldats français, anglais et belges, f Mgr Dubois archevêque de Rouen, avait accepté de présider la «cérémonie, et il prit place au trône pontifical du sanctuaire. Sur des trônes spécialement aménagés pour la circonstance se tenaient : Mgr Bardel, év.êqu® de Séez ; Mgr Leuœur, évèque de Saint-Fiour, et Mgr Flavigny. protonotaire apostolique.La cérémonie a commencé à trois heures par des hymnes et des morceaux d'orgues, i Après le « Te Deum », chanté par l'aumo- i ■nier divisionnaire belge, Mgr Dubois a donné la bénédiction apostolique, et la cérémonie s'est terminée par l'exécution de la « Bra- . bançonne » aux grandes orgues. A A NIMES Q Mercredi à 11 heures, une messe solennelle a été célébrée à l'église Saint-Charles par M. le vicaire Sartory ; la colonie belge' ayant à sa tête M. Merle-Duzas, président d'honneur, M. de Kayser. président du Comité belge et les autres membres du bureau n avaient pris place dans le sanctuaire ainsi que de nombreux fidèles. Mgr l'évêque présidait la cérémonie au E trône qui lui avait été dressé darns le chœur. M. 1 abbé Meile-Du2as a pvonc/ncé aprè^ a l'Evangile l'allocution de clrr onstance. A l'is-sue de la messe, le « T^, Deum „ d'usaae fut chanté. 6 l, '* * * Si Dans les autres villes de France où se frouvpnt des colonies belles, la fête du Roi r 'fut. célébrée avec le cérémonial traditionnel n \insi, à Toutances et fi Toulon, où le « Te Deum », d'usage a été rhanté devant les au-; torités civiles et militaires. r A Nous lisons dans le « Journal de Cenève » : I « La colonie belge et les nombreux amis I de la Belgique s'étaient donné reniiez, vous I e mercredi après-midi à la maison commmuie I de Plainpalais ou un thé-concert avait ete I or?a',isé a l'occasion de la fête patronajr du I roi Albert. M. Kufferath a piononcé une vi brante allocution. « Les Belges, a-t-il dit, I ne célèbrent pas l'anniversaire de le ci sou- I [e_ verain dans un sentiment de serviiisme mo- I narchique, niais parce ^ue Je roi Mbejt est I te premier citoyen et que son peuple doit I is- Preudire exemple sur son honneur ». A. v oratenr, très app/iaudi, a remercié les I es Puisses d'être venus si nombreux et a rap- I ict Pp, 9u.e \a Suisse et la Belgique avaient la I même devise : Patrie, Honneur et Liberté ! •ë- tjne partie de concert a suivi (avec le con- I à aPPré-cié de M/mes d'Herm.moy et l.ea I M- rPei!re.. MM. Bectaians, Roussel, Marcotty I a_ et Farieri) et s'est terminée par la « Braban- I a_ çonne », chantée par les artistes. n_ M. Kufferath a ensuite commencé avec suc- I QS cès des projections lumineuses de vues iné- I ns dites du service photographique de l'armée I le beige sur la guerre en Flandre èt sur l'Yser. I lit ^ bénéfice net dé cette matinée s'élève à I â* 1-400 francs. r- .Et le drapeau belge a flotté toute la jour- I ,ra née, claquant an vent, au consulat de la rua I „ Bovy-Lysberg. „ c- n. — I at | A propos des sâ ^ I ! Al'emandsàMalonne" et te L'article : « Les Allemands à Malonne », I ,a que nous avons publié dans notre numéro I 3g du 1er novembre, nous a valu plusieurs I lettres, dont les auteurs opposent des dé- I s_ mentis à diverses parties de ce réreit. ai Ce récit nous avait été fait par d'anciens I è- Malonnais, restés entièrement fidèles I : l'Institut Saint-Berthuin, et qui, certes, n'a- I vaient mis aucune intention de nuire dans I Ie leur relation. ^ A la vérité, ils n'avaient, voulu montrer I qu'une chose : c'est qu'avant la guerre, à I Malonne, comme partout ailleurs en Bel- I gique, notre candeur à nous, Belges, avait I été à l'unisson de notre honnêteté, et que I les Allemands, de toute robe et de toute I condition, "avaient abusé de cette candeur I pour favoriser la « Kuitur » et ses œuvres. Q" Si Malonne devait être accablé pour cela, toute la Belgique, tous les Belges et nous-mêmes devrions l'être au même titre, a} Ceci dit, donnons acte à nos honorables a. correspondants des faits qu'ils articulent : fît La Malonne n'a pas reçu pour son école 3- commerciale de subside du gouvernement I i- allemand ; ie 2. L'excursion des Malonnais aux instal- I 3- lations industrielle? de la Buhr a été payée I exclusivement de leurs deniers ; ^ 3. Il y avait à Malonne, avant la guerre, I j. six frères de nationalité allemande, et non I is pas seulement trois. ie 4. Le F. Josephus n'était pas officier al- I is lemand. Le 4 août 19-14, les gendarmes de I it Floreffe vinrent à Malonne pour inviter les I Frères de nationalité allemande à s'éloi- I Ener d'au moins 30 kilomètres des forts. I e F. Josephus est parti pour Taipines, et, I de là, pour Verviers, oïl il enseigne à Tins- I » titut Saint-MJchel, rue du Collège, e 5. Il n'était pa§ possible, même aux pro- B ie fesseurs belles de Malonne, de visiter le I l® fort. Il aurait fallu pour ce faire une au- I j. torisation expresse du ministre de la I Guerre. I e On comprendra que nous ne puissions I pas instituer une enquête sur ces faits et te leurs contredits, d'autant que nul n'a ia- I u mais douté ni pu douter du patriotisme des I u Malonnais. Douze cents d'entre eux, élèves I -fet Anciens élèves, ne luttent-fts pas brave- I £ ment sur le front ? L'organe très vivant de ces Malonnais I > — Malonne aux armées — a publié à ce I ;t propos dans son numéro 3, la note sui- I vante : 13 e Voici la vérité vraie, la vérité qui s'ap-x puie snr des documents autorisés. Tout ces i- bruits, qui ont couru avec tant de persis-s tance, sont faux. Il y avait 6 Frères de ni- I u tionalité allsmande, avant la guerre, a Malonne. Deux d'entre eux avaient fait leur eerrvice militaire en Allemagne : le frère Gabriel et le frère Armand. Lors de la dé-' claration de guerre, le frère Gabriel est _ parti pour la Hollande, parce que, disait-il, 11 ne voulait pas combattre contre ses an- ■ p ciens élèves ; il se trouve en ce moment fi La Haye Le frère Armand, lorrain d'on-1 gine, était ancien sous-officier ; c'est lui que l'on désignait surtout comme commandant le rort de Malonne. D a quitté l'Insti-" tut Saint-Berthuin le premier jour de la 1 mobilisation. En novembre 1914. il se trouvait dans l'armée allemande, en territoire français envahi ; depuis le mois de décembre de la même année il est dans un camp t- à Dantzig. Les quatre autres Frères alle-3 mands se trouvaient en Belgique depuis •0e longues années. L,e frère Joséphus esî actuellement professerur à l'école alleman-- de à Verviers ; le frère Ambroise a fait uno 3 apparition au pensionnat en décembre a 1914, mais on l'a prié de partir ; il doit, être s entré chez les Bénédictins en Allemagne. Le frère Matliias a regagné Trêves, sa ville c natale. Enfin, le frère Maxence, professeur de huitième, a quitté Malonne au commencement du mois d'août 1914. Il ne sa ' trouve certainement pas à 1 armée, cat une infirmité grave l'empêche de servir Cette mise au point était nécesssairê r ; l'honneur <Ie Malonne, notre proprs ; honneur l'exigeait. ; BANQUE BELGE I 1 pour l'étranger Société Anonyme ■ filiale de la Société Générale de Belgique t CAPfTAL Fns. 30.000.000 \ RÉSERVES Frs. 2.023.000 Siège Social : BRUXELLES : Rue des Coionies, 66 AGENCES : Rotterdam, Shanghaï, Tlentsin, Pékin, t ie Caire, Alexandrie. A LONDRES : 2, Bishopsgate, E. C. Agents et Correspondants dans tous les pavi du monde. —o— Comité local: MM. J. S. Haskell, À. F. Burlot G. Grinnell-Milne, Sir Wm. Garstin, G. 0. M. G. Baron E. van Eetvelde, Emile Francquij Che alier de Wouters d'Oplinter et Chevaiieî E. Carton de Wiart. Ouverture de comptes chèques productifs d'ia. I térêts. 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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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