Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 22 Septembre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/5h7br8nd28/
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21e ANNEE. - dérie nouvelle. - - N° 515 Le numéro ; 10 Centimes (5 CENTIMES AJ3 FRONT) Mercredi 22 Septembre 1915 RÉDACTION & ADMINISTRATION ftta rce iî la Bourse — LE ÏÏÂ7RE Téléphone: Le Havre u* 1Ï.05 Cirscisur : FER'IMS KEUEÀ7 fou tes les communications concerr.an la rédaction doivent être adresséeg ft8UJ,rne de la Bourse, Le Havre. LONDON OFFICE: g-jjPanton Street (Leicester Square) s. w. LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS Franco 2 fr. 60 par mois. t> 7 fr. 50 par trimosîr© Angleterre.... 2 sb. 6 d. par mois. » .... 7sh.8 d. par tplme3tP® Hollande.. 1.25 florin par mois. » ..3.75 flor. partrimestro. Autres pays.. 3 fr. » par mois. » o. 8 fr. r> par trlmesti*! PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal au Havre ou à Londres Annonces 4* pages 0fr. 40 la ligne Petite8annonces4* page: Ofr.SOfa H gno Les petites annonces sont égalemeix ' reçues à la Société Européenne de pubHm oité, to, ruede la Victoire, Paris> qui en a le monopole pour Paris. Les Usines de la Guerre AU CREUSOT —0— III (1) Cm immenses ateliers du Creusot dont ï'ai donné un rapide aperçu, nous parve-hoiis à. peine à les parcourir en deux jour-oéos pleines.Les hangars sont tellement vas-SesïU'on y voit à peine les hommes qui tra-[vaillent. C'est du reste la caractéristique de [l'industrie contemporaine de n'employer joue peu d'hommes poui des machines im-Kottautes et cependant quinze mille ouvriers Jsoat occupés en ce moment dans la seule lioaison-mère- Si l'on ajoute ceux qui sont (employés dans les filiales, c'est, comme je 'l'ai dit une véritable année qui travaille ï pour l'Armée. Partout l'on voit des obus de ■'très gros calibre, de gros calibre, de calibre moyen, en gran|fe abondance. Quant aux iBtras <le 75. iLs,-grouillent comme de la ver-Èine; il y en a tant qu'on finit par ne plus les regarder. Partout aussi des canons, encore des canons.et toujours des canons, près lesquels le 75 finit pai paraître un joujou ic Saint-Nicolas. On en voit l'ébauche dans les blocs d'acier que forge le marteau-pilon, la forme se dessine sous l'action des tours, Élus loin les foreuses les évident; on suit Jinsi leurs diverses métamorphoses jusqu'à l'achèvement. - Nous ne dirons pas le calibre, ni le nombre des grosses pièces prêtes à partir à pied B'œuvre, mais quand on a pu contempler ces engins que nous avons eu la bonne fortune d'approcher, quand on a vu cet amas de munitions de toutes sortes, on acquiert la certitude qu'un grave problème est désormais résolu. . Lors de sa visite au Creusot le 23 août, M. «Albert Thomas, sous-secrétaire d'Etat de l'artillerie et des munitions, disait : « Dans les ateliers,quolques-uns me reconnaissaient et me disaient en souriant : — Vous voyez, 11 y .a du changement, regardez tous ces jours occupés, toutes ces machines mainte-oant en mouvement. Etss-vous content? fiui. je veux le dire devant vous, j'ai éprouvé une réelle et vive satisfaction. C'est devant vous que je veux remercier M. Schneider d'avoir répondu à l'appel du Gouvernement et de la Nation. C est devant vous que je veux remercier ses deux collaborateurs immédiats, MM. de Courvilîe et M. Four-nier, avec qui, dès Bordeaux, nous nous sommes rencontrés, avec qui il m'est arrivé de passer des nuits poui établir le programme de travail que le Creusot et tous les établissements Schneider devaient réaliser. Et i'est devant vous auss' que je veux remer ïier également tous les che"s des grands Services dont je n'ai pas pu suivre au jour le jour l'effort persévérant mais dont j'ai pu Juger aujourd'hui même, dans ses résultats, tout 'e labeur intelligent et passionné. » ËEt il concluait comme suit : « Oui, nous pailons de victoire, cai nous avons acqui9 Bans notre effort continu la certitude de 'a lictoire. Nous l'avions déjà cette certitude, parce que nous sommes les défenseurs du Droit. Mais, lorsque nous voyons, dans de ftands établissements comme ceux-ci, les matériels se multiplier, les munitions s'ac-lumuler ,les ateliers s agrandir, les machi (les nouvelles se dresser, qui done pourrait picore douter. Si l'Allemagne cherche on Russie à porter le coup décisif, c'est qu'ello a le sentiment d» ces choses. Il faut qu'elle rainque tout de suite et elle ne le peut. Dès lors, elle est perdue, car voici que la puis-ianto Angleterre mobilise pour Ja guerre tonte son industrie, voici que nos amis rus-les ^'outillent et s'organisent, cependant Sue l'ardeur d'entreprendre, réveillée chez bo,5 industriels, crée partout de nouveaux m< 'yens. Oui, de notre rêve de victoire vous fer o?. une î éalité. La victoire, elle est là qui plane au-dessus de nous, dans la fumée qui Bip lit cette vallée. » [Déjà la Russie vient de corroborer par fpe!i]ues victoires et une vigoureuse offensive les Drévisions de M. Albert Thomas. De jotre côté la victoire qui sait choisir son bornent, déploie ses ailes. Avant de s'élancer sur les champs de bataille,elle frissonne Lvec allégresse dans les ciels fuligineux où Séehevèlent les fumée^ de nos usines; elle Boute avec volupté la chanson des marteaux avant de s'enivrer du bruit du ca-|on; elle jaillit du métal, comme Paillas Jtlienè. armée de pied en cap, uu front de feux père des Dieux. I Oui, au-dessus fie teette cuve où bout la fonte, où crépite l'acier, toute remplis le l'immense rumeur de l'ùsino en travail, rai vu tressaillir la victoire ! é'« ■Nous ne quitterons pas le Creusot sans ferler de ses œuvres sociales. 11 est repo' fent, de contempler, en ces temps surtout, à pté des travaux poui la destruction des lommes. des œuvres d humanité. |Si nous avons senti, au cours de notre ■site, ce que peut 1 action héréditaire d'une pjnille dans le développement d'une telle ptreprise, nous la remarquons encore dans § prévoyance et la sollicitude qu'elle témoigne envers le petit monde de ses collabora-Jurs et de leurs familles. I La cité ouvrière est un modèle du genre, gés ouvriers s'en disputent les demeures à geme lambrisées et couvertes. Des écoles de tous les degrés existent au Creusot, jusqu'à geiie qui forme des Ingénieurs. Des caisses , traites et de secours fonctionnent pour fc? xîi 0x*es* ^es soins des médecins et les sont gratuits. Un hôpital reçoit les ■psés, un asile les veuves âeées dépour- de ressources. §Si une marchandise de gfande consomption n'arrive pas dans la localité où si auen y parvient qu'à des prix trop élevés, juSHio la procure et la débite dans un ma-IRsm spécial pour faire l'éducation du commerce local, sauf à lu* laisser le champ buuie <^Ue ^•ervent,ion «st jugée ; J ai visité l'hospice où les vieillards hom-Pjôs et femmes ont l'aii de petits rentiers, pais ce qui m'a le plus charmé, c'est la ûaison de famille. Une gTande préoccupa* ion du Creusot est d'entourer la naissance ï j?, PFemier dune hygiène favorable t a éviter aux enfants la plupart des in-îonvénients dont les menacent les grands lentres industriels. Mais à côté des ména-^oùla coopération du travail du père et l (1) Voir le « XX* Siècle » des 16 et 18 sep-Embro. i L L des soins d-e la mère permet à une progéniture, môme nombreuse, de se développer normalement,il y a ceux dont la mort rompt les liens au début de la vie. En 1908, Mme Schneider a organisé, tour les enfants privés de père ou de mere, la Maison de Famille; auxiliatrice des foyers brisés, elle cherche à maintenir l'idée du centre familial et à préparer, sur dea bases plus sûres, la reconstitution de celui-ci. On n'y garde les enfants que dans la mesure où le père et la mère ne peuvent s'occuper d'eux; sauf dans les cas d'impossibilité majeure, les enfants, dès qu'ils sont assez grands, passent la soirée et la nuit sous le toit familial. Le père ou la mère n'en sont séparés que pendant la durée du travail et ainsi, ils conservent plus nettement le sentiment de leur responsabilité et de leurs devoirs. Das visages frais et roses sous des boucles blondes ou brunes, de grands yeux bleus ou de grand yeux noirs accueillent notre arrivée avec une gravité comique qui fait tout de suite place à une charmante espièglerie, et nous goûtons le charme de l'enfance entourée des soins les plus tendres. La petite émotion tremblotte en nous. Le sourire de l'enfance après le frisson de la victoire; nous sommes comblés ! Maurice des OMBCAUX Pespoquefsp&iimQsppisonnlBrs >y)i( ON EN TROUVERA DESORMAIS DE TOUT PRÉPARÉS A LA BASE SECONDAIRE BELGE Dans le but de permettre aux organismes philantropiques ne disposant pas de magasins, et en même temps aux particuliers d'expédier, à peu de frais et rapidement, dos vivres et des articles d'habillement à des prisonniers belges en Allemagne, le Ministre de la Guerre a créé au Hàvre, un magasin spêoia-1 à cet effet. Les marchandises sont fournies, au prix oort-tant, par l'intendance ; il est fait des paquets de deux catégories : les mis de vic-iuailles, les autres d'objets d'équipements. Le paquet de victuailles comprend : une boite de saumon, deux boîtes de sardines, une boite de harengs, quatre paquets de biscwit, 250 grammes de sucre blanc, 50 grammes de tabac, une pipe et une boite de lait oondensé ; il coûte 5 fr. 40. Le paquet d'objets d'équipement comprend : une chemise, une camisole, un caleçon,une ceinture de flanelle, une paire de chaussettes et un mouchoir ; il coûte 10 fr. 65. Les paquets sont emballés conformément aux prescriptions réglementaires ; il y est joint une earte double ; une partie indique ie contenu ; l'antre sert de reçu par le destinataire. H est tenu an contrôle exact de tous les envois. Pour assurer une expédition,il suffit d'en envoyer le montant, en un mandat-iioste à l'Intendant de Ire ciasseVAN DRÏESSCHE, Commandant la Base Secondaire Belge, Plaoe Caruot, n° 5, Le Havre. Dans l'intérêt même des destinataires, il est expressément recommandé de libeller très exactement et d'écrire très lisiblement leurs adresses en Allemagne. LESFAITSDU JOUR —)>0« La situation balkanique continue à tenir \ le premier plan dans les prèoccwptiLtions des chancelleries européennes e{ les ministres italiens viennenl de lui consacrer un conseil que la presse romaine déclare important. En Bulgarie, l'opposition a réclamé du roi, ! à litre de garanties pour Vorientation de la politique étrangère, lu convocation chi Sobra-nié et la constitution d'un ministère de concentration. Vopinion interprète généralement en faveur de la Quadruple-Entente le retaixL apporté à la conclusion des négociations twco-bulgares. Il semble de plus en plus que le problème ballcanique sera résolu avant tout par le cours des opérations militaires et on augure dans ce domaine des événements importants. «VWVViU Une campagne de presse allemande s'attache à répandre en Suisse Vidée d'une prochaine violation de frontière par l'armée française. Ce bruit, obstinément répandu, a produit une certaine impression dans une partie de 1<Tpopulation, et la National Zeitung de Bdle a dû rassurer 1? public inquiet. La presse suisse signale avec indignation ces manœuvres.tuww L'Allemagne vient d'&prouvcr que lo'xs les gouvernements américains n'ont vas autant de patience que celui de Washington. On sait que le gouvernement chilien avait proteste ênerqiquemenl, au mois de mai dernier, contre la violation des eaux chiliennes par la marine allemande, lï avait ajouté qu'à défaut Se réponse satisfaisante à cette protestation, il refuserait de recevoir du ministre allemand au Chili toute communication sur d'aUres sujets. Le gouvernement de Berlin a tait la sourde oreille et son diplomate a risqué une nouvelle communication au qouver-tiemenl chilien. Celui-ci vient de lui faire savoir qu'il ne peut accepter d'autres communications <tu gouvernement allemand que celles qui seront adressées au ministre du Chili à Berlin. En d'autres mots, le ministre allemand est informé que s'il n'est pas u indésirable » il est tmit au moins superflu tant que le gouvernement allemand n'agira pas comme un gouvernement civilisé. Le tes ds i'empruat allemand C'est la u Gazette de Cologne « elle-même qui le constate en publiant un article intitulé : « Un mot d'exhortation aux négligents », dit : « 11 y a encore de nombreuses personnes qui n'ont pas souscrit à l'emprunt devant être clos le 22 septembre. Certainement, neuf ou dix millions d'hommes peuvent disposer d'un ou de deux cents marks comme prêts à la patrie. 2.690.000 personnes seulSment ont souscrit à l'emprunt. Où sont les six ou sept millions de souscripteurs restant ? « L'appe! se termine en exhortant les Allemands à démontrer au monde la fausseté des rumeurs représentant l'Allemagne comme épuisée et à bout de eee ressources financières. Les manœuvres allemandes pour la paix Encore un ballon d'essai lancé en Hollande On sait que le « Nieuwe Rotterdamsohi Courant » a pour le gouvernement allemand toutes les complaisances. Ce sont ces'complaisances ■ ai lui valent de pouvoir çéné trer en Belgique avec quelques autres jour naux hollandais soigneusement choisis. C'est pourquoi il est intéressant de voii ce journal déclarer une lois encore qu'il 3 a lieu pour l'Allemagne d'obtenir la nai> d'une partie au inoins de ses ennemis. Lr a Nieuwe Rotterdamsehe Courant » l'affir mait déjà, il y a quelques semaines, dans ur article dont nous avons signalé l'importance. Il vient de le répéter avec une insis tance qui ne mérite pas moins d'être souli gnée. D'après le résumé fait de cet article pai une dépêche d'agence datée d'Amsterdam, le « Nieuwe Rotterdamsehe Courant » déclare que la conquête de la Pologne est ur fait accompli, mais que let: intérêts et les qualités mêmes du peuple allemand constituent un danger pour l'avenir national de l'Eimpire. Et le journal hollandais se demande s'r est possible que l'Allemagne puisse s'assurer une grande extension à la fois à -l'est et à l'ouest. « L'Allemagne, écrit le « Nieuwe Rotterdamsehe Oourn.nl », a contre elle un monde d'ennemis qu'elle ne pourra certainement pas obliger à s'agenouiller simultanément, » Elle devra commencer par faîre la. pais avec l'un d'entre eux. Sera-ce l'Angleterre ou la Russie ? » Elle ne peut pas vivre en état el'liosti-Iité perpétuelle avec rc.; deux nations, sinon elle n'aura rien gagné par cette guerre. » Le plus grand péril pour -l'Allemagne, dans l'avenir, ne viendra pas de l'Angleterre, mais de la Russie, avec ses ressources inépuisables et ses masses d'hommes qui, une fois équipées de farnn moderne, menaceront l'Europe entière d'une pression énorme. » Le monde ana'io-saxon ne sera alors pas trop grand pour équilibrer cette ^ression. « Le journal hollandais ajoute que les négociations anglo-allemandes de 1912 ont été certainement conduites honnêtement des deux côtés et que la raison de leur échec fut la suspicion anglaise d'une politique navale allemande mineuse. Le président Wilson est l'homme qu'il faut pour prendre l'initiative des ouvertures de paix. Jamais l'Europe n'acceptera, comme panacée. pouvant guérir les maux dont elle souffrait avant la guerre, une Allemagne invincible.En conclusion, le journal émet l'idée oye si tes Empires centraux veulent remplir leur mission de protecteurs des Slaves, ils ne doivent pas se trouver en conflit continuel avec tes puissances de l'Ouest, et il termine ainsi : u « Les Empires centraux devront faire fous leurs efforts pour conclure une paix nonora-ble avec les puissances de l'Ouest sinon ^avenir politique dérivant des victoires militaires dans l'Est s'évanouira en fumée. )> Il n'est pas téméraire de croire qu'en pariant ainsi le « Nieuwe Rotterdamsehe Courant » se fait une fois de plus le porte-voix du gouvernement allemand. Ayant vu repousser dédaigneusement toutes les avances qu elle a faites à la Russie, l'Allemagne se tourne vers ses ennemis de l'Ouest et compte sur le président Wilson pour lui aplanir Jos voies de la noix. Ses tentatives seront vaines et nous ne devons nous y ar-reter que pour achever de nous convaincre îue Allemagne a un urgent hesoir de la ?aix que tous ses ennemis lui refusent. UN M I A\TISSfëMKXT BÏÙS FKAiVCS-MA U'X «WCS-3IAÇONS Pour obliger le président Wilson à se-;onder leurs manœuvre.;, les agents de l'Ai ;emagn© exploitent aux Etats-Unis le désir simpliste de paix que fait naturellement îaitre une guerre aussi prolongée. C est pour combattra une de leurs campagnes que le Grand Orient de Belgique vient I adresser aux quarante-neuf loges des itats-Ums une longue lettre dans laquelle 1 proteste surtout et énergiquement contre es manœuvres tondant à obtenir la confusion dune paix prématurée, qui ne pour-•ait que compromettre gravement les inté-•ets de notre pays. « Vous le savez comme nous, dit ce docu-nent, les préceptes et Landmarks de la ranc-maçoKaerie l'oint aux maçon» 1,'im-lérieuse obligation de défendre leur patrie [uanii elle se trouve en danger. Un mouvement, qui n'a de pacifiste quie le lom, tend à se propager aux Etats-Unis lour y surprendre la bonne foi de l'opinion imericaine et recommander uno paix i-m-nédiate... Nul ne met comme condition, iréalable à tous pourparlers l'évacuatioh omplète de notre territoire et le règlement l'une juste indemnité .. » Ce serait l'annexion ele la Belgique. Or. :'est ce que, poursuit le rédacteur de là let-re ,ies Belles comme les Américains doi-rent repousser avec la dernière étner^e. !t il exhorte les francs-maçons américains ^ ne q;as se laisser duper : u L Allemagne avai. juré de respecter et le défendre la neutralité belge. Or, sans irovocation aucune de notre part, sans o more d une excuse elle a délibérémeait iolé cette neutralité. Vo-i'à le fait brutal cpi'aucime explica-ion ne parviendra jamais à effacer. Qu'ello uppr rte maintenant, avec tout ie poids de s. honte, les conséquences de son crime, "est le châtiment de la justice immanente t il n'dst au pouvoir de personne de le lui pargner. » JNË NOUVELLE ARMEE NOïRE —»o« On annonce que M. Ribot, ministre des 'inances de France, a inscrit au budget me somme do 40 millions de francs pour ie ©orutement de 50.000 nouveaux soldats sé-légalais. On -pourrait, doubler cet effort, le ripler peut-être avant la fiin de la guerre. Erzberger a fait école »OB" ENCORE UN JOURNAL DU CENTRE QUI RECLAME LA GUSRRE FEROCE Pendant que la « Koelnische Volkszei tung essuie d'amadouer les catholiques bel ges par des avances doucereuses, d'autre organes du Centre continuent à exciter le sentime-nts les plus vils de leur public et i faire "'apologio de la guerre de._eannibale: prêchéc- par le député Erzberger. Voici d'après l'« Echo de Paris » du V septembre comment il £ a quelques jours i; K Landes Zeitung » de Trêves, organe di Centre dans la région allemande de la Mo selle, commentait les mots de M. von Beth mann-Hollweg : « Non., avons désappris i( sentimentalité. » « Le chancelier a prononcé 1 parole d< délivrance et il a avoué par là-même qui nos hommes politique? et nos diplomate; étaient trop envahis aussi par ia senti mentalité allemande. Nous espérons que les actes suivront le mots et que les bourgeois aises et pacifi (lues rejetteront également une vaine sen tknentalité. Nous étions retombés en pleir sur la pente- qui mène à se lai&ser domine] par des sentiments obscurs... II v avait par mi nous des ijens qui s'indignaient contri la guerre des sous-marins, qui secouaien la tète devant l'emploi de gaz aspliy xiants. Ils s'empressaient de chercher s'i n'existait pas quelque part, dans des deeu ments poussiéreux, un paragraphe qui in terdit cette façon de faire la guerre. Comia si nos enitamis s'étaien". jamais inquiétés d< recherches si subtiles t C'est avec te poing, c'est avec l'épée, et nor pas avec des para graphes qu'on se- bat dans cette guerre mon. diale. » La e.azette du. Centre aura été exaucée à souhait par Ja \isite des avions alliés i Trêves ! ——nor L'ATi-.Vvttb OfiS AUTORITES ALLE-MANDÎi ft PHOPOS DE LA MORT DE M. O'UDSKSN B'A&OZ. Nav* awïas raconté les rÂrrO" -t < ,mystérieuses dans lesquelles est mort M. te clie valier d'Ud /Vfm d'Acoz. Un dr nos amii nous envoie à ce suiet les renseignements que voici : « Monsieur, ■Te m'empresse d'envoyer au XX' SjiùiI: h < détails que je vieBS de recevoir au sujet d'ui crime que les Allemands viennent d'ajont-n à tous ceux qù'ik ont déjà commis dans notre pauvre pays. La victime appartenait à la noblesse belge, 3t. était tris connue dans le pays de Cane: et de Bruges. Il s'agit- de M. Henry d'Ud» kem d'Acoz, dont la presse annonçait la disparition il y a quelques semaines, et donj on vient de retrouver le cadavre dans les eaivirons -de son château de Rudde-rvonj-aie. Etant parent de la, victime, je puis voue garantir l'exactitude des renseignements que je v«ms envoie. La victime habitait été et hiver sa propriété de Ruddervoorde, à 15 kilomètres de Bruges. Vers la fin d e mai, M. d'U-detem fuJ emmené en automobile par eteux officiers al temands qui étaient chargés de le conduire à La kommenetaiituir de Tliielt. Depuis lor-s, on ne le revit p'us. Comme Mme d'Udekem s'inquiétait dr sort d» son mari, on demanda aux autorités allemandes de Gand. Bruges et Thielt ce qu'il était die venu. Celles-ci'déclarèrent ignorer ce demi il s'agissait et firent semblant île faire des reche>rclies qui, évidemment. n'-atMiitinxait, pas. Ces derniers temps, comme les memBres de la fami1!le insistaient toujours davantage, il feur fut. grossièrement répondu ejw Henry d'Udekein était en lieu sûr er: Allemagne, et que s'il était encore parlé d<: cette affaire, sa femme serait mise en prison ! Celle-ci, plus ou moins rassurée sur U sort, die son mari prisonnier, espérait toujours le revoir, quand, le samedi i septembre, on. vint lui apprendre que son cadavre menait d'êl-re découvert dans un bois, ù Beer-nem. situé près du château de la douairière Lippens t'Sei-stevens, par des ouvriers renaissant des branches mortes t Tel le était la vérité ! Le bourgmestre de Beernem. clie\a.lier ds Vrière. fut aussitôt préven-m il s'empressa 3e faire venir le parquet belge de Bruges On reconnut l'identité du cadavre à ses Dagues et aux initiales ele son linge. Le :oirps, en pleine décomposition, fut examiné On- trouva qu'il avait été transpercé par leiix balles de revolver Comme il faisait léià nsnit, l'eïiiqruéte judiciaire fut remise au lendemain. Sur ces entrefaites, l'autorité allemande îuit vont de l'affaire, s'empressa d'arriver, emporta le cadla.vre, avec 'défense tonnelle Je s'occuper eracenre dè cette lugubre décou-rorte et même d'en parler ! 11 s'agit donc d'u.n- mystère sur lequel 'ordre est de se taire. C'est ici qu'apparaît toute la ruse boche, parfaitement au courant du drame, l'auito-'ité allemande avait des mot-iifs pour le ca-;her.t,'assassin a-t-jj agi ele sa propre ini'tiaMve >n sur l'ordfre de ses chefs, nous t'ignorons. 3e qui est certain, c'est que l'autorité savait kl. dlKMcem mort, et qu'il fallait Moulï-'r 'affaire. Fait significatif : le garde-bois de a douairière Lippens, chargé de surviller a propriété où se déroula le drame, vient de Usrarnltre à son tour, depuis quinze jours. iette coïncidence s'explique facilement. A la Iisparition de M. d'Udekem, les gardes par-toulliers des environs furent chargés de ouiilfcr Jes bois soumis à leur surveillance, sachant que la victime éitait cachée dans n propriété Lippens à Beernem. ô cinq kilo-nètres dto château de Roddervoorde, l'assassin ou les assassins firent probablement, dis-laraît-re celui qui, un jour, aurait peut-être etrouvé ce cadavre. On se perd en conjectures sur le mobile lu crime. M. d'ikitekem menait une vie très paisi-lile i la campagine, s'occupent de ses affaires et ie remplissant aucun rôle en vue. » Fcra-t-on jamais la lumière complète sut ■.e drame ? Et combien d'autres de ,y genre iu'oii ignore encore I LA SITUATION MILITAIRE Mardi, 21 septembre, midi. Les grandes inquiétudes, l'angoisse même qu'avait provoquées la manœuvre d'enveloppement menée bon train par l'ennemi au nord et à l'est de Vilmi peuvent se dissiper. Ce n'est point et ce ne sera point -un Sedan. Il ne suffit pas d'un « hur-raili » de cavalerie, quelque nombreuse que soit celle-ci, pour encercler une année et lui faire mettre bas les armes.Les 390 escadrons allemands, soutenus par de l'artillerie à cheval et des troupes légères transportées sans doute en automobiles,ont bien pu, d'une foulée, atteindre des points situés iusqu'à 100 kilomètres et plus au nond-i'st de Vilna, mais lorsqu'ils se sont rabattus vers la voie ferrée Vilna-MInsk. ils s'y sont heurtés à une résistance telle, notamment à Soly et à Moiodeiclmo, que leur ardeur a été aussitôt calmée. Nous ne savons encore si cette cavalerie est suivie de "jjri-s par des divisions d'infanterie,mais, quoiqu'il en soit, l'année russe de Vilna parait, dès à présent, hors de péril, car elle a pu f replier et, d'autre part, les troupes qui. ou sud, couvrent Lida ont repoussé l'ennemi en lui infligeant de grandes ]>er-tes. Or, de Lida à la voie ferrée de Vilna-Minsl-;, la base du triangle, dont le sommet est à Vilna, mesure 110 kilomètres. C'est certes, plus qu'il n'en faut pour ouvrir des voies sûres à une retraite méthodique par échelons. Nous ne -avons toujours pas si l'armée du général lîbert.ainsi refoulée de Vilna, est séparée .définitivement de l'armée du général Rousskv qui lutte admirablement sur le front. Riga-Dv.insk et, plus au sud, dans la région lacustre de Widsy. De ce point jusqu'à la voie ferrée de Vihia-Minsk il y n, dans les lignes russes, un « trou » d'une centaine de kilomètres oti la cavalerie ennemie bat l'estrade et où l'on ne signale pas jusqu'ici que ses entreprises rencontrent de l'opposition. A part ce gros nuage noir de Vilna, le ciel est clair sur presçpie tout le reste du front moscovite. Sans doute, la pression de i'emiem-i est toujours vive vers Liela et entre Slonim et Pinsk, mais les arrière-gardes russes y disputent le terrain pied à pied et plusieurs de leurs contre-offensives locales ont été couronnées de succès. D'autre part, au sud du Pripet, en Volhynie et en Gaiicie, i'année Ivanof continue à se couvrir de gloire. Elle est en pleine offensive vers KoweJ et sur la Styr et l'Jkwa où elle "s'est saisie des passages importants de Kolky et d'Ivanié, au nord eî au sud de Lusk, vers quoi l'ennemi, sabré par les cos;iqraes, bat précipitamment en retraite. Si, dans cetie région, l'ennemi ne parvii nt pas promptement à se ressaisir, il court, le risque d'être privé des indispensables voies ferrées qui, à l'arrière, le relient à Kûvvel et, de là, d'une part, à Brest-Li-towsk, d'autre part, à Lublin. Enfin, dans la région de Kremenetz, les Russes poussent toujours plus à l'ouest en liaison avec les corps qui, en Oalicie autrichien ne, sont à Tamopol et sur les rives de la Strypa. Paul CROKAERT. P. S. —Mardi i heures. — Une activité i-imocou.ù«)née règne sur le front français. Des combats d'infanterie se livrent en Artois et les Français ont franchi le canal do l'Aisne à la Marne à la tête-de-pont de Sa-pigpeul. D'autre part, le canon tonne jusqu'à Thiaucouirf. en Woëvre. D'aucuns y verront sans doute le prélude de pins grandes actions. p. c Encore une opp<i intéressante û'm neutre .ÎOIt- UN OFFICIER DANOIS ESTIME LA SITUATION DFrS ALLEMANDS PEU RASSURANTE Nous signalions, i! y a deux joi: s. l'avis de 1-s '' Gaceta militar » espagin)1-- concluant à la victoire des alliés." Le lieutenant - colonel Jansse:i - l iscb vient de .publier un article dans la revue ii Ugens Tilskuer », où il donne une appréciation non moins intéressante de la situation des armées allemandes sur ie front russe. « La question, écrit-il. va se po-.er tsen-tôt nécessairement pour le peuple allemand de savoir' si les victoires de Pologne et de Russie valent les sacrifices formidables qu'elles ont coûtés. On a fauché des existence^ allemandes par plusieurs centaines . de mille dans le eflioc décisif de la Marne, qui fut un échec, dans la » marche irrésis- : tible vers Calais », qui échoua également ; dans les interminables «progrès lents mais , sûrs » en Argonne, lesquels" consistèrent à marquer le pas. Si l'on constate élans quelques mois que l'attaepie en masse contre la Russie a eu pour unique résultat de faire coules' des flots de sang inutiles, que va-t-il se produire ? Que va-t-on penser ? Lorsqu'on rappellera de Pologne, de Galicie, de Russie,pour ; les transporter vers l'ouest des coi-ps d'armée harassés, - dont les vides ont été corn- -blés par des jeunes gens ou des hommes f de quarante à cinquante ans, après des fatigues stériles — > après avoir créé à l'est un nouveau monde ». pour parler le langage du « Berliner Tageblatt » — ces troupes vont rencontrer en Flandre et en France à la fois les vieilles troupes exercées et le» nouveaux millions d'hommes jeunes et frais équipés et exercés par la France, par l'Angleterre et par la Belgique. » L'officier danois conclut ainsi : 1 « Des soldats allemands déser'; mi par 1 milliers en Danemark, en Hollande, partout où ils peuvent trouver asiie. L'allé- ' grosse artificielle d'aujourd'hui peul un beau jour, quand tout s'éteindra, flambeaux et musique de fête, se transformer en un désarroi complet, parce que les résultats positifs feront délaïut. Malgré leurs pertes et leurs échecs, les puissances de l'Entente n'ont pas lieu de trop s'alarmer. Au reste, on se bcnie à prêcher la patience en France, en Angleterre et en Russie. Et c'est avec raison, car si la stratégie allemande a obtenu un résultat, c'est, de renvoyer la perspective d'une paix dans un | avenir lointain. » Et de cette paix, c'est l'Allemagne qui a < le plus besoin. j mmmm jœunc Communiqua officiel fraapss —o Paris, 21 septembre, 15 heures-. Bombardement réciproque et toujours via" ent AU NORD D'ARRAS. et l'est de Nouletta i i de LoreUe. Dans le secteur de Neuville, ws batteries onl dirigé des rafales eflicaees 'Ur les positions ennemies à l'Est de te oute de Béthime. line reconnaissance, jsor-ie de nos tranchées, a ramené quelques pri-onniers.Devant Beumanjr.es, Al! SUD DE ROYB, iive fusillade accompagnée de latte d'arlille-ie et de combats de tranchée à tranchée à owps de grenades et de bombes. SU11 LE CANAL DE'L'AISNE A LA .1ARNE, nous avons pris pied sur la rive roile de part et d'autre de* postes de Sapi-•neul. L'ennemi a vainement contre-attaquê I a dû se replier en laissant sur le terrain, me vinqtaine de cadavres et des approvi-ionnemenls de grenades. EN CHAMPAGNE, l'artillerie allemande : dMxjé, sur les abords de Mourmelon. une dolente canonnade à laquelle il a été énergi-uement répondu. Nuit calme EN ARGONNE. Canonnade efficace sur les organisations lUemandes an Bois-IIaul (HAUTS DE 1EUSE) et sur le FRONT DE LORRAINE ù nous avons ■lispe.rsé sur plusieurs points 'es groupes de tra.vaiiteUTs~~et des convois de avilailleme.nl DANS LES VOSGES, on signale une profession sensible à la granude dans les tran-hées de VHaiimannswiUerltopf. Un de nos dirigeables a bombardé, la mût, i bifurcation d'Aimgne-Lucquij, à l'est de Xethel. [Sapigneul est un. village situé sur la rive lies! du canal de l'Aisne à la Morne, à ujv :iilomètre au sud de Berry-au-Bac et à dis-» iu,it kilomètres au nord de Rieims.] AU CAUCASE —o— Petrograd, 21 sept. — Officie!-. — Dans lai égion d'Olty, nous avons délogé les Turc» les environs du village de Khiastaspore. Dans la région do Melazghert, notre car ■alerte a dispea-sé les Turcs, près -d'India-ou, sur la route de Miadouka, enlevant tia-exnvoi.Dans la région ele Van, a l'ouest d'Angh, tous avons eu des rencontres avec les1 i'urcs. SE TSAR DE BULGARIE NE DECIDERA. RIEN SANS CONSULTER LE PARLEMENT —O—■ Rome, 21 septembre. — Des dépêches de k>fia signalent qu'au coure d'une" entrevue lu Roi Ferdinand et des chefs de l'opposi-ion, le souverain a promis qu'aucune dé-:ision ne serait prise au sujet do la neutra-ité ou d'une intervention de la Bulgarie, .ans que la Sobranié ne soit consultée. Le roi ne se mettrait jamais à la tête do on armée sans l'approbation du pays. L'EMPRUNT ANGLO-FRANÇAIS AUX ETATS-UNIS " New-York, 21 septembre. — Les princi-Hiux banquiers participant à la conférence ie la commission financière anglo-française iéclarcnt définitivement qu'une décision a ité prise pour tonner un syndicat englexbant ous les Etats de l'Union dans le but de ouscrire ù l'emprunt. -—«ou C'EST BIEN UN SOUS-MARIN ALLE. «AND QUI A COULB V „ HESPERIAN » —o— Londres, 21 septembre. — Le « Press Sureau » dit que contrairement aux nffir-nations allemandes, des preuves irréfutables existent qu'un sous-mann allemand e trouvait le 4 septembre à l'endroit où « Hesperitm » a été coulé, car d'autres •Aliments ont été coulés le 4 et le 5 dans la nême région. ;N60«£ UNE VICTIME DES Pi RATES —o— Ixi steamer suédois Tord, venant de Hu-iksw-aî.] (Suède), avec un plein chargement g bois du Nord, a heurté une mine flottante u n-oni de Folkesteme et a sombré. L'équi-age est sauvé. La cargaison était destinée à un© maiso» u Havre. Canonnade mohis vive ait front belge Le EYâncl quartier général belge conmu.-aique-, le 20 sepieintoire, le bulletin suivant : Nuit calme. Journée marquée par des ac-ons d'artillerie peu nombreuses et généra-!ment peu importantes. «EUR INCONSCIENCE LS FELICITENT LA SUISSE... DE SAUVEGARDER SA NEUTRALITÉ î Le collaborateur militaire de la « Frank-irter Zeitung » s'est occupé ces jours-ci es précautions prises par la Suisse à ses xwilières. « Que les Suisses occupent solidement la! frontière de leur pays qui touche à la France et prennent toutes les mesures nécessaires pour ne pas être surpris pan quelque événement fortuit, c'est une précaution des plus naturelles et des plus sages. La ferme décision de la Suisse do traiter en ennemi celui qui franchit armé son territoire sera la meilleure douche à; toutes les idées françaises d'une grande opération stratégique pour tourner notre front d'Alsace. » II eût été difficile à la « Frankfurter Zal-mg » de justifier mieux la résistance op« osée par la Belgique à l'invasion alleman» e et nnyée par notre paya de tant de ml» es et de tant de san£...

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