Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1918, 24 Mars. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/z89280687x/
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QUATRIEME ANNEE. - N° 2.037 I jG Numéro ; ÎO oentimes DIMANCHE 24 MARS 1918 i l«i_ j i . i » i » i ~i ~ -j- — _— . i— . — — ■ - — - LE XXE SIÉCLE JOURNAL BELGE PARAISSANT LE DIMANCHE PARIS & 3, place des Beux-Ecus, 3 (l,r arrond1) — Téléphone : Ceatrai 33-04 J} PARIS Lesgrandsjuges, DE BELGIQUE î a Depuis trois ans et demi, nos corps judi- P ciaires n'ont cessé de fonctionner et de ^ rendre leurs jugements au nom du roi des Belges ; ils ont défendu pied à pied les droits des citoyens et plusieurs de leurs £ membres expient dans des prisons germa- lz niques leur indépendance et leur patriotisme. Lorsque l'envahisseur, non content C( d'opprimer les citoyens et de rançonner S1 sans merci le pays s'est enfin attaqué à la S; struqture même de l'Etat, ils se sont dres- ri sés sans peur et sans faiblesse pour sauver 1)1 la Constitution du royaume et remplir — P; avec quel éclat — le suprême service qu'ils n pouvaient rendre à la patriè. S( Cette résistance qui attire sur de hauts magistrats les implacables rigueurs de l'occupant est une preuve de la solidarité profonde qui unit tous les corps constitués, toutes les classes sociales, tous les parti* dans la défense de notre patrimoine com mun. Elle éclaire d'un jour lumineux le ij rôle du pouvoir judiciaire dans un pays -libre.f ♦ 7 i * ♦ Les démagogues sont enclins à ne voir dans l'organisation judiciaire qu'un vaste appareil répressif qui protège les iniquités Ii sociales et poursuit durement les malheu- f reux. La magistrature, quand elle est indépendante et probe comme la nôtre, ne cesse pourtant de prévenir les empiète- Sl ments du pouvoir et de défendre contre ^ toute atteinte publique ou privée ces liber- & tés civiles dont notre époque si avide de lautes politiques ne semble pas toujours it mesurer tout le prix. Elle garantit le fonc- i\ tionnement des institutions que le pays n s'est données et, avec moins de bruit mais aussi efficacement que le Parlement, elle g sert la cause de tous. q Aujourd'hui, en pays occupé, le pouvoir a judiciaire est seul debout. Ses moyens d ac- ft tion sont limités. Les jpiges sont désignés j d'avance aux vengeances de nos oppres- n seurs. Cette situation tragique réclame de d nos magistrats une force d'âme peu com- v mune pour tenir leurs serments et un /, sens politique averti pour ne pas compro- 5 mettre par d'inutiles jactances le dépôt h sacré dont ils ont la garde. La Cour d'appel de Bruxelles a montré que ces hautes vertus civiques animent tous ses mem- 0 bres. Son geste sera recueilli par l'historien r pour l'édification des juges de l'avenir. 1; Ce qu'il y a de réconfortant dans l'acte de nos grands juges et dans l'enthousias- * me dont le pays a salué leur courage, c'est le sens profond qui se dégage de cette intervention. Nos juges défendent 1 Etat. La notion de 1 Etat ne s'est affirmée que lentement en Belgique. Nos provinces, don* les frontières politiques étaient tracées sans égard pour cette frontière linguistique quie les Boches viennent de découvrir et qui groupaient, indistinctement des po pulations wallonnes et des populations flamandes, ont longtemps résisté à l'unification entamée par les Princes de la Maison de Bourgogne. Elles ont été lentes à comprendre que la meilleure sauvegarde et que la plus sûre protection de leurs caractères particuliers étaient précisément dans cette Généralité envers laquelle on montrait tant de défiance. Mais le temps a fait son œuvre. Beaucoup de Belges ont compris la cause qui fit avorter jadis leurs généreux efforts vers la liberté. La conscience nationale s'est affirmé?. Le patriotisme prend enfin sa forme définitive dans un peuiple mûri par l'épreuve. <* * Les jours de deu/il sont revenus pour la Belgique. Elle connaît, de nouveau, la guerre et la tyrannie, sombres visiteuses presque oubliées. Mais le pays ne se débat plus en vaines convulsions. La structure die l'Etat multiplie ses forces do résistance ; l'idée de l'Etat ordonne ses énergies. La résistance s'affirme sur l'Yser pour la vaillante armée du Roi. Elle s'affirme à l'intérieur par le Courage civique dés citoyens, par le loyalisme' indéfectible des pouvoirs provinciaux et oommunaux, par celui du pouvoir judiciaire dont le geste de ! la Cour d'appel de Bruxelles est la manifestation la plus éclatante. L'attitude de ces pouvoirs ne témoigne pas seulement de leur patriotisme, elle témoigne aussi de leur compréhension élevée des intérêts col- 1 lectifs. T^.§entent, jls yoiftttUg danger dju gar-k cularisme. Ils proclament avec une un imité grandiose l'unité et l'indivisibili u royaume. Quelle confiance cette é\ 2nce ne doit-elle pas nous donner da] avenir du pays ! La notion de l'Etat n'a jamais été pli rte chez nous qu'aujourd'hui. Elle s'all 1 sens de la liberté qui caractérise not: îuple. Nous pouvons sortir de cette cri rmés die pied en cap pour de hautes desl ées, si nos dirigeants savent regarder < /ant et ne pas se complaire en des fs esses qui ont déjà fait notre perte lors < , révolution Brabançonne. Les Belges de l'intérieur défendent l'Et >ntre les Boches. Défendons-le aussi. A irons-lui en Europe une place, qu'il puis irder. Protégeons-le contre le particuJ sme de classe du Boche Karl Marx, co e le particularisme des partis, contre irticularisme de race, pour que, tous uni dus puissions ensemble rebâtir la ma >n. L. L. NOTRE FEUILLETON Nous commençons à la page 7 de < uméro la publication de N >a Ctaie de ChampdoleE PAR RENE BAZIN } dernier roman tlu grand écrivai tançais. « Je l'appelle Champdolent, tout court je dis, tout court aussi, que c'est un che œuvre », écrivait le critique Gabriel A "ay- Je ne l'ai point écrit, ce mot, pour to s les œuvres admirables, chargées d'ém on, de poésie et d'idées, que nous a do ées l'auteur de Donatienne, des Oberl 2 De toute son Ame, de l'Isolée-, de Gi Dlph l'abandonné. Mais le pur joyc iL'est Champdolent en est digne, certe utant que la Terre qui meurt, auquel lit pendant. Car en ces deux récits, d'i luilibre et- d'un art parfa/ts, en mên :mps que l'infini dp la poésie des âmes es choses y est enclos, la noble et gra érité d'un mouvement profond de 1,'hi Vire humaine, qui s'y lit 'en clairs sy? oies, élève, en Vélarqissant, l'idylle a\ auteurs de l'épopée. Ces lignes disent assez l'intérêt dur ravre dont les lecteurs du XX0 Sièc ou s sauront gré de leur avoir résen i primeur. té LE XXe SIÈCLE is n'a plus besoin d'être -présenté. Les Bel ges qui lui font en si grand nombre de ?,s puis trois ans de guerre l'honneur de h Ie lire savent ce qu'il veut et ce qu'il a fait .g Aux autres nous disons : « Lisez-nous : et avec confiance : « Jugez-nous ». ■ n Nous continuerons à travailler de no tre mieux q.ux tâches qu'imposent le: ie nécessités actuelles à tous les Belges dé cidés à se montrer dignes de leurs hé s_ roïques soldats et de leurs admirable: 3€ compatriotes opprimés. Cette -patrie qu'ils ont sauvée, il s'agi, 1' d'en préparer la restauration morale e, £ matérielle et pour celte œuvre immenst j) aucun concours, aucune bonne volontt ne sera de trop. N'étant plus autant qu'auparavan, ~ soumis au joug de l'actualité et de Vin formation, le XX' Siècle ouvrira large ment ses colonnes aux éludes, aux ar ticles qui pourront éclairer des problè mes, susciter des énergies, coordonnei des efforts dans le but de faire plut i belle, plus noble, plus forte et auss, plus habitable pour tous ses fils la Belgique de demain. Après avoir été avec succès un quoli n dien d'union nationale, il a l'ambitior, d'être une sorte de revue de restaura tion nationale avec tout ce que ces mot^ ; impliquent de renouveau social, intel -f- lecluel, artistique, industriel, commer cial. Le XX" Siècle a en matière religieust 0'_ et politique des idées que tout le mondt connaît cl qu'il ne. songe vi à abdiqua é, ni à dissimuler. Elles ne l'empêcheront a- d'accueillir aucune initiative ni aucur '■u concours dès qu'ils pourront aider i restaurer la patrie. ,n Voilà noire programme. Nous faisoni ie appel, pour le réaliser, h tous les pa et t-riotes belges. je £ LIRE PAGE 2 ix YPRES, une visite aux ruines des ruines er 1918. ie LIRE PAGE 3 T'C Gomment fa France vient de recoudre \z ré question des loyer* par Georges Bonnefous, député de Seine-eUOise SEMAINE SAINTE Notre Basue de la Soledad Sur la Vierge espagnole Pendant cette agonie amère, de l'église de la Chapelle A-t-ette eu, du geste berceur à Bruxelles. Que gardent, à jamais les mères, La douceur ? Assise, la tête penchée Confiée à Jean, croyait-elle, Sous son voile de taffetas, Sur'la fgi du divin désir Elle aussi semble detachee Uune ^alernilé nouveUc, D ici-bas. Se guérir ? Ses mains, hélas ! désoccupées Et délaissée, eUe s'étonne Des sotns attentifs et muets, Qu'un témoin du drame accompli, Dans la pnere sont crispées Cessant d'en vivre, s'abandonne A )amals- A l'oubli. ; Des rides fendent le visage, ^e mon(ie en tremble sur sa base, Le temps a craque le bois peint, Tandis que Vhomme indifférent, Et les larmes, dans ce sillage, Croît et meurt du feu qui Vembrase, L ont déteint. Vignorant. Un spleen invincible en émane, ja peine serait autre, o mère, Et peut-etre un peu de hauteur, ^ ^Qn p0uvait la partager. Ou se plaît l arne castillane Mais quel être pourrait sur terre Du sculpteur. Y plonger ? Dans une morne rêverie, Ainsi que dans les altitudes, Elle se voit tenant jadis, L'espace, autour de la douleur, Tout un jour la tête flétrie Pèse. Les silences sont rudes, De son fils. Sur le cœur. Begretlerait-elle en silence C'est pourquoi, la tête penchée > L'heure déchirante d'alors, Sous des plis noirs de taffetas, Où du moins perçait l'esvérance Ton âme est déjà détachée De la mort_f^ D'iei-bas, X.. Repaya rfes Hameaux Quel pavillon arborera Jérusalem? Il suffira lis lui rendre celui que lai donnèrent jadis nos aïeux des Groisades En ce dimanche des Hameaux des, ; Vannée de sa délivrance, Jérusalem \ se pavoisera aux couleurs des Al liés. Mais quand son statut sera : fixé, quel sera le pavillon dç la Ville Sainte ? Un BelQe fort au, courant des questions Orientalesi répond de façon fort intéressante à cette question, dans l'article suivant qu'il nous envoie du Caire : Après le faux départ du printemps dernier, la campagne de Palestine devait réussir grâce à la vigoureuse impulsion d'un chef énergique, le général Allsnby. Nos contemporains auraient tort de s'étonneK des fluctuations, des surprises que réservent les opérations suir le front d'Orient.-. Vers la fin du moyen âge, un Roche qui ne manquait pas d'esprit, Je comte Eberhard de Wurtemberg, ancien pèlerin de Terre-Sainte, quand on l'interrogeait sur ses pérégrinations au Levant, ne manquait jamais de répendre : « Trois choses ne doivent être ni conseillées ni déconseillées, elles peuvent "bien commencer et finir lamentablement ; la guerre, le mariage et un pèlerinage en Terre-Sainte ». C était également l'opinion de nos aïeux, jadis grands voyageurs devant l'Eternel et tout spécialement pèlerins de Terrerainte. « En Flandre, affirme une vieille chronique, un gentilhomme, pour être considéré, doit s'être fait armer chevalier ani Saint-Sépulcre ». De ce goût des pérégrinations lointaines, jadis caractéristiques de notre race, une expression pittoresque entrée dans le langage populaire d,es Flandres — y est-' , elle restée depuis — continuait à rendra témoignage. Aller à Ja.ffa voulait dire aller aller à la mort ou s'exposer à ne plus revoir ses foyers. Aiàsi l'assure le octe néerlandais Relaud, auteur de la Palees-tina illustrata. Ces temps ont bien passé ; et grâce aux .victoires des Alliés, le port de Jaffa avec ses écueils, terreur des pèlerins 1 et des touristes, ne sera bientôt plus qu'un souvenir. Et puisque la Palestine se trouve appe-; lée à jouir d'une existence propre, dont on ne peut, refuser le bénéfice à cette contrée œcuménique, berceau de notre foi et de notre civilisation, rappelons à cette occasion qu'on n'aura pas à chercher bien; loin pour lui confectionner un drapeau. Ce drapeau existe ; il flotte depoiis des siècles sur les flots de la Méditerranée et y jouit: jusqu'à nos jours d'une reconnaissance of-i ficielle. C'est le -pavillon hiérosolymitain ou pavillon de Terre-Sainte, absolument unique dans l'histoire des pavois maritimes- Aucun ne convient mieux à Y œcuménisme de la Palestine, aucun ne résume plus expressivement deux millénaires de son histoire exceptionnelle. Il n'a dénoté jusqu'ici aucune nationalité et sa collation se trouvait exclusivement dévolue à l'auto rité ecclésiastique. Sa protection enfin était, jusqu'à ces derniers temps, assurée par. une puissance qui ne l'avait pas conféré. Ces particularités très imparfaitement connues, même dans les milieux maritimes, constituent l'originalité presque paradoxale de cet attachant insigne, sur lequel le mo> ment paraît venu de rappeler l'attention de l'opinion européenne et de ses organes autorisés.r/.i A quelle époque ■remonte ce pavois ? Je n'oserais affirmer qu'il a flotté au temps de nos Baudouin, de nos Godefroid dans ces mêmes plaines de la Pihilistée, traversées comme en courant par les tommies d'AlIemby. Acceptons son existence plusieurs fois séculaire. C'est la formule protocolaire adoptée par les chancelleries du. Quai d'Orsay et du Vatican, chaque fois; qu'elles ont eu à réglementer en commun l'exercice du protectorat étendu sur les couleurs hiérosolymitaines. Elle nous dis-; pense d'évaluer, à un siècle près, la date; approximative de la première apparition' dans les mers du Levant de ce pavillon,! dernier vestige du glorieux royaume fondé! Dar_G(>def.roid fe cas**»'

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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