Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 12 Juin. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/z892806f9x/
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•23' "AÎTNEE. — Série nouvelle. — N° SG2 T^o Numéro ï lO centimes (5> centimes nu J^rontj MARDI 12 JUIN mi: REDACTION ET ADIIINISTRATION 3, Place des Beux-Ecus, £ PARIS Téléphone : Central 33-04 BUREAUX AU HAVRE: 88'", Hue de la Bourse, 28t0 LE HAVRE Téléphone : G4 Beige DIRECTEUR. Fernand NEUÏIAY LE XXE SIECLE Quotidien belge paraissait au Havre et à Paris ABONNEMENTS Francs 2 fr. 50 par mois » 7 fr. 50 par trimestre. Angleterre. 2 sh. G d. par mois. » ... 7 sh. 6 d. par trimestre. Autres pays 3 tr. — par mois u 9 fr— par trimestre. PUBLICITE S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont égalemenl reçues à la Société Européenne de Publicité, 10. rue de la Victoire, paris. qui en a le monopole pour Paris. Pairie et Partis Un journal anglais, la Daily Chroni-\ de, a annoncé — nous l'avons dit — Ja prochaine réunion, en Angleterre, d'une conférence où se rencontreraient, pour discuter les buts de guerre des Alliés, des représentants des partis socialistes des nations de l'Entente. Informations prises, il y a du vrai et 'du faux dans cette information. Cettp conférence existe, mais en projet seulement. M. Vandervelde en a eu l'idée à Pétro.çrade, et plusieurs socialistes russes, français et belges croient comme lui à son utilité. Il est douteux cependant que cette assemblée se réunisse, la plupart des gouvernements int4ressfe étant d'avis que, même limitée de la sorte, une conférence socialiste internationale ne pourrait ouvrir un débat sur les conditions de la uaix sans destituer les gouvernements responsables et les nations au nom desquelles ils sont seul? qualifiés pour parler et pour agir. M. Vundervelde se rendra facilement, nous en avons l'espoir, à cette objection M. Ribot disait l'autre jour à la Chambre française qu'il serait impossible d'empêcher ou seulement d'entraver un : congrès international catholique à un gouvernement qui aurait autorisé les socialistes de son pays à participer à une réunion internationale dont- la guerre et la paix seraient l'objet. Valable contre f la conférence de Stockholm, cet argument garde toute sa force au regard d'une assemblée d'où les socialistes boches seraient exclus. La paix est l'affaire des nations en présence, et non pas de telle ou telle confession religieuse, de tel ou tel parti politique. La paix juste, la paix durable répondra aux légitimes aspirations —- pour reprendre le mot de M. Hubin — des nations envahies, meurtries, et toujours menacées. Elle devra. 4trtr eonfSftne aux exigences de leurs intérêts essentiels, de leur dignité, de leur honneur, non aux programmes et bux dogmes des partis. Organe de la dation tout entière, lés gouvernements de l'Entente devront la définir ét l'imposer telle quelle. Sinon, limitée ou seulement influencée dans ses revendications par les intérêts et les passions des partis, notre patrie, pour ne parler que d'elle, perdrait cette unité pour la sau «garde de laquelle elle combat depuis bientôt trois ans. Serait-ce la peme d'a-iVoir dit non aux Prussiens pour exposer Ce bien suprême, enjeu d'une lutte sans exemple dans l'histoire, à Être dévoré ■par les discordes civiles, conséquence îatale d'une paix dictée à leurs concitoyens par les membres d'un seul de nos trois partis politiques ? • * ; * «s Justement, en même temps que la iinouvelle publiée par la Daily Chronicle, :nou3 apprenions qu'un certain nombre ide syndicalistes chrétiens avaient formé le dessein de se' réunir, eux aussi, eu vue d'arrêter les grandes lignes de "la paix qu'ils jugeraient conforme à leur -■programme religieux, politique et social. Cela devait arriver. Un des caractères de# l'hérésie est sa force auto-mul-iiplieatrice, si l'on peut s'exprimer ainsi. A peine l'unité religieuse a-t-elle été dé-iChirée par une secte que dix autres, sur 'la champ, nées du sein de la première, ise sont élevées contre elle. Dès lors jqu'uin parti entreprend de dresser sa chapelle en face de l'autel national, il se produit entre tous les partis une émulation, une rivalité dans le schisme funeste à la Patrie et profitable à l'ennemi du dahors. Heureusement, nos amis du syndicalisme chrétien ne se sont .pas obstinés. Soit qu'un examen réfléchi de la question les ait éclairés sur le péril auquel ils risquaient d'exposer, sans le vouloir, le pays et leur cause elle-même : 6oit qu'ils se soient laissé convaincre tfjar tel ou tel bon pilote de notre barque nationale, l'idée d'une conférence poli Itique a été abandonnée par eux, et suri" •esprit de retour, dès le lendemain de ifia naissance. Il ne sera pas dit. nous en avons la certitude', que les socialistes belges témoigneront d'une moindre clairvoyance. M. Emile Vandervelde n'a pas cra.int de tracer aux socialistes russes, en proie à une ivresse qui rend la contradiction, devant eux, difficile et .dangereuse, les grandes lignes de la ipaix dont la nation belge a besoin, pou? se refaire et pour se protéger. Dans une lettre que la Censure nous a obligé à blanchir (XX' Siècle du samedi 9 juin) il n'a été ni moins ferme ni moins catégorique. Les raisons et les sentiments oui lui ont dicté ces deux déclarations le décideront, nous en sommes sûr, à fenoncer à une idée séduisante à pre mière vue pour qui se propose d'employer au service de son pays la forco des" ouvriers socialistes organisés, mais qui n'en porte pas moins en elle des germes de faible.S3e et de décomposition nationales. ' • 1 • * Pendant que nous y sommes, nous ! voudrions adresser une nrière à notre ministre de l'Intendance. Il nous revient que certains socialistes pratiquent au Havre, sous l'uniforme, dans les établissements militaires où ils travaillent à IiiOO kilomètres des tranchées, un syndicalisme révolutionnaire aussi dangereux pour eux-mêmes que pour la discipline militaire. Quand ces malheureux seront frappés, il sera trop tard pour leur conseiller la sagesse. C'est à présent qu'il faudrait les avertir. Leurs réunions et leur propagande ne sont pas étrangères à l'agitation des syndicalistes chrétiens. Un mot, un acte de M. Vandervelde dissiperait certainement ces nuages amoncelés. Nous osons le prier de ne pas manquer cette occasion de remporter sur l'esprit de parti et de classe, au bénéfice de la Patrie, une victoire de plus. FERNAND NEURAY. - www — ■-« HP ensées ...Autant le Germanisme est odieux par ses idées et ses principes, par son contenu de sophismes et de barbarie, autant sa forme est digne d attention et riche d'enseignements pour notre vieux monde, à cette aurore d'un temps nouveau : je veux parles de la formidable puissance matérielle que peut constituer une discipline intellectuel! e dans un Etat. Que serait le reste, si elle fait défaut ? Que seraient demain les garanties apparentes d'une « paix victorieuse », si vous n'y ajoutez point la garantie d'une organisation meilleure, si les mômes erreurs — disons le mot. si le même ignorance qu'hier, quant aux intérêts de la France et aux conditions de sa grandeur, survivaient à la plus terrible leçon qu'elle puisse recevoir ? Précisons : crcyez-vous que le plus éclatant triomphe militaire, couronné de quelques « profits tangibles » (et encore ce mot réveille-t-il vos scrupu les), imaginez-vous qu un territoire en plus, repris ou annexé — comme il vous plaira, — ou, en d'autres termes, qu'une plus épaisse « couverture » protectrice, du côté do la frontière rhénane est, si j'ose dire, l'égide qui rendrait la France inviolable, quoi qu'il pût ensuite advenir ? Je crains que ce ne soit encore une illusion, une de ces illusions dont se sont bercées, depuis le début de la guerre, certaines de ces âmes enthou-siasf.es qui passent toute une vie à attendre le retour imminent de I âge d'or. Pour d'autres, moins ambitieux (ce qui ne veut pas dire plus réalistes), la paix heureuse, ce serait de nouveau simplement la « bonne petlto vie comme avant », le doux laissez-aller de naguère. Eh bien ! avec ou sans annexions, sans garanties matérielles ou avec des garanties, craignons-la toujours, pour la France, cette molle rechute en ce rêve de paradis terrestre, d'où une nation même comblée do nouveaux domaines pour rait un jour 6e réveiller trop tard. Les biens de ce monde, dit la sagesse des peuples, importent moins que l'usage qu'on en fait : la Grande Guerre suffirait à le prouver. Et, quols que soient vos espoirs pour la paix future, rien ne vous dispensera de cette prévoyante « économie » nationale, que peut seule reglér une intelligence avertie. René LOTÊ. Mercure de France 1er mai 1917 Le grand gala belge dix juin Rappelons que le vendredi 29 juin, sous le patronage des autorités belges et sous les auspices du XX0 Siècle, aura lieu au Théâtre des Variétés, d Paris, une grande matinée donnée au profit d oeuvres militaires belges. Cette matinie sera donnée aux prix du tarif ordinaire de location du. Théâtre des Variétés. Le programme comportera 15 grandes vedettes parisiennes et belges et sera des plus intéressant. On peut souscrire les axant-scènes, les baignoires, les loges, en s'adressant au se crétariat, 54, rue Saint-Lazare. Ajoutons que cette matinée sera donnée uniquement au profit d'œuvres militaires belges : Le FOYETt DU SOLDAT (œuvre du permissionnaire belge), LA LECTURE DU SOLDAT, LE THEATRE BELGE AU FRONT. ■ 1 ' 1 VWVW' « , <■ Le Bombardement de la Côte belge LES BATEAUX ALLEMANDS ONT QUITTÉ LE PORT D'OSTENDE Londres, 10 juin. — Communiqué de l'Amirauté : Le vice-amiral commandant Douvres annonce que la dernière reconnaissance effectuée à Ostende prouve que tous les bâtiments de gros tonnage ont été enlevés de ce port. Les deux contre-torpilleurs que l'on a annoncés dernièrement comme remorqués à Zeebrugge sont probablement ceux endommagés pendant le bombardement et qu'on a enlevés du bassin du port. Ostende a maintenant l'aspect désert. WWW ■ — On signale, de la frontière mexicaine, que les troupes de Villa et d'e Carranza sont etitrées de nouveau en conflit à Orti2,au sud) fie Ghih/uahua. AU FRONT OCCIDENTAL les Italiens eapîiireaï une position avec 500prisonniers Officiel. Rome. 11 juin. Dans toute la zone montagneuse di théâtre des opérations, principalement en tre l'Adige et la Dr enta, V activité du coin bat s'est manifestée hier plus vive que dt coutume. . Pendant la nuit du 9 au 10, au Passe del Tonalo, dans la haute vallée du Chie se, sur les pentes du Dosso Casino,, et dan; le Val Posina, des détachements ennemii ont été repoussés et poursuivis par noi troupes dans leur retraite. Sur le plateau d'Asiago, notre artillerù a bombardé et bouleversé, hier, sur plu sieurs points, les ouvrages défensifs Vennemi. Nos détachements, par des opération; offensives, effectuées au cours de violent: orages, vers la zone du Monte-Zebio e du Monte-Forne, se sont ensuite emparé; du Jasse del Ar/nello et de vresque toui le mont Ortigara (2.100 mètres), à Vest dt Cima Undici {Cime 11). Cette irruption dans les lignes ennemies exécutée par surprise et avec une grandi violence, nous a valu la prise de 512 pri sonniers, dont 7 officiers. Dans le même temps, nos escadrilles aé Tiennes, surmontant de graves difficulté i atmosphériques, ont bombardé avec suc cès, clans les hautes vallées de VAstico e\ d'Assa, Varrière de Vennemi, ainsi que se: batteries lourdes. Tous nos appareils son. rentrés à leur base. Sur le Carso, quelques attaques tentées contre nos lignes, au sud de Cc^agnaviz za, ont été nettement rejetées. Nous noui sommes emparés de quelques prisonniers. COMMUNIQUE BELGE Action assez vivo d'artillerie la nuit veri Hetsas et au cours de la journée ven RamscJipelle-Hetsas, AU FRONT D'ITALIE t Nouvelle avance des Britanniques : au sud. d'Ypres COMMUNIQUES BRITANNIQUES ; 12 h. 30. Grande aotivité lies cfeux artilleries, oett ■ nuit, à l'est d'Epehy. Un coup de main exécuté, avec succès i la nuit dernière, au sud-ouest de La Bas sce, nous a permis d'occasionner d'impôt tants dégâts aux tranchées et galeries d mines de l'ennemi et de faire 18 prisonniers Dc3 raids ont été également effectué sur les positions allemandes â l'est de Ve> meilos et au sud d'Armentières t l'ennom a subi do nombreuses pertes. QRANBE ACTIVITÉ DES DEUX ARTIL LERIES, LA NUIT DERNIÈRE, AU SUI D'VPRES. NOUS AVONS DE MOUVEAI RîxALISÉ UNE LEGERE AVANCE Aï SUD DE MESSINES. COMMUNIQUES FRANÇAIS 14 heures, Assez grande activité des deux artillerie ' au nord de la Somme et dans la région d Cerny. A l'ouest de ce village, l'ennemi a tent de nouveau un coup de main qui a été rc poussé, 23 heures Doux coups de main ennemis sur nos p< ' tits postes près cfc Courcy n'ont eu aucu succès. Canonnade intermittente sur la plu grande partie du front, sauf dans la régio du Mont Cornillet où l'on signale une asse grande activité des deux artilleries. LIRE EN DERNIÈRE HEURE , LE COMMUNIQUÉ BRITANNIQUE DE LA NUIT La coopération aaclo-bslsi Un bel hommage du gouvernement britannique à nos artilleurs • Le colonel-commandant du 13e régimen d'artillerie belge vient de porter à la con naissance du régiment la traduction ci dessous — parUe dans le dernier ûnâmér» de la Commère du 11e à Saint-Eloi — di la lettre que le général en chef de l'armé* britannique en France a. adressée, à 1; date du 6 moi 1917, à S. M. le roi des Belge« ; « Sire, « Alors que la partie restante du 130 A belge va être retirée après deux année de service, avec la seconde armée britan nique, je prie respectueusement Votre Ma jesté, comme commandant en chef de Var mée belge, de me permettre de Lui adves ser Vassuran^e de mon appréciation de. services très précieux rendus par le régi ment et mon grand regret de le perdre Le régiment a été employé, dès le début dans un secteur de la ligne qui entrain, un travail intensif dans des conditions ar dues. Le personnel a toujours répOndi spontanément aux appels qu'on lui a fait et a toujours rempli son service avec ui bel esprit de dévouement au devoir, qui t éveillé Vadmiration de.s chefs sous lesquel il a servi, et de ses camarades de l'armé britannique avec lesquels il a été associé « Avec l'assurante de mon humble dé vouement, j'ai l'honneur d'être « Votre respectueux « D. Haïg. » ECHOS Vije iij/irwiùre belge décorce par le gouvernement français •Mme Berthc Godart dt Martinelli. infir mière à l'hôpital auixillière n" 302, a Vtll d'Avray, vient de recevoir du Gouverne ment français la médaille d'argent pou les épidémies- Mme Godart est la femme du docteu Godart, médecin en chef de l'hôpital au xiliaire d« Ville d'Avray. WVA ■ Le " Cri de Belgique " Sous ce litre paraît, à Buenos-Aires, ui « organe » hebdomadaire des intérêts bel ges de l'Amérique du Sud, qui fait là-ba de bonne besogne. 11 se prépare à fêter 1 àl juillet, son troisième anniversaire ; e il a publié le 8 avril dernier, pour l'anni versaire du roi Albert, un numéro, spécio dont il nous fait parvenir un exemplaire Joliment édité, abondamment illustré, c numéro contient, outre des articles de cil constance, des pages de nos meilleurs écri vains. Cette anthologie renferme une pro se flamande et des vers wallons ; elle s complète par une collection de bons mois illustrant l'humour de n-os diverses provin ces, et par des détails Intéressants su l'activité, patriotique et charitaMe, de no compatriotes établis dans l'Amérique d' Sud. Envoyons au « Cri de Belgique > dont le ti^re est pleinement justifié, on 1 voit, et nos félicitations et nos vœux. WWW Une soirée de bienfaisance au Havre La soirée de gala au bénéfice de li Croix Rouge Anglaise, qui devait avoir llei le 23 jiteA. a été remise à une date ults rieurs : I Les Iprtatiis coiîiDiieiit iais le Bas-LMBËûiiri La population nielle doit travailler près de la ligne de feu Amsterdam, 11 juin. D'après les Nouvelles de MaëstrichI dans la région des étapes du Luxem bourg, toute la population mdle a ét déportée vers la ligne de feu, y compri les rapatriés et les convalescents. A Mussy-la-Ville, 58 pers'bhnes ont ét déportées sur une liste de 60 déportabla Plusieurs autres déportés dgés de plus d tq ans sont revenus depuis peu des camp allemands. A Arlon, pendant la semaine de Pdquei 800 hommes encadrés de soldats baïor, nette au canon ont été déportés vers l ligne de feu et obligés d'exécuter des tra vaux militaires. Les rapatriés étaient compris dans c convoi, sauf les malades, les alités, les ir, capables. Les soldats allemands disaient que i le travail n'était pas fait, les homme mourraient de faim. o ,o .W/tl, riuu.ll là tl IIUUK ' comme des bêtes. (Radio.) * VWWV I ■■ Lfl CRISE ESPAGNOLE M. Dato réuÊsira-t-il à mener au poi la nef espagnole ? Rien n'est moins cei tain, vu la gravité de la crise que tre verse 1a, péninsule. Il ne s'agit pas d'un crise minstérielio, ou môme d'une cris politique mais d'une crise de régime aj gravés de toutes les répercussions de ï guerre. On ne peut prévoir à quoi aboutir 3 le mouvement militaire, qui vient d'obi: - ger lé cabinet Garcia Prieto à la retrait* r Le passé de 1'Esp.agne autorise toutes le hypothèses et la propagande dont l'ai " mée est travaillée depuis longtemps pa ' certains partis politiques légitime bie dfs orajntes. Le mot de « pronuncit miento » vient de rentrer dans le langr ge politique espagnol et on sait ce qu': 1 veut dire. Un pouvoir fort pourra set - pmpêoher la cjiose elle-même de réussii s La question est de savoir si M. Dat 3 pourra constituer le gouvernement m ' cossaire. Une dpôclie de Madrid signal \ une lettre sybilline de M. Maura gross de menaces pour la nouvelle combina ; «on ministérielle. M. Maura opposer! t-il son veto à la constitution d'un c; - binet coftsamteur Dato ? C« veto su - fira-t-il à rendre ûe cibinet impossible 2 M. Dato essai»ra-t-il de former un cob . net national ? Aucune de ces " n'est invraisemblable. Il n'est pas iiï r possible non plus que M. D;ito qui ® donné sa mesure d'homme d'Etat réu, sisse à éviter à son pays les graves pi j rils qui le menacent. Nous, le souha tons bien sincèrement, car, à la diff< rence de.leurs ennemis, les Alliés n'or aucun intérêt à voir l'Espagne en proi au désordre. i j ...ï ■■ - ■■ WAWA.—-— __ ijQ général Echa&ue est nommé capital* J général do Madrid. ' m SUIS SE GUERRE ® ÉUTS-UHIS 11 fait modifier la carte tant-guerre écrit le Président Wiîson aii peuple russe L'appel du président Wilson au peuple russe, à la publication duquel plus rien ! ne s'oppose aujourd'hui, est d'une netteté . remarquable. C'est l'exposé môme des buts 3 de guerre des Etats-Unis que M. Francis, ambassadeur américain à Pétrograd-e. a g remis au gouvernement provisoire. « Aucun peuple ,dlt M. Wilson, ne doit être i contraint, ae vivre sous une souveraineté sous laquelle il lie désir-o pas V'iw\ « Aucun teinritaire ne doit changer cle main? " si ce n'est dans le but d'assurer à ceux qui ' l'habitent •des cliances équitables de vie et de ï liberté, 1 « Aucune indemnité no doit être réclamée, excepté celles quà constituent uin dédommagement pour des torts manifester « Aucun remaniement de pouvoirs 11e doit être fait, ecepté ceux tencant ù amêfier la paik et l'avenir dans le monde, et lè bien-être et le bonheur futurs des peuples. » 5 Voilà, clairement exposée, la preuve que D nos grands Alliés de l'Ouest entendent mo-, daller la carte d'avant-guerre dans lia mesure où cette modification doit garantir la " paix future. M. Wilson affiche d'abord sa confiance dans la victoire : « La guerre a commencé 1. de tourner contre l'Allemagne », dit-il. 'n Puis il montre eux extrémistes russes que les groupes dont l'Allemagne se sert au-s jourd'hui pour échapper « à l'inévitable et , définitive défaite »: sont les mêmes à l'é- 2 igard de qui elle se montrait jadis intolérante. Elle se sert d'eux. Ils se prêtent à la manoeuvre. Quelle confiance la Russie neut-elle avoir dans des agents de Cette sorte ? Que veut aujourd'hui l'Allemagne ? La restauration du « statu quo ante oelilum ». Mais c'est de ce « statu quo » qu'est sortie « la guerre inique », c'est là que l'Allemagne a puisé son pouvoir sans limite. Il faut donc le modifier. Non par des dé-> claratioris, mais par des actes. « Les questions concrètes ne peuvent être réglées que par des moyens concrets ». Et Ion aboutira par la victoire à « urne sorte de ligue destinée ù. amener la com- Ibinaison des forces des nations pour assurer la justice dans les transactions », à une <c association effective pour assurer leurs intérêts vitaux » contre une puissance quelconque qui serait « régie par le bon plaisir ». Peut-on remettre la réalisation de'ce programme à plus tard ? Non. Ce sera maintenant ou jamairs. « Le jour est venu, dit M. Wilson, de vaincre ou d'abdiquer ». , Et pour vaincre ? Il faut rester unis. « Si - les forces de l'autocratie peuvent nous di-é viser, elles l'emporteront sur nous ». s Toute la ligne de conduite des Alliés est tracée tëi en quelques lignes.La victoire est ê au bout de ce programme pour lequel les . Etats-Unis consentent à verser leur sang e et leurs richesses, fidèles aux engagements s qu'ils viennent de prendre. II est impossible que les Russses, dont l'opinion s'est , déjà modifiée depuis quelques semaines, - restent insensibles à tant de bon sens à Après \i victoire È tSSÎOiS Tout a. été dit ou à peu près sur la bataille de Wytschaete-Messines ijiagniiitiue-ment gagnée par nos alliés britanniques. Les bulletins du maréchal Douglas Haig om donné tous les détails de l'affaire, préparée de longue date, et nui a coûté à l'armée allemande près de 'Ï0.000 hommes. Nous n'y reviendrons pas. Mais une constatation s'impose. Les Anglais, tenant maintenant et solidement les positions dominantes au sud d'Ypres, une nouvelle opération va pouvoir être envisagée. Et, quoi qu'il en soit, la chose certaine, c'est que la marche, la fameuse marche sur Calais ne peut plus être reprise par l'ennemi : il en est de cette marche ce qu'il en a été de la marche sur Paris, de la marche sur Nancy. C'est fini et bien fini. La route est barrée et les obstacles semé9 sur le terrain tn face des positions allemandes sont tels que l'on peut affirmer de la façon la plus absolue que le rêve des Allemands ne pourra jamais être réalisé. Les bruits d'offensive allemande dans les Flandres, qui circulaient, il y a quelques jours encore, ne méritent aucune attention. Nos alliés britanniques ont pris nettement le dessus d'un bout à l'autre du front couvert par eux de Saint-Quentin à Yipres. Partout, où ils attaquent, les Aile, mands sont obligés de céder du terrai». Certes, l'avance est parfois difficile, très difficile, surtout en Artois où les Tommies pont devant la ligne Hindenburg. Mais ii ne faut pas oublier qu® cette ligne a été entamée sur plusieurs points et que, tant au sud de La Scarpe qu'au nord, los Alle-monds ne s'accrochent qu'au prix iTef-forts énormes. Ces efforts, ils ne pourront pas toujours les maintenir. Et il est cla'u comme le jour qui si tous les alliés pouvaient enfin réaliser l'unité de front et attaquer simultanément, l'Allemand traqué de tous points ne serait pas en état de résister partout. Les points faibles ap-paralraient nettement. C'est danc du cûté de la Russie qu'il faut toujours se tourner. L'airmée roumaine est prête. Complètement réorganisée sous la direction diu roi Ferdinand consieillée par le général français Berthelot, elle attend l'arme au picd 'Ta micanent d>e partir en liaison avec les armées russes. Il ne faut pas se dissimuler la gravité de l'a situation. Mais, tout du même avec le général Broussiloff, celui-là qui, l'an dernier, réussissait le plus beau coup de la guerre mprè9 la Marne, on peut espérer. La supériorité numérique appartient aux alliés sur tous les fronts, le matériel augmente sans cesse et presnuo partout, sauf en Russie les Allemands sont en état d'infériorité. Dans ces conditions la fin, encore que les difficultés augmentent de jour en jour, ne peut faire de doute pour personne. M. de Juziers. ■ ■■ VWVW- . — On annonce que la grève des typographes de Manchester a pris fin. — En vue d'économiser le papier df la Grande-BTetoi^ne, le président du Board of Trade a interdit la publication, sans licence RrwtoftolO Ha tnnit tirtJt «t ,*vi.n rr.r»H.f\ /m» i tant de bonne foi et de hauteur d'âme. j riodique. <? ; Le pMêiisme belge [ implique l'esprit de vengeance — «Cet esprit de vengeance est pour nous une vertu chrétienne» t DIT A SON CLERGÉ I.E CARDINAL MERCIER fi Nous recevons le texte d'une admirable allo-e cution adressée le 29 Janvier dernier pua- S. ii. ■- le cardinal Mercier aux doyens de son diocèse r, réuinis en assemblée annuelle à larehevûch^ de Malines. C'est dans cette allocution que le Primat de 0 Belgique a luit aux avalises des catholiques . allemands la répons» cinglante qui a provoqué en Allemagne tant U indignation. L'emi- ' nent prélat y a également précisé, à la lumiè-s re des enseignements de .Saint.Thomas d'A- - nuin la doctrine catholique Sur les sentl-r inents que le chrétien a le droit et le devoiff de nourrir dans sùn cœur à l'égard d'ennemis 1 tels que les Allemands. Ri.cn de plus récon-•- l'ortant que la lecture de ces pages où se tTou- - ve justifiée par les plus hautes raisons la i volonté des Belges de tirer une vengeance j éclatant.! des crimes accumulés sur leur ter-1 rlloire depuis trois ans par le peuple qui les '. a injustement attaqués. O Celte nouvelle allocution d.u cardinal Mcr-; cier est trop longue pour que nous puissions ' en reproduire complètement le tete. El» voici, 0 du moins, les passages principaux : ,e « La loi générale de la charité, dit le l* cardinal, doit spécialement régler, aujour-i- cl' ha i, nos rapports avec ceux qui sont de-i- venus nos ennemis ; avec certains concl-> toyens trop intéressés qui compramelteht ? l'union générale, envers la patrie Des catholiques du dehors, qui n'ont pas c trouvé dans leur cœur une parole de réprobation contre les armées allemandes lorsqu'elles massacraient nos populations innocentes de Dinant, de Virton, d'An-denne, de Tamines, d'Aerschot, de Lou--- \ain, fusillaient nos prêtres, Incendiaient i- nos villes ouvertes et nos villages sans i- défense ; qui ont propagé chez eux, ou it laissé se propager, la calomnie qui (entait e d'innocenter les criminels en transformant les victimes en coupables ; oui assistent, depuis bientôt trois ans, les bras croisés, • le regard sans émotion, les lèvres fer-e mées, à la torture d'un peuple, jadis ami, qui n'avait iamais voulu à l'Allemaane que du bien : ces mêmes catholiques trouvent, aujourd'hui, des accents pathétiques, pour rythmer des hymnes à la fi<it«tuj>sâ chrétienne, à l'oubli du passé, A la jvwiK. * Le cajxlinal exposa ensuite d'après Samr-Ihomas d'Aqum que « la oolère csr «i appétit lie vengeance, une passion, qui doit devenir 1 auxiliaire de la volonté dès le moment où la ustlce d'un u-cio réproîs&ir est apparue », puis 1 applique ces principes i notre situation partie ulia ire. LA VENGEANCE EST UNE VERTU CHRÉTIENNE L'injustice de la violation do rtotre territoire est flagrante, avouée, d'ailleurs, par ceux qui en furent les auteurs. Le mépris de nos droits, depuis les jours néfastes de notre envahissement de notre pays jusqu'à l'heure présente, est incontestable. La répression de ces iniquités est donc un droit manifeste, et, pour ceux rjui en ont les moyens, elle est un devoir. Vouloir que ce devoir s'exerce, que l'ordre soit rétabli, les fauteurs du désordre chil-tlés et réduits à l'impuissance de nuire ; vouloir que les gens inoffensifs aient la faculté de vivre on paix ; que le dernier mot appartienne au droit et i l'honneur du Dieu de juslice ; le vouloir avec toute l'énergie de notre volonté et avec touta l'adeur passionnelle dont est capable notre humaine nature, c'est répondre an vœu de la justice, c'est faire acte de vertu. Cela, c'est hoir, objeete-t-on, et la charité exclut la haine. Assurément, la charité exclut la haine ; la haine est son contraire : la chairiié et la haine s'excluent comme l'eau et le feu ; il est impossible qu'elles coexistent dans un même sujet. Mais, qu'est-ce que haïr ? C'est vouloir & quelqu'un le mal pour le mal, souhaiter que le' prochain souffre afin qu'il souffre.

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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