Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1918, 05 Fevrier. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 02 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/cr5n873z2x/
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LE XX SIECLE PARIS S, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone ■ Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal LE HAVRE 28tcr, Rue de la Bourse, 28** Téléphone ■ 64 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — • 9 fr. par trimestro QUOTIDIEN BELGE r\;r.or.<-£»ni- • TT^rnand NEI7RAY LORGAlfISÀTIOI de l'Etat de demain COMMENT RÉPARER LA MACHIN; Gar -elle a besoin d'une sérieuse répart tion. Censeurs, laissez vos ciseaux bien trai quilles. Il ne s'agit pas de la Belgique. C'est <au gouvernement français qu'en l'auteur anonyme d'une série d'intére; gants articles dont la « Revue de Paris a commencé, dans .son numéro du l0r ceinbre 1917, la publication. La France est en République : la Belg que en (monarchie, Tout oe que la « Revue de Paris » dit d président du Conseil, qui devrait être, d'? près son collaborateur, le chef et le moteu de la machine gouvernementale, le dire< (fceur diu travail parlementaire, peut s'a] pliquer en outre, chez nous, au chef const tU'tionnel die l'Etat. Sans doute, le lecteu fera-t-il de lui-même les distinctions n< cessaires. Le collaborateur de la « Revue de ris » se déclare effrayé de la marche de 1 machine. Ce que j'éprouve, écrit-il, ressemble plut< à urne sorte d effroi. Je me rendais compte qi: notre machine gouvernementale était m; conçue et mal montée Qu'à force d'à-coups i die frottements, le travail produit restait sar rapport avec l'énergie consommée. Mais il fallu La guerre, et oette guerre, pour me faii saisir ce Qu'avaient de redoutable ces erreui de jeu et cette insuffisance de rendement. L réforme électorale ne produira rien, ou ptre mie rien, -diu bienfait que nous en attend on; gi nous ne pratiquons en même temps la ri forme gouvernementale. Il est pourtant bon démocrate, c'est-f dire qu'il entend que le Parlement « resi non seulement le contrôleur strict, ma-, l'inspirateur de l'action exécutive, et qu'e toute conjoncture litigieuse, la maîtrù appartienne et demeure au peuple souv ram et à ses représentants élus ». Mais j'ai le goût du travail bien fait, cont nue-t-il, et je sais que tout travail coltect comporte des règles fixes et exigie une dire tion unique. Cette direction, c'est le préside] du Conseil qui doit l'assumer ; là est son rôl là est sa fonction propre. Il doit diriger travail du Parlement, c'est-à-dire le trava politique. Il doit diriger le travail de ses m nistres, c'est-à-dire le travail administrât! Il doit les diriger séparément e* dans lei rapport, car c'est à lui qu'il appartient de 1< lier, de les coordonner l'un à l'autre, et c'e ce que j'entendais par la formule dont je ir suis délà servi : a adapter l'administration une pofttique ». Pour rappeler deux expre fcions anglaises, un président du Conseil t nomme vis-à-vis de ses ministres « le Pr» nrier », vis-à-vis du Parlemeort « le Chef Habituons-nous à voir en lui ce qu'il est o ce qu'il devrait être ; un monarque -\mmi narque à qui d'avance les lignes de son ai tion fuirent tracées, un monarque temporaii et constamment révocable, mais nanti oepei dant, aussi longtemps que la confiance d Parlement lui prête vie, de la totalité d pouvoir exécutif, rassemblant et incarnai ; en lui toutes les forces vives de la nation. I II est cela, ou devrait être cela dès le terni I de paix. S'il n'était pas cela en temps c I guerre, il faudrait trembler pour le salut pi ■ ©lie. Un des avantages du régime monarch ■ "que est que, justement, le monarque est toi VI fait et qu'il a les plus grandes chance II qu'il ait été élevé et dressé en vue de so H métier de chef. Or, c'est quelque chosi H dans ce métier comme dans tous les ai ■ très, que d'avoir fait son apprentissage Le collaborateur de la « Revue de P* ÉA ris » voudrait que le Président directes [ ne fût chargé d'aucun portefeuille mini f tériel. A Pour opérer, entre les diverses catégorl I d'affaires, ce classement mobile que cnaqi I événement nouveau oblige à tenir à jour c I & réviser, pour discerner ce qui est aujou I d'hfiii l'essentiel, pour prévoir ce qui le sej I demain, il est indispensable que l'intelligent I directrice ne soit troublée par aucun préjuj I jersonnel. et tourte spécialisation crée un pr I Jugé involontaire. Le président doit être lin I pirateur, le guide, l'arbitre ; il doit tenir I légler l'ensemble de l'activité politique. I fâut donc qu'il soit juché au-dessus d'ell I Que, die son poste altier de commandemen I il puisse la considérer sereinement et la dom I ner tout entière. I Suit une critique aussi fine que serr<: I des conseils de ministres. Nous entendot I d'ici les pleurs et les grincements c I dents... 1 Nous n'avions pas attendu la guerre poi ■ penser que nos conseils des ministres, av< I W-s réumonç périodiques et fréquente» soj ■ une des plus encombrante* absurdités c I notre régime gouvernemental. Perte c ! temps, démoralisation par le sentiment la isaaut des controverses sans issue, voilà toi lie .profit qu'on en ait jamais tiré. Les Amgla I l'avaient bien compris. Leurs conseils de cal fnet ne s'assemblaient qu'avant ta réunion c IPerkment ; en quelques «grandes séanc ■ tenues d'affilée, on appréciait l'urgence rel itive des projets préparés pair les ministre ■et ron réglait en conséquence le programn liégislajtii de la session. Après quoi, le trava ■parlementaire commençait, et le cabinet n' ■tait plus convoqué, en cours d'année, qi ■pour des occasions rares et importantes, to ■jours en vue d'un objet déterminé. Les dif] ■ciliés d'administration courantes se réglaie ■Entre le Premier et le ministre intéressé. Chi Pous, trois matinées par semaine, l'année d' ■ant, et parfois davaritage. Près du tiers c temps de travail, si l'on tient compte de présence au Parlement et des réceptions i: (^pensables ! Et presque tout ce temps gàch luisque nos conseils ne sont jamais aptes lue décision catégorique, bien rarement à ui lélibératlon utile. Pour la décision, l'exéc Ion, ils sont trop nombreux, et trop de bo: (es volontés contraires s'y paralysent. Ils i pssèdent aucun des organes normaux do: û corps exécutif doit être nécessaireme: ftirvu. Bien que la loi prévoie, en main Wision, des résolutions arrêtées en cons€ ;§ ministres, le conseil n'a point de secr fre, point de procès-verbal, .point d'archivé Licune de ses soi-disant décisions ne rev - forme précise et certaine. Deux ministres, revenant chacun, après d onar, dans son cabinet, en peuvent cons€ ;r chacun un souvenir différent, quand i : l'ont pas parfaitement oublié l'un ou l'a } dans l'abondance des affaires effleurée ils l'ont oubliée ou travestie, nulle notifie m ne leur rafraîchira l'esprit ; il ne ra plus 'possible d'en retrouver trançu Poi rla délibération, le nombre serait assez coi gruent. Mais douze ou vingt hommes, périod quement rassemblés, ont pour premier terrai d'entretien, tout comme les habicués d'un ce: cle, le su/jet du jour, la préoccupation iinmi diate qui leur est commune : en temps d guerre, l'état des négociations et des opér* tions militaires ; en tout temps, la manœuvi politique, la situation devant les Chambre: le débat où le sort du Cabinet peut se joue.: i Encombrante absurdité est peut-être u peu dur. Absurdité : soit. Mais encombrante ! L" Nous comprenons que l'auteur ait gard l'anonymat. Connu, il serait déjà lapida a Et tous les pavés ne seraient, pas venus d 5" carrières françaises !... " On a voulu imiter, en France, le gouvei nement anglais qui a, comme on sail constitué dans son sein, il y a plusieur L" mois, un comité de guerre. Mais on s'es trompé. 11 Tout l'effet de la réforme a été de distribue " les ministres entre des sous-commissions st r parées par des cloisons étanches, tandis qu les Anglais, au contraire — ne nous lasso r >- pas de-le redire — plaçaient au-dessus de toi: i- les ministres un conseil central de directior q* chargé de décider, non pas seulement sur te : questions de guerre proprement dites, ma: sur toutes les affaires, et que l'on a dénomm Cabinet de Guerre par l'unique raison qu •- c'est le point die vue de guerre qu'en tout a matière û doit faire prévaloir. Encore une fois, il ne s'agit que de 1 )t France. C'est le comité de guerre françai e qui est l'unique objet de la critique ci-de; sus. Il n'y a qu'en France qu'on a distr 3 bué les ministres entre des sous-commù a sions qui (voir ci-dessus)... 3 CONCLUSION a il nous faut son cabinet de guerre, tel qu' 5- l'a conçu, tel qu'il fonctionne ; un présider », du Conseil sans portefeuille, un petit nombi de ministres sans portefeuille associés à 1 mission présidentielle de direction. Il noi: _ faut son bureau, des affaires générales, burea central, bureau unique, et, cette seconde in: titut.ion, n'étant guere moins nécessaire a s temps de paix, c'est survivre à la période d n guerre. e Le bureau des affaires générales réunir i- les éléments de la réponse présidentielle, pn parera la décision finale du président,. Il pr tera au président, du point de vue de la dire< tion centrale le même aippui, le même secoui !;T que l'administration au ministre, du point c3 \ vue particulier ,à chaque département. u L'essentiel sera que le bureau compte à s tête un certain nombre d'hommes que l'étei fora de leur intelligence et de leur cuiltui j1 rende capables de mettre promptement a }" point toutes les affaires, fût-ce les pflus sj>< 1 c-iales. de les pénétrer avec une véritable in 1T partialité, de les rapporter à la totalité d< données qu'ils possèdent, de prévoir, dans : mesuré du possible, leurs échéances et lern ® répercuessions, de les élever en un mot à c u degré de généralité où apparaîtra leur reli tion avec l'ensemble d'une politique. Ouai e au chef du. bureau, -collaborateur constant i 1 intime du> président, il devrait assurer le s »• crétariat en temps de paix du Conseil d* u ministres, aujourd'hui au conseil de guerr. ï- . ■ IWVW I Le prollÈi 8b la navigation \ iilieire i- [. M. le ministre Hclleputte vient de const tuer à Paris et à Londres un comité coi s sultatif de la navigation intérieuiie. i! n Bruinet à Paris et M. Staraiiaert à Londre , sont appelés à présider l'es dits comité: ,1 Le comité de Londres est constitué cou i me siuit : L" Président : M. Staiidaert, membre de 1 r Chamihre des Représentants. — Vice-prés 5' dents : M. L Teugels-De Vos, membre a conseil d'administration de la Fédératio « Naticmaile de la Batellerie; M. H. Baels, d< 16 jmté suppléaint pour Ostenide, secrétaire-at i1 joint du Conseil Supérieur de la Mairini — Membres : MM. H. Adriaemssens, vie. >e président de la Fédération de la Batelleri. ;é Juge au tribunal de commerce d'Anver i- affréteur à Anvers; C. Smeesters, membi =- du Conseil Supérieur de la Marine, avoc; :! à Anvers; J. Lalemant, président de 1 , « Geratsche Schippersmaatsc-happij », a t] fréteur à Gand; M. de Smet de Naeye ù membre du Conseil Supérieur de la Mi rine; W. C. L. Lamot, aflréteur, agent m; •e rrtmte à Anveirs; Oeyen, négociant en boi ;S Vandem Abeele, constructeur. 9 Lors die la première séance du comité c Londres, M. le diéputé Stamdacrt a souli/gr K l'importanoe du problème de la navigatio ,c intérieure, et l'aide nécessaire tjue la bi it tellerie apporte aux voies ferrées. Il a il te dicjué brièvement, comme points capital] du problème : la législation sur la navigï 5: tion intérieure, la multiplication et l'am lioration des voies navigables. « Il faudi 1. s'occuper aussi, a ajouté M. Standaert, d ;u personnel de la batellerie et faire it !s étude comparative de la batellerie en Ho >• .lande, soutenue par les banques de prê s. hypothécaires connues sous le nom t « Stfheepsverband Maatscha,ppij en 2. sera l'honneur des Belges en exil, a dit, e ïe terminant, le député de Bruges, d'avo i- voué leur activité, leur intelligence et leu! i- compétences à toutes les entreprises II ont en vue la restauration et la rénovatic 'z de la Patrie. » ^ Le comité consultatif s'est immédiat a ment occupé de l'étude des questions fi" i- lui sont soumises et a décidé de siéger toi é, les quinze jours. Son local est établi au m 4 nistère de l'indiustrie et du Travail, ! ^ Grosvenor Grescent. Toutes communia tions peuvent être adressées à M. Dri maux, secrétaire, India House, Kingswa; it Londres. W. C. 2. It — WVWI - — te il ._ une carcasse de baleine, portant sur é- dos. les traces de coups d'obus, s'est échoui -> près de l'île Lithiore. Le cétacé, qui ave St sans doute été pris pour un sous-marin, été remorqué à Ouessant pour être dépec é- — Le Président du Honduras a mis l'er r- baTgo sur toutes les allèges appartenant ai ls Allemands et interné leurs propriétaires n- l'intérieur du Honduras. s. — M. Ilylan, le nouveau maire de Nei a- York, vient d'annoncer qu'il quitterait s ir fonctions le 16 février, un mois et demi avr «t tes ï.v£*u acceptées. i; Hommage français àlareineElisabet e ■ 51. Poincaré reçoit le roi Albert à i'Elys et lui remet pour la Reine la Médaille de la Reconnaissance française B Le roi Albert vient de traverser inc e gnito Paris se rendant pour quelqu jours dans le Midi où il rejoindra ■- reine Elisabeth. Le Roi s'est rendu samedi soir s l'Elysée -pour y faire visite au préside 1 de la République et à Mme Poincaré. Le Président a prié Sa Majesté de t mettre la médaille de la « Reconna e sance Français » à la Reine, de la po s du Gouvernement de la République. f Tous les Belges seront sensibles à s gracieux témoignage de l'amitié fra s çaise. ^ - ■ —WVWl ■ ■ A BERLIN, s on sévit contre les grévistes Copenhague, 4 février. On apprend d'Allemagne que les co seils de guerre ont commencé à se ré il nir à Berlin pour juger les gréviste it ils sont autorisés à prononcer des co 0 damnations à mort qui doivent être ea ^ cutées dans les vingt-quatre heures. I u grand nombre d'hommes, 'et de femm s- auraient déjà été jugés le 2 février. £ (Radio.) u ■ - 'WWW - ■- - LIRE EN 2® PAGE : A Brest-Litovsk : les Empires Centra: 's pressés de faire la paix avec I' e kraine ; a Notre armée coloniale ; i- Notre feuilleton, •e " TOUS LES COMMUNIQUES OFFICIE! j: SE TROUVENT EN DERNIERE HEUR !S ' a vwwy. — — 1 ECHOS !t i Reliqieuses et infirmières décorées En vertu d'un arrêté royal qTie publie - Moniteur, la médaille de la Beine Eli: beth, avec croix rouge, est conférée à M dames Annaert, Augusta; Bloch, Gabriel Ca-ttew, Céline, en religion Soeur Suzani Colpaert, Euphrasie, en religion Sce Aloïse ; Cuylits, Elvire ; Deoack, Mar en religion Sœur Brigitte ; De Knoc Clara ; De Moor, Flavie, en religion Swe Antoinette ; Demulier, Angèle, en refligi Sœur Anna ; Deweckere, Lucie, en religi Sœur Marie ; Montoisy, Mathilde ; SU i" diaert, Marthe ; Van Hemelryck, Juli Wynten, Elisa, en religion Sœur Zita, s ftrmières à l'hôpital Elisabeth, à Poj '■ rirjgihe. La « Médaille de la Beine Elisabeth n été instituée — comme nos lecteurs le i vent —■ pour récompenser les personnes c a S2 sont dévouées aux œuvres de_ guerre. U n Sillets indiscrets j" On se soutient de la mystification de fut victime l'Ami de l'Ordre au débrat '• l'occupation allemande. Le journal nair rois publia, sans remarquer l'acrostic cambi-onesque et injurieux pour las I ches, une pièce en vers d'allure apodii e Voici le pendant de cette histoire burl -t que : a D'après le Maasbode, l'artiste cpii d r- sina le billet de banque de 50 pfennigs pc la ville de Niefoel Lahustein en Prus i- vîent d'être arrêté. Après un examen i i- profondi, on a découvert, en effet, qu'f ;; dessus d'un jambon compris dans le d sin, il avait inscrit, en très petites letta e « promesse, convoitise, doux espoir » é dans un autre endroit, au-dessus de tr n navets, les mots suivants : « Nous vive i- de cela ». Ces billets sont restés longteir i- en circulation avant qu'on se Soit apei x de la satire qu'ils contenaient. vwwv Les rigueurs de la justice njaxinjalistc u L'ancien ministre socialiste de la j: £ tice, M. Piecfrekanoff, ayant congédié j. servante par suite de la gene où il ^ tombé, le tribunal révolutionnaire l'a f r, arrêter et l'a condamné à 195 roubles d' ^ demnité et à 300 roubles d'amende. On I vendu aux enchères la table de travail, . lampe et le fauteuil du « criminel » comme cette vente n'avait pas produit • somme nécessaire, des gardes rouges ■ II mes enlevèrent à l'ancien ministre soc n liste son pardessus. Cette dernière scè se passa dans la rue, et par un froid gioureux, 11 -WWW i_ 'Jlrjcetrei On vient de découvrir l'origine du n^ de Verlaine. En remontant avant la mille directe de Henri Verlaine, grai f' père du poète, on trouve une famille ori naire du village de Verlaine, près de Lié: On a découvert également l'acte de na sance de Jean-Baptiste Coppée, fils de Je S® et d'Anne-Marie Picaire, né à Mons, février 1694, qui vint à Paris vers 1735 a il épousa une demoiselle Rouget ; il ét é. l'arrière-grand-père de François Coppée i. descendait, croit-on, du poète Denis O x pée, également né dans la province à Liège, à Huy, en 1570. Henry Bordeaux n: nous révélait-il r !f~ l'autre jour dans la. Revue des Deux-M< Çs des que la famille de Guynemer est d'e ' i ginejlamande ? LA GUERRE AERIENNE h Ce p'il tant taire si les ptMs reviennent sar Paris ée Un communiqué officiel de lundi donne à la population de Paris, et en cas de nou-vau raid des Gothas les conseils ci-après : On peut considérer qu.'en général, les habitants d'immeuibles de plus de quatre es 6tag.es trouveront dans les ciaves de ces ld immeubles un refuge efficace. Dans les immeubles de moins de quia-a tre étages, la sécurité étant moins grande, les habitants, s'ils se jugent insuffisamment protégés, pourront chercher dans le voieinage refuge dans les abris indiqués 'e- au oublie. is- Qucile que soit la nature de rimmeuole, jl il est, v-jla ement conseillé à ceuix des habitants qui préféreront rester dans leur &»-rarleiijf'nt, de ne point se mettre :iuy (e-ce nètre-, ri dans l'axe des fenêtres, il a, en n" effet, été remarqué, au cours du dernier, raid, que la plupart des mal heureuses — victimes .avaient été frappées, soit sur la voie publique, soit à leurs fenêtres. Il est conseillé également die ne pas stationner dans leis cages d'escalier. En ce qui concerne les abris qn'iil paraît possible de mettre à la disposition du public, à Paris et en banlieue, ils sont de deux natures ; abris privés, abris publies. Les personnes surprises dans la rue n- devront avec calme se diriger vers l'abri u- le plus voisin et, à défaut, se plaquer con-s ; tre un mur ou dans une embrasure. jf. Les abris privés devront, partout où ,a l'autorité le jugiera nécessaire, être^ ouverts, de jour comme de nuit, à la dispo-71 si tion du public. En conséquence, le gou-^ veraement a décidé que l'autorité mili-" taire réquisitionnerait dans tous les quartiers un certain nombre de caves dans les — maisons particulières ; les emplacements de ces abris seront portés à la connaissance des habitants par une large publicité et seront indraués la nuit par des f* feux bleus devant les maisons dont ln porte, en cas d'alerte, devra être ouverte I.'esprit de solidarité patriotique des habitants facilitera cette organisation. Abris publics : Le gouvernement prescrit qu'un certain nombre d'abris publics S tels que : carrières, catatombes. casema-1 'es, chambres <Tégouitiers, crypte de cer-,ains monuments, efte... dont la liste sera _ publiée, seront aménagés pour y recevoir soit les personnes ne se sentant pas en I sécurité chez elles, soit les passants sur-fe pris dans la rue. En outre, en ce qui con-' cerne le métro et le Nord-Sud. il a été décidé qu'un certain nombre de gares suffisamment profondes pour constituer un abri très sérieux, seront utilisées com-le me refuge, iainsi quie les portions de tuin-»a- nels avoiisinantes ; la liste en sera portée, is- -d'une façon précise, à la connaissance de le; la population et elles seront munies, la Le; nuit, d'un fanal extérieur, bleu, avec écri-ur teau. i-'e» Il a été décidé au'en cas d'alerte, le cou-•Pj raint sur les chemins de fer souterrains : ur de Paris serait interrompu, après le bref on temps nécessaire pour que les trains en j 011 circulation s'arrêtent tous à la gare la n" plus proche ; cette interruption de cou-1 » rant permettra d'utiliser non seulement n" les gares, mais des portions de tunnels )e" comme refug.es, sans crainte d'électrocu-tion. Il ne parait pias prudent de transfor-a mer en abris toutes les srares souterrai-;a; nés ; beaucourp sont en effet très peu pro-'1il fonde et d'une sécurité illusoire. Laisser le public s'y en tasser serait risquer des accidents désastreux au cas où une bombe y tomberait. D'autre part, il a été décidé de bleuter ceux des becs de gaz ou lampes électriques de qui doivent rester allumés même en cas ^ oj'alerte. io° En ce qui concerne les lumières privées, le des ordonnances très strictes et qui seront rigoureusement appliquées^ ont prescrit l'extinction t.ottale des lumières. Il faut 3S. notamment dissimuler les ouvertures don-^ narut sur les toits ou dans les cours. 5e Le gouvernement fait appel à la popu-' îation pour que chacun s'applique spon-^ tanément et de bon cœur, la discipline né-cessaâre sur tous ces points. STATIONS DU METRO MISES EN CAS Jis D'ALERTE A LA DISPOSITION iî« DU PUBLIC IpS çru. Paris, 4 février. On nous communique la note suivante : Voici la liste des stations de métro et Nord-Sud mises à la disposition du pu-1S_ blic en cas d'alerte d'avions ennemis : sa Ligrue Naitàon-Daupliine : Etoile, Père-^ Laenaise. ^ Ligne Gambetta-Champerret : Parmen-^n" tier, Martin-Nadaud, Réauimur, Républi-a que.' Liigne Clignancourt-Porte d'Orléans : et Gare de l'Est, Ghâ)telet. Ligne Gare du Nord-Etoile : Bastille, lT' Gare du Nord, Denfert-Rochereau. ia" Ligne Palais-Royal-Porte de la Villette : n.e Opéra. Château-Landau, Buttes-Chaumont, I^' Bolivar, place des Fêtes, Botzaris. Ligne Auteuii-Opéra : Opéra, Javel. Ligne du Nord-Sud : Madeleine, Pigatle, Abbesses, Lamarck, place Clichy, Li^e. >m n/i/xnnn, - . | Le Kaiser décore ses pirates jçe. ls' Amsterdam, 4 février. an en A l'occasion de 1 anniversaire de 1 ouver- où ture dep la guerre sous-marine illimitée, le lit Kaiser a créé une nouvelle décoration des- et tinée aux équipages des sous-marins. >p. La Gazette de Vosi annonce que l'a dé- de ooration peut être obtenue par les officiers, ■sous-officiers et marins des sous-marins .as après trois voyages contre l'ennemi, m- Le Kaiser a conféré à la même occasion ri- les feuilles de chênes de l'ordre Pour le Mérite aux amiraux Hoto&udprff stjSchefcr, HOMMAGE AD GÉNÉRAL LEMAN [§ Le Boi Albert lui remet le Grand Cordon de l'Ordre d Lécpold et ia Croix cle guerre S! M. Poincaré lui coiiierc le Grand Cerdo ses de la Légion d'honneur ^ Un heureux concours de circonstances permis que'le général Léman reçût dès 1 lendemain de son arrivée à Paris l'hoir [,e mage auquel son cœur de soldat et de p£ -a! triote devait être le plus sensible : celui d i(. son Roi. 63 Le roi Albert a, en effet, tenu à profite cle son passage par Paris pour revoir 1 [e> défenseur de Liège. Il l'a reçu samedi soi] 3Î- à 7 heures, à la légation de Belgique c on devine combien cette entrevue a dù ôtr te- impressioîmante. Le souverain a accueil en le igrand soldat avec la plus affectueus ïr, émotion. Il lui a exprimé sa grande joi es de le revoir et lui a redit la reconnadssanc la de la nation pour les services éclatant »st couronnés par une défense qui a immortc er lisé le nom de Léman en même temps qu celui de Liège. En témoignage de profond a- gratitude, le Roi a remis au général L( >n man le Grand Cordon de l'Ordre de Léc nt pold et la Croix de Guerre, u- Le général Léman, très touché de ces a ue tentions, a remercié lie Roi et lui a renoi )rl volé l'expression de cet attachement dor n" il donna, il y a trois ans, un si héroïqu exemple. nl Depuis son arrivée à Paris, le génére u" Léman a reçu de nombreuses visites d r0" notabilités françaises et belges. Citons m 'y tamment celle de M. Paul Deschanel, pr< ^ si dent de la Chambre des Députés. L " Dimanche après-midi, le igénéral Lemar . accompagné de son aide de camp le lieut( nant Wittouck. a fait visite à M. le baro j." de BroquevilLe qiji avg.it jadis, en qualil GS de ministre de la Guerre, nommé le dira teur de l'Ecole militaire au commandemer ^ de la 3« division d'armée et de la positio a_ fortifiée de Liège. Lundi, le baron de Brt que ville a donné en l'honneur du généra >s_ Léman un déjeuner auquel assistaient pli 'cs sieurs notabilités françaises et belges c a_ notamment le général Foeh et le g^nérs lT. baron Eimpiain. ra L'après-midi, le général Léman a été rec ûr au Palais de l'Elysée p&r M. Raymon Poil en caré, Président de la République, qui li Lr- a remis le Grand Cordon de l'Ordre de 1 n- Légion d'Honneur en souvenir de la d< >té fense héroïque de Liège. er www S: UNE CONFÉRENCE ÉCQNOMIQU: des Empires centraux la rï" Bâle, 4 février. u On mande de Berlin : ns Von Kulilmann, le comte Czerntn et j îef général Ludendorff sont arrivés dimamcl en à Berlin pour prendre part à une conf la rence sur les questions politiques et éc< ,u- nomiques intéressant l'Autriche-Hongrie . nt l'Allemagne. ils Le comte Wedell, ambassadeur d'Ail. >.n- masme à Vienne, est également attendait LES ALLIES DU BOCHE Les socialistes neutres ! an service du Kaiser On annonce d'Amsterdam la proclama-^ tion de la grève générale en Hollande et on l'attribue, en partie à l'action d'une fraction du parti socialiste hallandais conquise par Troelstra aux idées et aux mé-1 thodes inaxinialistes. e Le nom de Troelstra est depuis longtemps L~ fameux dans l'histoire de la propagande allemande. C'est lui qui se fit jadis le lïé-e raufc du sous-secrêtaire (S'Etat Zimmer-mann contre l'Entente. Plus tard, il fut r l'un des artisans les plus aaliarnés de la e conférence de Stockholm et s'en fut à Ber-lin même abercher le mot d'ordre de la t Wilhelmstrasse. Quoi d'étonnant qu'il e veuille agiter la Hollande à un moment où i l'Allemagne seule a intérêt 5, créer des e troubles ctaz ses voisins ? e Un correspondant des Basler Nachrich-e ten ne nous apprend-il pas que certains a chefs socialistes suisses qui se sont rendus .- à Stockholm, tels Grimm au printemps, e Nobs et Rosa Bloch, en novembre de l an-e née dernière, se sont engagés à provoque» en Suisse aussi la grève générale ? i- L'Allemagne continue ainsi à se servir on pays neutres do l'influence des socia-listes qui, malgré les efforts d'un Vliegen en Hollande ou d'un Branting en Suède, t n'a guère cessé de s'employer dépolis le dé- 0 but de la guerre, contre l'Entente. Gomma le Mercure de France le rappelait avea 1 textes à l'appui dans son numéro du 15 janvier, le socialisme Scandinave s'est particulièrement distingué dans ces cam- i" pagnes au service du Kaieer. Le Social Demokraten de Copenhague, qui a été jadis paTmi les apologistes les plus passion-[' nés d'e Bethmann-Hollweg, n'a pas trouvé de mets assez enthousiastes pour chanter la gloire des bolciieviks tandis qu'il repro-® ctoait à Kàrensky et à son gouvernement de ne pas lâoher l'Entente. lt Môme état d'esprit en Norvège où on n voit le Sodal-Memokraten de Kristiania protester dès qu'au nom de l'idée du droit -1 on pose à la paix des conditions défavo-L" rables à l'intéîrêt allemand. :t <c La cause de la paix est^ la plus haute » J répond oe journal à un discours où l'ancien ministre Castberg osait affirmer qu® u la liiberté et le droit sont supérieurs à ia paix. Et le Social-Demokraten de prêcihei [i la paix à tout pris et de dénoncer les cri-a mes du nationalisme. Car Oe n'est pas l'Allemagne qui a déchaîné la guerre ! C'est le chauvinisme qui a allumé cet incen-" dte, écrit le » Social Demokraten », la plupart E d'entre nous le comprennent aujourd'hui, aussi ses aeitons tombent ù ne pouvoir se relever. Le nationalisme s'élimine peu à peu <le l'esprit des gens. Ils cherchent d'autres idéal», — un ordre de choses qui efface la caractère « brutal » des frontières nationales et qui laisse place à la collaboration pacifique .par dessus ces frontières. C'est le temps da l'internationalisme qui se lève... e Voilà le Credo du socialisme norvégien., e Les Belges qui compteraient sur une confé-i- rence internationale où ces gens-là siége-)- raient côtè-4-c0te avec les socialistes aus-ît tro-bodhes pour faire reoonnaitre les droits de notre patrie seraient d'une belle naïveté! î- Belle ? Voire... STYLO. luis en Oonseil de Guerre La première audience - L'acte d'accusation -Les témoins - Premier interrogatoire I/AnriLSft NIR TOUT ; o C'est hier après-midi que le procès Bolo a commencé devant le 3' conseû de guerre s siégeant au Palais de Justice à Paris, dans la grande salle des assises. La foule des grands jours ; on faisait queue devant le Palais, plusieurs heures avant 1 audiance ; barrages de gardes du Palais et d'inspecteurs de la Sûreté, déploiement de forces : policières. A midi troie-quarts les portes •t, s'ouvrent et la foule emplit la salle ; on y reconnaît M. Bartihou, le directeur du Gaulois M. Arthur Meyar, le dessinateur Sem, Mgr Bolo, frère de l'inoulpé, Mme Bolo, i- etc. ; dans la tribune de la presse, une centaine de correspondants. i- Au banc de l'accusation est assis M. te i- lieutenant Momet, avocat général à la Oour d'appel de Paris et actuellement : substitut du rapporteur près le 3* conseil de guerre. J' Au banc de la défense, Mu Albert Salle», membre du Conseil cDe TOrdre, commis : d'office par M. le bâtonnieir pour assister Bolo, et M* Marcel Héraïud. avocat de Por-alière.A 1 h. 20, les membres du Conseil da '' guerre prennent place. C'est le colonel Voyer qjui préside; il est assisté du com-- mandant Pelot, chef de bataillon au 27' de ligne, M. Fonny, capitaine de la garde républicaine, M. Malalhre, capitaine de gendarmerie, M. Choulat, lieutenant de la garde républicaine, Cheminade, sous-lieutenant de la garde républicaine, Grenier, adjudant des sapeurs-pompiers de Paris. e Le rapport de M. Bouchardon 3- Les deux accusés, Bolo et Porchère, sont ï- introduits. Le premier tient sous le bras 3, une serviette qui paraît importante 11 a is maigri. Ses cheveux grisonnant, mais la moustache est toujours conquérante. Après n avoir décliné ses noms, profession et ori-le gine, il jette un copw Ja salle si- r. leucieuse HiD JL XJ JL Lecttere est donnée du. rapport du capK taine Boujdiardon, dut voifeci urce analyse suoeinota : Le capitaine Botrchardon raconte d'abord tonte la vie de Bolo, depuis sa naissance à Mtetrseflle : son cabinet dentaire de 1866 à Mwrsoi&e, so-n commerce de denrées cokHiiatea, son magasin die vente de langoustes, sa courte carrière d'hôtelier-restaurateur ; dans ces dernières affaires, il ruine son associé Panon et par-dessus le marché lui enlève sa femme. Voyage en Espagne, arrivée à Paris en 1891, où iï recueille, pour abus de confiance, une condamnation à un mois de prison et 25 fr. d'amende. Passage à Hendaye, où il dépouille de sa dot la jeune nièce de l'hôtelière chez laquelle il loge. Mariage à Bordeaux en 1894 année la cantatrice Soumaille; voyages à Buenos-Avres et en Amérique ; retour -an France où on le retrouve représentant d'une maison de champagnes à Lyon en 1902 ; mariage à Paris en 1905 avec la riiche Mme Mullar; vie fastueuse, hautes relations, brassage de grosses affaires...En 1914, quand survient la gène, Bolo passe au service de l'Allemagne, dont il de'vient l'agent par l'intermédiaire d'Ai> bas-Hilmi, ancien khédive d'Egypte. Il complote l'achat de journaux français, et dos démarches sont faites au Rappel,, à l'Information, au Figaro ; il pense même au Temps. Il est établi, déclare le rapporteur, ipar des documents indiscutables d'origine officielle,' que le khédive a reçu d'Allemagne, le 26mars' 1915, une somme de 2.207.555 fr. 60, monnaie suisse... soit 2 millions de marks, et que partie de cette somme a été transmise à Bolo. Ces documents sont les suivants : 1° Un bordereau du 8 octobre 1917, par lequel le sous-secrétaire d'Etat de la justice militaire nous a fait parvenir une dépêche du ministre des affaires étrangères, en date dui 4 octobre. XI r&utte de «ett& doeêche crue le S0 maç^ MAKDI 5 FEVK1ER 191S. Lie Numéro : ÎO centimes ■ QUATRIEME ANNE — N» 2000.

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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