Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 29 Avril. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 20 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/tq5r786s98/
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witrre;rnsrDi 2"3 RVKIU 1914 LUNION PAINS L'ACTION VINGTIEME ANNEE — N 1V9 ABONNEMENTS Pour toute la Belgique Un in. ...... fr. 9M Six mois. . • .... 4.60 Trois mois LU 6r.-Duché de Luzemb. 20.00 Umoa poitale. ...... 30.00 Directeur : Fernand NEURAY Edition **¥ (6 h. toir) Edition 10 h. soir) Edition Jf (minuit) LE XXe SIÈCLE ANNONCES Annonces ordin., petite ligne • 0<4I Réclames (3* page), la ligue. 1.50 Faits divers corps . . » ^.Ofi Faits divers fin. • • » 3410 Réparations judiciaires » d.tlO tféarologjes . • • « » 2430 Les annonces sont reçues au bureau du journa* 5 centimes le numéro Téléphones 3548 et 3B8G Instai'-M-are oznnla in Cbristo Rédaction et Administration : 4» impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles E D I T I O N * Les suites de l'imprévoyance pacifiste » — L'état de l'armée des Etats-Unis» Un coup d'œil d'ensemble sur son organisation nous i avions Dien cuti Voilà les Etats-Unis, la république pacifiste et humanitaire du président Woodrow Wilson, engagée dans une guerre pour avoir voulu obstinément ne préparer que la paix. Quelle illusion est celle ae ces professeurs passés aux fonctions de président d'Etat et de ces apôtres du sentimentalisme démocratique installés au secrétariat des affaires étrangères ! Le très ancien proverbe le leur disait pourtant assez, appuyé de toute l'expérience des siècles accumulés : « Qui veut la paix n'a qu'un moyen de réussir, c'est de s'organiser fortement pour pouvoir, le cas échéant, soutenir la guerre. » Mais leur idéologie a cru pouvoir faire fi de l'axiome. Ils ont méconnu les faits au profit de leur chi-jnère. A l'abri de leur pacifisme, les trusts d'une part,l'anarchie mexicaine d autre part, ont eu beau jeu pour rendre le conflit inévitable. Les fers sont au feu maintenant. Les utopistes vont apprendre, après tant d'autres et, malheureusement, aux dépens du pays qu'ils gouvernent, qu'il en coûte bien plus de soutenir des hostilités auxquelles on est mal préparé que d'en économiser l'explosion en la prévenant par une organisation militaire permanente. On ne peut jamais être pacifique avec sécurité que si l'on est fort et ce n'est pas parce que l'on est fort que l'on serait nécessairement belliqueux !... Aujourd'hui, c'en est fait des illusions pacifistes et des expansions de fraternité internationale. On en est aux coups de canon, aux coups de fusil, aux débarquements, à la guerre cîe rue, aux pillages de propriétés privées, aux exécutions sommaires de sujets américains. Les hostilités ouvertes après une longue période d'hésitations ont subitement réconcilié les factions mexicaines sur le dos de l'envahisseur étranger. Il reste assez de sens politique aux insurgés mexicains pour avoir compris que faire la guerre au régime huertiste en s'emparant des ports mexicains, c'était sous prétexte de représailles personnelles instituer îa guerre contre la nation et commencer la conquête de eon territoire en en entamant l'intégrité. Gomment, se terminera cette aventure 1 Personne aujourd'hui ne pourrait le dire. Les Etats-Unis ont, sans doute, incomparablement plus de ressources que le Mexique pouj soutenir les hostilités. *** Mais prenez g-arde qu'il y a une différence: entre soutenir des hostilités et faire la guerre. Faire la guerre, c'est à proprement dire détruire la force armée de l'adversaire, le réduire à l'impuissance et l'obliger à accep ter la loi du vainqueur. Lorsque les hostilités deviennent nationales, comme cela paraît devenir le cas au Mexique, que le pays est très étendu, que les gens qui le défendent se comportent moins en soldats qu'en « guerilleras »,comme jadis les Espagnols vis-à-vis des armées de Napoléon I"r, la tache devient terrible : il faut procéder à l'occupation méthodique du territoire entier et l'on n'est jamais sûr d'en avoir fini. Si c'est cette tâche qui attend les généraux ie la république fédérale, on peut dire qu'ils n'ont pas en mains l'instrument militaire qu'il faudrait pour l'accomplir. *** Qu'est-ce çiue les Etats-Unis ont commç forces militaires et quel en est l'état de formation ? Les forces fédérales se divisent en trois formations : l'armée régulière, la milice et les volontaires de circonstance. Le service obligatoire proprement dit n'existe pas. L'armée régulière se recrute au moyen d'engagements a'uue durée de trois ans. Elle fut toujours ridiculement peu nombreuse. Son affectif au moment où éclata la guerre hispano-américaine (1887-1888) n'était guère que de 27,000 hommes. Après le traité de Paris (décembre 1898). Qui mit fin à cette guerre, la possession de domain os coloniaux nouveaux étendus et éloignés (Philippines) entraîna la nécessité «l'un accroissement de l'effectif. Oelui-ci a été triplé depuis quinze ans et est passé à environ 80,000 hommes (exactement 74,63? hommes, dont 4.388 officiers, en 1912). Cet effectif est divise en 30 régiments d'infanterie, 16 de cavalerie, 5 d'artillerie, plus les tervices accessoires). Mais tout cela n est pas disponible pom «ne guerre au Mexique. Il y a environ 20,(XX hommes stationnés dans les dépendances ei jue l'on ne pourrait rappeler sans danger. De l'armée stationnée sur le continent (06,753 hommes à fin 1911), si l'on déduit l'artillerie de côtes, il reste une force mobile de 30,00C hommes environ. Encore est-elle répartie entre 49 postes, dans 24 Etats. Ceci accuse nettement le caractère de l'armée régulière des Etats-Unis : ce n'est pas une organisation militaire proprement dite, c'est bien plutôt « une réunion de groupes de police locale », comme le reconnaissait le secrétaire pour la guerre dans son rapport annuel du 4 décembre 1911. En vertu de la Constitution, les Etats sont tenus d'entretenir des unités de milice, mais «ette organisation n'est pas soumise à un contrôle sérieux. IL v a des tableaux d'effectifs de milice où figurent environ 120,000 noms de miliciens, mais dont 50 % en 1697 jurent reconnus physiquement impropres à taire camçagnô. L'organisation en a fait, dit-on, des procès depuis 1897, surtout dans les Etats de ' Est, grâce aux instructeurs que lui prêta temporairement l'armée régulière.C'est ainsi qu'on put, il y a quelques années, organiser grandes manœuvres avec 2 divisions de miliciens, comportant 14,000 hommes; mais cet essai, le premier du genre aux Etats-Unis, où l'on n'a jamais su organiser de grandes manœuvres pour l'armée régulière, • cause de sa faiblesse numérique et de sa dispersion, ne fut pas rênouvelée. On assure ^ue l'outillage de cette milice laisse encore "ort à désirer : la cavalerie, dit M. R. Kann, n C3t pas dotée de chevaux : lorsqu'elle se réunit en périodes d'exercice, elle se borne » manœuvrer... à pied ! La milice n'est d'ail-jeiirs pas légalement obligée de servir en dehors du territoire de l'Union. l)ans les moments d'urgence et de péril jmlitaire, le gouvernement a pour suprême ressource de former des régimants de Volon taires. uuvmc w étant constitués sur-le-champ de toutes pie-ces, sans aucune préparation ni prévision dans les temps de paix. On en emprunte les éléments n'importe où, souvent à la milice. ce qui réduit encore celle-ci; on leur achete dare dare des équipements* et des armes; on les exerce tant bien que mal ; on n'a même pas de quoi les bien encadrer. On comprend ce que peuvent donner au feu de tels éléments,en dépit de l'incontestable bravoure personnelle de certains individus d'élite qui s'y trouveraient. <•** M. R. Kann («Temps», 18 décembre 1913) raconte que lorsque la marine fit appel à l'armée de terre pour s'emparer de Santiago de-iOuba, on se trouva dans un grand embarras : « Depuis la déclaration de guerre, dit-il, un mois et demi auparavant, on avait à peine eu le temps d'enrôler, d'habiller et d'équiper les recrues. A peu d'exceptions près, les régiments de volontaires n'avaient ni l'instruction, ni la cohésion nécessaires pour subir l'épreuve du champ de bataille. Aussi le corps expédition naire qui s'embarqua dans les premiers jourb de juin à destination de Cuba comprenait-il presque exclusivement des troupes .régulières. Sur un effectif de 23.000 combattants, on comptait moins de 3.000 volontaires (deux régiments d'infanterie et deux escadrons de Rough-Riders). » Dans les précédentes campagnes, tes dé buts des volontaires n'avaient guère été plus heureux; il leur fallait toujours du temps pour acquérir de la solidité. Biron, dans ses « Mémoires s, raconte que pendant la période initiale de la guerre de l'Indépendance les insurgés prenaient leurs jambes à leur cou, dès qu'apparaissaient les habits rouges de l'infanterie britannique. Lorsque s'engagea la seconde guerre contre l'Angleterre, l'armée du général IIull, chargée d'envahir le Canada, ca pitula presque sans résistance. A la bataille de Buena-Vista, livrée par Zacharie Taylor au dictateur mexicain Santa Anna, en 1847, les volontaires de l'Indiana se débandèrent au premier choc et le combat ne fut rétabli que grâce au dévouement de l'artillerie régulière qui se porta en première ligne et arrêta les lanciers ennemis par un tir à mitraille bien dirigé. La guerre de Sécession commença par l'affaire de Bulle-Run, non loin de Washington; volontaires, fédéraux et confédérés, qui sentaient pour la première fois l'odeur de la poudre, s'enfuirent chacun de son côté et le combat cessa faute de combattants. Les mêmes hommes, aguerris par plusieurs mois de campagne, devinrent plus tard les héros de Cliancellorsville et de G-çttysburg*. » De l'ensemble de ces faits, ou peut conclure que les régiment américains, sans doute en raison de leur médiocre aptitude à s'as-si-miler à la discipline militaire, ont besoin d'un entraînement relativement long avant d'être propres à la guerre ». Tel quel, que vaut l'instrument au point de vue de la préparation à la guerre î On va en juger. .Nous parlons seulement de V,armée régulière, la seule qui entrera en ligne au Mexique, dans les premiers temps des hostilités. Les corps continentaux servent surtout en temps de paix aux besoins de la police locale et à la relève des troupes envoyées aux dépendances. Les régiments p?-ssent en moyenne deux ans aux colouies et quatre ans sur le cçmtiueot. Le climat des Philippines les déprime beaucoup; de plus, iî y manque des champs de manœuvre et l'instruction en souffre surtout pour la cavalerie. L'apprentissage de la guerreen pays découvert y est nul et les qualités de la troupe, comme telle, s'y perdent. Aux Etats-Unis, la dispersion extrême des unités empêche radicalement les grandes manœuvres; «jamais un général n'a pu réunir sous ses ordres même une brigade pour l'exercer en temps de paix Aussi l'armée américaine est-elle très routinière. Il faut aussi insister sur le fait que 1s soldat américain jouit d'un bien-être extravagant au temps de paix (casernes somptueuses,- avec chauffage central et distribution d'air froid, salles de bains nombreuses, machines à glace, etc. et solde de 76 francs net par mois), bien-être qui ne le dispose guère à l'endurance en campagne. Surtout ce qui manque, c'est le nombre. Il n'y a pas de réserves.Les compagnies n'ont que 65 hommes- lors de la mobilisation, il faut les compléter par des recrues non instruites, ou en fondre deux en une, ce qui prend du temps. Il y a deux ans, dit encore ivl. Kann, lors de la première révolution mexicaine, « il ne fallut pas moins de 16 jours pour mobiliser un corps d'observation d'une dizaine de mille hommes ». Aussi doit-on en conclure avec lui que «i l'armée régulière avec ses seules ressources n'est pas de taille à entreprendre l'occupation même temporaire du Mexique ». *** A cette appréciation fait éclio celle qu'émettait en janvier de cette année le général Wood, le propre chef d'état-maior général des Etats-Unis, en présence de la commission militaire du Parlement et que nous avons reproduite dans notre numéro du 10 janvier 1914 : « Si nos troupes, disait-il, étaient obligées actuellement de fane la guerre, elles seraient certainement massacrées. * Nous ne possédons pas des canôns et des munitions en quantité suffisante pour qu'un de nos généraux ait une chance quelconque de succès,^ s'il était aux prises avec un ennemi de force égale et disposant dans une proportion convenable, d'artillerie de campagne ». Le rapport du général Wood se terminait ainsi : « Le ministère de la guerre estime qu'en cas de guerre des Etats-Unis avec une puissance de premier ordre, H lui faut une armée de 500,000 hommes pour défendre le pays contrfe une invasion.» Ces 500,000 hommes sont immédiatement nécessaires afin de pouvoir les transformer en force mobile ». La Commission, dans son engouement de l'illusion pacifiste, n'accorda, rien au général Wood que, d'ailleurs, le président Woodrow Wilson et M. Bryan n'eurent pas l'esprit politique de soutenir. Gageons que, maintenant qu'il est trop tard, dans le secret de leur conscience, ces utopistes regrettent leur imprévoyance. . BSJLGA. ■M———■—wpwpp—mmmmmmmwmmmmw Le Cartel honteux » (>M<) « L'«Etoile» aceuse la presse catholique de malhonnêteté parce qu'elle se permet d'affirmer que la politique cartelliste survit à la dénonciation du cartel. « Il n'y a, écrit-elle, pas de cartel, ni qatu-rel ni maquillé, ni fier ni honteux. » Décidément, l'aEtoile» et ses amis continuent à prendre les électeurs pour des naïfs. Ils s'abusent étrangement, s'ils s'imaginent que l'opinion publique ne se rend pas un compte exact de notre situation politique. Oui ou non, est-il vrai que le parti libéral n'a renoncé au cartel que pour la seule raison ! que cette tactique lui a coûté trop cher en 1912? ! Oui ou non, est-il vrai que malgré la con-: damnation portée contre le cartel par le corps électoral le 2 juin 1912, c'est la poli-: tique cartelliste que le parti libéral a pratiquée à la Chambre depuis deux ans? Oui ou non, est-il vrai que c'est cette politique que le parti libéral continue à pratiquer dans les conseils communaux de nos grandes villes ? Oui ou non, e3t-il vrai que les libéraux liégeois s'apprêteut à conclure un nouveau cartel pour une élection communale qui doit avoir lieu au lendemain des prochaines élections législatives? Oui ou non, est-il vrai que les libéraux de Charîeroi se sont mis à genoux devant les socialistes pour obtenir qu'ils consentent à renouveler le cartel pour los élections législatives elles-mêmes1 Oui ou non, est-il vrai que s'il était vainqueur, le parti libéral ne pourrait exercer le gouvernement que sous la férule des socialistes et par conséquent en pratiquant pis que jamais la politique cartelliste? Qu'après cela, 1'«Etoile» qualifie de déloyale et de misérable l'attitude des catholiques coupables d'attirer l'atténtion des électeurs sur tous ces faits, libre à elle : ces gros mots ae tromperont personne. L'sEtoile» crie au « collage clérico-«ooia-iiste » parce qu'il arrive aux députés catholiques de mêler leurs votes à ceux des députés socialistes en matière sociale. Eh ! oui, cela est arrivé et cela arrivera encore, mais les catholiques n'ont jamais voté de la sorte qu'en pleine liberté et sans avoir à consentir aucune des capitulations ni aucun des marchandages qui seraient le pain Quotidien d'un gouvernement libéral dépendant complètement de l'appui de l'extrême gauche socialiste. Cela,aussi, l'opinion publique le comprend et c'est bien parce que l'«Étoile» sent ses accusations si fragiles et les nôtres si justifiées qu'elle se montre si inquiète. — ■ ■ .«3^- ^ ■ ■ Hââiletiifi» poSificgSEie Pas encore de certitude officielle au sujet de V ad hé sio 7i du Mexique à V offre de ?nédiation des Républiques Sud-Amé ricaines. Cependant a'après des avis privés reçus par Vambassadeur d*Espagne à Was/iington, qui est chargé des intérêts du Mexique, le général H nerta aurait accepté la médiation. A Washington on se montre très sceptique sur ses résultats. Les Etats-Unis déclarent du reste qrt'ils n'acceptent la médiation préalable qtie sur la base de V élimination préalable et complété du général Huerta. Et co7n?ne il paraît difficile de prévoir chez le Président du Mexique tant d'abnégation, le cabinet de Washington poursuit ses préparatifs belliqueux. — Il semble que les protestations du gouvernement grec au sujet des persécutions systématiquement organisées par les Turcs contre les populations hellènes de la Thrace et de la Macédoine aient produit un certain effet : A la suite de son voyage d*inspection en Thrace le ministre de V intérieur Talaat a ordonné des mesures très sérieuses pour enrayer le mouvement d'émigration grecque. — En suite du désir exprimé par les puissances, le cabinet d'Athènes a ordonné Vévacuation générale de l*Epire du Nord et à Vheure pésente cette évacuation est un fait accompli. lësToïïv elles Carden-p&rty Le Roi et la Reine offriront une garden; party au château *oyal de Laekeu, le lundi Il mai prochain. L'abattoir d'Anderlecht ne sora pas repris Le conseil communal, dans sa réunion en comité secret, a décidé, à l'unanimité, de rompre toute négociation avec la Société des Abattoirs d'Anderlecht, en vue de la reprise de ses installations, les prétentions ae ta Société étant exagérées. Chez nos jeunes gardes Lfc. \ .de catholique de Gureghem a procédé j:.idi au renouvellement de son Comité. Il se compose actuellement comme suit: Président, Ch. Courtoy* vice-présidents, L. Bovremans, M. Machiçj6 ; secrétaire, A. Bolreau ; secrétaire-adjoint-, J. Martens ; trésorier, À. Luypaerts ; trésorier-adjoint, J. Moyerson; directeur des fêtes, J. Walra-vens ; conseillers, E. Couturiaux et L. Van-dooren.Une nouvelle œuvre d'une haute portée sociale, morale et religieuse, vient de voir le jour dans l'archidio-cèse de Malines, à savoir : l'Œuvre de l'Emi- fration. M. l'abbé Janssens, vicaire de St-'ierre. à Louvain, a été chargé par S. Em. le cardinal-archevêque de la direction générale de l'œuvre. M. Janssens, qui depuis de longues années s'occupe d'œuvres sociales, voit là s'ouvrir devant lui un vaste champ d'action où il pourra faire de bonne besogne. Nous recommandons son œuvre à la générosité des personnes charitables. Le temps qu'il lait... et celai p'il îer.a. iLe baromètre baisse sur le nord de la France, les lies Britanniques, la Scandinavie, ^la Russie, l'Autriche-Hongrie et les Balkans il monte sur le reste de l'Europe. Le vent est faible, d'entre nord et est, sur nos contrées, où la température est comprise entre 9° et 12°. Prévisions : Vent S.-E., faible beau; réchauf-fes»ent.^Déclinaison maR-nétrnue 32°54, 6. ■■■■i—Mi—ii—in wwiiiiiinnwn»iii ii■■ qhronique du Jour *o«— I • BEAU PATRIOTISME Nous avions été heureux de trouver dans le «Matin» d'Anvers une protestation indignée contre l'idée de vendre une partie du Congo. La «(Gazette» tient à ce qu'on sadhe qu'elle □e partage pas l'indignation patriotique de son confrère anversois. Elle s'efforce même de démontrer qu'il y aurait beaucoup de raisons pour nous de céder à des étrangers, à prix d'argent, une partie des territoires que tant de nos compatriotes ont achetés de leur vie. Voulez-vous le sectret de cette étrange complaisance 1 La «Gazette» n'a vu là qu'une occasion d'attaquer la politique financière du gouvernement 1 Et ce sont ces gens-là qui nous accuseront de manquer de patriotisme et de sacrifier les intérêts du pays à nos préoccupations de > parti 1 »o« « SINGULIER SILENCE» Faut-il 'Vraiment que la presse libérale soit aux abois? La voici réduite à s'accrocher aux^ basques de l'éminent M. Buyl qui a décou- j vert à charge du gouvernement clérical un nouveau scandale, naturellement formidable.Le député d'Ostcnde a accusé le gouvernement de violer la loi du 15 mai 1846 sur la comptabilité publique en s'abstenant sou- j vent, notamment au ministère de la Guerre, I de recourir à des adjudications publiques. 1 Et comme la presse catholique fait à ces ' révélations sensationnelles l'accueil que ren- ' contrent le plus souvent, sur les bancs de la gauche elle-même, les initiatives tapageuses de l'encombrant M. Buyl. la presse libérale crie que les journaux catnoliques n'ont rien ». répondre, qu'aucun d'entre eux n'a rien répondu. Il est très facile, vraiment, de triompher de'cettc façon... huit jours après qu'un journal catholique a réduit à rien les nouvelles rodomontades de M. Buyl. Dès le 23 avril, en effet, le «Patriote#» démontrait que le département de la Guerre se conforme strictement, pour ses marchés, aux prescriptions de la loi : t Ses divers services, écrivait notre confrère, ^ l'inspirent scrupuleusement du principe établi à l'article 21 de la dite loi et ne traitent de gré- k gré, pour les fournitures,transports et tra- t*e vaux ,que dans des cas prévus à l'article 22 de tet; rette loi. . Lai Chaque fois que, dans l'un de ces cas, iî est n'u traité de gré à gré, non seulement les marchés y v en cause font, chaque fois que l'intérêt du kej Trésor l'exige, l'objet de la concurrence la plus large possible, mais le recours h ce mode est justifié dans une note adressée à la Cour de«; * Comptes à l'appui des pièces de liquidation. Sri ; la justification dont il s'agit n'était pas en n3€ r 'île, la Cour ne manquerait pas de refusei £bll visa i Au surplus, le département de la guerre- , ; adresse annuellement, en double expédition au ministre des finances pour être déposés à la j6 Chambre des représentants et au Sénat, les p états prescrits par l'art. 46 de la même loi. Le département des finances fait régulière- . ment le dépôt dont il s'agit. C-'est donc à tort que M. le représentant yy Buyl écrit que les Chambres sont tenues dans tr' l'ignorance de ce qui se pratique à propos des r; marchés de l'Etat, . ^ Aucune disposition ne prescrit à la Cour des * Comptes de signaler aux Chambres législatives es" les marchés passés en vertu dé-l'art. 22 de la 6CI loi sur la comptabilité de l'Etat. Ce Haut Pa Collège serait seulement tenu d'insérer, dans j530 son cahier d'observations, les dérogations qu'il aurait pu constater en ce qui concerne cette lfsf> disposition légale. ^ L'absence de remarques de ce genre prouve se. à suffisance que la légalité est strictement ob^ '01 servée et que les allégations de M. le repré- tGl sentant Buyl tombent à faux. » G t « Singulier silence », s'écriait triofîiphale< ment, mardi matin, la («Flandre libérale» 5 propos de l'accueil fait à droite aux révéla- 8^ tions de l'ineffable M. Buyl. Il est évident qu'un « silence » comme celui dont nous ve- ^ non s de donner un échantillon est tout à fait ja singulier ! »o« - PAS RESPONSABLES ? ^ De divers points du pays, on nous écrit qtw ^0. les conséquences de la grève socialiste de tn l'a» dernier »e font lourdement sentir dam & ' plus d'une industrie. D'importantes cora- « mandes passées à l'étranger ont fait émigrei définitivement une très grosse clientèle et olus d'une usine, dans lè Hainaut notamment, se voit obligée de réduire, voire de Lu licencier, son personnel. ^ fo Naturellement, tout cela n'échappe pas à BOll l'attention des ouvriers et beaucoup se font en ce moment de sévères réflexions sus l'aventure où les meneurs socialistes les ont j entraînés. Aussi ne faut-il pas s'étonner de voir le «Peuple» se démener comme un beau diable pour démontrer que le parti socialiste j ne peut être tenu pour responsable de la ,e] grève d'avril et qu'il y a été acculé comme ^ au seul et suprêmo moyen de conquérir le S. U. « L'excuse est vraiment plaisante, répond très justement le c Bien Public ». La grève générale moyen suprême? Vous l'avez expérimenté, ce moyen suprême, citoyens du « Peuple » : vous a-t-il réussi? Si vos menaces et votre sabotage de la prospérité nationale avaient abouti à arracher le S. U. au Parlement, nous aurions compris •votre raisonnement. « Sans doute, diriez-vous, les ouvriers ont perdu des millions ; l'industrie a perdu des capitaux et des débouchés ; des femmes et des enfants ont souffert de la faim. Mais au mokis le S. U. est conquis. Or, le S. U., c'est la clef de tous les bonheurs terrestres. Et il n'y avait d'autre moyen légal de nous en emparer que ce moyen suprême : la grève générale. Vous nous absoudrez donc ,et vous voterez pour nous, en attendant les félicités que le S. U. vous procurera... » Seulement, voilà : (non seulement îa grève générale n'était pas le moyen légal suprême, mais ce n'était pas un moyen du tout. La grève a échoué. Il ne reste donc aux chefs socialistes que la honte de l'avoir entreprise. De l'avoir-entreprise avec la certitude ru'elle échouerait!1 Et la grève n'était pas terminée encore que ses chefs se défendaient d'avoir jamais nourri l'illusion qu'elle leur donnerait le S. U. Il ne s'était agi cpie de répondre au mauvais vouloir de la bourgeoisie par une imposante démonstration de îa force ouvrière ! » Les ouvriers ,eux, n'ont pas oublié ce quo cette équipée a démontré, et c'est pourquoi (le «Peuple» n'est pas tranquille. — — LE XX! SIÈCLE est lu pour sa IfcUBIMQïJÏB gPORTïVE comme pour ses 1BF0RMHT10KS E! SES ARTICLES POLITIQUES ET LITTERAIRES | Nos Souverains à Luxembourg <>«&—< —— i ville de Luxembourg a fait lundi soir au Roi 9t à la Raine des Belges un accueil chaleureux u grande duchesse Marie-Aaelaïde et le roi Albert La journée de mardi RECEPTION DE LA COLONIE BELGE & Roi Albert a consacré la première par-d« ia journée de mardi à ses oompatrio-: il a reçu, en effet, à 11 heures, au p"--s Grand-Ducal, 'I03 membres de la Colo- i bolgo do Luxembourg. Ceux-ci, ayant à r tèto M. SorreJ, président de l'Union go, étaient accompagné de M. Van iien *:>n do Jehay, ministre, et de M. Ker- ii Meerendoe, attaché de légation. vl. Sorred s'est adressé au Roi en. ces ter-s : Sire, ..es membres de la colonie belge uc Lu,\cm~ îrg m'ont confié l'honneur d'être l'interprète ia joie dont leur cœur déborde à l'occasion îa visite que Leurs Majesté le Roi et la iné font à la gracieuse souveraine du Crand-ché. C'est ave c bonheur qu'ils profitent de te circonstance pour présenter à leurs sou-ai»ns l'assurance de leurs sentiments de pa->tisme et de fidélité, lacés au milieu d'une tion unie à leur patrie par de nombreux liens inomiques 'et familiaux,_ les Belges de Lu-nbourg* ont îe rare privilège, en donnant or à leur activité, de travailler à l'accrois-nent simultané de la prospérité de deux /s cléjà si justement fiers de leur développent industriel. Certes, à l'heure actuelle, la te commerciale entre les peuples est partialement ardue et rend difficile la tâche de cha-i ; mais quel réconfort ne trouve-t-on pas à voir soutenu par les exemples que donne un plaçant le devoir patriotique au-dessus de it, et une reine dont la charité inlassable ntre la solidarité qui doit unir les citoyens me même nation. .es Belges du Grand-Duché sont profondé-nt touchés de ce que Votre Majesté, en dai-ant les recevoir ,!es ait mis à même de don-r une preuve de leur loyalisme et de leur tfiotisma ; ils forment les vœux les plus sin-es pour le bonheur de Leurs Majestés et de famille royale. ■ jà Roi a répondu en termes extrêmement nobles. IJ a dit qu'il avait entendu a-vec frheur l'expression des sentiments de pà-otisme d-ee Belges de Luxembourg; il les meoura.gés à continuer de faire honneur our pays et à pratiquer toujours les ver-! qui font de bons citoyens. LES EîC-SGUS-0FFICîEKS EELCteS • y a de nombreux sous-officiers belges à xemboung, si nombreux même qu'ils ont n-dé une association dont les membres, îduitfi par leur président M. Dufays, ont reçus en audience spéciale par S. M. oert. Dufays a dit : Sire, .a Société des Ex-sous-ofliciers de l'armée ge s'est associée avec grande joie à l'ac ,>! enthousiaste que la population luxem- | bourgeoise a réservé a Votre Majesté et a Sa 'Majesté la Reine. Elle a attendu ce moment avec impatience et est profondément reconnaissante au Roi d'avoiT daigné recevoir un«j délégation de ses membres, chargés d'êtr# l'interprète de ^e sentiments. Oui, Sire, nous sommes heureux et fiers d« pouvoir, unp iois. oc plu», faire hommage au Roi de notre inaltérable dévouement. Au nom de mes collègues luxembourgeois . qui ont fait cle 'a Belgique leur patrie d'adoption et au nom de mes collègues belges, j« dépose aiix pieds de Votre Majeste les assurances du plus profond respect et de l'inébranlable attachement de ses anciens et trfe* i fidèles serviteurs. M. Vreule, un Bélge, direct' i dii conservatoire luxembourgeois, compte plusieurs do ses compatriotes parmi lc^membres de son ctfrps professoral. Ils oitc tenu à témoigner, eux aussi, de leur attacho-ment à notre Souverain et ont été reçus en audience après' les sous-officiers. Au nom de tous, M. Vreuls a prononcé <3® petit discours : « Sire, veuillez me permettre de venir, au nom des membres, belges du corps professoral du Conservatoire de Luxembourg, présenter très respectueuscmen à Votre Majesté Pexpres-sion de toute notre reconnaissance pour la haute faveur qu'elle a bien voulu nous accorder cii daignant nous recevoir. s Nous, musiciens belges,_ nous avons ua motif de plus de nous associer aux acclamations qui accueillent" Leurs Majestés sur I« territoire luxembourgeois, car nous savons qu'à l'aurore d'un règne orienté vers les arts, Votre Majesté et S. M. la Reine ne manquent jamais d'encourager les diverses* €t nombreuses manifestations artistiques de notre pays et particulièrement la musique. » A M. Dufays comme à M. Vreuls le Roi a répondu en quelques paroles fort aimables et s'est entretenu familièrement arvee plusieurs des personnes présentes. LE DEJEUNER. LE3 DECORATION® Après ces diverses réceptions, îo Roi a re^ 3oint la Reine et tous deux se sont rendus auprès de la Grande-Duchesse et jjtèi sa mère .avec, lesquelles ils ont déjeuné. Déjeuner fort simple, nullement officiel et au cour» duquel aucun discours ne fut prononcé. Après le repas, le Roi. îa Reine et les detua grandes-duchesses ont conféré avec M. Ritter, directeur-général des affaires étrangères, et avec M. Kcrvvn de Meerendrée, attaché a de légation de Belgique. Le roi Albert a procédé à la remise de diverses décorations. : au bourgmestre 'd» Luxembourg, la cravate de commandeur da l'ordre de Léopold; à deûx.écheYins, la croix d'officier de l'ordre de Léopold : la croix d* chevalire de l'ordre de Lé"r£ld au sécrétai* ud reine i^iisaDeth et la grande dnchesse-mèrt

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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