Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1918, 07 Janvrier. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 26 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/9s1kh0fw5s/
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LE HAVRE 28ter , Rue de la Bourse, 28** Telephone g 64 Bslge France.*..,. Angleterr» . Autres pays. QUOT mi paris I ■ 3, Place des Deux-Ëcus, $ Telephone i Central 33-06 PUBLICITÉ S'adresser è I'Administration du Journal ^QÜATRIEME ANNEE. -, N° 2(ftx. Les petites annonces sont également recues a la Société Européenne de Pablicité, fO, rue de la Victoire, Paris, tfw'enable monopolepour Paris, LjcNuméro : IO oentlmeé ELGE Directeur : Fernand NÜKtf&AY LUND! Y JANVIER mé< ABONNEMENTS 2 fr. 50 par mois 7 fr. 50 par trimestre sh. 6 d. par mois 7 sh. 6 d. par trim. fr. par mois 9 fr. par trimestre LAGUERREVUE DE LONDRES NOTRE ROI I L'assurance S aux combattants Ie miiiistre du Trésor jtalien expesfr les géiiéreoses initiatives de son pays en faveur des soldats Sous ces titre et sous-titre, le « Matin 1$ a publié dans son nuanéro du 6 janvier un» interessante interview de M.Nitti. Le ministrè du Trésor italien, en ce moment a Paris, a declare que Ie gouvernement auquel il appartient a jugé « oppor-. tun et juste de donner a ses soldats un encouragement et une sécurité » et qua eest dans cette pensee' qu'tf-,a. .eréé Tassu^ rance gratuite pour les combattants. :>Voi'Gi Comment M. Nitti a expliqué le inén canisme de cette importante innovation : Grace aux pleins pouvoirs dont le gouvernement italien a été investi en mai 1915 nous pouvons promuiguer par voie de décret, sans aucuu. debat parlementaire, des mesurès fiffime d drie importante- xëpereusslon- finanoiêre. C'est ce que nous avons fait pour l'ajssa. rance des combattants. Elle est déja mise ea ': pratique et si nous avions eu besolin a^ii» confirmation que notre initiative a été hèu. reuse et qu'elle est venue a son beure, noua U trouvealans dans les ridicules factums que 1 ennemi jette dans nos tranchées du baurda «es aeroplanes. Il essaye de faire croire a nos hommes que notre assurance miira atix pensions militaires qui échoient chez. rsras -aux héritiers des combattants a peu^près &a mêrne taux que cbez' vous. Cette manoeuvre tombe a faux. La distribution de nos polices a provoquié la plus proroade satisfoction 'sur notre'front de bataille,. et le general Diaz "'m* l'a fait savóir. - L'économie de notre creation est 'd'une sim* plieité extreme. Je vous donne lecture de 14 police ellemême. Voicl comment elüle es* cencue i IKSTITUT NATIONAL DES ASSURANCES ROME Police spéciale d'assurance mixte en faveur des combattants ' ""--"■ ' - ' —:■• -•'■' . Dépüis le début de la guerre, si Ton 'prend le ohifüre donné par les journaux rtsonniques -comme VEconomist, le prix de ;ia vie a augrneïité ici de plus de 150 0/0 , " La progression est constante et rapide iLa-oomparaison 'des chiffres aotuels avec ■ceux-d'iawant la guerre, ou de la première annee, fournirait des oontrastes trop pré^ vys. Mais prenons, par exemple, les prix ■au debut de 1916 et comparons-lés avec les •#nx actuals. Voici quelques cliiffres • « L'lnstitut national payera a X..., la somme"de 1.000 lire, immédiatèment après la rnióTtde M. X..., 'né a du regiment Ladite somme sera payée a rassuré luilmême s'il est encore vdvant trente ans aprês la date de la présente police. Aux terrnes du décret du 'lieutenant du roi. date du 10 déeexnbre 1917, Fassuré pourra de-•-mandeE, _.tii;Qis.v,m.QjsL ajicss ladéinobilisaüon, la liqüddatoin' ahticipéé ae ra' presente- police a condition que son montant soit employé avec les garanties voulues en instruments «a paoduction et de travail. » Vous voyez. ajouta le ministrè, combien la chose est simple. Le combattant inscrit sur la police le nom de qui il veut, parent ou non, enfant naturel ou amie. .C'est un "souvenir qu'il ;peut laisser — en dehors de toute consideration d'héritage et indépendamineht de la pension promise a sa familie — è un être qui lui est. cher. Le jour m&me oü 1» décès est annoncé, la somme est versée. Notre institut national assure pour l'instaaït le "fonctionnement de l'assuirance. Je vafci créer au capit.alinttial de 200 millions de line un institut dé crédit - national qui en sera charge. Vous vous demandez peiut-être a qui je prendrai ces deux cents millions. C'est tres simple : a cenx qui les ont gagnés pendant la guerre. Je le leur ai déja dit, et je oroas que les arguments que j'ai employés pour les engager a. fournir béncvolement cette somme a cemx qui défendent le sol de la pa? tr,i.e ont parfaitement suffi a les convainóefej Pour le moment, il ne s'agit que des soldats et sousofficiers ; plus tard, nous envisage > Tens le cas des offieiers. Avec cette somme cTe 500 ou, de 1.000 MMi et grèce ausx avantages de l' tassociation. il -est possible de reprendre du jour au lendetrain urne exploitation'agrioole, un petit commerce, en un mot de retrouver un gagne-pain dans de bonnes conditions. M Francesco Nitti se montra tres heureuxd'apprendre que des dispositions analogues étaient en voie d'étude au Parlement francais.>;>,'■- — Croyez-moi, conclut-ij, la repercussion dun acte pareil, qui n'est que d'élémentaira justice, est tres grande sur le moral cPuna troupe. 1916 191S MKfi2?»in(IaWvsfv- Slfï.4. -Sh.ÉH -aml>i .tiara MM' [Tm 8:9» I IJ a.o » i.x) 0.7 » 1.2 0.4^ 0.6 Tous les prix des matières essentielles «pt_augmenté dans des proportions sensiibtóment analogues. Rareté et cherté se combment et amènent le public a ohercher ■a.,toutes ces matières, des substituts. Mais je. substitut, aussitöt trouvé, subit ia même «ausse que l'öbjet qu'il est destine a remtplacer. Vu la;rareté de miei, les autorités .preoonisërent, l'an d'ernier, Tachat de confitures Ee prix de la confiture eut bien-töt •öouüle. Le manqiuede sucre donna Upu a un « boom » sur la glucose : la glucose *uvr/ere öe méaer, des manoeuvres, des femmes arrtye.-pour quelques milliers de bras a* ^P^y™6générale do 4 livres (plus de UMtwes) par semaine et par persmne : Söulement, la hausse des salaires, consequence, de Ia hausse du prix des vivres estjni nouveau motif d'accroissernent de ceIruêi. Le. taux des salaires monte en rai•opf inverse de la puissance d'achat d» l argent, C'est un cercle vicieux, et la prospérité constatée est, pour une grande par uf., .factice.!Sfc^i Ce_ caractère" superficiel est augments par, la resistance apportée jusqu'ici a tout essai de rationnement. C'est la le second motif de terreur depreciation commis» U ar fallu une veritable menace de crise ftlinjentaire — dautant nbm r»u-rotiaWoi. (Officie1 .. Coltano, G janvier.^ Sur tout le front, tirs habitiiels de har. cellement des deux artilleries. Activité- intense de nos anions et de ceux des ennemis en reconnaissance. Des tentatives de patrouilles ennemies. entre la Brenta et la Piave ont ètê facile* ment enrayèes. Sur la Piave inférieure, entre r'-issalta et la mer, actions intermitlentes et ncur-. ries de feu de petits calibres, rafales da mitrailleuses et fusillades. AU FROMT BELGE Qui est-ce qui ne connait au moins quelques bribes de la vieiile chanson : Un jeune soldat, sur Ie pont Henri-Qualre Pendant la nuit faisait sa faction Vmrent a passer trois jeunes militaires hntre eux était Ie grand Napoléon. Le grand Napoléon veut passer ; ji menace la sentinelle, il lui offre de l'argent, mais en vain. Halte-la, voüs ne passerez pas... Le lendemain, revue ; l'empereur rciconnait le jeune soldat ; decoration, apotheose. Les vers ne valent pas lo diaWe, mais {'air est martial. Croirioz-vous quon le chante a présent en Belgique du moii^s dans toute la Wallonië '> Je' lai entendu chanter il y a quelques jours par des petites fillés de Liège ~dc Veryiers. de Charleroi, de Lodolmsart' de Jumet, etc. Mais le hér^Nio l'aventure n'esti)Iüs Napoléon, c'est.le roi Albert et Albert rime avee Yser parfaitement. Les restrictions particuliere du XX0Siècle) Londres, 4 janvier, ^f&ohdre®, la ei té de luxe, la ville d'abon,ö&nce, oü les étalages sont laids tant les ^Vitrines regorgeht d'objets', la capitale des -TösDifs pantagruéliqiiies et des punchs'fastuêmq, -T- Londres voit chaquo jour se .presser de'vant ses magasins de- vhtes des * queues » de citoyens en quête de beurre, » margarine, de sucre ou de thé. Et beau- /ooup. de ces citoyens retoument ohez eux wesmains .-vides ét l'esfomac pas tres plein. 1 , Ces quetiias varierit d'importance, suiyant fês , cmartiers . Certaines comptentl •Qunquante on cent, d'autres plusieurs cén' de changer Ia forme de soa gouvernement binspirant da principe que chacuna droit a une place au' soleil et que tout peuple doi' pouvoir. disposer de lui-mème, il a-dit aux puissances centrales : « Nous n'entendons pa.' nous mêler de voire politique intérieure, mais nous ne voulons pas que vous interveniez dans..les' destinéès des autres nations et qu* vous-vous arrogiez ie droit de leur ravir leur independence. Le principe sacré que vous revendiquez pew vous-mömes, apipJiqniez-13 aux autres. Aux peuples que vous avez ruines par une brutale agression, vous devez une reparation qui équivaut a la reconnaissance d um droit méconnu. Vous devez admettre qu« • * Populations séparées de leur véritabee patfte d origine y reviennent, ainsi que les terntoires qu'elles habitant. Le cas se presente pour Les provinoes irrédentes, pour la Transylvame, pour I'Alsace-Lorraine. L'après-gnerre économigue Le passage suivant du Temps Verf enne la même exegese, en même temps qu'il couligne Ia menace de guferre économique proférée a Londres en des tormes discreta mais tres nets : lionalisation des Détroits en face ■ dejStam-boul tóujours asservie a Berlin. Cette ïnter. L'unanimité est complete aussi en ce «jui concerne les promesses de liberation et'ie reparations faites, en même temps qu'a no tre malbeureuse Belgique, aux autres petits pays qui souffrent un égai mar tyre, et a toutes les regions envahies . r.ationalisation ne peut suifire, -remarquU =¥*;??'?• ■si.M-^tat^ ba.lk.ajiiau.es^et- 1-a Rnsffle echappent u-rïnfluèrice aïicmandar Conclusions dè Pertinax .; d'unl eZVïISJeM - Llojd^rge provicmit.nt dune part d'ignorance et d'une part d'illut™?J? „? qUSladynastie habsbourgeofea; SSJrS.^inou? ay

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