Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1918, 06 Decembre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/rx9377732r/
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L'UNION DANS UACTION IFlNGT-QUATRIEME ANNÏTE ïnstaurare omnia in Christo Redaction et Administration: 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles D. — Oü imprime-t-on la Libre Belgique ? B. — Je ne le sais pas. D. —Vous vous êtes occupé égalementdu « Mot du Soldat » ? E. -T Oui. D. r— Cela était défendu. * B. —- Je rignorais. ï). — Ori favait afiiclié. B. —: Je ne l'ai pas lu; il y a tant 4saïnches! D. r**- Vous saviez. • cepehdant que ces agissements étaient punissables ? ■ B, — Oui.. D. — Vous avez coopéré au passage dë la frontière par des soldats ou dés hommes en age de milice? B. — J'ai remis.une liste de jeunes gens qui désiraient rejoindre Tarmee. D. — A qui? B. m Aü B. P. Pirsoul, fé|uite, 165, rue Boyalê (1). D. — Que faisait cè père ? B. — Il fournissait des renseignements sur les moyens de passer la frontière. D. — Vous l'aidiez Jpar vos conseils? B. — Mais non! (2). Deposition de M. Heuse, 'Armand. « mai;ié, sans enfants, fabricant d'équipements coloniaux, 78, rue Bara, a Bruxelles ». D. ~ Vous cönnaissiöz Mile Thuliez? B. — J'avais fait sa connaissanoe a Bruxelles a un moment oü jê n'v avais aucun intérêt. Par la suite elle ni'a demandé si je ne connaissais pas des maisons oü Ton pourrait loger des jeunes gens pendant quelques jours, je me suis mis en mesure de satisfaire a sa demande. J'étais un ami des dames Bodson, qui tiennent une pension de familie; comme elles étaient sans clients, elles ont accepté la proposition que je leur ai faite de loger des jeunes |Ms | raison de 3 francs par tête et par jour. D"autre part, j'étais un^client assidu de M. Pansaêrts et j'avais j'.meceftaine infiüence sur lui; je l'ai engage, .lui aussi, a prendre quelques jeunes gens en ..pension, mjengageant a payer les dépenses qu'ils feraient chez lui. Il.li'apas été:-qüèstiön de savoir s'ils partaiénfc pour le front, s^üfl-etaient aptes au service militaire, ni d'oü ils venaient. D. — Pourquoi avez-vöüs fait céïa? B. —Je l'ai fait dans un but patriotiqtje e[ue vous devez comprendre. 5' — y°!lsavezciönné de l'argent? h. — J'ai donné tout ce que je pouvais paree que je remplissais un dëVöir de patriotismê. Les autres depositions n'offrirenf qu'un intérêt secondaire. *** Las conöamnations prononcéGS Les sentences furónt prónoncéés le soir même de la deuxièmé audience: quèU ques jours plus tard, eliés furent pörtées a la connaissance du public par l'afftóhe Buivante: AVIS Par jugemenfe du 9 octobre 1015, le tribunal de campagne a prononcé les condamuatiöiis suivantes pour tra-liisóü coiitmise pendant 1 état de guèöe/ :(pour avoir- passer des recrues a l'ennémi) Pwlippe .Baüoq,_ai;chitecte a Bruxelles, a KB péiné de mórfc; Louise TiïiïlUè, profeésêur a Liïïé, a lapeinéude.inort; Edith Gavell, directrice d? im iüstitütlaedioal a Bruxelles, a la peine de mort; m «il rii^iin! lus llfillitl Lè t>ère Pirsoul avait ft ce röoiüönt franchi lafrontière ét rieyemvaifc plris êtfè inquiétë. bö panvi-ö petit Cayi-on fut cöndamné a une löüguö peine do prison; Il ne rêsista pas löngtenips auxriguenrs de sa detention. En décembre 1916, les Allematids Jê renvoyörënt dans sa fênmTe.'mais il était dé jamourant et expira une quiDzainc de jours après son re- «Te crains fort que mon monsieur ch-auve ai-t de nouveau mal aux ëüêveux lemain... 6 septembre. — Joie encore. Hier soir, vers 10 héüf®i,.un avion allié, un. j beige probablemént^ a survolé Bruxelles. Tl est | véritablemênt tórnbé dü ëiél, vénant on lie sait a óu ét, (jöahd on l'a apercu, il voiait si bas que tout le monde ra pris pour un ailemand,- les Boches lés premiers; en effet^ ceux-ci ne l'ónt recon|nu| et n'önt óuvert le feu sur lui qué lorsque l'aviatéüf éut laissé enoir sur Berèliem deux dés "projectiles dont il était muni." Lè Bel óiseau në s'iïiquiéia guèré du tir énnemi; il rèprit tranquillement son vél y-ers le centre de la ville, sürvöle la Grand 'Place, la Montagne de la Cour, la cbaiisséè dé Wavre, la chaussée d'ïxél= les, la plaee Communale d'Ixelles et se dirigea vers la gare et le hangar d'Etterbeek. Mals,- cetté f dis, le tir des eahons de defense aérienne allèmands avait renseigiié le public. G'était un allié... uri ami... Il në voiait pas a cent mètrés de hauteur. Efi plein jour on etifc distingue les traite de l'audacieux qui persohnifïait a nos yeux én cet instant , la patriè agissante. On se précipita a la rue,, sans soüci de la plüiè dé dëbris! de shrapnells qui tombait drne en cé momMt. öh frémissait d'émötióii tfop lbngtehips cóhtènüe, on tremblait pour la vie dé éélüi se tröuvaht la haut et l'on criait: r-^ Vive la patrie! r— Vive'le Roi! e= Merci I :— Monter plus haut, les Bóches vous tirent dèssus! . Comme s*il ne le savajt pas^ le hardi pilote! Comme si, d'ailleurs, il pouvait, dans le ronflement öö son.mofeur, percevoir les cris du coeur de tóute uné population qui, d'un élan, montaient vérs lui! On n'est pas éxactement fixó sur les resultats pratique3_ de cet hard! exploit, A. Berebem, il semble IjöS que les bomoés lancées par l'aviateur aient manqtiê leur büt. A fitter"beefe, au Contraire, elles l'ont nèrèmënt atteint, ca,r le toit dü hangar por leun large trou. Mais il est impossible de savoir si ce jhangar habritait undirigeèBle ou non. Par contre, il abritait suremeiit dés soldats et un certain nombre p ceux^ci ont été blessés ou* tués. Combien? on l'ignore, mais 4 én ft|éf par le total des autosambu-?auces venues sur place; ils^doivent être nombreux. Nul de. ceux .qui connaissaiëht la position du hangar d'Ettérbeék, établi au centre d'ühe plaihé dé plus de cent hectares dont l'accès est stnéïêméht ihtérdit, ne s'étonnera de l'incértitude qtlt règnè au èüjétj de l'étendue exacte des dégats. . Au surplus, l'avion n'avait point pour unique but de détfüire telles ou telles installations ennemies; il nous . apportait une parole d'espérance. Il a, en effet, ïaissé choir en abondance, sur la ville eties faüboürgs, des billets portaht le texte süivaht: BÈLGES, La fin approche. Bevant Verdun, radfifcirablèét hêroïque resistance de l'armée ffahgaise a brisé la iormidaéle offensive | allemande. " Sur la Soumie, jlês armées frangaise et anglaise avanceht victorieusement. En Volkynie et en Galicie, l'armée aurrichienné est mise en déroute par l'arméo rnsse, et ses débris, soutenus par des corps allèmands ét tures, ne parviennent pas a enrayer la poussée continue dé nos allies. Les Italiens ont repoussé renvahisseür du Trentin, et ónt enlevé, apres des efforts magniüques, les positions inexpügnables de Górizia. • Enfin, la Roumanie s'est rangée du cóté dü droit. BELGES vous nêrésterez plus longtemps sous le joug de renvahisseür. Votre courage, votre digiiité et votré fierté indomptables font radm-iratión du monde. Notre vaillante armee vous rèjèindi'a bieniót: avec l'aide de nos puissants allies èlle chassera l'ennémi du sol natal, Le moment de la délivrance approche. Vwè les Allies! Vim l& Belgique / Vive le Roi! •,« Notre .vaillante armee «, el nos puissants allies »... Gela ne suffisait-il pas a établir que c'êtait un des notrés, un Beige qui s'était dévoué pour nous apporter cés paroles de ce confort et d'espoir ? Du 'coup, l'émotion se fit plus fort encore, plus tehdre. C'est un beige, dans un groupe oü cette conviction viènt de se faire jour, le silence succède brusquement au brouhaha par lequel on avait accueilli Tarrivée d'un passant, fortune détenteur du pfé'cieux papier susmentionné. Les cosurs se gonflent et les yeux se mouillent...« C'était un desmötrés Monsieur, un Beige !» On serre la main d'uninconnu qui vous répond par tine passion chaleureuse; on ne se connaït pas, on nè s'est jamais vu, mais. on est pères et l'on communie dans la joie du réconfort qui vient dè toniber du ciel. J'oubliais de dire que les papiers en question sont blancs, mesurent environ 10 centimetres sur 12; ils portent üöpïimé sur Tune de ses faces, la traduction flamande du texte francais reproduit plus haut; ceci a été renaarqué et approuvé sans réserves. Le même jour, soir : Heur et malheur. Tutrakan est tombe aux mains de rermemi. Cela jette un froid sur I'enthousiasme de cette fin dé journée. Bemain on se sera réssaisi, mais pour le moment le coup semble rade et plus d'un contemplé des vols de papillons noirs. »=» Ne vous laissez done pas ainsi découragé?, sacrebleu! Nos ennemis ont pris §0,000 Roumains? Oubliez-voüS done que depuis deux mois, les Russes ont régulièremënt capture chaque semaine plus de vingt mille Austro-Allemande ? .-= Tiens, mais c'ést vrai cela! Et mon nommê relevé la fété. Pour la millième fóis je constaté la süpériörité de' l'optimiste que je suis, sur lés pessimistes ou plu tot sur ceux qui si laisseht abattre par une nouvelle, si mauvaise soitëlle. Et je m'en ehorgueillise, maif sans l'avoüér. 7 septembre. — '■ J'-apprends seuiement aujourd'hui que, le 28 aoüt dernier, un avion avait survolé les environs de Bruxelles, et y a également laissé tomber das proclamations. La raison de ce retard est que l'aviateur n'a pu atteindre la ville; il n'a pas dópassé les communes Suburbaines et il faut longtemps aujcWi. d'fcüii pour qu'uno nouvelle nous vienne de GraaSBigard ou de Ternath; il faut longtemps-'surtcKjfc quand il s'agit de transporter avec soi un documeat qui, sous la paternelle gestion de M. Bissing, pefó le plus aisément du monde vous colier dans na* prison allemande jusqu'a la fin de la guerre. Ét'mr, document tombe d'un avion allié est dangereux Bxy premier chef. S Ji2 I* goecra, ale gên£eonu fat vaCarbólis* lorardo !» n"..onibreux. 'es e 'Jliït'U » deg Cl -«-, plx» hen --1--1 d© cldtu-' \ a 3 beurst, ■RoyaJêJf A^sseao'ët Les per■ieg■ cartes, ^veéae G.Gorae» ^W«f hlEJ gie-dSjSUn, ja '4 D^A», irrépar»W« de'2X«9b Molière. lerre, Mort ieGand, M Jean* du Janus saperieor Béopold, dé- brepour}« ■xussiale üroy, a Bélligniès, a 10 ans de travaux forces. Dix-sepfc autres accuses ont été condamnés a des peinès de travaux forces ou d'etiprisonnement allant de 2a 8 ans. Huife autres personncs, accuséss de tra'Lison commise pendant l'état de guerre, ont été acquittées. Le jugèmënt fendu contre Baucq et Ca'vell a -via été execute: ' Bruxallès, le :ft octobre 1915. (A suivre )Ch. Tvtgat. -

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