Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 11 Septembre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/hx15m63b19/
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21e ANNBE. — Série nouvelle. — N° 303 Le numéro : 10 Centime^ (5 CENTIMES MJ FS0HT) Samedi 11 Septembre 1915 V rédaction & administration isto rte île la bourso — le hayre Téléphone : Le Havre «r 14.05 Bireetsur : FEMHDIISÏÏR4? fontes les communications concerr.an la rédaction doivent être adressées sS^rue de la Bourse,Le Havre. LONDON OFFICE : É1,Panton Street (Leicester Square) s. w. LE XXe SIECLE ABONNEMENTS France 2 Tr. 50 par- mots. » 7 fr. 50 par fcrimoatWl Angleterre.... 2sh.6d. par mois. - .... 7sh.Qd. par trimastra Hollande.. '1.25 florin par mois. » .. 3.75 flor. par trimestre. Autres pays.. 3 fr. » par mois. » ..9 fr. » par trimestr» PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal au Havre ou à Londres Annonces 4" page: 0fr. 40 la ligne» Petitesannonccs4° page:Ofr.301aligntp Les petites annonces sont également • reçues à La Société Européenne do publicité, lo, ruede la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Ouo&kiien beioe &areJ&s>0ntjsêm frtevre . . Le dépit d'un organe catholique allemand La « Koelnisehe Volkszeitung » n'a pu retenir l'expression de son dépit après avoir lu l'article que le « XX" Siècle » a consacré aux avances ^aites dans ses colonnes par le Centre allemand aux catholiques belges. Faut-il tout de même que ces gens soient dénués de sens commun !... Ils s'étaient donc imaginés qu'ils allaient prendre les Belges à ce grossier appeau ?... Ils s'étaient donc flattés qu'il suffirait au Centre allemand de promettre son concours à la dépense des droits "de l'Eglise catholique en Belgique, pour que les catholiques belges passassent condamnation sur le tort fait .par l'Allemagne à leur patrie et se montrassent disposés à correspondre au passionné 'désir de paix qui travaille en ce moment TEmpire ?... En vérité, pour qui nous prennent-ils ? Croient-ils que la guerre faite à notre pays par le leur, avec l'appui, la coopération. la complicité, pour mieux dire, du . Centre, ne nous a rien appris ?... Certes, nous avons pu avant la guerre être confiants envers les hommes et la 'presse du Centre allemand: nous avons pu nous laisser aller, dans nUre sincérité et ■notre honnêteté, à croire qu'en cas de guerre, l'impérialisme allemand trouverait dans le parti de Windthorst un obstacle ; infranchissable pour ses desseins d'injustice, de rapine et de conquête. Personne en ' Belgique n'eût, d'ailleurs, voulu croire, avant la guerre, qu'un grand Etat civilisé, garant de notre neutralité, put faire fi de sa parole, tout au moins d'une manière a ussi cynique que l'a l'ait l'Allemagne.Tous ceux qui avaient foi dans la vertu de l'un '.ou de l'autre internationalisme, en étaient .là. Et l'on voit maints socialistes belges regretter publiquement d'avoir été abusés par 'es « kameraden » de la Sozial-Demokratie allemande gui exploitèrent leur foi dans l'Internationale des travailleurs. On peut donc dire qu'aujourd'hui tous les Belges, à quelque conviction qu'ils appar tiennent, sont guéris, et pour longtemps, de Vidée de nouer une coopération quelconque avec les Allemands sur n'importe quel terrain. Le principe qui réglera désormais la -conduite des Belges vis-à-vis de l'étranger est l'excl UsÎQn délibérée irrévrwnMé de tout ce oui serait, pat quelque côté que ce soit, opposé à l'intérêt belge. Nous sommes nés maintenant à la ccrareption de « l'égoïsme sacré » de la Patrie. Ce n'est, pas jour rien que l'Allemagne, tant catholique que socialiste, aura pro tiqué cet égoïsme à son profit et à nos dépens. Sans l'imiter dans ses injustices, nota «mais à présent pris tous, la ferme rfieolattaa de lui rendre la monnaie de sa pièce. A notre tour d'être Belges avant tout et pa: «essus tout !... Quant au reste, on bien il nous sera donné par surcroît; ou'bien nous le réglerons chez nous, entre nous, comptant les uns et les autres sur- un peu plus de bonne volonté mutu: lie que nous n'en apportâmes narfois dans !e règlement de nos différends politiques. En particulier, les catholiques belges,sûrs d'eux-mêmes, n'ont- jamais eu besoin dans le passé du concours de l'étranger pour faire respecter les droits imprescriptibles de leur liberté de conscience. Outre qu'ils n ont pas lieu de croire cep intérêts menacés, encore moins en péril, ils ne se sentent nulle inclination à la mentalité de l'émigré. Dans les conjonctures actuelles, les intérêts de la liberté religieuse ne paraissent avoir 'à redouter d' autre péril que le risque, tout Extérieur, des maladresses et des compromissions malheureusement trop familières à certains neutres portés, par faux calcul, è. solidariser la cause de l'Eglise avec celle de l'Empire.Ces gens à courte-vue ne voient pas qu'en revendiquant la conception évan-célique ou philosophique de la Paix, ils ne ([ont, que se mettre au service des artisans tle la paix allemande. On voit clairement que c'est là aussi que la, « Koelnisehe Volkszeitung « aurait voulu en venir avec les catholiques belges. Elle cherche à faire confondre et identifier par le monde catholique l'intérêt allemand de la cessation immédiate des hostilités avec le vceu permanent de paix et de charité qui fait partie de l'essence du christianisme. Les catholiques des nations alliées ne tomberont pa-s plus dans ce piège que les catholiques belges. La paix qu'est venue annoncer et recommander au monde la naissance du Christ,( c'est la paix entre les hommes de bonne volonté. Les Pacifiques auxquels le sermon sur la montagne a promis qu ils verraient Dieu, ce sont les âmes sincères et droit.es. La paix n'est due à personne sans l'honneur, ni en dehors de la justice, ni à l'exclusion des sûretés nécessaires à en garantir le maintien -dans l'avenir. La paix n'est (pas due au brigand, à l'assassin, à l'oppresseur du faible, au ravisseur du bien d'au-trul; à la nuissance de mensonge el de force brutale qui menace encore de ses rêves d'hégémonie la liberté du monde et l'indépendance des petits peuples. A cette catégorie d'êtres malfaisants, une seule chose est due Indépendamment de toute condition de solidarité morale ou intellectuelle, la guerre à outrance. ; f. PASSELECQ. Les casons belges confrobatteni vigoureusement l'artillerie ennemie )KW Le grand quartier général belge comrnu-Bfcfue, le 9 septembre, lo bulletin suivant : L'artillerie ennemie n'a guère montré d'ac-. ttvité aujourd'hui. Faible bombardement de Ramscappelle. Pervyse, Oudsttmvekensker-ke, OudecappeUe, Rëninghe, Pypegaete. De quelques-uns de nos postes avancés et de divers points de nos lignes, notre artillerie a contrebattu vigoureusement l'artillerie allemande, a canonné les tranchées ennemies des rives de l'Yser et a dispersé à plusieurs endroits des détachements de travailleurs. iisifiîsiiipffl ! LMBiiïïJS CII1SI £ear action est Des plus brillante Le Cameroun, la vaste colonie allemande, située sur les bords de iAtlantique, au non dtu Congo français et du Bas-Congo belge, el au sud de la Nigérie britannique, est en valu de toutes parts. Des colonnes jran çaises, anglaises et belges participent à l< conquête. Actuellement, l'ennemi est peu l peu resserré au centre dé sa. colonie sw le: derniers contreforts des monts de Cristal Les colormes belges prennent une part vail laïUe à cette conquête. Une note officielle du gouvernement jran çais le".r rend témoignage dans les termes que voici : De réeem'tes communications à la pressi ont fait ressortir l'importance des succèi obtenus au Cameroun pa>r nos lirtwpes ds ir Afrique équatoriale française. Il serait par tioulièriemçnt injuste de ne pas mentionne à ce propos la valeur de l'appui qui a ét prêté à nos colonnes par les détachement: belges mis à leur disposition. Au début des hostilités, , le Congp- belge poussant à l'extrême le souci d'observer le conventions intemationaies, et en particu lier le traité de Berlin, avait décidé de » maiiitenir dans une stricte neutralité, biei que l'action française fût déjà engagée dan le Cameroun. Les AHemaœfe ayant, par l'attaque Lukuga, manifesté leur intention de ne pa respecter cette neutralité, le gouverneur gé néral du Congo belge avisa le chef de h colonie française qu'il pouvait compter su, le concours belge le plus empressé, quam< il l'estimerait utile. La coopération belgle débuta par une ac fjion particulièrement brillante. A la fin d'oc tobre 1911, le vapeur belge Luxembourg njoîité par uin détachement de 130 tirailleur belges, avec trois canons et une mitrailleuse se joignit au vapeur Vommandant-Lamy e prit une part très importante aux opéra fions qui se déroulèrent sur la Samgha X'dmnon. C'est grâce à cette manœuvr ■audacieuse du Luxembourg que le succè déiim'tiif nous fut assuré. Le, bateau, défrlain à moins de 150 mètres des tranchées enne mies, sous une véritable grêle de projet tiles, s'arrêta à l'endroit propice pour 1 dffibanCfueniB&t de tlraMsçM belges. Lo. combat fut «chanté : il fallut lutte pendant trois jours et une nuit avant d pouvoir hisser notre drapoau sur le poste dont l'ennemi venait d'être chassé. Ce fu alors par une charge furieuse à la baïon nette que les troupes alliées obligèrent en fin l'ennemi à évacuer ses derniers retran clienients.. Dans cette charge superbe, sous le fe des mitrailleuses et malgré les difficulté tlfun terrain marécageux, le détachcmen '"e.^e fut admirable el mérita les élogieuse félicitations du général commandant snpé nseur, Qui avait hautement apprécié sos héroïque conduite. La prise du poste de N'dzimou complèt heureusement la série des opérations exé culées dans la Sanigba ei qui nous renidiiren maîtres de la presque totalité de la région -V partir de ce moment, la collaboratioj ?*elge devint permanente. Le conlingen belge rattaché à la colonne die la Sànghà n cessa d'être renforcé. Il passa de 180 à 130 l'effectif total de la colonne étant de 1,10 hommes ; puis, au début de janvier, il s'é leva au chiffre de 580. Il prit part à, foute les opérations importantes qui se déroulé reai,t ensuite le long de la Moyenne-N'goki et qui aboutirent à" la prise de Tiboundi e de Molundu, puis récemment à celle de Lo imié. iiprès les durs combats de Monso e de Besam. Le général Aymerich, commandant supé rieur des troupes de l'Afrique équatorial française!, sous les ordres de qui les force: •belges ont été placées, a reconnu à diverse reprises '«a valeur et l'enifirain de nos alliés L'aide précieuse qu'ils nous ont ainsi appor tée et qui a été heureusement complétée pa la mise à notre disposition de l'artilléri donl nous avions besoin pour appuyer diverses colormes, n'a pas manqué d'êtr vivement appréciée par le gouverneimeà français. Le lieutenant Ral et le oomman dan! du Luxembourg, M. Goraaisson, dosi la belle conduite lui avait été particulière ment signalée, ont été nommés chevalier, die la Légion d'honneur. LESFAITSDU JODF Le Corriere délia Sera annonce que le mi nistre plénipotentiaire de Serbie à Petrogra< a reçu, de Nisch un télégramme d'après If. quel les propositions de la Quadruple-En tente, relatives aux concessions à taire à h Bulgarie, seraient considérées comme accej. tables par la Serbie. En d'autres termes. I gouvernement serbe consentirait à céder à k Bulgarie les territoires macédoniens situé à la droite de Vardar. Ce télégramme qui a vrodvil une honn impression à Petro'grad. montre le désir sin cère du peuple serbe de continuer la gtwrr jusqu'à i/i victoire finale d'accord a.vec le nations alliées qui luttent contre l'Allema gne. Les diplomates expriment la convictior que les concessions serbes contribueront i changer la situation balkanique et détermi neront la Bulgarie à. faire un pas décisif con ire la Turquie. A Sofia, le roi Ferdinand a en. une confr rcnce très remarquée avec le ministre d< Grèce. On affirme que sur la proposition de .V Radoslavof, la Bulgarie cherche une solution à certaines clauses du traité de Bucarest qui séparent actuellement les 'leux pays. Dans l' Entente Balkanique », M. Danej ancien président du Conseil, demande qu'or ne perde pas plus de temps en palabres e qu'on agisse au plus tût. YWVWVV* Une petite crise ministérielle à Celligné. L, ministre des affaires étrangères, M. Plame natz et le ministre des finances M. Popovilcl ont donné leur démission. Le président di Conseil ,M. Voukovitch a pris le *>ortejeuillt des affaires étrangères et M. Liovekovitcf a, été nommé conse/Msr d'Etat aux finances. aBuuBUMBBMBMi iBuifiwH u —ni niaiimniT'gaoïgaaBgj r„ 2® te fnis pi iss sett M. D. A. (De notre envoyé spécial au fron.i Ces trois lettres sont devenues rapidement populaires dans l'armée. Et voué- comprendrez pourquoi quand je vous aurai dit qu'elles signifient u Magasins divisionnaires ambulants», c'est-à-dire les magasins militaires qui vendent aux soldats une foule ' , de petites choses dont ils peuvent avoir besoin ét que l'intendance ne leur fournit pas. Il y avait déjà longtemps qu'on attendait . leur venue, mais pour s'être fait désir ,?r an n'en a pas accueilli avec moins de satis- - faction leur arrivée. Car les soldats de noire : armée étaient las de payer le prix fort peur les denrées de première nécessité, comme . pour les objets moins utiles peut-être, nr-iis l faisant tout autant plaisir, rangés di«0B la ; catégorie des objets de « luxe ». Les paysans et les boutiquiers de la ré-: gion, malgré les bénéfices beaucoup ptlus ï considérables qu'ils réalisent par suite de > l'accroissement du chiffre de leurs affaitps résultant de la présence des soldats dans es ■ cantonnements, n'ont pas su limiter leurs 3 désirs de lucre. Ils en sont maintenant pu- - nis. Il n'y aura personne, sauf les inîér^s-s ses, — que ce mot est bien approprié ! — 1 pour y trouver à redire. 5 Donc, les voitures ont été accueillies avec la plus évidente satisfaction : dès leur arri-; vée, les soldats font cercle à l'entour. Les 3 vendeurs, bien que débitant leurs mgfehaa-' dises par les deux bouts de la voiture, anl , fort à faire pour satisfaire tout le monde, î Aussi les voilures s'en retournent-elles toujours à vide. Le premier jour où les ma;:a.-sins ont circulé, ils ont vendu vingt nr'ilc mouchoirs de poche en coton kaki, à virgl centimes. 3 Voici un aperçu des articles qui sont ae-, tuellement mis en vente : cigares, cigaret-t tes, tabac, sardines, crayons, bonbons, pa- - pier à lettres, confitures, chandelles, b-.-u 1 gies, pastilles de menthe, savons, ananas 3 en botte, lait condensé, chocolat, etc. I « s prix des M. D. A. sont considéràblenif ni t moins élevés que ceux qu'on devait pa; îi - aux boutiquiers C'est ainsi que 'a boite i< - confiture, qui se payait 1 fr. 25, s'obLi m1 2 maintenant, en meilleure anaHé, à 75 e î fîmes, l^es crayons qu'il foUîiH payer U.'m r 15 Centimes pièce, se donnent, nbur un sou, - Le tabac surtout a diminué de prix dan> ; d'énormes proportions : le paquet de vingi cigarettes Ba-stos, pour lequel on demandai 50 centimes, se trouve maintenant pour 2< centimes au M. D. A. Cette institution satisfait donc au plu; j ha:ut point notre armée. Les négociants an-, glais qui ont fait des prix de faveur poui J nos soldats ont droit à tous nos remercie 3 ments, comme aussi tous ceux qui se son! dépensés pour mettre sur pied cette vast< j organisation. Il est d'ailleurs à espérer qu'on ne ^s'ar j rêtera .pas en aussi bon chemin et qu'or . étudiera les possibilités d'augmenter le t nombre d'articles actuellement vendus sur . le front. i Je signalerai en passant le prix exorbitant t que les fermiers de la région demanden! ï pour le beurre et les œufs. Le beurre se , paie 1 fr. 80 le kilo et les œufs 35 centime? ) les deux, sous le prétexte que sur des rnar - chés voisins du Nord de la France on obtient i des prix semblables. Les fermiers qui ne se - trouvent pas à proximité de la ligne de fei ' n'ont cependant pas eu à souffrir de la t guerre ; bien au contraire, le logement de ■ la troupe leur a rapporté un bénéfice se t chiffrant en moyenne par plusieurs francs par jour et les engrais, provenant principalement du fumier des chevaux, qu'ils ; payaient un bon prix les années précéden-1 tes, leur sont celle fois revenus absolument 5 pour rien. Les déchets de la cuisine de la ^ troupe a servi, d'autre pari, à remplir pluf ^ d'une fois l'auge de la porcherie. Dans ces , conditions, on ne peut admettre les prix ^ actuellement demandés. Le haut commandement de l'armée bri-t tan-nique se trouvant dans une situation . analogue à la notre n'a pas hésité à prendre t tout récemment des mesures radicales poui . 'mettre un terme à l'exploitation svstémati-Î que de la troupe. Si nous ne désirons pas entrer dans une voie semblable, qu'on fasse - tout au moins connaître à ceux qui s'occupât des achats pour les M. D. A. tous les objets qui peuvent être utiles à nos soldats Pourquoi les magasins divisionnaires ne vendraient-ils pas le beurre conservé ei . bottes à 3 fr. le kilo et les <Àrfs de Rouma-l nie à 10 centimes, ainsi que le café, la chi'co rée, le sucre, etc., bref toutes les denrées - dont l'achat chez le boutiquier grève si lour < dément, le hnrl«et de ceux, — et ils se Chif- - frent par milliers, — qui ne font pas partie ? des ménages de la troupe ? A. MATAGNE. N. D. L. R. — Nous nous permettons de , rappeler à ce nropos ce que nous écrivions l'autre jour': l'idée des M. D. A. est for ^ heureuse ; mais sa réalisation, jusqu'à pré ; sent, n'a pais eu toute l'ampleur nécessaire. L'initiative privée est-etfe capable, à elle seule, d'en assurer le succès ? Le concours de l'intendance est-il indispensable ? Les . éléments nous manquent pour résoudre le problème. Bomons-nous à souhaiter que 1e solution ne tarde plus. REGRETS STÉRILES »Oc Répondant à la protestation que le gou-i vernement néerlandais a formulée contre • l'attaque dirigée le 29 mars par un aéroplane allemand sur le chalutier hollandais • « Hibernia », le gouvernement allemand dé- ■ clare que )'« Hibernia », au moment où il a ' été attaqué, se trouvant dans la zone dangereuse. l'aviateur n'a pas pu reconnaître la nationalité du bateau- L'Allemagne ajoute que l'incident ne fut pas intentionnel et elle exprime ses regrets à la Holiande. i. Le gouvernement néerlandais avait af-'■ firmé que le vaisseau se trouvait à 90 milles ; d'Héligoland.donc aucunement dans la zone dangereuse, Les socialistes anglais exwiisMt les pacifistes les trade-unions veulent une guerre victorieuse —o— Ces jours-ci se sont réunis à Berne quelques socialistes internationalistes impénitents qui se sont donné pour tâche de former une Internationale schismatique en déhors des cadres de l'ancienne Internationale, .dont les dirigeants (MM. Vandervelde, Anseele et Huysmans) ont estimé devoir suspendre le fonctionnement « pour toute !a durée de la guerre ». Ce caucus a réuni des socialistes suisses, des réfugiés russes ei polonais, des mandataires du parti socialiste et de la C. G. ï. italien, qui tiennent à ce que leur présence ne soit pas considérée comme une adhésion à priori, des représentants 'de 1 Independent Lab»ar Paasty anglais, des socialistes allemands et quelques syndicalistes français venus là à titre ppEsoniwi!. Constatons avec plaisir qu'il n'est venu à cette réunion aucun socialiste beige de n'importe que!le nuance. Las socialistes anglais ont tenu à reprouver solennellement ces manœuvres qui ne peuvent servir que les intérêts allemande. Une réunion a été tettue à Bristol, (sous les vUispices du comité socialiste de défense nationale, pour affirmer la justice de l'action pour la guerre. M. I lodge, chef intérimaire du parti travailliste parlementaire, qui présidait, a flétri les menées des pacifistes parmi les travaillistes anglais et il a. condamné l'envoi d'une délégation anglaise à la .réunion de Berne. Il a proposé que les coupables soient expulsés, du parti. Le comité a. adopté mie résolution protestant contre les intrigues d'un petit groupe pacifiste et. repoussant loute paix qui ne rendrait pas la liberté polifiqne des colonies à la Belgique, à la France du Nord, à l'Alsace-Lorraine et à la Pologne. un succès de m. lloyd george De leur côté, les Xr ade-Unions, réunies en congres à Bristol, se sont livrées à une manifestation significative. Certaines mesures prises par le ministre des munitions ayant été critiquées au cours de ce congres, M. Lloyd George avait décidé to. se rendre i.Wstqi, et d'ëspo. _r lui-même amx six-cents délégués ce que le gouvernement attendait des classes ouvrières de la Grande-Bretagne. L'entreprise 'était hardie les représentants des Trade-Unions anglai-! ses n ayant pas pour coutume de respecter outrei.mesure la pourpre ministérielle M Lloyd George osa et emporta la partié de haute lutte. » Nous attendions des Trade-Unions que penciant lajpssrre, elles permissent qu'on employât des manoeuvres comme ouvriers qu elles suspendissent les règlements de na ture à reduire la production, qu'elles renoncent enfin à toute interruption de tra-varl.» Les 1 rade-Unions ont fait un marché > avec l'Etat. Ont-elles tenu, parole . Nous nous étions engagés, de notre côté, à supprimer les bénéfices anormaux des patrons. Le résultat est qu aujoui'd iiui les usines, comprenant 95 pour- 100 des ouvriers travaillant à la production des munition, sont placées dans ces conditions. » .le vais vous peser une questio; désagréable : Avez-vous tenu votie part '!i marché ? Troo souvent encore cela n'a oas été le cas. 11 est inadmissible que la ; réduction soit ralentie en raison de menues objections techniques. » Le ministre donna alors l'exemple de plusieurs cas de ce genre et conclut pa- cette question, droite comme un coup d'êpee : — Y a i-il ici quelqr 'un qui ose do'endre des faits comme ceux-là ? Et les six cents représentants de trois millions de travailleurs, répondirent : « Non », d'une voix unanime. — Je n'ai rien à ajouter, dit lo ministre. Vous venez de répondre à ce que je venais vous demander. Et c'est par 600 voix contre 7 que le congrès a voté la résolution suivante : Tout en renouvelant l'expression déjà formulée de son opposition à tout 'système militariste comme constituant un danger pour le progrès humain, le congrès est d'avis épie l'action de la Grande-Bretagne et de ses alliés est entièrement justifiée; il exprime son horreur pour les atrocités commises par les autorités militaires allemandes et autrichiennes ainsi que pour le sacrifice brutal et inutile de vies civiles, y compris les femmes et les enfants, et s'engage dans le présent. à aider le gouvernement, dans la mesure du possible, pour mener la guerre à une fin victorieuse. Le Bourgmestre Max à Francfort D'après le « Telegraaf » d'Amsterdam. M. Adolphe Max, bourgmestre de Bruxelles, aurait été transféré de la forteresse de Glatz i à une prison de Francfort. IN os héros «/VVI.WWVI Nous publierons dans quelques jours le u Livre d'or de l'armée belge », contenant la liste des officiers, sous-officrers et soldats morts au champ d'honneur pour la patrie belge depuis le débui de la guerre. Celle liste comprend 2-i pages in-folto et sera mise en vente au prix de 0 fr. 60. Elle sera envoyée franco sur demande accompagnée d,e 0 jr. 70 en bon postal ou en timbres belges cm français. Notre London-Ojjice l'enverra f ranco contre 7 pznces en timbres-poste.Les envois devant être /ails dans l'ordre où auront été reçues les commandes, nous engageoris nos lecteurs à adresser sans retard leurs souscriptions à nos bureaux du Havre cm, de Londres. LA SITUATION MILITAIRE Vendredi 10 septembre, midi. Les Russes marqueront ces jours derniers d'un caillou d'or. 383 offic-iers, 17,000 soldats. Il canons lourds, 19 canons de 77, 06 mitrailleuses ei lé caissons d'artillerie : Tel est le butin fai! par l'armée russe du généras Ivaitiol, du 3 au 7 septembre, sur la Sereth, à Tarnopol et à Trembowla, c'est-à-dire en- Galioie autrichienne, à 150 et à 130 kilomètres au nord de la frontière de Roumanie. A la faveur de ces heureux événements, l'aile gauche russe est plus solidement établie que jamais sur le cours rapide, sinueux et escarpé de la Seret'h, qui constitue pour ses tranchées un fossé, profond et difficilement franchis-6aMe. Bien mieux : les Russes l'ont traversée et ont dans la zône de Tremblova, poursuivi l'ennemi, sur l'autre -rive. Au centre, il est plus malaisé de déterminer exactement la situation faite aux belligérants. De Brest-Litowsi partent., vers l-'est, ©n éventail cinq lignes.ferrées qui vont, se souder à la grande ligne ferrée tr ansversale de Lemberg à Riga. C'est le long de ces cm chemins -fe fer. indispensables à son ravita-iflement, que-tennemi est en offensive vers Slonim. Pmsfc et Rovi.no. Mais aucun- de ces points n'est encore atfcki!. Il s'en faut même de beaucoup. Au nord, Wiina est toujours efficacement cou-vert par l'armée du général Evert et, plus au nord encore, à l'aile droite russe, de Wilkoniir à Riga, il n'y a guère de modifications à l'état de choses déjà signalé, sauf que les quelques troupes allemandes, qui ont réussi en un point à franchir la Duna, paraissent embourbées dans les marais de la Loce, affluent de droite de c efleuve. Au bref, les ailes russes tiennent bon et le recul au centre est d'une extrême lenteur et jalonné par l'ennemi de pertes cruelles. Au front d'Italie, l'étreinte r-e resserre sur le Carso. D'autre part, les forts Klause et Hermarin, qui couvrent la route d'Udine à Taivis, sont rresque complètement investis, malgré la difficulté des opérations dans les régions alpestres. Enfin, l'encerclement de Trente, par le sur et par l'est, gagne chaque jour du terrain. Le canon tonne «plus vivement aux Dardanelles et en Ohersonèse, contraignant les Turcè à extraire de leurs abris à munitions -îros ;r>-n ,-jvt se font, dit-on, ehex eux, de plus en plus rares. Paul CROKAERT. M È1. le Ministre d'Etat IpmB Ainsi que nous l'a,vous annoncé dans- une partie de notre édition d'hier, M. Louis Huysmans est mort jeudi soir, à 5 heures, à Sainte-Adresse, emporté par une double pneumonie. Né à Hasselt en 1845, M .Louis Huysmans avait été le premier stagiaire de Paul Jan-son, dont il avait épousé la. sœur. Avec le grand tribun libéral belge, il entra bientôt dans la politique active, et devint président de la « Ligue des Gueux ». En 1892, il était élu membre de la Constituante et siégea jusqu'en 1894. Lors de la reconstitution de l'union libérale à Bruxelles, en 1900, il fut réélu avec MM. Paul Hy-mans et Léon Lepage, comme candidat de la Ligue libérale, et depuis^Sl ne cessa de siéger à la Chambre. En 1912, il fut nommé ministre d'Etat. M. Louis Huysmans était un avocat émi-nent et un orateur de grand talent ; son action s'exerça particulièrement à la Chambre dans les questions relatives à la réforme militaire .Son grand âge rendait émouvante l'ardeur avec laquelle, dans les dernières sessions parlementaires, il s'occupait de la réorganisation de notre défense nationale. Homme modéré, M. Louis Huysmans comptait des amis dans tous les partis et sa mort sera vivement ressentie par la nation belge tout entière. Nous prions la famille de l'éminent homme d'Etat et MM. les membres du gouvernement belge d'agréer nos chrétiennes condoléances. *** Les funérailles de M. le ministre d'Etat Huysmans auront lieu à Sainte-Adresse aujourd'hui samedi, à 2 heures. I^s honneurs militaires lui seront rendus. On se réunira place Frédéric Sauvage. te alerte h ferlin »0« Le Lokal-Anzeiger dm 3 septembre, après-midi révèle une curieuse alerte qui a e/i lieu ce jour-là dans le public berlinois. Il /publie en effet, en tête de sa -première page, la note suivante : « Hier et aujourd'hui, on a répandu dans la ville de Rerlïa le bruit que les Anglais et les Français auraient réussi à percer notre front près d'Arras. » Cest une pure et sH-ïfcplo invention, et si des gens s'appliquent à colporter de pareilles nouvelles, ceïa montre seulement qu'en dépit de nos grands succès il se trouve encore parmi nous des esprits craintifs qui croient sans autre précaution à tontes les nouvelles (iic.hetises. » En réalité notre situation sur le Iront occidental est forte et solide, et plus avantageuse qu'elle ne l'a été depuis des mois. Chacun devrait dionc savoir comment il - a lieu de traiter, dans l'avenir, des bruits pareils qui ne sont probablement lan.cés_ que par des agents de 1 ennemi, pour déprimer le moral du pays. » 11 est vraiment remarquable que le Lokal-Anzeiger ait, été chargé de publier un semblable communiqué — car c'en est bien un — le lendemain de la « fête de Sedan » et du jour où a commencé la propagande de l'emprunt, c'est-à-dire au moment ou la confiance du peuple allemand aurait dfl être à son zénitt». DERNIÈRE HEURE »o« Commusiquê ofleisl français —o— Paris, le 10 septembre, 15 heures. Lutle d'artillerie au cours de la nuit AU^ TOUR D'ARRAS, DEVANT HOYE ET SUR LE FRONT DE CHAMPAGNE. EN ARGQNN3, dans le secteur de La lia raz'ée, 'combats à coups de grenades et de bombes et fusillade de tranchée à tranchée, avec intervention efficace de nos batteries ài diverses reprises. DANS LES VOSGES, l'ennemi a attaqué, hier, nos positions depuis le Lingekopf a'X Barrenkopf en faisant usage d'obus suffocants. Au Schral-zmaennele. la tranchée de première ligne d été évacuée à la■ suite du. jet de liquides enflammés. Une contre attaque nous permit de regagner la plus grande •partie du terrain perdu et de nous maintenir à une dizaine de mètres de l'élément de tranchée qui n'a pu être réoccupé. Sur le reste de ce front, nos positions ont, été intégralement maintenue^ A la fin de la journée d'hier, les Allemands ont lancé contre nos trcmcliées du sommet de t'Haart-mamisuMerkopl une attaque qui leiir permit de prendre pied. Pendant la nuit, nous avons contre-aUauvé, repris les tranchées perdues el rejo-ulé l'ennemi dans ses lignes. NOS AVIONS ont bombardé ce matin les, mines el les batteries du Bois MOnnenbruck, ainsi que la gare de Lutterbach. Une tren-taine cTobus ont été tancés sur ta gare de Grand-Pré. ' AU CAUCASE Pelrograd, 10 septembre. — Officiel. — Nos avant-postes ont rejeté une importante colonne d'éclaireurs, tentant de franchir l'Arkhave.. Sur la rive méridionale du Van, nos éctan* réuf., ont combattu un importarEt détache^ meni de Turcs. LES AUTBICNIENS (NCEUPS^NT UNE VILLE ET CANONNENT LA^PfcPULATION Rome. 10 septembre. — Le commandant d'une division opérant dans la région de Roncegno rapporte que. l'ennemi a lancé du mont Panarotta trois obus incendiaires provoquant l'incendie d'une partie d-u nord-est <te la ville, détruisant une dizaine de bâtiments.Nous avons envoyé immédiatement des troupes pour aider la population désireuse! de se réfugier en Italie. L'ennemi, constatant l'exode de la population vers nos lignes, a ouvert un feu intense d'artillerie qui n'a eu aucun résultat., La destruction de Roncegno semble devoir être attribuée aux sentiments italophiJes de la population, principalement des autorités qui ont refusé récemment de se laisser imposer une rançon et qui ont repoussé l'invitation de se réfugier en Autriche. '• »Of( LES FINANCES DES ALLIÉS New-York, 10. — On annonce que la com^ mission financière anglo-française sera reçue demain chez M. Morgan, par un groupe de grands financiers. lire historipe ie la guerre VINGT MILLE ! Tel est le nombre d'exemplaires de La Campagne de l'Armée Belge vendus en moins de trois semaines. Cela fait donc un gros millier par jour el ce chiffre, rarement atteint en librairie, vient confirmer les éloges prodigués par la presse à -?otre publication. Les journaux de Paris et dtes dépa^emi.>nts continuent d'ailleurs à lui faire te meilleur accueil. Notre distingué confrère Eugène Taver-nier. dont tous les amis, de Louis Veuillot et de l'ancien Univers connaissent le goût et la haute conscience professionnelle a présenté La Campagne de l'armée belge, aux lecteurs de la Pairie (n" du 7 septembre), en un article extrêmement sympathique dont voici la conclusion : « Précis et méthodique, le compte rendu que nous signalons rencl, visible la marche des opérations. Simple, mais expressif, il rend sensible l'énergie admirable déployée contre les envahisseurs. Il est complété par une collection de cartes et de croquis. Des vues photographiques joignent, aux détails techniques un élément moral impressionnant..» Si la Belgique a été ravagée, elle a con-qztis le droit d'être fière de ses épreuves. L'honneur national, en est sorti « inta-J, et glorieux », comme dit l'auteur du livre. C'est cette juste jierté qui prépare les belles re-vanches. » Rappelons que ce beau volume in-12 ilus-tré de nombreuses cartes et gravures es® mis en vente au prix de 1 fr. 50 ; 1 fr. 60 pour la Fiance. 1 fr. 70 pour l'étranger, par tes éditeurs Bloud et Gay, place Sairat-Sul-piee, 7, à Paris. Les elemandes. accompagnées d'un bon postal de 1 fr 60 ou 1 fr. 70, peuvent aussi être adressées aux bureaiux du XXe Siècle, 281er. rue de la Bourse, Le Havre, qui les transmettront aux éditeurs. Pour l'Angleterre, s'adresser à noire London-Ol'fice : 21, Panton-street (Leicester-sqtuare), S.-W. Joindre à la commande 1 sh. 6 en postal order. ,Le chimiste alilrrfmrtnd, docteur Karl Heimpal, qui vient de mourir à Wiesbaden, a laissé sa fortune, s'élevant à un million et; demi de marks, pour la création d'un fonds destiné au développement des sciences et de l'art et à certaiuea œuvres de bienlai-1 .sauce.

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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