Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 10 Juin. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/vh5cc0w67x/
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Z3= "ANNEE. f= Série nouvelle. — N° 960 REDACTION El ADSISISTRAT10Ï 8, Plaoe des Deux-Eous, PARIS Téléphone : Central 33-04 BUREAUX AU HAVRE: 28"r, Rue de la Bourse, 28 LE HAVRE Téléphone : 64 Belge DIRECTEUR Fernand NEURAY LE XXE SIÉCLE JLU JUil\ loi < ABONNEMENTS I France 2 fr. 50 par mois » 7 fr. 50 par trimostr Angleterre. 2 sh. 6 d. par moi9. » ... 7 sh. 6 t!. par trimes! Autres pays 3 fr. — par mole v 0 fr. — par trimestr PUBLICITE I S'adresser à l'fldminlstrati du Journal Les petites annonces sont êgalem reçues à la Société Européenne Publicité, 10, rue de la Victoire, pa Quotidien hele-e paraissant au Havre et à Paris LE PLAN ALLEMAND D'APRÈS VON BISSING Anexer teste la l§i§ips1 Déposer ia loi lert S'emparer È Congo Buis — vwVw ■ Tel est le résumé du " testament politique " écrit en 1915 et confirmé en 1917 par \e gouverneur du Kaiser ] es Hamburger Nichri 'île- et la Deuts che Tapes Zeitung nous apportent, ave un retard dû à la fftrmeture de la fron lière, le texte complet du document conni sous le nom de « testament politique » d von Bissing, et que nos lecteurs connais sent par les fragments que nous en on livrés les dépêches de Suisse Ce document extraordinaire reprodui dans le Times du 6 juin, a été jeté ai panier, pour des raisons qui sautent au: yeux, par la plupart des journaux aile mands. Il commence pa.r un long chapitr où sont repris les arguments bien connu sur la dira nécessitas et le devoir sacr pour l'Allemagne d'annexer la Belgique l'auteur insiste particulièrement sur le exigences militaires de la prochaine guer rc, le- besoins de l'industrie allemande l'inestimable richesse des houillères bei gfs. ' uis le baron v,in ,Bissing protest contre la supposition que l'Allemagni puisse se contenter de la ligue de la Meus-et des forteresses de Liège et de Namur la frontière de l'Allemagne, dit-il, doit at teindre la mer. « Jamais les Flamands ne devront être indépendants » Passons là-dessus ; voici qui est plu intéressant, parce que c'est une révéla tion toute crue de l'arrière-pensée .de Allemands, « protecteurs et libérateurs : des Flandres : Nous possédons parmi les flamand beaucoup d'amis déclarés, et plus encor d'amis secrets, prêts à prendre leur plac dans le grand cercle des intéréls germa niques. Ceci est aussi de la plus grand importance pour la politique future de U Hollande. Mais dès que nous retireron notre main protectrice, le mouvement fia mand sera flétr comme germanophih par les Wallons et les Fransquillons, e complètement anéanti. Nous dcvôus tou faire, sans retard, pour réprimer de U part des flamands des espoirs illimités Plusieurs d'entre eiix font le rêve d'un éta ■flamand indépendant, avec un roi qui h gouverne, et /a séparation complète. Il es exact que nous devons protéger le moyve ment flamand, mais JAMAIS NOUS NI DEVONS PRETER LA MAIN /t REND1V LES FLAMANDS COMPLETEMENT IN DEPENDANTS. Grdce à leur antagonisme avec les Wallons, les Flamands, en tribi germanique■ accroîtront la force du ger monisme. Mais si nous abandonnons uni partie de la Belgique, ou que nous fas tions de celte partie — la région des Flan dres, par exemple — un état flamand indé pendant,non seulement nous nous créons i nous-mêmes des difficultés considérable; mais nous nous privons des avantage: et de l'appui considérables que peu nous apporter UNE BELGIQUE SOU MISE TOUT ENTIERE A L'ADMI IUSTRATION ALLEMANDE. Ne serait-ct qu'en considération de la nécessité d'ac quérir des bases a notre flotte, dans l( but de ne pas séparer Anvers de la zont commerciale de Belgique, il est nécessairi d'acquérir l'hinterland voisin. « Le Roi des Belges doit être déposé » l^e baron von Bissing expose ensuite que d'àhncyion d.e la Belgique et le seul moyei d'obtenir de l'Angleterre « le respect néces-saire » et épargner aux Allemands d être regardés dians le monde comme battus C'est aussi, dit-il, le seul moyen de répa rer le prestige de la diplomatie allemin de. Il rencontre alors les objections aile mandes dénonçant le danger d'incorporel des terroitoires non-allemands et en vien aux conclusions suivantes, singulièrermen instructives : Il n'ij a aucune prévision que nous puis sions conclure avec le roi des Belges e, son gouvernement une paix qui placerai, la Belgique dans la zone d'influence al lemande. Il serait impossible pour la Qua druple Entente d'accepter, par dessus lc tête de ses Allés, nofi exigences au svje de la Belgique. Alors, il ne nous reste qu'c éviter, au cours des négociations de paix toute discussion sur le mode d'annexion et qu'à appliquer tout simplement nos droits de conquérant. Il est exact que les considérations dy nasliques ont une importance qu'il ne fau, vas sous-estimer. Néanmoins. LE ROi DES BELGES SERA DEPOSE. ET RES TERA A L'ETRANGER COMME UN EN NEMI BLESSE. Nous devons tabler là dessus, et il faut regarder presque comme une heureuse circonstance que la néces sité nous oblige à laisser complètement hors de question les considérations dynasli ques. Jamais un roi n'abandonnera vo lontairement son pays au conquérant, e, le roi des Belges ne peut conser.lir c l'abandon de sa souveraineté ; il n'y per mettra jamais des restrictions. Et s'il j consentait, il perdrai! tout prestige ai point de devenir plutôt une charge qu'uni aide pour les intérêts allemands. Dans les occasions les vlvs variées, des ils- Anglais ont défini le droit de conquête vec comme un droit de l'espèce la plus juste on- et la plus simple, et u/us pouvons lire mu dans Machiavel que celui qui veut pren-de dre possession d'un pays sera amené à iis- écarter le. roi ou le régent, même en le ont tuant. Ce sont là de graves décisions, mais il luit faut les prendre, car ce qui est en jeu, au c'est le b.en-être et l'avenir de l'Allema-xux gne, et c'est aussi LA REPARATION DUE lie- POUR LA GUERRE DE DESTRUCTION itre QU'ON ftOUS A FAITE. lus cri « Les Wallons ® ^ devraient opter pour le Germanisme ie"r. ou s'en aller ». de, jei- Ensuite, le baron von Bissing demande ■ste lue la Belgique soit maintenue, après la rne paix, sous la dictature actuelle, et il dis-use cute la valeur comparative de la Belgique lr : et du Congo belge. Il dit : at- Une annexion complète paraîtrait, à beaucoup de Flamands et à une grande partie des Wallons, la délivrance de leur incertitude et de leurs vaines espérances. » Les deux races retourneront à une vie qui serait rendue possible par de nou-velles occasions d'affaires et de plaisirs. ;]a. Les Wallons peuvent et doivent décider jes durant cette période de transition, s'ils à y vevMnt s'"aïïapter à cet état de. chosls, définitivement modifié, OU S'ILS VEULENT QUITTER LA BELGIQUE.Ceux qui demeu-. cent dans le pays doivent déclarer leur allégeance à l'Allemagne, et, après un dé- 0 f lai fixé, doivent (sic) opter pour la nal.o-ac nalité allemande... nLes demi-mesures, les moyens termes, j doivent être condamnés plus que tout. Aux 1,1 jours décisifs pour l'Allemagne, le man-f."5 que de détermination sera une faute gra-ve contre le sang qui a coulé. Au nombre l,le de ces demi-mesures, je mets l'intention et de traiter la Belgique (omme un simple i aa3e, capable de nous a.der à recouvrer ou à étendre nos possessions coloniales. , ' En ce qui concerne l'extension de nos pos- 1 j sessions coloniales, le Congo belge est, ton: , spécialement, en question. LA POSSES est SION DU CONGO BELGE EST CERTAI NEMENT A SE PROPOSER COMME UN jjr. BUT et je tiens à insister sur le fait que y*} Vempire colonial allemand — quelle qu'en riV" soit la forme — est indispensable à la îTf mondiale de l'Allemagne et à py ' l'expansion de son pouvoir. Mais, d'un rnr> a^tre C(Mê> Ie suis d'avis que des frontiè-rcs qui contribueront à l'acquisition d'une "s~ plus grande liberté sur la mer, sont cal-j, culées pour rendre plus précieuses, des : possessiojis coloniales. En conséquence, s.« LES FARTISANS DU MOUVEMENT CO-lcs LONIAL DOIVENT DEMANDER LA CO-?" TE BELGE, EN MEME TEMPS QUE L'HINTERLAND BELGE. Si nous rendons y.' la côte belge, notre flotte manquera de ' bases importantes pour son action dans ~ac la protection, de notre Empire colonial. « La ligne de la Meuse ire ne peut pas suffire ». Le testament politique » dont on vient „ de lire les principaux passages paraît avoir été écrit en 1915, mais deu« ans plus tard;, von Bissing en confirmait les thèmes dans une lettre écrite le H janvier 1917 au diéiputé pangermaniéte Stresemann. Dans cette lettre, le gouverneur-général "s défunt écrivait notamment : pa- H y à, chez moi. un mémoire — com-in- posé par moi, pour moi seul — qui traite, le- d une façon plus précise et plus appro-rer fondie, de l'avenir de la Belgique. Ce mé-ent moire aboutit à celte conclusion dern ère ent que, si nous n'incorporons pas la Belgique à notre sphère d'influence, si nous ne gouvernons la Belgique à la manière lis- allemande, si nous n en usons d la ma-et nière allemande, la guerre est perdue. Ne ait permettez pas aux gens de se tromper, en al- se faisant, de la question belge une opi-•ja- nion superficielle, en s'appuyant sur la la garantie d'un papier quelconque, EN jet CONSIDERANT COMME UNE FRONTIE 1 l'à RE SUFFISANTE, CE QU'ON APPELLE ix, ,< LA LIGNE DE LA MEUSE », MAIS OUI 3n. NE PEUT ETRE JAMAIS LA FRONTIE-IOS HE DONT NOUS AVONS BESOIN. i . En plus de cette confirmation,la lettre de J", von Bissing à Strœemann est du plus vif n» intérêt ; elle montre que toute la politique , c de von Bissing (— y compris, fort proba-■Z\ blement son opposition personnelle aux. jsl déportations —) était basée sur la convic-m'c tion que l'Allemagne posséderait dtfiniti-vement un jour la Belgique. Il qiL en effet : sti « Ma politique a rencontré de grandes vo difficultés ; la politique du « poing fermé » ei a été présentée comme la seule efficace, à Moi, cependant j'ai tranquillement obérer- ché<à nouer des relations (avec les Bel-! y ges). Quoique ces relations aient souvent au été brisées, quoique ce qui en demeure ne \ne puisse exister qu'en secret, elles apporte- ■ ront de tels fruits que l'Allemagne pourra : les bientôt prononcer le grand mot 0* *on- - POUR LE SOLDAT BELGE le grands fêle artislip A. PARIS Depuis longtemps de nombreuses demandes nous parviennent du front : nos soldats désirent des livres d'études et des ouvrages de récréation. Des Wallons ré-clament des dictionnaires et des grammai-[F^ res flamandes, des Flamands veulent des Tm livres qui leur facilitent la compréhcn-v sion de la langue française ; beaucoup de jeunes gens, désireux d'entretenir les notions qu'ils avaient acquises et soucieux de ne pas rester des ignorants à cause de la guerre, sollicitènt des manuels divers. Jusqu'ici nous avons pu trouver le moyen de satisfaire assez régulièrement nos correspondants, mais Vafflucnce des demandes devient telle que l'organisation d'un service spécixl est désormais nécessaire.En vue de recueillir les premiers fonds, uêle nous organisons avec le concours du Théâ-uste tre du front, une grande représentation lire pour le 29 juin à dexix heures de. relevée ren- ut TkécTtre des'Variétés, à Paris, é à C'est la première fois que le Théâtre i le du froQit donnera au grand complet une représentation publique à Paris. Nous is il ivc\is déjà eu l'occasion de parler de ce jeu. îhédtre, fondé il y a quelques mois par ma- Gustave Libeau, son directeur, Armand du WE Plessy, son secrétaire général, avec le'con-10N cours de Maurice des Ombiaux. Le talent de Libeau, si aimé de notre population bruxelloise et maintenant de tous nos iasses, tant Wallons que Fia-iYjO mands, ses facultés d'organisateur l'ex-nérience de directeur de théâtre de Du Plessy étaient de sûrs garants dit succès de l'œuvre. Ce$ hommes actifs et dévoués ,n(Je sont parvenus à grouj)er autour d'eux des s ia artistes de grand renom. Aussi, pour la ,"1£" fête du 29 ju/n, ils ont pu s'assurer le ique concours de Mmes Madeleine Roch, Ber-'he Bovy, Mistinguette, Marguerite Deval, t, à Janine du Plessu, Musidora, Mariette Sul-nde ly, Maud Loly< de MM. Abel Tarride, IIen-leur ry Defreyn, Albert Cheialier, Guy on fils, ces. lean Bastia, Saint Granier, Fonlanie,etc... vit C'est assez dire que le succès de la repré-xou- tentation, dont le programme est des tirs, plus variés et des plus amusa)its> sera un ider succès complet. s'ils Le Théâtre d.u front va récréer nos : ni dé- dats dans les cantonnements ; chacune de :NT ses séances là-bas est atlend.uc avec une icu- Impatience que l'on conçoit aisément et leur fêtée avec enthousiasme. Il a eu la noble dé- ambition de n'être point à charge au bud-it.o- (jet de l'Etat et n'a quémandé aucun subside. Il assure ses débours par des repré-nes. ■entations doiinées au prof t de l'œuvre. 4,ux La fête du 29 juin aidera donc à assu-tan- rer l'œuvre de lecture du soldat belge, ira- l'œuvre du Théâtre belge au front, ainsi .brc que le Foyer du soldat belge à Paris, que tioj! les organisateurs ont tenu à associer iplr aux bénéfices, cette œuvre étant d'une )rcr utilité primordiale pour nos combattants îles, nui n'ont ni parents, ni amis qui puissent dos- les recevoir en congé, de ce côté-ci de la !oui ligne de feu. ES Ainsi, la représentation du 29 juin, or-'AI- ganisée par le XX• Siècle et le Théâtre LrA belge du Front, sera entièrement consa-que crée, pour des fins différentes, mais toutes l'en extrêmement utiles, au soldat belge. la En participant à çes œuvres, le public t à y trouvera un plaisir tel, nous en sommes l'un convaincus, qu'il ne demandera qu'à re-itiè- commencer. une » WWW • ■■ - ■■ cal- S BEI EXEMPLE co ,JJE Un de nos compatriotes appartenant on.s à une vieille famille liégeoise, M. Jules Jr iieer de Laar-Frésart, père de huit enfants et, ayant dépassé depuis longtemps l'agi» de la milice, vient de par venir à s'évader de la Belgique occupée, avec deux de ses fils, pour prendre engagement clans l'armée belgè. Tous trois Lent y ont rejoint le fils aîné, engagé volon-raît. taire du 4 août 1914. Peu de jours.après, jlus le quatrième des fils Beer de Laer parles venait à son tour à effectuer la péril-1917 lense évasion et rejoignait sous les dra-(nn: peaux son père et ses trois frères. Il a • à peine 17 ans. Voilà cinq soldats belges qui témui-°.m' gnent admirablement de l'héroïque es-,le' prit de résistance, de la confiance du patriotisme qui animent les Belges du ér'c pays opprimé. Igi- , m 0us 1 - • 1 ^ quête... Voilà comment ma politique fla- ]S~ mande a été guidée et menée ; j'a'■ mené. ' dans la même voie d'une sage modéra-tion, ma politique vis-à-vis cle l'Eglise. 7' Peut-être eût-il été plus facile pour moi T.jy d'adopter la politique du « Kullurhampf », .jp mais nous aurons ■ besoin de l'Eglise, le rv iour 011 nous voudrons développer en Bel- jffjr gique la pénétration allemande ! » IE- Qu'ajouter à des documents aussi édifiants ? Pour von Bissing — et on ne lui q a jamais relâché en Allemagne qu'un dé-,-f faut d'énergie ! — l'annexion de toute la Belgique est un devoir sacré qu'il faut ac-?ue complir pour préparer la prochaine guerre. Il réprouve tout compromis comme une folle faiblesse. Il faut traiter les Flamands comme une « tribu germanique », mais il 11 ne faut pas leur permettre de former un en état indépendant. Quant aux wallons, ils doivent adopter le germanisme ou partir. des Lp Times dédie ce programme du favori té » du Kaiser à la méditation des quelques ice. idéalistes qui sont encore sous le charme ter- de co que le New York Times appelait la 3el- formule « saccharinée » de l'AUemagn_e : ent ci Pas d'annexions, .pas d'indemnités I » ne Nous la recommandons, nous, aux mé-rle- dltations de tous les Belges qui veulent rra mesurer exactement l'importance de la par-.0n- t.ie irao ioue en ce moment notre pays. estima—- acu; ,v. v WMIl! Les (Tcjïbiôs iïnsecrc et ffcrlraîitf I ont refusé aussi d'iiller è Stockholr i- ■s lB Nous avions raison de mettre en doutf " il y a quelques jours, une information d Voruiaerts tendant à faire croire, san d'ailleurs oser l'offinner, qu'on verrait 1 député Anseele à Stockholm. ~ Un socialiste belge écrit au Belgisch , Dagblad de La Haye (n° du 25 mai) qu s loin de vouloir renouer des relations ave les socialistes allemands, le leader socis !; liste ajoute que LES DEPUTES ANSEE devant un grand tribunal socialiste de , crimes qu'ils ont commis en Belgique e ]' dans le Nord de la France. Et ce socia list e ajoute aue LES DEPUTES ANSEE „ LE ET BERTRAND ONT REFUSE DI PRENDRE PART A LA CONFERENC! „ DE STOCKHOLM ET ONT ' REPOUSS1 ■e LES PASSEPORTS QU'ON LEUR PRO s METTAIT EN LES INVITANT A Y AL e LER. r u " Celle conférence, c'est la pratique \ de l'anarchie " ECRIT LE DEPUTE SOCIALISTE II TERWAQNE s l Le docteur Terwagne, député socialist a d'Anvers, a dénoncé la manœuvre d e Stockholm dans l'Indépendance Belge d\ . G juin ajve>c la même énergie que M- Gëor icres Hubin dans sa lettre à l'Humanité. Li 1 député d'Anvers souligne le fait que 1( . conférence organisée à Stockholm ne tien aucun compte des gouvernements légale ment constitués et méconnaît ainsi le prin 1 cipe fondamental des démocraties moder s nés. 1 En un mot, écrit-il, c'est la pratique d< l'anarchie. Supposez que les dirigeants des autres cou îûnta d'bmmon se mettent-en tête d'Imité; les socialistes néerlandais et qu'ils provo quent des conférences les uns pour-avoir un< paix libérale, les autres pour arranger uni paix catholique... Ce serait le désarroi, h désunion, l'anarchie, et il faut le constateu et le redire : seuls nos ennemis, les Aile mands, seuils les responsables d>e tout le saii£ versé, seuls les criminels d'outre-Rhin y on intérêt. Quoi d'étonnant alors que ceux qui soni respectueux du droit, que ceux qui s'inquiê tent de l'avenir de la saine-démocratie er Europe., soient convaincus que les citoyens Troelstra, Van Kol, Albarda et les autres tra ? vaillent non seulement pour le roi de Prusse, y mais aussi et surtout coptre le système gou' t vernemental préconisé par les socialistes eux-mêmes ? Troelstra a tort de s'en plaindre en essayant de s'expliquer dans son journal le - \ Ollk. ? Il restera établi qu'en 1914 il a violenté le . volonté de l'Internationale en déplaçant k s bureau à La Haye sans l'assentiment d€ toutes les sections. U restera établi que las , socialistes hollandais adjoints provisoirement - au comité exécutif de l'Internationale e-iit tem s leurs congrès des neutres à Copenhague ei - îi La Haye pendant la guerre, malgré les socialistes des pays alliés. Il restera établi que les mêmes socialistes ont poursuivi continuellement une action des tinée à. gêner et à paralyser les gouverne ments alilC-s et qu'ils ont entr'autres propos* aux socialistes alliés et spécialement à ur: ministre belge, E. Vandervelde, de formel une commision avec des délégués allemands i et. cela malgré les refus répétés dés socia , listes français et anglais de se rencontrei a avec les Allemands. Il restera établi qu'ils n'ont tenu aucun - SomJ?le de la déclaration du Conseil général du Parti ouvrier belge et que l'appel émouvant des ouvriers belges du pays occupé n'a , trouvé chez eux aucun écho. ' iQu'Us ont voulu profitei , des difficultés créées par la Révolution russe pour forcer la main aux gouvernements - alliés. . , Il restera établi surtout qu'ils se sont prété» . u toutes les manœuvres de paix sans se préoccuper avant tout de la justice. - Et M. Terwagne conclut que le comité l exécutif provisoire de l'Internationale a failli a sa mission en ne mettant pas en . accusation les socialistes allemands dî« . le lendemain du \ août 1914. i i Le rûle de M. Camille Huysmans Il y a quelques jours, Excelsiar publiait une grandie photographie de la réunion des socialistes neutres à Stockholm où or remarquait M: Camille Huysimans à la gauche du président M. Bràntimg. D'autre part, la Belgique de Leyde a puMié dans son numéro du: 19 mai, un j intéressant télégramme d'Amsterdam au . Vorwaerts (n» du 2 mai) où on lit notamment ceci : Il est faux que Huysmans aille d Stock- i holm simplement pour y réunir les docu- . menls. Je puis certifier que Huysmans i agira résolument en faveur d'une partici- - palion des socialistes de l'Entente à la C%n-, férence et soutiandra tous les efforts au ï bénéfiic d'une paix prompte, générale cl s durable. | On sait ^que le Voruiaerts entend par , là... j L. WWW Lire en 2e page : — Un conte Inédit do M. Julien Flament. — La catastrophe de San-Salvador. — L03 communiqués francal3, ita- La Bataille de Messines «OC—T— PLUS DE 7.000 PRISONNIERS CENT eANOISS ALLEMANDS DÉTRUITS m îHos alliés s'éhquenl : au saillant de la Basset les ,et 15 heures. £ HIER, P. DIX-NEUP HEURES, A LA DE SUITE D'UNE VIOLENTE PREPARA CE TiON D'ARTILLERIE. L'ENNEMI A LAN SE CÉ UNE PUISSANTE CONTRE-ATTAQUE J?" AU SUD D'YPRES SUR LA PRESQUE TOTALITE DE NOTRE NOUVEAU FRONT COUVRANT UNE ETENDUE D'ENVIRON DIX KILOMETRES ENTRE SAINT-YVES ue ET LE CANAL D'YPRES A COMINES L'attaque, exécutée en forces considéra bles par des divisions fraîches empruntées aux réserves ennemies, fut poussée avec une grande résolution sous le feu meurtrier de notre artillerie et do nos mitrailleuses. ELLE ECHOUA COMPLETEMENT SUR TOUTE LA LIGNE. ste La lutte a été particulièrement violente à l'est de Messines et vers Kieir.-Zillebeke (ju au nord du canal. or_ A minuit les attaques allemandes étalent Le brisées sur tout le front avec de fortes per ia tes. Nous conservons Intégralement le ter-,nt rain conquis depuis le début de la bataille, le PLUS AU SUD, DES OPERATIONS ONT in- ETE EXECUTEES AVEC UN ENTIER er SUCCES LA NUIT DERNIERE SUR UN LARCE FRONT DU SUD DE LENS A LA de BASSEE. ro. Au sud do la Souchez nos troupes ont ter pénétré jusqu'à plus do huit cents mètr09 v-o- de profondeur dans les lignes allemandes ne sur un Srontde plus de trois mille cinq cents "e mètres. L'ennemi, qui a subi de lourdes pertes, a laissé plus de soixante-dix pri-.T sonniers et un certain nombre de mitrail-ng leuses entre nos mains. Nos propres pertes lnt sont légères. Dos détaohements ont également pénétré '.y avec succès dans les tranchées ennemiese en au nord do la Souchoz, au sud-est de Loos, ns au sud-ouest do La Bassée. De nombreux rase,>u- Z Victoire d'artillerie le & Triomphe de la méthode de De nouveaux détails parviennent- sur la •"J bataille de Messines, dont la préparation et fut le modèle du genre. les Jamais, de l'avis des témoins, l'artillerie n'avait tant martelé l'artillerie adverse, tes Des batteries entières furent démolies par es- des coups directs ; d'autres, dont plusieurs J®" canons étaient perdus, furent enlevée^ à toute vitesse. ier Les artilleurs firent disparaître villa-:ls, Ses, bois, abris, mines, tranchées et ils ia- abrutirent les canons ennemis au point er que leurs équipes ne purent ;nême pas tirer, même quand Ipurs munitions étaient intactes et que leur canon n'était pas brisé. l'a L'héroïsme des artilleurs Le barrage fut mathématique. Los ca-'s,| nonniers furent aussi héroïques que les hommes de sciences qui les guidaient. Les ,£s Allemands essayèrent bien aussi d'attein-se dre toutes les batteries anglaises connues d'eux avant le début de la bataille mais ilB ne réduisirent aucun canon au silence tant qu'ils no le frappèrent pas directe-^ ment. Ce ne fut pas l'incident le moins hé-3 roïque que l'avancc au gnlop des canons de campagne et le hïssage continu des canons lourds au cours du combat. Quant à la bataille elle-même, voici quelques détails communiqués par le correspondant du Daily Mail : ., Au centre, en face et tout près de notre l*° ligne se trouvait le saillant au Petit-Bois. 3n II y avait probablement bien au delà une ■j11 centaine d'hommes ; ce fut là qu'une des la mines les plus intenses fit explosion. La place entière s'effondra- et l'on croit que n deux hommes sérieusement blessés sont les 111 seuls survivants. L'explosion fut si violente lu qu'elle brisa les charpentes jusque dans 11 " r;os propres abris et des moellons vinrent frOler les casques de quelques-uns des sol-k- dats britanniques. n's La prise du bois de Wylschaete "l~ Les hommes s'élancèrent avec émulation n" et ne rencontrèrent aucune opposition vi. 'y goureuse jusqu'à ce qu'ils aient pénétré dans le bois de Wytscliaeto, qui a un demi-inille carré do surface. Au centre, au mi-ar lieu de troncs d'arbres reliés par des fils de fer se trouvaient des mitrailleuses avec des tireurs de choix. Au haut d'un arbre, _ on l'a su depuis, se tenait un signaieur allemand qui correspondait avec les artilleurs de l'arrière. Les mines et le tir de barrage avaient 3n accru 1 obscurité naturelle de l'heure, en emplissant l'endroit de fumée et les Irlandais purent entendre siffler les balles do ' tous les côtés, même derrière eux. Un ï». iln mit m illnn rs. bien pn nrr-i^r^ de s. 'Allemands ont été tués et les défenses en-La I nernies ont subi d'Importants dégât6. Qua-rante-quatro prisonniers, dont trois offl-ciers, et plusieurs mitrailleuses sont tom-AN- bés entre nos mains. UE Nous avons également exécuté un coup de main, la nuit dernière, sur le sécteur de N_ la ligne Hindenburg encore occupé par l'ennemi à l'ouest de Bullecourt tuant un ON certain nombre d'hommes et ramenant des 'ES prisonniers. ES. ,ra 23 heures. lées Sur le front de bataille au sud d'YPres, vec le calme de la journée n'a été interrompu lur- que par l'activité des deu;:,artilleries. Nous ail- avons légèrement progressé sur la droite NT de nos nouvelles positions. nt0 LE TOTAL DES PRISONNIERS FAITS e!{C DEPUIS LA MATINÉE DU 7, DEPASSE ACTUELLEMENT SEPT MILLE. UN eut GRAND NOMBRE DE CANONS, MITRAIL-LEUSES ET MORTIERS DE TRANCHÉE Ile. DEMEURENT ENFOUIS SOUS LES D£j NT OOMBRES. ER Sur le front de bataille de la Scarpe, nos positions ont été améliorées aujourd'hui vers Creenland-Hill. Au cours des raids exécutés contre les gares ennemies dans la nuit du 7 au 8, uri ont de nos pilotes a réussi à faire exploser, au rcs moyen d'une bombe bien placée, un grand de3 nombre de wagons pleins de munitions, nts L'incendie et les explosions se sont pro-de3 longés Jusqu'au point du jour. Uri- Trois appareils allemands ont été abat-all- tus hier en combats aériens et quatre au-"tes très contraints d'atterrir avec des avaries. Six des nôtres ne sont pas rentrés. Deux itré d'entre eux se sont perdus dans une cotli-cse sion au cours d'un combat aérien soutenu ioe, contre de nombreux avions ennemis au-des- lux sus des lignes allemandes. « ' gnaux à l'aide de fusées rouges et blanches.Un sergent, trois fois blessé au cours des f combats précédents et porteur de plusieurs jp médailles, déclare qu'il eût été surpris lui-même en voyant leurs signaux, ayant presque perdu sa direction ; mais le tir de ia barrage était si régulier .qu'il aidait à re-i0n trouver sa ligne et les hommes par leur intelligence propre et leur bravoure dé-T;e couvriront le point dangereux et l'encer-:se elèrent. Ils tirèrent des salves de mousque--,ar terie et jetèrent des girenades, tuant ainsi presque tous les Allemands du poste. Ces , à derniers s'étaient battus avec héroïsme. Ce fut un des rares exemples de lutte sé- * 1„. rieuse de la part de l'ennemi. En général, ns celui-ci se wnontra complètement démora-jnt lisê par l'artillerie. )as L'ensemble de Wy.tschaete avait été or-ent ganisé par l'ennemi en forteresse circu-)as laire faisant face sur tous les cêtés ; mais deux ou trois groupes isolés de tireurs et mitrailleurs seuls causèrent des difficultés Les objectifs atteints cales Gette première nttîyjue de la matinée at-teignit, lé but désigné au moment indiqué, in- Peu après, d'autres bataillons se mirent en ,ea route pour pousser plus loiu. Ces hommes aii eurent l'aventure la plus étonnante de cet-1Ce te guerre. Un officier de compagnie dé-:tg. clare en effet : « Nous n'avions rien fait. Mes hommes n'ont pas tiré un coup de fu-sil. Lorsqu'ils eurent atteint leur objectif, )ns ils s'assirent et regardèrent les patrouilles, ca- quelques tanks, plusieurs corps de cavalerie se rendant sur le terrain occupé par les lej_ Allemands. Toute résistance de l'ennemi es. était abattue pour la journée entière. La seconde armée tout entière est joyeuse de la certitude qu'elle a gagné la ba-tra taille la plus importante, la plus scienti-u3, tique et la moins coûteuse de toute la sic Puer'e- Ctiaque unité a atteint son objec-, 3 tif à la minute précise. L'eau et la nour-vz riture sont parvenues aux combattants '.p, avec autant de régularité que dans les nt» logements de repos. Les tranchées enle-vées furent munies de fils de fer et îles ' postes solides furent établis aux endroits -| utiles en une heure de temps. Les Anzac " battirent tous les records en creusant des lignes successives de tranchéos de six pieds de profondeur le matin même de l'attaque, tandis qu'au ihême instant, nos ion canons, même nos canons lourds crépi-vi- taient au-dessus des lignes tenues par les tré Allemands quelques heures auparavant. "L La faiblesse de la défense ennemie r; Iq Les Allemands ont relativement peu re contre-attaqué. Le correspondant de l'apen- ce Reuter télégraphie à ce sujet : til- Depuis la vaine contre-attaque allemande d'hier, dans l'après-midi, où l'artil-,nt terie britannique battant de. plein fouet 'en l'infanterie ennemie surprise et s'avan-, ' çant à découvert, lui causa de terribles ,iê pertes, les Allemands n'ont fait aucune [j,i nouvelle tentative pour reconquérir les im-,10 portantes positions perdues par eux. si- Entre temps, nous avons été fort oç-

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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