Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 11 Fevrier. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 26 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/mw28912w2r/
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s ^O" ANNÉE. — Série nouvelle. — N° 92 Le numéro : 10 Centimes % Jeudi 11 Février 1915 RÉDACTION & ADMINISTRATION 28 ter rto de la Boaru — LE HAYRE Téléphone : Le Harre a* 14.05 Directeur : FEEHAND KEERÂT Toutes tes communications concernant ta rédaction doivent être adressées a8lrue de la Bourse, Le Havre. LONDON OFRCE: 21, Pan ton Street (Broadmsad House) LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS : France 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par t i naitra Hors Franco.. 3 f>. >» par .-n i . » .. 9 f » > v tr- no ;U"a Angleterre.... 2.3 a m>i3. » .... 7 h. 3 d par trimasira PUBLICITÉ Correspond . ;ca d > réfugiés et communie i.ijn ■ )3i'sduii Iles : Sur le Coriti.i3nt : Les 3 li j 13 » .. 0 fr. rîO La lijne sjpp! iinan-alro. O f>. 23 An jieterre : la ligne 3 d. MIVÎ! t HTMic ;M ■ O.i ! ..Ilfa -I fir'ai» Quotidien be&o© paraissant ou Havre i J -;rT'»y:^<^,7^jgl^a^«Ca3B5aeiHr35aKOBCCg»aBI JOURNEE CALME " Hra hoppaïne, succès local a.'1 /wwiwwwvwwwwww 'vwwvwvv Paria, 10 février, 15 heures. Une seule action d'infanterie, peu importa journée du 9 février n'a été marquée tante d'ailleurs, est signalée en Lorraine, que par des combats d'artillerie, assez in- iu nord-est de Manonviller, où un de nos tenses sur quelques points du front, notam- détachements a refoulé les postes ennemis ment sur l'Aisne et en Champagne. do Remnnbois sur Lientrey. Furnes sous les abus * m (De notre envoyé spécial au front) Fumes s'endormait donc dans sa douce Quiétude hivernale ; îa journée avait été calme et le canon n'-avait aboyé qu'au loin, lorsqu'au coup de neuf heures, une détonation formidable ébranla toute la ville. Le bruit grêle des vitres cassées succéda au fracas puis ce fut le silence angoissant. Nous sommes dans une rue jonchée de débris, où les pavés sont soulevés et où la terre, mise à nu, est défoncée. Avec une Lampe électrique de poche, nous fouillons les ténèbres : une excavation d'un bon mètre de profondeur et de près de deux mètres de diamètre marque le point précis où l'obus a explosé. A droite et à gauche, quelques éclats de fer. Ce n'est plus du 150 cette fcois,c'est certainement un calibre supérieur, du 210 sans doute. Onze heures du soir ! Nouvel envoi de projectiles. De tous côtés des fenêtres s'éclairent, des rideaux se soulèvent ; des portos claquent. On transporte en hâte des matelas dans les caves Doux heures du matin. Tout le monde dort, mais le sommeil doit être bien léger, car lo miaulement sinistre d'un nouvel obus met, de nouveau, tout le monde sur pied. Aussi avec quelle joie voit-on apparaître ïo jour. Jusqu'ici le bombardement n'a fait qu'une seule victime. Mais, vers midi, nouveau bombardement. Dans la rue, deux ou trois hommes chance! lent, essayent cte s'agripper à leur voisin ou à quelque saillant de muraille, puis s'abat tent. Les pavés se teintent de sang. Uno uuto qui roulait à grande vitesse au ino ment où l'obus arrivait s'arrêta brusque ment à vingt pas du trou formé par l'obus. Les doux chauffeurs qui montent la voiture ne bougent plus : des éclats d'obus ont. fracassé le moteur et tué net les malheureux. La poussière que l'obus a soulevée est à peine dissipée, que l'on voit, debout et pleurant, à quelques pas de l'excavation creusée par l'obus, une petite fille qui ne sait où se sauver. Un gendarme se précipite vers elle et l'emporte dans ses bras, tandis qu'un nouvel obus va s'abattre un peu plus* loin avec un fracas épouvantable. Cependant nos avions ont repère ta batterie ennemie : nos pièces répondent avec vigueur et l'ennemi so tait. Les places et les rues, un moment désertes, s'animent. Des autos de la Croix-Rouge passent, rapides, à la recherche des blessés. Deux soldats et cinq civils ont été tués sur le coup ; une dizaine ont été blesses. Le surlendemain, les pièces allemande!* crachent de nouveau, mars elles sont vite découvertes. Un violent duel d'artillerie s'engage, tandis que trente vaisseaux fie guerre, — mouvante citadelle, — évoluent le long de la côte. Les Allemands sont assaillis de tous côtés et les Alliés envoient leurs terribles cadeaux de fête au Kaiser A. M. A ETTERREEK dsus al?ap!ai;3 îeat m prise •—o— LE TAUBE EST ABATTU Lo « New-York Herald » annonce que Vendredi, dans l'après-midi, un aéroplane anglais a survolé ie champ de manœuvres d'Ltterbeek, près de Bruxelles. t Dès que l'a«én>piane anglais fut en vue, l'émoi se répandit dans la ville, et les Ai-Lamands envoyèrent aussitôt un Taube à sa rencontre Les deux aéroplanes se préparèrent à la lutte, sous les regards du public. En quei ques minutes, les deux appareils disparurent. dans le nuage de fumée formé parle tir de leurs mitrailleuses, et l'on ne vit plus nen ; mais au bout de quelques instants, le iauoe décrivit des zigzags significatifs, puas vint s écroulnr qir le «w>i. En dépit du danger auquel les exposait une pareille démonstration, des milliers d assistants acclamèrent le champion anglais qui avait déployé le drapeau de l'Union et l'agitait aux yeux des Belges • ceux ' ci se mirent alors à chanter l'hymne an-gfei'j pendant que les Allemands oonti-nuajent à tirer sur l'aéroplane, qui réussit à s enfuir, indemne. Les deux hommes du Tauibe avaient été tués et leur appareil mis en pièces. Les causes de ia guerre I5a réponse à une question de M. Maccu-tam Scott, député ministériel de Gla^ow M. Neil Primrose, le fiis de loru Rosebcry qui vient d'être nommé sou s-sécréta ire d'Etat aux affaires étrangères, a déclaré lunxii à !a Chambre des Communes qu le gouvernement britannique se propos,, de publier on u<n volume les docuiintn.s émanés des divers gouvernements quant aux causes de la guerre et aux négociations qui l'ont précédée. L'EFFECTIF NAVAL ANGLAIS EST PORTE A 250,000 HOMMES I.'mdres^ 9 février. — Le budget siupplé-inemaire du nimis.ère de la marine \tenl a être ciuposé. Il indique que 32,000 officiers et rn.'truis seront nécessaires pour l'exercice ;',i mars prochain, ce qui portera A 2o0,000 hommes le chiffre total de t'elfec-Ut uavat. Louvam es Aaglsterrs Une université belge à Cambridge Nous lisons dans le «Journal de Genève» l'article que voici et nous nous faisons un plaisir de le reproduire ici : « Un grand nombre de professeurs et d'étudiants belges ont cherché un asile en Angleterre. L'Université de Cambridge, en particulier, leur a largement ouvert la porte e sos collèges; un comité local s'est chargé d'assurer la satisfaction des besoins matériels. On a fait mieux encore. On a voulu « garantir les étudiants des effets démoralisants et dangereux d'un désœuvrement forcé qui se prolongera sans doute bien au-delà de la conclusion de la paix, étant donnés les ravages qu'ont subis les villes universitaires belges « Créer à Cambridge une université belge pourvue de tous les organes nécessaires et habile à délivrer des diplômes, les circonstances ne permettaient pas d'y soiwr. On a du moins institué, avec l'assentiment du gouvernement belge, une série de cours assez complète pour permettre à des étudiants de toutes les facultés de se remettre à un travail régulier et de se préparer à leurs futurs examens. En même temps on utilisait ainsi, de la manière la plus heureuse, des professeur? qui ne demandaient qu'à faire bénéficier leurs jeunes compatriotes de leur savoir et de leur expérience. d C'est au mois de janvier que les cours ont pu commencer. Université au petit pied, dans laquelle les lettres, le droit, les sciences commerciales,les sciences naturelles, la médecine, se trouvent représentées ; on a même pu ouvrir une écolo d ingénieurs. Naturellement, plusieurs professeurs ont dû sortir quelque peu de leur spécialité. Un saiiscritiste a été chargé de l'interprétation dos auteurs grecs et latins, et d'une parti#» de l'histoire de la littérature française. Un iranisant enseigne la langue et la littérature française au moyen âge : un byzantiniste, la critique historique et l'histoire du moyen Age. A la guerre'comme à la guerre. Les étudiants n'en viennent, pas moins de plus en plus nombreux profiter des ressources si aénéreusement mises à leur disposition. Ajoutons que, s'ils sont de nai.:on- i ! i i '■ belge, ils ne sont a.cceptés que sur le vu d'une pièce attestant qu'ils ont été libérés du service par les autorités militaires de leur pays.C'est à celte condition aussi qu'ils peuvent profiter de la magnifique hospitalité offerte par l'Université de Cambridge. (( Au milieu des Iristesses de l'heure présente, la nation belge nous offre vraiment un spectacle réconfortant. File affirme, de toute manière, sa vitalité, et, du sein de sa misère, elle veut du moins assurer les moissons de l'avenir. Souhaitons le meilleur succès à ce Louvain transporté sur le sol anglais. » P. O. : C'est wb les jfllards !... La Gazette de Francfort vient d'en trou>• ver urne délicieuse dans le magasin de mensonges à l'usage de la presse allemande : « Ce sont, d'après elle, les soldats belges qui se sont livrés dans leur propre pays au pillage!.»... "Parfaitement.! Tout le monde saura aussi, grâce à la Gazette die Francfort et autres journaux reptiliens, que «e sont des soldats belges qui ont ttoé 1,200 civils dans la province de Luxembourg et 3,000 dans la province de Namur; que ce sont eux qui ont volé l'argenterie partout g\, transporté les p:anos voilés en Pnnse, qui ont égorgé nos prêtres et massacré des fem mes et des'enfants! Et, si vous entendiez la presse allemande affirmer que ce sont l'es catiholiues belges eux-mê-m*s qui ont mis le feu à la bibliothèque de l'Université de Louvain et maintenu Le oardi-na1-arcb'ivêque prisonnier dans son palais, ne vpiv* ''"n.nez pac Avec les Allemands, il faut s'a4 tondre à tout. Pour ^instant, une chose est indiscutable : les soldats du Kaiser sont des pillards et d'os assassins sans scrupule; mais par d^ss'iif. tout les journalistes allemands sont d'effrontés menteurs. Voilà qui nous paraît établi à suffisance. Dernières nouvelles L'ARMEE TURQUE EN DEROUTE Une dépêche officielle du Caire dit : «L'armée turque, complètement en déroule, bat en retraite vers l'Est. » LA FLOTTE ALLEMANDE A DANTZIG Le DaUy Telegraph publie une dépêche de Copenhague annonçant qu'une grande par-tie de la fl » 11 o allemande se trouve actuel-ment à Dantzig. Toutes les communications télégraphiques •nt interdites. • 'EAU BOMBARDEMENT DE REIMS ET DE PONT-A-MOUSSON Les Allemands ont recommencé à bombarder Reims. Ils ont également lancé des abus sur le village de Bezannes, ainsi que sur Bétheiiv A Reims, deux projectiles ont tué uno femme et son jeune fils, âgé de douze ans. Les habitants remarquent que les gros l>roiftotiles allemands causent en ce moment moins de dégâts que ceux que l'ennemi lançait précédemment. On en conelut que l&s engins sont do fabrication défectueuse. Courrier ie Londres ! LE « BELG- AN WAR REFUGEES COÏtfMITTEE i. Correspondance partir •> du XX® Siècle f Londres, 8 février. Si l'on veut bien réi.^..A a ce qu'exige, prév\ie iusque dans ses moindres détails, l'hospitalisation gratuite de plus de cent 1 mille exilés, on se fera peut-être une idée i de l'organisme compliqué qui y préside. Le ; « Belgian War Refusees Committee » corn- 1 prend une foule de départements dont chacun constitue à Lui seul une importante administration.Le département do l'hospitalisation s'occupe de recenser les réfugiés et de leur choisir une résidence. A côté de lui, fonetion-ruant Le service de l'habillement, celui de l'instruction et celui de la poste. Le comité de l'instruction s'efforce, en effet, de procurer des maîtres parlant le français et le flamand aux enfants qui ne fréquentent point les écoles anglaises ; et quant au ser-1 vice de la posté, on se fera une idée de son importance par ce chiffre-ci : il fait parvenir aux réfugiés une moyenne de 2,000 lettres par jour. L'œuvre du vêtement a distribué msqu'à présent 500,000 pièces d'habillement, représentant une dépense d'un quart de million. Le département de l'alimentation s'est chargé de procurer des vivres aux Belges à ' leur arrivée à Folkestone et'à Londres.dans les locaux où les retiennent les formalités de l'hospitalisation, et dans plusieurs maisons où ils trouvent une hospitalité provisoire. On a déjà deviné qu'il y a un service spécial pour lie transport des réfugiés et de leurs bagages. Le comité a, également organisé tout un service sanitaire : il y a des hôpitaux et des dispensaires à l'usage exclusif — et gratuit — des réfugiés, ainsi que plusieurs « maternités » en différents points du royaume. L Puis voici le senne e judiciaire : le comité fait des recherches sur 1a qualité des réfugiés, sur leurs moyens éventuels d'existence ; c'est l'Investigation's department, dont l'institution a pour but d'empêcher dés détournements de fonds en faveur d'escrocs. Enfin, certains Belges gagnant quelque argent, mais pas en quantité suffisante pour vivre commodément, le comité a établi à leur intention un service spécial qui s'occupe de combler le déficit de leur budget. L'impulsion est donnée à ces multiples roua-ges par un secrétariat général établi sut l'Aldwych, au centre de Londres, dans uine vaste construction dénommée « General Buildings n F.t momm.a lac. Arur-liic. c.ano'.on( absolument à tout, ils ont réserve da.ua les propres locaux du secrétariat, des pièces destinées aux consulats de Belgique et de France. M. Pollet, consul général de Belgique à Londres, y a établi un bureau consulaire auxiliaire qui fonctionne sous l'intelligente direction de M. Robyns de Schnei-dauer, consul général de Belgique à Smyrne. En dehors de Londres, quatorze cents comités locaux assurent dans la province le service régulier de l'hospitalisation. C'est, on le voit, une organisation considérable à laquelle collaborent effectivement plusieurs milliers de personnes ; les services londoniens absorbent à eux seuls 400 personnes ; et voici le détail admirable : cent cinquante seulement de ces personnes font un travail rétribué ; les autres travaillent pour rien. Or, ce n'est pas le renoncement matériel qu'il faut admirer ; sur ces deux cent cinquante volontaires, il y a la 1 moitié au moins de duo.^p'acies, marquises ou comtesses, femmes et filles de lords, de riches banquiers et de millionnaires, qui chanue ^ iour. depuis bientôt six mois, se soustraient £fîndant fruit ou dix heures à leurs familles, à leurs plaisirs, pour faire du bien aux Belles. One Dieu les récompense, car no-ur nous les hommages de notre reconnaissance ne sero<nit jamais à la 1 hauteur de leur dévouement ! * L'initiative de la formation du comité . d'hospitalisation des Belges revient à deux . ou trois cœurs d'élite. S. A. R. la duchesse i de Vendôme accepta le patronage de l'œu-L vre, et la présidence d'honneur fut acceptée par S. A. R. la princesse Christian de [ Solileswig-Holstein ; LL. Exc. MM. Paul . Camibon, le comte Benekendorff et le comte i de Lalaing, ambassadeurs de France et de Russie et ministre de Belgique, avec MM. de ; Coppet, baron I-Ieyking et Pollet, respecti-. vement consuls de ces trois pays, complétè-. rent ce brillant comité d'honneur. t Et voici onze noms qui doivent rester éter-I nellement gravés dans la mémoire des Bel-. ges, les noms des onze membres du comité . exécutif : lord Hugh Cecil, président ; lord > Gladstone, trésorier ; le duc de Norfolk, . lord Lytton, M. W. H. Dickinson, lady , Lugard, Hon. Mrs Lvttelton, lady Glads-[ tone, lady Emmott, Mrs Gilbert Samuel, et M. Ale-ernon Maudslay. secrétaire. C'est l'état-maior de l'œuvre, c'est à eux qu'in-t combe tout le travail, toute la responsabi- • lité ; eux et leurs collaborateurs sont les • meilleurs amis dés Belges. ; On se doute que l'œuvre de l'hospitalisation ensrloutit- des sommes colossales. Pourtant, jusqu'à ce jour, toutes les ressources du comité proviennent de dons privés. Oui, nous avon* de tels a/m i ^ en Angleterre que près de 200.000 des nôtres, en les additionnant tous, ont pu. depuis plusieurs mois, s'asseoir à leur ta;bîe sans lasser leur bon cœur. Et chaque jour amène d^ nouveaux convives. C'est maintenant la Hollnn^e oui vide petit à ^etit ses oa.mpq de réfugiés : au 2# ia.nvier, le comité cherchait encore des logements pour dix mille exilés ! * * * Les Belges qui sont les témoins ou les bénéficiaires de cet admirable mouvement de générosité sont profondément émus et vouent au peuple anglais une reconnaissance aue rien ne pourra altérer. Les Anglais le savent et nous espérons qu'ils ne se laisseront pas impressionner 1 par des défaillances individuelles cru'expli-1 que malheureusement la faiblesse humaine. Quelques Belles, en effet, ne répondent pas 1 touiours comme il faudrait aux attentions dont ils sont l'obiet. Heureusement, les Anglais ne iu^en.t pas les Belles sur ces fâcheux échantillons. Ceux ci feraient tout de même bien de ne pas abuser de l'indulgence de leurs hôtes et de <v-.n«*er à rester dignes du nom dont ils 3'honorent. M. H. LE ROi DES BBLGES DECORE LE GENERAL JOFFRE —o— ( Au cours d'une récente entrevue, le roi : des Bebres a remis au général J offre les insignes de grand-cordon de l'Ordre de Léopold. Le général .Toffre a exprimé au roi sa vive reconnaissance pour ce nouveau témoigna-; ge d'estime que'le roi a bien voulu donner , à l'année française dans la personne de son chef et qui resserrera encore les liens qui unissent les deux armées alliées. Nos héros h Encore un récit comme on en entend oha- ,r que soir dans nos cantonnements lorsque nos petits soldats remuent la cendre encore r( chaude de leurs souvenirs. C'était au mois d'août, entre Tirlemont et tr Haranest. L'essieu d'un camion automobile d. se brise, tet voïlà lie chauffeur seul, en panne S'avancent cinq u-hlans, commandés b par un sous-officier. Le chauffeur s'abrite ti derrière une meule, tire, tue le sous-officier <y el trois uhl/sns, blesse les deux autres. 11 re- s joint sa colonne avec les quatre chevaux 1,, des morts, puis revient avec un camion chercher les mille obus contenus dans n! l'auto en panne. s, Et ces six mois de guerre nous ont apporté tant d'héroïsmes que nous trouvons h dies faits comme ceux-là tout naturels. n c LE LIVRE 0 OR 1E L ARMEE BELOE f li ii Ont été nommés : f Officier de l'Ordre de LéopoTd : Delfos.se, r major au 6°. (; Chevaliers de VOrdre de Léopold : Lafo- rêt, capit. au 10e; Bourguignon, sous-Lieu t. 0 auxiL au 10°; le docteur M'unro, chef d'e la n colone d'ambulance anglaise attachée à l'ar- ruée belge; Dubois, adjud. au 6°; Baillez, c serg. au 6e; Pu'ffaut., id.; Reyntiens, lient, au jA lor g laides; Haven-ith, id. ; baron Snoy, id.; Mortier, cap. en sec. au 4° lanciers; vicomte 5 de Baré d.e Comogne, îiieut. de rés. au 4° lanciers; Goussement,Léon, et- Fromon.t Léo- j,, pold, sold. au 4° lanciers; Van der Cruycen, e " >r» Û ...v>n n-,1 Lw:ioi\s; Luosin^ SOUS- H lieut. au bat. cyc1. de la P D. C.; utrenne, cap. en sec., id. n Chevaliers de VOrdre de Léopold II : Mis- « tress Gleason et Lady Dorothey Fioldjing, v attachées à l'ambulance du docteur Munro; a Wthe, capor. au 6e; Manquet et Perpeet, y sold. au 6°. }: Ont été décorés : r De la Croix de VOrdre de Sainte-Anne de ,(î 3° classe avec glaives : Vann-iesbecq, major au 6°. De la Croix de l'Ordre de Saint-Stanislas a de 3° classe : Kesseler, cap. comm. au bat. 1 cycL. de la lr6 D. C. v De la Croix de St-Georçjes de 3e cl. : Bun- nuimeaux, Jean^ sold!. à la comp. spéciale de ? 3° D. C.; Schuyten, serg. id.; Peeters, Eu- J'; gène, brig. au 1er guides. 'f1 De la Croix de St-Georges de 4° classe : 1' Streitz et Guéris, sold. au 6°; Heureux, brig. s au 4° lanciers; Grakidorge, m. d. 1. au 28 () guides; Respaîe, id JH De la Médaille de St-Georges de lr0 cl. : ^ liens, adjud. au 6e; die Riemacker, adjud. au 4° lanciers; Steenput, m. d. 1. chef au 4° lan- s ciers. v De la Médaille de St-Georges de 2° cl. : * Houqmet, Omer, sold. au 5e lanciers. Dc la Médaille de St-Georges de 4® cl. : -Behiels, capor. a.u 6e; Tombal, Wilma.in, .Slubasky et Van Gelderen, soldats au\6e; Dartois, Henri, sold. au bat. cycl. de la lr0 D. C. Ont été cités à Vordre du jour de Varmée, L pour leur belle conduite au cours de la bataille die l'Yser : Galhausen, major A. E. M. au 6°; Populaire, major au 6°; Premereur, ca,p. comm. adijuid. maior au 6°; Hayon, cap. {i( comm. au 6e; Rinquet, cap. comm. a.u 6e; c, Six, cap. en sec. au 6°; Pierson, id.; Fritsch, c lieut. au 6e: Jacoby, id.; Maujean, id.: Dora- ^ ma,nt-, id.; Ta h on, lieut. de rés. au 6°; De- baisieux, médu adj. au 66; Dewilde, sous- 11 Lieu t. auxil. au 6°; Marchand, id.; Dimarti- p nelli, id, a ■ LE OOOVERNEMENÏ m CONGO BELGE 1 M. Félix Fuchs, gouverneur général du ■ Congo, qui avait quitté Anvers en :.ovem-bre 1913, rentrera sous peu en Europe C'est le vice-gouverneur général colonial i Henry qui ira reprendre à Borna ses m Portantes fonctions. Il s'embarqjuera le 25 courant à Iiverpool. NOS CONSULS L& gouvernement, très heureusement inspiré, vient de désigner M. Fernand Goffart — qui avait occupé déjà d'imporlanles fonctions dans notre corps consulaire, et était, aeluie lie ment à la tête d'une des principales 1 directions du ministère des Colonne», — qualité de consul «éné-ral de Belgique en Hollande. M. Goffart a choisi comme résidence Fles-; siingue d'où il pourra exercer une heureuse ' et nécessaire intervention en faveur de nos réfugiés et de nos soldats établis en Hollande.LU® rasjrJs fis la Bulgarie LA BULGARIE PREVIENT SES R!=S£RViSTES DE SE TENIR PRETS Athènes, 9 février. — On mande de Sotia que les ré^orvistes bulgares viennent d'être avisés qu'ils devront, en cas d'appel, se présenter complètement équipés et munis de 3 iranrs de vivres. '■ wl» ; ^ Le cardinal Merciei i et les Allemands , Un nouvel Incident Le Tijdj d'Amsterdam annonce que le gé- f néral von Bissing a arrêté un télégramme adressé par le cardinal Mercier à 1 .isso-ciatcd Press et dans lequel le cardinal confirmait le fait de son arrestation. s Sur la pression du n^nor, aju-uie le Tijd, le cardinal a modifié son télégramme ci lui I aurait donné, d'après une dépêche d'Ams- c terdam, La rédaction suivante : l « Je suis très touché de la sympathie que [ vous me manifestez et je vous ren.ercce, | mais je préfère ne pas insister yu.r les me- ( 1 sures vexatoires auxquelles vous faites al- i lusion et continuer plutôt à me co; finer dans i mes devoirs épiscopaux. Néanmoins, je dé- ^ sire décliarer que je n'ai rien à re.ir, r 01 ne 1 retire rien de ma lettre pastorale. » J Nous connaissions les faits auxquels notre confrère holfcind'ais fait allusion, mais la ■discrétion nous avait jusqu'ici empêchés d'en parler. Puisqu'un journal les rend publics, nous croyons devoir Les faire c umul- f tre tels qu'ils se sont passés. L'opinion < étrangère verra par leur récit que le XX Siècle n'a n:-en exagéré Lorsqu'il" a dit que Le cardinal Mercier jouissait à cetrUrris ,1 égaj'ds sous La domination allemande de i moins de liberté encore que le Pape dans 1 sa prison du Vatican. i On se rappelle que l'opinion américaine i fut fort émue au début de janvier par la < nouvelle des traitements indi pies dont le i cardinal Merci r avait été victime de la part 1 des autorités aMetnandes. < Peu confiante da-ns les démentis de Ber- i lin, Y Associated Press, ("ion.t l'imfluence aux Etats-Unis est énorme, voulut savoir exac- 1 tement oe qui s'était passé et adressa dans 1 ce but un télégramme au cardinal Mercier lui-même. Ce télégramme envoyé par l' n- ' tr-mi-o de la Légat-'on des Etats-Unis à La ! Haye fut communiqué au gouverneur géné- < ral von BissViç avec r-r'ère de le transmet- i tre à f archevêque de Mal: nés. Le général von Bissing n'osa pas jeter ce i chiffon au panier el Le fil remettre au cardi- • nal par un de ses subordonnés qiui eut l':m- 1 pudonee de remarquer que sans doute le 1 cardinal Mercier allai f répondre à Y Associated Press qu'il ne s'était rien passé du tout. La réponse du cardinal fut tout au tre. EMe oonfirma brièvement son arrestation dans les circonstaqiioes que le XX° Siècle a Longuement racontées et signala les graves et nombreuses entraves mises à l'exercice /'linrtio .anostolinue. Cette réponse embarrassa rome gouvr-nour-général, qui — le croirait-on — n'osa pas non plus la garder en p^che. 1.^ générai von Bissing députa au cardinal Mercier un i ambassadeur officieux char é d'obtenir de ' l'illustre prélat qu'il voulût bien, dans un 1 but de pacLfication, mod-'fier sa prem;ère ré- ' ponse. Le cardinal Memer consientit, en effet, à en changer la rédaction. C'est alors qu'il écrivit Le texte dont parle le Tijd. Cette nouvelle réponse fi$ communiquée au gouverneur-général nui dut b-ien s'en co-n-lenter et fit savoir qu'il en assurerait l'envoi. Est-olile jamais arrivée à son destinataire? Nous en doutons, car le second texte a été rem's au général von Bissing le 12 janvier et depuis ces quatre semaines nous n'en avons vu nulle tmee dans aiucun des journaux de Y Associated Press. Sans d^ute sera-t-elle restée à Bruxelles ou à Berlin 1 dans un de o es bureaux d'où part cîiaque jour l'affirmation solennelle que le cardinal 1 'Mercier jouit de la Liberté La plus comp'ète. Nous sera-t-il permis de demander h YOs-servatore Boma.no ce qu'il dirait si le gouvernement italien s'avisait de traiter de la sorte un des nombreux ^iéçrramrn^s expédiés par le Pape ou la Secrétairerie d'Etat... L'Oia jaffjtiis i LES FLAMANDS NE SE LA8SSENT PAS 1 TROMPER PAR LES PANGER-MANESTESOn sait que les Allemands, en quête de ] toutes les occasions d'affaiblir l'admirable cohésion patriotique du peuple belge, ont cru trouver dans le mouvement flamand un , élément de contact avec notre esprit pu- i blic. Quelle naïveté de leur part! Les flamands Leur ont tourné le dos avec le mé- : pris qu'ils méritent et, en ce faisant, ils ont i agi en conformité avec l'esprit et les intérêts de leur cause. : Voici comment s'exprime, à ce sujet, dans le numéro de février, l'importante revue néerlandaise « De Beweging », un de nos jeunes savants flamands de bel avenir, M. j A. Jacob, docteur en philologie et auteur < de travaux très remarqués sur Henri Cons- « cienoe : « Dans cette guerre, les Flamands, eux 1 aussi soutiennent le point de vue belge. Le mouvement flamand a toujours été inspiré par le sentiment sincère cle la dignité na- : tionale. Les tentatives pangermanistes qui 1 se sont fait jour pendant ces dernières se- I maines de la part de l'Allemagne, ne rencontreront aucun écho chez les Flamands. , J,a.mais au cours de son histoire, le mouve- ; ment flamand n'a été aussii menacé dans son existence qu'il ne l'est à l'heure actuelle par l'envahisseur allemand. < d Les Flamands repoussent avec indigna- • tion l'immixtion des pangermanistes. Ce ; n'est pas de ceux qui, au mépris du droit < des nations, ont attaqué ei saccagé le pays, < appauvri sa upulation, détruit sa prosné- ] rité. conduit sa jeunesse sur des champs de bataille sanglants et mis en ruines ses mo- j numents historiques, ce n'est pas de ceux i qui ont sapé les forces vives du peuple fia- { mand que nous. Flamands, accepterions en cadeau le rétablissement de nos droits. « Il appartient aux Flamands eux-mêmes /l'assurer Le relèvement de leur peuple. En luttant nour la renaissance de la Belsirrue, ils luttent pour la renaissance de la Flandre. » C'est le bon sens mémo. 1.730.000 austro-hongrois i hors de combat | ( Piôme, 9 février. — Selon une lettre de 1 Vienne, les pertes autrichiennes depuis le 1 début de la guerre seraient les suivantes : < Morts : 280.000 ; blosc^s : 750.000 ; dispa- I rus et prisonniers : 700.000. i NOTRE ROI ET NOTRE ARMEE Pol-ybe (M. Joseph Reinach) a été au front. Il a vu les alliés à l'œuvre. Voici ce qu'il dit du Roi des Beiges : « Tout juste soixante et une communes sont tout le royaume du roi Albert, le Roi-• - «va . ic ivi i-- p.os : ; .-.le ue l'Lurope et l'un des plus beaux rois do l'histoire, le roi du Droit, le roi de la foi iurée, calme, simple, fier du devoir accompli, du Sacrifice ac-:: -mpli. - à l'ordinaire, c est tout un, — au bras de l'épouse intrépide, le roi Avmeril-lot : Doux liards couvriraient fort bien toutes [mes terres, Mais tout le grand ciel bleu n'emplirait pas ' J'entrerai dans Bruxeili, et je .serai vain- Linon cœur, [queur. —o— M. Jules Destrée, qui a éi;'\ lui aussi, au front et y a vu nos admirables soldats, raconte ses impressions dans lo « Petit Parisien » : « Du haut d'une dune, on les voit aller et venir comme des fourmis noires. Et. en effet, chacun est actif, chacun a son rôle trrvi) i'ans H'af*e.;riment général. Je me mêle à leur vie. ie cause avec eux ; je retrouve là ees vaillants que i'ai vus partir de Charleroi, graves et résolus, dans les premiers jours d'août, pour aller défendre Liére : ils me reconnaissent et me demandant des nouvelles de là-bas. A l'hôtel, je me mê'e à la conversa • ion des of^ciors. Partout ^e trouve la même obstination in-la même volo^1 Mue de ne pas se laisser n.battre par le malheur. " Je les croyais exténués, à demi-nus, déconcertés et avant rvr^mie renoncé i la lutte, pour laisser aux Français et. aux An-fieic; l'honneur de ré^ster à l'envahisjaeur. Fh bien, allez 7es voir ! Après ces terrées Tournées^ de l'Yser et de rn^^ves. ils 1i^n-neri+ tooiours. Tîs 'T'o^t pas renoncé. Ils ne veulent point oue d'autres libèrent le terri, t-oire sans ou'ils soient de la glorieuse partie. Ah ! les brave--, sens ! » 1103 MIMES Eî! KS» LS MINISTRE DE LA JUSTICE A S AINT-G £-RM AIH-ETv' Par suite des opérations militaires, l lngr tituiion royale de Messines, consacrée piit% cipalerneni à l'éducation des lilics d'oUicieri et sous-officiers de l'arm'L je, a dû abandonner provisoirement i\. ie abbaye de Messines, en Flandre occiuentale, aujourd'hui partiei'emenl détruite, qu'elle occupait depuis ie règne de Marie-Thérèse. A 1 intervention du Département de la Justice de Bci0ique, dont dépend cette intéressante institution, le Gouvernement français a très gracieusement mis à la disposition des dames et des pensionnaires de Messines, les nouveaux et très confortables locaux de la nouvelle Ecole normale à Saint-Germain-en-Laye.Voulant s'assurer par lui-même des conditions dans lesquelles est assurée la continuité d'existence de l'Institution, M. Carton de Wiart a fait, jeudi, à Saint-Germain-en-Laye une visite d'inspection qui a été l'occasion d'une touchante manifestation patriotique.11 est aisé de comprendre combien parmi ces jeunes filles, qui toutes ont dans les veines du sang de soldat, les senliments patriotiques. sont rendus ardents par les circonstances actuelles. Ces sentiments avaient trouvé leur expression dans les chants e1 les discours qui accueillirent à Saint-Germain la visite d'un membre du Gouvernement belge, venant apporter à la vieille institution exilée, le salut et les nouvelles de la patrie lointaine. M. Carton de Wiart, rappelant aux dames et aux jeunes pensionnaires, ses visites antérieures à Messines, leur a dit que Vàme d'une institution ne mourait pas avec ses murailles de même que la Patrie demeurait vivante et intacte, dans le cœur de ses enfants momentanément dispersés II les a enco\iragôes à se montrer dignes, par leur travail et leur conduite, du noble exemple donné par leurs pères qui luttent pour la libération de notre sol aimé, et dont plusieurs ontdéjà versé leur sang pour cette noble cause. Rarement les cris de : « Vive la Belgique ! Vive le Roi ! Vive la Reine ! » furent poussés avec plus d'émoi ion et d'enthpusiasme que par ces jeunes filles et aussi par les dames qui se dévouent, avec une rare distinction d'esprit et de cœur, à maintenir l'ancienne et excellente réputation de cette institution. Le Ministre de la Justice a été reçu ensuite fort aimablement, en même temps que le personnel de l'Institution, par les autori' tés locales. * * * MINISTRES D'ETAT AU QUARTIER GÉNÉRAL M. Louis Huysmans, ministre d'Etat, vient de se rendre au Quartier Général où il a vu le Roi. Le Souveniin a exprimé sa vive satisfaction de revoir Le vaiLLan tpalriote, dont, les événements n'ont pas abattu le courage, ni la confiance dans l'avenir du 1 M. Paul Hymans, ministre d'Etat, appelé aussi au Quartier-Général, y a été reçu mercredi par le Roi avec lequel il a longuement conféré. m geste nirreiE Le ministre de France rend visite à Mlle Léman M. KlobulcowskJ, ministre de France en Jgique, se rendant en territoire belge, :st a-rr'ôié au Tréport pour y saluer, au m du ministre des affaires étrangères cl la colonie française en Belgique, Ml.® ■nian, ia fille de l'héroïque défenseur de ége, actuellement détenu à ia forteresse MagdeJxmrg. M. Klobukowski a remis 4 ile Léman une gerbe (le fleurs cravatée x couleurs belges et françaises,

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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