Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 07 Mars. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 20 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/k06ww7810x/
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22CANNËE. — Série nouvelle. — N® 48 o Le numéro: 10 Centimes (5CENTIMESAP F&OT Mardi 7 Mars 1<W6 '■"M. ' l'H RÉDACTION & ADMINISTRATION ÎJtr raa de b Bcarse — LE HAYRE Téléphone: Le Havre n* 14.05 Cirectsur : FSESMD HSURAT Tontes tes communications conceman la rédaction doivent être adressé* a8u,,rue de la Bourse,Le Havre• LONDON OFFICE! 21, Panton Streot LE XXe SIÈCLE Quotidien belge paraissant 00 H#avre ABONNEMENTS France 2 fp. &o &&r mois. » 7 t», me «r imMt tf« Angleterre.... 2«n.** pm> mots. » .... 7sh.ftm crtmostra Autres pays.. 3 fr. d par mois. » . 9 fr. » par trimestre PUBLICITÉ S'âdr&sser à l'Administration du journtl au Havre ou (t Londres Annonces 4' page : 0 fr. 40 la ligne Petites annonces4« page: 0fr.30tallgne Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a lu monopole pour Paris. U ipi Si ifii iii a étlfliié l§ lu... Noos écrivions, il y a quelqu.es jours, qus les invectives de la presse allemande à. l'adresse du cardinal Mercier trahissaient du dûpit et de l'inquiètudie. Us ne l'attaqueraient pas avec tant d'âpreté, pensions-nous, s'ils croyaient que ses efforts ont échoué à Rome. Le lendemain, un ami, bien placé pour observer là-bas les sentiments des hommes et les mouvements de l'opinion, nous écrivait : d Le voyage du. cardinal a eu pour résultai d'aviver les sympathies pour la Belgique, d'éclairer le Vatican et de nous le rendre plus favorable. » La précision et la modération de ces lignes font songer à un bulletin de bataille, un « cornmunupié » d'un lendemain de combat, Voilà l'explication de la fureur allemande. et des imprécations qui ont escorté, dans les feuilles d'outre-Rhin, le retour du Primat de Belgique, aussi triomphal et plus émouvant que son voyage vers la Ville Eternelle. La presse de Cologne et de Berlin a confirmé, à sa façon, le bulletin dp f.otre informateur. Ses invectives et ses grincements de dents proclament et achèvent le succès (de notre archevêque. * Fin janvier, tout le monde à Rome êtai persuadé que, selon l'expression du « Gior irwilo d'Italie. », la lumière était entrée ai Vatican avec le primat de Belgique. Non pai qu'aucun rayon n'y eût pénétré depuis 1< commencement de la guerre. Notre pays ; ?u à Rome, dès le premier jour, des avo cats habiles, éloquents, infatigables. Le ba ron d'Erp appuyait, leurs efforts de toute l'autorité que lui donnaient sa' situation e »es vieilles relations d'amitié avec la plu part des cardinaux. Les distingués prélats 3 3 ia codonie belge, que nous avons vus ra rages de douleur ot frémissants de patrio •tisme, luttaient d'ardeur et d'ingéniosité pour rompre le cordon "d'investissement éta Ml autour du Vatican .par les agents d< l'Allemagne et de l'Autriche-Hongrie. Puis est venu- M. Vandenheuvel, juriste consommé, escrimeur redoutable, cœur a.r Sent, tête froide, d'une finesse et d'une pa liance à dérouter et à lasser les romains Enfin Mgr Déploie, témoin immédiat des [♦•erreurs de Louvain, a su faire arriver jus ju'au Paipe lui-même l'authentique versioi ïu plus horrible des crimes allemands ei Belgique, contesté et défigu-ré tous les jours ?a.r les émissaires et les complices de no: mnemis. Long et dramatique duel, dont U Belgique délivrée connaîtra, il faut l'espé 'er, les péripéties, et dont les combattant: seront récompensés par l'estime et la recon îaissance de leurs concitoyens. Les Italiens et en particulier les Romain: sont aussi lents à se prononcer nue prompt; i s'émouvoir. Gare à qui prendrait pour fc >rélude de l'action une émotion de surface jue dissipera tout à l'heure une émotion con raire. A Rome moins que partout ailleurs es paroles constituent un engagement, un* )r«messe d'agir. Pour l'art de retarder 1< ■har en se donnant l'apparence de le pous )cr, la bureaucratie romaine, l'ecclésiasti lue peut-être plus encore que l'autre, es •ans rivale su monde. Un sourire narquois accueille, sans que la politesse y perde rien wei. au contraire, les étrangers assez occi non taux .pour croire qu'il suffit d'avoir rai son et de le démontrer pour convaincre et en traîner son homme. Dans la Ville Eternelle le temps n'a .pas la même valeur,il s'en faut que sur les bords de i'Hudson. Les gen' pressés y sont presque un objet de scandale r<a douceur de la lumière et la sérénité di rierl répandent une allègre et heureuse indo lenca Les r.uines prêchent la vanité de l'agi fafcion et de l'effort même. Entre les sept coi Bnes, mille voix, dans le ciel et sur la terre répètent le « carpe diem » du poète, commi une invitation au détachement et à la non chfllance. Joignez la timidité de certains tempéra ments, plus sensibles à la puissance de: bourreaux qu'an droit des victimes; les inêvi kabies contradictions des premiers témoins l'astuce et les ressources de nos ennemis l'obstination d'une camarilla dont r n Osser vatAre Romano » est à la fors le prisonniei et l'instrument, et vous aurez une idée di terrain de manœuvre imposé par les ci.r constances à nos compatriotes et à no; amis. Oue 'certains personnages, au Vaticar même, aient cru de bonne foi, et pend'arr plusieurs jours, que les habitants de Lou vain avaient tiré sur les troupes allemandes cela paraîtra invraisemblable à tous les Belges, et p4us prodigieux qu'un conte des Mille et une Nuits. J'ai pourtant vu, de mes yeux vu, la copie authentique d'un documen: qui semblait l'établir. Rien d'étonnant qiuc des étrangers, à quatre cents lieuas de dis tance, s'y soient trompés. L'auteur m'étai pas le dernier venu. 11 a d'ailleurs payé chei sa fourberie, qui révèle encore plus d'infâ mie chez les boches, que de noirceur chez leur méprisable instrument. Néanmoins, a.u début de janvier 1916, nos affaires allaient mieux. Dans une broctarf que M. Nathomb a résumée, le 3 mars, ic même, M. Bucaiile a fidèlement noté ce qu'i est permis d'appeler les étaipes de la con version du monde catholique italien. Mg] Heylen et te cardinal Mercier ont eu raisor des, dernières résistances, plus importante; par la qualité que par le nomlïre, et doni l'entourage du Saint Père était, malhe.ureu sèment, le retranchement suprême. Rien n'f tenu contre la simplicité, la modération e; la force de ces deux confesseurs — le moi n'est pas excessif — armés de témoignage: directs et en état d'opposer des faits authen tiijues, oontrôlés .par leurs soins, soumis ê un® critique impitoyable, aux arguties des avocats de l'Allemagne. J'avais entendu dire à Rome que le mot de « perfidie « avait ét< prononcé au Vatican, après la première ré. reption du Cardinal. S'il a été recueil'! pal des oreilles boohes, ' attendons-nous à voii ii..on ter le niveau de la foreur àileintode. Quoi qu'il en soit, c'en est fait, à Rame, d< te légende de l'Allemagne loyale, forcét tf'snvahir & Belgique rar nos déloyautés, g limitant au strict nécessaire, dans un pay: de sauvages armés pour assassiner ses soi Oats, les exigences de la guerre. Finie égale ment la légende de l'Allemagne disciplinée ferre classique de l'ordre et de l'autoriti chrétienne. Des actes solennels répondront-ils bientôt comme la foudre suit l'éclair, à cette illumi nation ? Nul ne le sait. La camarilla austr1 allemande vient d'essuyer un échec : voil. tout ce qu'on peut dire, '.'.e n'est pas peu d chose. Dix, vingt, cent démentis de l'incffa ble » Osservatore Romano » n'y pourraien rien chaiiger. Fernand NE-URAY. Le mandement-du Cardinal Mer des A peine rentré en Belgique, le cardin a Mercier aura du ipaiMier son -mandement d-carême.La » Métropole » du 4 mars a publié à c propos l'entrefilet euivunt : « Dans son mandement de Carême qui se ra lu demain dans toutes les églises de Bel gique S. Em. le cardinal Mercier s'occaip entre autres du respect, de l'attachement e de la gratitude que les fidèles doivent à 1; personne de SS. le Pape, successeur de Sain Pierr e et représentant du Sauveur sur terre K Mes cners compatriotes, dit-il, tiotr ■ Saint Père est toujours et plus que jaimai di#ne do votre respect, de votre amour, d votre haute considération. La Belgique es toujours le pays qu'il aime. Ayez confianc m lui. Lorsque la lumière poindra et que 1. !, vérité éclatera à fetus les yeux dians des /V ■ cuments irrêfuta/bles, un unanime hommag , de' reconnaissance s'élèvera vers lui et ) 5 Belgique lui témoignera une fidélité plu » grande encore. » l » En conclusion, le Cardinal propose au - fidèles de communier en masse le premie . -dimanche de mai aux intentions du Sain t U» Sa Sainteté a daigné permettre qu'à cett . occasion les curés de paroisse et directeur ; de lieux du culte semi-publics aient la iacult . de donner la bénédiction papale avec ludu . gence plénière pour les âmes de nos soldat > morts au champ d'honneur. » Le Pape a daigné promettre au-ssrque c j jour-là il s'unirait aux intentions de la Be- giqilc euuiumiic. " : "Regardez vers vos circonscriptions".. ! jaunissantes réflexions de M. Gauvai» i daims le Journal des Débats (nom. du 6 mars à propos de la victoire du président Wilsoj ; suir les germanophiles du Congrès ameri ; ceins : i « ...Pour miner-les intrigues des germa - nwûiiies et des trembleurs d'e son parti i M.* Wilson recourut à un moyen miaitliM ■ que nous avons déjà signalé jeudi. Il me rtaça les démocrates de les abandoner e i d'eri appeler au peuple. Après avoiT amnonc ! qu'il démissionnerait si le Congrès ne Ta;: ! puyiait pas dlans ses négociations avec l'Ai ; lemagne, il déclara finalement aux chefs di • parti démocrate que, dans la même hype , thèse, il ne serait plus candidat du parti au; ! prochaines élections présidentielles. Cett : seconde déclaration, moins catégorique ci . apparence et plus conforme _aux^ tradition: ■ que la première, avait en réalité la mêm1 ; force En effet, dans les deux cas, les démo i crates étaient sûrs d'élire battus aux étec lions générales, puisque les républicains MM. Roosevelt et Root en tête, recomman ■ dent avec véhémence une politique d'énergi - envers l'Allemagme. La peur de l'éelcteu. , fuit le commencement de la sagesse. Le , machinations de couloirs s'écroulèrent brus ; quemeat dlevant un danger certain. C'es d'un- bon exemple, digne d'être médité ail i leurs. En Europe comme aux Etats-Unis, i • y aura tous ces temps-ci de fréquentes occa - sions ds dire aux représentants du peuple - dacife le bon sens, cette fois, la fame-usi pha-ase : « Regarde; vers vos circonsc.riji ! lions n. La guerre actuelle a changé l'éta ■ d'esprit des électeurs, mobilisés ou non. 11 cojisidèrent les choses sous un nouvel aspect ■ que la plupart des élus s'étaient bien gardé: i de leur montrer auparavant. » — { : LESFAITSDUJOUF i On manda de Tokio que les pour parler, commenceront bientôt en vue d'un traiU d'alliance russo-japonais. L'accord délimite rait d'une façon définitive les sphères d'in [luence des deux puissances en Asie. l-WWVWWV ■ Licbknecht a prononcé la semaine der nière à In Dicte de Prusse un discours trc. violent où il a attaqué le fonctionnement d> la justice militaire, l'accusant particulière ment de fermer les yeux sur certains scan dales dans les foumiluris militaires. Il a rc proche à la censure de ne permettre aucun* publicité sut les manifestaitons pour la pais et 1rs tumultes causés-par ta famine. Le Vorwaerts a été autorisé à. reproduin le texte sténographie de ce discours. vwvwvwvvV Le Reichslag est convoqué pour le 15 mars avant celle date, le 10 murs, le Conseil fédé ral allemand se réunira à Berlin sous la pré sidence du comte Hcftling, président di conseil bavarois. les plierais en Suisse ■—G™ On sait qu'un décret récent, vient d'inter dire rigoureusement tout commerce d'im portation de l'Allemagne, comme de l'Au triche, en Italie. Or, le correspondant i Berne de 1' « Idea Nazionalè » annonce qu's peine le décret connu, de nombreuses mai sons allemandes se sont empressées de si chercher des succursales en Suisse, en le: faisant inscrire sur les re?gistres ' du com merco comme maisons suises. Des sujet: allemands domiciliés en Suisse et des ci toyens suisses en quête d'occupations on demandé à devenir titulaires des nouvel les maisons suisses destinées à servir d< passeport aux produits allemands qui doi vent ou aller en Italie ou y passer en traa-1 sit. LA GUERRE VUE DE LONDRES ! lu tan in (s H Dm! uuwhi 5 LES ARMEES DE L'ANGLETERRE l (Correspondance particulière du XX' Siêci Un grand retentissement, s'attachera, Angleterre et ailleurs, au discours que lo Derby a prononcé hier soir devant la Cha bre des lords. C'est le discours de quelqu ' qui a rarement parlé et beaucoup agi. ° Il n'est pas inutile dé rappeler les plias esentielles par lesquelles a passé cette que ■ îion du recrutement discutée devant la liai: , Assemblée. Elle a subi une évolution si pi l tioulièré, si heurtée et contrecanrée à ci ' tains moments, si rapide à d'autres, a été i déformée au dehors par les erreurs ma ' rieUes de traduction et les cireurs, pl graves, d'interprétation, qu'il est bon d' rappela- Iïs aspects successifs, en (fa ] saillants. " ^ Août 191-}. Violation de la neutral t belge. Enrôlements volontaires en mas: j Discours-programme de lord Kitchen* t disant : « Au printemps 1915, notre axm comptera autant d'hommes. Autant en ac j 1915. Autant au printemps 1916. u 3 Les enrôlements continuent. Les péri 5 sont comblées, les réserves se forment. 1 t quelques mois, l'année britannique sur 3 continent se chiffre par un million d'ho: i mes. Au bout d'un an, les soldats de 1'/ . ffletcrro atteignent près de ti'ois millier e Mais le volontariat, commence à fléchir, i niveau moyen de l'enrôlement baisse, s Pourquoi ? Par égoïsme uniquejiMn non. Mais dès le début l'élite a donné, ir ç gnifiquement, et l'élite n'est ni éternelle r innombrable. Ensuite l'Angleterre se t qu'elle est, ferritoriaiternent, industriel nient, intacte, le centre vital de la coal'itk e Pour maintenir la *f'rcc flea Alliés, VAris s terre doit maintenir sa richesse, sa prodi ê tion, son ecT-tnerce. D'où la diminution c i- «îgagements. s II faut parer au mal menaçant. Et < maintenant l'idée du service obligatoire ] e nètre les cerveaux. L'idée^ pas le mot. a £ C'est un fait important, dont il faut tea compte, car il cemniande l'existence • l'Angleterre, il domine sa vie politique, i n'est qu'une' séculaire adaptation. Les in; tutions changent., lentement, sûrement, J les mots demeurent. i La première étape vers la conscripti 1 garde dlonc l'apparence du volontariat. C " l'expérience de lord) Derby. Elle exalte l'it du volontariat en ouvrant les voies: au s - vice obligatoire. , En effet, l'appel au patriotisme briti ; nique, fait par lord Derby, a ce corollair - « Le votaiitariat continuera à être no t mode1 de recrutement, si les hommes 1 i Mes qui se seront dérobés ne constita - qu'une négligeable minorité Sinon... » Et tout l'avenir est dans ce dernier m i (Deuxième 'étape. Qui marchera d'abo: - parmi les enrôlés? Voici la seconde déeta c tSou: de lord Derby : « Les célibataires d ; bord. » Et le Premier ministre, du. haut i la. tribune parlementaire, ratifie solennel î ment l'engagement. ■ Dès lors, l'ôla;i est donné, L'étique - « volontariat » subsiste. Mais par le fi - même que la « négligeable minorité » si , sensiblemeait dépassée, le cabinet de\ - proposer un autre mode die recrutement. 3 le fera posément, donnant d'abord une d nièro chance à l'élan des volontaires de 3 prodtoire. posant ensuite plusieurs resta - faons au principe de l'obligation. Professio t indispensables au commerce, objections - conscience, charges de famille, etc. 1 ' Le processus est extrêmement intéressé 5 à suivre. Il montre le gouvernement se lia " peu à peu, moins en paroles que par i ' faits, se forçant lui-même, pour ainsi di; 5 aux solutions définitives. ; L'exemple donné par lord Derby est frc ' pant. La « négligeable minorité » av amené, en fait, le service obligatoire. L'< gagament : « Célibataires d'abord ! » 1e n 1 force. i Certains tribunaux appliquaient la loi ne velle de façon telle qîûe las exemptions ' multipliaient. De sorte que, logiquement, devait s'attendre à voir un jour appeler ) hommes mariés, faut© de célibataires, aie qu'un grand nombre de ces derniers auraie bénéficié d'exemptions. C'était .manquer à la promesse de lo Derby, à la promesse de M. Asquith, le pi micr ministre. Lord Derby sest levé : en langage simple, clair, énergique, il a. P> - testé. Il a dit que les engagements dévoie : être tenus. Raillant finement air John I : mon. l'ancien ministre gui s'est retiré loi - que la loi militaire fut proposée, il s • dresse -à ceux — s'ils existent — qui par! - Kent les idées de ce dernier et ne l'ont p ' imité. : « S'ils ont des objections de conscience a-t-il di.t au milieu des rires, « puis-je le ; suggérer de suivre la voie indiquée par loi ? Ils demanderont au tribunal local, veux (lire j, leurs électeurs, d'être dorén . vant exemptés du service. Ils obtiendra ' l'exemption. Et contre elle nul appel ne se interjeté 1 « Cet homme si franc, si net,, a suscité l'I larité. Mais les déclarations fermes corit nues dans ces paroles ont eu le plus heure: effet. Le public — qui sait comment le cal net a tenu jusqu'ici les promesses"~île lo Darby — sait, que le gouvernement con nuerâ à agir de même. Il sait que la loi mi taire ne sera pas une loi dfe façade. II s; que, pour les chocs à venir comme pour grand choc final, sans forfanterie, s|ar restrictions, l'Angleterre silencieuse pi pare sès armées. GUTT. ■ 1 — <> AVIS TRES IMPORTANT On communique la note suivante : « En cas cte chute d'un aéronef enner sur le sol, il est recommandé à toute pe sonne die s'en écarter le plus possible af d'àviter les accidents graves qui se so: ■ produits, dans une ville de l'Est, par sui de l'explosion d'engins qui se trouvaient Sw-rd d'un aéronef, _ . L'impossibilité et le danger If de la neutralité Mge prouvés par ni journal allemand s) Dit curieux article de la ® Gazette de Francfort'4 n- m Cet article a paru dans la Gazette de Franc-es fort du 23 février 1916 (lstes Morgenblatl). s- Bien entendu, c'est .sqvj te faire exprès que la feilille allemand» prouve Vimpossibilité Lr" de la neutralité belge, son caractère chimé-^ rique, son danger pour ainsi dire conqéni-tal. Nous attirons Vattention du lecteur sut ■£- la fin de Varticle. Sous prétexte de démon-trer que la politique de guerre de la Belgi--n que a été hésitante et incertaine, la Gazette ts de Fira.nofort met dans la pleine lumière les difficultés où doit fatalement se débattre, tè à Vheure du péril, une petite nation neutre, ;e. située entre deux grandes nation§ héréditai-;r, rement ennemies, emmaillotée dans la neu ée tralité au point de ne pouvoir ni prendre d ût temps les mesures commandées par la sécurité nationale ni décider tout de. suite de es leur nature et de leur importance. 2n Nous remercions sincèrement la Gazette le d© Francfort pour sa démonstration invo-n- lontaire, mais aussi forte qu'éclatante, dune .n- vérité dont le XXe Siècle travaille à persua-is. der tous les Belges. Le Quant au reste de l'article, contredit pai le bon sens et l'histoire, il ne mérite pas, t ? selon vous, qu'on se donne la peine dune ta- réfutation. En dépit de toutes les Gazettci ni de Francfort et d'ailleurs, la cause de la nt Belgique est gagnée devant VEurope et de-le- vant le monde D'ailleurs, nous reprocher, n. comme le fait ce journal, d'avoir-été surpris le- par les événements et de n'avoir pas songé. te- pendant les dix années qui ont précédé le es catastrophe, à préparer notre politique de guerre, c'est rendre à la bonne foi et à la ès loyauté de la Belgique; involontairement !>&. aussi, le plus magnifique hommage. _ « Les déclarations du Havre mettron' fin notamment aux discussions sur le poin de savoir si le 4 août 19i4, le gouvernemeir lir belge a choisi la politique qui répondait 1( de mieux à l'intérêt bien compris du pays lui L'iavis du major Girard et « d'un adversaire ^ii- -très âgé du renforcement de l'année bel — ge » prouve que la Belgique aurait trè; bien pu rassembler son armée à Anver.' on après avoir fait à Liège un semblant dt ïst résistance, ou mémo sans résistance du Lée tout. C i peut interpréter la neutralité Dr- comme ne cessant pas d'exister lorsqu'or laisse passer l'envahisseur. Léopold II au in- rait choisi une voie tout autre que oell< 3 : adoptée par le Roi Albert. Mais le caibine t-re de Broqueville a préféré une autre inte-r ra.- prétation : la Belgique est obligée de com ■nt battre l'envahisseur, quitte à appeler se: garants au secours. ot. Mais même en admettant ce point de vue "d, il y avait place pciv une politique autr< *a- que celle qui vouait toutes" les forces di 'a- pays — jusqu'à la mort — à la cause de; de garants. Il y avait place pour une politique le- ou une tactique et une stratégie militai res ayant comme but primordial l'intérê tte du pays. On a peine à penser que des hom lit nues d'Etat ont mis l'avenir du pays en jci ra sur un simple texte do vieux traité. Oh ne ra peut pas admettre qu'il n'y ait pas eu d'ar H rière pensée politique dans les décision: jr- prises par le gouvernement belge au débu se du mois d'août 1914. ic- <( Dans son livre : « l'Allemagne avan n6 la guerre », le baron Beyens a indique de toute une série de raisons qui ont décide la Belgique à se mettre aux côtés de le France, de l'Angleterre et de La Russie. Ce fut la peur d'être soumise à mie vassa nt lité allemande. Mais en admettant que cette nt crainte fût fondée, elle ne constitue pas è es elle seule une politique. Car la politique doi -e, tenir compte de toutes les éventualités e elle décide après examen des moyens à .p- employer et des buts à atteindre. Etait-i. ïit établi de façon irréfutable qu'on ne pouvail n- échapper à la vassalité qu'en combattan n- l'Allemagne ? Le gouvernement belge étai convaincu, comme on l'était d'ailleurs z u- Paris, à Londres et à Saint-Pétersbourg se que les Empires centraux seraient les plus du faibles. Loisque les événements de fin juil es let 1914 se déroulèrent, les ministres belge* rs n'étaient plus libres d'esprit. Le poids d* nt la Colonie du Congo suffisait déjà, à les entraîner dans l'orbite de l'Angleterre cai rd il leur était impossi'-lc d'arriver au Congc •e. contre la flatte anglais;. La même préoccu-2n entraîner dans l'orbite de l'Angleterre; cai o- pation s'étendait à la mère patrie. Les nt Belges accessibles aujourd'hui à un rai-Si- soinnement froid disent assez souvent : « Si ■s- nous étions restés l'arme au pied au mo-a- ment de l'invasion allemande, nous serions a- devenus les ennemis de la France et de as l'Angleterre ». A cette réflexion s'associe évidemment l'idée que l'Allemagne sera nA vaincue. 'Donc, ce qui a poussé le gouver-jr nement belge dans la voie qu'il a choisie, la c'est une pensée politique. Mais les hoem-je mes d'Etat beiges n'avaient pas besoin de ù- se lancer dans un jeu de hasard, et s'ils nt étaient libres d'esprit, il leur était en tout ra cas interdit de jouer leur bonheur sur une seule carte. Devant l'histoire, leur attitude ii- du point d'honneur, par trop ample, ne c- pourrait pas trouver de justification. "L'Alix lemagne (elle-même a reconnu dans ses >i- offres de paix de la mi-août 1914 que la •d Belgique était en droit de défendre sa neu-ti- tralité et l'honneur de ses armes, bi.en li- qu'elle n'y eût pa^ été absolument obligée, it Mais les hommes d'Etat belges portent une le responsabilité écrasante pour «s'êtne unis s dès le début de la guerre, et irrémédiable-é- ment, dans l'un des camps en présence. Depuis dix ans ils voyaient ja guerre s'approfiler'. Ils pouvaient envisager une politique _ de neutralité pour lo temps de guerre, comme elle leur était imposée pour le temps de paix. Ils ont confondu leur autonomie avec la neutralité conventionnelle, li Ils ont donné â leurs opérations militaires r- un caractère unilatéral qui les empêchait n de récupérer l'indépendance politique au vt cojurs d» la guerre. fe » Si l'on discute la question de la neutra-a lité belge avec un Belge, on peut facilement le mettre en difficulté en lui posant cette simple question : « Qu'a,liriez-vous fait si vos frontières avaient été franchies en même temps par les deux adversaires ? » Dans la situation actuelle, le gouvernement belge se trouve acculé dans la même impasse , s'il voulait faire la paix avec r Allemagne, il ne le pourrait pas sans entrer en difficulté avec l'Angleterre et la France. Il ne peut pas rester en paix avec la France et l'Angleterre sans faire la guerre à l'Allemagne ; toute velléité de faire une politique indépendante est condamnée d'avance à un échec. C'es't là le résultat d'une décision trop prompte qui a livré le sort^ du pavs au bonheur des armes, avant même qu'on sût de quel côté serait le succès. )> Dans leur politiepie, les hommes d'Etat belges ont ayant tout perdu de vue crue la neutralité de leur pays ou plutôt la viola-i tion do cette neutralité constituerait un des plus grands atouts .entre les mains d'un des groupes belligérants, en tant cfue fac-; teur moral. Notre état-major ne nous a pas ; encore dit à quelle date il a donné l'ordre . d'avancer aux armées allemandes. Le tra-I vail d'éfcat-major qui sera fait un jour nous fournira à ce propos des éclaircissements. Nous apprendrons aussi si des plans n'avaient pas été élaborés, qui n'eussent pas nécessité la traversée de la Belgique. Aujourd'hui on peut se demander : la traversée de la Belgique aurait-elle eu lieu si l'Angleterre était restée neutre et n'a-t-elk pas eu lieu précisément parce que l'Angleterre avait rendu sa neutralité dans le conflit impos-svible ? » L'attaque anglaise qui menaçait faisait doublement un devoir impérieux à l'ébat-major allemand de protéger nos pro vinces rhénanes par une attaque hardie, En nous menaçant, on rendait donc obli gatoire pour nous l'entrée en Belgique, invasion oui à son tour donnait prétexte è une intervention anglaise. Dans leur stra tégie. les Français comptaient égialemen sur le facteur moral résultant de la pre mière violation de neutralité. Il« ph avaien d'ailleurs besoin pour obtenir l'entrée eï guerre de l'Angleterre. Peut-ê're les ra.p ports — pour ne pas employer l'y mot « con vention » — militaires entre la France e : l'Angleterre fourniront-ils ries renseigne mçmts sur ce point quand ils seront pu bliés. Un ouvrage français publié avant 1? guerre indiquait même comme une néces sité de laisser à l'Allemagne le soin de vicier la première la neutralité belge. Le gouvernement belge a donc eu tor de se mettra dès le début sans réflexioi ; du côté de l'Entente, et même dans ses opé rations militari es on trouve encore un preuve plus claire qu'il n'a.vait pas d'idé' nette quant aux moyens à employer et au: buts à atteindre. » S® foma! sss pent êSra | 10 SERTÎMES ©s I PESBR > m iS.Baîfïeîers'Cj 5 coasês es ■ IIoMast^s Ss BEfflêii1©. IDSStNÏERE USURE Communiqué officiel français Paris, lundi, 15 heures. EN ARGONNE. nous avons canonné divers points du bois de Cheppij et de la route d'Avocourt à Malancourt. Dans la région aif. nord de VERDUN, on ne signale au cours de la nuit aucune action d'infanterie ; lutte d'artillerie violente sur la rive gauche 4le la Meuse, intermittente dans le secteur à l'ouest de Douau-mont et en Wœvre. Nos batteries ont activement bombardé les points de passage de l'ennemi. Nuit calme sur le reste du front. LA POLITIQUE GRECQUE Athènes, 6 mars. — Les Journaux démen-tent que M. Venizelos ait eu une entrevue , avec le Roi Constantin. »0<t'—- LA PROPAGANDE BULGARE EM GRÈCE Athènes, 6 mars. — Selon le « Nea lleî-las », des caisses de médailles à l'effigie du roi Ferdinand, destinées aux Bulgares et aux Bulgarophiles de Salcnique ont £té saisies par l«s autorités helléniques. LES PRISONNIERS SERBES EN ALLEMAGNE ET EN AUTRICHE Athènes, 6 mars. — Suivant des renseignements du ministère d.es communications, il y a actuellement à Vienne, 4.200 soldats sëiibes prisonniers et 285 officiers, dont 25 sont blessés. A Berlin, il y a 2.400 soldats serbes prisonniers.Cinq cent quatre-vingt-seize officiers serbes seraient décédés en Allemagne. t : — ; Encore deux Zeppelins sur l'Angleterre QUELQUES BOMBES A LA MER ® Londres, 6 mars. — Officiel. — Deux zep-f pelins ont survolé, dimanche soir, la côte ' nord-est de l'Angleterre. ! Ils ont lancé quelques bombes qui son< tombées dans la mer. On ignore jusqu'à présent s'ils ont causi d«s dégâts. z®. S** A. A AB. A 1 Devant Verdun La tactique allemande en défaut La bataille reprendra-t-elle sur nouveaux frais ? é Lundi, 6 mars, midi. Si l'ennemi a encore de grands desseins 3 au sujet de Verdun, ces desseins restent im-i .pénétraibles. t Que peut-il, en effet, espérer en s'aehar-t nant sur l'étroit secteur de Douaumont? Une L nouvelle blessure faite Jà au front français 1 se fermerait, d'elle-même car le général'Pé^ t tairi possède de puissantes réserves et la t côte de Froide-Terre formerait tampon sur t l'i blessure. 1 La tactique allemande dans les attaques ; frontales est maintenant bien connue. Ce ' genre d'atlaques, — les plus malaisées qui soient, — n'avait jamais été dans la manière allemande. On sait que c'est le Grand Frédéric qui a le plus résolument rompu ja-' dis avec la pratique séculaire des batailles 1 linéaires, — front contre fr~nt, nez contre nez, — et qui, pour rendre possible la ina-'c nœuvre sur le terrain, se servit habilement 3 des « charnières » de cavalerie et de l'artil-' ierie à cheval, dont il est le créateur. Après j' lui, et surtout à l'exemple de Napoléon, l'école de guerre prussienne resla essentielle-_ ment manœuvrière et sa doctrine, eonfir-' mée par les succès tle 1864, 1866 et 1870, se ; fixa invariablement <!,"-ns les deux principes ' suivants : fixer l'ennemi sur son front et l'envelopper par les ailes. Ce fut la manœuvre de Sadowa. de 'Woërth, de Saint-Privat; de Sedan ; ce fut aessi eelle de Cliarleroi. J Or, la guerre actuelle, avec ses fronts oon-. tinus s'aippuva;nt à la mer ou h des frontiè-î ros neutres, "rend cette manoeuvre classique , impossible et oblige chacun des ankigio-; nistes à livrer une bataille linéaire, front contre front, nez contre nez. On vit alors Maclcensen, en mai 1M3, sur la Dunajec, contre les Russes, adopter line tactique nouvelle, au lieu et place de la taefimie : n fixer et. enveloppe? », rendue impossible par les circonstances. La « phalange Maclcensen » s'avança et attaqua à la façon d'un homme , qui, dans une foule, essaye de se frayer passage : Il derme un coup d'épaule à droite et s'insère ainsi dans la masse vivante , il donne, ensuite, un coup d'épaule h gauche et, répétant ses coups en les nllernant, il pé-! nètre au vif de l'obstacle et parvient à le dépasser. C'est en quelque sorte une, progression ii par échelons », assez pareille à la « retraite par échelons ». C'est cette, tactique que les Allemands ont renouvelée devant Verdun, aux premiers jours de la bataille et elle leur a, tout d'abord, réussi. Sur les douze à quinze kilomètres du front d'attaque primitif, ils 'ont ainsi avancé, en alternant les coups, dont j chacun découvrait le flanc d'une portion de la ligne française, ce qui permettait à l'a gresseur de la battre de feux tant de face que de flanc. Mais la condition essentielle au succès dans une telle manœuvre c'est la rapidité et c'est la maîtrise sur les ailes du fr£>nt d'attaque. Or. ces deux conditions n'ont point.été réalisées par les Allemands. Nous voici au quinzième jour de la bataille, — limite normale des grands chocs. — et la deuxième ligne française, qui est, d'ailleurs' suivie d'une troisième ligne et même d'une quatrième ligne, n'est, légèrement mordue qu'à Douaumont. Ensuite, les Allemands n'ont pû écraser les canons français ni à leur droite, sur la rive gauche de la Meuse, ofi les batteries françaises de la Côte-de-l'Oie et de la Mort-Homme les couvrent d « feux d'enfilade, ni à leur, gauche où les positions françaises de Vaux leur envoient des rafales de projectiles. C'est, ce qui expJiqus que l'ennemi ait dû resserrer son front d'attaque à l'extrême. Il se bat maintenant s Douaumont comme au fond d'un entonnoir. Ri, d'ici peu, il ne peut pas lancer de nouvelles forces à l'attaque sur d'autres sep teurs proches et étouffer le feu de l'artillerie française sur la rive gauche de la Meusi et à Vaux, la partie sera pour lui incontea-tablerpent perdue. Pau! Crokaert. >Mtt LA SITUATION EST STATIONNAIBE . Une note officieuse, publiée à Paris, dJ manche à 1 heure du matin, dit : « La situation à Verdun est stationnant. La région de Douaumont reste le centre di l'action de notre adversaire qui continue ,1 nous disputer le village avec acharnement sans pouvoir nous déloger de ses abords immédiats. Lés Allemands ont étendu leur effort en bombardant avec intensité les lignes françaises notamment entre le Bois d'Haudremont et le fort de Douaumonl.mais sans pouvoir réaliser le moindre progrès. L'impossibilité pour l'ennemi d'avancer sfir aucun point justifie l'espoir que les soldats français sauront le contenir. » Bue visite au général Pétai «•-•-Vtfr - •» C'EST LE DIRECTEUR DU « TIMES » QUI LA RAPPORTE Le grand journal anglais, le « Times » publie, un article de lord Northcliffe, sur la Jxitaïlle de Verdun disant que d'après des

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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