Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 05 Janvrier. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/m61bk17t74/
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21* ANNÉE.— Série nouvelle. - -N* 420 Le numéro \ 10 Centimes (5 CEHTIMES AU FBOHT) Mercredi!» Janvier 1916 RÉDACTION & ADMINlS'l'R ATIOH fftîr rte ds la Bourse — LE HAVRS Téléphone v Le Havre n* 14.05 Directeur : FEMÂHD SMâ? Tontes tes communications concerr.ant la rédaction doivent être adressée si8*",rue de la Bourse, Le Havre* LQWOON OFF5CE: S1,Panton Street (Uaicester Square s,wj. LE XXe SIÈCLE Quotidien i^eiye parsisssrit eu Havre ABONNEMENTS FraniJ# 2 Tr. 50 par mois. » 7 fp. 50 par trlmostP® Anglotarr*,... 2sh.6d. par mois. 7sti. 6 d. par trlmeatr» Hollande.. 1.25 florin par mois. » ..3.75 flor. par trimssfta. Autres paya.. 3 fp. » par mose. • .. 9 fp. » par trimestP# PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration dujourntl aj Havre ou à Londres Annonças 4* paget Ofr. 40 la ligne Pstitosannonces-l* page: 0fr.30lalignc Les petites annonces sont également reçues d la Sooicté Européenne de publim cité, 1o, ruede la Victoire, Paris, qdi «j» a le monopole pour Paris. [twpii mystip du peuple Arnaud I"1 : Qu donc no gante en mémoire i'a&oirablo [Wi'ùbole dédite .par désSs-Uirist ù quekiues-uns (pu ■>' confiaient en eux-n:Cines d'eire justes et tenaient tes autres pour rien Y EUe filet en ycêne .colto perte des paraboles, deux hommes, l'un pharisien et l'autre péager, adressant au < lA leur prière. l>ans un étoignement dédai-•tcua, ie pharisien prie en ces termes : « O î'-ieu, je to rends grâce do ce que je ne suis •..oint comme le reste des tommes qui sont, ravisseurs, injustes, adultères, ni même comme ce peuger. ■ L'objet u un tai cédant, le pèa^er, .rj»; a peine, cependant, lever'les yeux au ciel. Frappant su poitrine, il répétait : O Dieu I sois i-nnisé envers moi qui suis pêctieur 1 » Et voici, ■eau JiuiH'iilô plut au Soigneur, lit il descendit en »! maison, déclare le Christ, justifié plutôt que autre : « Car quiconque s-'élévo sera abaissé cl quiconque s'abaisse sera élevé. » Ix> souvenir de cette parabole qui enferme en .ci Kl petits versets tout le sublime esprit des ViviiiiHiloS nous poursuit depuis lo premier jour l-i guev-rt. Oeiant les explosions d'orgueil . f do sstisincilijâ (te sQHBâaie, davant ce oulte ii3 îs vR «Mu iwa1 toute pAIlemagiie, olergé en Wte ft sa propre oxcellenco, il était impossible tic no (point- songer au pharisien de la parabole et il tu prière. „ , L'analogie dos situations devenait plus rrap-pr.nlc ù considérer les peuples cri guerre contre l'empire germanique. Certes, la France eroyaa-; n'entrait pas dans la iutto avec un cceur <-compt d'inquiétude ; mais c'est en toute inanimé, c'est avec la prière du péager sur les lèvres < tVflo fît son examen de conscience, au début <lœ hostiliica, qu'elle se frappa la poitrine, cu'clle mérita et qu'elle expia. Il y a toujours quelque iiiiipertinénCB ù prejuger, comme on! lîii! les Allemands, le .verdict de Dieu ; mais f;ui s'aviserait de nier nue la conduite de la Franco; de ses chefs, de son aimée, jusqua dû ses pliilosiplies qm, dans leur cabinet, liraient la loçon de l'horrible drame, a été au. ! viuent conformé ù la-doctrine do t'Bvangite nue la conduite do I Allemagne, do ses princes, «je SC" soldais et do ses penseurs ? Quits fatt-'•uaienl <lone ces Allemands, les peuples reste. en t' hors de la lutte avec leur complaisante - homélies bu ietrs prières gonflées ne rage, véritables cantiques d'action de haine dont les plus émineïïls prédicateurs saluaient le moindre fir.r les champs de bataille I Si le ciel : >"• .'ail lire compromis, Guillaume 11 et son .. orp; eussent obtenu ce résultat : mais l'Evan-s-iln qui a lotit prévu avait pré™ la crise allemande et son monstrueux déploiement d'orgueil, j;L parabole du pharisien et du péager oppose d'avance le désaveu céleste aux prétentions opi-Wi •••••«! des mauvais bergers de Berlin. Le pharisien étala vainement une piété Aslorila ; : H t,da£/5i- qui «'en i.-lo'urncra "dar..- ea maison, justifié plutôt que l'autre. .Tai voulu citer sans omettre une ligno se i'i" page cliai'cnànte par la-qufdie M. Maurice Muret, dans son remarquable livre sur Ifirmioil allemand, dont nous avons parlé, ouvre le cliaoilre sur l'Orgueil mysliqtie de ce! Se naïfoftT empoisonnée jusqu'aux moelles pur ses penseurs ses philosophes, ses "historiens, son clergé, ses industriels, ses ho aimes d'étât et ses homme? de guerre cm point de proclamer, nour son profit ma-tèrie.l, la dâohéanee irrémédiable du restant de i'huimanilé jusques et y compris les •neutres qui assistent, impassibles, au grand ïlrnViie actuel. M. Muret nous expose commen,, pour un Allemand, l'Etat est Dieu et Dieu es! l'Etat. Symbole d'une discipline idéale sur la terne," l'Etat est le divin réalisé. Filche disait : n Toute discipline morale vivante et naissante est elle-même Dieu. Nous n'avons besoin d'aucun autre Dieu et n'en pouvons r'oneovoir d'aulre. Le mysticisme d'Etat de la Prusse est une croyance grossière; '"base de maiériatismie, en. tout cas de panthéisme. A. force de se confondre avec la Divinité, la nation allemsRde s'est infatuée ji|s(fû'à te folio. Elle croit rendre (hommage à tkleu. Ewaur, c'est sa supé-iriorlté te/ùme qu'olle adore après l'avoir <Rviiri;,6e. Ifelre le Très-haut et le premier ftes IIolKSizoacm, il y a partie liée. La (Prusse est la nation élue, te roi de Prusse est le prince élu par Dieu pour hfiter l'avè-iiemcm de son régne. C'est un dogme fon-«lani'Qiitelft du ,prusBiàn;isme grâce auquel î'Allemagne fteul commettre tranquillement £< ms. les crimes sans avoir la crainte de devoiï' en répondre un jour. I.e triomphe de ce prussiacisms païen, jpauthéistè et protestant a agi profondément sur le catholicisme allemand. Les succès politiqirs de la fraction parlementaire du Horaire, démontre M. Muret, l'avaient rapproché peiu h peu de Berlin en même temps Qu'ils l'avaient éloigné de Roine. Le Centre catliolitjue rivalise de zèle pangermaniste (ivoe les autres partis et les protestants. Et lo clergé caHiolitfue, haut ou bas, n'est contes pas resté en arrière (te l'autre pen-(!ant la guérre. f^es prêtes catholiques n'ont ; -as récité la prière du pharisien avec moins do ferveur que les pasteurs protes-I ritits. Dans leurs litanies à l'ancien Dieu allemand, ils rivalisaient entre eux" de haine et d'empurteroent. Qu'on se rappelle aussi les intrigues du (:é.puté catholique Erzberger, à Home, et son rôle odieux A l'égard de la catholique Belgique. Témoignages plus probants encore : qu'on se rappelle ce père jésuite allemand. ' éclarant au nom de la piwince d'AHema gno <; que la parale de Guillaume II ne pouvait être discutée », étendant ainsi à l'emp*'-reur le dogme <le l'infaillibilité. Qu'on n'oublie pas non plus l'archevêque de Munich approuvant en public les enlraves mises à I activité ràligieutse du cardinal Mercier et 1 archevêque de Cologne spécifiant que l'armée ailomàhde combattait u pour les trésors Eacréis du clirislùmisme et de son bienfait, la Kulkirl » L'histoirfe, conclut M. Matrice Muret, sera sévère,pour ces pasteurs et ces prêtres fflemaiids, protestants et catholiques, qui i nt sacrifié par coilèrc et plus encore par or tfueil £i la (un^bro idole du dieu national les l'ertus de charité si péniblement acquises lu cours de l'évolution chrétienne, tout c lui faisait ln parure de la paix, tout ce qui tonnait la chevalerie de la guerre. Plus en-Mre pie la colère, l'orgueil est mauvais tansoillor. Alors que le rôle du olergé alle-Mand eut été de s'opposer à la frénésie gé-iierate. prêtres, pasleuns, rabbins, ont pr:s fouie h l'entretenir. Une tache indéiébile en 1 rejailli sur la corporation entière. Le livre de M. Muret est k méditer d'un Mit ;'i l'autre, nous ne saurions trop lo re-lommaiidcr à nos lenteurs. Maurice des OIvïBIA'OX, ■ < Ij'OrgoeB nllMmand ». Psychologie d'taie toc. Paris, Ubraii'ie Payot et Ci -. 3 fr. 51). l'ilîisiat! sa psifst teste et la hMîb é|i ENCORE UNE BONNE REPONSE D'UN BELGE AU D' VANDEPERftE Lo « Journal des Débats » s'occupe aussi dians son numéro du 4 janvier de rincrevable réponse du Dr Vandeperre à, une note émanaait, — confirme notre confrère parisien — d'uiie personne k dont la situation et les relations constituaient uni garantie certaine pour son exactitude, u Le journal parisien publie une nouvelle lettre do son informateur qui, on va le voir, est d'accoo^d avec le « XX" siècle » et M. 'e député Mel-ot pour repousser les fantaisies du député anversois am nom du droit et du bon sens. Citons la partie essentielle de cet article de notre compatriote : « La dernière phrase de M. Vandoperre est stupéfiante. L'Allemagne n'a pas traité Jusqu'ici la Belgique en ennemie, et noua devrions la ménager pour qu'elle nous menace ? Un® te!lo absurdité — si ces déclarations sont exactes — et un tel manque de dignité démontrent à priori que M. Van dopewe n'a aucunement quaJ.tto nour d&ç 1er au noiïi du gouvernement "ou (Tune fraction quelconque du peuple belge. L'Allemagne, au surplus, a dès ie premier jour — avant las batailles et les massacres — précisé sa position vls-à-via de la Belgique. « Si la Relgiquo, disait-elle dans l'ultimatum du 2 août 1914, si la Belgique -e comporte d'unei façon hostile contre les to-oili-las ailemandes eiii, particulièrement fait des difficultés à leur marche en avaiii.. l'Allemagne sera obligés de considérer la Belgique en ennemie. » Il serait donc trop tard, vraiment, pour se proclamer neutre vis-à-vis d'ejle 1 » L'article 10 do la Convention de la Haye — le para neutre qui &e défend reste toujours un pays neutre — constituerait, s'il ne concernait que les rapports du neutre attaqué et de celui qui l'écrase, une véritable inanité juridique, et il est puéril de soutenir que la Belgique, qui ge défend depuis quinze mois contre l'Alleitiagne cl qui prendra sa revanche sur elle, n'est pas encore bolligéranto 1 Certes, on ne peut accueillir l'étrange théorie du colonel américain Harvey, objectivent exposée par le « Journal des Débats » dans son numéro du 13 décembre, d'après laquelle la Belgique, on disant non s'i l'ultimatum allemand, aurait elle même brisé sa etieutralité : celle-ci continue à porter ses effets dans ce sens que le» parante do la -'.Helgiqne ne peuvent l'abandonner .et que les signataires do l'article 10 conservent l'obligation morale d'aider de toute leur forco à la rétablir dans ses droits. Mais il est aussi absurde de parler aujourd'hui de notre neutralité vis-à-vis de l'Allemagne que de conclure à I' existence d'un carreau de vitre que le voisin aurait brisé à coups de poing. » Chose étrange, les seuls à parler do la neutralité do la Belgique — en dehors du député d'Anvers — sont aujourd'hui les Allemands. Il faoït lire les articles de la « Gazette de Cologne, » et de la c Kœlriis-ch« Volkszeitung » pour sentir qu'ils ont 'e plus grand intérêt ù voir restaurer après la guerre cette neutralité iinposée qu'ils ont eux-m.ême3 odieusement violée et qui a été la cause inhérente de notre faiblesse militaire, de nos divisions intérieures, de nos illusions et de nos malheurs. Ils savent que seuil ce It soporifique international „ pourrait nous faire oublier la grande leçon de cette cjuerre et nous mettrait de nouveau a leur merci. » L'adhésion de la Belgique à la Convention de Londres ne changerait en rien notre situation actuelle en droit international. Elle transformerait simplement en une promesse solennelle notre résolution de lutter jusqu'au bout et. nous permettrait de Caire entendre plus efficacement notre voix dans .les conseils des Alliés quand il s'agira de préciser, selon les nécessités d'existence <lo chacun, les conditions de la paix commune. Il est évident d'ailleurs que la forma lité d'une adhésion au pacte de Londres n est pas mdispensalrie pour que la BeJgï que ait la certitude — certitude qu'on ne peut manquer de lui donner — d'être consultée et écoutée dès les premières con yersations entre alliés. Mais une telle rnani festation de souveraineté — « nous n'avons qu'en faire ! » dit le député Vandeperre — serait très heureusement accueillie par tous les Belges conscients de leur devoir et de leur droit, » «LES mnflHWALIlWra SE SOST PAS MM m CATROLÎQUES» —(o) Telle est la confusion d'une conférence laite par un pubKcisto italien, M. Paolo urano, sur ci l'illusion allemande ». Cette conféftwe a été reproduite par notre confrère le Giornate d'Ilalia. « De même que le libre e\amen allemand est une affirmation irotlonnelle et despotique d'un arbitrante oppose à l'esprit latin, de même le ea-tholicisme allemand, en dépit de ses prétentions manque des éléments spirituels et authentiques du catholicisme, a dit St. Orano. ■le nie que les catholiques allemands soient des catholiques, et jo suis convaincu que l'œuvre des prélats allemnnds. dans le sein de la curie, a pour but et presque certainement pour inlen-lion do faire dévier l'âme du Vatican. L'Allemagne, au moyen de sos « catholiques ■>, fait quelque chose de semblaUe b. ce qu'elle fait avec ses « savants civilisateurs... » C'est donc l'héritage catholique que les Alliés détendent contre fous les Allemands, catliolj.rjues compris. Tant pis pour les aveugles ou Ifes égarés qui ne ie comprennent pas. —-ttfKi— Les Alliés s'eifit é Jaoj® L'ENNEMI F.N RETRAITE VERS LE SUD l.ondrcs, 3 ianuier. — OHiciel. — Les troupes britanniques ont occupé Jaundé, le 1™ janvier. L'ennemi s'est retiré vers le sud el le sud-ouest. Nous sommes en contact avec son arrière-garde: I.rs fonctionnaires allemands se sont enfui■; de Jcmndé. (Jauàdé est îi 175 kilomètres au nord de 1" frontal® du Congo français au cœur de f • position centrale de la colonie allemande.] Vient de paraître : Une nouvelle liste de prisonniers belges Lô premier fascicule fie notre nouvelle liste de militaires belges prisonniers en Allemagne VÎEMT DE SORTIR DE PRESSE, il contient, en 24 PAGES GRAND FORMAT, les noms de quelques milliers de militaires tionî (es noms soilt compris ENTRE LA LETTHE A ET SET inclus. Cette brochure, d'un si grand intérêt pour tes Belges, sera expédiée franco contre l'envoi de 0 fr. 80 EN UN BON POSTAL au bureau du journal, rue de la Bourse, 28 ter. Le Havre. Les demandes pour l'Angleterre doivent être adressées à noire London Office, 21, Panton Street (Lelcester square) London S. W. Joindre 8 PENSES. la résistance É la Belgipe envaMe Le volume de notre collabo: nleur Maurice des Ombiaux- confimie ù ( Uten'r dans la pro&:-e française l'accueil le plus élo-gfeux.La « France » de Bordeaux lui a consacré dans son numéro du 26 décembre un article dt»nt voici le début : « Étes-vpus allé voir ce qui reste de la Belgique, de la sublimé Belgique, qui redeviendra une grande nation à moins qvç la l'rcmcs ne meure ?. Non ? Eh bien, il vous faut savoir où en est, autour de l'étendard du. RM-Chevalier, l<i résistance d'un peuple et d'une armée, à la dernière invasion des Barbares. C'est Maurice des Oui-bianx qui va vous le dire, en bon style vk gourcux' des Flandres, eu ce français merveilleux de. pittoresque et de franchise don' s'illustrent les vraies, les honné't, s chroniques de tous les temps hérovyies. Maurice des Ombiauw ? Il n'est »,{ cri tique militaire, rassurez-vous, ni acadé-rrjcien. Il n'écrit point parce que « signature oblige », comme disent les éditeurs Il est simplement Belge, Ul'rù, sav nren-Sentent lettré et sincère en diable. Son livre est la seul, je l'avoue, qui m'ait rompu osiïs phrases- la B inique, écrasée, abc:*' rnçnt sokfpàfité, lirais vibrante, mais vivante cl gouailleuse sous la botte du Teuton déconcerté... •> Et .après avoiir analysé ces pages d'héroïsme, notre confrèire écrit : a Voilà ce que Maurice des Ombiaux a vu, entendu, dans son pays envahi. Son livre est magnifiaue, je vou.s le répète, de sincérité. C'est de (ni qu'il faut attendre l'autre Itvre^av.ssi nécessaire, celui qui dira vraiment l'existence glorieuse, fantastique- de la Belgique restée indépendante à Y près, A Fumes, à Poperinghe, de la Belgique d'Albert-sans-Tcrra, roi d'un refuge mais roi. surtout de bonnes tranchées el d'un peuple de petits « jas » romirus (l la luite contre le ljochc, à la lutte à mort jusqu'à la vieteire. Cnr il faudra bien qu'Albert I" soit vainqueur puisque la civilisation doit 'vaincre la barbarie I Et ii le sera, le bon, le grand, le spleruiide roi... n Roippelons que le volume de M. des Om-hiaux -serai envoyé franco par l'administration du. XX' Siècle contre un bon postal de 3 fr. DO. ; Cfilttire française et kultisr germanique Le 10 mai 1809, assis à son piano, Haydn jouait l'hymne autrichien. Depuis quelque temps, les médecins lui interdisaient toute musique savante, car il était très vieux, très malade, ot les malheurs de sa patrie l'avaient encore abatt i. Soudain, une troupe de cavalerie française envahit la Steingasse (aujourd'hui 1 iaydaigasse) et le bruit d'uni: canonnade fit trembler la maison. Tandis que les familiers dïï maître se précipitaient dans sa chambre, précédés de son factotum lîlsler, la sonnette de la porte retentit et. causa une nouvelle alarme : «Les Français ! criait-on ; ils vont tout piller et tout tuer l » Sans crainte, mais non sans colère, Haydn prit le bras d'Élsler el passa dans le cabinet voisin dont, la fenêtre s ouvrait au-dessus de la porte. Il se pencha vers la rue. Sur le seuil se tenait un officier français, suivi de deux soldats. . L,a sonrette retentit de nouveau : » On y va I » dit le vieillard ; en donnant à Elsie'r l'ordre d'aller ouîrir. Quelques instants après, l'officier était devant le maître : « Monsieur, demanda-t-il. êles-vous le compositeur Ifaydn ï — C'est moi-même ; puis-jc connaître l'objet de votre visite ? — Ne craignez rien, 'Monsieur, dil le Français d'un ton amical. Je suis envoyé par i'Empereur pour veiller sur l'artiste dont il admire le génie. » Un rayon de joie éclaira le visage du vieillard ; cette attention de l'empereur lui parut l'hommage le pins flatteur qu'il eût jamais reçu. Pendant trois semaines une garde d'honneur se tint devant sa porte. Un jour qu'il 'était plus souffrant, l'officier lui joua une dernière fois l'air de « la Création » : e Mit WOrd'und Hoheit. » 1/0 maître mourut le 31 mai. Une compagnie de. grenadiers lui rendit les honneurs et des Français, mêlés ou peuple viennois, suivirent soà convoi funèbre. Telle était la culture française dès 1S00. Qu'on trouve un trait pareil dans l'histoire de la Kultur de 1915 ! Ce n'est pas un siècle, c'est un monde qui les sépare... CODIRUNIQUE BELGE S janvier. — la nuit dernière et aujourd'hui de violentes actions d'artillerie ont eu lieu sur le front de l'Yscr. L'ennemi a eanonné plusieurs agglomérations en arrière de nos lignes et" tenté sans succès de oontrobattre nos batteries qui avaient pris sous leur feu les cantonne-nieiits adverses et des équipes de travnil-' M=>.urs._ |£e nsnvel an aa front Réceptions royales ■IITM A l'occasion du 1er janvier, Leurs Majestés le Roi et la Reine, cmt reçu en oaidienee .privée, le Baron Chartes de Broquevilfc, ministre de la guerre, venu leur apporter les vœux- et les espérances du Gouvernement peur l'année nimveUe. Leurs AHcqss-s Iloya-ilés les I rinces Léopold et Charles-Théodore et la Princesse Marie-José, que l'époque.des vacances a ramenés en Belgique, se trou-,voient aux côtés de Leurs parents. Les Géi'énaux, commandant les divisions et- eoi'tx; d infanterie ot de cavalerie, ainsi que le Chef d'Etat-Ma.jor Général de l'armée turent, introduits ensuite. En présence du Ministre de la Guerre, le Lieutenant Génél'al •M; ''0l> dans un discours empreint, du plus vnnAiTit patriotisme adressa à Leurs Majes-°f Leurs Altesses Pvo.yal.es, les souhaits des Officiers et soldats de l'armée belge en campagne ; il dit lour admiration profonde pour leur Commandant en Chef, qui, de-I :ih le début de la gùeiTe, (partagea, sans il1 .-ï l'uption, leur vie, leurs souffrances len-s dangers ; il L'assura do l'excellent os-1' qui anime ! e .s troupes, de leur dévouement inébranlable .pour" continuer, m im 1 S1.™? <*?. U'ur Souverain,-la tâche sacrée de a ni). ; ai,ion de la Patrie. Il remercia ensuite-la l<e. ne de Ses efforts si fructueux pour doter les combattants de tous les objets nécessaire^ a leur confort, des nombreux cadeaux quEIle leur avait faits, et La montra, penchant compatissante sur les blessés pour les encourager el les consoler. Une Sr.4^0"!?16 «te patriotisme montré r-ncc Lé°Pfte, en s'enga, géant, malgré son jeune Age, dans les rangs o lArmée, termina cette brillante oJloèu- AprèsI avoir remercié le lieutenant Géné-1. . Michel et ceux dont il s'était tait l'inter-Piote, le Roa, en un discours d'une grande «l"t.4'on de .pensée, affirma avec force sa convie ion inébranlable dans les destinées nhit ni f8' son,ardeat désir de voir les chefs de tous grades partager ce sentiment s' C011siammeilt à leurs II félicita les Commandants -de Division oumiwrbe exemple de bravoure qu'ils don-nent tiMCfue jour à leurs troupes, du zèl3 înki ..ig-'ib.e appofrtô dans l'accomplissement (tes devoirs multiples qui leur incombent, et m 1^iitssura "e o'mfianoe en leurs belles qualités pour mener à bien les tâches, si ar-dues soient-elles, pouvant leur être dévolues &a■ Majesté tint à rappeler aussi combien . ctait touohée du dévouement des officiers et des soldats, acceptant avec bonne r umeur la vie rude ot pénible des tranchées' Sïï indifférents aux plus violents cunbaidéments, accomplissant avec un zèle toujours nouveau les missions les nlus :n- fr^wet par là totr volonté iné- bianlable de faire leur devoir jusqu'au bout Le Roi prie les Généraux de porter fi latcon-naissance de leurs subordonnés les vœux ~ie>M^d,Cn,S <pn' f°me L8 gâBéral Boiba et les iêlges A 1 occasion do la victoire politique de Louis Bot ha au Transvaal, le « lloteiseh lîoftbla.d .. a envoyé un mot. de féljeitation et d hommage au grand général, qui est en mémo temps un homme d'état avisié Une réponse du premier ministre do 1 Union Sud-Africaine est parvenue à notre confrère. Elle intéresse tous les Belges : Union Sud-Africaine Bureaai du 1er ministre Lo Cap, 2e novembre 1915. Cher Monsieur du Castillon, Jo vous remercie beaucoup pour votre lettre du 25 octobre, ainsi que pour j'exem-plaire du « Balg.iach Dagblad >, que vous m avez envoyé ; je les ai lus tous deux avec un grand intérêt. Je crois me rnpp-e-ler avoir fait votre connaissance. J'ai tant d'occupations que je dispose de très peu de temps pour ma correspondance particulière. Je veux cependant vous donner l'assurance que « nos cœurs, ici. battent bien fart pour le vaillant peuple belge qui a souffert et souffre caictfre d'une si .grande et si cruelle injustice. » Que de brillants ra.yons percent bientôt les sombres nuages qui pèsent sur la Belgique ! C'est là le profond souhait de votre Serviteur, Louis Botha. — Une manifestation organisée en l'hon-nour du dessinateur Raemaekers aura lieu à Paris entre le 25 et le 30 janvier. En voici le programme : Réception officielle dq l'émi-nent artiste par le Conseil municipal ot remise (l'un album ; maUnéc-conférèhce a't, T-rocadéro ; diner offert, par !a presse ot les nrllslc-s LA SITUATION MILITAIRE Mardi, 4 janvier. Le colonel Gaedke, qui est un peu 1' « enfant terrible » de la critique mibtaire d'Outre-Rhin, écrit : « Si la situation est en notre faveur,il faut constater que nous n'avons pas encore pu donner le coup décisif. Nos ennemis ne sont .pas encore à genoux ; ils s'arment, au contraire, pour oontinuer la guerre jusqu'au bout. » Eh I oui, jusqu'au bout I la guerre dût-elle même avoir la durée d03 mêlées napoléoniennes ; maie . cela n'est point à redouter, car l'Allemagne râlera avant qu'un an ou deux no s'écoulent. Elle n'a pu donner jusqu'ici le coup décisif; l'heure pour elle est passée : elle ne le donnera plus. Sans doute, elle possède d'importants gages territoriaux ; mais les Alliés en possèdent aussi puisqu'ils occupent presque tout l'empire colonial dont i'Allerrtagne s'enorgueillissait ot puisqu'ils régnent sur la nier. Do plus, comme an le rappelait fort à propos ces jours-ei, lorsque Napoléon dut s'avouer vaincu ot abdiquer à Fontainebleau, il avait, encore, lui aussi, des gages magnifiques : dos garnisons françaises détenaient d'innombrables villes d'Allemagne, titS, PayS;Bas5 (l'Italie et de la Dalmatie. Mais que Valent "les gages fcriîWrîûur inr» que les armées sont vaincues î Or, précisément, les Alliés, dont les armées sont toutes debout prêtes aux luttes nouvelles, étendent, de leur côté, l'importance de leuiTS gages. Une dépêche de Londres nous apporte, en effet, la bonne nouvelle de la prise de Jaundé, au Cameroun. Jaundé, situé dans une position centrale, -était f; rmidahlemont défendue : fils de fer, • haies épineuses, tranchées, pièges à loups en faisaient, grfteo h la. mitrailleuse et au canon, une forteresse toute moderne. Nous ne savons rien jusqu'ici dos détails du siège et de l'assaut, mais la dépêche nous dît que lc3 débris des forces ennemies sont on retraite vers le sud ot le sud-ouest et que leur arrière-garde est sous le feu. Ces débris ne pourront guère aller bien loin, car les colonnes alliées, — Français, Anglais et Belges, —• forment filet autour d'elles, sans compter quo l'Océan leur ferme la route .le 1 ouest et la Guinée espagnole la route du sud-ouest. On peut dshc dire que tout le Cameroun est virtuellement pris, après 10 mois 1/2 do dure campagne où tous les Alliés ont rivalisé d'endurance et (l'intrépidité Iteste maintenant l'autre colonie équatoriale allemande : l'Est Africain, contre quoi se préparant la forte aimée do sir Smith Bor-rien,rassemblée dans la Brilish East Afriea, les vaillantes troupes expéditionnaires belges du colon cl Tombeur et. lesrôgiinents Sud-Africains de la Rhodésie. Il n'est pas jusqu'aux cofonnes portugaises du- Mozambique qui ne puissent coopérer à la lutte. Un coup d ooil sur la carte montre que, comme le Cameroun, l'Afrique Orientale Allemande est environnée de toutes parts d'ennemis putesœnts et bien armés, car, à l'est, la flotte franco anglaise garde l'océan. Sans doute, les Allemands ont eu le temps de se préparer à la lutte, mais leur» 2.000 ou U.OOO soldats blancs, leurs 10.000 à 16.000 soldats nègres et les tribus anthropophages auxquelles des armes ont été distribuées seronl réduits comme le sont aujourd'hui les troupes ennemies du Cameroun. Sans doute, un gros càrgo-boat a pu ravitailler 1 ennemi, il y a quelques mois ; mais les Alliés ont un matériel considérable et des ressources illimitées. ■Les. Russes paraissent, poursuivre leur offensive en' Gatioie et en Bukovine. Ils déclarent qu'en' direction de Czemowitz, leur progression est constante. Cola ne i>eut suffire pour formuler un jugement et un pronostic. ^ 11 semble acquis qu'ep guerre de tranchées, la décision — c'est-à-dire la rupture de la ligne, — doit être obtenue en vingt-quatre heures." Cette condition est-elle remplie là-bas ? C'est ce qu'un prochain avenir nous dira. , Si vraiment l'on songe à transporter à Saioniquo les troupes serbes ralliées en Albanie, eo sera tant mieux. Une offensive menée de l'ouest à l'est en Albanie est impraticable, les montagnes formant une barrière presque infranchissable aux convois d'uno^ armée. Pour garder la rive adriatique et renforcer les Monténégrins, les Italiens sont là. Plar contre, le transport de 100.000 .Serbes à Saioniquo où sont déjà rassemblés 200.000 ii 250.000 Franco-Anglais, ouvrirait dos perspectives fort heureuses : ce serait l'offensive ù plus ou moins longue échéance par la Strouma ou le Vardar. Paul CRQKAEBT. LESFAITSDUJOUR n u\v".\n iu J.n Daily Chronique annonce la démission de Sir John Simon, ministre de l'intérieur, adversaire de la conscription. Il paraît qu'en présence de l'opposition inéduct.ble de certains de ses membres, le cabinet a dû modifier son projet sur le service militaire. Les débats subiront de ce fait un nouveau, retard. ivwvvi t\v% La Gazette de Cologne annonce que le comité central du parti national Itfiëral ir 'stphalien a voté à l'issue de, sa séance annuelle un ordre du jour portant que la paii: ne devra être conclue que lorsque les intérêts militaires, économiques cl financiers de l'Allemagne auront été assurés par des accroissements (Tè territoires. On voit que l'esprit annexionniste en Allemagne garde ses partisans dans les centres maritimes et industriels. IWW.VVHft L'O/Jservatare Uomano publie une nota démentant catégoriquement les informa-lions de quelques journaux n au sujet d'une action que le Saint-Siège serait en train de déployer surtout en Siùsse, dans le but de pousser les nations de la Quadrupla En-lente à accepter une soi-disant paix allemande. » iwwvmv T.e cabinet monténégrin présidé par le général J. Voukotitch, est démissionnaire. M. Lazare. Miouchcltovitch a cté chargé de Ut mission de former un nouveau minis- f/}rp ■ DERNIERE HEURE Communiqué sfiieiel français raris, î janvier' 15 heures. Aucun événement important d signalet au cours de la nuit. Dans ta ~Soirée d'hier notre artillerie a démoli à ta lisière d'Anilechy, dans la région de Roj/e, une maison où étaient abri' tées des mitrailleuses. DANS LE CABINET BRITANNIQUE Londres, i janvier. — Le Parlement s« réunira aujourd'hui. Le cabinet tiendra datts la matinée une séance imposante . Le « Times n dit que MM. Mac Kenna ©t Runcman ne prendront) une décision définitive au sujet do. leur démission qu'après cette réunion. Leurs partisans estiment qu'ils resteront au pouvoir. »o» C'EST UN SOUS-MAftiN TURO QUI AURAIT COULE LE u FEftSIA n Londres, 4 janvier. — On mande de Washington que suivant une nouvelle reçue, le submersible qui a coulé le « Persia » serait de nationalité turque. LXE NOTE DES ETATS-UNIS AU SUJET DU u PERSIA u Londres, 4 janvier, — On mande de New-York au u Daily Express » que M. Lansing a annoncé que les Etats-Unis adresseraient probablement quatre notes, non seulement à l'Autricho et à l'Allemagne, niais aussi t\ la Bulgarie et à la Turquie, au sujet du coulage du u X'ersia ». OS PURGE SALOXIQUE I.endres, 4 janvier.— On apprend d'Allié-' nos que les arrestations opérées par les autorités françaises à Sàlonique s'élèvent- ii 850. LES PERTES PRUSSIENNES Rotterdam, 4 janvier. — Les dix dernières listes prussiennes comprennent '29,283 tués, blessés et manquants. Le total aoluel des portos prussiennes est <le 2:316,33G. ^ -w- ( Le voyage du Cardinal Mercier à Rouie i On se rappelle que le cardinal Mercier avait renoncé à se rendre ù Rome de crainte do faire le jeu des Allemands qui espéraient empêcher l'archevêque de Matines de rentrer en Belgique. 1 On apprend maintenant quo le cardinal ci reçu des autorités allemandes les assurances nécessaires pour sa rentrée en Belgique et qu'il se rendra à Rome dans le courant du mois de janvier. i Ln date exacte du départ de l'archevêque de Malines dépond de la date du sacre de Mgr Crooy, le nouvel évêque de Tournai, sacre auquel lo cardinal Mercier procédera lui-même. On prévoit que le saero aura lieu le dimanche 9 janvier où le dimanche 10 janvier. Un « Livre d"0r >» belge Le Roi vient, de signer un arrêté décrétant la création d'un Livre d'Or belge. Dans un rapport au souverain, M. Ber-ryer, ministre de l'Intérieur, expose en ces termes les motifs de celte décision : Les malheurs de la Patrie ont suscité, en même temps que des actes d'héroïsme et. do dévouement sublimes que Votre Majesté reconnaît chaque jour par l'octroi de distinctions honorifiques, des œuvres admirables de générosité et d'assistance, pour la plupart ignorées, qu'il importe d'illustrer et. do perpétuer dans lo souvenir des générations futures. Le « Livre d'Or » que je propose à Voire Majesté d'instituer, sera, pour la Belgique, l'Almanach de la Charité pendant les années terribles de la guerre. On y verra figurer les dons de la munificence des peuples du monde entier : les œuvres- qui, dans le oàys envahi par l'ennemi, et. à l'étranger, atténuent pour les populations restées en Belgique, l'horreur 't les rigueurs de l'occupation ; enfin les Comités et les groupements qui se sont constitués dans tes divers pays pour soulager la. misère des réfugiés, dés blessés; des prisonniers et en général des Belges victimes do la guerre. Après une année d'existence, ces Comités ont. une histoire dont les éléments doivent être recueillis avant que des jours plus heu-roux dispersent les groupements occasionnels qu'ils ont formés. 11 importe donc que. le Gouvernement soi! mis, dès à présent, en possession dos renseignements qui lui permettront d'écrire au « Livre d'Or », la belle page qui complétera l'épôpée de l'âge héroïque dans notre histoire nationale. En attendant la publication du « Livre d'Or », (a liste des organismes créés en vu® de porter secours aux victimes belges da la guerre sera publiée au « Moniteur belge ». Oii y trouvera les noms-des administrateurs de ces organismes en mémo temps qu'un extrait de leurs comptes. Cette mesure permettra de distinguer, dès à présent, les œuvres charitables dignes da ce nom, de certaines entreprises pou scrupuleuses qui auraient pu so glisser parmi elles. Ce sont ces considérations, Smr„ qui m'ont délerminé à formuler lo projet d'arrêté ci-annexé que je soumets respectueuse*

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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