Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 02 Novembre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/k06ww7813v/
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N ouvelles de la Patrie Belge A ANVERS falsifications Ivrognerie Le laitier C.. est condamné pour falsifi Deux pochards ont rossé d'importance cation de vivr®s,à 2-f00 marks d'amendi tin brave policier qui les priait de faire pour avoir dépasse les prix ipaxima ; moins de tapage. On a arrêté les deux for- J-5"0 marks' Le fermier C:> qui habite Pe eenés et l'on saura bientôt quels sont les te^f.m Pfes ^eynze, vendait d? . cabaretiers qui, en dépit des règlements, r aa!, ,0?!2 Je P* c," -1! e?,, a P- ont versé à boire à deux clients jusqu'à 5'000 kllos ce produit. La çondamnatioi «e qu'ils soient ivres morts est encore trop legere pour des individu: qui commettent un tel acte dans un parei AU PAYS D'ANVERS moment. Nouvelles de Vremde Les tranchées allemandes Le 9 août dernier, un vol avec effraction Près de Roulers et de Thielt des tran a été commis chez un cultivateur de la chées sont creusées. A Courtrai, on signa commune. Une somme de 20.000 francs fut 1® l'arrivée de blessés, tant venus de Fran enlevée d'un coffre-fort. Les auteurs res- ce qu^de l'Yser. ■tent toujours inconnus. . - Il est interdit à la population, sous n • > _^oc ? at^g, rrAm , :peine d'amende ou de prison, de converser Dernièrement on a feté a Audegem le sur l'évacuation prochaine de la Belgique. °r de+s éP°u* Mestdagh-Moreau. M Cete interdiction leur a été communiquée Metsdagh est chef de musique et proies ,par voie d'affiches. fur de déclamation. Les époux, très aimé - Presque tous les chevaux ont été ré- dans la ré^°n> ont r®«u ffaUC0Up de ■quisitionnés ou ont été marqués en vue f01Snage« de sympathie Les pauvres d, 'd'une réquisition prochaine. Les cultiva- Pa ' teurs labourent leurs champs à l'aide de leurs bœufs et de leurs vaches. DANS LE LlIViBOURG Inî^ hfeiif oUitS ?e ^ette annés ?st Le départ de la garnison Sioche de Hassel loin d etre riche. Il en est de meme des T , . pommes de terre, qui doivent être livrées , 11 ^ a quelques semaines, la gamson al toutes au comité lemande fut réduite à 90 hommes et le - La vie est supportable. Tout le monde guérites aux anciennes portes de la ville S'occupe de l'élevage de lapins. Les Aile- restèrent inoccupées. Gela provoqua um mands se réservent naturellement le si- î0le générale. Même les enfants avaient or t>ier ganisé un cortège. Sur les guérites viae: ..... ils avaient écrit à la craie les vers sui La question des vivres vants • Le conseil communal de Turnhout a dé- to hurcn tpritnnrl cidé de s'inscrire à la Société pour l'achat De mannen sijn naar V front ! de vivres et d aracles de première néces- (Maison à louer de suite, les homme: S1~' , , 3i,,. sont au front !) Ioutes les communes de 1 arrondisse- Le lendemain, les guérites étaient enle ment, a l exception $e Moll, s y sont asso- vées et on ne les a plus revues depuis ciées. Chaque commune doit verser 1 fr. „'n, par habitant ; la moitié de la, somme doit A BHARL.itROI. fifre versée immédiatement et l'autre moi- Le marché industriel tié quand le besoin s'en fera sentir. La vil- Le marché sidérurgique n'est pas for le de Tumhout a souscrit poui\12.500 fr. brillant ; on n'a guère à satisfaire qu'aux n.M. , ES, ». -Mnr,-- bssoin du pays et cela est évidemment in DANS LES FLANDRES suffisant pour pouvoir alimenter les lami A GAND noirs qui, en temps normal, exportent en La floriculture viron 50 % de leur production totale. El Une des principales ressources des envi- attendant, quelques usines pourront ali rons de Gand, la floriculture était dans menter partiellement leurs trains de la une situation critique depuis la guerre. Pou's avec les commandes à livrei aux a Un Comité de secours avait même été créé ,iers. d® construction et aux c îverses pe^ pour venir en aide aux petits fleuristes. J.es industries employant des laminés L'année dernière une énorme quantité de ter ou d acier. plantes, qu'il était impossible de conser- Les prix sont assez difficiles à eta ver dans les serres pendant l'hiver, avait ParÇe que les producteurs ^ennient c P dû être sacrifiée. Depuis quelques semai- de la quantité a fournir et de ° nés les expéditions en Amérique et vers mênt. En réglé générale, on P®u les Pays scandinaves ont repris. Il règne Jjn,e m°yenl1® de ^ ^ fiancs pou 1 actuellement une grande activité dans les barres marchandes en fer ou en a bureaux d'expéditions. Néanmoins les hor- d°ux. Les tôles fortes poui chaudieres ticalteurs ont vendu leurs plantes à des a francs. . , . . • prix généralement dérisoires, parfois mê- ^es fonderies d© seconde fusion ne son me avec une perte de 50 à 75 pour cent. Us guère occupées que pour les articles < préfèrent recevoir quelques centimes que chauffage et la tuyauterie de distubutior d'être .encore aine fois obligés de sacrifier d eau. .. leur provision. En verrerie, la consommation ne suffi 'J ' pas pour absorber la production ; on le sa Le feu vait d'ailleurs lorsqu'on a remis partielle On signale de nombreux incendies dans ment quelques verreries en activité. Auss les Flandres : A Nukerke, la métairie de f-t-on mis hors feu un ou deux fours pou) M. De Vos a été dAtruite par les flammes. ^es réparations La récolte rentrée et la totalité des dépen- NOUVELLES CE PARTOUT dances de la ferme, etc tout a été consu- Le rationnement des porcs mé. Dégâts 10.000 francs. Un grave arrêté de M. von Bissing, gé A Hundelgem, le feu a détrait les dépen- néral de cavalerie et gouverneur généra dances de la ferme Petit. de la Belgique occupée,annonce aux popu- A Nazareth, trois rouissoirs de lin, ap- lations belges, que les porcs seuls, par m partenant à M. Van Reyssegem, ( nt pris les animaux de la ferme, sont autorises t feu dimanche vers minuit. Les dégâts sont consommer 1 kilo de pommes de terre pai évaluée à 5.ÛOO fr.On attribue cet incendie jour au maximum. à la malveillance et une arrestation a été * ' «.i-.i.ia ri» m.r opérée. La P'8nur!e ae culr A Heurne, cinq meules de blé ont été Le cuir est rare et cher en Belgique oc brûlées. cupée ; aussi l'usage des sabots se généra A Calcken, le feu a détruit tout un pâté lise-t-il de plus en plus. de bâtiments dépendant de la métairie de C'est ainsi que le conseil d'Anderlecht M. Théophile Baeten au hameau « Hunne- lez-Bruxelles, vient d'ouvrir un crédit d< velde ». Quatre vaches, quatre veaux, six 4.000 francs pour achat de sabots destine,' porcs et toute la basse-cour ont été carbo- aux enfants des écoles, empêchés de suivri nisés. les classes faute de chaussures. fTTTrinnriii 'mm um m m—n m■■■!—— i ■■■um i imnin liin-lTTr'irigti *^r7fl'M^rîrrTfi'r- ï />e Raîtï-ae ûn Hnîlan/lû de Zelst, déléguée du gouvernement des Pays- n L.CS î3£lgSS Cil nolianae Bas. Cette femme admirable a droit à la re- connaissance émue des Belges. Qu'elle soit r NOS INTERNES A ALBERTDORP assurée des' symoatliies profondes dont elle a ET A EISABTHDORP jouit parmi les ré'fugiés belges en Hollande. » _ CJn collaborateur du « Courrier de l'Ar- AU CAMP DE ZEIST _ [ mée » relate ainsi sa visite aux camps d'in- l6 cercle des internés de la Flandre orien- 1 'ternés belges à Albertdorp et Elisabeth- taie, « 't Zal wel gaan », du camp, de Zeist, £ . dorp : avait convié ses membres à un joli coneert. « Je reviens d'Albert et d'Elisabethdorp, où Au programme figuraient également des tours yrésident actuellement 134 ménages d'internés, de lutteurs et le vaudeville « Haar tweede \ Albertdorp est situé près d'Amersfoort, dans man ». . . ^un pays boisé, au milieu des sapins. Le cercle des internes amersois « t Moet Quelques dômes hollandaises avaient or- gaan » a donné lui aussi un superbe concert ^ /ganisé un bazar de charité, dont le produit qui a rapporté une somme rondelette en fa- , devait être v«rsé à l'Œuvre du lait et des œufs veur de l'Œuvre des veuves et des orphelins pour enfants belges..La faney fair avait trou- de la guerre. vé un asile dans une immense baraque or- Toutes c'es réunions ont un but de delas- a née avec goût. On y vendait de jolis coussins, sement en même temps que philanthropique t des sacoches, des sacs à ouvrage et des den- et patriotique T telles de Malmes et de Bruxelles. Toutes les UN TEMOIGNAGE DE GRATITUDE ENVERS n visiteuses — et elles étaient nombreuses — HnL, AuQc v ont acheté un objet quelconque et le bazar de , , n charité a réalisé un joli bénéfice en faveur de M. Orner Buysse, directeur de l'enseigne- " .nos petiots. ment technique de la ville de Bruxelles, se Rappelons en quelques mots l'historique de faisant l'interprète de la Commission centrale J1 l'Albert-Dorp. Le Comité de Zeist avait fait le des Ecoles ouvrières belges en Hollande, vient li nécessaire pour procurer à nos internés « tout de proposer à la ville d'Amersfoort, en recon- t" ce qu'il faut pour éarire », des livres, des naissance de la sollicitude témoignée à l'é- i' ' journaux, des jeux et du bois pour en faire gard des Belges et de leurs familles internés •des bibelots. Ces soldats se plaignaient sur- m Hollande, d'ériger sur le mont d'Amers- c tout cfc la situation de leurs femmes, qui de- ïoort, près de l'Institut d'éducation de l'Etat, ; vaientse loger edans des chambrettes peu un monument qui seira visible de plusieurs ^confortables et souvent hors de prix. La nour- lieues à la ronde. friture était, elle aussi, à un prix exorbitant. Le projet comporte la construction d'un bel- <3 /En outre, le nombre des femmes et des enfants védère, avec au centre une salle où seront ex- f< id'internés qui habitaient Amersfoort était très posés des portraits et des sculptures. La sta- p i=considérable. Le eamp est fort loin de la tuaire extérieure évoquera le martyre des Bel- jfïville et le tramway vicinal coûteux. ges et l'aide qui leur aura été prêtée par la j La Commission de Zeist s'adressa à la Com- Hollande- P mission officielle d'aide et de secours aux ré- La partie architecturale est confiée à M. )■ ifugiés. L'on décida de construire cinq bara- Hubert Hoste; la statuaire, à MM. H. Krop, 71 ;aues à vingt chambres, une école primaire et Ch. Vermeire, L. Van der Swaelmen et Fr. c «e couture, une chapelle, une infirmerie avec Gos. I" i centrale électrique, des installations de bains L'élaboration des plans et la construction j et un lavoir seront assurées par le personnel des Ecoles 7 ; On procura ainsi- une chambre aux ména- ouvrières. n 1 ges de deux à trois enfants et deux chambres L'offre a été agréée avec empressement par j /(Contiguës à des familles plus nombreuses. On l'administration communale d'Amersfoort. ». I essaya de faire revenir toutes ces femmes à , , I leur existence normale et on n'exigea d'elles , I que le prix dérisoire de 70 centimes par se- L CCOIÔ nOrïïlcUG fïnaine par chambre qu'elles occupaient. 1< { Les cinq .baraques furent bientôt remplies QP DfUXCllôS SUI IfOUt ^ jet l'on se trouva obligé d'en construire enco- b Ire, de façon à pouvoir hospitaliser, non 20 fa- Beaucoup d'instituteurs, anciens élèves D fmilles comme au début, mais 134. Les habi- de l'Ecole Normale de Bruxelles, sont ac- ï. itanfe d'Albert-Dorp reçoivent gratuitement la tuellement au front. tlumiere et leau nécessaire aux bains et au PlimieiiT^ d'entre pux ont été blessés t { lavoir. On "les soutient aussi pécuniairement, ® lt L ys'il y a lieu. ,On leur procure des vêtements. ? d autres sont morts glorieusement au ^ Ites femmes peuvent gag-ner un modeste sa- ' champ d honneur. h 3 flaire en exerçant leur métier de couturière Quelques « anciens » ont eu l'idée de |ou de lingère ou bien en tricotant des bas et ! créer un organe d'information dans le but j, |des chaussettes pour le compte d'un Comité. I de resserrer les liens de solidarité et de ri V?*r*et une saSe_fem- | confraternité entre les camarades. Sue sont attachés a 1 Albert-Dorp. 5 T imirnal 1' « F \T » tnvaillei'a L \ Les hommes du camp d'internés, quand ils , fu^ur journal 1 n.. i\. Travaille.a ^ Ssont de bonne conduite, obtiennent la faveur a renseigner chacun sur ses amis a 1 ar- ç }de disposer de leur solde pour prendre leur mée et tâchera de se procurer des nou- j! krepas en famille. Ils retournent ensuite au velles sur la vie de l'E. N. et des écoles p ,fcainp, sau'f les permissionnaires de 24 heures de l'agglomération bruxelloise pendant la 1 j Elisabethdorp se trouve à proximité d'A- guerre r, toirS: iee71fla^uLéti-^LsP1'u?^hau; Chacun, .espérons-le, aura à cœur de £ habiter Albertdorp, ou chaque'"ménage fcîit collaborer dans la mesure de ses moyens sa popotte, tandis que la soupe commune au bulletin. d existe encore à Elisabethdorp. Les camarades sont ^ries d envoyer leur 0 Nous serions des ingrats si nous ne ren- adhésion éventuelle à Maurice Cuypers, q soions pas un hommage respectueux au dé- caporal à B. 264, IIIe bataillon. 2e cbmpa- 0 \Touement inlassable de Mme Luiking-Honig, gnie, A. B. 'h Les attrocités allemandes £ darçs le Namurois L' (t Echo Belge » publie sur 1,'invasion allemande à Franc-Waret des détails qui n'ont encore trouvé place dans aucun rapport officiel ni dans aucune documentation : «Franc-Waret est une jolie localité agricole d'environ 400 âmes Elle est située dans un vallon, entre les routes de gran- de communication dia Namur à Hannut te: 11 " à droite et le vicinal et la route de Na- bu mur à Forville par Champion à gaucïïS'. av D a Le fort de MarchoveMtte est situé à en- ■ e" viron 2 kilomètres de, celle-ci, celui de Cu- pa ['r.'e gnelée à environ 3 ou 4 kilomètres. gr ris « La bonne moitié de la commune ap- po :on partient au prince de Croy, Français da lu.® nationalité, qui possède un beau château de >e" entouré d'un domaine supierbe. Les ve étangs, les orangeries, les nombreuses j'0 drèves rendent le séjour des plus agréa- m- sii ia. « L'eglise du village, très jolie dans sa ou m_ simplicité, est aussi perdue, peut-on dire. dans les frondaisons de nombreux grands si£ arbres. Bref, beau petit bourg aux toitu- B; res rouges et noires où les hanitants vi- ch les vaient paisiblement de la culture 'et de o-Tl M. leurs travaux des champs. Les Allemands es- par leurs crimes injustes, sont venus bri- di: lés ser brutalement Le bien-être de la popu- té- lation inoffensive de Franc-Waret, j0i de 11 Les barbares firent donc leur entrée pa ca- dans la commune vers le 22 août 1914 par ea la grand'e route de Namur à Hannut Leurs chefs étaient alors déjà abomina- <( blement ivres ; plusieurs même tombé- (( ielt rent sous l'influence de la boisson. Dans (< ,(1_ le hameau de la Sauveniène, ils emme- (< , .(0g nèrent tous les hommes sans aucun mo- u ï*, tif eT, à coups de crosse de fusfl et à (( ' coups de pied, ils les conduisirent vers (( ; le bois de Mochener. Là leur supplice (( | ? " commença. Pendant au moins une heure (t :. on entendit des cris atroces de souffran- (( ■ ce : les Allemands supplicièrent leurs (< , victimes sous les yeux de leurs chefs qui u ricanaient à la vue des tortures. C'étaient, (( ( Crespeigne, aide-jardinier, Mirguet, mai- (l les chanxl de veaux, Aidaus, cultivateur, Ri- (( guelle, maçon, Guisset, élagu'eur, Gustin, \ lie" èlagueur, tous âgés de 45 à 60 ans envi- <( , ron ! C'étaient encore Jules Dieudonné, u ^ 25 ans, jardinier, beau-fils de Crespeigne, <( Mirguet fils, 17 ans, Aidaus fils, 23 ans, ( 3rl Mirguet, maréchal ferrant, 40 ans, avec (( f us 5 enfants, Wyard, 70 ans, et Gustin fils, (( ; •n. 19 ans. D'autres soldats avaient continué <( , j_ leur route vers ïe centre de la commune. (( Ils s'introduisirent dans le château qu'ils ( pn pillèrent et se livrèrent à des beuveries , ,1 sans nom. Us réclamèrent le régissleur du (( [ château, M. Haufman, bourgmestre de la (< j t ~ commune, mais celui-ci s'était enfui. Us , réclamèrent alors le curé et le pharma- ' ( cien Brisbois, mais eux aussi avaient ' 1 pris la fuite. Les Boches déclarèrent " ; r qu'ils ne perdaient rien pour attendre ! " j ,ir De là, ils se rendirent à la ferme de " . Graux, unique dans le village, occupé? " 'tl* par M. G. Genette. Après avoir mis la ( |er fprme en feu à plusieurs endroits diffé- — fes rents à l'aide de pastilles incendiaires, i]s emmenèrent le fennier ainsi que 3 ï '■ int hommes qui s'y étaient réfugiés. Us les il conduisirent aussi vers le bois de Moche->nt ner pour les fusiller, sous le prétexte que •te le fermier avait chargé des .gendarmes 011 belges de tirer sur un aréoplane aile- . mand. C'était le fermier Camille Genet- L ffit te, Joseph St-as, garde champêtre, son 3a" beau-fils, F. Detilleux, et Charles Gérard, Ie; un pauvre manchot âgé de 68 ans, garde ssi du château. Un malheureux domestique, ur appelé « blanc de Hingeon », qui s'en- , fuyait de la ferme en feu, fut tué à coups de fusil. Dans leur ivresse et leur désir ?1 de mal faire, les chefs i^cdamèrent la fer-ré- mière, afin de la faire passer aussî'par ra 'al les armes; mais aucun habitant ne la fit tu- connaître, et elle dut son salut à cette cir- s^e mi' constance'. Leur forfait accompli, les Aile-; à mands obligèrent les femmes des malheu- ". lar reuses victimes à enterrer les êtres qui mi leur étaient chers. Traversant les campagnes, la meute boche vit cinq paisibles villageois de Ville^en-Waret oui travaille- laient aux champs; ils les fusillèrent tous ie~ pa- les cinq. Prenant la direction de Noville- pa les-Bois, les Allemands s'introduisirent na ht- dans la ferme « au Thry », occupée par de Lucien Mailleux. Us s'emparèrent de ce- ■ iés lui-ci et l'emmenèrent dans une prairie do /re de la ferme. U fut ligoté et lié à un ar- tri bre, où il resta pendant 2 ou 3 heures. tis «' Dans la comhiune de Franc-Waret S les Barbares brûlèrent aussi plusieurs un maisons de particuliers. tei <( Tel est le récit véridique de ce que oit firent les soldats de l'armée allemande de 'lie dans la commune de Franc-Waret. » toi » —- me ^ d'e Li propagande allemande Te 1rs à l'étranger ge !de 01 me oet On mande de Zurich que de nouveaux jo' ?" détails sont parvenus concernant les pro- dis ins testations élevées par les socialistes aile- pa mands sur les dépenses de la propagan- m< as- de germanique. On sait que ce parti a in- j'a tue formé le chancelier qu'il se propose de vo l'interpeller au sujet de l'emploi de 25 tic RS millions de francs consacrés à des sub- de ventions à la presse de tous les pays du monde. Le chancelier n'a pas fait connaî- so se tre à quelle date il répondrait à cette in- Lo He terpellation ; il reste juge absolu, suivant Sa Mit les règlements du Reichstag, de l'oppor- th; an- tunité de la réponse à laquelle, d'ailleurs, de l'é- il peut se refuser. M lés Dans les circonstances présentes, les so- M. r?" cialistes prévoient que c'çst à cette dernière sa jarîg solution que se ralliera le chancelier. M. En Autriche, il est de notoriété publique et ,el- que les journaux suivants ont reçu sur les tio ;x- fonds allemands des subventions dont, I ta- pour plusieurs, on connaît le chiffre : esl ;el- En 1915 : Neue Freie Presse (Vienne), pic 100.000 francs ; Neues Wiener Tagblatt 1 Af (Vienne), 100.000 francs ; Wiener AUgemei- m. jp ne Zeilung (Vienne), 50.000 francs ; Deuts- ' [ Fr ches VolksMatt (Vienne), 50.000 francs ; Vaterland (Vienne), 40.000 francs. } , on Le Prager Tagblatt (Prague), Grazer , les Tagblatt (Graz), Innsbrucker Tagblatt t : (Innsbruck), Bohemia (Prague), ont reçu ,ar des subventions variant de 20.000 à 40.000 ^ francs. , Pour les Etats-Unis d'Amérique, la dis- J: tribution des subventions a été faite par ,. les soins de l'ambassadeur allemand à ' ît Washington. U est bien connu que la pu- ,, blication hebdomadaire Vaterland, publiée 'es par un certain Viereck, et dont la clien- ' 1C" tèle est purement factice, est complètement soutenue par les subventions de Bernstorff. ,, es- Un quotidien de New-York et un quotidien . ' au de Washington participent aux libéralités ^ de Berlin. ^ dft En Suisse, un journal hebdomadaire, pu- j,' blié en français, est à la charge complète de de la propagande allemande. Un grand , journal de langue allemande a reçu, pen-'ra dant l'année 1915, la somme de 250.000 fr. ir" Certains critiques militaires connus sont cp' )U" inscrits sur les listes de distribution : pour lçs l'un d'eux, les honoraires ont été fixés à PJ la 12.000 fr. Divers quotidiens et une ou deux u*c publications hebdomadaires sont plus ou de moins stipendiés. le :Î1S En Espagne, trois journaux reçoivent qu des subventions. Des sommes considérables ces !Ur ont été distribuées dajfis les provinces, et de: rs> quatorze écrivains militaires, au moins, ho )a" ont été « honorés » par la propagande al- 1 lemaïrôe. ni: A» es l'Université flamande de Gand est bien une entre- non 'lui prise hoche ; . von Bissing Vavoue uée an- Laissons à von Bissing toute sa ferblan- ; nut terie boche et ne retenons que son aveu du < Na- but que l'Allemagne a poursuivi. S'il y ] ■ nû. avait encore des Belges pour se mépren- ; en- f#re sur la portée véritable de ce qui se " Lu- passe à Gand, la franchise brutale du grand-maître de l'Université impériale *' ap- pourra achever de les éclairer. ( de Le caractère pangermaniste et anti-belge eau de l'entreprise de flamandisation de l'Uni- 1 Les yersité de Gand s'est affirmé avec éclat dès 1 ises l'ouverture de cette fameuse institution. 1 'ea_ Le gouverneur général allemand von Bis- 1 sing a tenu à procéder en personne à cette e sa ouverture solennelle le 21 octbbre. ] ^ îa cérémonie avaient été invités et as- ] P s sistaient le ministre de l'Enseignement de c 'T Bavière et des représentants officiels du 1y''- chancelier et des Etats fédéraux d'Allema- I T gne- , c h,.;S ,.Le général von Bissing y a prononcé le £ ul*" discours d'ouverture. t Pu" Ce discours vient 'd'être- publié par les 1 journaux embochés de Bruxelles ; certains t „„„ passages ën sont particulièrement signifi- ■ Pa' catifs : j 'na- " our pouvoir accomplir ces nombreux c ibè- " travaux> s'e?t écrié le gouverneur géné- î „ , " ral du territoire occupé, pour assurer « la réouverture, j'ai fait appel en Aile- 1 -no- " ma9ne a une commission destinée à ai- I t à " ^er mon administration civile. Travail- s rPr=i " r08-™. dans la main avec les Fla- lifA " mands et bien conseillé par des amis 1 e (< allemands: et hollandais, cette commis- t « sion a négocié les nominations et créé c « l'organisation du nouvel établissement "Y? « 'd'instruction, tout en suivant de très c 4 | « près l'ancienne organisation belge. Cette c a„ « organisation et particulièrement celle « des écoles, spéciales seront complétées 1 ,.. " « l'année prochaine. j' « C'est ainsi qu'Allemands et Flamands , « se sont trouvés à l'oeuvre ensemble, dans t ; » « une mutuelle confiance et dans une par- ^g' « faite entente. 1 vec " De -Raet a^ait choisi pour épigraphe de I « sa première publication relative à l'Uni- É mé " versité flamande ces mots : « Deux « Walkyries sœurs épiques, dominent le s Tjjg « monde : la Pënsée et l'Epée ». J ies " Un décret admirable de la Providence 1 d « a voulu que cette pensée, écrite en 1822, . ■ la " se s?^ vérifiée d'une façon singulière à c. Us " l'Université de Gand. Celle-ci est née de c na. " la pensée de tant d'hommes inquiets du ent " sor^ de la Flandre, à travers des années F ent " lu^es et de peines. Le Dieu de la guer- e , « re l'a tenue sur les fonts baptismaux 1 dé " l'éPée au clair. Puisse le Dieu de la paix né» (< lui être clément pendant de longs siè- P ja « -clés. » d ffé- r >es ^ J L'AMBASSADEUR D1TALIE ; he- lue à Paris aes —k» Y île- 1 iet- L'INTERIM DE M. TITTONI, DEMIS- l son SIONNÂSRE POUR RAISON DE ' rdé SANTE, SERA ASSURE PAR r ue, LE COMTE GALLJNA 6n~ aps Le .c0™te Gallina, ancien ambassadeur v :sir d'Italie à Paris, assurera l'intérim de I fer- M- Tittoni, qui a dû quitter son poste pour 3ar raison de santé. à 'fit, - Cet intérim serait destiné à durer plu- s cir- sieurs mois, si l'on en croit le Messaggero, r He- et quant au successeur de M. Tittoni, on eu- prononce assez souvent le nom d-e l'ancien ^ „U1 ministre Barzilaï. 0 no. P Pa * * r >les x Le départ de M. Tittôni a beaucoup ému 1 le monde parisien. Au rédacteur du Petit r ' ®" Parisien qui l'interrogeait sur sa détermi- t el™ nation, l'ancien ambassadeur a déclaré : c par ce- En effet je suis guéri : le cœur, si je 8 irie dois en croire mes médecins, fonctionne ar- très bien ; mon état .de santé est aussi sa->.s, tisfaisant que possible. Mais, pour qu'il se ï iret maintienne, il est indispensable de garder J urs un repos presque absolu nendant quelque 1 temps. Dans tous les cas, il me serait im- 6 îue possible de donner, ici, comme ambassa- 1 ride deur, la somme de travail demandée surtout en ce moment. Dans ces conditions, je 8 me guis fait un scrupule de conscience ^ d'abandonner une placé à laquelle je crois r j avoir consacré, pendant près de sept ans, 11 Ûe le meilleur de mon activité, de mon intelli- ï gence, de mon patriotisme. ' — Votre décision nous est arrivée telle- r ment inattendue... ° — Oh! je l'ai mûrie pendant de longues i. mx journées. Si rien n'en a été livré aux in- *; >ro- discrétions habituelles, c'est, que tout s'est £ lie- passé entre M. Sonnino et moi personnelle- £ an- ment, entre Rome et Santa-Margherita, où f in- j'ai passé ces dernières semaines. Et c'est, ri de vous le verrez, en gardant la même discré- 25 tion, que la Consulta pourvoira au choix t ub- de mon successeur. du ~ Il est donc inutile de vous demander t îaî- son nom. Cependant on parle de "M. Bonin * in- Longare, ambassadeur à Madrid ; de M. v ant Salvao-o Ra^i, ancien gouverneur de l'Ery- 10r- thrée ; de M. Martini, ancien ministre ; d 1rs, de M. Sacchi, ministre de la Justice ; de M Barzilaï, ancien ministre d'Etat ; ue so- M. Mayor des Planches, et de notre ambas- ^ ère sadeur à Petrograd, M. Carlotti ; de v M. Gallina, ancien ambassadeur à Paris jue et directeur du commissariat de l'émigra- „ les tion. | int, M. Tittoni, dans un mouvement qui lui q est familier, baisse à chaque nom ses pau- <? ie), pières sans broncher. ^ '■a{L Après quelques instants de silence, r lei- M. Tittoni nous dit encore : Us- _ D'aiueurs, la politique italienne, ainsi ^ s ' que celle de tous les autres aljiés, n'est pas 1' à la merci d'un gouvernement ou d'un am- bassa.deur : elle est immuable. Il faut lut- r =cu ter' lutter encore. Et il faut, pour cela, q'Lj que tous les alliés soient unis, en ce mo- - ment, par le même intérêt supérieur et I ' puissant, suivant, l'un vis-à-vis de l'autre, l une politique de franche amitié et de cor-, - diale confiance. J'ai toujours expliqué mon œuvre dans cet ordre d'idées et je quitte j-, ' l'ambassade de Paris avec la joie du devoir d accompli. Certes, je regrette de ne pas pou- g ent v^r servir mon P&ys d'ici, ou j'avais tant e de relations, et tant d'amitiés précieuses, j ' Mais la pensée que de Rome je pourrai tra- § i'tés vailler encore à l'union fraternelle de mon 11 pays d'origine avec un pays que j'ai ap- f DU_ pris à connaître, à apprécier, à a.imer, pour c lL~ l'avoir habite et étudié pendant sept ans, I n(j atténue mo7i recret. Ceci est l'espoir qui „n_ m'a été manifesté hier, dans une "entrevue r j" touchante, par mon grand ami M. Briand ; F oni ceci est aussi l'espoir que j'emporte avec e 3ur moi, avec le souvenir, émouvant des ex« , ^ pressions, oue la presse parisienne a su 1 'ux trouver pour saluer mon départ. ou M. Tittoni restera encore ici nendant tout j- le mois de novembre et ne nartira que quel- j ent ques semaines après l'arrivée de son suc- t des cesseur. La colonie italienne va préparer r et des manifestations de sympathie en son ( ns, honneur. 1 al- On sait fmp M Tittoni a. été nommp mi- r LA GUERRE NAVALE L'AFFAIRE DE LA « MARINA » Une dépêche de Washington fait connaître que M. Lansing, secrétaire d'Etat, a déclaré que la campagne présidentielle n'affectera en rien l'enquête au sujet des attaques contre les navires marchands par les sous-marins. La politique du gouvernement, a-t-il dit, iu sujet des sous-marins, reste ce qu'elle 3tait à l'occasion du' torpillage du Sussex, en nars dernier. On ne prendra pas de décision ivant d'avoir reçu la version allemande des ittaques contre la Marina 'et le Rowanmore. Le gouvernement demande que les dépositions des survivants soient câblées immé-iiatement.New-York se demande si la Marina n'élit pas armée de canons ; toutefois, l'opi-îion des milieux officiels est qu'on n'ad-nettra pas la thèse allemande que les navires armés pour leur défense soient considérés comme navires de guerre. Le droit Dour les navires marchands de s'armer Dour leur défense a été formellement re-;onnu par le président Wilson. En conformité des instructions données )ar le président Wilson, le département l'Etat a transmis au chargé d'affaires iméricain à Berlin des instructions invi-ant celui-ci à faire préciser par le gouver-îement allemand si le navire Marina a été orpillé avec ou sans préavis. En Angleterre, l'enquête se continue ; es survivants de la Marina confirment jue ce navire a été atteint par deux torpilles, sans avertissement préalable. Us disent aussi qu'il y avait deux sous-narins, lesquels n'ont fait aucune tentative jour se porter au secours des hommes qui se noyaient. On mande de Washington au Daily Vêtus que M. Frost, consul des Etats-Unis i Queenstown, télégraphie qu'il a reçu les léclarations de 43 Américains qui se trouvaient. à bord de la Marina. Tous s'accor-lent à dire qu'aucun avertissement ne fut lonné. Le consul donne les noms des six Amé-■icains qui manquent. LE TORPILLAGE DE L' « ANCHELIKI » L'amiral Dartige du Fournet vient de aire connaître au gouvernement grec les •ésultats de l'enquête à laquelle il a fait >rocéder à la suite du torpillage de l'Att» rheliki et du Kiki-Issaia. U ressort de ses conclusions qu'il ne aurait y avoir aucun doute sur le fait [ue les deux navires grecs ont bien été orpillés par un sous-marin allemand. Ainsi se trouvent réduites à néant, pa les témoignages formels, les allégations iu ministre d'Allemagne à Athènes. Cette communication produit une im-iression considérable. La légation d'Allemagne est gardée mili-airement.On télégraphie d'Athènes que la presse •ermanophile répand le bruit que la perte lu vapeur grec Angheliki est due à une èx-ilosion qui aurait eu lieu à l'intérieur du lavire. Mais un officier de marine qui se rouvait à bord a déclaré pouvoir fournir es preuves que le vapeur fut bel et-bien orpillé. D'autre part le journal Hestia publie [es révélations sur le torpillage du vapeur; 1 dit qu'une semaine avant la catastro-ihe, un habitant du Pirée, d'une honora-lilité incontestable, vint informer le géné-al Koraka de la présence d'un sous-main allemand dans les eaux du Piréc- Ce ous-marin devait avoir une base de ravi-aillement entre les îles Poros et les F!e-■es groupe d'îlots déserts à huit milles du >irée). Le général transmit ces renseignements l la légation britannique et on arrêta un ujet -allemand muni d'un appareil per- 1 nettant de faire des signaux lumineux. Les obsèques des victimes de VAnnhe-iki, oui devaient avoir lieu à Athènes, mt été interdites au dernier moment, lar crainte cîe démonstrations anti-alle-nandes.Elles se sont déroulées hier matin au >irée, au milieu d'une affluence considé-able, et ont été l'occasion d'une imposan-e manifestation en l'honneur de la Fran-e, et de l'amiral Dartige du Fournet, qui issistait à la cérémonie. La population tout entière du Pirée a ait de solennelles funérailles à ses com-latriotes. La ville avait pris le deuil. Les rtagasiris étaient fermés. Dans ee port, ous les navires avaient leurs pavillons :n berne. Les cloches da& églises son-laient le glas. Depuis l'aube, les dépouilles funèbres ivaient été exposées à la Bourse du Tra-rail, tendue de voiles noirs. A deux heu-es, le maire et lies membres du Conseil aunicipal, précédés des, porteurs de cou-onnes, se rendirent à la Bourse du travail. U y avait une trentaine de cou-onnes, parmi lesquelles se remarquaient, irnées des couleurs françaises, celles de 'amiral et des marins français. A 2 leures et demie, les 33 bannières des cor-lorations ouvrières, enveloppées de crê->e, se rangèrent devant les cercueils. Le ortège, immense, se dirigea alors vers église, où l'attendait l'amiral Daxtige tu Fournet, entouré de son état-major, t les attachés militaires des légations de 'Entente. Après la cérémonie religieuse, le cor-ège se dirigea vers le cimetière. Au re-our, une foule nombreuse, précédée des iannières des corporations, se rendit de-ant la bourse du travail et, là, le prési-lent du syndicat prononça les paroles uivantes : « Maintenant que nous avons endu hommage aux morts, il nous reste , prendre des mesures pour protéger la ie des travailleurs ». Après avoir engagé les assistants à ne 'Oint rompre l'ordre qu'ils avaient ob-ervé jusque-là, et à se retirer sans provouer d'incidents, l'orateur lut une adres-e de protestation, qui sera remise au Gouvernement et aux légations des empi-es centraux. La foule accueillit la péroraison de cet-e allocution par les cris de : « A bas Allemagne ! Malédiction aux assassins. » Sur leur passage, au retour de la cé-émonie, l'amiral Dartige et les officiers rançais ont été longuement acclamés. —— j,a question de la conscription en Australie Une dépêche de Syndney au Daily Mail it que le référendum sur le service obïi-■atoire donnait jusqu'à lundi 818.934 voix n faveur et 1.016.239 centre. Hier, la ma-orité contre la conscription était réduite à 5.000 voix enviran, mais les résultats qui flanquent encore ne sauraient modifier le ait que ia majorité est opposée à la cons-riptîon. Lès catholiques et notamment les rlandais ont voté contre. On compte sur une active campagne de ecrutement et sur l'élan des volontaires >our compenser le résultat du référendum t renforcer sur le front, comme il cônvient, es anzacs ^troupes australiennes et néoélan daises)- On attend le retour de M. Hughes, le >remier ministre australien, à Melbourne, >our savoir s'il s'inclinera devant le refe-'endum ou s'il usera des pouvoirs qu'il ient de la loi sur les précautions militai-■es poui* envoyer des hommes sur le front, "ette dernière mesure est préconisée par es leaders dp. l'opposition. Il se pourrait pi'un gouvernement de coalition fût formé AU HAVRE) - y r UN SERVICE POUR LES SOLDATS > DEFUNTS Pour la troisième fois depuis le jour où] le gouvernement belge s'est installé au] Havre, M. le curé Mars a fait célébrer eni l'église de; Sainte-Adresse, jeudi -matin, une messe, solennelle de Requiem pour le repos des âmes des soldats alliés morts au, champ d'honneur. Parmi les notabilités présentes, on re-j marquait MM. les ministres Schollaert,' Cooreman, ^ Helleputte, Hubert, Poullet, Renkin et Van de Vyyere, le conseil munit cipâl de Sainte-Adresse ayant à sa tête le Maire M. de Kerhoent et "la foule des Beiges et des nombreux Français paroissiensi de Sainte-Adresse. Après la messe, au cours de laquelle la fanfare des Invalides exécuta diverses hymnes, un religieux Dominicain rendit un éloquent hommage à nos morts français et belges qui ont offert leur vie pour défendre la Patrie et pour la rendre plus grande et plus belle. Le prédicateur évoqua le courage admirable de la France et de la Belgiqu® meurtries dans leurs provinces occupées. Il fit entrevoir le' jour où nos drapeaux ceints de lauriers frissonneront au chant des « Te Deum » dans nos villes reconquises.A l'issue des absoutes, la « Marseil-» laise* » et la « Brabançonne » ont mis fil?, à cette impressionnante cérémonie. LE CONCERT DU 12e DE LIGNE Gros succès pour le concert donné mercredi après-midi dans la salle du Palais ne la Bourse, par la musique d® notre vaillant 12® de ligne, sous la direction du lieutenant Maréchal. La foule qùi y âssis-j tait était- considérable; Fr^hçais autant' que Belges acclamèrent à juste titre l'exécution parfaite des divers numéros dr? programme. U est superflu d'ajouter que la Cantatrice Mme Tourîiié et la belle voix de ba-i ryton du commandant Maroquin eurent leur part du grand succès de cette fêti?J artistique. GRANDE TAVERNE 14, Rue Ed.-Lame (près la place de l'Hôtel-de-Ville) le havre: RESTAURANT A TOUTE HEURE Salons pour réunions et banquets 15 BILLARDS FRANÇAIS et ANGLAIS ÇA ET LA Le iieiitenant-générai Wielemans chef d'état-major général, a quitté le Havre en compagnie du ministre de la guerre. Le général qui est rentré au front, a tenu à .exprimer la réconfortante impression que lui laissait l'émouvante cérémonie patriotique de dimanche. Le fnajcr-géïitsrat J.-J, Asser, de l'armée anglaise, a prié le général comte de Grûnne de transmettre aux officier;;, sou-j-officiers et soldats belges du Havre qui ont pris part à la prise d'armes organisée a 1 occasion du départ de cet officier général, ses remerciements et ses félicitations pour leur beljé tenue. Beau dévouensnt Le Monifé'vr belge publie un arré.o ac-nord ont la Croix civique de 2e classe 1914-V'.l '. a ^!<5S Mildred Ilodges, « infirmière d'élite qui, depuis le début de la campagne, prodigue ses soins aux blessés belges avec une abnégation digne des plus grand? éloges ». 15 n brave Au Cap Ferrât viennent d'être célébrées les obsèques du premier sergent-major Alfred Billemont, engagé volontaire, mort dans cette formation sanitaire des suites d'une maladie contractée au Cameroun. Ce brave 'avait été décoré de la Croix de guerre pour sa belle conduite en Afrique. U était titulaire de l'ordre de Léopold et des Croix de guerre belge et française el devait prochainement être promu sous-lieutenant.La résolution britanniqge Prenant la parole au cours d'une rét» nion publique dimanche, lord Rosebery 4 fait la déclaration suivante.,au sujet dl la paix : J'ai appris que des -gens mal inîormés pan* laient d'une paix immédiate. Une teille pait laisserait l'Allemagna-plus forte que-jamais a toute préparée pour renouveler, quand bol lui semblerait, son agression contre la civi lisatiqn. Peut-on supposer que des centaine de mille des nôtres ont versé le plus pr£ cieux sang anglais et que nous dépensort plus de vingt-cinq millions de livres par jou — ce >que nous continuerons à faire jusqul la fin — pour laisser debout, l'infernale puii sance allemande î Grâce à Dieu, il n'estpasrumminiatre assa lâche, assez aveugle ou assez imbécile, pou conclure une telle paix. Nous combattons pour la Suède, la Norvi ■ge, le Danemark, la Hollande et la Belgiqu< cinq petits royaumes outragés-par la puissac ce allemande. Nous combattons aussi pou 'l'Amérique, car si nous étions vaincus, c qu'à Dieu ne plaise, les Etats-Unis seraien les premiers à souffrir une agression de Ji part de la Prusse que n'arrête aucun scru pule. Mais nous nous dressons devant nos efl nemis avec la ferme intention de vaincre nous, mourrons plutôt que de nous soume( tre. Mais la victoire finale ne fait aucul doute. D>autre part, le duc de Devonshiri gouverneur général'du Canada, a pronoii cé les paroles suivantes au cours d'u( lunch organisé à Londres en son honneui Nous sommes engagés dans une grand lutte ; nous saurons la conduire jusqu'à 1/ : victoire. Quels que soient les sacrifices qu puissent nous être imposés encore, le pay tout -entier est résolu à combattre jusqul un triomphe décisif. A nous tous de poursui vre nos efforts et de nous assumer, Je plu promptement possible, les fruits de nos lï beurs et de nos sacrifices. On a fait une ovation au gouverneur dt Canada. fHYGlÊNEl 1 de «la TOILETTE a. Pour assainir la bouche, raffermir les I jl/gencives, fortifier les cheveux, pour les ablutions hygiéniques, pour le lavage S des nourrissons, eio.j il.est recommandé 2 de fairemsage du 1 Coaltar Saponlnô 1: B^qui possède les propriétés- j l'tiques,et détersives IfôDîSPESSABLËS i'aux produits destinés à ces usages, 18 qualités qui lui ont valu son admission.^ g dans les Hôpitaux ds Paris. | DANS LES PHARMACIES LE XX® Siècle au ^-^ rvovembre I9T6 aftfnr'î-fae allamanHoc I ï T • . •« ^ Cl I ï

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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