Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 19 Mars. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 07 juillet 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/3r0pr7np58/
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22e ANNÉE. — Série nouvelle.—N' 496 '! ""»«i5«9aBaa«coffMTP^^ Le numéro ; 10 Centimes (5 CUBSTIMSS -SU FE@^T) Dimanche 19 Mars 1916 RÉDACTION & ADMINISTRATION Si» ras 48 la Jtiro — LE MES Téléphone : Le Havre n* 14,05 Snetnr : mUMMMJ Toutes tes communications concernait la rédaction doivent être adressées sSx",Tue de la Bourse,Le Havre» LONDON OFFICE: 21, Panton Street LE XX e SIECLE ■ i ■ ■ "i^ ABONNEMENTS Franc® 2 fp. 60 par mois. n 7 fr. 60 par trlmeetra Angleterre.... 2sh.6d. par mois. » .... 7 3h.Gd.par trimeatra Autres pays.. S f r. » par mois. » » 0 fr. » par trlmestrs PUBLICITÉ fâtlnssar à r Administration du Jëurnal &u Havre ou à Londres Annonce» 4* page» Ofr. 40 la tlgno Pstltes annonces** page: 0fr.30laHgne Les petites annonces sont igalemen reçues à la Société Europée ne de Pubii cité, ro, me delà Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Pari s. Quotidien belge paraissent au r&avre II» iMiiuwrMwnfmi»" n i li iiip ts iiiiilii et !i obëîk eispéeii l'orïûins des principes Les souverains et les gouvernante des pays alliés ont proclamé, à plusieurs reprises et avec une singulière force d'expres- J(. sion, leur décision inébranlable de no dé- jM poser les aimes qu'après une victoire corn.- p pléte sur leurs agresseurs, et après avoir p] détruit le militarisme prussien, âme de cet-to sruerre. Us ont indiqué que l'Europe de demain sera basés sur- le principe des nationalités et sur les garanties nécessaires à la sauvegarde de oe principe. F; C'est reprendre oficiell-emeut lia tradition de la seule vraie politique internationale, y< tron souvent méconnue ou violée. C'est re- 'j1 venir aux sources méane'3 du droit inier- j1' national des peuples. J? Le principe des nationalités est, au fond, celui de l'équilibre européen, toujours pour- rî suivi et jamais complètement réalisé. L'iiis-toiro de l'Europe est, en effet, dominée par la lutte des peuples contre les tentatives d'bé- 1; gémonie de certains d'entre eux. Chaque f; lois qu'un Etat s'est cru assez fort assez n puissant pour essayer de dominer les au- p tixïs, il a réuni contre lui tous ceux que son p ambition menaçait. A chaque essai de dé- d placement d'équilibre, correspond la réàc- o tien qui! ui est corrélative. t. Ce qu'on appelle équilibre européen c'est r< une pondération morale et matérielle qui é garantisse, autant que le permet la nature c humaine; le respect des traités, des fron- t; tières établies et des droits des divers peu- P files de l'Europe. C'est un ordre do choses r tel que toutes les puissances se tiennent <i mutuellement en respect et que l'une d'elles ô ne puisse imposr d'autorité son hégémonie s ou sa domination aux autres. Cette conception est de date relativement ' récente. On ignorait, autrefois, le senti- f ment de la nationalité, tel que nous le com- * prenons aujourd'hui. C'était lo Prince qui le ' représentait et un soldat ne croyait pas ' agir contre son pays en passant succès- ( sivement au service do divers souverains, ' du moment où il était fidèle à celui qu'il J servait, pendant la duré© de son engage- ' ment. , Il faut rmemonter à la fin du moyen- , âge pour trouver l'origine du mouvement ( nationaliste des peuples. Il y eut alon-, , dans le domaine des consciences, des es- , prits, des intérêts, et de la politique une j suite d'actions et de réactions obscures, qui transformèrent les nations et les individus. La réforme avait rompu l'unité mo- ' raie et religieuse des peuples européens. ' Les nations, conscientes d'e'lles mêmes, les ' individus, sous la pression de l'esprit d'esxa-■roeii, eemtirent s'eveiller en eux des aspi- ' raton* encore imprécises mai- mii devaient 1 prendre corps rapidement et se développer ' «ingulièirement au cours des siècles qui 1 suivirent. Il y a clans les sociétés humaines des cou- ' rants nue nulle puissance au monde ne sau- ' liait refouler. C'était un courant de ce genre ' qui entraînait les nations européennes à se constituer isolément, à vivre désormais ' pour elles seules. Cependant, cette tondante n'a oas été sans rencontrer d'obstacles ' puissants, ni sans provoquer des luttes ion- ' gwes et sanglantes. Des Etats et des Sou- 1 verains ont essayé, à plusieurs reprises. ' de refaire l'unité politique et religieuse de ' l'Europe. Tous ces essais ont échoué jus- 1 Çpi'à co jour. i DE HENRI IV A NAPOLEON 1 On connaît la grande et glorieuse idée '■ d'Henri IV : la fondation de l'équilibre eu- 1 ropéen, qui n'est pas seulement l'équilibre entre les forces matérielles des Etats, mais l'association fraternelle des nationalités indépendantes. Ce plan d'une République chrétienne, fondée, en politique, sur la li- ■ hre confédération de nations indépendantes quelle que fût la forme de leur gouverne- 1 ment ; en religion, sur la tolérance mutuel- i Je du catholicisme et des deux grandes fractions de la réforme, devançait de beaucoup i l'évolution des idées qui devrait se faire plus tard. Il se différenciait essentiellement des rêves de monarchie théocratique uni- 1 verselie de Philippe II o tdes projets am- ' bitieux de Charles Quint Ceux-ci visaient • à l'empire du monde. Et ils tentèrent de 1 l'obtenir par les moyens violents que ré- [ (radiait Henri IV. L'idée de celui-ci, pas plus que le projet imaginé par Cromv.-ell d'une fédération des nations protestantes, ne devait recevoir de commencemnt d'exécution. Ils restèrent l'un et l'autre dans le 1 domaine des rêves. Us venaient trop tôt dans un monde qui n'était pas encore préparé à en comprendre la portée. L'idée de ] République européenne a été reprise de nos jours, non pas entièrement comme la con- ' osvait Henri IV, mais avec peu de différence. Elle ne semble pas plus près de se ■réaliser que le plan de ce Souverain. I Charles-Quint et Philippe II ont tenté au ] «îUrairt.-, de rôiliser par les ormes i'asser- ' visseihent de l'Europe à -leur couronne Lest le fond de fou-tes les luttes qui ont en- sangCfliité leurs règnes. Ils n'ont pas oom- ] pis que l'excès de puissance chez un peu- 1 P-e, esigendre toujours la méconnaisanoe ' des droits et des besoins des autres peuples. ' Ceux-ci sont, alors nécessairement amenés s «<■ e-s coaliser contre l'oppresseur, contre le 1 •pouvoir qui menace deui-s libertés ou leurs 1 lois nationales. Louis XIV, jiensant à la. nio- l] narchi.e univorseflïe, abandonna la politique \ «Henri IV pour suivre les errements de Charles-Quint P3us récemment, Napoléon ; ■reprit la rêve d'unité et d'empire européen et tenta de le réaliser dans une œuvra éphé- 1 mère qui prolongea le moyen-âge au-delà même de la Révolution Française. , L'empire allemand a cru l'heure favora- ( file pour reprendre à son tour ce grand d'es- « sain. 11 a lancé sur' l'Europe une année qui ; r. avait jamais eu de précédent par le nom- i oroet la ^.puissance. Piirtout, il a rencontré, I dressés centre lui, les peuples nvenacés par < ses ambSions démesurées. Devant le péril < commun, les nations se sont unies ; les inté- j r'-ts parMculicrs de chacune d'elles ont cédé ] devant il'inlérêt général de l'humanité ; les > eiviskm qui lès séfjToraient ont dispan;. . Comme dans les guerres de Chartes-Ouint, ) ôe Philippe II, de Louis XJV ou de Napoléon, i le feiatiâu des peuples menacés s'est formé ! pour lutter contre le danger commun. L'his- ^ taire est un étemel recommeinoemetit. Elle r nous apprend qu'aucun grand empire n'a pu \ vivre longtemps quaind il a voulu dépasser I ses frontières légitimes pour subjuguer d'au- 1 très peuples. Nous pouvons donc, dès main- t K tenant .préjuger de l'issue de la lutte qui met 1 l'Europe à feu et à sang et prévoir comment c et sur quelles hases la carte de celle-ci sera I retracés. ( LES TRAITES DE 1815 < 5 < On a beaucoup médit des traitë9 de 1815. ■! r Je crois que c'est à tort Gomme toute osuvre 1 ^ humaine, ils sont imparfaits, c'est vrai, i Pour les juger sainement, il ne faut pas se 1 f placer au point de vue de l'épodue où nous « ^ vivons, mais nous reporter à celle où ils fu- '• ,e rent condus. ' ),* i s Le traité de Munster de 16*8 avait été un premier essai de constitution de l'Europe . n Un nouveau dirodt <les gesis apparaissait aux î, yeux des peuples. Le .principe n'en était plus la communauté du oulte religieux, mais l'in-dépendance des Etats, soumis seulement j les uns envers les autres aux lois générales I de l'humanité. L'équilibre n'était que la ga-■' rantie matérielle de ce principe moral de l'in- , s. dépendance des mations. i" Mais l'acte final du traité de Vienne fut i- la première, tentative .pratique' qui ait été œ faite de donner à l'Europe une. charte, au :z moins territoriale. Les principes qui y sont i- proclamés, avec l'emphase de cette époque, a peuvent parfois mériter la critique et les é- dispositions de cet instrument diplomaticme c- ont été peu restsectées, il faut l'avouer. C'était, cependant, un essai d'équilibre de l'Eu-st rope qui se justifiait au moment où il fut ri établi. Les desseins de la Coalition y sont ra clairement marqués. Les souverains s'é-n- taient unis dans l'intention d'assurer le rc-u- pos de l'Europe, si gravement compromis es par l'ambition de Nàmoléon. Les conditions it de ce rems étaient celles du rétablissement 38 de l'énuilibre européen. A cet effet, la Rus-ie sie, l'Autriche et la France devaient se balancer par une écalifé de forces, de ponula-nt tion. de puissance. La Prusse obtenait d"s j. ««mndissements de territoire tels ou'eSle n. put atteindre au moins la moitié d'un d« ces lc. États. La Hollande, augmentée de la B"!si-1S mie et touchant aux frontières do la Fraoice> devait constituer une barrière contre ceîle-"s ci. Elle en serait par onasémjonl l'ennemie naturelle sur terre, mais l'alliée sur nier tontes l^s fois ou'il s'.a«irait de résister à la ^ iif'-yi.-rn/Wranre maritime de l'Angleterre. T'Autriche a.l>andonnait s»s nrétentions sur l'Rmnire d'Allemagne. L'AlIûrrta^rn^ devait ® former, entre la France. l'An'riche e> la Hns-sis. nn re1-ns nonr a'nfi d;re inerte nui s" m-norlirait le choc des ambition# et des inté* 1. rêts opposés. ui . ■i. Cette ré.nartiiion dec forces ofl.rai^seit. 0_ fort sfl.oo,rrient êtoibli-p et. les signataires de 1S ces traités ne nr^vovn.ient lias à ce moment rnie le besoin d'indéTV>ndance des nen.-nles. a. l-niîi's asmirations nationales, iraient ftran-, dVspnt ehn/ruf iour. ^t flézarderoîpn'f neu peu les ais mal formés de ce' édifice on'on e.snArflit nln.s résistent T.a faute d^s dînions ma.tes de IPTrî fut surfont de considérer i^nm snéeialement. l'éouilibre à rétablir entre les u Tintions, aorès Ifs bonîp„yersepienfs ce" ^s ' n.ir les ffuerres d'1 la Rénublimie et de l'T,'~n-nire et de négliger tron commlètemenl i°S (vviid'ti^na de \He int/.^'.-11'^ des neir'l^ dont ils diSTiosaient si arbitrairement, n. C'est cette faute qui amena l'échec partiel cs du but qu'ils se proposaient d'atteindre. n. L'histoire du. xix siècle est pleine des mou-lU. vements de libération des nationalités mala-^ droitement rattachées les unes aux autres, de L'idée qui présida à la rédaction des traités s. de 1815 était bonne. La façon dont elle fut réalisée péchait par la base. Depuis, de nouvelles nationalités ont obtenu la libre disposition de leurs destiné s. Le mouvement nationaliste des peuples ée s'est accéléré au cours du xix siècle dan« ju- dî*s proportions inouïes. h est probable que >re cette guerre accentuera encore cette évoluas tion et que nous assisterons à l'éclosion de in- nouveaux Eta'si h la restauration d'autres, ue réAiits en sujétion a,u cours des deu.x der-li- niers siècles. 23 II faudra donc, après cette guerre, repren-ie- dre l'œuvre de 1648 et de 1815 et constituer el- l'Europe sur de nouvelles bases. Les dédale- rations des gouvernements alliés les ont up indiquées. re Nous allons donc n?ns trouver en pré-;nt sence du problème suivant : comment con-ni- cilier l'équilibre européen et le principe des m- nationalités avec les garanties nécessaires >nt à la paix du monde ? Il serait vain et nrè-de maturé de le résoudre d'une façon absolue, ré- nn ne peut qu'en indiquer les grand-.'s as lignes sans en préciser le's modalités. ell es, — °~ t ooutre le bloc austro-allemand ^ Sans entrer dans le détail des revendica-tions nationales des diverses nations de o,. l'Europe, on peut dire qu'il n'y aura p..s m'. grfindies difficultés à réaliser celles d la Belgique, de la France, de l'Angleterre, de se {Italie ou de la Russie. Gelles présentées par les peuples des Balkans seront plus dé-au licates à résoudre, mais le rôle joué par la ,r. Bulgarie en facilitera le règlement. L-s premières mesures à prendre devront ,n_ ten<lr h oe que la force germanique n" m. puisse plus peser sur l'Europe, comme elle M;. le fait depuis cinquante ans. Il faudra ro-gner les ailes à l'aigle vorace et lui enlever 3S aux extrémités des éléments impartants de Js «a- puissance et de s • -iehesse. Il n'y aura ')e pas de grandes diffie ;!!és en ce qui con-irs cerne la reconstitution de la Pologne, 'a io- Inèstitution à la Belgi que de ce qui lui fut „c enlevé par les traités 1815 et de 1839. au ile Danemark de ce qu'i' perdit en 1864, à la on France de l'Alsace-Lcrrainè. De même, le en Trentin ot Tries-te iront naturellement à l'Italie. î>là Mais à côté de ces restitutions, il v aura d'aulres mesures à prendre. Ce serait une "a- dangereuse utopie de croire encore possible :s- actuellement un émiettement de l.\0ema-[ui gne. Même si on la morcelait, les morceaux m- se ressoudraient très vite les uns aux au-très, ouvertement- peut-être et certainement ■ar or, secret, ce qui serait encore plus grave ■ril e' plus dangereux. Il n'est plus possible an-té- iourrl'hui comme le recommandait MariUac, «lé h négociateur d'Henri II, de « tenir sous les » main les affaires d'Allemagne en la plus •u. e grande difficulté qu'on pourra ». Les peu-rt, pies allemands ont connu la force de l'u-m, nion. Us n'y renonceront pas. Au contraire, né jbs négociations ouvertes entre Berlin et Vienne tendent à réaliser plus complètement la grande Germanie, rêvée par leurs poâtes el entrevue par certains de leurs hommes d'Etat La formation imminente du bloc austro-allemand constituerait une force redouta-. ble, d'autant plus dangereuse, qu'aux négo-, dations pour la paix, il arriverait armé du , puissant argument invoqué par les Alliés eux-mêmes. H se rallierait volontiers a.u principe des nationalités, mis en avant par ceux-ci, afin d'obtenir leur adhésion et .la constitution de la plus grande Germanie, ■basée sur le même principe. Réunir sous . un même sceptre tous les peuples allemands, ouvertement ou secrètement alliés . aux Hongrois, n'est-ce pas un plan gran-; diose et qui pourrait tenter la diplomatie . allemande. — Très bien, pourrait-elle répondre aux Alliés, nous acceptons de discuter sur la base du principe des national:- I tés, mais nous entendons qu'il nous soit apnltqué, comme aux autres peuples... Il faut donc chercher à parer ce danger ' e! affaiblir l'Allemagne à la périphérie en - lui enlevant tout ce qu'il sera possible de t [u retrancher. Supprimer ou diminuer les s surfaces de friction, c'est aussi supprimer - ou diminuer les causes de conflits. Il serait - donc sage de constituer,en dehors des grandes puissances, une série de puissances de > second ordre, suffisamment fortes nar elles"! s mêmes pour que leur concours ou leur hos-t tilité pèse d'un poids suffisant dans la. ba-t ianos do.s Etats. Renforcer la Belgique, constituer une Serbie et une Roumanie far-» tes, n'est-ce pas mettre entre- les Puissan-ces u ncordon de sauvegarde nui rendrait ° les conflits moins fréquents et les ernpêehe-; rait de dégénérer en luttes années, j* Pour les i>euples comme pour les indivi-i dus, 3a force n'est pas le droit mais celui-ci no peut se faire respecter que par ceux qui sont en état de le défendre. L'agrandisse-ment de ces divers Etats rèpeadrait précisé-marit aux vœux proclamés par les Alliés, 5 car il serait basé sur les rewndîcations na-. lionalistes de chacun d'eux. Ce ne sont pis !" dfs visées .'embitienscs, une mégalomanie ,1 déplacée qui ont fait formuler leurs revendi-? cations. Ce sont- des considérations histori-c (nies, géographiques, ethniques et stratégi--- qves pii les ont dictées. L'Europe fera œuvre de sagesse en les oc-cuoiîlant favorablemenl En augmentant la v. puissance de ces Etats, elle augmentera sa e propre puissance par la sécurité qu'elle se t donnera d'une -paix mieux assurée.Pour par-a faire le svstème et le rendre plus efficace, il ;. cfmvicn-lrait de renfor-cer également la IIoI-t lande et d'augmenter le territoire de la if Suasse. " BYCKMAX-SETS. y —— —— — it la politique française i Un bon général et nn mauvais * discours ^ — ^ Paris, le 17 mars 1916. II {De notre correspondant particulier.) i- Y . " . 'A •S it )-5.'s tS ie î-les, r- i-;r, Le général Roçues a fait preuve de solides qualités comme commandant d'armée* On ^ le dit excellent administrateur, clairvoyant, ^ énergique et ferme dans ses desseins. 5». ' ^ v ' ^ s Pour la* troisième fois, M. Accambray a tenu à soulever un scandale au Palais-Bourbon. Cet ex-capitaine échoué dans la politique est un monomane qui a la phobie _ des plumes blanches. Ses attaques contre ° le haut commandement sont en Iles-mêmes dénuées de toute autorité; mais quel spec-l " tacle pour la foule qui ne sait pas, pour les " neutres qui regardent indécis, pour les en-nemis qui cherchent des sujets de récon-fort ! ;? En immense majorité, la Chambre a fait . bonne justice du dossier de rancunes et de récriminations de M. Accnmbr,-jy qu'elle ne a lui a pas permis d'ouvrir. Le député de , l'Aisne est inscrit au groupe radical-socia-„ liste et mémbre de la Commission de TA'r-' mée. Il a été désavoué par le général ' Pédoya, président de celle-ci, et M. Nouions ' président de œlui-là. Sans dou'e. il a obtenu la priécieuse adhésion de M. Dnlbiez et des citoyens Raffin-Dugens et Brizon; mais ceci comipftnse-t-il cela '? Et la séance s'est tenninée sur un aiutre ? incident dont il est défendu de parler. Ah, • messieurs les députés — surtout ceux d'ex-^ ïrême gauche — sont bien heureux que nous vivions sous le règne d'Anastasie. Si r la censure n'existait pas, nos honorables a l'inventeraient. A. VIREY. ■a ^ 1e ie _ Brindisi. — Le ministre des Affaires ^ étrangères à Vienne a considéré comme une x insulte grave et un manquement h u l'éti 'j quette des cours » ie départ subit du roi Nicolas, qui a quitté le Monténégro, sans laisser derrière lui aucrun gouvernement au-J" torisé. is' — .Versailles. — Au parc de Clialais-Meu-is don, l'adjudant Elie Peruss. du premier i- groupe d'aérostation, surveillait les essais i- d'un moteur en marche. S'éitant trop appro-3. ché. l'héliœ du moteur l'a atteint à ïa tête, it ai 4 a été littéralement décapité. LES FUNÉRAILLES fe I. le Ministre Baripoa S A<wnvt*wv\> < i,c discours de M. !e Baron Bejens ; i Comme nous l'avons dit hier, cest M. le 1 baron Beyens qui a pris la parole au nom ' du gouvernement aux obsèques de M. Julien Davignon. , , ^ Nos lecteurs nous sauront gré de reproduire ici l'hommage rendu par 1 honorable ; ministre des affaires étrangères à son re- , gretté prédécessui' : •Le membre éminent d\i gouvernement belge auquel noue venons rendre' «aujourd'hui un dernier et solennel hommage ne s'atténua» pas jouer un rôle écrasant aux heures les plus tragiques do l'ejctôtence de l;a Belgique, quand il succéda en 1907 au Baron de Favereau, ù la le^e du Ministère des Affaires Etrangères. Il avaa^ accepté cette loua-dé tàcâie par dévouement à spn pavs, sur île conseil de son ami, le comte de Me-rocte. A peine était-il entré en fonctions que les difficultés surgirent. Ce fut d'abord la laborieuse Conférence de la paix il La Haye, ù laquelle sous sa direction les délégués belges prirent une ' {pari importante. Puis vint immédiatement après l'annexion du Congo à la "Belgique, l'acte le olus considérable accompli denuis Ici fondation du royaume, qui ouvrait a d'activité et à l'esprit d'entreprise des Belges un ci^.amp d'action pour ainsi dire illimité. Julien Davignon eut à préparer et h négocier les accords diplomatiques indispensables h la recon-naisanneo }>ar les Puissances de notre prise de ■possession de cet empire colonial. La négociation était difficile autant que déliratç et l'on sait comme elle fut bien engagée et bien menée par notre Ministre des Affaires Etrangères. Après la mort de Léopold II, Julien Davignon eut l'honneur de faire T>artie ou (premier cabinet iffwssti de la confiance du Roi Albert, et continua de diriger avec la môme distinction la politique extérieure de la Belgique. Une courte accalmie dans Ta situation européenne signala Ira-débuts du nouveau règne. Après les visites du Roi et de la Reine aux coui« étrangères, suivies de la venue à Bruxelles des j soirverains allemands, gage d'une amitié qui de- ) vait être si trompeuse, éclata la crise marocaine j d'Agadir. Elle ouvrit les yeux go bien des B<lgCs i sur les a'aagers que courrait 'la neutralité de leur, pays en cas do guerre européenne. Ces dangers, ! 'Julien Davignon fut un des premiers ù les aper- i cévoir avec ce clair jugement qui était une des ; qualités principales de son esprit et il m'en a { souvent entretenu dans les conversations qu'il I eut avec moi. Les conflits balkaniques, précurseurs d'une conflagration générale, achevèrent de ■ l'éclairer. Aussi quand, au mépris des engage ; irrrents les plus sacrés, le gouvernement belge ; reçut bnîoquinrTîent l'odieux ultimatum (allemand, 1 no'trv Ministre des Affaires Etrangères était-il prôi. 5 assumer'en face de l'Allemagne, <ivec uno dignité, une nobîesce et un courage, dont nous : avons tous été fiers, le rôle périlleux de poilf parole de son pays. On sait quelle digne et simple réponse Julien Davignon opposa auv fom- ! mations du ministre de l'Empereur. 1/3 signataire de cette réponse, apnrouyée par le Conseil de la Couronne fut ce jour-là l'interprète éloquent du 1 sentiment national. Et il le fut encore après In oh ut/- de Liège, en repoussant, comme il le fit d'accord avec tous sp^ collègues, les Insidieuses propositions de nos ennemis. C'est là un^ attitude que la postérité n'oubliera pas, quand elle évoquera l'image de Julien Davignon. Dirai-je, d'autre part, que son urbanité., sa courtoisie, sa bl^nvcHanoe naturelles rendirent /paHicuiièremont rxr^fifablcs pour lp pays les îv:-lat'ons qu'il était cîinrgé d'entretenir avec les représentants des gouvernements étrangers ? Personne n'occupa /plus dignoment que. lui l'hétel ■1 de la rue de la Loi, où il fut secondé r>ar la ; gr'c^ charmante de 'Mladarne Davignon et de ! ses filles. ; C.V.-'. pendant le siège d'Anvers mie notre re gretté collègue sentit Ta pTem:ère atteinte du mal ; qui devait l'emporter dix-huit mois plus tard. Nul doute que les patriotinues angoisses qu'il t éprouva alors, la douleur affreuse de voir sa pa-; trie bien aimée livrée comme une proie aux ; envahisseurs n'aient hâté l'éclosion de la maladie i et abrégé sa vie. Sa santé avait paru se raffermir ! durant son séjour au Havre dans la chaude h os. nital'té "n'offre aux ministres belges exilés l'ami j tié de la France et du gou-.v^memont de la Répu-i liliq'"e. Obligé cependant p<*mr ménag°r ses for-! ces de se décharger du fardeau qu'il avait si noblement porté aux moments les plus critiaues j ct'e n^tre histoire, il s'étatt voué avec"une ardeur . nouille h la tftehe qui lui avnit été réservée dans l'inspection et l'organisation de notre se.rvice sanitaire, quand la mort est venue le terrasser brusquement. Julien Davignon a été.lui aussi.une : victime de la guerre et de l'inexpiable agression i de l'Allemagne, une victime tombé0 sur le champ ' de bataille du devoir, il n'a nas eu la suprême consolation de revoi,p sa chère Belgique, cette I . . terre romise, vers laquelle sont tendus' tous nos: ' , regards, toutes nos espérances, fouies les fihres i de nos creurs. Il n'a pas pu reposer un© der- j ' nière fois sa vue sur son beau pays de Liège, i le premier envahi, ni sur son domain^ familial qu'il aimait tant. ÏI a dft r^n^ncer h crt imm^se bonheur et il s'est incliné devant la volonté divine avw la soumission d'un chrétien krv^nt. Appelé à lut succéder comme collaborateur et 1 ! comme ami, dans le poste qîj il 'a su toujours ' i fair^ honneur à la Belgique, je m'nrtpT'tte envers ■ ; Jui ô"u,n devoir de pieiise reconnaissance, en lui i ! apportant le tribut des regrets profonds et l'hnm- • i mog- de la sincère douVur de son ancien Dépar-i i | tement. Tous les m^mbr^s de cn Département et . ; moi-même, depuis les fonctionnaires ]rS plus élevés m grade, jusqu'aux plus modestes emplovés ' j on' senti tes effets de '-p horitè et de sa sollici- • j lu de Sons sa rcaternell^ direction,ils ont été heu- • reux. certains de trouver toujours en lui le chef fe n?us juste et le plus indulgent. Puisse cette ; a'fl:rtion unanime, en se mêlant respectueuse-, m^n! h relie de son admirable compa.«r;e et de ; ses enfants, contribuer fi en adoucir un peu l'amertume 1 1 O'^nt aux membres du gom-ernement du Roi, ■ ils pleurent en Julien Divignon le collègue le ■ /plus dévoué e£ le plus ér. Le chef du cabinet [ beV-\ de ce cabinet qui ^'honore, à côté de son ; grand souverain et de sa vaillante armée, de personnifier la résistance nationale, M. de Bromie- ; vi'l" forcé à son gia^d regret par une indispo-! sitiop de renoncer h venir saluer une dernière i fois U dépouille moi-telle de son ami des bons et des mauvais jours, m'a chargé de lui dire-au nom de tous un suprême adieu. Au nTn desjnemhrps du gouvernement belge, . au nom de vôsTanciens subordonnés qui conserveront fidèlement votre souvenir, adieu, mon cher Davignon, adieu 1 LES CONDOLFAVCFS DU COXSEîL MC.\IC!PAI. DU H A VUE Le conseil mumcipal du Havre, qui na ' laisse échapper aucune occasion de manifester sa sympathie aux Beiges, a tenu h s'associer au deuil du gouvernement belge. Voici en quels termes, au cours de la | séance de vendredi soir, M. Morgand.maire du Havre, a annoncé aux membres du conseil la'mort de M. Davignon : Messieurs, M. Davignon, Ministre d!Eta*, ,oncien ministre des Affaires étrangères de Belgique, est décédé récemment à Nice, où il s'était rendu pour F&aWir sa santé gravement ébranlto. Aucun français n'oubliera la fière altitude de i k ce ministre qui, placé soudainement en face ' s do la mise en demeure la plus offensante pour sa Patrie, y répondit do la façon la plus ferme et dans un noble langage. Dans les heures : .tragiques qu'il vécut avant l'envahissement dû la Belgique, il lit preuve du plus haut esprit patriotique, et avec la claire «conscience des devoirs de son pays, il prit virilement les résolutions qui convenaient à un peuple libre. Il se montra ainsi le digne serviteur d'un Boi qui incarne magnifiquement l'urne dé son peuple, le et qui, ayant tout sacrifié ù l'honneur, mar- , ni quera son nom et celui de la Begique parmi , n_ les plus grands de l'Histoire. . ' La mort d'un homme qui a joué un rôle si _ important dnr.s les circonstances lès plus so- i , lennelles qu'ait connues la Belgique et qui a ,le rendu d'éminents services à la cause nationale, \ *e- devait être douloureusement ressentie. Elle l'a , été tout particulièrement dans cette ville du I-IavTe qui, choisie pour donner asile sur la , terre de France au Gouvernement belge, est associée plus intimement aux deuils comme >n_ aux espérances de la nation sœur. ^ n Aussi je suis assuré d'èti-e l'interprète de la j Je population hfnralse tout entière et de l'unani- ; mité du Conseil mumcipal, en saluant rcspec-0n tueusement la mémoire de M. Davignon et en /y,; exprimant la part que nous prenons au deuil . les qui atteint cruellement le Gouvernement et le ise peuple belge. >us ne Les membres du conseil ont unanimement ep,prouve ces pcur-oles. a?' Tons les Belges seront reconnaissants à Uià la mumcipaîité havraise de ce nouveau té-■,& moigna.ge de sympathie. ^en - - S Le Gouvernement belqe en ° p et le nioratorinm 1011 nos net ,u* Lo Moniteur ùi 17 mars publie l'avis of-!U ficicl suivant : ro- Divers ai-rêtés du Gouverneur allemand ne■ cm Belffitiue ont abrogé des dispositions lé-,,MS «aies ou rêpVjmentaii'es îirises par le pou-rîi ' vo11' législatif et par le Gouvernement bcl-hie I Pes en viie'de sauvegarder droits et des .0. | intéi^ts compromis par l'état de ffuerr». èur i Soucieitx d'assurer le maintien du crê-ii-s, ! dit publie el de sauvegarder ces droits ot «r- I ces intérêts, le Gouvernement oelce déclare 308 ; qu'il ne reçoiMiaîtra pas l'abrogation : ! 1° Des arrêtés royanx des 16 août. 28 ser'-i? ! tembre et 26 octobre 1914 relatifs aux pres-'dc'.co-iptions et pâromp'ions en matiêJ-p. civile: ge 2° De l'arrêté roval du 1S août 13ii, ren-îpc dant inopérantes pendant la durée d" <Knp« n<l. 1 de guerre les clauses de déchéance et do it-il résolution de plein droit, en maîiîre eivile et commereiale: peur défaut de paiement h rtu i l'échéance stipulée- àn- Le Gouvernement prendr- les mesures j mi- ! nécessaires poux relever des décliéancep ère .prévues par la loi du SO mai 1S72 les por-: la teurs des effets de conïmerce créées avant du io 15 janvier 191G et dont l'acceptation ou J? le visa n'ont pas été ou ne seraient pas exl-s ' gés daas les délais légaux", dont le protêt n'aurait "as été on ne serait nas poursuivi ■ era dans les mêmes délais. svi- En conséquence les porteurs de ces effets fi /pourront exercer tous leurs recours dès la -e311 libération du territoire. re- !p-ti _ LESFAITSDIJ JOUR H est extrêmement vrobabl?. auô Llovd George, accompaqvê sans doute de sir Ed-ivard Grey, représentera VAngleterre à la 'Conférevcv dAlliés, qui se tiendra à Paris prochainement et au cours de laquelle, croit-on ici, d'importantes décisions» politiques seront prises. On annonce de Borne que ' Pape a reçu vendredi en audience M. Pachitch, président du conseil de Serbie. WIVVWVWW Les autorités dr, IJonqrie {ont connaître qu'elles ont retenu le cowrrter diplomatique roumain, la valise pesant plus d-e 300 kilogrammes.wvvi/wtwi Il ii a eu à Athènes une violente manifestation des femmes des mobilisés; la police l'a dispersée. A la Chambre, <t propos des projets d'impôts, M. ScmUondU a été personnellement pris à parti. La situation du Trésor qree est extrêmement embarrassée. Le ministre du commerce du Brésil, M. Gcnualvès Maia, a présenté vendredi à là Chambre une proposition J» réquisition des navires allemands avec sommation au consulat d'Allrmaqne d'établir i me lima tion ds la valeur des bateaux el de leur charqe-ment.L'indemnité à fixer serait qarantie par les •stocks de cafés brésiliens confisqués en Allemagne.Se IffiEiraa! aa perai à«r® qœ® l® SKTIMES ©h S PSra? ea 5 eeisfs sa Hœiilanâe £e LES RUSSES AU SECOURS DES ANGLAIS EN MESOPOTAMIE —o— Rome, 18 mars. — Une information de Pé-tnograd à 1' « Agenzia Libéra « dit qu'un coiys de troupes russes marche à travers le Loùristan pour alter aider lés troupes anglaises sur le Tigre inférieur. L'armée russe opérant dans la direction de Bagdad a passé la. frontière do Perse. . lias fugitifs affirment que la popuiation do Bagdad émigré en maeso vers l'ouest. COBÎiUfilQUÊ CELGE -—»o« 17 mœra. — Boinbardemont réciproque habituel sur te iront de l'armée belge. ■DERNIERE HEURE Communiqué olticiêl français —c— Paris, samedi lô heures. EN' ARGQNNE, dans le secteur de Cour. tes-.Chausses, lutte de mine à notre avantage.A L'OUEST DE LA MEUSE, nous .T-or.s ■ exécuté des tirs de concentration sur les • tranchées allemandes vers la côte 265 et SU-r i le bois des Corbeaux; l'ennemi n'a pas .éa-' gi- A L'EST DE L\ MEUSE, bwnSjaç-demo'jt violent de la région de- Tauxr .. ^'n-iitte-irt ! sur les autres points de ce secteur, ainsi qu'en Woëvre, aux abords de MouJainyille, t Ha.-adiomont et les _Eparges; asi nord-ost de - Saint-Miliiel, nos pièces à grande portée ont • bombardé toute la nuit ApremOnt ,et Vi-1 giteuUes, où l'on, avait signalé des regi-| nients en marche vers le nord. ' Aucun événement impoiiant à signaler sur 1e reste du front. i aviation Pendant la journée - - d'hier, malgré la ^ brume et les nuages bas, notre aviation de " combat a effectué dans la région de Verdun vingt-nouf vols do chasse au cours desquels , elle a livré trente-deux combats aériens. L'n Fokker a paru sérieusement touché. La nuit d!u 17 au 18, un groupe de dix-sept avions de bombardement a lancé nn-qoantè-qualre obU3 de gros calibre, (.ont | f.niaranle sur la gar,- de Conflans et qua-foay.e st;r la gare de Metz : les obus sont bien tombés au but. De nombreux éelate-msnts ont été constats sur les voies et '- trois incendies ont été allumés dans la gare <ie Metz-Sablons. j "Violemment eanonnés sur leur parcours, i. tous nos avions sont rentrés indemnes; i- Au cours d'une reconnaissance offensive, 1- une autre de nos escadrilles a lancé dix s obus sur l'aérodrome de Dieuze et cinq sur la gare d'Arnaville. 'I MOUVEMENTS DE: TROUPES EN BULGARIE T. ** O— •- Bucarest. 18 mars. — La Bulgarie a sus-pendu touit transit à cause des mouvements de troupes. s La circulation des voyageurs est inter-« rompue pour dix jours entre Prédéal el •e Bucarest. à. ——ho«—— I UN NOUVEL EMPRUNT RUSSE s 0 ï Petrograd, 18 mars. — Un ukase înrpé. -t rtal ordonne l'émission d'un nouvel em. u prunt de guerre de deux milliards de rou» l. bles. ••I »o« -•i LA REVOLUTION CHINOISE 's Hong-Kong, 18 mars. — Officielle. — La a province de Kouàng-Si a proclamé son m-j dépendance. " j LE-VAINQUEUR DES ILES FALKLAND ) ! ~1 i : L'amiral anglais sir Frederic-Charles ; Stua-dee, qui a diélruit, en vue des lies Falk-! land, l'escadre allemande de von Spee, vient , d'être créé baron par le roi. 11 est âgé da 56 ans. ■'- la ^ Le recrutement des officiers pendant la guerre « {- UN ARRETE-LOI FIXE LA SITUATION DES SOUS-LIEUTENANTS ET LIEUTENANTS NOMMES DEPUIS LE DEBUTS •« DES HOSTILITÉS. Le « Moniteur n des 13-17 mars publie un importent arrêté-loi réglant diverses ques. s- tions relatives au recrutement des officiera ;e Cet arrêté-loi est précédé d un expoïé des •s motifs dont voici le texte : £ L'exposé bes motifs Le Havre, le l'r mars 1916. . Au moment de la mobilisation, en vue d * parei-j à. la pénurie en officiers, il a U- 3 f1 nommer au grade de sous-lieuienant, lau <s les cadres actifs des armes et des service.^ des militaires qui étaient à la veille de su. ' bir la dernière éprouve imposée pour l'a» cession au dit grade et qui ne remplissaient donc pas toutes les conditions requi. f ses par l'article 2 de la loi du 16 juin 1838 sur le mode d'avancement dans l'armée. Cette dérogation est justifiée par appiica-„ tion de l'article 5, 2° de la dite loi, qui stipule, en effet, qu'il peut être dérogé aux 3 disposition s de l'article 2 précité : « lors. ? qu'il n'est pas possible de pourvoir autre» ment aux emplois vacants dans les corps, , en présence de l'ennemi ». C'est ainsi que furent, entre autres, nommés sous-lieutenants les élèves de seconde année de l'Ecole militaire et, en même temps qu'eux, les élèves de la section des " sous-officiers aspirante à la sous-lieutenan-s ce annexée à cette Ecole, tandis que les élè-ves do première année du même établissement. versés dans les régiments, comme sous-officiers ou soldats, furent promus of-; ficiers par la suite. '' Certains de ces sous-officiers et autres p avant satisfait à l'examen a, promus éja-. lément depuis, ayant plus de titres que les élèves de la dite section, il y o, lieu de régler les droits à l'avancement de ces diverses catégories. Au cours de la campa,gne, pour continuer à remédier à la pénurie en officiers et combler les vides produits dans leurs rangs, il fallut recourir à des catégories * à savoir les officiers de réserve pour la durée de la guerre et les officiels auxiliaires, à l'aide d'éléments différant d'origine, no possédant donc pas le môme degré d'aptitudes ot ne pouvant, dès Ilors, faire valoir des titres égaux à l'avancement.Quelques-uns d'entre eux obtinrent, pâf

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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