Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 09 Juin. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 19 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/8911n7zm54/
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LE XXE SIÉCLE ABONNEMENTS Pour toute la Belgique (Jn an. . « . . • . fr. 9.00 Six mois 4.C0 Trois uiois 2.99 Gr.-Duché de Lnxemb. 20.00 Union postait 30.00 Directeur : Fernand NEURAY Editicn (6 h. soir) Edition if-if. (10 h. soir) Edition if (minuit) ANNONCES Annonces ordin., petite ligne • 0*4# Réclames (3* page), la ligne. I.5<9 Faits divers corps • « » 4.00 Faits divers fin. • . n 3.00 Réparations judiciaires » 3.00 Nécrologies , # • • » 2*00 Los annonces sont reçues au bureau du journal R centimes I. A,. Téléphones 354G et 3686 Instant-are omnla in Christo Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles J——■P—■—ODMO— EDITI ON ¥ ÇA ET UC »(>î«ï<)« L'art d'avoir toujours raison (Suite) Le citoyen Troclet en a de bonnes. Ce petit Ardennais est rusé comme défunt Ulysse. Le voilà qui démontre, dans le «Peuple», que 76 pour cent du corps électoral liégeois ont voté, le dimanche 24 mai, pour la revision!... Du corps électoral liégeois? Parfaitement. Mais les socialistes ont perdu, à Liège, plusieurs milliers de voix? Cela ne fait rien. D'après M. Troclet, sont partisans de la revi sion : 1) tous les électeurs socialistes ; 2) tous les électeurs libéraux ; 3) tous les électeurs démocrates chrétiens. Total : 76 pour cent. Comment il se fait qu'un corps électoral aussi révisionniste ait infligé au parti socialiste, le plus révisionniste de tous les partis, un douloureux échec? Cela, le citoyen Troclet ne perd pas son temps à l'expliquer. Mystère. Avant les élections, le ((Peuple» disait aux électeurs liégeois : «Voter pour la liste de M. Van Hoegaerden, c'est voter contre la revision. » Après les élections, le mêmt «Peuple» écrit tranquillement, par la plume autorisée du citoyen Troclet : « Tous les électeurs qui ont voté pour la liste libérale ont voté pour la révision. » Mystère encore. Un mystère et un mystère, cela fait deux mystères. Est:ce bien la peine, citoyen Troclet, de délivrer le peuple de la « superstition cléricale » ? Quant aux démocrates chrétiens, le citoyen s'abuse s'il croit qu'ils vont suivre sa bannière et lui emboîter le pas. Comme il le dit lui-même, les démocrates liégeois préfèrent au régime électoral actuel le S. U. des hommes et des femmes. Le vote plural ne réalise pas leur idéal, c'est entendu. Mais k S. U. pur et simple le réaliserai moins encore. Or ils savent parfaitement que, déclan-cher un mouvement révisionniste avant qu'un accord préalable et évident ait été établi sur une formule a-ceeptée par les deux tiers du Parlement, c'est faire le lit du S. U. pur et simple. C'est pourquoi, comme tous les démocrates chrétiens du pays (un seul excepté), les démocrates liégeois sont plus près du parti catholique, dans ce domaine comme dans tous les autres, que du citoyen Troclet. Histoire d*un crime... ^ Le gentilhomme de Brouckère nous accuse* aigrement, dans le «Peuple», de « déformer 6a pensée et celle du vaillant organe des socialistes carolorégiens». Cette périphrase, aussi bourgeoise que ronflante, désigne le «Journal de Char leroi ». Accusation injuste. Nous n'avons rien déformé du tout. Nous avons reproduit partiel-' lement(((XXeiSiècle» des 1er et 2 juin) un intéressant article du « vaillant organe des socialistes carolorégiens ». Communiquant au parti socialiste, au gouvernement, à la na tion tout entière les ordres des militants» socialistes du pays de Charleroi, le vaillant organe exigeait la dissolution îmmédiate des deux Chambres. Le vote de la revision constitutionnelle, ajoutait le «Journal de Charleroi», ne les satisferait pas. Ils se méfient d'une revision votée par une majorité^ cléricale. En dehors de la dissolution, ils ne veulent rien savoir... Le .«'XXe Siècle» a pris la liberté d'opposer les militants de Charleroi et leur ((Journal» au «Peuple», qui s'était prononcé, un peu auparavant, contre la dissolution. Tel est notre c rime. Flagellé par l'ironie de M. de Brouckère, nous l'expions durement. Dans notre malheur, nous avons une consolation cependant. Quand le «Peuple» publiera le texte que nous avons reproduit d'après le < vaillant organe des socialistes carolorégiens », nombre de ses lecteurs seront persuadés que le gentilhomme de Brouckère n'est pas un juge impartial et mettront en pièces le pilori où ce terible homme vient de nous attacher. Mais hélas! vain espoir, illusoire consolation! Le ((Peuple» ne publiera jamais ces , vingt lignes péremptoires. Et c'est à perpétuité que nous sommes condamnés à la « mauvaise foi » !... ^ La Revision... géographique 1 Enfin, l'«Etoile» se décide à parler. Elle parle à la façon des oracles, plus solennellement que clairement. Nous lui avons demandé de nous expliquer un peu son « état révolutionnaire » de l'autre jour. Nous lui avions demandé également de bien vouloir nous dire son idée sur un éventuel ministère d'affaires et sur la revision de la Constitution. Après trois jours de méditation, la Sybille de la rue des Sables nous répond : « Nous en concluons au'il faut porter remède au mal. Puisque la délimitation arbitraire et absurde des circonscriptions,— ce qu'on appelle la géographie électorale — fausse l'esprit de la représentation proportionnelle, il importe de reviser notre législation. En d'autres termes, la question de la réforme électorale se pose aujourd'hui de la façon la plus pressante, et il serait impossible de continuer plus longtemps à l'éluder. Or la réforme électorale, c'est la revision >. En d'autres termes, 1'«Etoile» demande la revision... de la géographie électorale. Sauvés! Merci, mon Dieu. A cheval sur un terrible, un effroyable volcan, la Belgique peut se sauver à peu de *rais. Qu'elle remanie la carte de ses circonscriptions électorales, et « l'état révolutionnaire » s'évanouira comme les brumes du matin au premier attouchement de l'aurore... L'«'Etoile» mettrait le comble à ses bontés, en nous faisant connaître sa géographie à elle. Nous ne manquerons pas de traiter son Mercator avec toute la considération due à son génie et à son invention. Penseurs ingénus... Congrès de la Libre Pensée, dimanche, à Bruxelles. La « superstition », naturellement, en a entendu de dures. Le «Peuple» rend compte des discours en deux longues colonnes, mais en troisième page. Dans les autres feuilles de l'opposition, silence de barbeau. Dame ! le mot d'ordre, d'ici aux élections de 1916, sera," dans toute la presse de gauche : tolérance et respect. Ce n'est pas le moment d'effaroucher le « flottant », n'est-ce pas, pour le plaisir de troi9 ou qua- 1 tre douzaines de « penseurs » qui éprouvent, ' le besoin, périodiquement, de faire connaître , au pays, par voie de congrès, leur opinion sur « la marche ascendante du progrès dans tous les domaines » ! ' Dans les deux colonnes du «Peuple», ra- t massons une perle, une seule. Un penseur du Centre exhorte les trois provinces anticléricales à « r.ésister à l'application de la loi scolaire ». Modeste et réflé- " chi, il commence par douter, cet homme, du ' succès de son exhortation. « Le pourrons nous ? » interroge-t-il. Un moment après, il se rassure. Sa foi, qui chancelait, se -affermit. (( Nous -pourrions nous rattraper puissamment, dit-il, dans le domaine si important< de Venseignement professionnel, ménager, industriel, etc., cela avec l'aide des grandest administrations publiques. » Bravos, applaudissements à droite. Pen-i seur du Centre, laudamus te, benedicimus*. te! C'est un attentat, un crime, l'abomination de la désolation, de la part des pouvoirs-publics, que d'aider par des subsides l'enseignement catholique. Mais aider libre»» penseurs à « se rattraper » dans le domaine» important de l'enseignement professionnel : cela n'a rien de contraire à la vraie liberté.... Très bien. Un bon point aussi pour un «penseur»^ gantois, socialiste bon teint. Le ((Peuple» lui prête les paroles ci-dessous : «« Les résultats obtenus à Gand sont des plus encourageants. Il n'y a plus de leçons de religion dans nos écoles. Nous avons conquis le corps enseignant. Je vous convie à le faire partout. (Applaudissements.) » Penseur gantois, aous prenons la liberté de joindre nos applaudissements à ceux des penseurs libres. Quand les catholiques disent que l'école officielle, dans les villes administrées par les anticléricaux, est un foyer d'irréligion, quelques bonnes gens demeurent sceptiques. Nous vous dédions, bonnes gens, les aveux ci-dessus. P. S. — Nous avons dit que le « Peuple » avait, seul de toute la presse d'opposition, rendu compte du congrès de la Libre Pensée. En réalité, le « Soir » signale, lui aussi, cette imposante assemblée.Notre oubli était injuste; le voilà réparé. La crise ministérielle en France Les premières démarches de M. Ribot 1 M. Ribot a commencé lundi matin ses dé- ! marches. Il a vu notamment MM. Dubost, . Deschanel, Doumergue, etc. Son cabinet se- \ rait un cabinet de gauche et comprendrait'{ plusieurs des ministres actuels, notamment MM. Noulens, à la guerre, et Viviani. M. J Ribot, estimant aue la question financière} Q| M. Ribot, M. Ribot, est la plus importante proposerait le vote immédiat de l'emprunt,s'emploierait à faire adoptei l'impôt sur le revenu incorporé dans le budget de 1914 et comprendrait dans le budget de 1915 un impôt sur la richesse acquise. Quant à ]a question militaire, M. Ri-bot estime qu'elle ne se pose même pas et que le cabinet n'a qu'à appliquer la loi avec loyauté, comme l'a fait le cabinet Doumergue.B&slBetira polâtiqase Dans son résumé hebdomadaire des événements, la Gazette de l'Allemagne du Nord affirme, mais avec une certaine prudence, que les grandes puissances sont d'accord pour envoyer des navires de guerre dans les eaux albanaises. Elle ajoute que cette manifestation montrera que l'Europe s'intéresse toujours au développement de l'Etat albanais créé par sa volonté et facilitera le travail d'apaisement auquel se consacrent le prince de Wied et la commission internationale. C'est peut-être faire preuve de beaucoup d'optimisme. Constatons, en tout cas, que le journal allemand ne s'explique pas sur le caractère de cette démonstration et ne dit pas dans quelle mesure elle aurait pour but de soutenir efficacement le prince de Wied dans la lutte qu'il soutient péniblement contre les musulmans révoltés. — On attribue généralement une importance particulière à l'information que nous avons reproduite d'après laquelle le roi de Suède se trouverait à Koponitch, le jour où l'empereur d'Allemagne, accompagné de l'amiral von Tirpitz, s'y rencontrera avec l'archiduc-héritier. Certains y voient l'indice d'une orientation nouvelle de la politique étrangère de la Suède qui, dans sa crainte d'une action offensive de la Russie, songerait à sortir de sa neutralité, jalousement observée jusqu'à présent, pour se rapprocher de l'Allemagne. Et ils rapprochent ceci de l'action intensive qui se poursuit en Suède four démontrer l'existence d'un « péril russe ». DANS L'AFRIQUE ALLEMANDE "» Q » — La cathédrale de Dar es Salam, desservie par les Pères blancs (Voir en quatrième page la fin de notr ét.n/lp. 91 iv V Ainrinnp nllprnnnrlp 1 ¥ /\1/\/t4*2/\ ry ^os am*s auront fort à faire, car c'est le j B GS 0!0CTlOnS bassin minier, où les chefs d'industrie, qui I (WVkJ VavVUulIJ patronnent ou figurent sur la liste libérale, 4 J* A # * so&t omnip°^ents- Les socialistes (et parmi frSI y tISÏfî eux on ne re^®ve J99e î^es bourgeois : un in- Ml 141 vil / JwIImI s foi tUteur, un vétérinaire, deux avocats, un t il \ T\ t ^ médecin) ont partie liée avec les libéraux : IfltflO ceux-ci présentent neuf candidats et les so- ïdlià Iw UrdlICI=i?lltllC eialistes six seulement. Parmi les onze candidats catholiques,nous /lOk h V relevons les noms de MM. Dondelinger, né- I8lj I J1 X CI8I IIS VU Fy gociant, et Steichen, avocat, députés sor- Mjmx vsii tants; Goedert et Weber, cultivateurs; Hau- ^»>j«o>i<« semer et Heymes, négociants ; Kleutsch et Meintz, propriétaires ; Klepper, secrétaire (De notre correspondant particulier) d'œuvres; Pierraerd, tailleur, et Reimen, en- Luxembourg, 7 juin. trepreneur. Mardi, 9 juin 1914. Cette date me fait son- Ce sera probablement le statu quo. er au mardi 10 juin 1884. C'est mardi qu'au- >nt lieu les élections législatives pour le re- r . -, T , #,•, ouvellemenfc partie! dis mandats de nos . ff <?"*>» de Luxembourg-campagne e it éputes ^ députés : six libéraux et deux catholi- Elles affectent six cantons sur treize.Tren- C'esfc la â'éBte, puis- :-deux députés - sur les cinquante-trois Q." elle comprend a gauche MM. Laval, pre-ae comportait l'ancienne Chambre - sont "de?t de 'a Chambre; Pescatore, directeur >rtants Ils se répartissent comme suit : d ?» rapporteur des principales lois ; dix catholiques, quatorze libéraux, cinq Le Galles et Mayrisch, potentats de l mdus->cialistes (dont M. Spoo, député d'Esch-sur t"e; Schmit et Bastian avocats réputés de lzette, récemment décidé) et trois mode- Luxembourg. A droite, MM. Reuter le lea->s. Trente et un mandats seulement sont rc- der catholique, et Kayser, un débatter re-ouvelables, le canton de Mersch devant ao"te- . , , ... . ordre un cfe ses trois sièges à raison de la ,fiVVl\llbé.ïïUX sortants ont été adjoints iminution de la population : désormais MM' ^och' vétérinaire, et Palgen, fonctionne, la Chambre ne comprendra plus que na;re des chemins de fer Les catholiques > députés ont aussi leur vétérinaire (M. Kohner), leur La campagne électorale est assez vive de ehemindeferiste (Biderich, sous-chef de ga-irt et d'autre. Les candidats manifestent £e>' alnsI 1n&. ,fM- BfeDn,s>j. Macke' et eaucoup d'activité. Pourtant, les partis RauehS- propriétaire., et Philippe,, avocat, étant pas organisés, les intéressés sont à P°ur autaDt <îue des Pronostics soient pos-2U près les seuls à travailler. Encore leur 5'bles' nou.s croyons au gain d un siege ou ropagande est-elle forcément restreinte deux par les catholiques et notamment a ix conférences, la nouvelle loi électorale • élection de M. Philippe un avocat d ave-terdisant les tournées de cabaret et la vi- 5,»' ; 9f ser,a!t' ,en oe cas, le benjamin de la te des électeurs à domicile, sous peine de Chambre.. Ajoutons qu un coiffeur d Eich se motions sévères. _ présente isolement pour le plaisir. Les élections se font sous le régime cen- *** taire, au ohef-lieu de canton. Les bureaux Puis c'est le canton de Mersch,qui est privé 3 vote sont ouverts de 8 heures du matin à d'un siège : trois députés (un catholique, / ■ j heures de relevée. Les électeurs reçoivent libéral et un modéré) sont sortants; d? ix. le feuille de vote sur laquelle les noms seulement pourront espère^ une réélecV'jn; îs candidats sont inscrits par ordre alpha- tous trois se représentent : le libéral (M Ludique, quels que soient les partis auxquels dovicy) et le modéré (M. Wilhelmy) saris co-5 appartiennent; toutefois, à partir de cette candidat; le catholique, M. Eichhorn, no- i inée, pour permettre aux électeurs de s'y taire, flanqué de M. Ecfcer, médecin. Si le trouver (dans le canton d'Esch, par exem- troisième siège n'avait pas été supprimé (et e, il n'y a pas moins de trente candidats), 3'Cst bien pour cela que la majorité n'a pas s candidats de même opinion ont été auto- hésité à solliciter les chiffres, nos amis pou-sés à se grouper par ordre alphabétique et vaient espérer le gain d'un siège ; cet espoir lacun de ces groupes figure sur la liste; à n'est quand même pas perdu ; mais les chan- quèue-leu-leu, d'après l'ordre alphabeti- Ces sont évidemment moindres. îe du premier candidat respectif. A côté Le canton de Remich n'a que deux dépu--1 nom du candidat figure une case en blanc, tés. tous deux catholiques : MM. Faber, in-i l'électeur marque son vote par une croix génieur,et Knepper,notaire. Ce dernier avait î saint André. ^ manifesté sa volonté de se retirer.M.Flam- Ajoutons qu'au c£s de ballottage, ce qui mang, prêtre libre, conseiller communal à rive fréquemment, le second tour de scru- Mondorf, directeur de laiterie et gérant do :i a lieu à huitaine; que les élections ont société d'électricité, se préparait à le rem-ujours lieu en semaine (le mardi) pour ne placer, lorsque M. Knepper se "avisa. Péris entraver l'accomplissement des devoirs sonne n'a voulu céder depuis; si bien que ligieux; enfin, que^ le dépouillement com Jes deux sièges catholiques sont disputés par ence toujours immédiatement après la clô- trois catholiques Un candidat isolé, M.Schu-re des opérations de vote. mâcher, vigneron, se présente contre eux T , i , ***, , , ... sans illusions. Le canton d Eohternach est le premier des Enfin, dans le canton de Wilt.z, que repré-ntons soumis a élection législative cette sentaient jusqu'à ce jour deux modérés (MM. mée. H envoie trois députés a la Chambre. Mathieu et Thiltges) et un catholique (M. î sont M.M. Bnncour, avocat a Luxem- Weirrandy), trois groupes sont en présence : mrg et député libéral (encore que, na- ]\,j Greiscn, avocat, pour les libéraux; M. tere, il figurât parmi les modérés et votât Mathieu, sortant, comme indépendant; et rfois avec les catholiques), ainsi que MM. MM. Neyens, avocat, Meyers, agriculteur, liss, imprimeur a Luxembourg, et Kries, "Weirrandy, sortants, pour les catholiques.On gociant a Echternach, tous deux catholi- a tout lieu de croire que les catholiques ^s* , . ,, , , . .. , se féliciteront du résultat du scrutin. Ces trois députés se représentent : la liste térale comprenant en outre MM. Gretsch, *** Sdecin, et Walch, bourgmestre ; la liste En résumé, la journée du 9 juin nous sem-tholique, M. le comte de Villers, proprié- ble devoir favoriser les catholiaues qui, ire, aont les chances personnelles sont d'après des prévisions autorisées, gagnées grandes; c'est cependant contre lui prin- raient au moins deux ou trois sièges. Ce qui paiement que l'assaut est livré. porterait à 22 voix leur nombre à la Cham- j M. le comte de Villers est chambellan à la bre. ^ ... ; >ur luxembourgeoise; c'est même un des Ce résultat eût été bien plus joli si nos : res dignitaires de la suite de la souveraine amis avaient pu s'organiser sérieusement • i soit Luxembourgeois. Il fut en cette qua- pour la lutte, au lieu d'en être réduits à im- ! é attaché, durant le récent séjour de vos proviser en quelque sorte. Mais ce qui est! averains à notre cour, à la personne du roi différé n'est pas perdu, car toutes les me- : s Belges, qui alla prendre le thé dans son sures sont prises pour établir partout, dès âteau du Grundhof, lors de l'excursion cet été, le <« parti de la Droite ». (C'est 1© ! pale dans la Mullerthal. triomphe assuré pour 1917. 7 , M. de Villers fut officier dans l'armée aile- Par malheur, les catholiques ont éprouve inde et démissionna comme colonel. Guil- une perte sensible cette semaine en la périme II le créa comte et récemment la sonne d'un de leurs chefs estimés, M.Bech, ande-Duchesse, pour mettre fin à des dis- avocat à Luxembourg, qui représentait a la t ïsions pénibles, signait un décret aux ter- Chambre, depuis près de trente ans, le can- J. :s duquel M.le comte de Villers recouvrait kori de Grevenmacher et qui est mort subi-qualité de citoyen luxembourgeois : c'était tement d'une crise cardiaque, mardi, alors la superfétation, puisque l'intéressé est Qu'il assistait à un office religieux a la ba- c mis, depuis un certain temps déjà, à sié- silique d'Echternach. C était une personna- j c comme conseiller communal à Waldbil- Uté de grande valeur et qui, à ce titre, de- j vait être placé à la tête du nouveau parti. *** Cette mort inopinée provoquera, le mois n Dans le canton d'Esch, treize députés sernt prochain, une élection partielle, dont l'issue j imis à réélection : deux catholiques, cinq ne doit pas être défavorable à nos amis non îialistes ©t six libéraux.! -plus. P. G. J r ——M■■■ '"■■il" Lès Réflexions de M. Graindorge »(>ï<»ï«)« - Bergson et l'Index Un ami me disait hier : Pourquoi l'index a-t-il frappé Bergson? Les membres de la congrégation romaine sont-ils assez naïfs pour craindre que la masse dès fidèles n'aille puiser dans Z'Evolution Créatrice ou dans les Données immédiates de la Conscience le -t venin d'un faux savoir? Qu'ils se rassurent ! Q Ni le grand public, ni les belles dames qui vont étaler leurs toilettes aux conférences du <( maître », ni même les hommes de culture ne comprennent le prestigieux langage du dieu du jour. Pour saisir son ondoyante pensée, il faut être professionnel de la philosophie... et en- tic core. A quoi bon dès lors tirer à boulets W rouges sur un homme qui plane trop haut as pour qu'on puisse l'atteindre et même pour qu'il puisse nuire. L'intervention de la. Con- m grégation de l'Index ressèmble fort à une R maladresse. ^ Frappé de ce raisonnement, j'étais fort fe disposé à m'y rendre. Celui qui le tenait et est un homme de science, esprit ouvert et i averti, que je range parmi l'élite des intellectuels et dont j'écoute volontiers les avis. Mais je me suis repris à la réflexion, celle-ci m'ayant remis dans le souvenir une aventure qui date de loin déjà. Quand, il y a vingt ans, le Kantisme faisait furie en Sorbonne, un groupe de jeunes catholiques français entreprit de publier une revue modem-styley qu'ils intitulèrent « L'enseignement, philosophique hebdomadaire » et où ils s'appliquaient à montrer que le plus entier subjectivisme sxharmonise avec la croyance chrétienne. On y pouvait lire des déclarations comme celle-ci : « Le prêtre qui entend les confessions du pénitent ne sait si la voix qui frappe son oreille est la sienne propre ou celle d'un être agenouillé . devant lui ni... Le Kantisme était à la mode. j C'en était assez pour que des catholiques . poursuivissent la chimère d'y accommoder j leurs croyances. Leur tentative a pitoyablement échoué. Aujourd'hui, la mode a changé, mais sa tyrannie demeure. Il est de bon ton d'être bergsonien, comme il y a | vingt ans. il était de bon ton d'être Kantien. I N'en doutez pas, il est des catholiques qui cherchent un sens sortable aux plus étranges assertions de Bergson, afin de les plier au contenu des dogmes. La fascination qu'exerce sur les esprits français tout magicien de la langue est trop puissante pour qu'il en puisse être autrement. La Congrégation de l'Index qui poursuit avant tout une mission pratique, a sans doute voulu prévenir l'éclosion de ce bergsonisme catholique qui eût été, je le veux bien, un tissu d'incohérences, mais qui eut troublé bien des esprits. Elle a bien fait, eHs, a rendu aux catholiques un service de premier ordre, j11^ Au demeurant, je demeure convaincu que fej Bergson, météore brillant dans le ciel phi- dél losophique contemporain, suit son orbite ] avec une vertigineuse allure. cm L'astre est a son apogée, et la traînée lu- av« mineuse qu'il laissera derrière lui sera as-; éphémère. On a abondamment montré qu'un 1 vieux philosophe grec — Heraclite — systé- an matisa, il y a 2,500 ans, les trois quarts des Ra: « nouveautés » que Bergson modernise et revêt d'un habit français d'une suprême 'jî.1 élégance. 1 j Périodiquement de nouveaux \Héraclite av; surgissent... et disparaissent. sie Graindorge. Pj^ d'à vj id moorge. Une belle victoire belge >(•&*) e Mottias, vainqueur do la course cycliste Paris-Bordeaux où cinq Belges se sont classés bons premiers >_•<.•—< Le temps qu'il fait... et celui p'il fera. -—1<><— Le baromètre descend sur la France, à l'exception de la région pyrénéenne, nos co-ntrées, les pays de l'Europe centrale et l'ouest de la Russie; il monte partout ailleurs. En Belgique, le vent est faible, d'entre nord-nord-est et sud-est, et la température est comprise entre 5°5 et 11°. Prévisions : Vent nord à nord-est, modéré; nuageux, ondées» Wilmart en correctionnelle Les débats de l'affaire Wiîniart ont commencé lundi Lundi matin, devant la 9° chambre correctionnelle ont commencé les débats de l'affaire Wilmart, sous la présidence de M. De Le Court, assisté de MM. les juges Simons et Olivier. M; le substitut Pholien occupe le siège du ministère public. Au banc de la défense, sont Mes Morichar, Roossen et Corbiau (du barreau de Dînant), défenseurs de Nestor Wilmart; M® Sand, défenseur de G. Rasquin; Mcs Edmond Picard et Jamar, défenseurs de Waechter: M08 Huys« II y a deux ans... , mans, père et fils, défenseurs de Dethier ; M* '* Lemage, défenseur d'itier. ; M® Coosemans. dé-. fenseur de Th. Demarest ; Me Thomas Braun, défenseur de Van Hentenryck. e Des mesures spéciales avaient été prises pour empêcher les bousculades, de même que l'on avait pris toutes les dispositions propres à a assurer la marche régulière des débats. n Le « parquet t avait été reculé et on y avait annexé l'espace occupé, en temps ordinaire, ç par lès premiers bancs de la salle d'audience. On avait aussi installé plusieurs tables pour la presse et disposé pour les prévenus un banc ' qui occupe toute la largeur du prétoire. Derrière le siège du procureur du Roi on e avait placé une grande armoire bourrée de dossiers. Ce sont les dossiers qui contiennent les pièces les plus importantes. Derrière la salle d'audience, dans la Chambre du Conseil, d'autres dossiers sont entassés en piles énormes, hautes de plusieurs mètres. Et dans le couloir d'accès à la Chambre du Conseil, de longues armoires contiennent encore des centaines de kilogrammes de paperasses et de titres. ^ Un service d'ordre rigoureux a tamisé le ^ public, si bien que la salle n'est pas encombrée du tout. Au contraire, plusieurs places sont inoccupées. Le public semble bien, du reste, ne prendre à l'affaire qu'un assez mince intérêt. Tout au plus six ou sept personnes qui [ n'ont pu trouver place, attendent-elles dans le epuloir, gardées à vue par trois gendarmes vigilants. Dans la salle on cause en attendant l'audience. A 9 heures, le tribunal fait son entrée. LES FORMALITES PRELIMINAIRES M. le président De Le Court ouvre l'audience et prononce : « Appelez l'affaire! ». L'huissier appelle : — Wilmart, Rasquin, etc... Les prévenus libres viennent s'asseoir à leur banc, tandis que les gendarmes amènent Nestor Wilmart. Celui-ci se place à l'extrémité droite du banc, honneur que lui vaut sa qualité de principal inculpé. Il tourne le dos au public. On connaît la physionnomie de l'accusé qui, s'il paraît fatigué, n'a guère changé. Il semble heureux de se trouver dans le mouvement et l'animation d'une salle d'audience, après de long-s mois de détention. 11 adresse quelques mots à ses avocats pendant que l'huissier rectifie le « classement » des autres prévenus. Bientôt de nombreux avocats arrivent, s'ins-stallent aux premiers bancs et forment une muraille derrière laquelle le public n'aperçoit plus rien. M. le président procède à l'interrogatoire d'identité des prévenus. Il prie ensuite M. le procureur du Roi et les défenseurs de me point s'égarer dans des considérations inutiles et de s'en tenir uniquement aux détails de l'affaire elle-même. M. le procureur du Roi a la parole pour 4 son réquisitoire. Auparavant, il déclare qu'il requerra condamnation contre les témoins défaillants non légitimement excusés. M. le président, d'accord avec M. le procureur du Roi et les défenseurs, renonce à l'audition de M. le général Jenart, président du conseil d'administration de Gand-Terneuzen, qui produit un certificat de maladie. M. Pirard, substitut à Nivelles, sera entendu ultérieurement. Une quarantaine de témoins doivent être entendus, parmi lesquels M. Devos, juge d'instruction; Aussems, chef de service à la Banque Nationale; Defosse, Dumon, Harte, Carpen-tier et Pairoux, experts; Van Breuse, Buckers et Barbier, contre-experts. — MM. Berlo et Hulin, commissaires de la Société Gand-Terneuzen; Gérard, Costemans, Basset, employés; De Ridder et Huys, directeur et secrétaire actuels ; MM. Cuypers Duforreuw, concierge du { siège social ; Kellens, ancien chauffeur de Wilmart; MM. Delannoy, directeur de l'Union . du Crédit; Sano, Van der Maclen, attachés à cet établissement; Francqui, de la Société Gé-rale; Blondel, de la Banque de Bruxelles; , général Thvs, président de la Banque d'Outre-Mer ; Heisdsick, Verhaeren, Moeremans, Tournai; Van Zuylen, Peynde, Faes, Wietlioff ' et M° Levêque, curateur de la faillite de Nestor Wilmart. LE REQUISITOIRE DU PROCUREUR OU ROI M. le Procureur du Roi prend la parole. Il annonce d'abord qu'il retient à charge de Nestor ; Wilmart et Rasquin, en ordre principal, les préventions de contrefaçon d'obligations, de cou-> (MARDI 9 JUIN 1914 ABONNEMENTS L'UNION PANS L'ACTION VINGTIEME ANNÈI l — N° 160

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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