Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 05 Mai. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 25 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/g15t728f4r/
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BÉD ACTION & ADMINISTRATION ZSitt rue fle la Bourse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre 11° 14.05 Directeur : FERMD HEORAT 1 Toutes les communications concernant la rédaction doivent être adressées s8l"}rue de ta BoursexLe Havre. LONDON OFFICE: 21,Panton Street (Broadmead House) Quotidien beige paraissant au Havre ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 59 par trimeslr® Hors France.. 3 fr. » par mois. » ..9 fr. » par trimestre Angleterre— 2 sh. 6 d. par* mois. » .... 7sh.6 d. par trimestra PUBLICITÉ Correspondance de réfugiés et communications personnelles : Sur le Continent: Les 3 lignes o fr. 50 La ligne supplémentaire 0 fr. 25 Angleterre : la ligne 3 d. La perre êconomipe | après la vjetoire militaire Un de nos amie, ingénieur distingué,réfugié à Londres, adresse au « XXe Siècle _>: l'intéressante note ci-dessous : C'est bien entendu, après cette effroyable guerre, il ne faudra plus de produits allemands en Belgique. Telle est la résolution que chacun semble avoir prise. Si vous assistez aux réunions de belges exilés, c'est cette résolution qui emporte le plus de succès. Tant mieux si dans la pratique les choses vont ainsi, mais c'est fort douloureux. Nous oublions vite le mal qu'on nous a fait. Nous devrions aussi modifier notre mentalité qui jusqu'ici a consisté à nous méconnaître, à nous critiquer et à trouver les produits étrangers supérieurs à nos produit? nationaux. Certes, notre patriotisme s'esl réveillé, mais dès que le danger sera passé, ne faut-il pas craindre que ce sentiment retombe à -l'état latent. Obtiendrons-nous que par esprit national, les belges se priveront désormais de tous les produits allemands, dût-il leur en coûter des privations ou des dépenses supérieures par l'achat d'autre? produits ? Dans la lutte contre la concurrence, soit intérieure, soit extérieure, nos importateurs, nos exportateurs, nos industriels, se priveront-ils de matériel ou de produits allemands qui leur permettraient de lutter mieux avec avantage ? Enfin, il y a des produits qu'on ne trouve qu'en Allemagne et qu'on ne pourrait pas remplacer. I] faudra s'en priver, pourrait-on dire, mais cela ne paraît pas possible. D'autre part, si notre pays devait cesser toutes relations avec l'Allemagne, ne serions-nous pas les premières victimes ct Notre nort d'Anvers et. nos chemins de fei y perdraient énormément. Le problème changerait d'aspect si la paix devait amener de sérieuses modifications territoriales. Quoi qu'il en soit, il faut souhaiter de tout cœur que les Belges sauront boycotter les produits allemands et que, sans trop nuire à notre vie économique, on parvienne à réduire au minimum les relations avec l'Allemagne ou mieux, que ces relations soient telles que les avantages soient pour nous. Les conditions de paix pourront faire beaucoup dans ce sens si l'on a soin de bien étudier cette question. D'un autre côté, pour nous Belges, il faudrait que les nations alliées sur les champs de bataille, restent alliées dans la lutte économique par une union douanière et par une législation économique appropriée à ce but. Nous pourrions ici dès à présent proposer d'imiter ce qui existait depuis longtemps entre l'Allemagne et l'Autriche : les deux pays n'en formaient qu'un pour le régime posta.!, soit donc le timbre 11 10 centimes pour les lettres et la taxe de 50 centimes pour les colis jusqu'à 5 kilos. On se tromperait beaucoup en croyant que les hommes d'affaires seront les seuls à profiter de ees avantages. Il faudrait même aller plus loin et créer des tarifs de transports favorables. Il sera bon aussi de perpétuer le souvenir des crimes allemands et d'obliger tous les produits allemands à porter la marque d'origine.Nous émettons enfin le vœu de voir réaliser chez nous une représentation des intérêts afin de pouvoir donner à l'agriculture, an commerce et à l'industrie l'impulsion nui ]Pllr g^ra nécessaire. Cette terrible lutte d^nt nous sommes les principales victimes, doif au mo;us nous laisser quelques bons résultats. F.Up nous a grandi, nux veux du monde en même temps qu'elle a fait de nrme: nn néir^le îmi autour de son admirable Roi One rette union soit donc notre forre dans la future lutte économique comme elle 1W. actuellement sur les champs de bataille.L. H. A la nonciatnre de Bruxelles Mgr de Sarzana, auditeur de la Nonciature de Bruxelles, vient d'être rappelé à Rome. Il eruittera définitivement la capitale belge dans les premiers jours de mai. LE* COMMWIcmnNS AVEC U BELGIQUE LES BATEAUX HOLLANDAIS REPRENNENT LEUR SERVICE AVEC L'ANGLETERRE.Flessinguc, 1e' mai. — La compagnie de navigation Zeeland reprend demain son service régulier avec la Grande-Bretagne. Le service des voyageurs est donc rétabli. COMMUNICATIONS POSTALES ENTRE LA BELGIQUE ET LA HOLLANDE INTERDITESAmsterdam, 3 mai. — Le « Maasbode :> annonce que le cheif de l'état-major allemand vient, d'interdire aux Belges toutes communications postales avec la Mol'an le et le Luxembourg. ___ m £es pertes allemandes deVant Ypres Londres, 3 mai. — On mande de la frontière belge au « Daily Express » : « L'état-major allemand en Belgique reconnaît avoir perdu 12.000 tués dans la bataille d'Ypres. Les infirmeries allemandes ont été débordées ; des blessés gisaient partout sur les routes au milieu de la poussière. Beaucoup ont succombé par suite du manque de soins. » Dans la seule journée de jeudi, seize trains, de quarante wagons chacun, pleins de grands blessés, ont passé à Bruges. » Un officier blessé, dit que mercredi, le oombat d'Ypres, jusqu'au moment où il reçut la blessure qui le mit hors de combat, était si épouvantable que même un soldat de métier ne pouvait te concevoir. Le tapage l'avait presque assourdi et des centaines de soldats étaient hors do combat pour la méme\ raison. raawTTnir'i i\iim» 'Hitiim «iwiib mm „ LaMisàFiÈI i<u mus iifasuiy db u 11 uiibiUB i ou les mésaventures d'un journaliste allemand marié à une française rnrrocTATi/lon/.^ .t.. vv., ^ (Correspondance particulière du XX0 Siècle) Paris, le 29 avril ^ La Suisse nous a rendu, ces jours der-niers, l'un de ses plus gigantesques en-fants. En voilà un qui fenait bien dans une '• cathédrale, avec la traditionnelle hallebar- • do et le bicorne à plumes ! C'est d'ailleurs i- un homme de plume, comme dit ma bonne, puisqu'il est correspondant d'un journal en >- langue allemande, de B&le. La mobilisa- j s tion de son piays lui a fait passer quelques '<} mois dans les montagnes comme artilleur -■> do deuxième classe. _ Le voici revenu, à Pa-ris. Ai-je besoin d'ajouter que c'est un ami e de la France, et qu'il n'avait point attendu t la guerre pour le prouver ? !, Nous nous sommes retrouvés au thé de i s « Babel ». Vous ne connaissez pas le thé ! s de « Babel » ? C'est une petite réunion de journalistes qui a lieu le samedi, vers cinq s heures. Elle a été fondée par le grand ar-chitecte américain, M. Whitney-Warren, »- dans le but de permettre aux correspon-e dants des journaux de son pays de se ren-a. contrer avec les autres correspondants i- étrangers et avec des journalistes fran-11 çais. On y parle toutes les langues, même s le français. On y connaît avanj tout le monde les plus récentes nouvelles, et même r l'on ne s'y gêne pas pour devancer les évé-!- nements. ( ? Je demande à mon géant d'Helvétie des r nouvelles des correspondants allemands e qui étaient à Paris avant la guerre et qui r maintenant, pour la plupart, fabriquent en Suisse des dépêches et des lettres de -France. ? — Krseger, de la « Gazette de Cologne »? p — Il opère à Lausanne. ■" — Ney, de la « Gazette de Francfort » ? — Il promène à Zurich sa trogne écar-• late. C'est lui qui regrette le plus le bou- • levard. l~ — Fuchs, du « Lokal Anzeiger » ? — Zurich est son centre d'action, à lui aussi. !" Tout à coup, mon géant blond éclate s- d'un i-ire homérique : — Vous connaissez, me dit-il, l'aventure qui est arrivée à X...? G — Non. — Vous savez qu'il a épousé une Fran-J çaise, la sœur d'un gardien de la paix. Sa femme ne sait pas un mot d'allemand, et son fils n'est pas beaucoup plus fort. Le 2 s août, il quittait Paris pour rentrer en Al-s temagne par 1a, Belgique et la Hollande. Tout alla bien jusqu'à la frontière de son ® pays ; mais à partir de là, il eût mille • petites mésaventures avec les autres voyageurs, avec la police, parce qu'il pariait français avec sa femme et son fils, qui ne connaissent pas d'autre langue. Dès que : le gosse apercevait des soldats, il agitait sa casquette en criant : « Vive la France ! » et entonnait la « Marseillaise ». Vous voyez d'ici l'effet, surtout à Francfort où Mme X... habite dans une pension de famille. (j Cette ex-parisienne a d'ailleurs recruté , toute une cour de dames francfortoises qui ' viennent s'exercer avec elle au maniement £ de la langue française. Nul doute qu'avant 1 la fin- de la guerre, elles n'en connaissent G les finesses et les subtilités. Avec toute 'a e délicatesse qui les caractérisent, elles se e font un plaisir d'apporter à Mme X,,, les 0 nouvelles désagréables pour la France : elles se font avec empressement l'écho de l'agence Wolf. Et Mme X... de répondre à l'annonce de chaque nouvelle victoire allemande : — (( Mon œil », ou « ta bouche, bébé ». Il ^ paraît que ces locutions, bien parisiennes S et quelques autres "du même goût, sont devenues familières aux bourgeoises de Francfort. * * * \ En descendant de son fort et de ses mon-u tagnes, mon Suisse, avant de rentrer à Paris, est allé faire un petit tour en Aile-. magne. Il a rencontré des Allemands qui se plaignaient amèrement du patriotisme belge. Mais il m'est impossible de vous raconter comment ce patriotisme s'était manifesté. Il me faudrait employer la langue latine. Mais c'est très drôle Àh ! les Zwan-zeurs ! - _ A. VIREY. Le sauvetage de nos œuvres d'art M. Carton de Wiart, ministre de la Justice, vient de recevoir un remarquable rapport de M. l'abbé Hanssens, aumônier du geine, à la 1'° division d'armée belge, au sujet du sauvetage des œuvres d'art lait par lui dans les églises de la région de l'Yser. Au début de la bataille de l'Yser,M. Hanssens fut chargé, par le ministre de la Justice, de prendre, de concert avec les propriétaires, les fabriques d'église, les conseils communaux, toutes les mesures utiles pour mettre à l'abri les richesses artistiques menacées.C'est grâce à son dévouement que les églises de Pervyse, Oostkerke, Caeskerke, Oudecapelle, Dixmude (Saint-Nicolas), Lam-pernisse, Saint-Jacques-Capelle, Polhnchovc et Loo, retrouveront après la guerre la plus . grande partie de leurs trésors. Dans cette tâche difficile et dangereuse, réalisée souvent sous le feu des canons en-' ne mi s, M. Hanssens a été secondé par M. l'abbé Janneau, aumônier divisionnaire, ' et par les soldats belges du parc du génie qui tous ont prêté leur concours le plus absolu et le plus désintéressé. 1 Les œuvres les -'us importantes ont ét(' ' envoyées nu Haw. Parmi elles, se trouvenl •nment le Christ en ivoirp attribué à : Duquesnoy, le collier et les attributs de Ici ■ Société des Archers de Saint-Sébastien d-; pernisse, qui ont été admirés à l'expo-• sition d'art ancien ouverte au musée d:. Havre. Les autres ont été placées en lieu sûr el ' seront remises, après la guerre, aux fabriques d'église auxquelles elles appartiennent. Les manœuvres allemandes pour la paix »'0« Continuons à signaler, à mesure qu'elles se rau-ltiip!lâe>nt, les manœuvres de nos ennemis et de leurs alliés plus ou moins con-sicientis) pour obtenir à l'Allemagne une paix-favorable.La Vossische Zeitnng annonce que Fridjof Nansen vient de quitter Christiania pour se rendre à New-York. ;) « Il doit, dit le journal aHcmamd, partici-j per à une réunion au sujet de laquelle il ne se croit pas autorisé à parler. Il doit s'agir ' d'une réuetrfon d'importantes personnalités l" des pays neutres qui veulent préparer une énergique propagando pacifiste et qui - comptent sur l'aippui du président "Wilson. » s IIet Volh déclare que Ift. décision des grou--? pes ^austro-allemand a réjoui son cœur so--1 (ïu'e s* onpouvait être certain que <- 1 Allemagne n'annexera, pas la Belgique la s paix serait facilitée ct rendue plus rapide, r On voit -que de ce côté-là aussi s'esquisse i- la manœuvre en, faveur d'une paix que l'Al-ii lemagiie paierait de l'évacuation de la Bclni-u que. ° IIet Volk estime apparemment que cela e doit nous suffire. Et l'a restauration de no- e tre patrie couverte de ruines de qui l'atten- e drons-noms? Et la réparation du crime mon- q strueux commis contre notre pays? Et l'ex- > piaticn des massacres qui ont dépeuplé tant î, de nos villes et de nos villages? Et l'assu- i- rance contre 'une nouvelle agression de l'Al- i- temagne dans l'avenir? Tout cela ne compté- s t-il donc pour rien, aux yeux dos prér-hour* i- de paix? 1 <3 Les Belges ont fait de trop dures écoles •° *euJ m?iK pour que n'importe qui •e Plnsi* eaP.eier les atoser sun- leurs vérito-devoirs sous quelque prétexte que ce * Tous sont unanimes dans cette pensée • «Il s fairt aller jusqu'au boni! » et c'est ce qu'ils ,i ne cesseront de répondre à tontes les avan-!t ces qui pourraient, tour fttre fniles e lA Moweli, le deuxième président de la Iractran socialiste du Rdchstag écrit <jans ,? la « Muiicliner Post n qnie s'il y avait un nomme d Etat, capable du rétablissement de ? !p* Paix, et si, pour d!es causes inconnues -, w n agissait pas en ce sens, ce serait le i- '} P™s grand criminel dm monde ». âianue jour qui prolonge cette guerre, dit l'auteur die 1 articl'e, est un malheur inimaginable-ii pour I humanité ; mais la paix sera "impossible, ajou te-t-il, tant qu'on n'en parlera, que e de oe eùté de la frontière. D'autre pari, nous trouvons dans Je e «Volk " d'Amsterdam, du '24 avril, un arti-* ele qiui nous parait devoir fitre relevé. Ce journal socialiste qui, la veille, avait publié une correspondance a.nversoise assez a inopportune injuriant les geradarmes belges, >t s'occupe des intention» manifestées par les o socialistes allemands et autrichiens au s-u-l_ jet de l'in-dépendanee de la Beègioue. ë ki firmes cominergfoles 5 placées sous séquestre a en Belgique „ a--j— z »o«—— c I«i légation d'Allemagne à La. Haye an-nonce oue les firmes suivantes, établies en £ Belgique, ont été placées sous séquestre : Compagnie Continentale du Gaz, Bru-,t xelles ; Compagnie du Gaz d'Anvers ; Water j Works, d'Anvers ; M. Auguste Dubbers, poui- la Compagnie fermière de l'Etablisse-a ment thermal de Vichy ; ta » North British e Rubber C° », ;ï Bruxelles ; la u Dunlop Pneu-mafic lyre et rubber Q>, à Bruxelles ; . M. Théodor Rickx, pour le Grand Itôtel, à . Bruxelles ; la Société anonyme " Grande ? Distillerie Belge », ù Bruxelles ; la Savonnc-^ rie Lever, à Forest. D'autre part, l'agence Wolff annonce que la « Compagnie Générale des Banques en Belgique » a mis également sous séquestre s le ti Dépôt général des produits Liebig il Anvers » et la Société du Gaz et de l'Electri-e cité du Hainaut, à Bruxelles. A cette liste il faut joindre, d'après un renseignement venu d'autre part, l'Agence . Iiavas. à Bruxelles. - On i?esd à Muaste? des chenaux sa France e »0< Le « Maasbode » du 23 avril annonce que, deux fois par semaine, ont lieu à Munster, sous le contrôle do l'autorité militaire alle-- mande, de grandes ventes publiques de chevaux. Ces ventes sont très suivies et les animaux trouvent acquéreurs à des prix ' tort élevés. Les affiches annonçant ces ventes ' . annoncent sans vergogne que tous ces che- : r vaux viennent de France ! " En d'autres termes, l'Allemagne tâehc de ' pourvoir à son manque de chevaux en en volant en France. Et comme ellé trouve par , surcroît, dans cette opération, un avantage ! pécuniaire, tout est bien... s Bonne riposte Le n Temps » constate que le congrès in- , temiational féminin, tenu à la Haye en fa-s veua- de la paix n'a pas donné tout ce q;u'en j r espéraient ses organisateurs. Cela devait se terminer très cordialement | ■par 1e vote d'un ordre du jour réclamant la , j paix ù. tout prix, qui eût absous en fait l'Ai- | ï, temagne d:e tous ses crime». Cet ordire du ] i- jour a bien été adopté, en stipulant, touite- ; o fois, que la paix à conclure devra impliquer s lia « justice », mais avant qu'on en vint à : donner ce grand ooum d'épée dans l'eau, , ', quelqu'un troubla la Tète. i- A en croire les journaux anglais, c'est ] r une féministe d'Ou'trc-Manelie qui a sau.vé S le confirès de la banalité et d'ui ridicule. Miss e Ain • Lftlington se dressa tout à coup pour i- proclamer la grande vérité, que tout ce qu'elle avait entendu affirmer ne constituait é que des « platitudes ». Et, secouant d'impor-it tance ses collègues neutres, l'aimable suf-à fnasette s'écria : « Vous concluez que les a Semnies sont contre la guerre ? Je vous dis, e moi, qiue les femmes aont tout autant pou-r i- la guerre que les hommes. Pour chaque u femme, en Angleterre qui désire la paix, il y en a mille qui voudraient aller se battre •1' in France, si cela leur était possible. Voilà i- ce qiUio pensent les femmes anglaises ; voilà . ce qiu;e -entent h.-s suffragettes anglaises ! » 5[ L'union des Belges pour la restauration du pays •t ,t 0 0 Use visite signiScative ë à l'archevêché de Malines j s "j Tin de nos amis nous écrit de Belgique : j n fout arrive en période de guerre, mén'i 3 _ les choses qu'en temps normal 011 eût jugées invraisemblables. Le malheur des toinps a J transformé notre mentalité, bousculé les usages, animé les Belges d'uu grand souffle „ de fraternité ; et nous assistons ainsi, dc-' puis le 4 août, aux rapprochements les plus inattendus, aux rencontres les plus déconcertantes. Des hommes que leurs opinions philosophiques semblaient devoir séparer à jamais et entre lesquels tout contact paraissait impossible ont tout à coup senti le be- d soin de se voir, de s'unir, pour panser en ;s commun les blessures do la guerre, et tra-" vailler au relèvement du pays. Nous avons 1 1 entendu de farouches républicains faire publiquement l'éloge du Roi, célébrer, en des " discours vibrants d'enthousiasme et de Cl fierté, son courage et sa grandeur d'âme. P ' Nous venons de voir des libéraux ct des lj socialistes réunis autour d'un cardinal et ^ ? lui exprimant leur admiration sincère en des ° 1 termes qui les honorent autant qu'ils hono- b " rent celui auquel cet hommage s'adressait. P 1 Le fait s'est.passé le vendredi 10 avril, au ^ palais archiépiscopal de Malines. Vous " 1 n'ignorez pas qu'un comité s'est formé en 9 Belgique en vue de relever de leurs ruines " • les villes et les communes qui ont eu à souf- J frir du bombardement ou de l'incendie. Ce j; 1 comité est l'émanation d'un organisme qui, j' 5 sous le titre d'« Union des Villes et des Com- J1' 1 munes belges », s'est doné pour tâche, â lf ' la suite de l'Exposition de Gand, de travail- 0 ' 1er à l'embellissement des communes du P 3 Royaume. î' Voulant relever les ruines dont la Bel- ». r gique est couverte, le Comité a décidé de " 1 visiter quelnues-unes des villes qui ont eu s ' le plus à souffrir de la guerre. Il s"'est rendu v à Dinant, à Andenne, à Lonvain, à Aerschot, n à Termonde. Il se trouvait hier à Lierre et 1 * Malines où le cardinal, prévenu-de sa vi-" site, avait exprimé le désir de le recevoir. , A Lierre, où le désastre est très grand, \ les délégués ont eu la surprise de constater ' qu'on se préoccupait déjà de relever la cité ^ ; de ses décombres. Sur un total de 5,000 im-' meubles, 650 ont été incendiés et 750 ont été " à ce point endommagés par le bombarde- ® mont qu'ils sont en fait inhabitables. Un très grand nombre de maisons ont été at- . teintes en outre, mais plus légèrement. Ces *• malheurs n'ont cependant pas abattu le courage de l'édilité. Le bourgmestre, M. Sehel-lekens, s'est, mis tout de suite à l'œuvre très J; vaillamment. Il a fait appel à un architecte , ot lui a fait dresser un plan de transforma- " tion et de rajeunissement do la ville. Il lui a donné pour instructions de dégager la ' belle église Saint-Gommnire, do mettre on - valeur tous les coins intéressants, de pré- " 1 voir de nouvelles facilités pour la circula- tion, de réaliser tous les perfectionnements ^ - que réclament les intérêts de l'esthétique et r la science de l'ingénieur. Etude bien faite ct " qui donne'la mesure de l'énergie de l'âme _ belge aux prises avec toutes les angoisses ^ du moment. « An retour de Lierre la délégation, compo-sée de vingt-quatre personnes, a pris le che- ° min de Malines, ou elle devait se rendre compte des dégâts occasionnés par le boni- " bardement. Le cardinal avait fait prier les 1 commissaires de passer par l'archevêché à l'issue do leur visite. Ils s'empressèrent de , déférer à cette invitation courtoise. Depuis " la publication de sa fameuse lettre pasto- » 1 raie, où il a exprimé avec tant d'autorito et . - do grandeur morale le sentiment du pays I opprimé par la barbarie teutonne, le cardi- 1 1 nal Mercier s'est acquis une grande populn-3 ri té même dans les milieux où les idées ca- 11 tholiques étaient combattues jusqu'ici avec ri le plus de violence. Qui eût osé prévoir il y si a huit mois que lo cardinal recevrait chez lui si ! des socialistes aussi ardents que MM. Vmck, d Bertrand, Fischer et qu'il accueillerait en si même temns des libéraux venus comme eux p avec le désir de lui exprimer leurs sentiments de vivo admiration pour le courage et civique dont il avait donné une attestation IV • si éclatante ? Tout arrive, répétons-le, en a ' période de guerre. , V Dans la salle du Trône ou le. cardinal at- d " tendait ses visiteurs, une salle spacieuse u ; dont le plafond, abîmé par un obus, montre , si ' encore les plaies de son lattis désagrégé par n 3 l'explosion du projectile, M. Lagasso do 11 " Locht a fait les présentations. 11 y avait la, - outre les personnalités socialistes déjà citées, -» 3 MM les architectes Brunfaut, Saintenoy, 1 Maukels, Vais et Dumont ; l'ingénieur Ha- ' '' chez, qui dirige la Société Nationale de dis-' tribution d'càux ; Cyrille Van Overgerg, Sauveur, le conseiller à "la Cour Soenens, le bourgmestre de Malines, M. Dessain, d'au-très encore. M. Brunfaut, parlant au nom de l'Acadé- "■ mie, a prononcé une courte allocution disant .. toute la joie qu'il éprouvait à féliciter le car- ' - dinal pour sa lettre si courageuse, dont la 1 ■ lecture avait été d'un si grand réconfort 1 pour tous les Belges. Puis M. Vinck, se fai- sant l'interprète de l'Union des Villes ct des t Communes, dont il est le secrétaire général, ' s'est associé de la meilleure grâce du monde ™ - ft cet éloge, disant combien il est heureux, » 1 lui aussi,' d'apporter le témoignage de son a - admiration » au grand citoyen dont le-nom • restera attaché désormais à l'histoire de 110- V 1 tre pays pendant les heures douloureuses > que nous venons do traverser ». Le cardinal a répondu d'une manière char- o l mante en un discours tout imprégné de sensi- » S bilité ct d'émotion. Il s'est félicité des senti- « » ments d'union qui se manifestent parmi les » • Belges et a fait appel à leur concours a tous fi' 5 pour relever la Patrie de ses ruines et ren- à t dre aux populations si cruellement éprou- - vées par la guerre leur bien-être et leur n - santé morale. Il a exprimé aussi, avec infi- li ï niment de délicatesse, lo vœu de voir les J , Belges travailler en commun au relèvement U ■ de ia Foi, source de grand réconfort pour les v î puissants comme pour les faibles, ct il a /; 1 dégagé des événements de ces derniers mois /i ; cette conclusion, réconforlanle pour l'ave- i i nir, qu'on peut tout, attendre do l'âme, belge, a 1. Dans la conversation qui a suivi et qui d 1 s'est engagée sur un ton plus familier, lo cardinal a commenté certains passages do sa Lettre pastorale. Il s'est réjoui de voir la confiance régner dans tous les milieux et 11 fait un bel éloge du peuple, de son esprit d'abnégation et do sacrifice, de la patience dont il fait montre au milieu des plus grandes épreuves. Puis, s'adressaut plus spécialement h ses hôtes, il les a félicités de s'être attelés à cette grande œuvre du relèvement des villes et des campagnes, formant les meilleurs vœux pour le succès do leurs travaux. 1 LE BOIMEMENT ne DE POPERSiMGHE BGESiNGHE WOESTEN ELVERDSNGHE QUELQUES DETAILS PRECIS Lo u Poperinghenaar », journal hebdomadaire paraissant à Popcringhe, donne, dans son numéro du 25 avril, lcuclques détails sur le bombardement do Boesinghe Woestçn, Poperinghe et Elverdinghe : Vendredi, de grand matin, dit notre confrère west-flamand, les habitants de ces paisibles communes furent éveillés par un iracas formidable. Neuf obus tombèrent à Boesinghe. L'un d'eux éclata dans la ferme de Cyr. Bervoet, où il tua deux soldats et en blessa grièvement trois autres ; un autre projectile tomba dans la grange de Constant Van don Berghe, mais n'occasionna que dés dégâts matériels. Samedi, également de grand matin, la canonnade recommença. Un obus tomba sur l'habitation de Mlle Léonio Korten, près do la station du tramway, et brisa tout le mobilier. Comme les habitants avaient pris, dés la veille, la précaution de se réfugier dans les caves, ils ne furent pas atteints. D'autres obus sont tombés sur la brasserie Vanneste, près de la demeure de M. Ghesquière, de M. Achille Baes, etc., mais n'y produisirent également' que des dégâts malériels. Le 11 Zwaan » et nombre d'autres immeubles sont complètement détruits ; c'est miracle, vraiment, que la perte d'aucune vie humaine ne soit a déplorer. * * * Vendredi et samedi., vers 7 heures du matin, une dizaine d'obus tombèrent à Elverdinghe. L'un d'eux atteignit l'hospice des vieillards : une partie du toit fut enlevée, six lits brisés, et un malheureux soldat, qui passait près de la demeure de la veuve Baes, eut les deux jambes coupées. Dimanche malin, cela reprit de plus belle. L'église et le château étaient visiblement le point de mire des assaillants. Toutes les trois ou quatre minutes il tombait un projectile. Le bombardement dura de 7 heures du matin à midi et demi,, occasionnant des dégâts très importante L'église a beaucoup souffert et son clocher menace de s'effondrer. La nef principale s'est écroulée et les tuyaux d'orgue dressent actuellement leurs bras vengeurs en plein air. Dans les murs les obus ont creusé de larges ouvertures. Au cimetière, les projectiles ont creusé de larges trous et ont mis à nu plusieurs cercueils, brisant par surcroît de très nombreuses croix et dalles funéraires. Tout â côté du cimetière, le presbytère, et les demeures de MM. Bultheel, sacristain; Léon Warlop-Ampe, boucher, et Do Knidt, cordonnier, sont presque entièrement, détruites. Un peu plus loin, les dépendances du couvent et toutes les maisons de la rue Bols et de la place d'Envetière ont beaucoup souffert. Par contre, lo château ct presque indemne. Heureusement, dans tout' eeei, il n'y a que des dégâts matériels : tes habitants el les soldats avaient évacué ElvordinglM quelques heures avant la canonnade. Se ' & A Poperinghe. enfin, la canonnade commença samedi matin. 11 était environ 8 heures. Une vingUinc de projectiles tombèrent sur la cité. L'un d'eux éclata près de la niai-son de M. El. Lebbe, creusant un large trou dans la chaussée ; un oufro éventra la maison de M. Folcque ; plusieurs tombèrent près du Zwynland, près de la gare, dans la ie de Tournai, près de l'Asile des vieillards et. à la place Berten. Dans la demeure de M I-Ieuri Bollengier, un soldat fut tué et un autre blessé. Chez Vital Loncke, un obus traversa la maison; ehe7 M. Goemaere, curé de Notre-Dame,deux soldats anglais furent tués dans la cuisine, et dans la rue de f'.ns-sel 1111 soldat et une jeune femme eurent le même sort. Le bombardement prit fin vers 10 heures. LESFÀITSDUJOUR ffOw — ))p\'— ■— Nous continuons à croire que la cote de 60 % accordée par les assureurs anglais aux probabilités d'intervention italienne rellètc exactement la situation. Jusqu'à lundi malin, lotite la presse italienne annonçait que le gouvernement levait aux iêtes qui auront lieu aujourd'hui à Quarto des déclarations sensationnelles consti-tvant'le premier coup de canon dans la guerre contre l'Autriche. Lundi soir coup de théâtre. Après une réunion du conseil des ministres, le gouvernement et le Roi ont décidé de ne pas se rendre à Quarto. Celle abstention, dont la nouvelle, a produit partout une émotion compréhensible, est ex liliquée officiellement par les nouvelles venues de Lybie. Une insurrection indigène, où on peut aisément reconnaître la main allemande, a créé aux troupes italiennes une situation assez grave. Le gouvernement italien a décrété pour la Tripolitaine l'état de (fuerre el veut rester à son poste pour parer à toute éventualité. Les fêtes de Quarto auront lieu quand même ce mercredi et tous les nationalistes italiens 1/ seront pour célébrer l'Expédition des Mille et l'œuvre de Garibaldi, genèse de l'unité nationale d'aujourd'hui. L'absence du gouvernement, pour regrettée qu'elle soit, ne permet pas de conclure à l'abandon du projet d'intervention. Elle explique cependant les 40 % de chances que les gens prudents accordent encore à l'hypothèse du maintien de la neutralité. A Rome, les conversations diplomatiques e continuent très activement. Le prince de Bii-, a tous a eu un nouvel entrelira avec M. on-a ùno. nvMwv « nN.0}fs ai:on* (Ul $ue le Ornerai Savof chef I ctat-major général de l'armée bulqarc, csù en ce moment à Petrograd. ' Peu de temps avant de pavliv en mission. q Gc,rit-on de Sofia, le général Savof a écrit' ttans le Mir — le journal de M. Guechofî — un article dans lequel il expliquait que le de-voir de la Bulgarie était de marcher contre les Turcs, tAA/VWVW ? Nolens, le prélat hollandais, qui avait rte charge, comme nous Vavons annoncé ! dune mission du gouvernement des Poijx-has auprès du Vatican, a en plusieurs en I re. 7mJ: B' 'e cardimt Ga*var'\ *<*>■'* Ti?nnsjce,s "Mretims, la rropnnt.icn de la mil 1 o a instituer une légation nu- can duSainl-SKge a été discutée. Le Vali- nVirn McwMt celle, demande et le cardi- » rii ■> "lcn" " nsK lc min<slTe des .1 liai-? les étrangères des Pays-Bas. VWHWMi ■ eour^tMen '*? mnlcMc Ou &nier dis-h Inâ i ; Dernb"r0 sur les conditions de II paix (Mme.; elle devande des exniica- " dPmJTîn 16 T M- Dcrnbvn7 a, s que Allemagne devra garder la Bclgi- ' Sf**' devrait bien d«nliï*ltfZ°Ti< arcr général commun-ter Zeftun" ■ Munsler> écrit à i'Arbei- s contre les personnes qui 1 %e iïZ%Z l?5:nexlon.dr logique com-^ interdites J" "lLX lntcri lx An eempire sont J l/WWWWi f <J^rn^mbref de la- Mlégaiinn irlandaise t en France sont rentrés à Londres et se dé-5 clarent enchantés de l'accueil qu'ils ont reçu. Constatons, à ce propos, l'effondre- - nient des rêves des Allemands qui avaient r espéré voir les catholiques irlandais faire (MÇct'°n a l Angleterre. Au lieu de cela, - IIrlande tout entière est en armes pour la, 3 défense du Royaume-Uni. L'humour bri-3 lannique a exprimé celle union, ces jours-ci 3 en déclarant que les soldais irlandais de-, vraicnt compléter l'imprécation allemande ■ 2 II Golt straff England ! » par : « and Ire* ' land !... » e LE LIVRE £0B It L'ARMEE Le sous-lieutenant Mignon, de l'artillerie de la 16" brigade, est nommé lieutenant, pour le sang-froid et le courage exceptionnel qu'il a montrés au combat do Katter-menter-Bosch, le 12 septembre 1914 DERNIÈRE jrs ' ?Aes Gsffimuaisuô officiel fraassis ils, 0 ci- Paris, 4 mai, 14 heures 4-0. de Une attaque allemande s'est produite hier op- soir au NORD D'YPRES, sur le front brilan-er, nique. Elle a été repoussée par nos allies. >eu EN ARGONNE, près de BAGATELLE, et nous avons prononcé une attaque qui a gala gnç du terrain. 'ar »o!< L'AVANCE RUSSE ^uo ,os Petrograd, 4 mai (officiel). — A l'ouest du Niémen les combats continuent. Sur le front de la Nida inférieure, jusqu'aux Carpatlies, une action très vive so développe. 'J11- Dans la région de Tarnoff, violents com-bats d'artillerie et combats isolés acharnés. ■ Dans la direction de Stry.nous nous som-" mes emparés du mont Makoui'da. Nous avons fait 300 crisonniers. Idl- 3nt »o« la LA FLOTTE RUSSE DEVANT rds LE BOSPHORE de Petrograd. 4- mai (officiel). — Notre flotte .-a do la mer Noire a bombardé les forls du ' ^ Bosphore. Lo feu "a été très- efficace : il a provoqué une erande - explosion et un in-' ]C cendie au. fort d'Elmas. ^rs Les batteries turques ont riposté éiieiniquement mais vainement. Nous avons détruit un vapeur liouiller ct deux grands voiliers. »o«. LE CAS DU <« GULFLIGHT » , Washington, 4 niai. — M. Bryan a assuré ae qu'une enquête précise sera faite au sujet du \lxt torpillage du « Guldflight ». cte L'ambassadeur des Etats-Unis à Berlin demandera des renseignements à TAlle-ta~ ma£ne sur cet attentat, ait La presse manifeste, au sujet de cette ar- affaire, une vive émotion, mais elle recom- mande la patience. <?r- Le « Herald », sous le titre « Faudra-t-il déclarer la guerre Cl l'Allemagne ? », émet éu- l'avis qu'il est temps de mettre un terme & ne- cette situation intolérable, et ce de façon 3ii- complète. vit le RECRUTEMENT ANGLAIS ex ve~ Londres, 4 mai. — Lc lord-maire do I]5- Newcastle annonce que lord Kitcliener l'a . prié de convoquer immédiatement les chefs fsl" des maisons de commerce en gros et en dé- j tail, en vue d'une action immédiate pour la de libération de tous les hommes en Age d'ètro rer incorporés sous les drapeaux. »o« ne- UNE VICTIME DES PIRATES la- Leith, 4 mai. — Un sous-marin allemand a coulé hier matin, dans la mer du Nord, le vapeur norvégien « Baldwin », qui sa rendait à Londres avec une cargaison do 1 bois. . , ant L'équipage a été sauvé et débarqué a '."s Leitb. len 20e ANNEE. — Série nouvelle. — N° 174 Le numéro : 10 Centimes Mercredi 5 Mai 1915

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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