Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 13 Juin. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 20 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/gh9b56f67w/
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" Vainqueurs ou vaincus, nous ne pouvons plus être neutres' ' écrivait Banning en 18 8 ! m CONVOITEES ET les ESAOS se vmsm tàmum lianning a reponau a avance aux. vi&iuu naires qui attendent de l'universel avéne rie la démocratie la paix universelle Vous conimrssez leur antienne : « Quan< la démocratie aura fait le tour du monde le germe de la guerre disparaîtra de notr planète.... » Banning opposait aux rêve ries de ces" Phileas Phogg, il y a trente cinq ans, la rude mais incontestable cou tradiction de la réalité. Il n'y avait en-cor ni Empire ni empereur allemand quan-l'Allemagne revendiquait la rive droite d notre Meuse comme une portion perdue d son domaine légitime. Ce n'est pas dan •le pouvoir autocratique que ces convoitise ont pris leur source, mais dans l'opinio: publique. Née parmi les hommes d'Etat les publicistes, les historiens, les poètes, 1 jeunesse des écoles, La passion conquérant -dont la Belgique est présentement La vit time, a gagné, petit à -petit, la natio enitièm EHe a été nationale avant d'êtr royale et impériale. Elle a embrasé l'A iemagne démocratique de 1848 aussd fc cilenient que l'Allemagne autocratique e l'Allemagne socialiste de 1914. Nous avon la faiblesse de croire avec Banning qu'un bonne frontière vaudrait mieux, pour 1; protection do la Belgique, que la democra tisatioji de l'Empire des Hohenzollern. En 1815, un certain nombre de Prussien qui se croyaient libéraux parce qu'ils vou iaient donner à leur pays une organisa lion fédérale peu goûtée de leur roi, pre posèrent formellement d'incorporer le; Pays-Bas à l'Allemagne. Vous entende bien ? les Pays-Bas. Non seulement la Bel gique, mais la Hollande avec elle. On lit dans le premier projet d'organisation fédé raie allemande, qui vit le jour en 1815, ce: lignes suggestives : « On a vroposé d'incor l^^Wk^rS^Urnln^^t idée parait excellente. On reconstituerai avec ces pays le cercle de Bourgogne sous l direction autono-me du prince des Pays Bas. » C'est exactement le programme qu les plus libôraux ou les pfais adroits des Al lemands d'aujourd'hui — les autres exi gent l'annexion pure ©t simple de notr paya — paitent d'exécuter aux dépens a la Belgique, qui serait admise à l'honneur d> prendre rang dans l'empire à côté et en de; sous des -vassaux ide Wurterniberâ die Ba de, etc. , , ,T. On a vu comment le Congrès de Vienn obligea la Prusse à lâcher nos province de la rive droite de la Meuse, sur lesque les elle avait mis la griffe. Malgré l'a* baine des cantons de Montjoie, Eupen ( Malmédy, malgré les postes avancés qu ileuir damnait suir la Meuse l'installation d la Confédération germanique dans le Lin 'bourg et dans le Luxembourg, les patriote allemands remplirent la Germanie et l'Ei j-ope des éclats de leur fureur. On le entendit dénoncer comme une « humiliî tion nationale » la « perte » de ces provii ces wallones, attachées au reste de la Be igique depuis des sièdtes par la triple con munauté de la langue, du gouvernemer et de la religion : « On a affaibli la froi tière allemande», écrivait Stein à Gager le 2 décembre 1830. Moins de trois moi après, la Prusse veut profiter de notre R> volution de 1830 pour s'étendre dans 1 3 uxembourg. Palmerston le voit bien pui qu'il écrit à lord Granville, le 21 févri* 1831 : « Bulow veut la forteresse de Luxer bourg avec un petit district autour ». 0 a su depuis lors que, prussiermement gén reux du bien d'autrui, Bulow aurait doni à la France, en échange de sa permi sion... pas moins que Mariembourg, q ®ous appartenait. ï.e parlement de francfort, l hollande et le grand-duche d luxembourg Venons à 1848. L'autocratie est vaincu du moins provisoirement. C'est le Pari ment démocratique de Francfort qui go ver Me, en attendant le bâton de Bismarc la Prusse et l'Allemagne. Tremblez, t Tans ! exultes, nations l L'aube de la pa va luire sur la Prusse et sur les peupl voisins !... Hélas ! ce n'est ~as encore po celle fois-ci. En 1848, le Luxembourg s tant constitué on état allemand autonorr l'Allemagne démocratique réclame pour duché de Limbourg — vous vous rapt lez qu'il a été, lui aussi, habilement rat ché en 1815 à la Confédération germaniq — un régime identique, et elle revendiqu< Maestricht les droits qu'elle exerce à I xembourg. Le rapport rédigé par le dépi Zacharias au nom diu Comité «nternatioj et voté par le Parlement à l'unanim moins une voix résumait les sentiments las appétits de la démocratie allemande l'endroit de nos provinces de l'Est. On cr rait. entendre Achab réclamant la vigne Naboth, ou le loup démontrant à l'agne sa culoabilité. Admirez ce début : Bien que les diplomates de Vienne trouvoss iclaiïï le cours de la Meuse les plus naturelles frontières il laquelle l'Allemagne avait midi historique incontestable, puisque les duc-nés Clève, de Juliers et de Gueldre non seutem-touchaient autrefois à. la Meuse mais setendei même au-delà et que l'ancien Limbourg, si exclusivement sur la rive droite de la Mei: eût appartenu à l'Allemagne comme partie îr grante du cercle de Bourgogne, les politicn Se 1315 préférèrent démembrer l'ancien lerntc allemand et tracèrent d'un coup de crayon 1 limite qui, violant au même degré le droit, nationalité et l'intérêt de l'Allemagne, 1 isola talement de la Meuse. En dehors dlu Grand Duché de Luxe bourg dont le français est, aujourd'hui core, lia langue officielle,  n'y a pas ( q.inante mille âmes, dans cet ancien te/ toire allemand, qui parlent et qni entend l'allemand. Allais cela n'a n,u. •• . 1 impart ce. Tu la troubles... reprit la bête crue Quant à l'argument des duchés de G - et ae june^s, partie intégrante au cercle a - Bourgogne, l'equeil fut indépendant, en fait ^ de l'empire et des empereurs, il établirai i plus facilement et plus solidement le diroi , de La Belgique sur ces districts que le droi ^ de l'Allemagne sur nos provinces à. nous - Leurs frontières se confondirent jadis avei - n/os limites* naturelles. Quand l'Allemagni - nou9 les a enlevés, a-t-elle consulté leur: 3 habitants ? 'Nous ne manquerons pas ai i devoir de poser cette question, quand' le mo e> ment seina venui, à quelques-uns die nos com e patriotes. s Arndt renchérit encore sur Zacharias,don s l'ambition paraîtra modérée, vous alliez voir i auprès de l'appétit de cet homme de lettre: -, frénétique. Après avoir prédit que la |loi i lande tombera par la force des choses, mal e gré elle, dans le sein de la grande Allema >- gne, Arndit expri-ma « l'ardent désir qui s'im i pose à touit cœur vraiment allemand de re e prendre dan® l'avenir nos grands fleuve: occidentaux dont la possession implique lt domination des mers et qui sont insépara t bles des plus anciens souvenirs des tribw 3 germaniques comme des origines de la ci a vilisation de notre patrie ». i Nos fleuve© occidentaux — la dominatîoi - des mers ! — C'est pour cette conquête, assi gnée en 1848 à l'ambition de l'Allemagne dé 3 mocratique, que l'Aide magne impériale d< - 1914 a mis le feu à l'Europe. Comme le poèt< démocrate de 1848, Guillaume II appelai - aux armes, dans sa proclamation du 2 août 3 les tribus germaniques. Zacharias, tout i s l'heure, bornait à la rive droite de la Meus< - les convoitises de sa race. Arndt franchi , hardiment cette frontière. C'est toute la Bel . gique qu'il exhorte l'Allemagne à conquérir î Ce beau pays, s'écriait-il, l'ancien cercle de EfôgeTcinq°Olii,<5ïi^"êrâfnés, "cette Lombardie ' allemande, ces fleuves allemands, ce peuple qu l voulait être allemand, on l'a laissé séparer, hé z las 1 il y a 34 ans de l'Allemagne, sans grand* - regrets pendant qu'on gémissait sur le partage n de la Pologne. Là s'agite la vie allemande dam . la langue et la littérature ; elle domine la vh fransquillone ou wallonne ; elle l'emporte sui " tout et se porte avec ardeur vers nous, e Nous gardons l'espérance que ces contrées qu 5 nous ont été arrachées nous reviendront poui ^ nous-mêmes, si nous savons remplir notre ta t chc et considérons notre situation présente qu se développe. Dans la route, ainsi tracée par l'un de; 0 hommes qui traduisirent le plus puissam s ment ses aspirations nationales, l'Allema gne va s'élancer, à ciel ouvert ou sournoi - sement selon les circonstances, mais d'ui t mouvement aussi continu qu'unanime. L e 14 juillet 1848, l'Assemblée de Francfor e décide qu'elle considère « la réunion tell1 qu'elle avait existé jusque-là du duché d s Li'mbourg, c/ui fait partie de la Confédéra - tion germanique, avec les Pays-Bas, sou s une même constitution et administration comme incompatible avec la Constitutioi i- fédérale allemande ». Ce n'était ni plus n I" moins au'un ultimatum à la Hollande d'à l- voir à rendre à l'Allemagne le Limbourg it terre flamande, terre encore belge à moin i- de dix ans de là- Heureusement pour no n voisins du Nord, cette même année 184 s vit la fin du Parlement de Francfort, mat î- puis balayé par l'Autriche, qui imposa c l'Allemagne une politique conservatrice s- Sans cet accident, <c la Holande aurait si >r bi en 1848, écrivait Banning, le sort di i- Danemark en 1864 ». A une démocratie be n Mqueuse et annexiontiste avait succédé e b- Allemagne une autocratie pacifique ( ié timide Preuve qu'il faut se méfier des g< 3- néralisations... ji la marche vers l'ouest! A Enseigné et exhorté par ses écrivains < e ses poètes, le peuple allemand nie cessera c considérer nos provinces de l'Est comrr le peuple d'Israël errant dans le désert r gardait la Terre Promise. En 1855, Ger\ X] nus, dans son Histoire du XIX® Siècle, r „ proche amèrement au prince de Harde i/ berg d'avoir souscrit à la mutilation t vL 1815. Quand l'Allemand est forcé de ret ix rer sa main étendue vers le bien d'autru L. on le vole, on le mutile l II aurait fall X: selon ce Teuton vorace, appuyer la Prus •a à la mer du Nord et lui donner, av lP' Mayence. Luxembourg, Liège, ainsi que 1 m forteresses de la Meuse. Tout juste le pr ,e. gramme affiché il y a quelques jours pi a le roi de Bavière ! u-e En 1879, de Treitschke (Deutsche G . à sc hichte in 19* Jahrhundfcrt t. p. 607) i iU_ vective contre la traliison de Gagern et lté faiblesse de Hardenberg : « La frontiè l(aj allemande du Nord-Ouest n'a pas sa p ité reille en Europe » écrit-il. Et Ranke (De e* kurdigkeise® der Staatstoanzler Furst à von Hardenberg, Leipzig 1877, IV, p. U oi_ écrit à ce propos : « Il était impossil de d'aller plus loin à ce moment ; ce n'étf au pas un bat . c'était une étage du dévelc pement de l'Allemagne ». Il y a plus cinquante ans — disait Banning en 1881 tel que les étudiants allemands, dans leu rit banquets universitaires, entonnent d de chants oatriotiques où ils promettent mt défendre l'intégrité du sol de la patrie « t en' puis la Meuse jusqu'à Memel ». iAutai que l'unité et la continuité d'un enseigi ^ ment universitaire aussi parfaitement dis ln0c pliné qu'un régiment de grenadiers, l'a jrr bition et la rancune des généraux et c mo hommes d'Etat prussiens a toujours £ h menté et soutenu cette passion, cette ce l°- voitise nationale. Après Waterloo, u carte dressée par l'état-major de BliicI ,m enlève à la France, pour les annexer à Prusse, tous les agrandissements opéi in- depuis Richelieu au Nord-et à l'Est. B; -ri. ning tenait de M. Van Praet que von Ri 3nt 1-e, de oassage à Bruxelles vers 1861, cc rl.n- me on lui demandait, à propos des arr ' la guerre ? » répondit : « A Louis XIV ». Au témoignage de Dollinger, le même Ranke fit à Thiers, au mois d'octobre 1870, un jour que les deux historiens s'étaient rencontrés à Vienne, exactement la même réponse.En 1871, le traité de Francfort, en arrachant l'Alsace et la Lorraine à la France, réalisa à moitié l'idéal proposé au peuple allemand, dès 1815, avec cette persévérance qui est à la fois la condition et la conséquence de la politique à longue portée, par ses chefs et par ses conducteurs spirituels. La guerre de 1914 devait achever l'œuvre du Parlement de Francfort, de Ranke, de Treitschke et du prince de Bismarck. Résultante d'événements historiques aussi rigoureusement en-chalnés que les phénomènes de l'ordre natiurel, cette catastrophe ne pouvait pas, la Prusse et l'Allemagne étant ce que l'hiisikwre les a faites, ne pas éclater un jour. En face des intérêts et des ambitions d'un î grand peuple, que pèsent la foi des traités, , 'les alliances de famille, la communauté de t religion, la solidarité de classe ? Tout juste t le poids d'un chiffon de papier. Banning le t voyait nettement. A la lueur de rhistodre, il devinait, dans le rassemblement de ces ï nuages, le fatal éclatement de la foudire. Re-ï mer c ions la Providence de ce que la BeHigi-j que l'a écoulé à moitié et promettons à sa l mémoire de nous soumettre entièrement,dès - que la victoire nous aura rendu- notre pays, aux lois historiques dêcouvertesi et expliquées .par ce penseur soLitaira - -o— banning a ete prophete On lit dans son mémoire écrit, rappelons-Le, en 1881 : | « Un nouveau et décisif conflit entre la \ France et l'Allemagne est une éventualité certaine. » Et encore : r « U Allemagne a un puissant intérêt à "passer par la vallée, de la Meuse. Si les Français lui fournissent un motif, elle entrera i sujc le champ en Belgique comme garante de notre neutralité ; si tout PRETEXTE LUI ■ FAIT DEFAUT, ELLE INVOQUERA D'IM-! PER1EUSES NECESSITES MILITAIRES. „ » Le passage suivant n'est pas moins pro-t 1 phélique : • 5 A moins d'une révolution fondamentale dans l ^ les conditions actuelles d'existence des i-iats de » 3 l'Occident, tout indique que l'objectif des Allemands dans la guerre future sera la conquête de la rive droite de la Meuse, de Ruremor.de à . Toul oemme celui des Français sera la posses-" sion de la rive gauche du Rhin entre Bâle et | U)blenlz. Directement ou indirectement, il aura I D.our^e^.Ae./îûus /JauOA.conflit. Ie fameux « nécessité fait loi de Jagow, l'ordre du jour conquérant du parti national-libéral allemand ou la brutale harangue du souverain bavarois. Oui, Ban-; 5 ning a été, dans toute la force du terme, s in Voyant, un Prophète, non par la vertu ' d'une illumination intérieure, mais grâce au ; réalisme désintéressé qui était la caractéristique de ce grand homme et qui lui a fait voir, sous le masque des traités, des décla-i ations pacifiques, des politesses diplomatiques, la fatalité de l'invasion allemande en marche vers la France à travers nos provinces, premier objet des convoitises séculaires des tribus germaniques. Modeste et timide comme il était, peut-être trouverait-il des excuses à ceux de ses ' • contemporains qui, dominés par les préoc-r ? cupations de la politique intérieure, se sont ? montrés insensibles aux clartés dont il vou-3 lait illuminer leurs ténèbres. Mais à présent 3 [ que l'invasion, le sang répandu, les ruines | amoncelées ont confirmé ses prévisions avec 5 ? autant d'éclat nue la destruction de Jérusa-' p lem les prédictions des prophètes d'Israël, 1 I ce serait un crime irrémissible de contester 1 ® es lois de sécurité nationale, d-es condijaoïv " de salut pubic aussi parfaitement vérifiées Ina.r l'expérience. Mais aucun doute n est per-•1!S a ce sujet. Il n'y aura pas uin Belge pour commettre cette folie. Ces lois inéluctables, et qui s'imposeront à notre pays, tant qu il y aura une France et une Allemagne, tous 1 les Belges s'y soumettront, dans la patrie restaurée, si dures âoient-elles à nos mte-rêts apparents et à nos illusions sans cesse renaissantes, d'un cœur résolu. Lmdépen-" dance et la liberté sont à ce prix. V « VAINCUS OU VAINQUEURS AVEC LA FRANCE, NOUS NE POURRONS P^vs RESTER NEUTRES APRES ». écrivait Banning à la fin de son mémo-ire. Et il ajouta» : La reconstitution de la trontière de 1S301 de-/ vrait être le but constant de la politique exté-i i-ieure de la Belgique ; c'est pour elle une p«l>»-mie strictement conservatrice ; la Belgique pour-, .-.lit acquérir sur l'échiquier européen une posi-lion qui, si le destin la seconde, peut lui assu-■e rer des perspectives vers une plus forte constituée lion territoriale. 3' Que ce testament de Banning soit la rè-«le de nos chefs et de nos diplomates, et le e' "ing du peuple belge n'aura pas coulé en ^ vain U Pernand NEURAY. i ^ t h pays d'rtord ; ta Constitution «suite... y »0« — e- C'est un socialiste du pays le plus libre n du monde qui parle ainsi et nous propo \n sons ses paroles à la méditation de tous re ceux qui ne comprennent pas que quand i a- y va de la vie même du pays toutes les n questions de forme doivent céder le pas s ?ri a nécessité du salut 8^ Dans la « Weekly Despatch » du 30 mai le où il discutait la querelle de lord Fishei lit et de sir Winston Churchill ^qui s'est ter p- minée depuis par le double départ du pre ie mier lord de l'Amirauté et du ministre d( — la marine) ,1e député socialiste Robert Blat rs chford écrivait ces lignes : es » Si lord Fisher est chassé de l'amirauté de j'espère que le Roi lui commandera d'ei le- reprendre la direction. it Cela est contraire à la Constitution. Oui ie Tant pis pour elle. Constitution ou non ci- le Roi aura la nation derrière lui. La na m- tion est plus précieuse que la Constitution es Te suis un démocrate bon teint; mais il : li- a des temos où la clef d'une situation doi >n- venir du Roi, il y a des temps aussi où 1 no salut se trouve entre des mains seules. ,er Quoi qu'il en soit, un désir du roi es la un ordre, au moins je l'ai toujours en •és ainsi. Et je pense que si le Roi demandai m- à lord Fisher de reprendre son oste, 1; m- nation serait avec le Roi et la Constituno: m- pourrait aller se faire pendre. » ae- S'en scandalise qui voudra, mais non A.1- nous oermettons de trouver que, sous un • ïvv, r%^ii vnrio r'.pQt. In hrm çp.na même i LA SITUATION MILITAIRE Samedi, midi. La journée «peut être marquée d'un caillou blanc. Les succès partiels obtenus d'Arras à Tnacy-le-Mont sont la manifestation d'um maîtrise tactique incontestable des timitpe^ françaises et drun affaiblissement de l'en nemâ. Aucune armée, si solide soit-elle, n< se laisse impunément battre en détail : le moral diu sojdat et l'initiative du comtman-d'ûmeiut en souffrent 1e pliu® grave détriment. Les Allemande doivent déjà s'en apercevoir. Mais toute notre attention se porte aujourd'hui sur le front de Galicie où les Russes> nous déconcertent une fois de ptlus par l'étonnante opiniâtreté -dt* lieurs soldats et la souplesse manceuvrière de leurs grandes unités, La contre-attaque frontale que nous avons signalée hier et qui a pouj théâtre principal le terrain compris enitre fa Tysimenii-oa et Ha -Swic-a. affluents de droite du Dniester, a été couronnée de succès. D'autre part, — résultat plus heureux encore, — les Austro-Allemands, qui étaient parvenus à franchir le Dniester dans La région de Zurawna. ont été complètement déifaits et rejetés, très maltraités, sur la ruvie droite du fleuve. Si l'on y ajoute qu'à leur aile droite, les Russes continuent à couvrir la route de Lemberg, grâce aux fortes positions qu'ils occupent sur les hauteurs de Moscizka, et qu'ils y ont fait subir un sanglant- échec à une attaque ennemie, tou^ les espoirs d"une prompte et complète revanche sont permis. Pour ]'instant le front russe borde étroitement le haut Dniester où les soldats pourront reprendre haleine et où les caissons d'artillerie pour-ranrt étire ravitaillés. D'ItaLie, les dépêches arrivent tou/jours aussi favorables. Etaiblis solidement sur le haut Isonzo, grâce è l'occupation du mont Nero, les Italiens tendent a l'occupation de toutes les têtes-de-nont du fleuve. Ils s'en prennent maintenant à la position de Tol-mino, couverte notamment par les forts Maria et Lucia, au confluent de l'Isonzo el. de l'Idria, en une position qui présente quelque analogie avec la tô te-de-pont de Naniur et qui a pour les Autrichiens toute l'importance q;u* possédait, celle-ci pour nous. Plus en aval, les Italiens occupent 'SlSj?'1 férir. Sur Te bas Isonzo," i>l n'y a plus que Gouitz qui résiste, car, vers La mer. Ginaidlisoa, qui fut pris sous le fou de nos aliliés, tant à l'ouest qu'au sud, est déjà, en leur solide possession. On ne saurait y trop insister : la manœuvre italienne sur l'Isonzo, couverte par les opération secondaires dans les Alpes, a été aussi bien conçue qu'elle est énergiquemen! exécutée. Par dieux crochets offensifs au r.ord et au sud, au Monte-Nero et à Monfal-cone, les Italiens débordent la ligne autrichienne et, exerçant une redoutable pressior. <*ur le centre de celle-ci, déjà alarmée par le repli des ailes, l'obligent à céder de proche en -proche les passages du fleuve et à abandonner du môme coup la ligne ferrée stratégique qui relie Trieste à la Carniole et à la Styrie. Paul Grokaert Une Bonvelle manœîiTra oHemanSc anx Etats-Unis ))0« ILS VOULAIENT ACCAPARER LES FABRIQUES DE MUNITIONS MM Bemstonf et Dernburg viennent de tenter en Amérique le renouvc;lilement au couip qui leur avait si bien réussi en Belgique en 1894. Ils ont simplement voulu accaiparer tontes les usines des Etats-ums fabriquant des munitiions 1 La manoeuvre était fort «daniple : les banques allemand-os ayant mis à la disposition de ces messieurs tout l'argent nécessaire, il s'agissait de s'emparer de la majorité des usine» dépendant toutes de sociétés anonymes et die s'assurer ainsi le contrôle ùe1-Acûésries Betlilehem, de Pennsylvanie, 1 usine Cramip, de Philadelphie, la Société de constructions navales, de Massachusetts, des litabiisseiments métallurgiques assuiés «U-San-Francisco, etc., etc. Les rcnseijginements recueillis font remonter au 2 juin le plan développé dans un* réunion à l'ambassade alflemande. En présence de M. Dernburg et de deux banquier^ germano-américains très connus, le comt liernstorf déclara que son gouvernemeriit attribuait au succès du projet un intéré viiaà Sur une question de l'un des banquier! quii lui demandait s'«il se rendait réellemen.: compte de l'étendue des1 problèmes financiers soulevés par le projet, le comte Bern stortf répondit que le gouvernement ' était trop convaincu die l'urgence impnescri'pti.blt de l'affaire pour ne pas coaisentiir à l'avanc à tous les sacrifices, quelque énormes qu'iÉ. eussent être : « Nous disposons, messieurs, de ressources absolument sans limites. • 11 insista dramatiquement sur ces mots. La mèche fut éventée par les1 chefs d'usines auxquels s'étaient adressés les émissaires des agent-s prussieus aux Etat-Unis. Le directeur d'une grande firme d'acier, à qiuii ils s'adressèrent d'abord!, n déclaré » J'ai refusé l'offre d'un# vingtaine d' millions. Je suis résolu à remplir le contrai due ïai passé avec i'Angleterre. De même, un constructeur de canons, Germano-Américain très connut, a dit : « Nous continuerons à vendre à qui noiu voûtons. Si iamais les Etats-Unis étaien engagés dans une guerre, il n'y aurait pai d'hermmes plus loyalistes que les Germano Américains.. » Le kaiser sera bien déçu s'il compte sw leur appui. » M. Schwai), le directeur de la Bethlehen Steel Work, à qui on offrait glus de 100 mil 1 lions, a également refusé cette offre. IV>us ces détails furent transmis à M. Ma< i Adoo, secrétaire d'Etat anx finances, qu a fourni au conseil des ministres des docu ; nients qui mettent en lumière cette nouvelle et exil/ravalante manœuvre allemande, i II est superflu de dire que la découvert de cette nouvelle ingérence du gouverne 5 ment allemand dans les affaires d'e l'Amé 5 niique a prod/uit par tous les Etats-Unis un énorme émotion. One recette de l'âpce Wolff pour fabriquer de fausses informations La guerre a aiguisé l'esprit inventif di l'homme. C'est là, sans doute, une consta tation banale. Mais ce qui en a point suffi tation banale. Mais ce qu'on n'a point suffi guerre a développé le génie inventif des Allemands en particulier. En voici une preu ve nouvelle. Nos ennemis ont découvert un procéd( perfectionné qui leur permet, non seule-nent de fabriquer de fausses nouvelles, — ceci n'offre guère de difficultés pour un pu bliciste allemand, — mais, tâche plus ma laisée, de leur donner une apparence vrai semblable. Un exemple fera connaître leui recette. La presse d'Outre-Rhin publie, à la dati du 6 juin dernier, avec l'accent unanirm qu'enseigne une rigoureuse discipline, ur communiqué de l'agence Wolff conçu ien ces termes : « Suivant une information de la « Neu< » Zurcher Zeitung », ia plus grande partn » de l'armée belge a été retirée du front » en Flandre, pour se refaire ; elle a èl( » remplacée par des nègres sénégalai: » français. » Si le texte est, dans tous les journaux identique, les titres, imprimés en gros ca •actères, diffèrent : le « Vorwaerts », pai exemple, annonce : « Remplacement des troupes belges par des< Sénégalais » ; h « Vossische Zeitung » : a Retrait de l'armé< belge ». 1^ lecteur, quelie que soit sa prudence se dira assurément : « Voilà une information de source neu tre ; la « Neue Zurcher Zeitung » est ur journal suisse sérieux et impartial ; ce qu'elle annonce doit être exact ; décidémen l'armée belge est tout à fait à bout ; pauvn peuple qui ne parvient pas à défendre lui même le lambeau de territoire qui lui re8i< et qui, dans le plus sacré des devoirs, s< fait remplacer nar des nègres ! » Qui donc songerait à contrôler dans h « Neue ZUrcher Zeitung » la fidélité du communiqué ? Poussons cependant jusque là la prudence. De laborieuses recherches font découvrir, dissimulé en tout petit texte parmi divers communiqués, un bref télégramme daté d< Bruxelles. Le texte correspond à celui des journaux allemands. Mais, ô surprise ! i! l'agence Wolff, en le lui attribuant. volr télégraphié ai Vou!ez-von,s à présent la recette ? Imaginez une information quelconque propre i déconsidérer vos ennemis ; adressez-la l un journal neutre ; reprenez-la ensuite d( cc journal, tout en lui en attribuant la reS' ponsabiiité ; télégraphiez-la enfin à la près =se de tous les pays où vous avez accès : vo tre calomnie, sous le masque d'une nouvelle de source neutre digne de foi, fera son tou: , du monde. p y ^ Les pertes allemandes devant lièg( »o«—-— D'après un raport officiel allemand, les bourreaux de la Belgique auraient perdi devant Liège, dans les premiers jours d la guerre, 42.712 hommes. LESFAITSDUJOOF Le fait le plus important est, sans cor Iredit, la note énergique des Etats-Unis r Allemagne. On trouvera ailleurs des dit tails à ce sujet. UWVWWlVl Dans les Balkans, les événements pren rient une excellente tournure. Les ministre loumains ont tenu un conseil au cours d i quel M. Bratia.no a déclaré que les pou i narlers son! en bonne voie et ont de :hances d'aboutir. Nous avons aussi de raisons de croire que L'accord entre la Ru: ;ie el la Roumanie est virtuellement coi clu. Du côté bulgare, les nouvelles conlmucr, i être très bonnes et en Grèce on prévo pour les élections qui ont lieu aujourd'lu un succès éclatant dp, M.Venizelos. t WMVWWI En Allemagne, la presse commente avt une vive satisfaction — exception laite poi le Vorwaei-ts — les déclarations du roi a Bavière quant aux lutures frontières c "Allemagne el au nouvel accès que celle-doit avoir à la mer. Cette campagne t imurra qu'augmenter encore les crainte 'yvcces en Hollande par les appétits aU •nands. I.VWWVWV Il n'y a pas que U. Bryan qui reste pac liste impénitent. Les socialistes norvégien oiennenl de tenir à Trondiem une réunie où ils ont voté une motion réclamant désarmement complet el reproduisant tout, les turluLaines paci[istes. JVWWVWV La seconde Chambre hollandaise a vol nar 62 voix contre 10, le pr ojet relatif à l'e ■ni d'un représentant temporaire près iainl-Siège. La première Chambre a voté un crédit e traordinaire de !V0 millions de florins au rr ■listre de la Guerre, un crédit extraordinai pour la marine, l'extension du service < Uind.stu.rm à tous les citoyens el des mesur spéciales pour l'appel des recrues. IVVWWVW1 On mande de Lisbonne que plusieurs pe 'tonnes soupçonnées d'essayer de provoqu un mouvement hostile au gouvernement o • étc arrêtées. i Visite du Conseil général - de la Seine-Inférieure au Gouverneme belge ! Mercredi prochain le président et le t > reau du Conseil général de la Seine-In; rieure seront reçus 4 Sainte-Adresse par i > de Broqjueville et le Conseil des ministr 1 de Belgique. M. Moraiix préfet de la Seine-Inférieus ; accompagnera le bureau d'e rassemblée c oairtemontato. mm r BEURE : Communiqué sflsiel français Paris, 12 iuin, 15 heures, i Rien à, ajouter au communiqué d'hier soir, si ce n'est de nouveaux progrès de nos trou- - pes dans la REGION DU FOND DE BUVAL, - au nord de Lorette, et dans celle du LABY- - RI NT HE: Ce matin un brouillard épais règne DANS r LE SECTEUR DU NORD D'ARRAS. 3 succes russes sur toute la ligne 1 Petrograd, 12 juin [Officiel). — Les Aile* mands ont renouvelé, dans la nuit du 10, e leurs attaques acharnées à l'ouest de CHAV< R LI. l\<> c n avons repoussés. Chaque fois, , ils ont laissé devant nos tranchées des mon-ê ceaux de cadavres et de blessés. s SUR LA RIVE GAUCHE DE LA DOUBJS-SA, nous avons pris l'offensive. Nous avons remporté un important succès. Nous avons l fait 500 prisonniers et pris plusieurs canons. r EN GALICIE, SUR LA RIVE DROITE DU } DNIESTER. nous avons continué à presser i l'ennemi entre les rivières de Tysmenica ei Q Swica, faisant un grand nombre de prisonniers et nous emparant d'un important bu-y tin de guerre. Nous avons capturé, au cours de cette action, une compagnie entière ei . 79 Autrichiens. i SUR LA RIVE GAUCHE DU DNIESTER, » l'ennemi a été complètement défait et rejeté t au delà du fleuve. Il a subi des pertes consi b dérables près de Vyschnave. Nous avonx - pris 10 canons et 18 mitrailleuses. e Le déploiement de nos troupes de la lign& e du Dniester, a été modifié. Nous avons évacué Stanislau et nous avons repoussé, près i de Podlonqie, les Allemands. Nous avons contre-attaqué dans la direction di'Osyne* - Nous avons capturé 1.100 prisonniers. »0(( ; les italiens vainqueurs au 3 monte-nero et a gradisca 3 Rome, 12 juin (Officiel). — La fournée d'au* 'i fourd'hui a été marquée par quelques pro- r tsïil, ur VTCTiWo JL. \ notre feu avait dernièrement battues, des dé- i bris de fusils et de mitrailleuses abandonnés 3 par l'ennemi et les cadavres d'une quaran- 1 laine d'Autrichiens. Des forces ennemies, . comprenant six bataillons avec des mitraiù - leuses, d'après les dispositions concordantes » des prisonniers, ont essayé, en venant de r 1 lezzo, de prendre nos troupes à dos dans la région de Monte-Nero. La tentative fui déjouée par la résistance énergique et la ra-, pide manœuvre des bersagliers et des alpins. La ville de Gradisca, tenue depuis queU ques jours par nos trouves avancées, est ao tuellement en notre solide possession. i »o« m. bryan est content 3 i Washington, 12 juin. —-, M. Bryan a et e primé dans une interview la satisfaction qu* lui cause l'attitude actuelle des journaux américains à l'égard de l'Allemagne. —4JO« ^ evasion i- New-York, 12 juin. — La police enquête à au sujet de la disparition du lieutenant i. Bauer et de plusieurs membres de l'équipage du croiseur auxiliaire allemand « Prince Eitel-Frieidrich ». Le capitaine déclare que les disparus ont ,1 quitté le navire avant son internement et j avant que lui-même eût donné au commaa-r_ dant de l'arsenal sa parole que persomw ,ç ne quitterait le bord. Au contraire, le percepteur du port qui asignalé cette affaire aux autorités déclar» que le capitaine Thierichens lui promit qu'aucun des officiers ou des hommes ne (( quitterait le voisinage de Newport-Newa ,[ aussi longtemps que la situation du croi-ù seur allemand resterait en suspens. ? la soimation i ki ElÉ-Bi i i ïl'ap ——»o«—■— le es Elis réclame éneifperat | ie respect des droits lie i hursianitâ w" Nous n'aurons pas tardé à connaître les re raisons profondes du diss-eatiment entre M. h„ Bryan et M. Wilson. Jt Le secrétaire d'Etat démissionnaire adresse au peuple américain un manifeste où il montre que ce sont deux systèmes de gouvernement qui se sont heurtés. :r- « La force, dit M. Bryan, caractérise l'an-'.er cien système ; le système nouveau est celui •nt de la persuasion, qui n'a malheureusement fait que de lents progrès depuis dix-neul —. cents ans. » M. Bryan fait allusion à l empereur d Au-. triche et cite comme un exemple récent de 15ancien système l'envoi de l'ultimatum à la Serbie, qui précipita le conflit mondial actuel. . )u- L'ancien secrétaire d'Etat aux affaires fé- étrangères dit que les Etats-Unis doivent M faire sortir le monde de la nuit ténébreuse •es de la guerre et le mènent vers la lumière du jour, où les épées seront converties en des socs de charrue. Cette phraséologie montré que M. Bryan Le numéro ; 10 Centimes (5 CSHTIMES AU FRONT) Dimanche 15 et Lundi 14 Juin 1915 21° ANNEE. — Série nouvelle — N05 213 et 214

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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