Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1286 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1915, 18 Septembre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/rb6vx06v99/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

rédaction & administration {fin ne fie la Bourse — LE HAVRE . - . I' „ Téléphone : Le Havre n* 14 .05 Directeur ; FERSASD NEURA? fexiles les communications concerr.an la rédaction doivent être adressées ttS^'.ruc de la Bourse,Le Havre. LONOON OFFICE: , 21,Panton Street (Leicester Square) s. w. Quotidien beige paraissant au Havre. ABONNEMENTS ^ * Franco 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trimastre Angleterre.... 2 sh. 6 d. par mois. » .... 7sh.Q d. par trimsstr® Hollande.. 1.25 florin par mois. » .. 3.75 flor. par trimestre. Autres pays.. 3 fr. » par mois. » m 9 fr. » par trimestjw* PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal au Havre ou à Londres Annonces 4° page: Ofr. 40 la ligne Petitesannonces4# page: 0fr.30laligno Les petites annonces sont également reçues d la Société Européenne de publicité, 1o, ruede la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. les Usines de la Guerre [ AU CREUSOT H (i) ! lies usines qui ont fait du hameau primi-|»i£ du Crousot, ainsi nommé sans cloute pnarco qu'il se trouve au fond cl une cuve, vaste cité industrielle, sont une venta-Solo encyclopédie de l'industrie métallurgique. Oii y voit entrer le minerai, tel qu il Wient clés entrailles de la terre; il en soit routtl, rail, pont, obus ou canon, comme • dans certaines usines de Chicago le cochon •entre pour en sortir saucisse, côtelette ou boudin, prêt à être mis à la poêle. Le Creu-Sjot se suffit à lui-même et offre 1 intéressant Spectacle des transformations successives Se la matière; du creuset magique, le caillou que le passant indifférent topoussera.it tin pied, jaillira incandescent, éblouissant, ftareil à l'or liquide, puis s'en va de four ta fourT de tour en tour, de marteau-pilon 'on scie mécanique, d'atelier en atelier poui iïlevenir une merveille de précision. Les .usines du Creusot contiennent aussi un mu-bée des musées où l'on peut suivie les pio près de la métallurgie, depuis son enfance ^nsaC^Contrée avoisinant immê-fliatemont la cité industrielle ne contient-site plus as-sez de houille m de minerai pour alimenter le Moloch daujourd hui, majs qu'importe ? tous les engins correspondant -aux diverses manipulations de la matière !" v'«& existent pas moins au Çreusot. I Voici les fours à coke ou le charbon-brut Vest rendu à même de participer a la tonte î'àu minerai, voici les hauts-lourneaux ou Ifcout la matière première; elle, en sortira (Kilt pour se refroidir er lingot, soit pour taller, liciuicte -encore, dans les cuves ou une ftiullUion nouvelle, activée par de grands Courants d'air qui la traversent, la tranà-■ïormera en acier Besmer. Voici les énoemes ïuvaux qui récupèrent les gaz qui se dégagent de la matière en fusion; leur force sert S éClair® l'usine et à actionner des machi-" ties. Voici les fours d'acier Martin dont on peut regarder la gueule ardente qu a fctravers un verre bleu. Voici l'immense ate-l lier où l'acier est coulé dans des moules, voici le hall des marteaux pilons : ce géant . ||ait tout de suite oublier les seigneurs. de . «joindre importance. Quand il fonctionne, 'v terre tverotûe et Vçp entend le coup sourd Ri" iaTTetentil jusqu'au milieu do W vme. iiéftwWBC'JWcppmte de ce marteau .atteignait 100 tonnes. I.o Kàuteui totale de n.appareil,du dessus des fondations au som-«met. était de 29 m. 500 et son poids total, y compris la ch'àBotte," de" 13,000 tonnes. L ar-féade des i ambages s'élevait à 3 m. 340 au-dessus de la chabotte et les pieds des|am-•Dages présentaient un écartement de i m-triao. Trois grues" de 100 tonnes et une de H50 tonnes cônstituàiènt « l'armement » du ttvllon. Œuvré Uniciue en son genre lors de 'Sa construction,le marte"u-pilon doit main-Ftenant céder la'plàce il une presse a forger pie 10,000 tonnes nui est, h son tour, une des fplus puissantes du monde. * * 4t Autour des grands, engins de forgeage sont développés des"services annexes considérables. pour la trempe et la cêrAenta-'tiori, pour le traitement des projectiles,pour •l'usinage clés blindages. L'ensemble consti-jtue les ci Ateliers des Presses et Pitons », qui détendent aujourd'hui sur une superficie de '.'0,000 mètres carrés, dont 45,000 environ de ■bâtiments couverts. L'atelier des presses et pilons a o0!) montres de long et Ml de large.Les grandes presses sont disposées dans l'axe de la travée ■Centrale de 25 mètres de portée. Les fours t\ réchauffer, les machines motrices et les .accumulateurs sont îépartis dans les nels latérales. Nous citerons, en particulier, les presses à forger de 1,300, 2,000, 3,000 et ,10,000 tonnes, les presses à gabarier de '1,800, 0,000 et 8,000 tonnes et deux presses Si percer et à tréfiler les projectiles et les réservoirs de torpilles, de 1,200 tonnes. Ces firesses sont desservies par des ponts roulants et des grues dont. la. puissance atteint i>our la plupart, 100, 150 et même 200 ton-îlesL'atelier de cémentation et de trempe, Voisin de celui de forgeage, mesure 277 mètres de langueur sur 24 m. 350 do largeur. «11 est desservi par des ponts roulants électriques de £0 et de 80 tonnes. Les nombreux fours à cémenter et à réchauffer les pla-ijues sont placés dans les annexes latérales lie l'atelier, tandis que les bâches de trempe l-ont établies dans son axe, pour la trempe bar aspersion, par immersion, à l'huile, à l'eau froide, à l'eau chaude. Pour lo traitement 4 s éléments de cations 'te gros calibre, deux fosses de graai-lles dimensions contiennent les fours verticaux et les bâches de trempe.La plus grande jle.s deux fosses à 21 mètres de profondeur; Bon four a 25 mètres de hauteur et sa bâche (te trempe une profondeuixde 31 métros au fiessous dit sol. La hauteur totale est donc )ie 56 mètres 1 Ces aciéries qui occupent à elles seules line superficie de 270,000 mètres carrés, ces IL3OO.OO0 mètres cubes de gaz que produi Bout, en vingt-quatre heures les hauts four' tieaux pour la production d'énergie dans lis moteurs, ces aciers de différentes nuan tes, Bessemer, Martin, au creuset nu pc lit convertisseur et au four électrique, ces #5,000 ouvriers que l'on voit, à peine dans les >iiimMisas ateliers, travaillent en ce mollirent pour la guerre et rien que pour la guerre. Si vous ajoutez les filiales du Creusot . IChâlons-sur-Sâone, Harfieur, Champagne, (Paris, Bordeaux, vous pouvez commencer à S'ous faire une idée de la formidable puis SMnce de production des établissements [Schneider. C'est toute une armée qui travaille pour l'Armée Aussi pouvons-nous pire avec un légitime orgueil .que si les fcïoches ont Essen, nous avons le Crousot, lé Creusot qui travaille iour et nuit pour pssurer la victoire ! * il; tfc I Depuis trente ans l'hégémonie, pm*r ce mû concèfjae la perfection et la puissance ^(t) -Vois: le « XX* Siècie » û\i 1(> septembre. •effective de l'artillerie, a passé d1 Essen au I Creusot. S. . La liberté d'exportation du matériel de I \guerre, accordée en 1884 à 1 industrie fran-donna un nouvel et décisif essor aux fabrications d'artillerie. En quelques années, d'importantes commandes furent reçues des gouvernements argentin, belge, japonais et transvaalien, en même temps qu'on exécutait de nombreuses fournitures, destinées aux départements de la guerre et * de la marine français. > ^ En 1887, il fallut édifier de nouveaux ate-. îiers, réservés exclusivement à l'artillerie. * Pendant la période de dix ans qui suivit, * les études furent activement poussées, de | nombreux matériels d'essai furent réalisés 1 et, en particulier, on s'attacha à la solution 5 du problème du matérie1 de campagne à tir 1 rapide. 1 Les premiers matériels sur roues, à récu* - pérateurs à air, du système ScliTieider^u-t rent livrés de 1897 à 1899, à la Bulgarie, à ^ l'Espagne, au Japon, à la Norvège. La - construction du récupérateur à air fut ra-t pidement perfectionnée et bientôt le Creusot > arriva à un type à la fois robuste, simple f et puissa.nt, dont les qualités finirent par ^ être reconnues par les adversaires les plus c acharnés de la première heure. 3 Les ateliers ne cessèrent de s'agrandir. - Tout un système d'artillerie fut alors étu- - dié, construit et mis au point : matériels de 9 campagne, de montagne, de débarquement, d'artillerie lourde d'armée,-, de siège, de - place, de côte, de bord, coupoles, tourel- - les. etc. r Ce grand effort technique et industriel ne s resta pas stérile : les puissances les plus t diverses confièrent au Creusot le réarme- 0 ment de leur artillerie, malgré de vieilles relations, avec d'autres firmes et souvent à t la suite de concours très difficiles : la Bo-e livie, le Brésil,la Bulgarie, le Chili, la Chi- 1 ne. le Danemark, l'Espagne, la Grèce, l'Ita--1 lie, le Japon, le Maroc, le Mexique, la Nor-r vôge, le Pérou, le Portugal, la. Roumanie, ! 0 la Russie, la Serbie, la. Turquie. s Les plus récentes et ti^ès importantes ins- - tàllatiôhs réalisées aux ateliers d'artillerie n du Creusot sont destinées à la fabrication - des canons de gros -calibre. t L'atelier d'usinage de ces canons a été - étudié en vue de la construction do maté- 1 rlels dont les dimensions dépasseraient sen-i siblement. celles des plus puissants maté-° riels en Service. ; Voilà donc comment se "présente la for-t midable -usine de guerre que j'ai eu -a 0 chance de pouvoir visiter. Le Creusot contre , Essen ! 1 Maurice des OMB3AUX. 0 J ^ ■ - a ' [ Les joumaus embochés dans lo? départements occupés -—»0«' 3 1 Les jolis bon hommes qui éditent à Bru-^ xelies la « Belgique », le « Bruxellois », le - « Quotidien » et autres feuilles de chou f allemandes, ont trouvé des émules pour les 3 départements français occupés, dans les rédacteurs de la « Gazette des Ardonnes ». On n'imagine pas décoctions plus odieusement hypocrites, tartufferies plus rou-^ blardes pour tenter de tromper les mallieu-. reux Français actuellement sous la botte . prussienne. -. Le procédé adopté par eux est d'ailleairs L .identique à celui qui est employé par les [ rédacteurs de la « Belgique ». Pour excu-3 ser leur odieuse traîtrise, ceux-ci sat.fa-, client de répéter tous les huit jours qu'ils sont de bons Belges et que leur seul -butes t de renseigner les lecteurs... Les rédacteurs de la « Gazette des Ar-J dennes » brodent sur le même thème, — , évidemment il doit y avoir à la Wiillems-j trasse des formules préparées pour, les , feuilles de l'espèce. ' Ecoutez-les : ^ (t Le seul but, l'unique raison d'existence ' de Ja « Gazette » reste défini en ces termes | dan.^ son premier numéro du 1er novembre l 1914 > « le désir souvent exprimé par las ' populations des départements occupés pfrr 1 l'armée allemande, de connaître des nou-: velles de l'extérieur, a seul guidé le çréa- ■ teur de ce journal. » Le désir... qui a guidé le k créateur » est du charabia qui sent à lui seul son boche ■ à dix lieues, mais s'il fallait démontrer la bocherie du canard, dl suffirait" de noter que des rédacteurs mettent en vedette les : communiqués Wolff, publient comme parole d'Evangile les circulaires de von Bis-i sing et essayent de ridiculiser les chroni-i queurs de grands journaux français qui 1 ont osé émettre l'avis que la retraite des Russes de Varsovie n'est pas une. victoire décisive pour-les armées du Kaiser. Pour le surplus, comme la « Belgique » de Bruxelles toujours, le canard boche, ■ pour les lecteurs, s'attache . à démotntrer : que ses intentions sont pures puisqu'il a , de 70 à 75:000 acheteurs réguliers. Les misérables qui empoisonnent ainsi la presse latine, s'efforçant de répandre !i désespérance, le pessimisme, sont aussi coupables que les lâches qui trahissent t leur patrie en guidant les soldats ennemis. Leur châtiment, espérons-le, sera exemplaire ! Le généralissime JofTre et l'union de tous les Français A un télégramme adressé au généralissime par M. Georges Corme au, président du Grand-Oriemt de France, le général Joffre a répondu- ainsi ; « Monsieur le Président, •» Je vous remercie des sentiments confiants et patriotiques que vous vouiez bien m'exprimer dans le télégramme envoyé au nom des francs-maçons du Grand-Orient. r, L'union de tous les Français, qui fait en ce moment l'admiration du monde, subsistera après la , victoire,-et assunera ie triomphe de la Iriterié. » Veuillez tvffpéev, Monsieur le Président, i'assuraaoe de utes nieilleurs sen^éfoenls. J r JeFI'IWÎ. » » " —0-- " ' ' CE 'QU'EN \ DIT LORD KITCIIENER AUX LOUDS ' A cçttc question, aucune réponse ne peut î encore être fournie. Cependant, il se pour-i rait que, malgré les répugnances d'une partie de l'opinion, l'Angleterre fût amenée quelque jour prochain à reconnaître l'utilité sinon la nécessité d'un appel général sous - les drapeaux. t Voici comment lord Kitchener, parlant i à la. Chambre des Lords, a traité la question - du recrutement : t << Quelques-unes de nos nouvelles armées J sont déjà sur le front de bataille et d'autres ' les y suivront promptenrent. La réponse du s P&#s à l'appel qui lui a été adressé pour le recrutement destiné à former ces armvs • a été presque merveilleuse, mais il faut se - mettre dans l'esprit que l'organisation né-î cessaire pour maintenir le nombre des U.i-. ces en campagne dépend, dans une <arge î mesure, d'un recrutement abondant et coa- - tinu. » La nécessité de maintenir l'effectif de î nos forces pendant l'année 1916 nous a cl usé s des inquiétudes qui se sont accentuées et - sont devenues plus pressantes, par suite 3 de la récente diminution du nombre d'hom-i mes venus pour s'enrôler. Nous avons ce- pendant fait tout le possible pour avoir en - mains las troupes nécessaires avec le pré-sent système. » J'ai la certitude que vous avez tous l'im-, ! pression qu'il faut maintenir jusqu'au bout • et- pleinement l'effectif des armées que nous - envoyons en campagne. C'est dans ce but 0 que nous réclamerons une large augmenta- 1 tion du chiffre du recrutement. Nous examinerons avec l'attention la plus soutenue le é moyen de résoudre le problème qui consiste - a assurer l'envoi des renforts nécessaires et - à maintenir dans toute -leur force les trou- - pes qui sont en campagne. J'esfère trouver bientôt la solution pratique de ce problème. » Nous aurons, sans nul doute, avec le i recensement national, une -base solide qui s nous permettra de calculer les ressources du pays et de fixer le nombre d'hommes dont nous pourrons disposer pour l'armée au dehors ,après avoir assuré l'organisation _ du Service intérieur aussi bien que celle du travâTPôes mvmitfons. - » La résolution que nous prendrons, quelle 1 qu'elle soit ù la pleine clarté des faits, doit avoir pour hase la nécessité d'assurer le recrutement de. nos forces pour la. durée de la guerre et ;dc protéger nos côtes. Cette résolution sera le résultat d'une enouôte impartial destinée <i trouver le meilleur . moyen de remplir nos "obligations natio- > nales. i » Rion qu'il y ait. eu une baisse da.ns le 5 chiffre du recrutement., îo ne tire de c.p fait ? aucune conclusion contre l'esprit de décision et le eo.ura.se du pays. Bien au contraire. - Je pense aujourd'hui, comme je l'ai toujours - pensé, qu'il y a aueloue chose de magnifi- - que; dans la manière dont toutes les classes î ont roivondu à l'appe-1 du patriotisme. Je ne : doute pas un sonl instant crue notre peuple i n'accepte vaillamment tous les sacrifices né-; : cessa.ires pour amener cette guerre gigan- - . tesqùe a une conclusion heureuse. » ! Tip d'ortilleriE au front belge —0— > Le grand quartier général belge communique. le 16 septembre, le bulletin suivant : Peu d'activité sur noir p. front. Quelques k tirs' d'artillerie devant Ramsggpetle'. Caes-; icerke, Saint-Jacques-Capell? et Reninffhe: : LESFAITSDU JOUR i Nuit plus opaque que jamais dans les Bal-! Uiiïù. On annonce maintenant que les terri-[ toires turcs qui doivent avoir été cédés d la . Bulgarie ne seront occupés par cc.llc-ci que ; le 8 octobre au lieu- du i'8 septembre el que cette cession pmvoquc de vils mécontentements en Turquie. La situation ne pourra cependant tarder à être éclaircie, car le I Times annonce que la Quadruple-Entente a . dû remettre, le 15 septembre, au qouverne-ment bulgare une note qui ne peut être que celle qui a été établie après la réponse de la , Serbie. Kn même temps,.on-,varie de la mobilisé-. tion de la Ileumati-ie contre l'Autriche, de mobilisation en Grèce, de l'appel de la classe de 191)3 en Bulgarie et d'une [ouie d'autres préparants milUaircs. On dit aussi que la delense des Dardanelles laiblil sérieusement : /aute de munitions. A So/i'a, les partis dïoppoiition ont rbicidé de rhinonaer au pays les périls de l'altitude du gouvernement. Il est certain que la diplomatie aus:r>-allemandc lait en ce moment dans les Ë d-Imns un ciiorl désespéré el qu'elle semble avoir de forts atouts en mains. Cependant, il convient de réserver les pronostics en se rappelant les heures critiques qui ont précédé l'entrée en scène de l'Italie.., rvwvwvw Le gouvernement russe vient de proroger la session de lu, Douma. Cette décision a été . accueillie ai>ec calme par les députés qui continucnl à travailler dans les commissions.On annonce que le tsar a ordonné une amnistie générale pour les prisonniers politiques. dont le nombre s'élève à environ 100,000. rtwwwiw La [a(on dont les Allemands entendent, en Pologne, leur rôle de '« libérateurs n porte ses Iruils. La Posl de Berlin apprend que les Polonais tentent de sç'révolter contre le ■joug allemand. Is commtmdmil de la place de Lih'.i i ht.il aljicher une proclamation « mettant I ItUttids en garde contré ta propagande revo-1 lulionmire polonais- ». " 1 L'ERÇU-TE D'UN PRETRE AUTR CHiEN SUR LES CRUAUTES ALLEMANDES EN BELGIQUE ' ^ —o— ENCORE UN DEMENTI QUI EQUIVAUT A UN AVEU La « Gazette de Lausanne » du 14 septembre publie une dépêche ^e Berlin datée du 12 septembre disant que l'officieuse t « Norddeulsche Allgemeine Zeitung » a l>u- - blié la note suivante : ■ « Le « Matin » a annoncé récemment que J le cardinal viennois Piffl a prescrit une en-J quête sur les violaitions commises par les 5 Allemands contre les prêtres belges. Sur la foi de documents authentiques, cette enquête aurait démontré que 50 prêtres pnt 1 été tués et que (plus de 200 auraient été l'objet de violences, dans certains cas les mau-s vais traitements auraient- été absolument s indignes. 1 » Cette nouvelle ayant été reproduite 3 également par la presse neutre, il convient 5 d'annoncer, après des renseignements pui 3 .ses à bonne source à Vienne, que le cardi- - nai Piffl n'a jamais ordonné une enquête - de ce genre. La nouvelle dans son ensem-3 bile est de pure invention. » Malgré ses allures catégoriques, ce démenti n'est, en réalité, -pas plus pert-ineint 2 que celui de la légation austro-hongroise a '■ La Haye. La « Norddeutsche AlLgemeine t Zeitung » ne dément pas le fait de .1 enquê-' te. Elle dément simplement que le " cardinal Piffl ait jamais ordonné une en-" quête de ce genre gktd-re de ec .démenti, la 1 conclusion que la nouvelle dans son en-" semble est de pure invention. C'est aller trop vite en besogne. L'inex-actitude dont s'empare pour triompher la t c. Noiddeutsche AHgemeine Zeitung >■ est 3 le fait du » Matin » de Parts et n'atteint ^ d'ailleurs en rien le fond du débat. Nous - avons dit el répété qu'il né s'agit pas d'une ■ enquête ordonnée par le cardinal Piffl,mais 2 d'une enquête conduite par l'abbé Vanden- 3 berglie pour le compte du «Klerus Verein» t d'Autriche avec l'agrément du cardinaJ - Piffl. r A cela, la « Norddeutsche AJlgemcine • Zeitung » se garde bien de contredire. On 3 peut l'en.défier après-les témoignages eaté-^ goriques de neutres . a.bsolument désinté-3 ressés comme Le Dr Hugo Schmidt, rédac-3 teur au «. Politiken » de Copenhague, le 2 c Tiid » et le (t Maasbode ». i f aTBÎfICIBfis' ES lâPTITilÉ COMMENT LES ALLEMANDS LES TRAITENT On aurait tort de croire que les Aileniaiids témoignent beaucoup plus d'égards ;t nos of- 3 liciers prisonniers qu'à nos soldats. t Qu'en en juge par ce <ru'écrit dans le Gau-î lois du 14 septembre un médecin militaire ■ français qui vient de rentrer de captivité : 5 « La vie du camp d'officiers situé entre " Berlin et Magdebourg ne ressemblait plus ' à celle dé notre paisible hôpital. 11 y avait J une agglomération de i à 509 officiers rus-* 5 ses, beiges, anglais et- français, et les Allemands, croyant «lors que l'Uni'on sacrée des alliés n'était qu'un vain mot., avaient inlen-tioniielleme.nl. mis dans la mênie chambre. • des représentants de toutes les nations amies, pour que la différence d'origine, d'habitudes provoquât les querelles souhaitées. Jamais il n'y eut le soupçon d'une discussion, et tous nous étions d'accord sans hésiter sur le résultat final de la lutte contre l'ennemi abhorré. Notre foi demeurait ro- | buste, en dépit de tous les -récits meïteongers : répandus par la presse teutonne. ; L'appel, répété deux ou trois fois pa.r jour, - se faisait trop souvent dans la cour, malgré le froid ou la neige, el l'on piétinait sous la . pluie pendant des heures. Beaucoup d'officiers, dépourvus de leurs vêtements chauds, perdus ou volés sur le champ de bataille, souffraient cruellement. Une chapelle, .avec trois autels pour les religions différentes, catholique, protestante - et anglicane, orthodoxe, était installée dans • une vaste chambre. Ah sermon du diman-s che, un interprète allemand veillait à ce que > les divers ministres du culte ne s'écartent : pas des sujets religieux. Le soir de Noël, la • messe de minait péniblement, autorisée, al-i lait, réjouir plus d'un prisonnier catholique, : lorsqu'elle fut supprimée A la dernière mi-i , nule. Les préparatifs étaient faits et la dé- - eepteon fut amure. Le repas du soir de Noël '■ fut particulièrement misérable. Chaque offi- cier eut pour tout dîner une assiette de soupe Maggy. Le menu du 1OT janvier fut encore plus mé-' Chamnlent combiné : un hareng cru et des ' pommes die terre à l'eau, 'foute boisson nuire : nue l'eau était interdite. A cette époque en-' core, et jusqu'au 1er mars, nous eûmes la ' possibilité de manger du pain en quantité suffisante, à la condition de l'acheter à la ' ea.nline.On était régulièrement fouillé doux 1 fois, par mois. Malgré ta minutie des touilles, les agents de la Sûreté, vertus spésiwtemeirf! de Magdebourg ou de Berlin, ne purent trouver l'or et l'argent, qu'ils savaient bien ca-! rhé. » KULTUR !... —ci- LIS ATROCITÉS ALMiMWllIS DANS LA NKiÉlili; On a reçu des détails en Angleterre sur , les actes de brutalité commis par les Allemands au cours dé la lutte en Nigérie. Le fait le,plus signiScatif est bien le suivant, Une force allemande de vingt hommes, commandés par un officier, pénélra un jour dans l'hôpital anglais de Vola et ouvrit dé-libérémehl le feu sur les blessés couchés . dans les lits. Un malade fut tué, un autre blessé ; les autres patients dégringolèrent de leurs lits et réussirent à s'échapper. Les Allemands se retirèrent, mais turent poursuivis par des soldats, anglais qui réussirent ti on capturer cinq. Ou peut "encore voir, sur les murs de la-sidle ci'bfipitaJ, les 1 ti'uces des balles tirées par les Allemands. 11 B Le lois aliénai ai Bsliae ——r>:0« UNE NOUVELLE INVENTION PO un POLiYOIK EMP&USONNER LES BELLES t.e gouverneti'r général allemand de Bel-rr» -gique publie, une nouvelle ordon-nance menaçant ceux qui dresseri^; des listes de boycottage contre les Allemands ou les Belges qui, simplement, observent envers les Allu-P" qui, simplement, observent envo,rs les Alle-■;e ma.nds une attitude amicale. L'ordonnance 5 du gouverneur dit que toute menace de cau--1- ser du préjudice dans les affaires aux Allemands ou leurs «mis sera punie d' urne peine ie de deux ans de prison ou 10,000 marks d amende. S'il s'agit d'une société ou d'une îs organisation collective ci*éée. dans ce but, la la peiine peut être pour chaque membre de cinq v années de prison. Il On voit que cet arrêté, véritable appel h [). la dénonoiation, pejmettna de' traquer les i- Belgfcs plus ^-ue jamais et .die mu'ifci/plier les il ameifaes destinées a alimenter les caisses inipèria.k's. le cela n'aura pas raison du parrio- ,1 tisme ardent de nos compatriotes qui se ren-; 'fermeront dans um silenee môprêsanit -us-i_ qu'au jour où viendiront {^libération et'les le réparations. 1- ; û LA SITUATION MILITAIRE 3 —»0<{ ^ endredi 17 septembre, midi. 1 RéPétons-te en ces jours d'attente : les Allies lie manqueront ni d'hommes,, ni d'or. Les Kusses pourront, au printemps, ame- - lier deux a trois millions de nouveaux sol-i dats sur le front ; l'Italie a d'abondante* ré-}• f.ej,ves : l'Angleterre, si le volontariat n'y î lent Point toutes ses promesses, établira ^ sa conscription, malgré que ses mœurs v ; répugnent ; la France appelle, pour le 15 ' octobre, sous les drapeaux, la classe de 1917, c'est-à-dire 250,C00 jeunes soldats, en-" core que ses dépôts soient riches de réservistes et que ses colonies lui fournissent ^ un vaste champ de recrutement. j Considérons donc avec une imperturbable sérénité le nouveau développement de l'of-*. fonsive générale des_ Allemanas en Cour-laude et en Lithuanie, que l'on avait pu ^ croire arrêtée par le vigoureux effort de " l'année du général Ilousskv. Les actions sont multiples sur ce front de plus de 300 _ kilomètres et le jeu des combats est. tel qu'il , ^ borner à quelques indications générales sur les faiîs momenianément consta-I tés. Voici, du nord au sud, comment paraissent se marquer les positions : les Allemands ont atteint une. ligne située à une vingtaine de kilomètres de Dvvinsk (ou Du-nabôurg) ; la voie ferrée Riga-Odessa est tombée en leur possession a la hauteur de 3 Swentsiany et- cette ville est môme dépas-. sée ; sur la Yilia, à l'oucsf de Vilna, les Allemands, en marche sur la rive droite de _ cette rivière, 'sont parvenus à passer-sur la 3 rive gauche ; à l'ouest de Lida, l'ennemi est contenu, niais il s'avance au .sud-ouest de cette ville et il a atteint, la Chara à l'ouest ; de Slonim ,' enfin, il est à 40 kilomètres h ^ l'ouest de Pinsk et à 35 kilomètres à l'est t de Kowel. Ce qui éclaire toutefois ce tableau un peu gris, c'est, d'abord, la certitude que ; les Russes résistent avec acharnement, com-s ,me le prouvent leurs succès locaux au sud - de Dunabourg, dans la région d'Orany et dans le u trilatère » Dubno-Rovno-Luck ; 3 c'est, ensuite, leur vrai 'triomphe en Galicie» - sur la Stiypa. Cette victoire, aujourd'hui • avouée par l'ennemi, a déjà contraint celui-■ ci à appeler en hâte plusieurs corps de l'ar- - niée von Galhvitz, engagée dans le Pripet, 3 pour renforcer les troupes décimées des gé- - néraux Poukliallo et Linsingen. Quant au s dessein de l'ennemi, il se marque assez nettement : il poursuit toujours, d'une façon , (générale, la conquête de toute la ligne fer- : !rée transversale Riga-Odessa, de Dvvinsk à i Rovno, et, d'une façon particulière, la prise - 'de Vilna qui, débordé au nord à Swentsiairy, , devrait être sans doute évacué si, au sud, , les Allemands atteignaient Lida. Nous n'en dirons pas plus, en ce moment, malgré que s la situation soit féconde en conjectures ; ^ mais la guerre met précisément en action s des facteurs qui se chargent à tout instant - de prendre en flagrant délit d'erreur la ï seumee conjecturale. t On ne parle plus guère des opérations en i Chersonèsc. Nous nous bornerons' donc à - répéter ce qu'en a dit lord Kitchener, parlant , à la Chambre dfs Lorcls : « 11 est mainte- - nant d'une absolue évidence que les Turcs, - .menés, ou. pour mieux dire, poussés au 1 combat par les Allemands, sont de plus en . .p'us démoralisés et que cette démoralisation -- est due, sans nul doute, ù leurs lourdes ncrles et à la diminution progressive de . leurs ressources. » C'est, plus qu'il n'en faut s pour nourrir el fortifier notre espoir. Paul GroKaert. LA HOLLANDE LA GUERRE —0— —0— L'OPINION HOLLANDAISE en,DEFIANCE "'•-''Nous lisons dans le Temps » du 17 septembre ; « Le docteur Bacliem, rédacteur en chef do la « Gazette populaire de Cologne » (catholique), vient, de rentrer d'un séjour aux Pays-Bas. Il écrit qu'i a été péniblement surpris de Constater qu'en général le peuple . néerlandais était nettement antiallemand. Un industriel espagnol, retour de Berlin, a repassé par la Hollande. Ses impressions sont les mêmes que celles du journaliste de Cologne : Eh Hollande, j'ai pu me rendre compte , que ce pays souffre horriblement de la guerre, écrit-il.- Il est littéralement couvert . d'espions do toutes nationalités et il est matériellement impossible au gouvernement hollandais do faire quoi que ce soit sans que ses faits et gestes soient immédiatement, .connus des belligérants. Malgré tout, la. Hollande a pris ses précautions et une ar-, niée do 200,0Û0 hommes est prête à défendre sa neutralité; les écluses sont aménagées de . façon à inonder le pavs à la première menace, d'invasion. Le peuple inanifesSte ouvertement ses .sympathies pour les alliés; ; Tarisa&or&Ue et le trône so«t au contraire ' germanophiles. » HEURE »0<(—— ; Communiqué officiel français I : —o— Paris, vendredi. 15 lie utes. 1 EN ARTOIS, entre Angr.es et Souches el : au sud d'Arras, nos batteries, en riUiUu*' atu. 1 feu de l'ennemi, ont violemment canonné ses I travaux el ses ravitaillementv. Entre la SOMME ET /.'A/N.Y/Î, on aigw.le.; 1 des fusillades, de tranchée à tranchée, c.v.si 5 qu'une certaine activité de l'artillerie léiirde 5 allemande, à laquelle nous avons énergique'' '' ment riposté. Eans la région de SAPIGNEUL et ENTRE. - L'AISNE HT L'ARGON NE, la. lutte d'arlil-i ■ le lie el de bombes s'est poursuivie peu,'tant - une partie de la «uit. 3 Rien à signaler sur le reste du [ront. INNOCENTS 1 Washington, 17 septembre. — Le département d'Etat a reçu une note allemande déolinant toute responsabilité du chef de la destruction de YHespevian. ; L1ÎS RESSOURCES DES ALLIÉS Londres, V septembre.—te Département^ " du commerce à la guerre annonce que le ■' stock actuel des laines anglaises rend dispo-t J nibles 50,000 balles, en outre, des bes uns l probables de l'Angleterre et de ses nliiés. ® Le Département esi prêt îi accorder cliîs per-, ^ mis d'exportation pour les destinations ap- * prouvées. ' »o« ? L'APPUI DES COLONIES ANGLAISES " Le Cap, 17 septembre. — Répondant i , une question du Cape Times qui proposait ^ d'envoyer en Angleterre des femmes du X Sud-Africain pour fabriquer des munitions, , M. Lloyd George a télégraphié qu'il appré-ciait beaucoup cette offre, mais qu'il y avait momentanément cç. Anjjlelei re uu r.oinUre suffisant d'ouvrières. e "0<1 [ AU MAROC e RaJ>at, 17 septembre. — M. Jordana, rés»- - dent généra! dcuis la zone esu'agnole du s Maroc, est arrivé hier «natin à liord dw e l'Eslrpmuduva. Les troupes TOnicIaicnt les i honneurs. Le général Lyautey ot. M. Jor-t claina se sont "entretenus amicalement et e longuement. Ils ont assisté à un ginand dé-t jeûner, puis se sont rendus au pailaiis du i sultan. t i —i Les Etats-Unis, la Belgique et la pire par M. le professeur Van cier Essen« — »o«— ■ Journalistes Américains « éclairés » V (1) Nous avons montré dans l'article précédent comment le massacre du Lusilania et l'apparition presque simultanée du rapport de l.ord Brvce sur les atrocités allemandes eut comme résultat de convaincre finalement. le public d'Amérique de la réalité des charges apportées contre l'armée alle-( mande. Un autre résultat- fut de discréditer, les démentis que certains journalistes américains n'avaient cessé de. cfrblër à leurs -journaux au sujet des horreurs commises en Belgique. Nous avons déjà signalé les; démentis publiés pa.r Irviin Cobb, il. T. Mac ( uteheon 'et .1. O' Donnéll Bérimett,' et nous avons expliqué comment ces journalistes avaient été mystifiés par les offpeiers alte-' mands. It y eut encore' d'autres .correspondants de guerre nméric^iins, qui essayèrent] d'entretenir le scepticisme de leurs compatriote au sujet des excès commis en Belgi-i que : le colonel Emerson, le colonel Pterson, J Edward L. Fox. 11 est à remarquer que tous ces eprrespon-, dants élaienit établis en Allemagne ou qu'ils.; y passèrent quelques jours : l'on peut, dès : lors supposer qu'ils furent impressionnés^ par les démentis que leur, donnèrent les Al- j lemands eux-mêmes ot que c'est avec une j entière bonne foi qu'ils transni.'rerit ces ! dénégations à leurs lecteurs. Cela ne nous paraît cependant pas èlre le' i ras pour ceux que nous venons de citer en | dernier lieu, lin effet, le colorierICmerso i-j n'hésita point. A communiquer un jour 4 la \ Irran[urter Zeitung une soi-disant déclara- -tion de M. Motla, président de la Confédération Suisse, accusant le ministre anglais îi ■ .Berne de flagrante violation de la neutralité et d'« espionnage « au profil des alliés. Or, \ celte communication était, absolument ■ fausse : M. Motla la démentit catégoriquement et aujourd'hui même le colonel Enter- . son vient d'être expulsé de Suisse par le * gouvernement fédéral. Quant au colonel Piersori. c'est un ancien combattant, de la guerre des Boérs, au cours de laquelle if* conduisit 4es bandes de Travusvaaliens «on. fl) Suite : voir Le XX Siècle, des 7, ftiri 28 août cl 4 septembre, _ . i 'IV ANNBÉ. — Série nouvelle. — N° Slf te ntiméro : 10 Centimes (5 CENTIMES AU FRONT) Samedi 18 Septembre 1915 - i » i mi iwa^ni—iii m ■iiiiiBiiiTiTnn—ntïï°wr<HTar—~-'—un ■■■— ■ mmm m. n m i m» » n — .—ii B'F v a—aa*g^aiggaBnoaBiTTfrT'11 t-m éi^ ,

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes