Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 28 Mars. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 17 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/p843r0r54s/
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£33 ANNEE. — Série Nouvelle. - N°8S. Numéro î f) CgnMmeg ÇS Centimes nu Front) SAMEDI 25 SVÏÏIÏIWt DÉDACTIOiî II ADMINISTRATION S, Place des Deux-Ecus, 3 PARIS Téléphone : Central 33 04 BUREAUX AU HAVRE: 28,,)r, Hue de la Bourse, S 8'™ le havre i Téléphone : 64 Belge directeur Fernand NEtJRAY LE XXE SIÈCLE ABONNEMENTS Francs...;. 2fp.50 par mois 5 7 fr.50 par trimestr# Angluterre. 2sh.6d. par mois " . 7sh,6d. par trimestr» Autres pays 3 fr. — par mois • 9 fr. — par trimsstrf PUBLICITÉ S'adressar à l'iUlstntbi Su Jooroil Les petites annonces sont igalcmtrft reçues à la Société Européenne do Publicité, 10, rue de la Victoire, Pari% qui en a le monopole pour Paris. Quotidien? belge paraissant1 au^îîavre et à Paris LA GUERRE VUE DE LONDRES I La Presse anglaise et le Parlement [Correspondance particulière du XX8 Siècle). LondreSl 24 avril. •Jt9hîy*^aa^'^a cette semaine Mît été trop importants, pour appeler des commentaires C'est de. L&ns à Saint-Quen-tm que 1 armée britannique mène le com-■ s est, préparée depuis tren-'jC e!A ià 1u'elIe obtiendra la , H'Pa 1«. nous n'avons qu'à attendre et espe jfer. le temPs et la place pour £qJI- i 111018 <iu débat passionné et W1^™1 qui a eu 15,611 à la Chambre a es oomjH'jjjjs dans la nuit du 17 au 18. rn*vnrif 'i'un sujet qui intéresse tout le JJS, ,<>l spécialement les écrivains : la pronLO! édictée par les autorités bri-m™ï<T'"os de vendre à l'étranger, notamment eîl praIlcej journal la Nation. ,. 'i" les tendances du journal, pas de «'S Asssion : pacifiste à tout prix, menant af^uis des mois une campagne pour f/rouvetr l'impossibilité d'une victoire décisive des Alliés ou de 'Allemagne, ne "Voyant dans la prise de Bapaume et Pé-ïx>nno qu'une retraite volontairement et admirablement organisée par Hindenburg, t>uj-g, etc. MM. Rainsay Macdonald, Camille Huysmans et Bnrico Ferri, pourraient être la trinité internationale qui préside aux destinées de cette feuille à peine publique. Autrement intéressante était la question de principe soulevée. J'ai parlé précédemment de la sensibilité extraordinaire de tout Anglais pour tout ce qui touche à la liberté de la presse. On en a eu un exemple dans ce débat, où M. Bonar Law a dû subir l'assaut tant de ses adversaires que de ses partisans habituels, et où Lloyd George a dû venir à la rescousse pour gagner la lutte, de justesse, à la faveur d'un effet de sensibilité plutôt que d'un argument rationnel. Le motif invoqué pour justifier la décision prise était que de nombreux articles de la Nation semblaient faits pour encourager l'ennemi et avaient été reproduits avec joie par 1a presse boche. Sur cette justification les critiques ont plu, drues. Encore une fois, sur le caractère déplorable des articles de la Nation, il y a eu accord total, ou presque total. Mais la discussion a pcurté sur k pouvoir ou le devoir du gouvernement d'arrêter la publication d'articles « destinés à encouragea- l'ennemi ». On a fait remarquer que la formule est vague, élastique et dangereuse — comme toutes les formules qui se mêlent de vouloir toucher, de près ou de loin, à la liberté de la presse, ou de la plume. On a montré que, pour la même raison, ou sous le même prétexte, un goupernement pourrait étouffer toute critique dirigée contre lui. On a cité comme exemple illustre la presse Northcliffe qui a jadis révélé la pénurie d'obus et les erreurs ministérielles, à la grande joie — apparente — des Boches. M. Winston Churchill (qui ne perd jamais une occasion, comme on dit ici, do « souf-été jusqu'à dire que des articles comme fier dans sa propre trompette ») a même ceux de la Nation ne pouvaient avoir une plus mauvaise influence que le rapport de la commission d'enquête sur l'aventure des Dardanelles ! En écartant du débat les interventions trop visiblement dictées par l'intérêt per-eonnel ou l'hostilité poli-tique, on aperçoit le sujet da.ns toute son ampleur. C'est toute la question de la liberté de la presse qui s'est posée, qui a. été posée — notamment par M. Henry Dalziel, pourtant l'un des plus solides appuis du gouvernement actuel. Et l'immense majorité de l'empire britannique, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du Parlement, s'est montrée, conformément à une tradition séculaire, fa.-vorable à l'exercice absolu de cette liberté. C'est la vieille histoire de Ta langue d'E-«opp : ce qu'il y a de meileur au monde — et de pire. On nous permettra pourtant de penser que, avant cette guerre et surtout pendant cette guerre, ce que la presse a fait de bien relègue dans les lointains les plus effacés ce qu'elle a pu faire de mal. La laisser libre pour le bien, l'asservir pour Pempèclier de faire le mai ? Si séduisant qu'elle soit, la proposition porte en elle-même sa propre condamnation. Un serf ne devient pas un homme libre, et réciproquement. La presse doit être libre — ou n'être pas. On pourrait admettre un autre système si ceux qui doivent faire le départ entre la presse bienfaisante et la presse malfaisante étaient des dieux, ou simplement des sages. Mais, même en Angleterre (et pourtant l'on nous a assez rabattu les oreilles de la sagesse anglaise, de la tradition parlementaire anglaise, de l'évolutionnisme pratique des Anglais) même en Angleterre on n'a pas cette opinion de ceux qui pourraient ou voudraient diriger la presse. J'ignore si la censure laissera paraître ces lignes. Elles se bornent pourant à reproduire, non seulement ce qui a été imprimé dans les journaux, mais ce qui a été dit à la Chambre des Communes pailes hommes de tous les partis. Et ce n'est faire injure ni à nos soldats, ni à nos hommes d'Etat ; ce n'est diminuer aucun des mérites, ni rabaisser aucun des labeurs à qui nous devrons la victoire, que de dire que sans la presse de France et d'Angleterre on peut se demander où nous serions aujourd'hui, et si même nous serions quelque part. CUTT. » WWW ' LE VAINCU DE VïMY On mande du front britannique que le général von Falkenhapsen, qui vient d'être nommé gouverneur de la Belgique, avait été promu en août 1916 au commandement de la sixième aimée devant le iront britannique. C'est cette armée qir .perdit la crête dê ïtoy. AU FRONT BELGE L'ADMIRABLE MORAL DES TROUPES Un officier de nos amis nous écrit du front : J'ai, eu Voccasion, vers la fin du mois dernier, de collaborer activement à un coup de main sur les tranchées allemandes vers Steenstraete. L'entrain des hommes, leur solidarités leur discipline sous le feu violent, furent admirables. Notre parti ramena quelques « kamara-des » assez miteux et d'attitude plutôt servit e. Masques émaciés et fatigués, contrastant avec la bonne mine de nos « jas-ses ». Un détail symptômatique : les pelo-tqns désignés pour Vattaque envoyèrent une délégation auprès du commandant pour revendiquer l'honneur de faire partie de l'expédition. Et il fallut leur promettre formellement qu'à la première occasion ce serait à leur tour de marcher les pre- j miers ! Ceci vous dit assez le moral qui règne ici, malgré l'énervant et interminable piétinement.■ ■ . n moi m km tud Le général Tombeur quittera la Grande-Bretagnepour arriver au Havre. Le gouvernement belge recevra officiellement le vainque» de l'Est-Afri-cain allemand mercredi après-midi à l'Hôtellerie de Sainte-Adresse. Le corps diplomatique, las autorités militaires françaises, anglaises et belges, les hauts fonctionnaires de tous les départements ministériels y assisteront. En vue de cette réception l'escorte de soldats noirs qui avait récemment servi de garde aux prisonniers allemands amenés à La Pallice est arrivée au Havre, où leur suçorbe tenue et leur allure martiale ont fait l'admiration de tous. ■ ■ - 1AAAAA. A WASHINGTON Les missions alliées csnfèrent au sujet du concours américain Washington, 27 avril. Le Président Wilson a reçu, à la Maison Blanche la mission française. L'entrevue a été des plus cordiale. M. Viviani a remis au Président une lettre autographe de M. Poincaré. Les missions française et anglaise ont eut une première conférence avec les membres du gouvernement américain afin de mettre au point le concours des Etats-Unis.LA COOPERATION FINANCIERE Washington. 26 avril. — On croit savoir que M. Mac Adoo. secrétaire d'Etat au Trésor, a l'intention d'offrir aux banques du pays, dans une dizaine de jours, une nouvelle tranche de 200 millions de dollars de bons du Trésor. 11 est probable que la nouvelle émission de bons du Trésor sera faite au profit de la Grande-Bretagne, comme la tranche précédente de 200 millions de dollars. D'après le « Daily Telegraph », la presque totalité de l'argent prêté à l'Angleterre servira à payer les munitions déjà fournies. L'argent ne quittera donc pas les Etats-Unis.Dans quelques jours, la France obtiendra également un prêt. L'Italie et la Russie ont demandé l'assistance financière des Etats-Unis et la Belgique a fait comprendre qu'elle désirait qu'on lui prête un demi-milliard de francs. LE SERVICE OBLIGATOIRS SERA ADOPTE Suivant le consentement unanime des membres du Sénat, la loi militaire sera votée définitivement samedi soir. Le projet prévoit le service obligatoire général avec tirage au sort. A la Chambre des Représentants, le pointage a donné une grande majorité en faveur du projet. LES 125.CM VOLONTAIRES DE M. ROOSEVELT New-York, 26 ajvïil. Les 125.000 hommes qui se sont engagés pour combattre en Europe sous les ordres de M. Roosevelt comprennent 10.000 nègres ; les Etats du "Sud de l'Union fournissent 60 O/O du continrent total. LES ALLEMANDS AU MEXIQUE DEVRONT SE TENIR TRANQUILLES Washington, 27 avril. Le département d'Etat apprend officiellement que le gouvernement du Mexique a averti les Allemands résidant au Mexique que tout tentative de concentration à la frontière de leur part, aurait pour conséquence leur arrestation. . WWW . - Le Martyre 5e nos Déportés D'après un télégramme d'Amsterdam du 27 avril 1917, on a célébré, à Hamrne (Flandre orientale) un service funèbre à la mémoire de 42 déportés flamands morts dans le nord de la France. ■ - ■ WWW — Le cardinal Amette, archevêque de Paris, vient (3e publier une protestation contre le bombardement de Reims, [ VERS LA1 PAIX nÊFArtATriiOE 1 «Pas de paix séparée, pas de paix avec les HôbmoUern» déclare l<s Président "Wilson — MSO — Les Etats-Unis sont en plein accord avec l'Entente pour tout ce qui regarde la restauration de la Belgique On télégraphie de Washington à la Morning Post que le Président Wilson a donné à M, Balfour les acsurances suivantes : L'Amérique ne fera pas de paix séparée avec l'Allemagne ; elle poursuivra la guerre jusqu'à ce que les buts que se sont assignés les grandes dé-lïiocraties du monde soient atteints. Dans leurs entretiens, M. Balfour n'a pas parlé de traité d'alliance, de même que le président Wilso?i n'a pas offert, de signer un engagement quelconque, mais, ajoute ce correspondant généralement bien informé, l'accord eH complet entre les deux personnages, M. Wilson a particulièrement insisté sur ce point qu'aucune paix ne sera conclue, ni avec les Ilohenzollern, ni acec personne ayant des attaches avec eux, parce que le peuple américain tout entier est fermement convaincu que, pour le maintien et le développement d/i la -civilisation, tout ce que représente le nom de Ilohenzollern doit être exterminé. Le correspondant de la Morning Post ajoute que lorsque la guerre sera finie et qu'on en sera à discuter les conditions de paix, le point de vue du gouvernement américain ne différera pas sensiblement de celui des Alliés. Sans doute, l'Amérique n'est pas intéressée aux remaniements territoriaux en Europe, mais elle a un intérêt vital à. assurer l'avenir de la démocratie et la destruction du militarisme prussien. LES ETATS-UNIS SONT EN PLEIN ACCORD AVEC L'ENTENTE POUR TOUT CE QUI REGARDE LA RESTAURATION DE LA BELGIQUE. « Que la Belgique reprenne sa place parmi les nations prospères et pacifiques du monde» Cet accord a. d'ailleurs été affermé publiquement par le président Wilson en recevant jeudi à la Maison Blanche M. de Cartier de Marchienne, le nouveau ministre de Belgique à Washington. M. Wilson a fait à l'envoyé du Roi Albert l'accueil le plus sympathique eit, lui a notamment déclaré : « Pour votre noble roi, qui dirige avec tant d'activité la défense de son pays, j'éprouve la plus grande admira!ion. Vous voudrez bien Vassurer de ma haute appréciation pour ses .sentiments amicaux. Mon désir le plus sincère est que lorsque la guerre arrivera à son ternie, le peuple belge, sous la di, rection éclairée du monarque, parviendra par son énergie et sa persévérance à restaurer la Belgique qui pourra reprendre sa place parmi les nations prospères et pacifiques du monde. » Avertissements anglais aux socialistes russes Les délégués socialistes franco-anglais à Rétrograde, viennent de faire à la presse anglaise des déclarations fort intéressantes.M. Sanders, parlant au nom des délégués anglais, a dit : Comme nos camarades russes, nous sommes tous amis de la paix, mais il l'aut que le droit et la justice soient rétablis. Si donc nous acceptons votre formule de paix sans indemnités ni annexions, nous désirons éviier tout malentendu ; nous ne désirons pas d'annexions ; nous demandons que les territoires occupés par l'Allemagne soient rendus, que les pays ruinés par elle soient restaurés, que les dégâts soient payés. Voilà notre but de guerre et sur ce programme, nous rie pouvons pas admettre de compromis. Nos-camarades russes discutent maintenant notre déclaration ; nous n'avons pas encore reçu de réponse. m Cette déclaration, qui a la force d'un ultimatum, sera très probablement acceptée par le Conseil des délégués des ouvriers et des solcîats où des tendances modérées et patriotiques prennent le dessus. » Les délégués français ont confirmé la déclaration des délégués anglais disant que tout dépendait de la signification précise du mot annexion et déclarant que la restitution de l Alsace-Lorraïne ne constituera çue la seule restitution d'un territoire occupé par l'ennemi. Le conseil des délégués des ouvrière et soldats leuir a demandé : « Mais si l'Alsace-Lorraine est le seul obstacle à la conclusion dî la paix, persdsterez-vous à demander le règlement de cette question ? » Les Fiança s répondirent que le cas 11e devait pas être envisagé, car il est concevable seulement en cas de défaite et que les alliés sont certains de la victoire ; mais que même la défaite ne forcerait pas les socialistes français à abandonner leurs principes. Ces déclarations gagnent en force et en précision quand on les rapproche d'un discours que Sir George Buclianam, ambassadeur de Grande-Bretagne a prononcé mardi à la Société Russo-Biitanique en présence des ministres Milioukoff et Nekra-s sof et en présence, aussi, des délégués socialistes anglais MM. O'Grad.yj Sanders et Will Thorne. Sir George Buchanan a dit notamment : S'il faut abréger les- temps d'épreuves et.de souffrances que nous traversons, nous ne devons pas permettre que nos pensées soient distraites de la guerre par d'autres o-bjets, tout absorbants qu'ils soient. La guerre doit prendre la première place. C'est là qu'il faut concentrer toutes nos énergies. Les buts et les principes pour lesquels nous sommes au comibat ont été si fréquemment définis par des ministres britanniques qu'il ne m'est pas nécessaire de les résumer. A mon avis ils peuvent être synthétisés en quatre mots : Liberté, Nationalité, Réparation, Paix. La paix est la perle de grand prix que nous no-us efforçons de nous assurer ; mais ce doit rtre une paix permanente, une paix que nous pouvons accepter sans avoir à craindre qu.'eiio m: se monrttne qu'un intermède entre deux grandes guerres. Pour assurer sa durée, il devra y avoir des garanties positives qui nécessiteront une reconstruction partielle de la carte de l'Europe, avec l'attention due aux considérations de nationalités. Les principes généraux- selon lesquels le gouvernement provisoire se propose d'agir vis-à-vis de la Pologne, principes qui ont été chaudement approuvés par les gouvernements alliés, illustrent suffisamment notre politique sur cet important sujet. La justice demande que réparation soit exigée pour les crimes commis par les armées de l'Allemagne pendant la ^lierre. Mais, si les espoirs qu'on entregent La nervosité allemande au sujet des «buts de guerre * La presse allemande continue à s'occuper beaucoup de la question des buts de guerre. Plus que jamais, le chancelier semble jouer un double jeu, se servtant a l'extérieur des socialistes du Kaiser pour allécher les socialistes de Russie et d'ailleurs par des suggestions d'apparence généreuse, mais ne pouvant les reconnaître pour siennes à l'intérieur, prisonnier qu'il est des éléments pangermanistes. Il y a deux jours-, interrogé au Reichs-tag, M. de Betihmann-Hollweg refusait, de répondre. Aujourd'hui, on amnonce qu'il parlera le 2 maietuncorrespondantallemand du Tijid assure que le chancelier fera certainément connaître ses propositions de paix au Reichstag dans le courant du mois prochain. Il ne faut pas s'étonner de voir ce discours tarder un peu car il n'est pas facile à faire. Comment le ministre du Kaiser s'v prendra-t-il pour satisfaire les appétits pangermanistes ou même simplement ne pas décevoir les esipérances du peuple allemand sans compromettre les manœuvres des agents de la paix blanche ? En attendant, ecs agents travaillent aivec fièvre. De La Haye, on annonce le départ pour Stockholm via Allemagne et avec passeports allemands du sénateur socialiste hollandais Van Ko], l'un des membres du Bureau International Socialiste. De son côté, le comte Reventlow affirme dans la Deutsche Tageszeitung, que ' le grand-vizir Talaat pacha confère ac-tuelleanent avec les chefs militaires et ci- 1 vils allemands sur la question d'offrir à : la Russie certaines concessions au sujet ■ des Dardan-elles. L'auteur admet la position difficile dans laquelle se débat la Turquie à la suite des victoires britanni- 1 ques en Mésopotamie. L'article de Reventlow est intéressant, 1 parce qu'il décèle la campagne en vue de ' conclure une paix séparée avec la Russie' ^ ! » — W1A.-V1 - GÉNÉROSITÉ TOUCHANTE Madame la baronne de Gaiffier a reçu pour les petits enfants de Belgique au profit de qui est organisée la fête de dimanche prochain au Trocadéro de nombreux dons. Parmi ces dons, il en est un particulièrement touchant. Les gradés inférieurs, les soldats et les gendarmes de la garnison de Paris se sont cotisés et ont envoyé à Madame de Gaiffier la somme de 796 francs 45. Merci à ces braves gens de cette preuve de bon cœur. < Il II 1 - [ sur cette question dans certains milieux, je le 1 crains, sur des bases quelque peu « insubs- ( tantielles » se réalisent jamais, et que le peu- ' pie allemand prend, le gouvernement en mains et le lève pour condamner son gouvernement, c la solution de cettV question épineuse serait' t grandement simplifiée. » Ce discours a été fort applaudi et leléa- 1 der socialiste Will Thorne a lui aussi, prononcé un discours énergique pour deman- ' der aux Russes de continuer la guerre jusqu'à une conclusion victorieuse et défi- j nitive» , ç h Graidc latalile Les conire-atiaques des Allemands sont continuellement > repoussées COMMUNIQUES BRITANNIQUES 12 h. 55. La nuit dernière l'ennemi a tenté sans succès une petite attaque dans les envi-rns de Fayet, au nord-ouest de Saint-Quentin. Après un combat acharné ses troupes ont été rejetées avec des pertes. L'ennemi a laissé un certain nombre de prisonniers entre nos mains. Pendant ia nuit, nous nous sommes emparés dss carrières qui se trouvent aux lisières est d'Hargicourt où l'ennemi a abandonné des fusils et du matériel d'équipement.D'autres opérations locales aux envirotis de la route Gamibs-ai-Arras et contre l'éperon entre Roeux et Cavrciie ont été exécutées avec succès. Sur ces deux points d'im-portantes positions entie-mies ont été enlevées.Les Allemands ont tenté un raid au rcc.rd-oufcst de Lens. Pris sous nos feux de mitrailleuses ils n'ont pu aborder nos lignes.21 h. 50. Aucun événement important à signaler sur le front de bataille. Hier l'activité aérienne a encore été considérable. Au cours do divers combats, sept aéroplanes allemands ont été abattus et six autres contraints d'aterrir désemparés. Un ballon ennemi a en outre été détruit. Six de nos appareils ne sont pas rentrés. COMMUNIQUES FRANÇAIS 14 heures. La lutte d'artillerie a été assez vive au sud lie Saint-Quentin, dans le secteur Nan teuîl-la-Fosse-Sancy et vers la Ville-au-Bois.Au cours de la nuit, les Allemands ont tenté, en divers points de notre front, des coups tie main et des attaques partielles qui orit été aisément repoussé3 par nos mitrailleurs ou par nos grenadiers. L'ennemi a subi des pertes sensibles notamment aux lisières ouest de la forât de Saint-Cobain dans le secteur de Reims et au nord-ouest d'Auberive. De notre côté, nous avons réussi plusieurs opérations de détail. Dans la région d'Hurtebise et de Cerny, nous avons gagné du terrain et fait une quarantaine t!e prisonniers. Dans le massif de Moronvilliers. nous avons enlevé plusieurs éléments de tranchées et occupé un point d'appui à l'est du Mont Sans Nom. Au cours d'une incursion dans les lignes allemandes au bois Le Prêtre, nos détachements ont infligé de lourdes pertes aux Allemands, détruit des abris et ramené des prisonniers. Le chiffre des canons que nous avons enlevés à l'ennemi entre Soissons et Aube-rive pendant la bataille engagée le 13 avril, atteint actuellement cent trente ; 23 heures. Activité marquée des deux artilleries dans la région au nord-ouest de Reims et en Champagne. Aucune action d'infanterie.Journée relativement calme sur le reste du front. Au cours de la journée du 26, trois avions allemands ont été abattus par nos pilotes. Six autres appareils ennemis sérieusement endommagés ont été contraints d'atterrir ou sont tombés dans leurs lignes.Dans la miït du 26 au 27 avril, un de nos groupes de bombardement a lancé de nombreux projectiles sisr les gares et bivouacs die la région Ribemont-Crécy-sur-Serre (Aisne). COMMUNIQUE BELGE Actions d'artillerie habituelles sur le iront b*lge. Les pertes de l'aviation britannique t Londres, 27 avril. — Au coure du débat sur l'aviation, à la Chambre des Commu-'ics, M. Johnson Hiolts exprime le vœu que l'aviation britannique puisse prochaine-nent « contrôler » les airs, de même que 1 a marine commande les ooéans. Jusqu'à ce jou.r, dit-il, des résultats con- ! iidéraibtes ont été obtenus, mais ils ont 1 îxigé de lourds sacrifices. L'état des per- 1 .es du «Corps royal d'aviation » indique 1 jue cette arme compte en janvier 56 tués, 1 rfessés ou manquants ; en février 119, en nars 152 ; depuis le début d'avril, la liste itteint déjà 319. M. J. Hioks désapprouve l'envoi au front { l'appareils de type nouveau, montés par tes pilotes ne les ayant pas préalablement ' îxlpérimeintés. I LE BLOCUS | ( -a Mande et les Éiats mndinavss fon! des démarches à Washington c c i Rome, 27 avril. — L'Agenzia ltaliana bpprend que la Hollande et les Etats scan-liniaves auraient fait une démarche au-irès du gouverneraient américain afin l'obtenir l'abrogation des mesures récem- £ nent prises pour ramener désormais les xportations d'Amérique aux chiffres des c innées 1913 et 1914. <1 Il semble peu probable que cette démar- F hc puise aboutir alors qu'il est prouvé J! >ar d'irréfutables statistiques que l'Aile- nagne est ravitaillée pour la plus grosse g iarti.e par lés neutres. . P — —WWW — é — Le "tremblement dé ferre signalé hier en c talie a fait une dizaine de morts et environ; g uaianîe Cessés... ]« m OliPlOHES BELIES en yVJx-iquo Le XX0 Siècle a publié, sur les exploitai de nos armées congolaises, de longues relations écrites à l'intention de ses lecteurs par son collaborateur à Fétat-major du général Tombeur, M. Ernest Henrion. Et combien d'articles de joumau-x et de revues sur le même sujet n'avons-nous pas signalés, reproduits, commentés ! Le Correspondant dru 25 avril montrai avec des détails très intéressants que l'offensive de nos soldats contre les colonies allemandes est à la fois « une preuve étoii' nante de notre vitalité », une manœuvre stratégique bien dessinée », « un chef-d'œuvre diplomatique ». Cet article met en pleine lumière La forte personnalité dei notre ministre des colonies, M. Jules Renw ki>n. Ce fut le 27 août que le gouvernement belge réfugié à Anvers, apprit du général Tombeur — alors colonel — que les Allemands commençaient les hostilités contre nos possessions. Quelques-uns de nos dirigeants, auxquels les événements qui se* déroulent en Belgique et en Europ n'ont pas encore ouvert les yeux à cette date sur leurs erreurs d'avant-guerre, estiment qu'il faut laisser aux ennemis l'in'; ative,-se défendre sans plus et sur notre propre sol. Toute offensive, si nécessaire qu'elle paraisse au succès des opérations militaires, les choque, parce qu'elle n'est pas compatible avec la neutralité ! « Ils voient l'avantage moral d'être victimes », « ils ne songent pas à la nécessité d'être vainqueurs ». « Ce sont les mêmes qui vont, pendant la guerre, tâcher de limiter la propagande de la Belgique à Vexposition de ses plaies, à la chanson humble de son malheur »... Héùreuseftient que, dès le 27, le ministre Renkin délibère avec le Roi. sur un programme d'action et que tous doux sef mettent d'accord sur ce fameux télégramme dii 28. Coopération avec les troupes alliées, offensive défansûve, offensive, c'est-à-dire employer les moyens nécessaî'es oui utiles pour que l'ennemi fût battu partout! où il était, pour que toutes nos sûretés fussent obtenues, et pour que des gages importants fussent entre nos mains. Le C correspondant insiste sur la distinction de l'expédition belge et de Texpér» dition anglaise. « Celle du petit pays n'est pas, comme certains l'ont cru, conditionnée par celle du grand. Certes, à mille kilomètres de l amée, belge, une armée britannique combat et concourt ainsi à une victoire qui malgré tout, sera' ccrn-mune. Mais là campagne du Ruanda et de Tafcora restera devant l'histoire une ca-mx pagne belge, préparée par les Belges, obstinément voulue par eux, réussie par eux seuls.», (p. 239). Et les résul/tats ? Car la vraie gloiref suppose des résultats considérables et du-' rables. Grâce au Roi, au général Tombeufl et au ministre Renkin, la Belgique s'est assurée « la possession d'un territoire mes-, timable, peuplé de huit millions d'hommes, étendu de 180.000 kilomètres cadrés* six fois la Belgique e<t à peu près la moitié de la Prusse » et rendant faciles les négociations les plais avantageuses. ' t L'auteur anonyme de l'article du Correspondant écrit que la possession de( Ruanda esit nécessaire à notre colonies -Bon nombre d'Africains de nos amis nous pressent de dire dams le XXe Siècle qu?um débouché sur le Nil n'est pas moins indispensable à sa prospérité. VVVWV— ■■■■ v. L'abondance des matières nous oblige à remettre à demain !a suite de notre foullv leton LE MAUGRÉ. ■ ■ ' ■■ ■WWW La situation eo Russie La crise agraire et la chasse aux déserteurs La situation reste assez confuse en Russie. Les désordres continuent dans les campagnes, mais les paysans deviennent plus! nodérés dans leurs demandes. De petites! •épubliques se sont créées dans divers cen-.res. Les agitateurs sont partout encore à) 'œuvre. Ceci prouve la nécessité de réu-i iir le plus vite possible une Assemblée! instituante. Malheureusement l'Empdrej •usse est tellement complexe, parce que! •omposé de tant de peuples, qu'une Assem-ilée, basée sur le suffrage universel, égal, iirect et. secret, restera longtemps une uto< )ie et les événements ne peuvent pas atien* Ire. 11 y a lieu de croire que le pooclïaiiï lungrés panrusse des délégués ouvriers,, >aysans et soldats, qui se réunira à Petrot trad à la fin du mois de mai, se consti-uera en assemblée constituante, commet itant. le moyen le plus simple de tranches me question presque impossible, mais, lel iays acceptera-t-il cela V L'année est géné-alement en faveur de Moscou comme sièn ;e de cette assemblée, mais les ouvriers de! 3etrograd comprennent qu'ils perdraient' oute autorité si l'assemblée ne siège pais là! iù ils sont tout-puissants. LA NOMINATION DES OFFICIERS Petrograd, 26 avril. — Un télégrammâ le Minsk annonce que le congrès des sol-lats a décidé que les officiers seraient lommés par les comités de l'armée ,r UN REGIMENT D'EMBUSQUES Londres, 27 avril. — On mande de P-étrqt rad à la Morning Post, le 24 avril : Toutes les méputations venant du froni éclarent que la guere doit continuer jus-» U'à la victoire, que les ouvriers doivenfl etourner au travail, que'le pays doit res-r m- calme et que les questions de principe! oivent être laissées jusqu'à ce ^iue Isi uerrè soit terminée victorieusement. Le seul régiment qui ait demandé là' aix à tout prix est celui qui n'a jamais té aux tranchées. Une division de cavalerie du front a dé< idé que le Journal du Conseil des diélé» ués ouvriers et- soldats n'était pas ugj! seture convenable pour les soldat^

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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