Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1918, 22 Septembre. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 16 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/qf8jd4qt2v/
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QUATRIEME ANNE! . — N° 2.063 L© IVutnéro ; ÎO centimes \r\ h miAMCHE 22. SEPTEMBRE11918 LE XXE SIÈCLE .TOTTRNÀT. RFÏ.GF. PARAISSANT LE DIMANCHE PARIS J» 3, place des Deux-Ecus, 3 (lir arrcnd') — Téléphone : Central 33-04 Ji PARIS UN PREMIER FRUIT de l'effort belge L'histoire de Belgique commence à être connue. Nous en trouvons une preuve caractéristique dans deux articles de la « Revue des Deux-Mondes » : le mouvement flamand, par M. 'Georges Goyau et l'Université de Louvain, par M. Etienne Larriy, ou l'originalité de notre civilisation mitoyenne et le sens de notre évolution historique sont parfaitement mis en lumière. Il est bien fini le temps où l'étranger, sur la foi de manuels mal conformés, ne voyait dans notre .pays qu'une création artificielle de la diplomatie et ne connaissait de notre passé que la lutte parfois aveugle des communes contre le pouvoir central. Tout Je reste disparaissait sous l'étiquette espagnole, autrichienne, française ou hollan-I daise,' qui dénaturalisait les faits les plus I révélateurs de notre originalité. Mais la guerre est venue ; elle a attiré sur la Belgique les regards de l'univers. Nous étions à peu près inconnus au point de vue politique, et nous voilà brusquement jetés en pleine lumière, de telle sorte-qu'il a bien falltu étudier notre pays, scruter son passé, pour expliquer ce présent qui a déconcerté, par son héroïque splendeur jusqu'à nos meilleurs amis. On s'est aperçu, non sans étonnement, que l'histoire de Belgique offrait le passionnant spectacle d'une tendance vers l'unité constamment contrariée par la politique européenne ; on a vu que la possession de notre territoire n'avait pas cessé d'être, au cours des siècles, l'enjeu de guerres sanglantes, et on s'est a,perçu que, dans l'éternel recommencement des cho-| ees d'ici-bas la guerre actuelle avait à ce point de vue une différence avec celles d'autrefois : la Belgique contemporaine plus une victime passive des convulsions de l'Europe. Arrivée au terme de son évolution, constituée en Etat sous une dynastie nationale, elle a pris,, cette fois, une part peut-être décisive dans la lutte. La nation qui a donné au monde Te spectacle de l'armée de l'Yser et celui de la résistance civique où s'illustrent chaque jour tant de grands citoyens représente bien autre chose que le fiiuit des intrigues de calculateurs réunis en 1830 autour d'un tapis vert. Il y a dans l'Etat belge une réalité indestructible, il y a dans le patrimoine belge une force que l'on peut comparer à l'instinct vital d'un organisme sain. Cette constatation a fait tabile rase des jugements hâtifs et des appréciations mal éclairées dont nous étions l'objet et il semble que l'opinion que l'on se fait aujourd'hui de nous, dans les sphères cultivées, réponde parfaitement aux nécessités politique dont ce journal s'est efforcé depuis I 1915 de faire comprendre la portée. Rien de grand ne se fait sans effusion de ' sang, disent les livres saints. Pour vulgariser des notions qui étaient pourtant à la portée de tout esprit désireux de s'instruire, fl a fallu des immolations innombrables qui ont témoigné de la force supérieure de l'idée qui résidait en nous. Ce n'est pas une satisfaction pureime/nt scientifique que nous trouvons dans la re-'•onnaissajKe de la vérité historique en cc qui concerne la Belgique. Nous sommes convaincus qu'une juste appréciation de notre passé constitue la préparation indispensable à l'examen de la question belge telle qu'elle se posera demain ; de l'état de l'opinion à cet égard dépend la réussite de la reconstruction politique de l'Europe. Les défiances qui entourèrent la naissance du royaume ée Belgique et qui se traduisirent par l'imposition de la neutralité permanente et par la mutilation du territoire sje\ reproduiraient infailliblement si les grandes puissances n'avaient pas la conviction absolue que I l'Etat belge est la résultante de forces incompressibles auxquelles il convient de faire un large crédit dans lés combinaisons de demain. Les Allemands sont, assurément édifiés •sur l'esprit d'indépendance et sur la ténacité des Belges et il se peut très bien qu'un homme d'Etat, moins aveugle que les dirigeants actuels de l'Empire, s'aper Çoive que ce patriotisme qui a, rendu la conquête : impossible i constitue,*j^récisr ment la seule garantie valable pour une Allemagne assagie ; les Alliés ont pu mesurer à notre constance* à la valeur de nos troupes et au courage de nos populations la solidité du métal dont le royaume est forgé. Un regard sur notre passé leur fera voir que ces vertus sont traditionnelles chez nous mais qu'il manquait jadis un pouvoir national pour en multiplier le rendement. Leur devoir comme leur intérêt leur commande donc de fortifier, en lui donnant les moyens de vivre, de prospérer et de grandir pa.r lui-même, le gardien fidèle de la Meuse et des côtes de Flandre. Un tel plan d'action suppose une confiance qui ne peut reposer que sur une connaissance approfondie de celui qui en est l'objet-. Le banquier qui va conclure une affaire avec un jeune négociant encore peu connu a soin de s'entourer de tous les renseignements de nature à T éclairer-sur la personnalité de l'homme sur lequel reposent ses combinaisons : il examine son passé et cherche jusque dans les traits de son enfance des occasions de craindre ou d'espérer. Nous voulons que l'Entente fasse de même avec nous : l'étude de notre histoire doit convaincre l'observateur le plus sceptique de la réalité des forces qui résident dans le nom belge. L'épopée présente cesse dès lors d'être un épisode surprenant qui fait hésiter le politique habitué aux revirements des foules. H voit dans l'Etat belge une matière solide, arrivée à son plein développement et qui mérite une place de choix dans les fondations de l'ordre nouveau. On parait disposé à voir les choses sous cet angle : à nos dirigeants de veiller qu'il en soit ainsi. L. L, - <$»♦$ Syndicalisme et politique A prooos d'une incartade Un syndicaliste nous écrit : J'ai lu avec plaisir votre réponse énergique à l'agitateur socialiste Volckasi't. Je suis ouvrier, catholique et syndica ùiste, partisan plus résolu que personne de l'union sacrée et en particulier de l'entente fraternelle entre ouvriers de toutes opi nions. Lecteur assidu de la Nation Belge e-t du XX0 Siècle, j'approuve complètement votre politique d'union nationale. Ce n'est pas parce que l'exemple que vous donnez n'est pas toujours suivi que j( changerai de sentiment. Cependant, il est bon que le public sache que vous n'ave; pas que des imitateurs : c'est à M. Vole ■kaert que je pense en écrivant cela... Nous avons vu venir à Oissel un politicien socialiste qui, sous prétexte de syndicalisme, est venu pérorer en faveur du suffrage universel et attaquer le gouvernement à propos de mesures réclamées piai les ouvriers ei prises d'accord avec eux •par l'administration. « Ce n'est pas à votre ministre, mais aux deux membres socialistes du caibinet, nous a-t-il dit, que vous devez ce qui a été fait en votre faveur... > Si j'étais encore un homme de parti, j< céderais peut-être à la tentation de me réjouir d'une telle gaffe, car je crois sincè rendent que ces incartades sont de nature à nuire au socialisme dans l'esprit de; Ouvriers qui réfléchissent. Malheureuse ment, ces pratiejues risquent de faire di tort au syndicalisme en général et c'es l'intérêt ouvrier qui en souffrira. C'est d'autant plus malheureux que le: derniers événements ont. ouvert bien do: yeux dans le monde ouvrier sur la néees sité du syndicalisme. Beaucoup de travail leurs, même socialistes, suivent avec inté rêt. le développement, du mouvement tra Vaiîliste américain et estiment qu'il y au irait bien des leçons à v prendre pour l'or ganisation future, en dehors de toute poli tique du mouvement ouvrier belge. A cet égard, j'ai entendu des réflexion: bien significatives parmi mes camarade après la publication de certains articles d> la Nation Belge et du XX" Siècle. Je le ai entendus manifester avec quelque vi vaeité leur indignation de procédés comm-ceux de M. Volckaert et le blâmer de con tinuer à rechercher ce qui divise et i poursuivre .-lés buts politiciens au lieu d travailler à unir les ouvriers pour la dé fense de leurs intérêts économiques. 11 ne faut pas croire, que nous soyon disposés à nous laisser conduire en cor par le bout du nez. x Recevez. monsieur, etc. Un Etat ni ds ia Guerre LA HKi'Uil I1H i DE KORITSA j La ville albanaise do Koritsa était avant la guerre te chef-lieu d'un district administratif, près du lac Malik, dans Vex-royaume de l'ex-M'bret, prince de Wied d'éphémère mémoire. Aujourd'hui Koritsa a pris du galon. Peu de lecteurs savent sans doute qu'en effet le bourg a été promu à 3a dignité de capitale d'une république autonome et indépendante. Nouvelle et. inattendue complication à la géographie pqldti-j que de l'Europe et à l'histoire diplomati-' que de la grande guerre. L'aventure, très simple, vaut d'être racontée. Pendant l'automne 1916, le district de Koritsa présentait pour le belligérant ejui l'occupait des avantages stratégico-politi-ques de premier ordre. Les Autrichiens tenaient au nord la presque totalité de l'Albanie ; au sud c'était les Grecs germanophiles de Constantin. A l'est, l'armée de Saloniquc occupait les environs de Monas-tiir. Sur la côte adri-atique les Italiens avaient débarqué des forces à Valona. Les Autrichiens s'emparaient-ils de Ko-' l'it/.a : ils pouvaient donner la main, aux troupes de Constantin et menacer gravement, les communications du général Sar-rail ; d'autre part, ils empêchaient ce dernier d'opérer sa liaison avec les Italiens et d'établir une base sur la côte Adriatique. Si des troupes alliées parvenaient au contraire à tenir Koritsa, c'était Constantin réduit à l'impuissance ; la construction d'une bonne route à travers le pays permettrait à l'armée de Saloniejraa de se ravitailler par l'Adriatique, de réduire ainsi au minimum la traversée en mer, rendue dangereuse par les sous-marins. Le général Sarrail détacha donc sur sa gauche, en flanc garde, un fort parti de cavalerie française avec mission de s'assurer du pays de Koritsa. L'or. Ration fut exécutée brillamr.ie.n. La coioSél (tv cavalerie française qui commandait l'expédition se trouva cependant dans l'embarras. Il y avait urgence à organiser dans le pays un gouvernement civil qui pùt-'traitar au nom de la population, avec les troupes françaises d'occupation. On ne pouvait 1 songer à établir ipa.rmi ces populations auxquelles on se présentait en ami et e n libérateur un. gouvernement -militaire. On ne se trouvait ni en territoire serbe ni en territoire grec; impe>ssible donc de s'adresser aux autorités de ces royaumes. Le reste de l'Albanie, érigée en état indépendant par le traité de Butearest, était administré militairement pur l'Autriche. Le brave .colonel, excellent soldat, mais, comme de juste, diplomate très novice, crut trouver une solution géniale). II' proclama Koaitsa et son district république autonome sous le protectorat des Puissances alliées. Mis en face du fait accompli, le général Sarrail dut .accepter cette» situation. Koritsa était république; elle le resta; elle l'est encore). Pour gouverner le pays, on constitua un conseil des Anciens, composé de douze miem'bres, dont la moitié sont chrétien^ et l'autre moitié musulmans. On fit choix d'un draipeiau, on créa une administration el-es postes, et—à la grande joie des philatélistes, on fit une émission de timbres- poste. Il y eut cependant quelques accrocs à la concorde générale-. Sur le drapeau de la république e-omme sur les timbres-poste on avait, représenté un aigle bicéphale déployant. fièrement ses ailes, étui n'eut, pas l'heur de. plaire à tout le monde. D'aucuns refusaient de reconnaître en lui l'oiseau cher au héros national Scanderberg et à tout bon indigène albanais ; on le regardait au conti-a.ire comme le monstrueux emblème de l'Autriche impériale. Tout s'arrangea. En général Koritsa a connu deux années d'autonomie républicaine plutôt tranquilles au milieu de la conflagration mondiale. Cependant la jeune république a déjà toute une histoire territoriale, assez mouvementée. Les armées alliées reprennent assez sauvent du pa.ys aux Autrichieeras ; la souveraineté de la république de Koritsa eist régulièrement étendue sur les cantons i conquis. Le plus jeune des Etats de l'Èu-; roipe a déjà fait mentir ainsi la fameuse - formule ; » Pas d'annexions ». On dit que les citoyens de cet heureux pays n'e voient 3 pas sans inquiétude approcher le moment 5 où leur indépendance sera absorbée dans lîautpnomiej d'une plus grande Albanie. i ' -tRODUEY. Espagne et Belgique Un émouvant hommage espagnol à l'héroïsme lielge On sait le succès obtenu au Havre à l'assemblée commémorative de l'incendia' de l'Université de Louvain par l'allocution de Don Gabriel Palmer. L'éminent aumônier du Roi d'Espagne a bien voulu, nous réserver la primeur des pages où; il a rendu un hommage si émouvant ài l'héroïsme belge. Nous sommes heureux de reproduire ici ces paroles enflammées> où le distingué prélat a très bien mis en lumière les liens de sympathie nui unis* sent notre pays au sien : Devant l'hommage universel, devant l'é-' lan d'enthousiasme et de sympathie que1 vous apporte le monde, ce n'est pas sans, une profonde émotion que je prends la parole au nom de la pensée espagnole pour1 saluer la science, la foi et le patriotisme; de nos glorieux frères les Belges q.ui ont': trouvé toujours un accueil fraternel dans! le cceur de notre chevaleresque patrie. Admirateur comme tous les Espagnole de la noble nation belge et de son armée; héroïque, de ses rois magnanimes et -ie; son grand Cardinal Mercier, je voudrais i pouvoir leur exprimer de la façon la plus.1 éclatante possible notre amour et notre ; affection. Le célèbre Espagnol Jean-Louis Vives, une des gloires les plus pures de votre université de Louvain, disait dé.jà en 1526 ce cjue tous mes compatriotes savent! par cceur à savoir : qu'il aimait la BelgU que pour la bonté de ses habitants', pour lai sagesse de ses magistrats, pour la. paisi-i ble. douceur de ses mœurs publiques et' privées, pour la profondeur de ses philosophes, pour l'inébranlable foi de ses théologiens et pour l'éclat merveilleux des ses' grands artistes. Nous sommes tous et tou-i jours absolument d'accord: avec les senti-] ments de Louis Vives ; nous aimons 1 ou s i votre admirable pays et nous formons les' vœux les plus ardents pour qu'il reprenne') bientôt la légitime plénitude de son indé-1 pend-ance, pour qu'il redevienne ce. qu'il ai toujours été, un lumineux foyer ele vraie» civilisation, temple de vertus civiques, pa-i lads d'âmes nobles et fortement trempées.! L'Espagne restant en dehors du conflit j c est grâce à sa. neutralité que notre roi grand a pu s'interposer auprès des chefsl des pays en lutte et intervenir efficacement en faveur des victimes de la guerre. Tout le mondé reconnaît et proclame lé prestige et la sympathie que cette noble et1 généreuse initiative a valu à notre -au-l guste Souverain. LA SYMPATHIE UNANIME DE L'ESPAGNE POUR LA CAUSE BELCE< ■Mais quelle que soit la diversité des jugements et des sympathies, c'est un fait! incontestable que, depuis le début des hostilités, la cause de la Belgique a été envi'-* sagée par l'Espagne avec une sympathie unanime. Ea Belgique, en- effet, était pays neutre, non seulement par sa volonté propre;, mais aussi par l'accord des grandies puissances. Elle ne faisait partie, avant lai guerre, d'aucune combinaison inter.natio-i nafc exposée à être, mêlée à la tragédie eu-'! ropéenme. Entraînée dans le conflit inopinément et contre son gré, elle se levait, le1' i août 1014, pour défendre ses droits etj accomplir son devoir de nation neutre, nû-i ble et ché-Valeresquie. Si elle continue à] lutter, c'est pour reprendre son territoire et reconquérir sa liberté. Voilà ce que; nous. Espagnols, ayons proclamé depuis ie commencement de la guerre, adhérant sans réserve aux paroles du Pape, ejui1 rappelait au monde l'infcangiibilité du précepte de la loi morale, affirmant ajvec une in»' sistance toute particulière le respect dû-au principe du droit des gens ; car comme* nation indépendante nous avejns un int&> rêt spécial à ce que le droit des neutres] prévaille contre toutes tentatives de coac», tion des belligérants. Et nous ajoutions^ dans le fameux manifeste du 3 mai' 19ÎSJ que, pour rester digne de notre grandfll Ecole du XVI« siècle, — ejui fut la véritable créatrice du droit international modems — nous devions maintenir ferme, à la fac»J du monde et contre toute atteinte d'oùi i qu'elle vienne, la rigide doctrine'.'jurldiS 'que. J .. .'L'a Belgique a accompli durant le mojg

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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