Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 04 Août. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/vt1gh9ch2d/
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23e INNEE. — Série nouvelle. — N° 265 Le numéro : 10 Centimes (S CENTIMES âU FEilT) 11 Mercredi 4 Août 1915 J REDACTION ^ADMINISTRATION JEter me de !a Bonrss — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n* 14,05 Directeur : FERMDII13S4Î foutes les communications concerr.an la rédaction doivent être adressée* s 8*", rue de la Bourse, Le Havre. L.OWDOW OFF8CE: 21, Panton Street (Broadmead House) LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS 1 Fi'Rrtoe 2 fr. 55 par moEe. » 7 fp. 50 par trsmealra Hors France.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trimestre. Angleterre.... 2 sh.6d. par mois. » »♦.. 7 sh. 0 d. par trimestre PUBLICITÉ S'Adresser à l'Administrât'jn du journ&l } au Havre ou à Londres Annonces 4° page# O fr. 40 la rigne Potitesannonces4-# page:Ofr.SCfaffgn© * Les petites annonces sont èg-alcment reçues à la Société Européenne do publicité, lo, ruede la Victoire, Paris, qui en à le monopole pour Paris. Osjoiidien £>eifje p@rals^iij^ tievre L'eoMieii historique do 4 Août 1114 Jlte baron geyens chez }l le Jagovi Souhaitons que le deuxième «Livre Gris du gouvernement belge, dont nous avon; annoncé hier la publication, fasse proehai nement l'objet d'une brochure de -propagan de. S'a nous était permis d'exprimer un .-c gret, c'est que la lettre du baron Beyem relative aux desseins de l'Allemagne sur i-Congo belge et la Belgique, reproduite dan; le u XX" Siècle » d'hier, n'ait pas été ren due publique depuis longtemps. Elle es accablante pour l'Allemagne. On y voi cotte nation de rapine et de proie qui, en core le 4 août, deux jours après son intima-tum, prodiguait à notre ministre à Berlin les hypocrites expressions de ses regrets étendre la main, quatre mois avant la guer re, vers notre belle colonie, qu'elle invitai la France et l'Angleterre à partager av:-; elle, comme une nouvelle Pologne. Ain.s M. de Jagow essayait de répéter, à un pei moins de cinquante ans de distance, la ten tation de Bismarck à Napoléon III.Mais « Méphistophélès 8®, deuxièmegrandeur trou va à qui parler. Avec cette parfaite ioyaut. dont la diplomatie fie la République Iran çaise a donné tant d'exemples, M. Cambov avertit tout de suite M. ]e baron Beyens. E1 M. von Jagow descendit prudemment les escaliers du Ca.pitole où il avait cm monte) si facilement et si vite. La première partie de notre deuxièm. « livre Gris » contient bon nombre de? lettres échangées, à propos de la guerre, entre M. jSavignon, ministre des Affaires Etrangères et' nos ministres à l'étran ger. Douloureuse mais salutaire méditatio; aux jours anniversaires de la catastrophe qui frappa, il y a juste un an, notre maJ.heu rtux pays. La première lettre, datée du 22 févrici 1913, est de M. le baron Guillaume, notre Trâiistre à Paris. Le gouvernement fran ^ais l'a interrogé sur le vote, l'important et le but de notre nouvelle loi militaire. Réponse, en résumé, de notre ministre : ajliéf do grandes puissances européennes. l'Angleterre ne pourrait plus être, dans une guerre, simple spectatrice, comme elle le fut en 1870 ; sa position vis-à-vis de la Belgique ne serait plus la même que naguère la Belgique veut être., à mémo, le cas échéant, de se défendre contre tout envahisseur ; ses armements ne sont pas.jpluf dirigés contre la France que contre l'Aile magne ; ils sont destinés à empêcher quiconque d'entrer chez nous !... Est-ce là le langage du représentant d un pays lié avec la France et l'Angleterre ■ S'il fallait encore une preuve pour établir la loyauté de la Belgique, la lettre du baron Guillaume -- datée, répétons-le, du °2 février 1913 — suffirait à elle seule pour cette-démo istrati-oi. Hélas ! un grand nombre de Belges croyaient fermement, un an, quelques mois, quelques jours avant 1 * guerre, qu'un égal péril, en cas de conflit européen, menacerait, de l'Est et f<e l'Ouest, notre pays. La nouvelle Allemagne était plus inconnue que la Chine à la très gTande majorité de nos compatriotes. Notre bonne foi, notre naïveté, l'hypocrisie du gouvernement de Berlin nous cachaient, à, 'a •façon d'un impénétrable rideau l'ambition, la cupidité, la férocité de cette nation, qui avait installé etn pleine paix, sur notre ter rrto're, à l'abri d'une législation ne prévoyant. pas mt-me lo délit d'espionnage, une armé© d'espions et de fourriers. Faut-il rappeler que notre armée mobilisée se concentra, pendant la semaine qui précéda l'invasion, 'face au Nord-Ouest — contre l'Angleterre ! — face au Nord —■ contre la la Franco ! — et face à l'Est enfin ? 0 sancla simplicitasl Les déclarations du- baron Guillaume à M. de Margerie trahissent, d'un bout à l'autre, cette excessive honnêteté, commune jusqu'au jour de la catastropha à presque tous nos compatriotes 1 Les lettres adressées à M. Davignon, du E juillet au 5 août, pas nos ministres à Eerli-n et à Vienne sont toutes traversées pan* le frisson des grandes tragédies historiques. Les nuages s'amoncellent. Berlin et Vienne saisissent avec empressement l'occasion d'abattre leurs ennemis. Sur les cadavres d»-! François-Ferdinand et de sa femme, les deux Empires immoleront a leurs ambitions des millions d'êtres humains, plus féroces que les roitelets de l'A-friqvio centrale qui "limitent à l'ordinaire le nombre des esclaves condamnés à périr le jour d© leurs funérailles. Un moment, les nuages se dissipent : la Serbie cède, les Puissances interviennent. Vienne accepte de causer ave.-. Petrograd, les efforts de Londres et de Paris vont rétablir la paix. Mais un invisible et, tout puissant Neptune, de Berlin-, s'obstine à souffler la tempête. Un instant ballotté entre son entourage civil : chancelier, ministre des affaires étrangères et sous-secrét.aire d'Etat, et son entourage militaire. Guillaume II s'est décidé pour la guerre. Il faut le voir pousser l'Autriche, oui hésite un moment de faire le saut suprême, da.ns l'abîme où sa fortune sera, tout; à l'heure engloutie ! Qui relira dans le même moment les admira-Jbles lettres où notre ministre à Berlin ra-fcont.e les prodromes de la guerre et la pro-■jjuuniiora où le Kaiser prenait hier le Ciel ^ftémoin de la violence qui lui a été faite. ^Ërera. à Néron jouant de 1a, lyre ci ■Pendant des larmes devajil la ville in-fm ' jriôe par ses soins ! Mf^om-«K5atio» qui eut lieu, le -î août <mvr ' 9 heures du malin, entre M. de Ja-W*, nteistoe allemand des Affoiipes étran-■ n i '■ baron Beyens, est connue du pah Emile Waxweiler l'a rapportée ®. •■tfusfcaiice dans- sou beau livre la Bel-0''l e neutre et loyale. Télégraphié à Bru-AtJ s le i°™' m^me. te compte rendu en a développé par le distingué diplomate, 9™ -.i-ue-. s, i/i-,iine plus lard, dans une lët-îdresfée d'An^'et.n r,;, où il avait été yé en mis-—on, à M. Davignon. Voici, wJi ^ i6 deuxième « Livre gris » du gou-y?:' lement belge, le texte de ce document r1 niefuo : iniiii.-tre du roi à Berlin à M Dovignon, ministre des affaires i;t,vaii_--'ivs. Hove iSust-ox), le 21 septembre 191 i. Monsieui1 le ministre, , i "iliGiineui- de vous adresser, le !■ août B ' mdu sommaire par lo jour avec le secrétaire d'Etat- aux affaires étrangères, après avoir reçu le léiégrammç par .loquel vous m'irifoimiez de l'ultimatum du gouvernement allemand et de la réponse que te gouvernement du roi y avait faite. La mission dont.vous avez bien voulu me charger aussitôt après ma rentrée en Belgique m'a empêché, comme vous le savez, de vous envoyer un -éeit détaillé de cet. entretien. Maintenant qu'elle est terminée, je m'empresse de m'acquit-ter de ce, devoir. Votre télégramme m'avait été apporté le 3, vers huit heures du soir. Le temps de le déchuirer, il était trop tard pour me rendre à la Witiiclui-, strasse. Je résolus de remettie au lendemain uiatin les explications verbales qu'il était de ■ mon devoir de demander à M. do Jagow au sujet de l'acte inqualifiable du gouvernement allemand. Le lendemain, de bonne heure, je le fis pr-'i; par le téléphone de me recevoir le plus tel ; possible. Il me répondit de venir immédiatement. . A neuf heures, j'étais introduit dans son cabinet. Le ministère était encore désert. «Eh bien I qu'avez-vous a me dire î » Ce lurent ses premières paroles en venant avec em-- pressement à ma rencontre. 1 , ~\-'/"a vous demander des explications au sujet de 1ultimatum que te ministre d'Allemagne a remis dimanche soir a mon gouvernement. Je suppose que vous avez quelque chose a ajouter, quoique raison à donner, pour expliquei un pa- I tli iiCDC. — Une nécessité absolue nous a contraints î! ' adresser cette demande. C'est la mort dans : l ame que lerupereur et son gouvernement ont h® s,ï réagner. Pour moi, c'est la détermina-! tion la plus ponil)lc, la plus cruellc quo j'aio ou ft Piondre de toule ma carrière, Mais le passai PîÎI Belgique est j)our l'Ai loin agiie une qu»js-i-?ni ou ,nJ°rt. Elle doit en finir le plus Possible avec la France, l'écraser complètement, afin de pouvoir se retourner en- l-lmo00" re ? F,i'ssic' sinon e"« se™ Prise elte-meme entre 1 enclume et le marteau. Nous avons • S">,P1i!LqiUe d ^'"l6e "WWMfco sc préparait à pas-i 9" 110115 attaquer sur notre llano. îxous devons la prévenir. fin~î>mIa!s.'l rcP1'is-ie' v°as êtes, sur une frontière , kLSS. n neji'es, en contact direct avec la limite. Quel besoin aviez-vous, porn-vider votre querelle, de foire un détour par notre pays ? ™ irinticre française est trop foilifiée et ™ rf,f ?cs obligés, je vous le répète, a agir de mobilto son'LS.^ BUSSie °U 10 lCn"J' Fi.nnfS0"^^1'1081 -à Pa <!nc volis pensez, la nôtre ™,^> 'î>r0nus f01'mcl|ement de respecter vm rnÏÏ n'- pourvu que vous la respectiez vous-même. Quaun-a-vous dit, si, au lieu de nous faire spontanément cette promesse elle tionS ^ iaedrS-1 aV!^n- v,0Us la mênl° somma-uon, si elle avait exigo le passaffe frnvoj-c; notre pays et si nous avions cédé ù ses menaces ? Endre0nohtti011S ,dCf,îac!i^ tfSW dépendante ? neulraljll; ct '"ligne, de vivre in- M' ï-3gow nc réP.ondit Pas à cette question. Avez-vous, c-on(înuai-jo, quelque clioc^ à îîn ï ^'avons-nous pas toujours rem- 01 et SCruPUÏeusement envers l'Allemagne comme onvers les aufi*cs œ^e^ soirs W^SnSS , . !; Allemagne n'a aucun reproche à adressen raiTccte <IUe' 'allitu(]e a toujours été très vousAwfile7°'&i)T '•ec.onna!tl'« notre loyauté, Siiwi hC no,lv P»ys le champ dé nataii t d*. votre lutte avec la France le rlnrnn de bataille de l'Europe et nous savons ce qu'une ruines ^'.rame de dévastations et de ruines i i avez-vous nen^' ? d-fT,(i?<Jl^",éC-bol8c' r^dit le secrétaire ^ laisse passer librement sans dé- n^!i? »St,S r'""ls, ; fel'' sans faire sauter les ponts et les tunnels ct se retire sur Anvers sons essaya, de défendre Liège, nous promettons iSV• respecter l'indépendance de la Belgique, la vie et les propriétés des habitants vous nurezrasnbiel°U'S nlticlnn3s01' dœ luà — Monsieur le secrétaire d Etat, répliquai-^ conscient de ses devoirs envers tous les gaivints de sa neutralité, ne pouvait faire à une pareille proposition que la réponse qu'il a faite sans hésiter. Toute la nation approuvera son roi et son gouvernement vous devez reconnaître vous-même qu'une autre réponse était impossible. Comme je le pressais de parler, M. de Jagow, devant mon insistance, finit, par dire : — Je_ le reconnais. Ja comprends votre ré-ponse, je la comprends comme homme privé mais comme secrétaire d'Etat, je n'ai pas d'opi-nion à exprimer. Puis il me répété son chagrin d on être arrivé là, après tant d'années de relations. amicales. Mais une mare,lie rapide à travers la Belgique était pour l'Allemagne une question de vie ou de mort. Nous devrions à notre tour le comprendre. « Je répondis aussitôt : « La Belgique aurait perdu l'honneur si elle vous avait écoulé, cl une nation pas plus qu'un particulier ne peut vivre sans honneur. L'Europe nous jugera. -D'ailleurs, ajoutai-je, vous ne prendrez pas Liège aussi facilement que vous le croyez et vous aJlez avoir en face de vous. l'Angleterre, lidèle garante de notre neutralité. » A ces mots, M. de Jagow eut un haussement d -paules pouvait être interprété de deux façons. Cela signifiait : « Quelle idée 1 C'est impossible », ou bien : « Le sorl en est jeté, nous ne pouvons plus reculer. » Je dis encore avant de me retirer que j'étais prêt à quitter Berlin avec mon personnel et *i demander nies passeports. « Mais je ne veux pas rompre ainsi, s'écria le secrétaire a^at, mes relations avec vous. Nous aurons peut-être encore à causer. — C'est à mon gouvernement à prendre là-dessus une décision, répondis-je. ht le ne dépend ni de vous ni de moi. J'attendrai ses ordres pour réclame? mes passeports. » En quittant M. de Jagow après ce pénible entretien qui devait être le dernier, j'ai emporté 1 impression qu'il s'était attendu à autre chose quand i avais demandé à le voir, à quelque proposition imprévue, p«ut-élrc à la demande de laisser l'armée bel ce se retirer en sécurité AÏ Anvers, quand elle aurait fait un simulacre de résistance sur la Meuse et défendu pour la forme avec 1 entrée du pavs. le principe même do sa neutrnlue. La. fijjnr > .le mon interlocuteur m'avait semblé trahir une déception après mes premières paroles et son insistance à me dire de ne rns rompre encore nos relations a fortifié cette idée mu m était venue dès le début de notre <>on-"cisa-tion.Veuillez agréer, etc. (S) Baron BEYENS. Simplicité du récit, vigueur et raccourci des traits, relief des contours : quoi écrivain rte profession n'envierait ces qualités, qui brillent dans cette page, non pas à. la façon d'ornements littéraires accrochés, pour l'agrément dm lecteur, pour sa distraction i auissi, au ruban, des phrases, mais comme lie reflet, dans un pu.r miroir, d'une action dramatique ? Nous disions l'autre jour que cefct.ï guerre a débuté, pour la Belgique, comme il esit certain qu'elle Unira : par une .éclatante victoire. Quel Belge pourrait lire ce récit sans tressaillir do fierté ! On pourrait 1'initit.nler : la revanche de l'agneau sur lo loup. C'est l'agneau qui interroge, c'est le loup qui balbutie et qui s'excuse : u Je ne l'ai pas fait exprès ; pardonnez-moi »... Soldais tombés à l'ennemi, martyrs assassinés, quoi qu'il advienne, vous n'ête-s pas morts en vain, puisque le représentant de votre pays a forcé le ministre do Guillaume II, avant même que votre sang eût coulé, à se frapper la poitrine, à courber la tfito, Ci vous demander pardon... L'AMORÇAGE? LN GRAND JOURNAL ALLEMAND PARL! « D'EVACUER » LA BELGIQUE ET U POLOGNE. Il y a huit jours, nous signalions les eu rieuses manifestations du financier VogcJ e de Hans Delbruek indiquant l'un et I'autr les conditions auxquelles l'Allemagne poui rait consentir à évacuer la Belgique, si seu lement les alliés voulaient bien se montre raisonnables. Voici qu'on y insiste aujourd'hui et ave plus d'autorité. Ce n'est plus, en effet, ui compère comme Vogel ou un isolé comm DelbruUi, mais un des grands journaux o^ se réflète d'ordinaire la pensée du gouvei Damant iigpérial qui parle d'évacuer la Be. gique. La « Koolnische Zeitung », dressant le b: lan de la première année dr guerre dans u; artiole évidemment inspiré, écrit notant ment ce Qui suit : « Nous n'évacuerons le territoire que nou » occupons que lorsque les négociations di » plomatùjues réglant la position future d » la Belgique, de la Pologne et des colonie » allemandes auront été terminées. » Voilà bien, clairement suggérée, l'idée di marché : u Rendez-nous nos colonies et nou vous rendrons la Belgique et la Pologne... H ne s'agit nlus, on le voit, d'annexions mais de négociations diplomatiques, et si 01 pose des conditions, il reste qu'on parle ou vertement d'évacuer les territoires occupés Combien ce langage diffère de celui qu'oi tenait il y a six mois ! On peut mesurer ■ ce signe le chemin parcouru. On peut lo mesurer aussi ft l'empresse ment mis en Allemagne à saisir l'occasim offerte pour parler de paix par le dernie message du Pané. Ge ne sont pas seulemen l'archevêque de Cologne et l'évfique de Met: qui ordonnent des prières pour la paix. L,-u KoeJnisclie Zeitung », elle aussi, s'empan du document pontifical pour offrir l'aman u L'Allemagne, écrit-elle dans son numér. » du 31 juillet, s'est toujours montrée docili » aux avis du Saint-Père, qu'il s'agisse di » la, proposition d'armistice ou du traite » ment des ecclésiastiques prisonniers. Au » jourd'hui encore, elle lait accueil aux con » seils pacifiques venus du Saint-Siège, cai » elle ne combat que pour lo maintien "di » ses frontières. Mais c'est à Londres, i » Pétersbourg, à Paris et aussi à Romi » qu'on répondra, « non » au Pape. Aussi » l'Allemagne doit-elle conquérir par sor » épêe une .paix honorable. » Une telle docilité, un aussi pieux ennires sement de la part du haineux organi protestant, qui s'est toujours fait gloire. d< combattre, contre le papisme, pour la kul turc allemande ! C'est à pleurer. « L'Allemagne ne combat que pour le » maintien do ses frontières », elle est ré duite à u conquérir par son épée une pab » honorable !... » Tout cela ne sonne-t-il nas de même façon que les suggestions du financier Vogel et du professeur Hans Delbruck ' La vérité est que le gouvernement allemand se sert de la parole du Saint-Père avec la mémo désinvolture dont il a usé avec se.-compères de Bruxelles ou d'ailleurs. Ses ruses ne tromperont personne. Elles ont du moins le mérite de montrer où en est l'Allemagne et de nous donner la mesure de son épuisement. Réjouissons-nous de ce que l'appel du Pape nous ait valu ce spectacle. tae&es csaméoerera b k Mi - ~— EN ACCORDANT UN SOUVENIR AU CHIFFON DE PAPIER Les Bruxellois, annonce l'« Echo belge », ont décidé de porter à la boutonnière, ie 4 août, un petit, bout de papier, afin do fêter l'anniversaire du jour où M. de Beth-ma.n:n-Holl\veg' a déclaré que le traité de garantie do 'la neutralité 'belge n'était qu'un chiffon de papier... Ah ! qu'on est fier d'être Belge en apprenant de telles choses. L'esprit des Bruxellois est à la hauteur de leur courage, et ce n'est pas peu dire. Ce n'est pas un Allemand qui aurait trouvé ça, bien sûr.,. LE SERVICE FUNEBRE DU COLLEGE SAINT-MICHEL Nous avons longuement parlé de celte émouvante cérémonie du 13 juillet. « Elle a été l'occasion, nous écrit-on de Bruxelles, d'une éclatante manifestation de patriotisme. L'église il© l'avenue de Tervueren était comble. Témoignage éloquent de l'esprit, d'union qui rassemble aujourd'hui tous les Belges : M. Main ce Lemonnier, premier éehevin. ff. de bourgmestre de la ville de Bruxelles, assistait à la cérémonie, dans le chœur, à côté du R. P. Thibaut, provincial des Jésuites. » ■ Voilà du Lsrviisme, et du meilleur. M. Maurice Lemonnier a donné là un beau, un admirable exemple,qui aura réjoui tous les bons patriotes. Le moral ries troupes affemanites »0« DEUX MILLE DESERTEURS PENDANT LE MOIS DE JUIN Les déserteurs allemands qui ont passé en Hollande pendant le mois do juin sont estimés à 2.000 environ. l IVès de Stekene, une compagnie enliè're. en armes, avec ses officiers et sous-officiers, a passé la frontière et s'est rendue aux soldats hollandais. Il y a une quinzaine de jours, cent cinquante soldats allemands, ayant appris que l'on allait, les diriger vers le front, se sont rendus, h la frontière, aux gardes hollandais. Ceci a permis à plus de six cents Bel ges de passer également en Hollande, la frontière s'étant trouvée libre pendant plu sieurs heures à la suite de oeito désertion. Une dépêche d'Amsterdam nu « Morning Post » signale que quatre sakîalfs allemands . qui avaient tenté de déserter ont, été fusillés La chute de Maubenge MENSONGE ET VERITE (De notre correspondant parisien) Paris, 2 août 1915. Le S septembre, !e gouvernement généra! . de ..olgiquc affichait à Bruxelles la dépêche j suivante ; 3 « La forteresse de Maubeuge s'est rendue- ■ Son! tombés entre nos mains : 4 généraux, " 40,000 hommes et 400 canons. » r Or, un de nos confrères vient de publie» dos renseigner^' «'s très précis sur le siège ^ de Maubeuge " ' , r i S •* . • —-s . . - SauoH, que restait-il de la garnison ? Voici 3 des chiffres tiès précis. Le nombre des 5 nu >ls et des blessés s'élevait à 15,000. 2.GC0 honuu.es environ réussirent à s'échap- r »- 3 "Passons maintenant aux drapeaux, ca-" nons, munitions, apDrovisionnements do > toute sorte. 1 L? G septembre, à quatre heures du matin, * tous les drapeaux furent brûlés. Le colonel ■ Boeq, commandant des dépôts, prit les lo-1 ques sacrées, car tous les drapeaux étaient 1 déchiquetés par les balles, et a-près les avoir embrassés lentement, doucement, l'un après ' l'autre, il les mit dans le feu. Les hommes x sanglotaient. Lo 7, avaient lieu les premiers pourpnr-'■ 1ers. Pendant les négociations, les Français ne tirèrent plus, mais les Allemands couvrirent d'obus les abords de la forteresse pour empêcher une fuite de la garnison. La mitraille fit rage jusqu'à six heures du soir. Les défenseui-i de Maubeuge en profitèrent pour détruire les approvisionnements, pour jeter dans la Sambre les munitions et ineen" dier les réservoirs d'essence et, lo matériel du Nord-Belge resté dans la ville. En même temps, une série d'explosions se faisaient entendre au loin. C'étaient les commandants des forts qui faisaient sauter les ouvrages d'art et leurs canons. Fnfin, vers sept heures du soir, après r' z-■ jours de fracas, le silence avec la ; l*luH <lepeend! [ sur Maubeuge en ruines-. Les pertes allemandes, elles, dépassaient 25,000 hommes. [ C'est dans la nuit du 25 au ?G aoiH que les ; premiers obus tombèrent sur la ville même. : L'ambulance organisée par le maire fut détruite. Le 2G, une horrible chose advint. Des bombes tombèrent sur l'hospice qui avait, à' ce moment, 200 lits occupés par des blessé.? ■ très gravement atteints. Pendant tout, lo siège, la garnison fit des sorties quotidiennes. Les territoriaux se battirent avec un courage égal à celui des jeunes soldats de l'active. Quant aux coloniaux, ils se couvrirent de gloire, notamment à Eiesmes, où ils arrêtèrent une ruée de Germains se précipitant en masses serrées. Lo 2G août, ils firent prisonnier le prince de Saxe-Meiningen qui mourut quatre jours plus tard des suites de ses blessures. Maubeuge ne succomba pas seulement sons un ouragan d'obus de gros calibre, mais aussi sous la poussée, des masses en nemies plusieurs fois supérieures en nombre. Et dans son sort, il y a ceci de tragique que la citadelle s'est, rendue au moment même où les années françaises rejetaient victorieusement les barbares 'de la Marne. Le mercredi 9 septembre, la grosse artil lerio allemande quittait Maubeuge pour Anvers, et c'est alors que commença le vrai siège de la grande métropole de Belgique. A. VIREY. £cpaf?!ofl«te faillis UN NOUVEAU JOURNAL Nous avons signalé hier la publication au Havre d'un nouveau journal flamand « II jt Vaderland ». Nous constatons avec joie que notre nouveau confrère prouve dès son premier numéro son sincère désir de travailler à l'union de tous les Belges pour faire front contre l'ennemi. Citons à ce propos un extrait de son arti-cie-prog'ramme : « En premier lieu, écrit notre confrère, nous déolairons que nous sommes persuadés que notre chère patrie trouve dans la religion catholique une force puissante et un soutien moral qui sont aussi d'une valeur incalculable pour la vie publique. Notre foi catholique mettra donc son empreinte sur le journal ; mais cela n'empêche que nous ne perdrons jamais de vue que dans les circonstances actuelles, l'intérêt national exige l'union sacrée, la trêve de Dieu. Non seulement nous veillerons à ne pas rompre cette trêve, mais nous sommes prêts à sauter sur la brèche là où l'union sacrée serait rompue. » En second lieu, notre journal prendra à cœur, dans une pensée de justice et d'union nationale, les intérêts spéciaux des flamands en matière de langue. » Mais il est presque superflu: de dire que nous n'entreprendrons rien qui puisse nuire à l'unité de la Belgique. Lo journal se prononcé d'avance contre toute séparation .administrative. Mais tant, que le sol de la patrie ne sera pas dégagé de l'envahisseur, le journal s'interdira de polénliquer sur la question flamande. » Ce langage est net, il est courageux et patriotique. Nous y applaudissons des deux mains et nous no doutons pas qu'il lui vaille grand succès auprès des flamands dont je patriotisme ne cesse de grandir, qu'ils combattent dans les rangs de notre armée ou ou'ils soient réfugiés sur la terre d'exil. * Les bureaux du « Vaderland » sont installés rue Voltaire, 17, au Havre. Le prix de l'abonnement mensuel.est fixé à 1 fr. 25 pour la Franco, 2 shilling: pour 1'A-ngleter-rè 1 gld 25 pour la Hol'ande ! 2 fr. '0 pou. LÀ SITUATION MILITAIRE Mardi 3 août, midi. La gnierre de tranchées, si dure pour ie soldat, si monotone pour lo lecteui, continue sans incident presque sur notre front. Pour conjecturer de l'avenir, i' serait fort intéressant de savoir, à dix mille hommes près, les effectifs en présence. Mais voilà il est interdit J'en lien dire, si « n'est qu'il semble certain, que les Allemands n'ont guère plus d'un million et demi à deux millions d'hommes devant les ar-mées franco-anglo-betge. Qu'on ne se hâte point d'en conclure qu assaut pourra être donné ct large trouée faite san-, d'immeu-ses sacrifices car la puissance des feux est telle aujourd'hui qu'une ligne de tranchées peut être tenue par des effectifs relativement restreints à la condition de posséder d'inépuisables munitions; mais, une fois la trouée accomplie et la guerre de mouveanents reprise, la supériorité d'effectif exercera do nouveau tout son empire. Or, chaque jour, notre puissance en hommes s'accroît de tout l'aftiux britannique qui constitue un véritable renfort, — lés réserves françaises et belges faisant déjà contrepoids aux réserves de l'ennemi. Faute toutefois de posséder les états d'effectifs, il serait bien malaisé de dire de quoi demain sera fait et quand les clairons sonneront la charge. Mais ils la sonneront, soyez-en sûrs, et c'est là l'essentiel. Les dernières dépèehes du front, de- Russie rendent presque paradoxale la retraite de nos vaillants alliés. Sur presque toute la ligne ils tiennent bon; mieux : en Cour-lande, sur l'Orz, sur la Vistide, sur la Wieprz, ils ont remporté de vrais succès. L'ennemi qui était parvenu à prendre pied sur la rive droite do la Vistule, entre Varsovie et Ivangorod, est refoulé vers la fleuve. Néanmoins, le caillant de Varsovie sera évacué et les Russes regrouperont leurs forces. Ce jour-là, attendons-nous à voir lo secteur du Dniester et de la Buko-vine repreaidre toute sou importance et qui sait si, sur ce point-, l'armée russe ne donnera pas la main à de nouveaux alliés pour descendre par le sud et l'est dans la plaine hongroise '? L'avenir doit apparaître chargé de brunies à l'ennemi car il ne s'exalte pas au récit de sou éphémère avantage en: Pologne. Dans le « Berliner Tage-giatt », le major Moraht met, même en garde l'opinion allemande contre l'espoir de voir Varsovie et Ivangorod tomber r ms coup férir; pour lui, toutes les plus grosses pièces d'artillerie moderne pourraient réduire tes forts de ces places. Ou appréhende aussi en Allemagne la marche dans les marécages de Pologne. Les routes seront minées et les lignes ferrées seront détruites par les Russes, Les lignes ferrées fussent-elles intactes que la différence d'écartemant entre les voies de chemins de fer allemands et russes rendrait encore fort malaisée leur utilisation par l'ennemi car, nous dit-on, ie nombre de wagons allemands et autrichiens qui possèdent des essieux à double axe d'écarte-ment sont peu nombreux. Les Italiens sont maintenant maîtres de l'importante route stratégique de Tarvis à Poutebba ét du mont Medett.a dans le massif Carmque, et toutes les contre-attaques sur le iCarso sont .impitoyablement (fauchées. C'est plus qu'il n'en faut pour porter à l'extrême le bel enthousiasme guerrier de l'armée d'Italie. Paul Cioltaert. LES FAITS DU JOUR La comte Rcvenllow ayant fait, dans le New-\ork World, un éloge dithyrambique de l'œuvre accomplie par la flotte allemande, M. Baljour lui a répondu, dans le même tournai, par un article plein d'humour où U fait remarquer que la jlotle allemande n'a il s enorgueillir que des attaques commises par ses sous-marins contre les navires mardi andi etjes passagers sans dé(ensc, A pttrt cela, la flotte allemande n'a rien fait de remarquable tandis que la {lotie anglaise a rempli avec succès toutes ■ les fonctions d'une marine de guerre. Pas un seul bateau marchand allemand, ne se trouve en mer, le commerce des Alliés est complètement à lahri, la flotle allemande n'a jamais osé affronter aucun combat,, elle, n'a pu empêcher un seul soldat anglais d'Être embarqué m une seule colonie allemande de disparaître. Si l'Allemagne est heureuse de ces résultats, c'est qu'elle se contente de peu... nmiw La décision énergique 'de la Russie de mener la litlle fusqu au bout et sa confiance absolue dans la victoire font dans toute lEurope une impression qu'égale seule l'admiration provoquée, par la résistance desarmées russes à la pression allemande. II faut souligner aussi l'union nationale qui s'est affirmée au Conseil de l'Empire comme à lu Douma. Les orateurs de tous les partis ont exprimé leurs sympathies aux Polonais ont souligné les déclarations du gouvernement relatives à l'autonomie de la Pologne. Le prince Wieloposky a répondu, an nom du. groupe polonais, que la Pologne espère dans le secours de Dieu et demeurera en union avec la Russie sous le scentre de son monarque. De déclarations faites au Ricich par M. Kazukof, chef de section ait. ministère russe des Affaires étrangères, il résulte, que pour amicale qu'elle soit, la collaboration du Japon et de la Russie n'est basée sur aucun document. Le ,lapon n'a même pas signé la Convention de Londres du 5 septembre. L'unique cliaine qui attache le Japon à là Russie ct à la Fiance est l'accord analç-faponais, qui prévoit qu'aucune partie cou-tractante ne peut conclure la paix sans l'assentiment de l'autre partie. Un accord relatif aius intérêts des faux pays en Extrême-Orient, a ajouté M. Koxa-ko{, permettrait au rapprochement russo-japonais, qui a maintenant le caractère d'une alliance de fait, die va convertir prn- „i,ti n ni ! i n iï / " -nn ! 11 irtttn On mande de Bucarest à la Morning Pof) que, dans les cercles bien informés, on dé* clare que. l'entrée de la Roumanie dans lit guerre aux côtés des Alliés dépend du re-nouvellement de l'offensive russe en BukO* vine et de l'arrivée des munitions déjà commandées chez les Alliés. On ajoute que l# gouvernement roumain ne laissera pas re-larder son intervention par des considérations, quelles qu"elles soient, relatives à la situation actuelle en Galicie et en Pologne. D'autre part, une dépêche de Bucarest au Giorno de Rome assure que l'entente serbo* roumaine devient chcujue jour plus intime. Un échange de vue a eu lieu dernièrement en vue de paralyser un accord éventuel turco-bulg/ire dont la nouvelle n'est toujours ■]ms confirmée. Les iorc.es militaires de la Roumanie «un la frontière autrichienne augmentent chaque jour et le gouvernement roumain s'oppose, toujours au passage des munitions destinées à la Turquie. » — DERNIÈRE HEURE Communiqué officiel tmm Paris, 3 août, 15 heures. EN ARTOIS, autour de Souches, cifï combats à coups de grenades e.l de pétards pendant une partie de. la nuit. SUR LU PLATEAU DE QUENXEV1ERES. et D.ÎA:.S LA VALLEE DE L'AISNE, actionSi d'artillerie assez violentes. SOIXSONS a été bombardé. EN 4RGONNE, dans le secteur île Saint-: Hubert - Marie-Thérèsc-Fontaine. (yu: Charmes-Cote 213, la lutte s'est poursuivie peu-, danl la nuit. Les Allemands ont lancé plusieurs attaques qui n'ont pu. déboucher. Autf, Eparges, bombardement assez intense. DANS LES VOSGES, l'ennemi a prononce,; dans la soirée du 2 acrùt, une alluquo contre nos positions du Linge et trois attaques contre celles du Barrcnkopf. Ces attaques', violentes ont toutes été repoussées. LES MANIFESTATIONS A LA DOUMA Petrograd, 3 août. — A la Douma, ljf comte Bobrinsky, au nom des groupes dû. centre, dets octobristes et des nationalistes. a déposé un ordre du jour mention-nant la nécessité de poursuivre la lutte, avec les fidèles alliés de la Russie,jusqu'au succès final et ne pas conclura de paix avant la victoire complète. Cet ordre du jour a été adopté par Rassemblée.Celle-ci a. réélu président M. Rodz.ian.ko. Le président do la Douma a prouor;--.' un discours dans lequel il a dit : « L a guerre nous a tous réunis; elle a l'ait disparaître tout ce qui nous divisait. Joignons en un bloc solide tous les représentants de la grande Russie, dans l'unique but de i-9-victoire. >> »o« ECHANGE D'INVALIDES ENTFU: LA -RUSSIE ET L'AUTRICHE Sthoekholm, 3 août. — On apprend que l'Antriclio a demandé à la Suède d'obtenir du gouvernement russe l'échange* d.-* piv. sonniers entre l'Autriche et la Russie. On croit que cette demande aboutira. LA GREVE DES MECANiCiENS DE NEW YORK New-York, 3 août. —• La grève des ihéea^ niciens s'étend maintenant à la Cité. Uno partie du personnel d'une des principales-maisons n'a pas pris le travail, réclamant la journée de 8 heures et une augmentation de salaire de 15 p. c. On assure mémo, que cette de.mando a. été fennulée dans plusieurs autres maisons de New-York et d'autres villes. t- ■ .i,. ........ la croix civique à la duchesse de Vendôme Sur la proposition de M. do Broqueville, ministre de la guerre, S. M. le -roi des Bel» ges a conféré la croix civique do guerre do la Ire classe, à son auguste soeur, S, A, B. la Duichesse de Vendôme, primees-e de Belgique, présidente de l'œuvre des rétfugiéa franco-belges et fondatrice de plusieurs ambulances, auxquelles elle a donné tous ses soins depuis lo début de la guerre, el qu'elle a. visitées à plusieurs reprises, jusque sur lo front. — On annonce que le tsar vient- ciô-grà-» cier le publiciste Bourtzeff qui est rétabli1 dans ses droits civils et pourra s'établir, librement en Russie à l'exclusion des ville* universitaires ct des deux capitales. réoceupalion de Mexico par les foiy ces d-fi général Carranza est confirmée 0)4 1 :■ i. 17 îi.'nt.

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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