Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 19 Août. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 10 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/gb1xd0rx14/
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RÉDACTION & ADMINISTRATION 28ter. ru d» !s Bsbîjî — LE HAVBE TÉLÉPHONE :n*64BELGS BUREAUX A PARIS • 33, fJO Jean-Jacqti es-Rousseau, 33 KQU LONDON OFFICES 21. PANTON STREET Leicaster Square, 5. W. îirsciear : ÏËim CHAT IWWIWWW t O cent, le f^l0 .. nmOb -.1 '1 ■■IL' ABONNEMENTS Francs S fr. 60 par moi* 7 fr. 50 par t^nitstr» Angletarrc.. 2 «h. e d. par mots • .. 7 eh. 6 d. par trimectf* Autre* pays. 3 fr. — par mois » . 0 fr. — par trimstt» PUBLICITÉ S'adresse? I l'Administration du Joaml Les petites annonces sont également reçues à la Société Bnrepéentsct tf«i Publicité, 10, rue de la Victoire, Paru, 4Ut en a le monopole pour Paru. 3 cent, au front Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris Un coup d§ main au front belge HE HFÊSITlOii BIEH RÉUSSIE (De notre envoyé spécial.) D'aucuns se, font une singulière idée du iront belge. Ils s'imaginent qu'une énorme ixa.ppe d'eau sépare les Allemands des BaLges et, que, dl'un côté comme de l'autre, an sis contente de monter tranquillement la gaircie en jetant de temps en temps un coup d'oeil par-dessus les tranchées. Combien grande est cette erreur ! Sur environ mil tiers de l'a longueur totale du front belge, les tranchées de première ligne sont à proximité ■immédiate dies lignes alle-iraandes. Aiîtewra, les irvaiit-postes, qui constituent de véritables lignes avancées, sont tout au plus à cent ou deux cents (mètres des postes avancés de l'ennemi. L'inon-diatain elle-même n'arrête pas nos soldats et les passerelles jetées à travers par les hommes du génie constituent de véritables merveiles. On peut même estimer que les eaux, au Ken de constituer un'auxiliaire pour nos troupes, ne lont qu'augmenter pour eux la difficulté de. se retrancher et de consolider leurs positions. Je ne parlerai que pour mémoire des inconvéTLi^Tits ^ sans • nombre causés par le séjour, depuis tantAt "d'eux ans, au milieu de ces marais, parmi des légions de moustiques. Combien nos hommes préféreraient occuper un secteur situé dans un pays montagneux ! _ Un secteur où l'on pourrait aménager abris, tranchées et boyaux dans le sol, au Heu de dtevoir tout construire en sacs à terre au-dessus du sdl, souvent même an-dessus des eaux ! Ce 'serait le rêve. Enfin ! * ft sfc En route donc sur les passerelles à travers un vaste marais, à moitié desséche ■pour le moment. Les eaux qui y sont res-ft&s sont recouvertes de plantes aquatiques. Les grenouilles, qui se chauffent paresseusement au soleii, plongent avec ensemble1 à notre passage. Les sarcelle? poussent dtës cris inquiets, dressant leur tète empanachée, et, vont se cacher dans les herbes les plus hautes. VÔVi maintenant le dédale t-es tranchées. nés hommes jouant. au bouchon. Ici le cuisinier de la compagnie prépare un Immense chaudron de café où les so dfrts de corvée viennent remplir leurs gourdes. Ti n'est pas épatant, le jus, mais quand on a soif, il semble délicieux. En route . En route ! Nous voici tout en avant. Ici on_ne regarde par-dessus les tranchées qu'au p<-msioope Devant "es tranchées le canal de rYser ou, plus exactement, l'Yser cana'isée. L-es e&u<x coulant Lentern-efnt. Elles contras-tents par tenir propreté, avec celles qua croupissent derrière nous. La lutte est généralement très vive, a coups de. 'bombes, de ce c&tû-ei. La ligne ■dlestranchées boches est en effet à moins de deux cents mètres. Comme le terrain descend en pente douce vers le cana1, tant sur la rive droite eue sur la rive gauche. Belges et Allemands peuvent facilement s'observer. Aussi les fusils claquent-ils con-■tinuelieiment.Il y «i environ un an, c'étaient les Boches qui avalent l'avantage d'avoir pied sur la rive sud, à la fameuse « Maison du_ Pas saur ». Après des combats demeurés eé lebres, les Français réussirent à leur enlever ce poste avancé. Maintenant nos trou pes occupent la rive sud du canal, et cer tains de^nos avant-postes sont égalernen établis surf l'autre rive. A plusieurs re prises les Allemands ont essayé de nou.; déloger de ces positions, mais leurs tenta tives furent toujours vaines. C'est non loin d'ici que se trouve, le posf< avancé allemand et le poste d'écoute qiw nos vaillants fantassins enlevèrent il y < quelques jours avec un brio extraordi naire. Après avoir marché à quatre patte: ou rampé sur les genoux et le ventre sui l'espace de trois cents mètres, dissiîiïuflê: à In vue de l'ennemi par la végétation trè; touffue de îa rive, nous arrivons à hauteu du poste boche. Dés oiseaiix aquatiques peu habitués à être troqblés en ces lieux s "enfuient à notre passage. Voici d'abord le nos-te. d'écoute ennemi N'était, la double rangée de chevaux di frise en fer profilé, on ne pourrait décou vrir son emplacement, tant notre artiiie rie a fait bonne besogne. Les arbres bo-r dànt le canal qui ombrageaient cet end.roi ont tous été coupés au ras du sol, sauf ui seul qui n'offre pte aux regards qum tronc tout petlé, cou<pé net en dessous de basses branches. A trente mètres plus loin, se dresse tu ouvrage assez important Les sacs à terir qui le couronnent s'élèvent à plus de deu mètres au~dtessus de ïa berge. Le canon n l'a que légèrement entaané. mais les arbre qui l'entouraient ont été brisés comm aHnranettes, De cet ouvrage part une passe rafle de cent ou deux cents mètres qui v rejoindre les raines d'une ferme, d'où u bovau assez court part jusqu'à la premier ligne ennemie, à moitié enfouie sous la v^ gétation et parallèle au canal, à moins d trois cents mètres die celui-ci. Ce sont là le poste d'écoute et l'ouvrag en bordure du canal, visités l'autre jou par nos hommes. Tous les occupants on été faits prisonniers. * * * C'est le sous-lieutenant V. D. H. un « Cor golais » qui avait été chargé de l'exéct tion de ce coun de main. Cet officier qi appartenait, ail début de la guerre, a. corps des transports avait jugé que se services pouvaient être plus utiles à 1 ir fanterie et avait demandé à passer dan cette arme. Comme on le voit, il n'a pa tardé à faire parler de lui. Avec une poignée d'hommes, il s'est, per dent une préparation d'artillerie très cou: te. approché jusqu'à quelques dizaines cl mètres des postes occupés par l'ennemi. A signal convenu, toute la troupe a bondi dans le poste d'écoute. Les Allemands couchés sur le ventre, pour se tenir à î'abri des éclats d'obus, se voyant pris, mirent immédiatement les bras en l'air en criant, scandant bien le mot pour mieux se faire comprendre, le classique Kis-ma-ra-te ! L'un d'eux, un brancardier, répétait comme un perroquet. — Bote Kreuz ! Rote Kreuz ! en montrant son brassard. — Quatre hommes pour garder ces las-cars-là, dit le lieutenant. Puis : « Les Boches sur le ventre ! tout de suite ! » ordon-na-t-il, en allemand. Un de nos pioctes, uïO Anversois à la carrure athlétique, empoignant un des prisonniers par le cou, le couche le nez; dans l'herbe, en lui disant en Flamand f — God ferdek, sur ton ventre ! Les autres comprirent et leurs lamentables Kamarates ! prirent fin. Le lieutenant avait remarqué que ses hommes étaient as sez excités et parlaient, au moment de s'élancer à l'attaque, de passer à tabac les Boches. — Aussi n'étaiMl qu'à moitié rassuré ên laissant la demi-douzaine de pr-sonniers sous la garde de ces quatre lascars.Mais il ne s'agissait pas de lambiner, n: de philosopher. Deux ou trois minutes s'étaient déjà écoulées depuis la cessation du feu d artillerie et il fallait encore aller surprendre le poste principal. La petite îroupe se divise en deux et, à toute vitesse», courant aussi vite qu'ils peuvent, voilà nos hommes qui passent les fils de fer comme s'il n'y en avait pas et qui, de deux oôtés à la fois_ tombent sur les Boches. Deux de ceux-ci font mine de résister, mais la longue baïonnette de nos piottes les amena immédiatement à contrition, sauf un seul, qui par quelques coups envoyés, comme à l'exercice, est mis hors d'état de nuire. Tout le monde, le blessé boche compris, rapplique. Veici les quatre fantassins du poste d'écoute avec'leurs prisonniers. Pourvu qu'ils ne les aient pas trop abimés, pense le lieutenant. Abimés •! no§ lascars étaient en train de leur faire boire tout' le café qu'ils avaient dans leurs gourdes. Voilà toute la caravane rentrée dans nos tranchées. Immédiatement les Boches sont dépouillés de ce qui peut constituer un beau souvenir : cartouchières, ceinturons, fusils, baïonnettes... On leur piwid même, à titre de curiosité, leur fameux pain K. K. En échange on leur donne du bon pain blanc qu'ils savourent immédiatement"comme la plus fine des pâtisseries.Le vjkiare des prisonniers, tantôt .encore crispé sous la terreur du bombardement et l'attaque • soudaine, se déride. Us sont joyeux. Dites donc les Boches la guerre est finie pour vous hein ! Krieg fertig ! leur dit un sous-officier. Ja, ia fur uns ' répliqua l'un d'eux, en riant la bouche fendue jusqu'au oreilles. Tout à fait î-assuré. heureux même sem-ble-t-il, un gradé allemand tire de sa veste une lonaue pipe à tête de porccîoin?. Un des nôtres lui passe du tabac. Et le Boche^ le visage illuminé de satisfaction, se met à sucer avec béatitude sa pine devenue maintenant pour lui le calumet de la paix. A. Matajrne. L'artillerie de tranchée UN CENTRE D'INSTRUCTION BELGE Le ministre de la Guerre vient, de déci-dar la création d'un C. I. d'artillerie. Il a pour but ; 1° D'instruire le personnel destiné aux t unités de mortiers de tranchées et, de bou-• ches à. feu de petit calibre' chargés d'ac-i Ci.mtpagner l'infanterie; 2° De procéder aux études et expériences teohniqu&s relatives à ces bouches à feu, ? de proposer les améliorations à y apporter, > éventuellement, de proposer l'adoption de i materais. nouveaux, et db constituer les - unités 3e nouvelle formation., § Ce C. I. sera placé sous les ordres du " commandant Van Deuren. s 3 • : LES nm ASSIS . SUR SANS ET SUR MOIS t A L'ARSENAL DE GENTBRUGGE» 1 i On mande de La Hapo : 3 L'arsenal allemand de Gentbrugge est à moitié détrait à 1a suite du raid franco-bri-1 tennsque du 2 fioùt. Les aviateurs ont fait e usage de bombes d'un diamètre inusité et x d'une puissance prodigieuse, dont les effets e ont été terribles. s Des pans entiers de mu rai lies et des plan-e ehe.rs bétonnés ont été projetés en l'air et pulvérisés. Les ouvriers boches avaient été a prévenus quelques secondes avant l'arrivée 1 des aérotplanes.Pris de panique, ils s'étaient e enfuis à temps. Néanmoins quatre-vingts d'entre eux sont tués ou blessés. e Les dégâts sont extraordinaires et les réparations demanderaient plusieurs mois. e '' DES DEGATS CONSIDEP.ABLES ONT ETE OCCASIONNES A MONS On reçoit également de nouveaux détails sur les deux raidis accomplis à fa gare de Mons. le trafic allemand des munitions .a - été suspendu à chaque bombardement pen-;; dant plusieurs jours. La gare était encoiri- i hrée chaque fois de trains militaires, et il ii y a eu des pertes énormes' parmi les sol-s dats. t- Les autorités allemandes ont ordonné dos s nxlhercbes dans toute la ville. On a été jus-s qu'à saisir et examiner jusqu'au dernier iôta des monceaux de papiens et de docu-i- nwrrti appartenant à des particuliers. On •- prétendait qu'il se trouvait dans 3a ville e. deux esnÇon»» qui avaient renseigné les avia-u teurs anglais. I Nouveaux succès belges en Afrique allemande - m TROUPES m FAIT BES PRMMRS ED80PÉH8 ET FRIS » H CAMUS MBS M " KtMGMSe " v.t/vvvv^ v vvvA/vvvvvyvwi'vv vv « iwia/vw v fit «t Élifinai Si Isa Fin m M nto Uiip t c Un communiqué officiel du ministère s beige des Colonies, daté du 1S août, nous i.pporte toute une série d'excellent*» nouvelles des opérations de nos troupes diang l'Afrique orientale allemande dont la con-. quête s'achève méthodiquement et. sûre* lî ment : I- LA PREMIÈRE QUINZAINE W MOIS e D'AOUT A ÉTÉ MARQUÉE PAR UNE r; NOUVELLE PROGRESSION DES TROl '1 PES BELGES SUR L'ENSEMBLE D n LEUR FRONT. i La brigade Molitor a occupé Saiiil-:i Michaël-, vraisemblablement le 12 août. Depuis le début de son mouvement offen-~ sif, CETTE BRIGADE, partie de Lutobo i- (Uf/anda) à la fin du mois d'avril, .-1 PAR-e COURU PLUS DE 500 KILOMÈTRES, A 3- VOL D'OISEAU, EN TERRITOIRE ALLE-•e MAND, dans une région montagneuse et ,p particulièrement difficile. Au cours de cette marche, ELLE A BATTU. L'ENNEMI DANS le CINQ COMBATS, LUI INFLIGEANT DES ït i PERTES SÉVÈRES. L'occupation dfi Saint- Miclvaêl a permis au colonel Molitor d'établir sa liaison avec les troupes brif/anniques du brigadier général sir C. Crctve, venant dé Muanza. Des rapports complémentaires reçus de la région du lac TwganijlM, où opère la brigade Olsen, établissent que Kigoma et Udiiji ont été pris le 29 juillet par une action combinée du 2" régiment et de là {lottille belge. LE i'r RÉGIMENT, DE LA MEME BRIGADE, A ATTEINT LE UEMIN DE FER CENTRAL LE 30 JUIL-i,ET ET A OCCUPÉ LA STATION DE HUTSCUUël, A CENT KILOMÈTRES A L'EST DE KIGOMA. L'occupation du tronçon du chemin de fer central allemand, entre la station de Riilschïtgi et le terminus de Kigoma, a été réalisée après des combats qui coûtèrent à l'ennemi une centaine d'hommes tués, nous AVONS FAIT QUELQUES PRISONNIERS EUROPÉENS ET PRIS UN IMPORTANT BUTIN, DONT DEUX CA-N ON S DE MARINE DE IOômm, PROVENANT DU CROISEUR u KCEN1GSBERG ». : £es Scandinaves i et Sa Belgique * i >,0<< ; Un journal radical danois ïait la leçon aux socialistes liotes de yor Bissini r Il ne faudrait pas croire que tous les i Scandinaves soient fiers de l'expédition accomplie en Belgique par le groupe de socia-- listes danois accueilli avec tant d'enthou-e siasme par von Bissing et ses sbires, i Jacques de Coussange signale dans les <i Débats » du 18 août une protestation éner-t gique d'un journal radical danois et nous e conte aussi un trait touchant de }a sympathie norvégienne : « En Danemark, où le socialisme est le seul .parti ayant des tendances germanophiles, les socialistes que les Allemands ont menés en Belgique et en Alsace-Lorraine ont, dit notre dis-tingué confrère, été violemment attaqués. Le journal radical « Havedstaden » met en épigraphe de l'article qu'il leur consacre Ces extraits des dépêches de l'agence Wolff qui ont recueilli et annoncé au monde leurs impressions.. « Les visiteurs ont même goûté la nour-riture (en logique) et l'ont trouvée très bonne... l~ Dimanche ils ont été voir Louvain et le soir loc messieurs scandinaves ont pu se rendre compt€ de la gaieté populaire à Bruxelles et dans les ^ environs. » Le journal s'amuse de les voir god-ter la soupe comme les Altesses royales qui avalent une cuillerée du repas que l'on donne aux pauvres- pour se convaincre qu'il est appé s tLssant et nourrissant, cérémonie qui a fait autrefois le thème de leurs plaisanteries. Or leur demande si, lorsqu'ils ont rendu visite ar 0 général von Bissing, démarche qui convenail 3 si bien à des antimilitaristes de leur espèce, ils lui ont parlé de la lettre des évêques belges è 11 l'épiscopat allemand et. s'ils lui ont annoncc qu'ils venaient pour être oc tribunal de neutres que réclamaient les évêques. Evidemment " fls ont oublié d'aller présenter leurs respect' au cardinal Mercier. Pour s'être imaginé que k peuple était gai, à Bruxelles et aux environs il faut qu'ils aient été sourds au sang qui cric à Malines, à Louvain et dans les autres ville.1 ? belges. Le fournal danois termine par cette ré 1 flexion : « Jamais dans le Nord il n'y a eu d< gens qui se soient conduits d'une façon auss méprisable. » On a pu remarquer que. parmi ces Sc-andi naves, ils n'y avait pas de Norvégiens. Ri nouf avons pu indiquer les sympathies de la Nor . vège pour la Serbie, nous pourrions arec au • tant, et plus de raison encore noter les senti 'ï ments de compassion et d'amitié qu'elle a ma J mfestés pour la Belgique. Voici un petit Irai ' entre beaucoup qu'on peut relever. Nous li-° sions dernièrement dans le « Tidens Tegn « qu< la paroisse de Hamar, une ville de l'intérieui Il de la Norvège, avait voulu contribuer aux tra ?. vaux de réfection d'une êîlise de ■ Fumes ravir 'e gée par les horreurs du bombardement ; elle ! ;<f envoyé la somtne nécessaire pour les fonts Bnp t.ismàux. Une personne de cette paroisse avai "s à elle seule donné 10,000 francs pour les vi s fraux du chœur. Cette personne est, la femmi =•" rl'un Belge qui est originaire de Fumes. Mai: le fait que ses compatriotes ont tenu à s'asso _ <;ier ainsi à sa générosité, le choix même di E cadeau offert par toute- cette paroisse luthé rienne ffe la Norvège à une église catholique d< Belgique, abîmée par tes Allemands, n'est-iT ls pas un témoignage très touchant et bien signi le fleatif î » a i- , o—— i j- î' *11VV\\VIVIVW\'VV V\\VVV\l\'(\AV<'rtVlVlA\V\V\.Vr ' >v i i m | Nos lecteurs trouveront en % > $ troisième page, toutes les % >f & ii- % nouvelles de la guerre et les ? i g | dépêches de la dernière heure \ â- Gsiiié alleianda ! ei ptoaiisie Mp Une déclaration du Professeur iïaniack provoque d'intéressantes polémiques ! ! La question belge reste à l'ordre du jou' i dans la presse allemande. Elle vient d'être l'objet de polémiques particulières à l'oc- 1 easion d'une déclaration du professeur Harnack qui avait osé signer un manifeste ' où le comité national allemand chargé d'étudier les conditions de paix allemandes blâmait la cupidité des pangenna-i niâtes. j Bépondant à une protestation du géné- ' ral von Gèrbsattel, lice-président de l'Association pangermaniste, le professeur Harnack a maintenu le mot « cupidité » ce qui lui a valu une riposte du général des pangermanisme». ; Harnack a répliqué en déclarant que i « prétendre traiter en pays d'esclaves et gouverner comme une Irlande germanique la Belgique et le Nord de la France, ; c'est une cupidité qui ne recule devant ! rien ». La presse conservatrice est naturellement fort en colère. La- « Deutsche Tageszeitung » écrit : « Ge que le conseiller intime von Harnack considère comme de la « cupidité », cela ne nous regarde pas. Il faut pourtant espérer que depuis, il s'est rendu compte que des pays tombant d'une façon ou d'une autre sous l'influence allemande ne peuvent jamais devenir des « pays d'esclaves » ni une « Irlande >•. 1 Qu oij nous permette de souhaiter ardemment - qu'à l'avenir en Allemagne on renonce dans les diseussions, à de pareilles et insoutenables expressions, qui sont de nature à nuire en tout i cas aux intérêts allemands. » ; ! Ce langage auquel fait écho [a « Kreuz-I zeltung » n'est pas étonnant de la part d'un journal qui n'a pas hésité à déclarer que pour la Belgique, il s'agit « d'un acte de ; libération et d'organisation ». Plus sincère à coup sûr est ce « grand commer-1 çant allemand » qui, dans une lettre publiée par la. « Rheinisch-Westfaelische Zei-, tung ir, déclare à Harnack, en termes ca-. tegoriques que la « Belgique doit devenir , la vassale de l'Allemagne ». Il est intéressant de voir que certains de . ceux qui prennent le parti de Harnack in-. voquent contre leurs adversaires... le pa-: triotisme des Belges. . Tel ce Hans Leuss qui dans la « Welt • am Montag » insiste, avec quelque inèxacti-. tu de dans le détail puisqu'il confond Lièçe . avec Diliant, sur la résistance, que les Bëî-i ges ont. toujours opposée à ceux qui es-. sayaient de les asservir.: i, k Depuis des siècles, écrit-il. on sait que les , Wallons sont la race la plus obstinée de *l'Eu-; rope. Charles le Téméraire a vainement essayé . de les assujettir à sa domination, tout comme , après lui "son beau-fds 'Maximilien. La plus . cruelle oppression est restée infructueuse ; un , jour, Charies fit noyer huit cents bourgeois de Liège dans la Meuse ; mais à peine eut-il le dos . | tourné, que la révolte s'allumait, de nouveau, et que les Liégeois tombèrent sur la garnison bourguignonne laissée dans la ville. Les Belges d'aujourd'hui sont habitués à la liberté, ils sont industrieux et capables. Si l'on veut voir quelle est leur mentalité à notr^ égard, même sous l'occupation militaire, il suffit- de jeter un coup d'oeil sur ce que tout le . monde peut voir ; en pénétrant dans 'les coulis-t ses on serait bien mieux édifié encore ! Quel homme sensé peut douter qu'on ne pourrait faire à ITmpire allemand pire cadeau qu'en lui [ annexant la Belgique ? Abstraction faite du, ! point, de vue moral ou sentimental, simplement pir sens politique, il faut épargner à, l'Empire1 , allemand un te! accroissement de territoire. ! 1 La VIA Mi ^noc( 1 LE POUR & LE CONTRE Dans la « Gazette de Lausanne » du 13 août, M. Maurice Muret s'élève énergi-quement contre l'éventuelle réunion à l'Al-( lemaigne des Allemands d'Autriche. « Mais si ]a victoire permet aux Alliés de dicter leurs conditions, que conviendra-t-il de faire avec la partie allemande de l'Autriche? écrit-il. 'Laisser l'Allemagne, c'est-à-dire la Prusse s'en emparer sous prétexte d'union douanière ou de tout autre prétexte serait commettre une grave imprudence. Même amputée de l'Alsace-Lorraine, l'Allemagne y trouverait s encore un bénéfice.Cette considération ne laisse ; pas de donner un certain poids à ceux qui, redoutant par-dessus tout le germanisme ou ° pangermanisme — n'est-ce pas ia même chose ? i — après les excès dont il s'est montré capable, s plaident en faveur du maintien de l'Autriche-t Hongrie comme monarchie non plus dualiste imais trialiste et consentiraient même au ren-tf forcement de l'élément allemand d'Autriche, siv , cette opération se faisait au détriment :ïe ia 5 Prusse. » •' Par contre, dans la et Revue Hebdorna-> daire » du 12 août, M. Auguste Gauvain se I prononce pour le démembrement de l'Autriche. Son article, où il résume la politique extérieure française depuis Louis' XIV, est un modète achevé de clarté et de force. On a beau résister à quelques-unes de ses oon- 0 d usions : on est, d'un bout à l'autre, sous é le charme de son talent. Quand i-1 dit qu'un II gouvernement doit commencer par rallier . l'opinion publique à sa .politique extérieure. quelle qu'elle -soit, il a raison. N'empêche que la vérité, en cette matière surtout, doit V venir d'en haut, et qu'un gouvernement digne de ce nom trahirait son devoir en abdiquant devant une opinion généralement aussi incompétente qu'irresponsable. '• Notre distingué confrère termine son brid-— lant article en îïîetiant les catholiques on garde contre la légende d'une Autriche ca-tliolique.t Sous aucun prétexte, écrit-il. on né devra les laisser (les Etats de la monarchie austro-hongroise) s'agréger à une nouvelle Allemagne. . Par centre, il leur sera loisible de se lier par J des conventions économiques avec les Etats'is-J sus du démembrement de leur monarchie hétérogène. Avant la guerre, la justice et la prudence leur commandaient de transformer le système dualiste de 1867. artificiel et inique, en L une fédération où ils eussent gardé leurs droits a souverains. Puisqu'ils se sont décidés pour l'oppression, ils devront s'estimer heureux de continuer de régner, dans une situation de second rang, sur leurs anciennes provinces hérédi-r taires. •e » Les catholiques français n'auront pas sujet ;- de s'émouvoir de ce changement. Les Hab-s-ir bourg ne représentent pas la religion ; ils in-Iq càrnent l'esprit de domination.Par leur gouver-ri nement, par leurs mœurs, personne n'a. été plus 1- loin queux de l'Evangile Ils ont e.\asp<"-£ l'an-a- tagonisme avec les autres religions. Dévc-ts et mécréants, ils ont plus compromis je cat-holi-é- oisme qu'ils ne l'ont servi. En vain tenteréht-iîg s_ de recourir aux bons offices du Sâfht-Siè.ge. Le jr souverain oonfife entend les cris des fidèles de ;e Belgique. Il frémit devant l'extermination de? jg Arméniens et des Serbes. Il voit se dérouler le Chemin de croix des nations crucifiées par les le mains jumelées de François-Joseph !•' et de ek Guillaume II. Quand viendra le jour ds la ré-[. surrectiop, il ne pourra se trouver du côté de e Judas et de Ponce-Pilate, Ses consolations iront J à tous les opprimés, quel oue soit le rite dans lequel ils prient. !p Père Céleste. C'est donc en at parfaite communion d'idées avec lui que les ' H vainqueurs pourront procéder au remaniement de l'Europe centrale exigé par ja justice divine et humaine, par* î» souci de maintenir dans le monde la civilisation chrétienne et, la paix des ^ hommes de bonne volonté. le"_ Afin d'assurer pour le présent et pour l'ave-15- nir ce précieux accord, le gouvernement français rte sera-t-il nnlurellement. amené ô repren-ilr dre avec le Saint-Siège des relations diplomatiques indispensables à ]a. défense de nos inté-nj rôts au dehors ? Le Vatican doit entendre d'au-es ti«s cloches que celles de nos ennemis. Nous ,x_ reparaîtrons devant le successeur des apôtres. ut non comme Henri IV à Canossa, mais comme Charlcmagne. » D'accord avec M. Gauvain sur- toqs les z- faits qu'il expose avec tant de darté. nous m ne pouvons souscrire cependant à ses con-■ie clusions. Non, les Habsbourg ne représan-le tent pas La religion. Ou.:, les Habsbourg î- sont aussi éloignés que les HohenzoMam r- de l'esprit de l'Evangile. Mais ce n'est ni u- leur sort ni leur dynastie qui nous inté-Ji- rtesse. Paul-on permetftfle à. l'AIfiemaigne a- d'annexer huit millions de sujets au*ri-lr chiens ■ ? Voilà la question. Ainsi serait renforcé dans l'empire de Guillaume II, l'élé-:'e ment càtiholique. Mais ainsi serait accrue n" la force de l'AlT.ema.gne, qui sortirait de la a* guenre mondiale plus puissante et plus dangereuse poui» la paix de l'Europe. >lt r ■■■■■ "■ ^ ti- xe Harnack a eu absolument raison en nous met- ;î- tant en garde coiitre le' danger d'une nouvelle ■s- <t Irlande ». » Le « Vorwaerts » dont le numéro du es 8 août nous apporte ces intéressants dé-cuments se réjouit de ces symptômes de yé sagesse politique. 'Nous nous rejouissons, :ne nous, de voir l'admirable patriotisme de us nos populations opprimées récompensé par jn l'aveu d'impuissance auquel il réduit les de Allemands qui se rendent un compte exact os de la situation. N'oublions jamais, cepen-et dant, que le « Vorwaerts », le professeur jn Harnack et ceux qui combattent avec eux la « cupidité pangermaniste » n'en sont vêla nus à s'élever contre elle que depuis le jour m où elle a perdu toute chance d'être sat.is-re faite... J,'é P.-S. — La Kœlnische Volkszeitung du 1,1 7 août rions arrive à l'instant ave la îe-iel production d'un article de la Posi de Berlin lit où Le conservateur libre von. .Sedlitz com-ul liât, M aussi, les déclarations de Harnack. lu, Le journal du Centre se garde bien de nt prendre parti, l'opinion de Harnack pereis-ré ,88,wi. évidemment trop modérée aux auteurs e. dp taat de pràciamâtions pangermaïiiistes '! BBllSfflSSiSÉ Tel est le bilan des tribunaux de sang boches en Belgique occupée Le Telegraal estime à cinq cents le nombre des sentences de mort, prononcée» par les tribunautx de sang en Belgique occupée et exécutées depuis le mois d'oe-tobie 1914-. Presque toutes ces condamnai tions capitales ont eu pour prétexte ce - que les Allemands appellent k des faits da haute trahison ». La nurse Edith CaveS, qui recuei'iîait des fugitifs des armées franco-britanniques, l'architecte Baucq qu? aidait les jeunes Belges à passer la frontière. pour aller s'engager, ont « trahi » aux y eux dtes Allemands... Le règne de la terreur continue. Aux dernières nouvelles,' plusieurs "de nos compar triotes viennent encore d'être assassinés ; parmi ces nouveaux martyrs il y a une femme. Quant aux personnes emprisonnées sous le plus futile prétexte ou. déportées sans que l'on fournit le moindre motif, il faul renoncer à les compter. Il y en a plusieurs dizaines chaque jour. Tout dernièrement il y a eu quatre arrestations à Diiest ; trois de ces victimes appartiennent à la même famille. Le brasseur' de Mey (de Knocke) et le docteur Groo.te (de Cappellem) ont été également arrêtés, on ne sait pour quelle raison. Le danger d'une paix tetae Justes réflexions de Maurras cians l'Ae-tiun i'ançaise du 16 août : « Si l'injuste agression allemande demerr- , rait impunie ou demi-impunie (c'est tout un Y au bout de quelques mois, d'une année '. ou de d'eux années, l'histoire de cette guerre serait transformée g*»" rimagina-tion alleinande en unue véri'alxle épopée ; épopée militaire, épopée nationale, êpopéfc iinpêriale et royale ! Représentez-vous comment, la paix revenue, on se représenterait les choses là-bas. L'Allemagne luttant seule au centre de l'Europe: contre tant de peuples confédérés ! L'immense Russie, La forte France, le vaste Empire anglais sur lequel le soleil ne se couche pas, lç jeune Japon, l'antique et virile Italie, tant d'ennemis, tant d'adversaires, pour une vkv | toire indéfiniment disputée ! Disputée fc'est l'affreuse hypothèse que je conçois), dàspri-tée jusqu'à des demi-revers, plutôt, que des défaites : disputée jusqu'à une capàtufletioo Sonoràil>le en somme, laissent piesque intact, l'accroissant en secret d'un j orgueil, d'une gloire, d'une espérance dont ] rien désormais ne pourrait arrêter le développement. Une fois le grand danger écarte, 1a coalition séparée, comment tes mêmes J adversaires pourraient-ils se coaliser de ■nouveau et dans le même ordre qu'autrefois ? Et comment les rêves allemands de 1911 ne pourraient-Hs pas revivre et rever- j d.:,r vers 19?i d'ans la génération suivante, \ plus nombreuse et de beaucoup, éciairée e-t avertie par l'événement ? » tes «travaux sirlmaiis» Allemands sur la Somme ; ——-MfXl AUX RIVES DU DHIESTER Tranchée par tranchée, maison par' maison, boqueteau par boqueteau. Français et Anglais conquièrent les avancées de TMep-vtul, de Combles et de Péronne. L'ennemi réagit ; mais il réagit de plus en plus leri-tament, ce qui ne passer a pas pour un signe de puissance. Le correspondant de guerre .de la Gazette de Voss déclare tout unimeSHt que les soldats allemands sont soumis sur la. Somme a des travaux surhumains ; iàs sont d'ans des tranchées à peine ébauchées qui, chaque jour, sont aplanies et doivent être reconstruites chaque nuit. L'heure est peut-être proche où les soidats allemands seront soumis à des travaux plus surhumains encore : on s'imagine volontiers çg* les Français et les Anglais n'ont point concentré en Picardie toutes leurs troupes de choc et toute leur ari/ille.rie lourde et les soldats beiges, dont le moral n'a jamais éfe aussi admirable, brûlent eux aussi de la silow a, montre, par l'exemple, ce qu'çé fièvre sacrée des batailles. L'armée Brous-peut attendre, d'une vaste attaque convergente. Un tel exemple, — nous en pouvons être persuadés, — ne sera point perdu. *** Fidèle à la politique constante de aes communiqués, Petrograde ne nous renseigna guère, dtepui-s quarante-huit heures, sur tes opérations parce que, apparemment, d'importants mouvements sont «n, voie d'exécution et que la lutte se déchaîne dont la dtécâ&ion n'est point encore intervenue.Pendant ce temps, les bulletins de Vienne et de Berlin nous fournissent qutekjMes points de repères et quelques informations qui constituent ce précieux aveux. 1! «5 maintenant, acquis que c'est, l'armée du général von Koewess qui résiste â l'armée Le.tchjtsky sur a rive sud du Dmester, on delà de Stanis'nn, et qui s'effore» de co;i-vrir les approches rie Halicz e{ de Ksîusz: Le front de cette armée, doit être fortement 25e ANNEE,— Serf e nouvetle.—H* 649 Samedi 19 Août 1916

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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