Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 02 Mai. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Accès à 24 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/3r0pr7np11/
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20e ANNÉE. — Série nouvelle. — Nos 171 et 172 —■a7rj-,irr?ltCT*nw^sgg^'11 111 l'fi^—'^ «■âge—^ Le numéro ; 10 Centimes Dimanche 2 et Lundi 3 Mai 1915 Rédaction & administration J8t« ne il la Boirai — LE HATEE Téléphone : Le Havre n* 14.05 Birectsur ; FERÎÎAKD KEBRÂT Tontes tes communications concernant là rédaction doivent être adressées *8ur,riie do la Bourse, Le Havre* london OFFICEt 21, Pan ton Street (Broadmead House) LE XX SIECLE ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois. »> 7 fr. 60 par trlme3tPd Hors Francs.. 3 fr. » par mois. » ». 9 fr. » par trimestra Angleterre.... 2 sh. e d. par mois. d .... 7sh.6 d. par trime3tre PUBLICITÉ Correspondance de réfugiés / ef communications personnelles î Sur le Continent: Les 3 lignes O fr. 50 La ligne supplémentaire..... O fr. 25 Angleterre : la ligne 3 d. Quotidien beige paraissent au Havre > n i I ■ ■ mil I II II» i ■■■ uni lu \m ■fHIIIW Amis et ennemis Signor flngellini je voudrais bien savoir ce que'les Belges te t en particulier les catholiques belges ont fait au signor Angel.iini, directeur de 1'» Osservatore Romano ». L'an passé à pareille époque, il était encore, pour nous, tout sucre •et tout miel, aussi doux que du vin d'Asti qui ne serait pas « spumante ». Je le vois encore se dandiner dans un des salons du iVatican, comme le pèlerinage belge sortait de l'audience pontificale, en habit, la cravate de u commandatore » autour du col, rougeaud, immense, affairé, souriant. Il 6"était dérangé pour venir nous saluer, u Moun ser confrère, vous allez benè ? » Nous l'invitions, chaque année, au dîner d'adieu auquel l'élite de la colonie belge nous faisait l'honneur d'assister, le baron il'Erp en tC'te. Il nous assommait de compliments énormes auxquels, entre nous, nous croyions à moitié. Que voulez-vous i •Le printemps romain dispose à toutes les indulgences. Et puis, plutôt que l'astuce de Machiavel, c'est l'importante bonhomie des légendaires moutardiers du Pape qu évoquait ce gros garçon joufflu, toujours suant, toujours soufflant et qui avait l'air de porter au moins la moitié du fardeau de la catholicité sur ses larges épaules. Si la bar-Mue de saint Pierre avait été un coche, nous l'aurions nommé mouche à. l'unanimité. A qui nous eût dit alors qu'il lui pousserait- un dard, nous aurions ri au nez. Cest ce qui est arrivé cependant. Depuis le commencement de la guerre, l'« Osservatore Romano » s'acharne sur la Belgique blessée. Au commencement de septembre, il .nous accusait d'avoir appelé ou accueilli ries régiments français avant la déclaration de guerre. Si ses lecteurs connaissent la lettre du cardinal Mercier, c'est qu'ils l'ont lue dans les feuilles neutres ou anticatholiques de la péninsule. 11 a fait tout ce qu'il a pu pour réduire l'attentat commis par les Allemnads contre la liberté apostolique et contre la personne d'un prince de l'Eglise romaine aux proportions d'un simple et banal malentendu. Invité à annoncer que la colonie belge de Rome faisait célébrer un service funèbre pour les prêtres belges assassinés par les soldats allemands, il a essayé d'accorder la vérité avec son parti pris en publiant quelques lignes obscures, équivoques, véritable « combinazione » il'écritoire dont le but manifeste était de ipersuader au lecteur que les prêtres belges il lés étaient tous tombés dans les combats. victimes, non u™ mais des risques do la guerre et de leur ionction d'aumôniers. Un Peu Plus tod, il ^ ■ n iot lit l'ordre du jour ou 1 Union popu fair^catholique d'Italie taisait d*vœux, avec l'approbation expresse de Benoit \\, K pour la résurrection de la Belgique a ^ .iirrnité do nation indépendante sous les ,7,1, ct ie3 garanties internationales du demander nu signor directeur, luer encore leur ami et leur hôte, ce quils ont lait rfmii- înériler de la part de son journal ce 'ti"iitpm»nt au moins inattendu. 11 ne vien-dia Tnclée de personne de soupçonner r.< Osservatore Romano .. d'être une temll à vendre, attendu quon te ait le 11 kiosques de la Ville etemeUe avant de réus_ ^ que 1 vt" n^ut-ê'tre serons-nous oblige, tout en liane a inauguré les pèlerinages des Etien-nls pontificales, des centaines et des cents ineï de Belges do toute condition. Rappe-l^-vous leur foi, leur piété, leur générosité et'«ette flamme qui transfigurait les plus Tiumhles au sortir de l'audience du Pape, ■r ; vnatTi sur la conscience, est-ce quils avaient des figures d'égorgeurs de ^és ou de détrousseurs de.cadavres^ Pour leurs deuils pour leurs ruines, poui leurs soui frances qui se renouvellent et s aggravent touffe jours, vous "'avez eu ni une parole de '-vi apathie m un geste de pitié. Bien plus,' vous avez pris le parti deleurs'bourreaux et de leurs diffamateurs. S ils retournent à Rome, ne vous mettez plus sur leur chemin. Même dans 1 escalier du Vatican, ce serait dangereux pour vous... —o— M. Emile Prum • Consolons-nous du spectacle donné à Rome et aù monde par le signor Angellitu en tournant nos regards vers M limite Prum, ancien chef du parti catholique nu grand-duché de Luxembourg qui, dans son riavs occuné et foulé Dar les armées 'allemandes, n'a pas hésité à prendre, contre les catholiques allemands ivres de kultur prussienne, la défense du peuple belge martyrisé et calomnié par ses bourreaux. Le «XXe Siècle» a signalé brièvement, il y o. quelques semaines, d après des rumeurs île nresse, le réquisitoire de M. Emile Prûm. L'analyse qu'en, a donnée ïe ((Correspondant n du 25 avril noug a fourni 1 occasion d'y revenir. Faute d avoir pu ■.nous procurer lo texte même, nous en publierons. un de ces jours, tous les extraits qui ont paru dans l'article de cette revue. Que le lecteur nous pardonne d'avoir tardé 61 remplir cet agréable devoir : c'est la faute du temps qui nous presse et de l'abondance des matières qui sévit tous les jours. M. Emile Prum a été notre collaborateur "et il est resté notre ami. Quelques-uns de ■ses compatriotes trouvaient jadis son zèle un peu rude et son ardeur combative à l'excès. D'aucuns accusaient parfois d'in-transigoanco cet homme tout d'une pièce, prêt à courir toujours à l'extrême bout de ses idées, à quelque oéril qu'il dût exposer en soit, sa rigide honnêteté et son inflexible I logique, si elles lui ont rendu inaccessibles s ces vertus de composition et ces adresses ; , dans le biais auxquelles il faut que les politiques les plus droits s'accoutument et se plient, ont maintenu son âme dans une fermeté qu'on peut sans hyperbole apparenter à l'héroïsme. , Il ne devait rien à la Belgique. Il n'a l rien à attendre d'elle. Ses maîtres et ses amis sont presque tous de l'autre côté du 'g Rhin, parmi ces catholiques dégénérés que c beaucoup regardaient encore comme les ti champions de la liberté dans l'Empire plu-' s sieurs années après que, infidèles aux glo-u rieuses traditions de Winthorst, ils s'étaient it faits les complices et les valets du capora-t. lisme prussien. N'étant rien dans l'Etat, , M. Prûm a dû se demander, tel que nous 1 le connaissons, s'il n'usurperait pas sur la -, mission des autorités politiques ou reli-,) gieuess de son pays, jusqu'à présent r muettes, en élevant là voix, pour nous, au e nom de la justice et de la religion. Catho-n lique obéissant jusqu'aux plus douloureux 1- sacrifices, patriote ardent ot attaché jus-, qu'à en paraître fanatique aux traditions î les plus particularistes de sa petite patrie, s la crainte de sembler .'aire la leçon à son e évêque et le souci d'éviter tout désagrément s à son pays ont dû, nous 1e jurerions, le - faire hésiter quelque temps. t, Mais le devoir, à la fin, a parlé plus haut r- que tout. Il a dix enfants. Sa modeste in-a dustrie a encore besoin de toute son acti-"- vité. Il risquait l'amende ,la prison, au moins is toutes les savantes et ruineuses avanies où excelle le génie policier de la race prus- 2- sienne. Il a tout bravé pour libérer sa cons-st cience. Parce qu'il se croyait des titres par- i- ticuliens pour émouvoir lès catholiques aile- ' e mands, plus responsables à ses yeux que i 3- i tous leurs compatriotes de la barbarie qui il a ravagé la Belgique, c'est aux catholiques ] li allemands qu'il s'est adressé, en allemand, : i- 'dans cette brochure du 11 mars qui rendra 1 it célèbre, dans toute l'Europe, le nom de ce : is rural modeste et ignoré. M. Emile Prûm a 1 i- repris les catholiques allemands au nom de :e la religion même, leur rappelant avec force, ' is en même temps que les instructions de Be- ; 3- nolt XV sur la guerre, les principes de la le civilisation chrétienne que leurs pères se fai-i- saient gloire de défendre, au lendemain de •r la guerre de 1870, contre les brutalités de 5- Bismarck tout-puissant, et qu'ils applaudis- : is sent leurs armées de mépriser et de violer i 3, aujourd'hui. tl Sa brochure, qui est une lettre ouverte au 3. député Erzberger, l'homme le plus reprêsen- ' » tatif du Centre, le barbare qui exhortait les e soldats allemands, dans un article du nTag», i •S à n'épargner ni les femmes, ni les enfants, i i- ni les églises, ji pour titreLes hostilités al-r Benoît"XV ». Elle' n'a pas franchi lès fron-il tières du Grand-Duché. Elle a été saisie, aus-î- sitôt publiée, par la censure allemande, en c attendant qu'il soit statué sur le sort de son ! auteur, à qui le député Erzberger veut faire a répondre, en déposant plainte contre lui, »s par la justice militaire allemande. n M. Prum accuse l'Allemagne de s être < n laissé pourrir et les catholiques allemands de 's'être laissé gangrener par cette pourri-!c ture, horrible mélange de nietzschéisme et vi "de néopaganisme. Si bien qu'une victoire i allemande, selon lui, serait pour le cathoti-„ cisme la plus grande défaite qu'il pourrait essuyer Entre cette clairvoyance d un Atte-mand désabusé par la barbarie prussienne qui s'est déchaînée sous ses yeux et 1 aveu: 30 "lement des Espagnols et des Italiens qui 1_ s'obstinent encore à admirer, dans la servi-;r tude et dans le caporalisme, l'achèvement de 10 la salutaire discipline catholique, quel Clo-;s quent contraste ! , s- M Prûm parle de choses qu il a vues de ses yeux. Nous jurerions que son premier 11 mouvement, quand il a entendu lo récit des é- i atrocités allemandes en Belgique, a étende te hausser les énaules. S'il s'est rendu, cest in ! devant l'évidence, après qu'une étude unpar-nt tialc eut dissipé toutes ses hésitations. Un si comprend l'embarras de M. Erzberger et son Br empressement à demander le bâillon P°u£ o- ce terrible témoin ! Grûce a M. Prûm, voilà, es renversé l'échafaudage de mensonges et de 'il calomnies édifié, en vue de noircir les Belges r et d'innocenter la soldatesque allemande, ,n par la presse d'Outre-Rliin. Il n y a eu en Belgique aucune organisation de trancs-Û tireurs ; les crimes que les Allemands y ont commis rien ne peut les justifier ni même „ les excuser : M. Prûm l'affirme, U en donne ' sa parole d'honneur, et sa démonstration °" 'rassemble les faits les plus précis et les n" preuves les plus péremptoires. Par sa main, n" tes deux légendes de la guerre de trancs-'®" tireurs et des soldats allemands êventrés ■e- par les Belges reçoivent le coup mortel. us Parmi tous les vengeurs qui se sont ar-,e- més, en Europe et en Amérique, pour la Us juste « querelle » de l'innocente Belgique, il és en est de plus illustres et de plus^ éloquents, rs au sens littéraire de ce mot. Il n'en est pas if- de plus noble ni de plus admirable que cet nt humble paysan de Clervaux qui frappe notre >le enemi au visage, au périt de sa liberté et en peut-être de sa vie, ù deux pas d unei soldait- tesque en armes, et qui convainc 1 Atlema-ir- "ne à la face du monde, de fourberie et de ur cruauté. S'exposant de la sorte pour sa pa-n .trie, il mériterait déjà l'universel hommage. ' ' C'est pour la nôtre qu'il se jette dans la mêlée, au commandement de sa conscience et de sa foi Personne à notre connaissance n'avait osé dire publiquement aux Allemands, dans le grand-duché de Luxembourg, qu'ils avaient menti en accusant les Français d'avoir envahi le territoire grand-ducal à aVant la déclaration de guerre. M. Prûm le ini leur dit. 11 n'a pourtant jamais affiché pour ile la France ce zèle bruyant où tant de Fran- j du cais voulaient voir, avant la guerre, la ina-jon nifestalion de la plus pure amilic. Espérons le- que la France et la Belgique sauront recontre naître, après la victoire, ce magnifique cou-;ur rage. ge -y- x'ii Le poëte Cari Spiîîeler ^ Ce "rand poète est un Suisse de langue allemande. Il habile Zurich. Le public alle-•" mand a découvert son génie avant ses com-'ni patriotes. Il compte, en Allemagne, des amis P" par milliers tandis que ses amis français, P.V" ainsi qu'il l'a dit lui-même, « il peut les Llts compter sur ses doigts n. Il n'a pas eu peur, ue- lui, comme la catholique « Liberté » de Fri-l'dé bourg, qui rappelle saint l'ierre reniant son ute Maître par peur des clabauderics des serrée vantes de Caïphe ! de u mécontenter a la colonie allemande. L'hiver passé, Cari Spitte-îur 1er, taisant à Zurich une conférence sur la de guerre, a répandu sur les-plaies de la Bel-:èle gique innocente le baume de sou admira-: à tion en même temps qu'il marquait notre ïn- bourreau d'une immortelle flétrissure. ■ce. ] do I (( Le sort de la Belgique, a-t-il dit, nous ser I regarde particulièrement. Ses adversaires u'il oii i, de prime abord, reconnu eux-mêmes leur tort envers ce pays. Après coup, pow se blanchir, Caïn juoe bon de noircir Abel ■ Fouiller dans les poches de la victime panle lante pour trouver des documents me parai • une aberration de sens moral. Egorger 1< : victime était plus que suffisant. La vilipender ensuite, c'était trop... n Quel magnifique langage ! Un souffle dan-. tesque anime celte invective, passionnée, i mais calme et solennelle comme la voix de . la Justice elle-même. Ah ! il ne s'est pas sou-i cié, le poète suisse, de souffler habilement le chaud et le froid, de mêler diplomatiquement • ' le blâme avcc l'éloge, ou d'envelopper son ■ anathème dans de prudentes et adoucis-^ santés généralités. Il a cru que le plus sûr - moyen d'atteindre et de punir le crime était , de nommer le criminel. i L'Académie française, il y a quelques l jours, à l'occasion "de l'anniversaire de sa . naissance, a exprimé à Cari Spitteler la ■ reconnaissance et l'admiration de tous les l cœurs français. Que le poète permette à un journal belge exilé de joindre sa modeste . voix à cet illustre hommage. Tant qu'il y ; aura une Belgique, il y aura des petits en-! fants BO'ir épeler et pour redire son nom. ! Fernand NEURAY. i t — L'armée belge ; repousse l'ennemi à Diimude Londres, 30 avril. —• Le correspondant du . « Times » dans le nord de la France "télé-3 graphie à la date du 29 avril : ; « Les attaques sur les lignes anglaises au 3 nord et au nord-est d'Ypres et sur les lignes françaises le long du canal de l'Yser ont i cessé. L'ennemi est réduit à la défensive et 3 s'efforce de conserver le peu de terrain qu'il i a enlevé. 3 » Les Alliés ne lui laissent pas de répit. L'artillerie canonne ses lignes et l'infanterie I attaque les points vulnérables. i » Les efforts de l'ennemi pour traverser le . canal ayant été vains, il a tenté de forcer le e passage de l'Yser à Dixmude. Sous la protec-e tion d'un feu d'artillerie terrible, l'infanterie - sortit de la ville et jeta trois ponts de bateaux r sur la rivière, mais ce fut en vain. » Les ponts furent immédiatement dé-i fruits par l'artillerie belge et l'infanterie qui - tentait de nasser fut fauchée par les mitrail-s leuses de l'infanterie belge. Trois fois elle renouvela cette tentative et trois fois elle fut repoussée avec des pertes énormes. » La brave armée belge est toujours mal- Les aviateurs belges sursoient le chasnp de bataille Le grand quartier général belge nous com-tmumique la note suivante, datée dlu 30 avril, 19 heures : Journée calme sur le front belge. Quelques projectiles ont été lancés sur les abords de Ramscapelle, Oostl;erl;e et Caeskerkc. Depuis le 22 courant, les aviateurs belges n'ont cessé de survoler la région de Bix-sclioote. Steenstraete, llet Sas, tant de jour que de nuit. Malgré les tirs d'artillerie violents auxquels les aviateurs belges ont été soumis, ils ont pu prendre de nombreuses photographies du terrain des atlaciues, cl ont aidé puissamment au réglage du tir. Ils ont plusieurs fois bombardé les ouvrages et les rassembleinents des troupes ennemies. Le bombardement de Durskepque Dunkerque, 30 avril. — Les renseignements recueillis sur le bombardement de Dunkerque permettent d'établir que l'en-nemi a lancé sur la ville dos obus de 380 au minimum. Pendant le bombardement, des reconnaissances d'hydravions anglais et français n'ont fait découvrir aucun navire au large de Dunkerque. Une escadirilte allemande de dix bâtiments légers se trouvait devant Ostende. Les projectiles lancés sur Dunkerque provenaient de canons placés dans les lignes aïlemandea Les enfants Canadiens envient 125.000 francs aus enfants Belges Le k Shilling Fund », destiné à nourrir, à vêtir et à abriter les enfants belges, alimenté par les enfants canadiens grâce au « Montréal Star >1 a jusqu'ici atteint un total de cent mille shillings (125.000 francs) c'est lo fonds le plus grand qui ait jamais été réuni dans ce pays, et il faut en féliciter les petits garçons et les petites filles du Dominion. Le fonds fut inauguré par Sir Hugh Gra-luam, propriétaire du « Montréal Star », et le fonds ne fit aucune autre publicité que dans les colonnes du journal. Son Altesse Royale le duc de Connaught, gouverneur général du Canada, à qui le fonds a été confié, enverra le montant total à la reine Mary, qui a gracieusement consenti à le remettre à Sa Majesté la reine des Belges.. Depuis quelque temps le représentant ■ spécial du. « Montréal Star » en Grande ■ Bretagne travaille de concert avec M. Pol-let, consul général de Belgique à Londres, et il a été décidé de consacrer ces fonds canadiens au soulagement des orphelins belges se trouvant en Angleterre, en Belgique, en France ou en Hollande, et l'argent sera 1 distribué en coopération avec le « Belgian ' Orphan Fund », organisé en octobre der-' nier à Londres sous le patronage de Leurs Majestés le roi et la reine des Belges et 1 dont M. Pollet assume la présidence. 6s jeŒFnaî eb peut être vsMa 5E8 10 SEtëf IMES 0» E PESUre ; J eia Sncpeierrc. Mis tondantes Parmi les déceptions que nous avons éprouvées comme catholiques, l'une des puis dures nous est venue d'au-delà des Py ■renées. Nous avons vu, en effet, beaucoup de catholiques espagnols nous refuser non seulement toute sympathie, mais même la juçlice à laquelle nous a/vons droit. Oublieux des traditions chevaleresques de leur nation, ils n'hésitent pas à courtiser la force brutale et à insulter au malheur. Ce speclacle attristant nous rend d'autant plus sensibles aux témoignages de sympathie que nous recervons des catholiques basques. Nous avons déjà eu l'occasion d'en faire part à nos lecteurs, mais il nous faut y revenir tant cette sympathie se manifeste avec délicatesse. n Euzkadi », le grand journal de Bilbao, a encore consacré dans son numéro du 21 avril trois articles chaleureux à la défense de la cause belge. Cette cause, notre confrère déclare la défendre comme basque amoureux de la liberté de la patrie ot aussi comme catholique. Il éprouve une particulière fierté à déclarer qu'il ne fait ainsi que remplir un devoir de justice. (( Euzkadi » ne cesse d'ailleurs pas de ré- ] pondre à la propagande si active poursuivie en Espagne par les Allemands et il insère chaque jour quelque note du Bureau de documentation belge afin d'éclairer l'opinion espagnole. Nous" sommes profondément reconnaissants à notre confrère de son concoure dévoué et nous sommes heureux de retrouver oui lui cette noblesse de sentiments que nous avons appris à admirer dans la race espagnole. Nous sommes persuadés que dans 'a générosité, il est beaucoup plus près de son 1 peuple que les politiciens que des calculs mesquins ont amenés à préférer le parti du bourreau à la défense de la victime. Pas plus que la trahison des uns, nous n'oublierons le fraternel appui que nous accordent les autres. lesfaitsdujour »'OCi On continue à être très nerveux à Rome c' on y commente beaucoup les conversa-lions qui se multiplient entre hommes politises et diplomates. MM. Salandra el Son-7i!no ont eu une longue conférence avec le g udral.Cadoma, chef d'état-ma.jor. bruits divers ont couru. En varliculier, saàSitrs cles~dcit& empiré s a été fois annoncé, mais rien n'est venu la confirmer.M. de Giers, le nouvel ambassadeur de Russie à Rome a quitte Peirograd : son arrivée dans la capitale coïncidera, dit-on, avec des événements décisifs. Une autre visite, à lauiuelle on attache beaucoup d'intérêt, est celle que le prince Ghika, ministre de Roumanie, a /aile, à la Consulta, à M. Sonnino. Vendredi soir, un employé du ministère de la Guerre a tiré six coups de revolver, aux cris de : « Vive la guerre! » contre Vhôlel de l'ambassade d'Allemagne. La rentrée de la Cliàmbre, fixée au 12 mai, sera très probablement prorogée. Le Conseil des ministres, qui s'est occupé de la question, a décidé de laisser M. Salandra le sein de prendre une décision. IVWWW,1 Le comte Goluchoicsky, ancien ministre des affaires étrangères d'Autriche-Hongrie a été mandé à Schoenbrunn où il a eu une longue conférence avec l'empereur François-Joseph. On attribue une grande importance à cette visite. Le comte Goiucliowsky fut, en effet, ministre à un moment où l'Autriche négocia des accords importants avec la Russie et l'Italie et on se demande si son intervention en ce moment n'a pas trait aux négociations en cours avec Rome et Pétrograd. vwxvww Une crise grave a éclaté dans le parti con-sewateur roumain. L'attitude de M. Marghi-loman et son intention manifeste de continuer à prêcher la neutralité ont mécontenté M. FilipescD,qui est favorable à la Triple-Entente. M. Marghiloman a été prié d'abandonner la direction du parti, qu'il conduit contre les vœux du pays. On a essayé d'une entente avec concessions mutuelles, mais ce fut en vain : M. Filipesco n'a plus■ confiance et, il insiste pour que M. Marghiloman se relire, car, dans les graves circonstances actuelles, il faut que le parti conservateur ait une altitude .décisive. l/VWWWU Le gouvernement portugais a manifesté s'a volonté de pacifier le pays en accordant une amnistie qui met fin à toutes les proscriptions. Cette amnistie permet notamment la rentrée dans leur pays de Joao Franco, ancien chef du gouvernement sous le roi Carlos, des officiers Azevedo Coutvnho, Païva Conceiro, Victor Sepulveda,Joao de Almeida, Jcrge Caimacho et Sauza Diaz, ainsi que du journaliste Homem Chrislo. h la frontière holiando-heEge On mande de Maastricht le 30 avril, que la frontière hollando-belge est rouverte depuis hier minuit. De nombreuses personnes sont arrivées aujourd'hui de Belgique, par Vrohenhoven et Lanaeken. Il est interdit aux touristes de pénétrer en Belgique. _ H B La qqeppb mm CONTRE LES GAZ ASPHYXiANTS Londres, 30 avril. — En «ne seule journée, le public a fourni des respirateurs contre les gaz asphyxiants en nombre suffisant pour ioute l'année. LES CATAPULTES ALLEMANDES Parmi l'outillage allemand1 capturé par les alliés figure un nouvel appareil pour le lïm-cement des bombes asphyxiantes. 11 s'agit d'un engin en forme de fourche,enfoncé dans le sol et travaillant comtne une catapulte, mû par un ressort. Il projette une bombe de la grandeur d'uni ballon de football à une distance de 300 mitres, et, quand la direction du vont est. favorable, l'effet des Paz asphyxiants peut être ressenti sur une cistance d'une lieue. DERNIERE HEURE Communiqué officiel français Paris, 1" mai, 14 h. 45. Depuis le communiqué d'hier soir aucune modification n'a été signalée dans la situation dans l'ensemble du front. Une dizaine d'obus sont encore tombés sur DUNKERQUE dans la soirée d'hier. Il y a eu plusieurs victimes Les succès des Alliés dans les Dardanelles COMMENT S'EFFECTUA LE Wllî YROLEMENT Londres, 1" mai (officiel). — Le débarquement a commencé te 25 avril à l'aube, sur six points différents', sous la protection de la flotte. Les opérations de la première journée, anaJigré la résistance des Turcs, ont eu pour résultat l'installation d'im,porlantes forces 'britanniques, australiennes et françaises sur les deux rives du détroit en trois points prirf-cipaux : au nord de Gaba-Tèpe, près de la baie de Morto et dans la direction de Y'éni-Schenr.Le 25, dans l'après-midi, l'attaque des Tutcs a commencé et de durs combats s'en sont suivis. En même temps, le débarquement de l'armée continuait sans interruption.Le 26, à l'aube, avec le concoure de la flotte, les Anglais ont enlevé d'assaut le village et la position de Sedul-Bahr (sur la rive européenne, à l'entrée du Détroit), fortement défendus, et occupés par les Turcs. Nous avons pris trois canons-revolvers. La situation, à l'extrémité de la péninsule de Gallipoli, était ainsi définitivement assurée.Le débartfuement des forces alliées continue.Athènes, 1er mai. — La presqu'île de Gallipoli est en train d'être isolée du restant die la Thrace turque. Les Turcs sont dans' l'irnipossiibilité de passer d'une rive à l'autre. Ils sont maintenus fur la côte d'Europe, entre Gallipoli et Ma-ditos.(Maditos est situé en face de Nagara, au delà du goulet.) Les troupes sénégalaises font des prodiges sur la côte d'Asie.Elte ont occupé Y'éniche-lir et Nechori. Nagara est violemment bombardé. Les Français avancent dans la plaine de l'ancienne Troye (rive asiatique). LES FELICITATIONS DU ROI GEORGE Londres, 1" mai. — Le roi Georges a télégraphié au vice-ami-nal de Robeck et à sir ; Hamilton sa très vive satisfaction pour le i succès qui a couronné les opérations corn-; binées de la flotte et de l'armée dans les • Dardanelles. ' Le Roi les a chargés de présenter à toutes i les trouipes, y compris celles des alliés, ses ' cordiales félicitations. DES TAUBES SUR LA COTE ANGLAISE Londres, 1°' mai.— Les journaux signalent qu'à 4 h. 30, hier soir, un taube a survolé Southwout et Norfolk. ] Des aviateurs anglais se sont élancés à sa ' poursuite. On ignore si le taube a lancé des ' bombes. i oo" 5 AÉROPLANE ALLEMAND ABATTU PAR LES ANGLAIS - Londres, 1" mai.— Lo communiqué du gé-l néral French dit que la situation sur le front britannique est sans changement. Nous avons abattu un aéroplane allemand j à l'est d'Ypres. 3 Nous avons fait, avec succès, des opéra-. tions de mines au sud-ouest de Wytschaete j et dans le voisinage de Givenchy. LES OPERATIONS RUSSES 1 j; Peirograd, 1er mai (officiel). — Nous serrons de près, sur tout le front à l'ouest du Niémen, les avant-gardes allemandes. inous avons rejoie avec de grosses pertes pour l'ennemi, une attaque dans la région de Sosnia. Pi'>s du village de Icoronojetz, les Allemands ont subi des pertes très importantes. Dans les Carpathes, près de Polen, les " Autrichiens ont attaqué vainement le 28 J avril. II en a été de mêm eau col d'Ujok et dans " Il en a été de même au col d'Ujok et dans sés par notre feu. Dans la direction de Stryj, nous avons pris l'offensive. Nous avons opéré une poussée vigoureuse contre les tranchées ennemies, que nous avons passé à la baïonnette (?). Nous avons fait prisonniers 400 soldats et 7 officiers. En Galicie orientale, nous avons entravé, le 29, l'offensive ennemie au nord de Nadvo-3 riéna. ? WÊ&ÊÊBËiimmmËM _ M. Augagneur est arrivé à Bordeaux, 's où iî assiste au lancement du cuirassé Lan-]: guedoc. i — Amsterdam. —• On mande de Constan-!? linopte que le prince Saba Heddin, fils lu ^ sultan Mourad est mort. à — Suivant un télégramme de Stockholm la au (( Morning Post », le roi Gustave souf-•s frirait de nouveau d'une maladie d'esto-m.ie dont le caractère serait assez sé- LA BATAILLE AU NORD D'YPRES CE ODE PIEENÎLES NOTRES Les nouvellfes q>oi parviennent de la région d'Ypres "confirment la situation favorable annoncée par les précédentes dépêches. Nous avons avancé de 500 à 1,000 mètres, ce qui donne de l'air à notre position dlu saillant et mous met en mesure de reconquérir, dès que nous le voudrons, l'ancien front septentrional. On ne pouvait espérer mieux de® efforts concertés des troupes alliées qui se partagent sur ce point le champ de bataille. Tout ce qire nous apprenons maintenant sur les détails de l'action est à l'extrême louange des généraux et des soldats de l'armée belge. Lorsque, au début de la bataille, le voile de vapeurs asphyxiantes et la brusqpe poussée allemande "eut refoulé tes unités territoriales françaises, insérées à ce moment dans le secteur Yperlée-Lan-gemarck, entre les troupes belges à gauche et les troupes britanniques à diroite, la situation eût pu devenir critique si la crainte d'attaques de flanc, qui se dessinaient du côté belge et britannique, n'eut obligé l'ennemi de s'arrêter pour se retrancher. Avec la promptitude de coup d'oeil qui névèBe les grands chefs, le général de Ceu-niinrik, commandant noire 6e division d'armée, tira [jarli de ce bref répit pour concentrer les sections de mitrailleuses des grenadiers et faire appel aux sections de njitrailleuses des carabiniers, qu'il disposa habillement avec le solution d'uin bataillon des grenadiers, commandé par le vaiilanf major Borremans. Tout cela se tapit don riàre l'abri paissant des tranchées et le si. Lence absolu fut commandé. Dès qu'ils eu. rent achevé leurs travaux de terrassements, Zes Allemands reprirent en massa leur mouvement d'offensive, persuadés déjà de tenir la victoire, d'entrer dans Ypres lo fusil haut et die passer sans encombre sur la rive gauche de l'Y'perlée Leurs illusions furent bientôt cruellement dissipées. Avec un sang-froid superbe, nos soldats laissèrent approcher la Vague énorme des assaillants rnsfFu'à 150 mètres de leurs tranchées; fcBOts Ut uiiii "> - • cri » » .f,,. fat pour l'ennemi une terrifiante surpîrisc. Leuir forma lion massive et la poussée des derniers rangs lie îeut permirent pas de & arrêter, ni «âe recu-leir. Et nos balles fau-chiaienit dans les rangs comme la faulx daiis les Més mtfirs ! Un officier nous écrit o,u U v eut bientôt devant notre front un vrai tapis de cadavres. On vit alors la masse ennemie osciller, tanguer, tourbillonner, pirns, bruisiqiuement, se dissoudre et prendre la. finit e jusqu'à sies tranchées die repli, abandonnant sur le terrain gorgé de sang des milliers de morts et de blessés. Pour nous, les pertes étaient légères : quelques morts, (parmi lesquels, hélas ! 1 intrépide hcuile-nant Donnay de Casteau, et 400 blessés. Le général français Focli a prodigue a nos troupes les témoignages les plus flatteurs. Disons aussi que le major Borremans, qui fut toujours au plus vif de action, s'est déjà signalé par sa brillante conduite au cours de la campagne, notamment sur l'Yser, où il tut gravement blesse, ot one le général de Ceuninck a pour cher d'état-major le major baron Grewdï, qui a admirablement secondé son chef pendant les heures angoissantes de oelte lutte épi-mie.Depuis, on Te sait, troupes françaises d'Afrique. Canadiens et soldats britanniques grenadiers et carabiniers belges, ont passé de la. défensive à l'offensive, reconnu, érarit pied à pied le terrain un in«Ufflâ ■perd» et portant aux soldats du due dfl Wurtemberg les coups les plus cruels. Paul CROKAERT» Le "témoin oculaire" anglais raconte la bataille Londres, 30 avril. 1 L'attaque avait d'abord été fixée par les Allemands pour mardi; 20 avril : mais comme toutes leurs chances die succès dépendaient de l'action des vapeurs asphyxiantes, elle fut retardée, car le temps n'était . pas favorable. Jeudi 22 avril, le vent souf-i liant fortement du nord, les Allemands mirent leur plan à exécution. L'HEURE CRITIQUE Nos troupes furent averties que tout n'allait pas bien du côté d-u Nord, par la re-S traite die quelques soldats français et la . i vue d'une colonne de vapeur qui les suivait. Notre flanc étant ainsi exposé, les trompes ! u-eçurent l'ordre de se retirer sur Sauit-i Julien, leur gauche étant parallèle à l'ouest, do la grande route. La résistance splendide ; de ces troupes qiui sauvèrent la situation ; a foéjà été signalée par le commandant en , chef^ans l'intervalle, attendant sans doute que leur infanterie ait pénétré suffisam-t ment derrière la ligne des alliés, les Allemands canonnaient fortement différents , points tactiques au nord d'Ypres ; le bonv - hautement était exécuté avec des obus ordinaires et des shrapnells de différents calibres et aussi avec des projectiles contenant des gaz asphyxiants. A ce moment, nos hommes en réserve près d'Ypres voyant les obus éclater s'étaient réunis en groupes, discutant la si-' t nation et questionnant les tu-rcos débandés qui venaient d'apparaître, lîrusqiue-,mont, un officier d'état-major arriva au gà-' lo,ii en criant : « Aux armes ! u lin quelques * minmtes, les trompes furent prêtes et marchèrent dans la direction du nord, sur le i théâtre du combat. On ne pont imaginer - rien de plus impressionnant que la vue de - ces hommes marchant tranquillement et en - ordre aprtait. Pendant ce temps, au nord et au r.ord<

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Cet article est une édition du titre Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique appartenant à la catégorie Katholieke pers, parue à Bruxelles du 1895 au 1940.

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